Les origines de la société (27/07/2022)

0.jpgLa civilisation est constituée par un ensemble des caractères communs, complexes acquis progressivement par et pour les humains, opposés à nature, barbarie.

ARTE ressort une série en quatre épisodes sur l'origine de la société humaine.

Comment sommes-nous devenus des êtres civilisés ? Au cours des 400 dernières générations, l’être humain s’est sédentarisé et a commencé à produire sa propre nourriture, faire la guerre, vénérer des dieux, construire des monuments, écrire des histoires et inventer une quantité de choses proprement inimaginables. Aux origines des civilisations raconte l’histoire de cette évolution suite à la naissance des villes, aux premières guerres, à l'apparition des religions et à l'invention du commerce.

Ce billet est la suite des deux précédents volets qui parlaient de l'IA et de l'intelligence en général. 

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1. La naissance des villes

Les villes fonctionnent comme des cerveaux collectifs en permettant d'accéder aux compétences de millions d'individus. Les villes sont des moteurs de l'innovation et pour que les gens s'y installent chacun doit y trouver et partager une part du gâteau.

Avant la naissance des villes, tout avait pourtant commencé autrement. Les premiers hommes suivaient les animaux dans leur transhumance à la recherche de nourriture en nomades-chasseur-cueilleurs en petits groupes familiaux.

Puis, ils se sont sédentarisés, se sont urbanisés, ont bâti des stèles pour qu'on se rappelle de leur passage et à avoir des projets à réaliser en commun. La première socialisation de la société humaine fonde ainsi de petites congrégations pour unir les savoirs et les connaissances par l'expérience de chacun.

Des collines de Turquie aux plaines d’Irak, c’est au Moyen-Orient que la civilisation a pris son essor, lorsque nos ascendants chasseurs-cueilleurs se sont regroupés pour la première fois, puis sédentarisés, donnant naissance aux premiers villages et cités du monde. Ancêtres de nos mégapoles contemporaines, les villes, reflet du besoin de société, deviendront le creuset des premières inventions et innovations – et resteront tout au long de l'histoire humaine d'incroyables accélérateurs de progrès. Le processus a commencé sur le site de Göbekli Tepe, dans le sud-est de l'Anatolie, dont les immenses et mystérieux piliers gravés, érigés il y a environ 20.000 ans, constituent le premier monument au monde. D'abord lieu de rassemblement pour différentes tribus, la zone a aussi vu naître, 10.000 ans plus tard, la culture du blé, qui va entraîner l'attachement des hommes à la terre… 

On se copie les uns les autres. On reconnaît l'utilité des informations. On élabore de nouvelles idées qui construisent les cultures de la pensée.

Pour se nourrir, l'homme commence par cultiver le blé, à semer leurs graines, à domestiquer la nature pour améliorer les rendements par l'agriculture et élève des animaux pour s'assurer de la viande.

Le régime alimentaire se spécialise qui devient de plus en plus varié.

On agglutine d'abord des maisons étroites très proches l'une de l'autre. Les vivants vivent avec les morts enterrés dans leurs habitations. Pas de différences sociales. Tout est égalitaire. Plus besoin de faire de grandes distances pour vivre, la taille des humains se rétrécit au maximum de 1.60 m et le nombre d'enfants croît.

Les villages s'agrandissent. Il deviennent des bourgs et puis des villes qu'il faut protéger contre les autres êtres vivants et les autres peuplades. 

On se spécialise en métier tout en mutualisant les compétences.

Les expertises créent des inégalités et des niveaux de richesses différents.

Les pouvoirs s'installent aidés et représentés par des autorités aristocratiques. Celles-ci créent des dictatures pour s'élever au-dessus des roturiers. Elles établissent des lois et des règles qui les arrangent pour administrer les sociétés. Pourtant, la prospérité ne peut s'accroître que par la participation aux décisions. La méthode de la ville de Ur constitue le berceau de la civilisation occidentale qui deviendra plus démocratique. L'écriture cunéiforme, l'invention des mathématiques, le calcul du temps créent des villes en réseau organisées par la communication à l'image du cerveau humain. 

