03/04/2020
Solitaire vs solidaire?
Catherine Camus a écrit "Albert Camus, Solitaire et Solidaire" dans un album-récit biographique sur la vie et l'œuvre de son père Albert Camus.
«Chaque artiste garde ainsi, au fond de lui, une source unique qui alimente pendant sa vie ce qu'il est et ce qu'il dit. [...] Pour moi, ma source est dans L'Envers et l'Endroit, dans ce monde de pauvreté et de lumière où j'ai longtemps vécu... », a écrit Albert Camus, dans la préface de "L'Envers et l'Endroit".
Entre 1952 et 1960, a commencé la période solitaire et solidaire de son père.
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C'est un homme partagé qui écrira aussi : « Une part de moi a méprisé sans mesure cette époque. Je n'ai jamais pu perdre... le goût de l'homme et le cœur m'a souvent manqué devant l'extrémité de déchéance que a touché le siècle. Mais une autre part a voulu assumer la déchéance et la lutte commune... » (Carnets 1949-1959, OCIV, page 1129).
Des références autobiographiques entre autres à travers "Le Premier Homme" qu'il être un inachevé, de L'Été, de La Chute, de L'Exil et le royaume.
Il repose sur quelque temps forts comme le prix Nobel avec des extraits de ses discours et des réactions d'hommes.
Du prix Nobel, il dira : « J'ai reçu cette nouvelle avec une sorte de panique. Ce qui m'aide, ce sont les signes de quelques-uns que j'aime.».René Char avait une indéfectible amitié. pour Albert Camus. Face à sa mort brutale, il écrira ces vers d'une terrible beauté : "Avec celui que nous aimons, nous avons cessé de parler, et ce n'est pas le silence. [...] À l'heure de nouveau contenue où nous questionnons tout le poids d'énigme, soudain commence la Douleur. Celle de compagnon à compagnon, que l'archer cette fois, ne peut pas transpercer".
Je ne vais pas mentir, je ne suis pas très féru dans la littérature classique. La personnalité de Albert Camus m'était inconnue en grandes lignes. Mais pendant cette période de confinement, son nom est apparu plusieurs fois dans mes billets qui parlait de la Peste et surtout par la vidéo de son passage à Amsterdam, très représentative du personnage avec ce commentaire: "Amarrée à la terre ferme par ses ponts et ses canaux, Amsterdam est une ville polymorphe offrant un visage à la fois sage et déluré qui avait tout pour séduire à Albert Camus. Les bourgeois cohabitent avec les artistes et le vent de la contre-culture se mêle à l'architecture classique du 17ème siècle et fait écho à sa mélancolie. Il est en proie au doute et au mal-être. Sa femme qu'il délaisse, souffre de dépression. Auréolé du succès de 'L’Étranger' et de 'La Peste', en plein stalinisme triomphant, il a osé souligner les dérives totalitaires de l'URSS face à Sartre, le communiste. Accusé d'incompétence philosophique, il est mis au ban d'une intelligentsia parisienne. 'La chute' est sa réponse sous forme du monologue d'un homme rongé par la culpabilité dans un univers onirique qui met à nu le cœur des hommes qui cache des vérités peu reluisantes.".Depuis une dizaine de jours, j'ai dépassé les bornes dans la fréquence des billets qui sortent sur cette antenne "Réflexions du Miroir".
Cette période de confinement a changé la donne et beaucoup d'habitudes.
"Faire du neuf avec du vieux" a été le leitmotiv pendant tous les billets précédents lié au Covid-19 dans une Co-Vie que je ne numérote pas.
Je recevais un mail qui disait "Pourquoi cherches-tu l’affrontement et les problèmes ? Ne crois tu pas que taire certaines choses est parfois une bonne option…. surtout quand on sait qu’on est sur un terrain miné ?".
Bien que j'ai déjà répondu dans "Faut pas prendre les cons pour des gens (2)", j'ajouterai: "Je n'ai jamais pris l'habitude de mâcher mes mots et partagé les faux-semblants.
Mes idées personnelles ne me sont jamais restées calées dans le fond de ma gorge quand je devais les exprimer dans une conversation orale. Pourquoi en serait-il autrement dans une conversation virtuelle sur Internet? C'est quand le terrain est miné qu'il faut faire preuve d'adresse.
Un très vieil article écrit en 2009, me revient en mémoire "La méchanceté, tout un art". signé L'enfoiré. Un pseudo que j'ai maintenu pendant de nombreuses années, que j'ai traduit par son anagramme "Eriofne" avant de progressivement le remplacer par "Allusion" pour bien faire comprendre qu'il ne faut pas me prendre au mot à mot mon écriture mais avec l'idée généralisée d'un passeur d'idées à discuter".
Je répète, je suis laïc dans le sens de son synonyme: "neutre" et donc sans conviction particulière politique ou religieuse.
