Faut-il faire des compromis pour avoir la paix ? (25/03/2025)
Je terminais mon billet de la semaine dernière par dire "Faites l'amour, pas la guerre". C'était le slogan antiguerre issu de la contre-culture des années 1960 aux États-Unis (Make Love, Not War). Nous en sommes très loin aujourd'hui 65 ans après l'époque des hippies. L'ambiance de guerre, des autocraties toujours de plus en plus nombreuses et d'une démocratie qui en fait perdre jusqu'au goût de la paix par l'imposition de ses vues, par la force, par la violence. Avancer avec des arguments rationnels et des concessions finement pensées, demandent des réflexions multiples. Quelle attitude adoptée avec philosophie sur les lieux de travail, dans les couples qui se déchirent, à la retraite sur les réseaux sociaux. Sur les lieux de travail, j'ai testé des programmes numériques avec lesquels je trouvais des solutions dans l'exactitude des process. Mes cours de management m'ont permis de surmonter les crises toujours possibles. Après vingt ans de retraite, il est temps de faire le bilan du secteur de relations, prônées le plus souvent par des caractères humains qui souvent, sont analogiques par comparaison avec les autres.
Je reprends mon bâton de pèlerin en rappelant quelques vieux billets de ce site dans ce que l'on peut faire avec un compromis.
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Préambule
Sur le forum agoraxox.fr, je me suis obligé de répondre aux commentaires. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on y vit souvent mal si on n'a pas de répondants suffisants, il devient difficile de trouver les réponses adéquates. Les amis n'existent plus vraiment en dehors de la famille. Les ennemis de conceptions se retrouvent derrière des préjugés. Le nouveau rapport sur le bonheur des pays 2025 met, une nouvelle fois, la Finlande malgré la proximité du pays avec la Russie. Les clés d'évaluations sont le PIB par habitant, le soutient social, l'espérance de vie en bonne sante, la liberté, la générosité et la perception de la corruption. Après la Finlande, la Suède, les Pays-Bas, le Costa Rica, la Norvège, Israël, Luxembourg, Mexique... La France est à la 33ème place. La Belgique remonte de deux places, à la 13ème. Il y a donc quelque chose qui est vérolée en France où les compromis n'ont pas bonne presse. Reflet de la situation dans le monde ? Cela ne suffit pas comme réponse. Il a un lien probablement un soucis avec l'absence de dérision et surtout de l'autodérision.
Au moment de muer vers Allusion, j'ai commencé par écrire "Le Syndrome de Eriofne".
On ne dialogue plus. Le débat est âpre et tumultueux. Dans les commentaires à la suite de "Le printemps de la démocrature" sur AgoraVox, bien qu'ils puissent être parfois intéressants, ils deviennent amères. Je n'ai pas connu cette situation lorsque en 2005, ce site de forum m'y avait invité. La situation s'est dégradée progressivement. Je me souviens du rédacteur Morice qui avait commencé à publier des articles. Il m'avait prévenu, Il était attaqué de toutes parts par l'extrême droite. Il en est sorti en 2015 après avoir écrit 1244 billets alors qu'il avait commencé en 2007. Mécréant comme moi, il a écrit dans un commentaire : "Même si c'était vrai, je ne le croirais pas !"
J'espère que la situation du site de forum ne représente pas la France profonde d'aujourd'hui. Mon but de publier sur cette antenne, a toujours été de faire mieux connaitre la Belgique en France, rien de plus, rien de moins. Sans cela, je serais resté sur la base de l'intimisme de mon site "Réflexions du Miroir". Des échanges entre rédacteurs, une réunion entre eux dans une ambiance cordiale avait été organisée près de Paris en 2007. Le patron Carlo Revelli en faisait partie. Ce n'est plus le cas.
Rencontrer des attaques virulentes dans ce monde virtuel d'Internet est devenu la norme avec des commentateurs qui sapent le moral des rédacteurs et de ses commentaires. Dans le monde du réel, il est fort probable que certaines attaques se seraient terminées avec des gants de boxes et du sang sur les murs. Le compromis est presque inconnu en France et le compromis n'a pas bonne presse.
Ce magazine de philosophie tente de resserrer les boulons et je vais en donner des échos dans ce billet. Il fait la distinction entre compromis honnêtes et des limites à ne pas franchir sans se compromettre.
Compromis : Convention par laquelle on recourt à l'arbitrage d'un tiers. Arrangement dans lequel on se fait des concessions mutuelles.
Compromission : Exposer quelqu'un ou soi-même à un préjudice moral ou d'engager sa réputation dans une affaire douteuse dans des arrangement conclus par lâcheté ou intérêt.
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Programme du magazine
- Comment ne pas se compromettre?
- Une discussion dans un échange de courrier avec le sociologue Christian Thuderoz (Petit Traité du comromis)
- Le droit collaboratif en Belgique
- La paix en Ukraine entre Poutine et Donald Trump
- Le compromis pourri de Avishai Margalit
- Un test pour suivre une dispute
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1. Place de la concorde
"L'idée, c'est d'échanger, de dialoguer et trouver les compromis pour les Français", dit un communiqué le 16 janvier. "Promette avec", veut dire s'engager avec autrui en présence d'un arbitre mais par glissement, un sentiment de soumission et au renoncement au profit d'un engagement mutuel, opportuniste avec un intérêt personnel, avec sa conscience. Le consensus préserve les individualismes. Le compromis suppose la reconnaissance d'un différent et non l'unanimité sans camoufler les conflits. Notre monde n'a pas besoin de d'âmes tièdes. Il a besoin de cœurs brûlants dans la franchise des rencontres. Quant s'ajoute l'hypocrisie, le jeu de dupes se termine dans un poker menteur.