   
   

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2. Les premières guerres

La première phase de l’agriculture fut l’ère la plus violente de l’histoire humaine. Pour se protéger, les fermiers fortifient leurs villages et se rassemblent en de grands groupes, gages de sécurité. La Mésoamérique de l’Antiquité illustre de façon exemplaire le paradoxe au cœur de ce deuxième épisode : porteuse de destruction et de mort, la guerre a constitué aussi un vecteur civilisateur. Dans la vallée d’Oaxaca, au Mexique, où la rareté des terres fertiles a suscité rivalités et effusions de sang, fut ainsi fondée la ville-citadelle de Monte Albán, siège de l’État zapotèque, première civilisation du continent américain. Puissante et bien organisée, cette société guerrière n'en tombera pas moins face aux armées de Teotihuacan, qui se forgeront un statut de superpuissance régionale, ouvrant pour la région un véritable âge d’or.

Etre civilisé, accéder au savoir par la sédentarisation a un prix.

Paradoxalement, c'est via la guerre et la violence que cela se construit quand les territoires deviennent des propriétés qu'il faut défendre.

Les guerres deviennent le moteur de la construction destructrice de la civilisation sédentarisée dans une lutte pour l'existence sur l'espace choisi selon la nature du sol avec un instinct de survie par la cohésion identitaire de groupements. Les villes se fortifient. 

Cette logique destructrice et dominatrice crée des fusions de cultures influentes l'une envers l'autre dans des symboles de puissance.

L'ancien doit mourir au bénéfice du nouveau.

Coopération, compétition et conquêtes se complètent pour augmenter l'expansion territoriale d'abord divisée ensuite alliée.  


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3. L'apparition des religions

Entre religion et civilisation, le lien semble indissoluble. Il s'est tissé pour la première fois dans l'Égypte antique, civilisation à la longévité inégalée à ce jour. Toutes les sociétés postérieures ont emprunté quelque chose de son modèle. On peut aujourd'hui faire remonter l’origine de toutes les religions organisées à un site unique : Nabta Playa, dans le désert égyptien. Là, il y a huit mille ans, des éleveurs ont construit un lieu de culte, avec cercles de pierre et mégalithes, préfigurant un temple. Une fois ces ancêtres égyptiens sédentarisés, ses élites émergentes tireront aussi prétexte de la religion pour justifier leur statut. Ses souverains – les premiers pharaons – s’attribuent ensuite un pouvoir divin pour se nommer eux-mêmes "Dieux-Rois". L’étape suivante verra apparaître des monuments dignes d’un dieu, des pyramides à degrés de Saqqarah jusqu’à la Grande Pyramide de Gizeh, destinés aussi à créer une cohésion politique… Au travers de l'exemple égyptien, ce troisième épisode montre comment la religion était – et reste en partie – le ciment social d'une civilisation.

Tout a pourtant commencé  par l'animisme pendant la période du nomadisme qui a duré pendant près de 9 dixièmes de la présence de l'homme sur Terre. Dès que la sédentarisation a commencé l'homme a eu un un besoin d'édifier une histoire et de croire à un récit influencé par la prière dans une appartenance à un groupe structuré par l'adoration envers des dieux. Des monuments sacrés ont été élevés pour pratiquer des cultes de spiritualité avec les astres comme repères à la recherche de sens et d'ordre vérifiables par les saisons. Les animaux ont été les premiers à être sacrés puisque c'était eux qui nourrissaient. Ils ont été parfois sacrifiés pour remercier les dieux supérieurs à eux. 

Le cerveau est câblé pour obéir à toutes les autorités pour apaiser les conceptions négatives du monde et les catastrophes par le partage, les communications symbolisées par des dessins et des stèles de plus en plus grandes s'élevant de plus en plus haut vers le ciel dans le but essentiel des hommes de tenter de contrôler la nature à leurs besoins  jusque dans l'au-delà après la mort.

Chamanes, oracles, clergé, prêtres se sont interposés entre le divin et les humains dans des communautés religieuses pour instituer une idée de solidarité et de social en commun. Les rites coordonnent les tensions par la synchronie dans un sentiment d'euphorie fraternelle pour abolir toutes les souffrances jugée par la moralité, l'entraide contre la peur.

Des dirigeants ont établi leur pouvoir et leur légitimité en s'incarnant le rôle de dieux, se sont enrichis par des possessions matérielles qui devaient soit être brûlées, soit être emportés dans l'au-delà avec eux.