"Neutre" du latin "laicus" qui signifie « commun, ordinaire, qui est du peuple » ou du grec "laikos" signifiant « du peuple » et « non clerc », par opposition à klerikos", « clerc ».
Quand quelqu'un lance des invectives ou même des insultes, je ne manque de répliquer à sa juste hauteur et ceux qui s'y sont frotté s'en souviennent peut-être.
Quinze années sur ce site et ailleurs m'ont permis d'analyser quelque peu le genre humain.
Sur le forum Agoravox, pendant un an modérateur et reconnu comme tel, m'a rendu des options potentielles de tellement d'amis dont je ne savais que faire.
Ces temps-là sont bien oubliés. Je n'y publie plus et je ne modère plus rien.
Dans le contexte actuel, il faut se confiner réellement dans un bal masqué ou virtuellement, même en plongée dans une sorte de "Vingt mille lieues sous les mers"..
Dans ce jeu d'échec, aucune attaque frontale ne s'en suit autrement que par un Pat, sans gagnants ni perdants par des moyens bien simples du détournement l'attention centrale, colérique d'un interlocuteur grâce à la guérilla de la méthode de Sun Tsu.
"Tout est dans tout et inversement" est ma devise.
"S'il se sent morveux, qu'il se mouche" est ma contrepèterie.
La propagande et la séduction n'ont jamais eu une influence sur moi.
Mais tout cela, je l'ai déjà raconté plusieurs fois, et se retrouve encore dans "Faut pas prendre les cons pour des gens (1)" dans une sorte d'idée, que l'on traduirait par le Yin et le Yang.
Bien que je sois ce qu'on peut appeler "mécréant", que je ne connaisse pas la vraie différence entre "bien et le mal" puisqu'on peut faire le bien pour quelqu'un qui pourra toujours être ressenti comme un mal par quelqu'un d'autre. Aux sept péchés capitaux, j'attribue des règles de vie non religieuses.
Ce 1er avril, alors que je sortais mon poisson d'avril, sur notre deuxième chaîne nationale, était présenté le film "L'avocat du diable" ou "L'associé du diable", version 1998 qui est un adaptation cinématographique du roman "The Devil's Advocate" d'Andrew Neiderman. Dans ce film mêlant le fantastique au drame juridique, un jeune et brillant avocat est engagé par une grande firme new-yorkaise pour défendre ses clients mais il s'aperçoit peu à peu que le dirigeant de cette firme pourrait bien être le Diable.
Ce film est déjà un remake d'un autre film avec le même titre en 1993 par Sydney Lumet.
"Vanitas vanitarum et omnia" est le sujet principal du film.
Les Américains se déclarent à 70,6 % chrétiens (dont 46,5 % protestants et 20,8 % catholiques).
Cette année 2020, deux fois vingt fait une multiplication qui mène à la quarantaine, comme on me l'a dit avec humour.
Cette période pousse à ne plus se quereller comme des chiffonniers sur des sujets qui nous dépassent.
La mauvaise nouvelle: "nous sommes dans la merde".
La bonne nouvelle: "nous le sommes ensemble".
Un solitaire, comme moi, devient souvent plus individualiste, mais je suis plutôt à définir comme un "solitaire complaisant en s'accommodant en fonction des circonstances".
Le fait d'être sans famille, peut ainsi devenir ainsi cent familles sur Internet.
Sans oser confronter ses idées avec celles des autres, peut correspondre à devenir une limace dans son coin.
J'ai raconté des clashes dans "Un autre monde est possible" puis j'ai entamé les quatre épisodes de "Faut pas prendre les cons pour des gens" pour exprimer mon désaccord.
Il ne faut pas se tromper d'ennemi n°1 commun, un long combat avec ce virus a commencé.
Après la partie sanitaire, la partie sociale à vivre ensemble à deux 24h sur 24 confinés peut créer de nouvelles violences psychologiques sans avoir d'intermédiaire, alors qu'on ne plus se réconcilier en parlant à d'autres, en s'embrassant après s'être engueulé physiquement et vertement.
Il s'agit maintenant de casser la morosité et la sinistrose qui entraîne la dépression, s'installent progressivement derrière les murs carrés.
J'essaye de m'y employer au mieux à cette tâche en écrivant dans la catégorie "Parodie et humour".
Les pièces du jeu de dames sont devenues cet échange en ajoutant que quand les verres sont pleins, je les vide et quand ils sont vides, je les plains...
Laissez aussi votre chat en dehors de l'hydro-alcoolique sinon, cela va se saouler très vite, ces petites bêtes en se lavant à coup de lampées alcooliques de la langue.
C'est dire qu'il ne faudrait pas recommencer les mêmes stratégies interhumaines sans lendemain dans la virtualité.
Tout va changer après cette année 2020. "Rien ne sera plus comme avant" comme l'écrit Lucile Schmidt.