L'étique de la conviction s'ajoute à celle de la responsabilité, avec la fin qui justifie les moyens d'après Max Weber. Savoir où poser les limites de la responsabilité pour ne pas être aveuglé par une idéologie. Dénier la réalité des faits et mentir effrontément est une impasse qui précède un bras de fer sans négociation. La nuance se réalise dans le pluralisme des valeurs avec une souplesse intellectuelle qui se tient dans le détail des arguments de justification.
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2. Par delà les désaccords
Avisshai Margalit prône un accord sectoriel avec à l'origine, le concept initial du "compromis pourri" auquel on ajoute de meilleur perspectives dans des échanges d'idées. Ce qui n'est pas de dire comme Mélenchon qui dit être preneur uniquement si son programme et lui seul dans son entièreté, est repris dans une discussion politique.
Un accord au forcing sans doutes, sans arbitre neutre qui couperai le nœud gordien, cela ne marche pas. Un compromis de substitution par échange de concessions ou par combinaison des options et de préférences arrive par la compensation oblige à redéfinir le problème à l'origine d'un conflit et recommencer en laissant place à la créativité.
Un lien étymologique et idéologique par des compromissions n'apporte pas de solutions pendant longtemps. Préserver les individus charismatiques et ses suiveurs dociles est une affaire de d'équilibristes.
S'opposer à ses propres idées est la trame du film "Douze hommes en colères".
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3. Juges et parties
Lors d'un ^procès, on peut déployer une belle argumentation, obtenir un bon jugement, mais que reste-t-il après ?
Après le dialogue des émotions , la justice doit être attentive eu réel pour se réapproprier son conflit.
Un avocat est formé pour se retrouver tout à tour à la place du procureur qui charge l'inculpé ou à celle du public demandant l'acquittement.
Il faut du courage pour convaincre pour trouver un accord à l'unanimité dans le pluralisme des idées et du pragmatisme sans rêver.
Le résultat dépend de la méthode la plus originale utilisée par un orateur qui est appelé à convaincre son auditoire.
Si celui-ci termine son discours par une blague qui fait rire, il gagne normalement des points dépendant de la psychologie de ceux qui l'écoutent.
Ce vieux film "Le Président" avec Jean Gabin me revient en mémoire.
J'aime la forme que prend le parlement anglais. Les partis de gauche et de droite s'opposent en face à face, travaillistes progressistes et conservateurs, chapeauté par un président relativement neutre qui compte le nombre des cris unanimes pour applaudir ou dénigrer.
Formaliser le conflit divergeant par des accords partiels, bien que démocratiques, ne rend ni heureux ni malheureux dans une bataille de haute lutte.
Winston Churchill disait : “La démocratie est un mauvais système, mais elle est le moins mauvais de tous les systèmes”?
Il y a plusieurs moyens de dialoguer dans une conversation au sujet qui risque d'être ferme si pas houleux :
- Commencer par ne rien n'accepter et continuer, de guerre lasse, en lâchant du lest.
- Commencer par tout accepter et revenir en arrière en durcissant son opinion.
Donald Trump est imprévisible avec ses deals, il joue sur les deux tableaux.
- Garder l'intégrité est déjà une forme de sectarisme.
- Rester sans convictions ni politique ni religieuse est une forme d'ouverture et d'apprentissage pour le candide que j'aime souvent jouer alors que l'autre dit que c'est une lutte de convictions opposées à la sienne.
Dans les deux cas, la conclusion d'une résolution pacifique du conflit n'a rien d'évident. Elle entre en concurrence avec la rigueur kantienne des principes militants de Kant ("Kant à vous") si les responsabilités de la volonté de transiger se déroulent avec les mains sales. Le compromis maintient les divergences par-delà l'accord. Fragile et révocable, le compromis demande de la franchise et de l'honnêteté.
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5. Ukraine-Russie qui va gagner la paix ?
La vision de Trump II sur la justice n'a pas force de loi avec la conséquence d'une reconduction du ressentiment et de la divergence de vue hégémonique de Poutine.
L'armistice, le cessez-le-feu ne veulent pas dire faire la paix mais apporte une réserve tacite d'une organisation d'une nouvelle guerre revancharde plus tard.
""On ne regardera plus valide tout traité de paix, où l'on se réserverait tacitement la matière d'une nouvelle guerre", Emmanuel Kant.
- Scénario 1. La paix par le compromis
- Scénario 2. La paix par la force
- Scénario 3. La paix par la justice
La justice ? Quelle justice ? Celle des vivants ? Celle des morts qui prient Dieu ?
La force ? quelle force ?
La trêve entre Israël et le Hamas est un accord mais pas un compromis puisqu'il y a une confrontation entre l'islamisme et le judaïsme. Pas oublier : "Pas de boogie woogie"
Les autocrates sont de plus en plus présents dans le monde et veulent garder leur pouvoir. Ils sont partis en Russie, en Turquie, aux Etats-Unis, en Israël.
Le slogan : "Les Américains inventent, les Chinois copient et les Européens régulent" n'existe plus depuis l'arrivée de Trump II face à Poutine
Sans budgets pour l'éducation, les Universités et la Recherche scientifique, l'obscurantisme des Américains scient la branche du progressisme sur laquelle ils se trouvaient.
Poutine sait bien que les trêves n'engagent que ceux qui y croient.
La liberté de penser est un choix qui n'entre pas dans les canevas et les priorités de Poutine et Trump.
"Rendez-nous la statue de la Liberté" lance Glucksmann
et cela crée une polémique
Nicolas Vadot a dessiné la nouvelle statue de Trump.