Dans ce dernier cas, l'architecture a permis de rendre visible l'invisibilité. Le matériau de la pierre apporte l'immortalité à la vie. Mastabas superposées s'élèvent en pyramides.  

Les religions ont apporté croissance, cohésions, identités sociales et conflits d'autorités avec des croyances différentes.

Raison et sciences s'opposent aux religions et aux croyance par la laïcité dans une vision d'un nouvel ensemble encore naissant. 


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4. L'invention du commerce

Dans l’Antiquité, la vallée de l’Indus, berceau de l'une des premières civilisations d’Asie, située entre l’Inde et le Pakistan actuels, l'a illustré mieux que toute autre société. Elle s’est construite autour de la production de poteries et de métaux. Avec l’accroissement et l'extension géographique de la demande, des villes telles que Mohenjo-Daro ou Dholavira sont sorties de terre le long des routes commerciales pour devenir de hauts lieux d’artisanat et d’industrie. L’ingrédient clé restait la confiance, acheteur et vendeur devant s'accorder sur un juste prix. C'est dans cette vallée que des marchands ont mis au point un système de sceaux, ancêtres des codes-barres, indiquant la nature et le prix du produit, ainsi que l'identité du vendeur. Les échanges se sont ainsi progressivement étendus jusqu’au golfe Persique.

Le commerce sert à procurer une réponse aux besoins par des marchés commerciaux. Les échanges par le troc s'étendent ainsi. Le cuivre est la première marchandise troquée. La sophistication du commerce s'est accrue et avec elle, la complexité des échanges. Le problème devient l'anticipation des volontés de richesses par des élites avec du matériaux de premier choix utilisé dans l'artisanat des objets.

Grâce à un climat favorable, des récoltes deux fois par an, la vallée de l'Indus s'est enrichie par ses créateurs, ses vendeurs et ses acheteurs dans une fédération de liens qui créent le progrès.

En intermédiaires, des marchands itinérants se chargent des échanges basés sur la confiance et l'optimisme dans des interactions donnant-donnant. Le principal souci est la gestion de l'eau dont l'ingénierie se charge.

La paix se construit par l'envie de prospérer en consommant après s'être assuré de manger à sa faim dans un système d'unification des efforts. L'élimination des faibles et la domination des forts ne fait pas partie de l'intelligence des Harappéens dans une modernité basée sur la maximisation de ses propres avoirs, non pas en régnant par une main de fer mais en tissant un réseau souple d'intérêts communs avec des franchisés pour lesquels le commerce oblige aux changements perpétuels comme force motrice sans guerres et par là fondation d'une société civilisée. 

Quand l'environnement ne se contrôle plus et que les conditions climatiques périclitent, la commerce s'arrête et ce mode de vie social implose. 

Le prix à payer d'une fusion d'un commerce étendu par les voyages, trouve sur ce chemin l'inconvénient des maladies contagieuses et les virus qui sont là pour accélérer l'évolution et l'apoptose enrayant d'autant l'immortalité. 

Alors, la confiance s'effrite et la culture touchée tombe dans l'oubli. 

      


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Réflexions du Miroir

Après la vision de ces quatre documentaires, il se dégage l'idée que si l'homme ne s'était pas sédentarisé, il aurait eu un autre destin, plus naturel, plus en relation étroite avec les autres êtres vivants sur la Terre dans la vie qui veut des proies et des prédateurs pour vivre et évoluer.

Nous n'aurions peut-être pas eu cette impression d'être confronté à un passage de crise en crise dans lequel aucun nouveau mandat politique ne se termine dans le contentement, dans lequel on se sentir toujours en porte-à-faux, d'être toujours en phase de recherches d'un idéal, d'une fausse stabilité dans une organisation binaire de la société en générant des problèmes psychologiques par la comparaison des hommes entre eux.

Prendre ses quatre volets au sujet de la société actuelle soulève beaucoup de réflexions contradictoires aujourd'hui.

Aujourd'hui, les traders se sont substitués aux prêtres. 

Les écarts entre riches et pauvres se sont étendus.