8 souches de coronavirus circulent autour du monde continent par continent..
Ce qui complique d'autant le travail de recherche...
Ce n'est pas que les virus sont racistes, mais ils mutent très vite.
Hier, le film "Morning glory" était proposé par Hugues Dayez.
Les médias sont là pour nous informer et pas pour nous stresser encore plus dans la peur et les disputes.
Bien avant cette crise, j'écrivais "Ça craint chez les humains".
C'est encore plus vrai aujourd'hui.
Si vous n'aimez pas rire, faites-moi le plaisir de ne plus venir lire mes billets à la con.
Des polémiques dénigrantes avec ses clivages, j'en ai ras-le-bol.
Dans le cas contraire, je m'efforcerai de vous tenir en haleine.
Hier, je regardais le film "Le négociateur" qui met en scène des techniques de négociation et d'intervention en situation de crise.
Le cactus travaille aussi à distance alors pas tous ensemble même sans vidéos avec seulement des mots et des lettres que l'on balance dans des textes qui deviennent des chapitres et finissent par des livreset en finale que Jérôme de Warzee sortait ce vendredi, la même idée de la tirade du nez devenue celle du confiné que j'avais déjà partiellement amandée dans ce sens sans y ajouter de la politique comme Jérôme .
Pourquoi pas "La foule innocente. Des mots contre la haine" de Denis Salas
dans la recherche d'un consensus entre liberté et confinement.
Livre dans lequel il reprend en préambule la phrase de Albert Camus "Quelle que soit la cause que l'on défend, elle restera à jamais déshonorée par le massacre aveugle d'une foule innocente où le tueur sait d'avance qu'il atteindra le femme et l'enfant".
Confinons dans un ensemble résilient, face à ce Covid-19 qui risque de passer à la version suivante "-20" sans perdre le but à atteindre, peut-être dans une guérilla mais pas à la mode d'antan masqué le bâton à la main et sans "Fabuler la fin du monde" comme l'écrit Jean-Paul Engélibert.
Gardons l'église, s'il y en a une, au milieu du village et un esprit de père de famille, s'il n'y en a pas.
Le était la « journée mondiale de sensibilisation à l'autisme ».
J'ai assez parlé de l'autiste asperger Josef Schovanec et de son "Bonheur d'être différent" avec le confinement dont il connaît les avantages dans sa bulle .
Le monde à l'heure du coronavirus, s'inscrit dans grande lessive...
Le lien entre le solitaire et le solidaire ne peut bien se réaliser que si l'hilarité s'y introduit. Donc, pour moi, ce sera "Solid_hilari_taire" ou rien.
Résistons physiologiquement, mais aussi psychologiquement.
Rien à cirer avec des influenceurs du type de Marc Van Ranst qui sévissent en Flandres et que raconte Bertrand Henne.
Bon début de Pâques sous le soleil ardent mais à l'ombre confinée.
Pour le moment il s'agit de soigner, mais après, qui va payer en France?
Le gouvernement?
Faudra-t-il porter plainte contre lui?
Allusion,
...
Un dessin partagé sur FB
Et des pensées intimes de lecteurs
6/4/2020: Etienne Klein parle de la situation actuelle
16/6/2020: Aujourd'hui, Annie Cordy a 92 ans.
Voici l'article qui se trouve dans le Paris Match qui l'appelle "Minni la philosophe".
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Commentaires
Bonjour Guy, bien d'accord avec tes affirmations.
Et il me reste une bonne réserve d'immunité solidhilaritaire !!!!!!!!
La plus efficace même si elle n'est pas suffisante !!!!!!!!!!!!!!!!
Écrit par : jean-marie HENROTTE | 03/04/2020
Répondre à ce commentaireUn mail qui me donne:
De bons livres pour vaincre la peur
Avec Le cirque des rêves et The Starless Sea (anglais), Erin Morgenstern vous transporte littéralement dans un monde mystérieux. Un univers de magie, d’illusions, de contes de fées et où la frontière entre rêve et réalité s’efface.
Dans "Narrative Economics" (anglais), Robert J. Shiller, lauréat du Nobel d’économie et auteur d’Exubérance irrationnelle, décrit comment les idées se répandent à la façon d’un virus. Et de quelle manière elles influencent la réalité économique. Ce livre est terriblement d’actualité avec la propagation rapide du coronavirus et de la peur qu’il engendre. Il est plus que jamais évident que nous avons besoin d’un bon livre, d’un récit puissant pour vaincre cette peur.
Rationalité et optimisme
Warren Buffett : la biographie officielle, l'effet boule de neige d’Alice Schroeder vous fait découvrir la stratégie du célèbre investisseur. Elle repose sur les tendances de long terme et une approche rationnelle des marchés et des valorisations. Benjamin Graham, le mentor de Warren Buffett, qualifiait M. Le Marché de maniaco-dépressif. Chaque jour, il fixe un nouveau prix pour les entreprises (actions). Il peut se montrer très optimiste et le prix s’envole. Ou complètement déprimé et le prix plonge.