Le boycott est une réaction citoyenne même s'il n'y a pas de gagnants dans ce jeu. Des spécifiés de productions deviennent des préoccupations de manques. La Russie, c'est fait. Les Etats-Unis, c'est en cours. La Chine, cela n'a pas pu se faire qu'au coup par coup avec le prix comme seul raison d'être ou de ne pas être des êtres de réflexions. Elle va donner une leçon aux Américains dans ses exportations.
Un petit fascicule avec le titre "L'économie politique entre expertocratie et auto limitation" par André Gorz, complète parfaitement ce magazine Philosophie.
"Le sens fondamental d'une politique écosociale est de rétablir politiquement la contre moins de travail et moins de consommation, d'une part, plus d'autonomie et plus de sécurité existentielles, d'autre part, pour chacun et chacune", était-il dit.
- Le sens originaire du mouvement qui est né d'une protestation contre la destruction de la cuture du quotidien par les appareils de pouvoir économique et administratif
- L'autolimitation dont la nécessité est assumée selon l'exigence du moindre effort et de la satisfaction dans le travail et la gestion rationnelle, intelligible pour tous avec des échanges avec la nature
- L'autolimitation comme projet social avec la possibilité de choisir leur temps de travail opposé à la mesure du volume de la production pour de plus en plus de richesses la mesure du temps de travail avec de moins en moins de travail.
Comment passer de la théorie des consensus en politique à la pratique?
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6. Test d'évaluation de la manière d'aborder un conflit
11 questions ne suffisent pas pour départir les pragmatiques, les grand seigneur ou les intègres, mais il peut donner un signe.
Je faisais partie des pragmatiques.
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7. Et si on déboulonnait Spinoza ?
Sujet que j'avais déjà traité dans "Le miracle de Spinoza"
Spinoza préfère l'éthique à la morale, critique l'aliénation religieuse, refuse de dévaluer le corps, promotionne la joie par la connaissance par son idéal mathématique, son déterminisme, son vitalisme, sa négation du mal et de la liberté dans une vision géométrique et déterminisme total.
"Tu n'es pas libre, tu es juste ignorant des causes qui t'ont déterminé. Le mal, le négatif, la fausseté, le malheur n'existent qu'en tant qu'on leur tourne le dos", Spinoza
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Cas particulier : la Belgique
La Belgique est un pays de compromis continu. Le Nord est flamand (waar de Vlamingen thuis zijn !!!) plutôt de droite très marquée. Le Sud est plus mélangé avec des Italiens comme première forme "d'étrangers". Au Centre, Bruxelles, avec un meting pot en provenance de 190 nationalités parlant 120 langues différentes avec les sièges de l'OTAN et de la Communauté européenne. Avec son régime parlementaire, la Belgique est compliquée. Quelques parlementaires ont même été invités en Israël pour comprendre comment cela fonctionne, à être considérée comme maitresse des compromis en politique à cause des difficultés a trouver des compromis. Un gouvernement de ce type se construit après de longues luttes épiques du pouvoir politicienne sans passer au règlement de compte comme on peut le trouver dans des débats parlementaires houleux. 'Bruxelles mérite mieux que cette situation lamentable'
La philosophie est simple à dire Belgique mais compliquée à réaliser : "Quand il n'y a pas d'accord sur tout, il n'y a d'accord sur rien". Le gouvernement au niveau fédéral vient de se mettre en place après des moins de négociations dans lequel le "cordon sanitaire" embourbait les débats. Il s'est quasiment déchiré aujourd'hui. Plusieurs éléments de l'actualité européenne mis en référence, démontre que parmi les 27 membres de la CE, la Hongrie de Orban joue au ver dans la pomme de l'unanimité en nain grincheux.
A Bruxelles, la formation du gouvernement est toujours dans l'impasse.
En Belgique, au niveau fédéral, la durée de la législature est en principe de cinq ans, décision prise lors de la sixième réforme de l'État que cette durée a été portée de quatre à cinq ans afin de faire coïncider la date des élections fédérales avec celle des élections européennes, régionales et communautaires.
Schaerbeek était la dernière commune à ne pas avoir de bourgmestre. C'est résolu. Un candidat de gauche sera bourgmestre une première moitié de la législature et le candidat de droite, la deuxième moitié.
Heureusement qu'il y a l'humour sarcastique du cactus .
La plume de Thomas Gunzig nous apprend que la guerre ne peut pas nous inquiéter quand on se rappelle qu'on va tous mourir.
Je rappelle son livre qu'il y a toujours un dernier rivage "Le dernier rivage avec Rocky"
La Belgique est menée politiquement à la force du compromis sans se compromettre idéologiquement dans un sport de haute voltige en plusieurs étapes, sans échappatoire jusqu'à ce que cela passe sans casser.
Mais, jusque quand ?
Le droit collaboratif est encore en plein essor en Belgique. Il contourne les magistrats en faisant le pari d'une autre justice avec l'idée résultante que "si pas d'accord, c'est le chaos" et l'augmentation des intérêts à payer pour de nouveaux emprunts fixés par les agences de notation.
Un petit fascicule avec le titre "L'économie politique entre expertocratie et auto limitation" par André Gorz complète parfaitement ce magazine Philosophie.
"Le sens fondamental d'une politique écosociale est de rétablir politiquement la contre moins de travail et moins de consommation, d'une part, plus d'autonomie et plus de sécurité existentielles, d'autre part, pour chacun et chacune".
Protestants er capotes à plumes...
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Réflexions du Miroir
J'ai la chance d'avoir sauté d'une passion à l'autre par ma formation scientifique, par ma mutation dans la création par la programmation et pour finir par l'écriture de mon site.