Ce qui a surtout changé, ce sont les contacts virtuels qui ont explosé par la voie d'internet suivant le droit d'expression à dire aux autres ce que l'on se dit à soi-même, d'être au-dehors alors qu'on reste au-dedans.

1.pngAprès l'épisode Second Life qui date déjà de près de 20 ans, Facebook a lancé le Metavers dématérialisant la réalité du monde dans une version 2.0 ou 3.0 avec des avatars et des hologrammes qui, utilisés par les hommes politiques leur permet d'être à plusieurs endroits en même temps et même pour faire revivre des chanteurs décédés. 

Mais souvent dans une ville, on en arrive à une impression inverse dans le monde réel de celle qu'on pourrait espérer à se demander si la solidarité et le solitaire se confondent dans un retour à l'esprit de nomadisme familial.

Des villes organisées en réseau par la communication à l'image du cerveau humain.

0.pngDe coopération, de compétition et de conquêtes pour augmenter l'expansion territoriale d'abord divisée ensuite alliée.  

Des croyances religieuses pour apporter croissance, cohésions, identités sociales, si on oublie les conflits d'autorités entre elles.

Le commerce comme force motrice par des échanges en confiance a un prix à payer par les maladies.

Ci-après, je rassemble quelques liens avec des billets de ce site, intégrés ou intriqués pour voir les suites de l'origine des civilisations.

Avec le préfixe 'évoluer' et le "suffixe variable" on peut arriver à tout.

J'ai aimé voir l'exemple de cette ville qui vivait en harmonie dans le dernier chapitre et qui pourtant s'est éteinte comme les autres en suivant Le mystère des civilisations disparues.

Sédentaire, moi-même, je sais qu'il y a encore d'autres avantages et inconvénients à vivre en réseaux serrés dans une métropole comme Bruxelles.  

Que s'est-il passé depuis ces temps presque bibliques des origines de la société qui ont enrayé les processus initiaux? La sédentarisation peut-être mais pas seulement. 

0.jpgComme Janus, les dichotomies se sont formées politiquement en gauche vs droite, secteur public vs secteur privé, démocratie vs autocratie, libéralisme vs communisme, science vs religion, conservateurs vs progressistes, citadins vs campagnards, intellos vs campagnards, émotion vs raison ... tout cela dans une stabilité douteuse mêlée de racisme et de ségrégation construisant des ghettos de pensées.

A cette binarité, une patte de plus à un trépied aurait suffit pour assurer et pour arriver à comprendre qu'ils sont complémentaires et ne peuvent vivre l'un sans l'autre.

A une certaine époque, un CEO nous demandait d'accrocher un épinglette sur le col du veston.

Elle représentait un trépied doré dont chacune des pattes était sensée symboliser la réussite pour l'entreprise: le client, l'employé et la réputation.

Sous forme de trépied, l'économie est la plus stable dans la réminiscence des trois "H" "Hands, heart and heads".

0.jpgAujourd'hui, une des pattes du trépied pourrait substituer vraiment par une intelligence commune en prenant du recul sur les choses de la vie pour se remettre sur les rails du bon sens. 

Nous sommes de Petites natures pour Grande Nature mais oublions de comprendre comment celle-ci a trouvé des solutions durables.

Il faut parfois migrer pour vivre au survivre (1) et (2) et pour progresser. 

Le sacre de l'homme - de l'agriculture aux grandes cités passe en revue les étapes.

Les grands empires économiques (1) et (2) finissent toujours par exercer leur suprématie sur les plus faibles souvent grâce au monétarisme vaudou avec une confiance en l'argent dans le temps et dans l'espace.

Le dernier perdant en Europe, c'est l'Italie qui retombe dans le bordelo d'il y a quelques temps à la suite du populisme et des partis des extrêmes qui attendent en embuscade pour prendre le pouvoir et commencer par un automne de démocrature avant de terminer par un hiver dans la dictature (podcast débat 28'podcast).

0.jpgLa philosophie de l'Egypte antique a perduré pendant 3000 ans de dynastie en dynastie et s'est terminé par un fiasco.

La philosophie d'aujourd'hui n'a que 2000 ans avec l'immortalité comme objectif final, dans des amalgames de l'histoire selon des idées de collapsologues transitant par le déluge, on apprend dans le fond que tout ce qui est sur terre doit périr.