Le triomphe des Lumières de Steven Pinker est un des livres préférés de Bill Gates. En ces temps incertains, ce livre sur l’optimisme vous redonnera le moral. Vous découvrirez pourquoi le monde ne va pas si mal qu’on le pense souvent.
Toutes les histoires sont-elles identiques ?
Grâce à The Man Who Solved the Market : How Jim Simons Launched the Quant Revolution (anglais) de Gregory Zuckerman, vous découvrirez la vie extraordinaire de Jim Simons et de tous les génies excentriques qui l’entourent. Le récit de la création des fonds quantitatifs a aussi marqué l’évolution des marchés ces quarante dernières années.
Into the Woods : How Stories Work and Why We Tell Them (anglais) de John Yorke est le trait d’union entre Robert J. Shiller et Starless Sea d’Erin Morgenstern. Pourquoi racontons-nous des histoires ? Pourquoi toutes les histoires se ressemblent-elles ? Ne racontons-nous pas toujours les mêmes histoires sous d’autres formes ? Ce livre nous plonge au cœur de toutes les histoires.
Écrit par : L'enfoiré | 03/04/2020
Répondre à ce commentaireComprendre l’impact économique du coronavirus en 6 points
À la crise sanitaire provoquée par la pandémie de coronavirus s’est ajoutée une crise économique mondiale qui affecte tous les secteurs. Tour d’horizon non exhaustif.
Le PIB en rade
La semaine dernière, la Fédération des entreprises de Belgique a évalué l’impact économique de la pandémie de covid-19 en Belgique à 2,4 milliards d’euros hebdomadaires, ce qui correspond à 0,55% du PIB.
Si la situation actuelle perdure six semaines, cela coûtera à notre économique 3,33% du PIB, soit 14,5 milliards d’euros. ‘Nous y survivrons’, a assuré (et rassuré) le chef économiste de la FEB, Edward Roosens.
Mais si la situation perdure 12 semaines, ‘les conséquences économiques seraient bien plus difficiles à encaisser’. En effet, l’impact serait alors de 6% du PIB ou 25 milliards d’euros. Voire 7% et 30 milliards selon les chiffres de la Banque nationale.
La FEB évalue l’impact économique du coronavirus à 2,4 milliards d’euros par semaine
Au niveau mondial, le PIB pourrait diminuer de 0,9%, voire 2,5% si la crise sanitaire perdure au 3e trimestre. C’est en tout cas ce qu’annonce le Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies (DESA). Comparer les crises est souvent un exercice compliqué. Si certains pays, comme la France, annoncent une récession ‘sans précédent depuis 1929’, d’autres tirent leur épingle du jeu. Rappelons qu’en 2009, après la crise financière, l’économie mondiale s’est contractée de 1,7%.
Le secteur aérien au sol
EasyJet a décidé d’immobiliser l’ensemble de sa flotte pour une durée indéterminée, comme beaucoup d’autres compagnies aériennes. L’aéroport de Charleroi est fermé jusqu’en mai. Lufthansa va mettre 31.000 salariés en chômage partiel jusqu’au 31 août. Une nationalisation des compagnies Brussels Airlines et Air France est plus qu’envisagée. La liste des entreprises qui souffrent de la crise du coronavirus ne cesse de s’allonger.
Fin mars, l’association internationale du transport aérien (Iata) estimait que les compagnies seraient privées de 252 milliards de dollars de revenus à cause de la crise actuelle. Sur un chiffre d’affaires annuel qui tourne généralement autour des 800-850 milliards de dollars. Le secteur aérien, déjà remis en cause pour des questions environnementales, est à un tournant.
‘L’aide financière aux compagnies aériennes doit s’accompagner de conditions climatiques strictes’
Les voitures toussent
Le secteur automobile n’est pas en reste. Jusqu’à 1,1 millions d’emplois directs pourraient être impactés par la crise sanitaire, rien qu’en Europe. Soit près de 50%: l’industrie automobile emploie directement 2,6 millions de personnes sur le continent.
L’Allemagne, leader mondial, voit quelque 100.000 emplois menacés. Avec une surcapacité de 1,3 à 1,7 millions de véhicules.
L’industrie automobile va souffrir: 1,1 million d’emplois directs impactés
Le pétrole dégringole
Les prix du pétrole se sont effondrés dans des proportions jamais vues depuis 2002. Le baril de WTI se négociait à 20,09 dollars ce lundi. Certains experts ouvrent même la porte à un prix plancher encore plus bas, ce qui n’est plus arrivé depuis 1998 et la crise asiatique.