Pour tester les commentaires que je reçois parfois, j'ai pris du recul par la mécréance et aux politiques pour ne pas être influencé, garder la neutralité belge ou la laïcité française et rationnel à la recherche de limites de la négociation. Quand je ne connais pas foncièrement un interlocuteur et qui en plus, ne se définit pas, j'ai souvent dépassé les lignes avec une carte jaune, et reçu la carte rouge d'exclusion d'un match dans lequel je ne voulais pas être aveuglé par une idéologie particulière.
Dans mes réflexions, je me suis mis souvent à la place de mes alter ego en cherchant avec dynamisme, les réponses adéquates pour répondre à ceux qui pensent autrement ou en opposition complète avec mes vues. Sans assurance, un dossier existentiel fictif contenait leurs bénéfices et leurs contraintes à charge ou à décharge. Pas besoin de lire la Bible en entier, la Thora ou le Coran pour comprendre la finalité et les contraintes que les croyants ou ouailles ont acceptées pour recevoir le bénéfice aléatoire après la mort. Le paradis et l'enfer, je les connais en vie.
Sans être "Sous influences convictionnelles "
Je suis ni fou de Dieux, ni fou de politique qu'elle soit de gauche ou de droite. La gauche est parfois trop gauche et la droite maladroite. J'ai déjà voté à tous les râteliers en excluant les plus extrémistes. Imaginatif, j'ai même préféré "élire par la fiction".
Richard Marka, avocat de Charlie Hebdo, était invité dans le Vif. "Il faut être du côté des hommes pas des croyances" disait-il. Il y parle de François-Marie Arouet alias Voltaire comme d'un sparring-partner contre le fanatisme religieux. Le retour du fait religieux est en marche comme pendant toutes les périodes de troubles sous forme de prosélytisme avec une dimension politique. On n'a pas assez cessé de transmettre la méfiance que l'on doit nourrir à son égard. D'un côté le christianisme et l'évangélisme de l'église, de l'autre, l'islam qui embrasse tous les domaines de l'activité. Voltaire était partisan de la culture universelle, de la drôlerie, de piquants, du méchant en utilisant l'ironie pour crucifier ses adversaires. Le religieux doit rester un acte personnel et ne jamais empiéter sur la sphère publique. Boualem Sansal, Salman Rushdie et Fadila Maaroufi ont ressenti les risques des religions. Celles-ci ne sont jamais restées dans l'anonymat comme acte personnel. Elles ont besoin d'être ensemble pour faire éclater leur foi. Les apostats se regroupent, mais le imams rigoristes, prédicateurs intégristes se retrouvent sur TikTok. Chercher son identité dans des ghettos d'idées est une catastrophe. Défendre l'émancipation par le libre arbitre ne peut se faire par une censure paternaliste. L'altérité est trop riche pour être limitée. Les choses ne changent pas sous le coup d'une émotion.
« Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point » est un aphorisme philosophique de Blaise Pascal issu de ses Pensées que j'ai traduit par "Cœur et Raison selon Pascal". L'aphorisme inverse "La raison a du cœur que le cœur ne connait pas moins", existe tout autant.
Mais, qu'on dise être "Laïc, c'est le hic"? et c'est L'entrisme belge de la liberté de penser, de l'universalisme des valeurs qui n'est plus autant protégé en Belgique qu'en France. "Laïcité et neutralité ne sont pas synonymes".
La gauche se retranche derrière le wokisme qui dénonce les injustices et discriminations subies par les minorités et pense être immunisé.
Quand on veut la paix, il faut savoir hurler avec les loups et détester trop de pureté et de fausses bontés affichées pour une forme hypocrite avec un instinct caché animal de désirs bruts.
J'ai reçu plusieurs cours de management dans des jeux de rôles parfois conflictuels pour trouver la bonne sortie. Ce genre de cours devrait être donné à tous les niveaux dans l'absorption des tâches du travail. Des amitiés intéressées en surface mais sans lendemain, j'en ai connu. Cela ne remettait pas sur les rails des consensus. A la retraite, les conflits idéologiques plus privés ont pris la relève dans les réseaux sociaux ou ailleurs.
Des "Paradoxes d'une culture" se sont construits de chaque côté d'un gouffre d'incompréhensions qui se terminent au mieux par "La philosophie de la résilience"
"On gagnera le combat contre le fatalisme religieux que si la gauche retrouve la raison. La liberté d'expressions sert à bousculer, à faire réfléchir. Nous n'avons pas à respecter les croyances. Les croyances, on les critique voire même, on s'en moque et cela leur fait du bien", dit l'avocat Richard Malka qui a écrit, tour à tour, "Le Droit d'emmerder Dieu" et "Après Dieu".La différence entre la laïcité et la neutralité que j'ai adopté, n'a pas la même connotation à condition qu'on ne me marche pas sur mes petits petons fragiles. Je déteste être fanatisé er d'être harcelé.
Trop de non-dits, de mensonges qui s'entrechoquent "La vérité, ça n'existe pas", trop dépendante des interprétations des réalités de chacun.
La Turquie de Erdogan devient un nouveau talon d'Achille avec le ver dans la pomme européenne.
Et on voudrait que j'écrive autre chose que "Au diable, les partis contenant les partis-pris".
Faut pas rêver...
La justice est instrumentalisé et lié à la répression. La séparation des trois pouvoir est révolue. L'offensive contre la diversité et le savoir n'a plus de limite. Le plus inquiétant est l'autocensure.
Le charisme n'est pas un don de Dieu. Il se construit sur l'expérience du terrain.
"La vie est trop courte pour construire une mémoire collective durable qui ne trébuche pas et ne se perd pas en chemin. Il est temps que l'Europe enterre l'OTAN, trop dépendante des Etats-Unis" écrit Robert Menasse.