Les deux années qui ont précédé ont été un période de tests dans beaucoup de domaines.

Le droit de suite a ces événements récents permet de réfléchir suite aux résultats parfois opposés à ce qui était espérer au moment où on les mettait en place pour y remédier.

Le numérique doit rester au service des humains et non pas l'inverse comme il était dit en parlant du Covid (podcast 27-7podcast). 

Ce billet raconte l'origine de la société en quatre épisodes.

Sa fin pourrait se dérouler de trois façons plus dramatiques. 

Un nouveau Docteur Folamour pourrait régler le problème de l'existence humaine de manière drastique et immédiate.

Des virus mutants dans des versions inconnues se muer en tueurs de société.

Le changement climatique qui dans une formule expéditive, brûlerait  la nature. 

Dimanche, l'émission "Un monde à part" recommençait et présentait une rencontre du journaliste des ados paramilitaires en Pologne. Une fois de plus, la religion et la guerre se rejoignent dans des utopies idéologiques. Préparer la guerre pour donner un sens à la vie de ces jeunes alors qu'il y a tellement de sens disponibles pour ne pas en arriver à cette extrémité dramatique (extrait podcastépodcast). 

Avec le ciel pour horizon, les croyances religieuses peuvent, comme il est dit dans le 3ème documentaire, apporter croissance, cohésions, identités sociales aider à vivre mais aussi à détruire cette même vie "au nom de ..." dans des conflits d'autorités entre elles. 

Pour ceux qui réfléchissent différemment, il leur reste à philosopher sportivement pour contrer le système,

La planète, elle, restera vivante très longtemps même sans les hommes.0.jpg

La semaine dernière, je concluais l'article sur l'IA et les humanoïdes par cette phrase: "C'est à partir de ces versions futurs qu'ils nous apprendront peut-être, avec leur propre conscience, à mieux faire et à éviter les conneries humaines cadrée par notre cerveau reptilien"

  A Bruxelles, le Musée des Sciences naturelles présente les antécédents des humains mais il possède aussi une galerie des hommes. 

Et puis, quand rien ne va plus, que tout se déglingue dans la société citadines, la thérapie par les arbres pourrait bien servir.

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0.jpgSamedi, je suis allé voir l'expo Renqu'Art. Elle retrace le travail réalisé dans le cadre d'ateliers artistiques. Ces ateliers avaient comme objectifs de favoriser le dialogue interculturel à Tournai et à Bruxelles en instaurant des espaces de création artistique rassemblant les minorités issues de l'immigration et la population d’accueil autour d’œuvres personnelles et collectives construites ensemble dans le but de déconstruire les préjugés sur la migration.
Les ateliers étaient organisés dans une démarche de pédagogie active avec l'objectif de permettre aux participantes d’avoir un cadre favorable à l’expression d’une parole d’abord individuelle puis collective lors des ateliers en encourageant les 16-35 ans ,les Cracs (citoyen, responsable, actif, critique et solidaire) à s’engager dans des actions favorisant le vivre ensemble. L’interculturalité est au cœur de son projet associatif et s’ancre dans une démarche d’éducation permanente.

La Belgique est un pays d'accueil et donc de compromis et consensus. Plus d'une centaine de nationalités et de langues à Bruxelles.

Dès l'entrée, j'ai apporté mon opinion sur la diversité mais aussi les limites de mon acceptation: pas d'invasion avec une éradication des habitudes et règles des autochtones qui eux, j'en conviens, n'ont pas manqué d'imposer leurs coutumes et leurs religions pendant la période de colonisation. 

PHOTOS DE L'EXPOSITION (lien)

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Comme toujours, je finirai mon billet par une note d'humour en cactus
podcast.

Le choix de lecture de Nicolas Vadot pourra donner une autre touche sur les révoltés de l'Occident.

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... et sur ceux qui sont en face

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Allusion

Ps: Une préversion de ce billet débatue sur Agoravox.fr a créé quelques quiproquos. 

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Un émigré en provenance du Cameroun,  invité au 28', prend la parole pour parler de son livre 'Mon chemin de migrant":
podcast

14/8/2022: "Un monde à part", après l'enseignement militaire en Pologne, parlait de la vie militaire aux Etats Unis
podcast

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