Les politiques américaines pour faire grimper les prix n’ont pour l’instant pas beaucoup d’effet, l’or noir rebondissait quelque peu ce jeudi: le baril de WTI se négociait ce matin à 22,41 dollars et celui de Brent à 27,14 dollars. Il faut dire que la Russie et l’Arabie saoudite aiment bien jouer les trouble-fêtes.
Mais comme souvent, le président américain parvient à faire la pluie et le beau temps sur les marchés grâce à son compte Twitter. En un tweet, Donald Trump a fait remonter les cours d’environ 30%, dans la nuit de jeudi à vendredi, ramenant les prix du baril autour des 30 dollars. Reste à voir s’il s’agit d’un effet d’annonce temporaire ou d’une nouvelle tendance durable.
Fin 2019, le baril de Brent, qui sert de référence en Europe, se négociait encore autour des 68 dollars.
Les prix du pétrole dégringolent à leur plus bas niveau depuis 17 ans
Les bourses s’affolent
La semaine dernière, une étude de Goldman Sachs, relayée par L’Echo, montrait que cette crise liée au coronavirus était difficilement comparable à d’autres épisodes baissiers au cours de l’histoire.
C’est en effet la première fois qu’une crise d’une telle ampleur est déclenchée par une pandémie. Dans ce cas de figure inédit, non seulement les réponses monétaires ne sont pas aussi efficace que face à un événement de marché, mais en plus le facteur ‘peur’ est bien plus présent. Celle-ci étant le plus souvent mauvaise conseillère, elle pourrait plomber les bourses dans des proportions défiant la logique économique.
Depuis son plus haut à la mi-février, l’indice élargi S&P 500, qui représente les 500 plus grandes entreprises de Wall Street, est passé d’environ 3.300 points à 2.527 ce jeudi, avec un passage au plus bas à 2.237 points.
Du côté du Bel 20, l’indice a perdu quelque 1.300 points en six semaines, soit une chute d’environ 30%.
Wall Street dans le rouge vif à l’ouverture, le BEL 20 limite ses pertes
Les aides astronomiques
Il y a 12 ans, la zone euro n’avait fait qu’aggraver la récession qui avait suivi la crise financière, en maintenant des objectifs d’austérité insensés. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Les gouvernements ont en effet dégainé un arsenal de mesures impressionnant.
Allemagne: 123 milliards d’euros + 822 milliards d’euros de garanties pour les prêts aux entreprises
France: 45 milliards d’euros + jusqu’à 300 milliards d’euros de garanties pour les prêts aux entreprises
Italie: 25 à 50 milliards d’euros
Espagne: 17 milliards d’euros
Sans oublier que les États-Unis ont trouvé un accord pour une aide d’urgence de 2.000 milliards d’euros, quitte à atteindre un déficit budgétaire de 9,5%.
Du côté de l’UE, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé la mobilisation de 100 milliards d’euros pour faire face à la crise économique déclenchée par la pandémie de coronavirus.
Les grandes lignes du plan d’urgence américain à 2.000 milliards de dollars
Quoiqu’on en dise, la réponse économique de l’UE et des États-Unis a été très rapide
https://fr.businessam.be/comprendre-limpact-economique-du-coronavirus-en-6-points/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_limpact_economique_du_covid_19_en_6_points_les_mesures_de_confinement_ca_marche_le_coronavirus_nid_a_propagande&utm_term=2020-04-03
Écrit par : L'enfoiré | 03/04/2020
Répondre à ce commentaireTurquie, Russie, Chine… Quand le coronavirus devient une arme de communication massive
La Turquie, la Russie et la Chine multiplient les gestes diplomatiques pour tenter de redorer leur image… Ou attaquer d’autres pays pour leur ‘inaction’ supposée. Dernière altercation en date: les accusations du président turc Recep Tayyip Erdogan contre une France ‘égoïste’.
‘Un apparent manque de solidarité française au sein de l’UE soulève des questions’, titrait mercredi une dépêche de l’agence de presse du gouvernement turc Anadolu. Les communicants se faisaient assez discrets dernièrement, mais ils semblent avoir repris du service. Ils y racontent la générosité sans borne de la Turquie, qu’ils font contraster avec l’égoïsme français.
‘Alors que la Turquie acheminait mercredi du matériel médical à destination de l’Italie et de l’Espagne, durement frappées par la pandémie de nouveau coronavirus, la France réquisitionnait une autre livraison de matériel médical à ses voisins européens’, raconte l’article. Une référence à la réquisition par la France le 5 mars d’une cargaison suédoise contenant quatre millions de masques, dont deux millions à destination de l’Italie et de l’Espagne, c’est-à-dire les deux pays les plus touchés par l’épidémie en Europe.
Une manœuvre rendue possible grâce au ‘décret de réquisition’ signé deux jours plus tôt par le président Macron. Celui-ci permet au gouvernement de saisir les stocks de produits et matériels se trouvant sur le territoire français afin de lutter contre le Covid-19. De quoi rendre le gouvernement suédois furieux. Après moult négociations, la cargaison a finalement pu rejoindre ses destinations initiales.