Le charisme se repose sur la communication d'une vision qui devient mondiale. Gandhi, Martin Luther King, Obama sont devenus des icones en créant un lien émotionnel fort avec le public et un sentiment d'appartenance en répondant à un sentiment de frustration parmi les suiveurs.
"Adieu monde de brutes, Bonjour monde d'abrutis". Ceux-ci se laissent séduire et convaincre par de belles paroles. Les crises sont le catalyseur pour les prophètes pour révéler leur puissance pendant les guerres.
J'ai adopté depuis longtemps la technique de Fabrice Midal qu'il écrivait dans "Foutez-vous la paix" avec un peu de subjectivité dans l'objectivisme qui s'inscrit dans les règles implicites de mon site.
Faut-il se préparer à la guerre avec un kit de survie ?
Mon épouse et moi sommes foncièrement solitaires et individualistes quand il n'y a plus de liens d'intérêt et d'honnêteté de part et d'autre dans une relations.
Je marche seul, je cours seul et je vélote seul. Cela ne me dérange pas.
J'avais parlé de la solitude de Olivier de Kesauson dans "La solitude, ça n'existe pas".
Denis Van Weyneberg a bouclé le Vendée Globe en solitaire sans être classé : "Les autres ont fait la course et moi j’ai écrit mon histoire" a-t-il dit. La mer ne fait pas de cadeau. Une erreur comme celle de Eric Tabarly et c'est le paiement cash de sa vie..
Florence Arthaud a fait la même erreur. Le , elle tombe de son bateau en pleine nuit au large du cap Corse. Disposant d'une lampe frontale et d'un téléphone portable étanche, elle parvient à appeler sa mère qui prévient son frère. dans un accident d'hélicoptère survenu en Argentine durant le tournage de l'émission de télévision Dropped.
Quand on n'est pas dans son milieu de prédilection, tout peut arriver.
Mon épouse est plus que mon complément entre nous, c'est "Le Yin et le Yang".
Je n'aurais jamais voulu avoir avoir un clone de moi à mes côtés. Nous apprenons chacun, l'un de l'autre avec nos spécificités réciproques.
"Réciproque" avec l'échange au cœur de la parole"
Nous n'avons, elle et moi, jamais ressenti avoir un patron ou un chef au dessus de nos têtes que ce soit divin ou profane.
Elle est elle et moi, je suis moi.
C'est dire que les compromis à deux, on connait. Dans l'égalité des décisions à prendre entre disputes ou discussions d'un jeu de couple.
Elle est mon Ministre de l'Intérieur et moi; son Ministre des Affaires étrangères.
Ce 10 mai, cela fera 53 ans que cela dure.
Comment, demandez-vous ? C'est expliqué dans "Noces d'or de la complémentarité"
Je pense qu'il faut d'abord croire en soi avant d'avoir des croyances. On peut être déçu de ses actions, mais au moins on est plus proche d'elles pour pouvoir les rectifier.
Chez nous, cela vit. Les passes d'armes sont très intéressantes. J'ai pris ainsi la décision de me désolidariser des groupes et de ne plus assister à aucune de leurs réunions. Chacune d'entre elles aboutit à une passe d'armes entre les différents membres et ça montre une grande incohérence.
Je ne sais si cela a un lien électrique de l'atome avec le proton et l'électron qui gravitent ensembles alors que quand les signes sont égaux, ils se rejettent. Le sommes des débits et celle des crédits doivent s'annuler dans la balance comptable.
Lundi, Karine Tuil était invitée pour son livre "La guerre par d'autres moyens", un roman qui sonde les mécaniques cruelles du pouvoir d'une comédie humaine où l'addiction répond à la difficulté de vivre, où la jeunesse et le capital social deviennent les meilleures armes de séduction dans une guerre clandestine..
Débat de lundi : "C’était mieux avant ?"
Différent, oui. Mieux, non ...
Le cactus "Mamy a 100 ans" fête le centenaire de sa grand-mère
Ce m'a rappelé des souvenirs. J'ai ressorti de ma bibliothèque le livre "La Terre. Notre planète". A la première page "Pour ta communion solennelle, en souvenir de ta bonne-maman (ton arrière grand-mère). Le 26 avril 1959" " écrit par mon oncle. Elle avait neuf enfants conçus pas deux pères différents. La branche Swenne, catholique qui s'est expatriée au Québec et l'autre Van Vandenbore, athée, dont j'ai fait partie. Une branche qui pense mais qui ne croient plus en rien.
Vendredi, "Culture en prime" invitait Virginie Hocq dont on se souvient du sketch "La liste des courses"
J'ai été voir une belle exposition "Seuls avec las autres"
Michel Loriaux et Lionel Jusseret font une immersion dans lieux de vie des personnes autistes avec une approche bienveillante, un regard, une attente et une patience qu’un tel documentaire photographique exige? Ils se veulent comme une aide à la construction d’une image de soi, en se situant à la distance juste, avec le bon réflexe, la bonne optique, tout en n'étant jamais "l’intrus". En collaboration avec le CAJ Les Platanes, l’exposition présentée ici propose des photographies et des œuvres d'art brut, différencié ou outsider avec une porte ouverte dans leur univers, avec le dessein d’une inclusion sociale avec une démarche artistique, une ouverture sur le handicap dans la société comme vecteur d'échange, de partage, de collaboration et d'apprivoisement mutuel.
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PS : Préversion sur agoravox.fr
Allusion
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22/3/2025 : Livre de Charlotte Dekoker "Tous sauf charmant"
Les contes de fées, Stop ou encore ?