La Turquie bloque des commandes
En contraste, l’agence Anadolu loue l’attitude altruiste de la Turquie qui envoie à l’Italie et l’Espagne des masques et produits médicaux fabriqués localement… Avec un petit message spécial. ‘Sur les colis envoyés, on peut lire ‘avec amour de la part du peuple turc’, ainsi qu’une citation du célèbre penseur et poète mystique Mevlana, traduite en italien et en espagnol: ‘Derrière le désespoir se cachent de nombreux espoirs. Derrière l’obscurité se cachent de nombreux soleils’.’
Sauf que dans les faits, la Turquie ne ferait pas forcément mieux que la France. Le Point indique que le pays bloque en réalité les exportations de produits sanitaires depuis le 4 mars. Selon une alerte émise par le ministère français de l’Economie et l’ambassade de France en Turquie, ‘les autorités turques ont mis en place un mécanisme dit de pré-autorisation concernant l’exportation de certains équipements et matériels médicaux ainsi que de produits désinfectants. Dans la pratique, les ministères habilités n’accordent plus aucune autorisation d’exportation’.
Les représentants appellent donc à la plus grande vigilance ‘les entreprises françaises qui se verraient approchées par des fournisseurs turcs’. Le journal Le Point indique que l’Union européenne a entrepris des négociations auprès des autorités turques pour libérer les commandes de plusieurs clients européens bloquées par la Turquie.
Démonstration de force russe
Mais le pays d’Erdogan n’est pas le seul à faire de la diplomatie stratégique sa nouvelle arme de communication massive. La Russie a annoncé fin mars de grandes manœuvres militaires. Des habitants de la région de Bergame, en Lombardie, ont effectivement pu voir débarquer des membres des forces spéciales russes pour désinfecter une maison de retraite. Pas de quoi les réjouir pourtant. Selon la presse italienne, les craintes se sont renforcées ‘aussi bien au sein du gouvernement que des milieux militaires’. ‘La dernière fois que l’armée russe a mis pied en Italie, c’était en 1799’, a prévenu le général Marco Bertolini, ancien chef du commandement opérationnel inter-forces (COI) italien, dans le journal La Stampa.
Par ailleurs, selon une source de l’Otan, ‘la Russie a informé l’Alliance de la tenue de grandes manoeuvres militaires à la fin mars’. Selon des diplomates, 82.000 hommes auraient ainsi été mobilisés.
Ces manœuvres sont russes sont qualifiées de démonstration de force par le secrétaire général de l’Otan. ‘Les autorités russes "ont annoncé un exercice immédiat, destiné selon elles à tester leurs capacités à fournir un soutien militaire aux opérations civiles contre l’épidémie de Covid-19. Mais nous jugeons en fait que cet exercice a également été utilisé pour démontrer à l’Otan qu’elles restent prêtes au combat malgré le Covid-19"‘, alerte-t-il.
La Chine veut redorer son image
Pendant ce temps, la Chine multiplie les opérations pour redorer son image, alors que le coronavirus s’est manifesté pour la première fois dans la ville de Wuhan. La Chine a ainsi fait don de 500.000 masques à l’Espagne et envoyé 2 millions de masques vers l’Italie ainsi que des appareils respiratoires. ‘L’Italie se souviendra de ceux qui étaient avec nous dans les moments difficiles’, a commenté le ministre des Affaires étrangères Luigi di Maio. Une pique non dissimulée aux autres pays européens. L’UE a depuis fait machine arrière et présenté ses excuses à l’Italie.
Le dirigeant chinois Xi Jiping a expliqué vouloir contribuer à une ‘Route de la soie de la santé’, ni plus ni moins. Mais les responsables européens ne voient pas tous cette contribution d’un bon œil. Il s’agirait selon eux de contrôler ici et là son influence géopolitique, tout en voulant réécrire l’histoire de la pandémie. La secrétaire d’État française aux Affaires européennes Amélie de Montchalin a ainsi accusé la Chine et la Russie ‘d’instrumentaliser’ leur aide internationale et de la ‘mettre en scène’.
Des propos qui font écho aux agacements du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, qui dénonçait le 24 mars ‘la bataille mondiale des narratifs et des luttes d’influence via la distorsion des faits et la politique de générosité’.
De son côté, la Chine en profite pour fustiger l’Europe. ‘J’ai entendu plusieurs fois des Occidentaux mentionner le mot de propagande par rapport à la Chine. J’aimerais leur demander: à quoi font-ils exactement référence? Que souhaitent-ils? Que la Chine reste les bras croisés face à cette grave épidémie?’, répliquait Hua Chunying, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. Le bras de fer diplomatique continue…
https://fr.businessam.be/turquie-russie-chine-quand-le-coronavirus-devient-une-arme-de-communication-massive/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_limpact_economique_du_covid_19_en_6_points_les_mesures_de_confinement_ca_marche_le_coronavirus_nid_a_propagande&utm_term=2020-04-03
Écrit par : L'enfoiré | 03/04/2020
Répondre à ce commentairePoliticien, scientifique, philosophe, écrivain, médecin, infirmier, quel que soit l'article, je garde en tête la fonction de son auteur. A tout niveau, il y a, évidemment, un côté propagande, sain ou malsain suivant le cas.
Écrit par : jean-marie HENROTTE | 03/04/2020
Répondre à ce commentaireEt oui...
Toujours le même principe : des perdants sont toujours suivis à la trace par les gagnants qui eux, n'ont qu'à faire un peu de propagande et de publicité pour que cela fonctionne
:-))
Écrit par : L'enfoiré | 03/04/2020
Philippe Bodson, l'ex-président de Tractebel, est décédé du coronavirus à l'âge de 75 ans.
Il était l'une des figures du monde des affaires en Belgique. Philippe Bodson a également présidé la FEB, la Fédération des entreprises de Belgique, ainsi que le groupe Glaverbel.
L'homme s'était aussi lancé en politique. De 1999 à 2003, Philippe Bodson avait siégé au Sénat sous l'étiquette MR. Particulièrement énergique et sportif pour son âge, il aimait particulièrement faire des treks et randonnées au bout du monde avec ses proches.
Selon nos confrères du Soir qui révèlent l'information, Philippe Bodson était rentré il y a deux semaines à l'hôpital Erasme avant d'être transféré à Saint-Pierre.
Il était sous respirateur depuis une semaine. Il a finalement succombé du Covid-19
https://www.lalibre.be/economie/entreprises-startup/philippe-bodson-l-ex-president-de-la-feb-est-decede-du-coronavirus-5e8873047b50a6162b077542
Écrit par : L'enfoiré | 04/04/2020
Répondre à ce commentaireConfiné.e? C’est le moment d’apprendre le néerlandais, voici nos conseils!
« Je le ferai demain », « Je n’ai pas le temps », « Ce n’est pas ma priorité »… Toutes les excuses étaient bonnes pour procrastiner votre apprentissage du néerlandais. Mais, maintenant que vous êtes cloitré.e chez vous à cause du coronavirus, plus d’excuse ! C’est le moment ou jamais d’apprendre le néerlandais.
En cette période de confinement, vos journées peuvent paraître longues… Comment les occuper ? En apprenant le néerlandais natuurlijk! DaarDaar vous propose une liste de sites/app’ en ligne pour améliorer vos connaissances. Objectif ? Tweetalig worden !
Apprendre le néerlandais grâce à des extraits du journal télévisé, du feuilleton « Thuis » ou de l’émission culinaire « Dagelijkse Kost » de la télévision publique flamande ? La plateforme en ligne Nedbox vous propose pleins d’exercices interactifs. Compréhension à l’audition, ou tests vocabulaire, les tests sont variés et déclinés entre trois niveaux. Alors, qu’est-ce que vous attendez pour commencer ?
Wablieft
Wablieft est un journal (en ligne) avec des articles en langage adapté pour les lecteurs de niveau moyen. Le journal paraît tous les mercredis avec des actualités sur la Belgique et l’étranger et une grille de mots croisés. Pour les débutants, le journal prévoit aussi la version Wablieft start. La version en ligne est gratuite, mais la version papier est payante. Bonne lecture !
Taalblad.be
Taalblad propose aussi des articles en ligne sur l’actualité dans un néerlandais simplifié, mais pas seulement. Pour les mots difficiles, placez votre curseur sur le terme et vous aurez la définition. En dessous de certains articles, vous trouverez aussi des exercices de vocabulaire, grammaire et de compréhension. En plus des articles et des exercices, ce site propose aussi un guide de grammaire simplifié.
Brulingua/Wallangues
Vous voulez apprendre de manière autonome ? Les régions francophones de Belgique offrent gratuitement à leurs citoyens l’accès à une plateforme en ligne. Si vous habitez en Wallonie, inscrivez-vous sur Wallangues, si vous résidez à Bruxelles, allez sur Brulingua. Faites d’abord un test pour évaluer votre niveau. À vos marques, prêt.e… partez !
Op weg naar Vlaanderen
Bruges, Ostende, Courtrai… Partez à la découverte de 15 villes flamandes depuis votre fauteuil grâce aux vidéos de Op weg naar Vlaanderen. Pour chaque ville, Pauline Nissen part à la rencontre d’un habitant de la ville qui fait office de guide. Les vidéos sont classées en trois niveaux. Débutant ou avancé? Explorez la Flandre!