Au cinéma
Sarah Bernhardt, la Divine |
Hard Truth![]() |
Cent Millions !![]() |
27/3/2025 : Film passé à la télé : "A couteau tiré"
La famille Thrombey est réunie dans la demeure familiale pour fêter les 85 ans du patriarche, Harlan, riche et célèbre écrivain de littérature policière. Le lendemain matin, la gouvernante Fran retrouve Harlan mort dans son bureau, la gorge tranchée. Les suspects chez tous les memebres de la famille....
Commentaires
Eddy Mitchell ne retrouvera pas son public cet été. Le chanteur a annoncé ce mardi l’annulation complète de sa tournée estivale, qui devait comprendre six dates en France. En cause : des problèmes de santé nécessitant un traitement médical strict ainsi qu’un repos prolongé.
Après concertation avec ses médecins, il a été établi que l’artiste ne serait pas en mesure d’assurer ses concerts dans de bonnes conditions, aussi bien pour préserver sa santé que pour garantir la qualité de ses prestations sur scène.
Dans un communiqué relayé par ses attachés de presse, Eddy Mitchell a exprimé son regret face à cette annulation : "C'est avec un immense regret que je vous annonce cette annulation. J'étais impatient de vous retrouver cet été, mais ma santé doit passer avant tout. Je tiens à m'excuser sincèrement auprès de mon public et à vous assurer que je ferai tout mon possible pour revenir sur scène dès que cela sera possible".
L’interprète de "Couleur menthe à l’eau", âgé de 82 ans, avait pourtant fait une apparition remarquée lors de la 40e cérémonie des Victoires de la musique, début février, pour recevoir une Victoire d’honneur, aux côtés de Sylvie Vartan.
Aucune nouvelle date de concert n’est pour l’instant annoncée. L'entourage de l’artiste assure néanmoins qu’il met tout en œuvre pour retrouver la scène dès que son état de santé le permettra.
Écrit par : Allusion | 25/03/2025
Accord en mer Noire : la Russie pose ses conditions, l’Ukraine craint un affaiblissement des sanctions visant le Kremlin
La Russie ainsi que l’Ukraine ont accepté de cesser les hostilités en mer Noire, a annoncé mardi la Maison-Blanche. Le Kremlin estime toutefois que cet accord ne peut entrer en vigueur qu’après un assouplissement des restrictions sur ses exportations agricoles.
La Russie et l’Ukraine s’engagent à cesser les hostilités en mer Noire, a annoncé mardi la Maison-Blanche dans deux communiqués distincts rendant compte des discussions de groupes de travail en Arabie saoudite.
Chacun des deux pays a accepté d’« assurer la sécurité de la navigation, de supprimer l’usage de la force et d’empêcher l’utilisation de navires commerciaux pour des objectifs militaires en mer Noire », selon l’exécutif américain, qui a fait office d’intermédiaire pendant ces négociations.
Les Etats-Unis s’engagent par ailleurs, en ce qui concerne l’Ukraine, à « soutenir les efforts en vue d’échanges de prisonniers, de la libération de civils et du retour d’enfants ukrainiens déplacés de force. »
La Russie réclame un affaiblissement des sanctions
La Russie, visée par de très nombreuses sanctions, peut, elle, compter sur l’appui de la Maison-Blanche pour « rétablir l’accès de la Russie au marché mondial pour les exportations de produits agricoles et d’engrais, réduire les coûts d’assurance maritime et améliorer l’accès aux ports et aux systèmes de paiement pour ces transactions ». Moscou a en effet posé comme condition à cet accord sur la mer Noire un assouplissement des restrictions sur ses exportations agricoles.
Dans un communiqué, le Kremlin a expliqué attendre « la levée des sanctions », en particulier de celles imposées à sa grande banque agricole Rosselkhozbank, à certains « producteurs et exportateurs de denrées alimentaires (…) et d’engrais », ainsi que celles visant « les compagnies d’assurances sur les cargaisons ».
Dans le même temps, le président ukrainien s’est opposé mardi à tout « affaiblissement » des sanctions internationales visant la Russie, Washington s’étant dit prêt à aider Moscou à faciliter l’accès des produits agricoles et d’engrais russes aux marchés mondiaux.
« Nous pensons que c’est un affaiblissement de position et un affaiblissement des sanctions », a déclaré Volodymyr Zelensky lors d’une conférence de presse en commentant cette proposition américaine. Cette possibilité n’était pas « dans notre agenda, la partie américaine l’a soulevée » lors de négociations à Riyad, a-t-il ajouté.
Le ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumerov, a appelé mardi à organiser des « consultations techniques supplémentaires » pour régler les « détails » des accords annoncés par la Maison-Blanche, selon laquelle Kiev et Moscou ont notamment accepté le principe d’un cessez-le-feu en mer Noire.
« Pour la mise en œuvre effective des accords, il est important d’organiser dès que possible des consultations techniques supplémentaires afin de s’entendre sur tous les détails et les aspects techniques de la mise en œuvre, du suivi et du contrôle des accords », a déclaré Roustem Oumerov dans un communiqué résumant les principaux points des pourparlers s’étant déroulés avec les Américains en Arabie saoudite ces derniers jours.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a par ailleurs indiqué que les Etats-Unis et l’Ukraine étaient favorables à l’implication de pays tiers pour superviser une trêve.
Une poursuite des négociations ?
Pendant les pourparlers, les Etats-Unis ont « répété que le président Donald Trump voulait impérativement mettre fin aux tueries de part et d’autre ». Washington « va continuer à organiser des négociations entre les deux parties afin de trouver une issue pacifique », selon un paragraphe identique dans les deux communiqués.
L’administration américaine a aussi fait part de sa « reconnaissance » au prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane.
https://www.lesoir.be/664135/article/2025-03-25/accord-en-mer-noire-la-russie-pose-ses-conditions-lukraine-craint-un
Écrit par : Allusion | 25/03/2025
A voir: le film "37 secondes" d'après une hisoire vraie de 2004 sur ARTE
Le 15 janvier 2004, le chalutier Bugaled Breizh sombrait dans la Manche en trente-sept secondes. Comment a-t-il pu couler si rapidement ? La belle-sœur d’un pêcheur disparu n’accepte pas les explications des autorités. Série inspirée d’une histoire vraie, "37 secondes" raconte le combat pour la vérité mené par les familles des victimes
https://www.arte.tv/fr/videos/RC-026309/37-secondes/
Écrit par : Allusion | 27/03/2025
Même accident ou incident en Egypte.
On en sait plus sur l’accident de sous-marin qui a fait six morts en Égypte ce jeudi 27 mars.
Des médias d’État rapportaient plus tôt dans la journée que six touristes sont morts lorsqu’un sous-marin touristique a coulé au large de la station balnéaire d’Hourghada, sur la côte égyptienne de la mer Rouge.
Il s’agit de six Russes, a déclaré à Reuters le bureau du gouverneur local.
Le consulat de Russie à Hourghada a déclaré que le sous-marin, baptisé "Sindbad", avait à son bord 45 touristes russes en plus de l’équipage. "La plupart des passagers ont été secourus et transportés à leurs hôtels ou dans des hôpitaux de Hourghada", a déclaré le consulat.
https://www.lindependant.fr/2025/03/27/naufrage-dun-sous-marin-touristique-en-mer-rouge-les-six-personnes-decedees-sont-de-nationalite-russe-le-reste-des-passagers-secourus-12598212.php#:~:text=Des%20m%C3%A9dias%20d%27%C3%89tat%20rapportaient,le%20bureau%20du%20gouverneur%20local.
Écrit par : Allusion | 27/03/2025
Les Américains marquent souvent les esprits lorsqu'ils voyagent au-delà des frontières des États-Unis. Dans certains pays, leur politique étrangère ne suscite pas une grande sympathie, tandis que dans d'autres, c'est leur culture et leurs comportements qui peuvent déstabiliser.
Les États-Unis étant fortement centrés sur le service à la clientèle, il peut être difficile pour les touristes américains de s'adapter aux cultures et normes locales lorsqu'ils voyagent à l'étranger. Cependant, il existe 25 pays où les visiteurs américains sont moins bien accueillis. Cela ne doit pas dissuader les Américains de découvrir ces destinations, mais plutôt les encourager à réfléchir à leur manière d'être en voyage et à laisser une impression positive.
Une discussion sur Reddit sur les comportements les plus agaçants des touristes américains à l'étranger met en lumière les témoignages de résidents d'autres pays, qui décrivent les visiteurs américains comme affichant un sentiment de supériorité et, parfois, une attitude condescendante.
Parmi les témoignages partagés, plusieurs comportements se distinguent, tels que parler fort dans les restaurants, être trop exigeant envers le personnel de service, s'attendre à des réponses immédiates à leurs demandes, ou encore être excessivement amicaux avec le personnel des hôtels et restaurants, des pratiques souvent jugées relativement courantes dans leur pays d'origine.
Bien qu'il n'y ait rien de mal à ces comportements, ils peuvent être considérés comme impolis dans différents contextes.
Rien qu'en 2022, environ 93 millions d'Américains se sont rendus à l'étranger. Et cette tendance devrait continuer à progresser.
Lors de leurs voyages à l'étranger, les touristes deviennent des ambassadeurs informels de leur pays. Et les impressions qu'ils laissent peuvent marquer durablement les habitants locaux.
D'après une liste compilée par Yahoo à partir de données de sources comme le Pew Research Center, 25 pays expriment peu d'enthousiasme à l'idée d'accueillir des touristes américains, pour des raisons variées, allant de la politique étrangère à des motifs culturels.
25 . Les Autrichiens sont généralement assez discrets et réservés, et perçoivent les Américains comme des gens assez turbulents. Cette différence culturelle peut donc les gêner.
24. D'après les chercheurs, les Norvégiens ne sont généralement pas très enthousiastes à l'idée d'accueillir des touristes, à l'exception de leurs voisins scandinaves. Cependant, les études montrent que, parmi tous les groupes de touristes, les Norvégiens sont particulièrement réticents à l'égard des Américains et des Chinois.
23. La politique étrangère américaine, notamment en ce qui concerne le génocide bosniaque et la guerre du Kosovo, joue un rôle majeur dans la perception qu'ont les Serbes des États-Unis. Selon une enquête sur les sentiments à l'égard des Américains, la moitié des Serbes les perçoivent comme des adversaires
22. Les Américains ne seront probablement pas surpris d'apprendre que les Cubains n'ont pas une grande estime pour eux. L'embargo américain, qui a gravement entravé le développement de l'île pendant plus de 60 ans, a indéniablement marqué les perceptions des Cubains à l'égard des États-Unis.
21. Les Slovènes ont historiquement nourri des réserves envers la politique et les valeurs culturelles américaines. Bien que des études révèlent une amélioration de leurs sentiments, ceux-ci demeurent globalement négatifs.
20. Il est probable que les répercussions de la guerre froide influencent encore la manière dont les anciens pays soviétiques et leurs alliés perçoivent les Américains. Des nations comme la Biélorussie, confrontées à des difficultés économiques, peuvent attribuer ces problèmes à l'influence américaine, ce qui façonne leur perception des touristes venus des États-Unis.
19. L’histoire explique en grande partie les sentiments négatifs des Chiliens à l’égard des Américains. Les États-Unis ont longtemps été impliqués dans les affaires latino-américaines, notamment en soutenant le coup d'État militaire de 1973 au Chili. Ce renversement a permis l’arrivée au pouvoir du dictateur Augusto Pinochet, qui a régné sur le pays avec une brutalité extrême, entraînant l'exécution de milliers de civils, des disparitions forcées et des actes de torture systématiques.
18. Tout comme les interventions militaires américaines en Amérique latine et les positions vis-à-vis des anciennes nations soviétiques, la guerre du Vietnam a profondément marqué les sentiments des Singapouriens à l'égard des Américains. Ces rancœurs ont influencé leur perception globale de la politique étrangère des États-Unis.
17. La géopolitique joue un rôle crucial dans la manière dont les Pakistanais perçoivent les Américains. Les relations militaires et la coopération entre les États-Unis et l'Inde, l'islamophobie occidentale, ainsi que les interventions militaires après le 11 septembre, notamment en Afghanistan, en Irak et en Palestine, ont fortement influencé la vision négative qu'ont les Pakistanais des visiteurs américains.
16. Les Néo-Zélandais sont souvent agacés par les visiteurs américains en raison de certaines différences culturelles. Les Américains sont perçus comme bruyants et arrogants, et ils ont tendance à être peu enclins à s'adapter aux normes locales.
15. Les Américains pourraient être étonnés de voir leur voisin si haut classé sur cette liste. Bien que la majorité des touristes proviennent des États-Unis et du Canada, les Mexicains se sentent souvent mal représentés dans les médias américains et sont fréquemment victimes de stéréotypes négatifs. En plus des tensions militaires et des relations complexes à la frontière, les Mexicains nourrissent une opinion défavorable des visiteurs américains.
14. Comme dans d'autres pays d'Amérique latine, le soutien des États-Unis à la "sale guerre" en Argentine, qui correspond à la période de dictature militaire violente, a largement contribué aux sentiments négatifs persistants envers les Américains. Pendant cette période, des dizaines de milliers de personnes ont été exécutées, disparues, torturées et soumises à diverses violences, avec l'appui des États-Unis. La photo montre la Marche pour la vie, une manifestation de mères dont les enfants ont disparu sous le régime militaire.
13. La politique étrangère des États-Unis, les préjugés anti-musulmans et divers autres facteurs nourrissent la méfiance des Malaisiens envers les touristes américains.
12. Plus de 150 000 Afghans sont morts à la suite de l'intervention militaire américaine dans leur pays, ce qui a laissé une profonde impression négative de la population civile à l'égard des Américains.
11. Les tensions historiques entre les États-Unis et la Chine, la représentation négative du peuple chinois dans les médias et le discours politique américains, ainsi que l’image peu flatteuse de la culture américaine véhiculée par les médias chinois, alimentent une image défavorable des visiteurs américains.
10. Les tensions héritées de l'après-guerre froide, la façon dont le gouvernement et les médias américains dépeignent les Russes, ainsi que la position des États-Unis sur le conflit russo-ukrainien et les sanctions qui en ont découlé, ont encore terni l’image des Américains en Russie.
9. D'après l'étude, l'opinion des Turcs sur les touristes américains est largement influencée par la politique étrangère des États-Unis.
8. Comme en Turquie, la politique étrangère américaine et les interventions militaires dans la région façonnent la vision qu'ont les Tunisiens des touristes américains.
7. Au Liban, l'image des touristes américains est fortement marquée par la politique étrangère des États-Unis, notamment leur appui à l'invasion israélienne du Sud-Liban, les frappes aériennes sur plusieurs régions du pays et leur implication dans l'élimination de dirigeants libanais.
6. La guerre du Golfe et l'invasion américaine de l'Irak après le 11 septembre ont toutes deux entaché la perception qu'ont les Irakiens des Américains. Selon une étude menée par la revue scientifique The Lancet, plus de 650 000 Irakiens ont été tués lors de l'invasion américaine. Les conséquences dévastatrices, associées à la politique étrangère américaine dans la région, ont laissé de profondes cicatrices.
5. L'occupation de la Palestine par Israël, soutenue par les États-Unis, est un facteur majeur alimentant les sentiments négatifs des Jordaniens envers les visiteurs américains, en plus d'autres positions de la politique étrangère américaine dans la région.
4. L'interdiction pour les Américains de se rendre en Corée du Nord découle de la position des États-Unis pendant la guerre de Corée et de leur relation croissante avec la Corée du Sud. L'image des Nord-Coréens diffusée par les médias américains, ainsi que la politique étrangère et les sanctions imposées par les États-Unis, influencent la perception de la Corée du Nord à l'égard des visiteurs américains.
3. Le soutien des États-Unis à Israël et leur implication dans la guerre civile régionale figurent parmi les principales raisons pour lesquelles les habitants de cette région nourrissent des sentiments négatifs à l'égard des Américains.
2. Le coup d'État de 1953, soutenu par les États-Unis, qui a destitué le Premier ministre démocratiquement élu Mohammad Mossadegh pour instaurer le Shah, demeure l'une des principales raisons des sentiments négatifs des Iraniens à l'égard des visiteurs américains. De plus, les représentations anti-iraniennes dans les médias américains, et réciproquement, contribuent également à nourrir ces tensions.
1. L'Égypte est le pays où les touristes américains sont les moins appréciés. Plusieurs événements récents ont renforcé cette image négative. Le soutien des États-Unis au régime de Hosni Moubarak et leur opposition à la révolution égyptienne en sont des facteurs clés. De plus, le soutien américain au coup d'État ayant évincé Mohamed Morsi, élu démocratiquement, au profit du régime autoritaire d'Abdel Fattah al-Sisi, a également contribué à alimenter cette méfiance.
Écrit par : Allusion | 27/03/2025