Uitsprekend
Vous ne savez pas quelle est la différence entre « sneeuw » et « nieuw » ou entre « bom » et « bomen » ? L’agence flamande pour l’emploi VDAB a développé l’application Uitsprekend pour améliorer votre prononciation. Installez l’app’, écoutez les mots, détectez les sons et répétez. En un rien de temps, vous aurez la prononciation de la présentatrice du JT de la VRT, Martine Tanghe !
De of het ?
Toute personne qui apprend le néerlandais se pose régulièrement la question : est-ce « de » ou « het » ? Si vous hésitez, consultez ce site : Woordenlijst. Vous pourrez aussi découvrir comment on forme le pluriel de ce mot. Vous avez oublié la forme passée de « kopen » ? C’est en quelque sorte notre Bescherelle pour le néerlandais.
Émissions/séries TV
Après quelques heures d’exercices, il est temps de se relaxer. Et la Flandre regorge de chouettes émissions/séries TV, en voici quelques-unes…
(Un conseil : regardez les épisodes avec les sous-titres en néerlandais)
Undercover
Pour ceux qui ne jurent que par Netflix, voici deux séries. Dans Undercover, deux agents de police s’infiltrent dans un camping situé à la frontière entre la Belgique et les Pays-Bas. Ils se font passer pour un couple et sympathisent avec leurs voisins. Objectif ? Gagner la confiance du baron de la drogue Ferry. Mais jusqu’où iront-ils pour faire démanteler le réseau ?
Eigen kweek
Que faire quand la culture des pommes de terre ne rapporte plus assez ? Cultiver du cannabis ! Voilà ce que décide Jos, agriculteur de Flandre orientale. Les autres membres de la famille ne sont pas au courant et certainement pas la meilleure amie de la famille qui vient prendre régulièrement le café la commissaire du village. Eigen Kweek, le « Breaking bad » flamand.
Call Boys
Vous connaissez les call-girls, ces travailleuses du sexe que l’on contacte par téléphone et qui se rendent à domicile ? Sur la chaîne flamande Vier, ils ont les Call Boys. C’est le même principe, mais ce sont des hommes qui donnent de leur personne pour satisfaire les clientes. Une série hilarante enrobée d’un accent limbourgeois à laquelle vous ne pourrez résister.
De ideale wereld
Vous adoriez le Petit Journal sur Canal + ? Alors De Ideale Wereld est fait pour vous. Cette émission satirique revoit deux fois par semaine les infos avec un regard décalé. L’humoriste néerlandais Jan Jaap van der Wal accueille à chaque émission un « Bekend Vlaming » pour l’aider à décrypter l’actualité. Sans oublier les sketchs de Sociaal Incapabel Michiel, un personnage animé légendaire !
Op één
« Singapour a le meilleur enseignement au monde », « L’Islande est le pays le plus sûr au monde ». Lors de son émission Op één, le présentateur Kobe Ilsen voyage aux quatre coins du monde pour voir comment les autres pays gèrent des thèmes de société. Il compare ensuite la situation avec la Belgique, vous ne serez pas au bout de vos surprises…
Cette fois-ci, vous n’avez VRAIMENT plus aucune excuse de ne pas vous mettre à apprendre le néerlandais. Succes en geniet ervan !
https://daardaar.be/rubriques/culture-et-medias/confine-e-cest-le-moment-dapprendre-le-neerlandais-en-ligne/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=confine-e-cest-le-moment-dapprendre-le-neerlandais-en-ligne&utm_source=Get+in+touch&utm_campaign=b7e71b7d65-RSS_EMAIL_AUTOMATIC&utm_medium=email&utm_term=0_d92bf2de83-b7e71b7d65-198919477
Écrit par : L'enfoiré | 04/04/2020
Répondre à ce commentaireDivertissement: "De ideale wereld"
Humour – émission – VRT
Vous adoriez le Petit Journal sur Canal + ? Alors De Ideale Wereld est fait pour vous. Cette émission satirique revoit deux fois par semaine les infos avec un regard décalé. L’humoriste néerlandais Jan Jaap van der Wal accueille un « Bekend Vlaming » pour l’aider à décrypter l’actualité.
Loslopend wild & gevolgelte
Humour – série – VRT
Comme dans Un gars/une fille, Loslopend wild & gevolgelte présente de manière humoristique les relations entre hommes et femmes à travers de courts sketchs. Fous rires garantis dans ces scènes de la vie quotidienne à l’humour décalé !
Hoe zal ik het zeggen?
Humour – émission – VTM
Oubliez les caméras cachées banales… L’humoriste Jens Dendoncker et son équipe excellent dans l’originalité pour piéger de nombreuses personnalités flamandes. C’est tellement bien fait que l’émission Hoe zal ik het zeggen? est copiée aux Pays-Bas et aux États-Unis…
Écrit par : L'enfoiré | 06/04/2020
La crise du coronavirus plonge la Belgique dans un cataclysme budgétaire
Un cataclysme budgétaire. L’expression n’est pas trop forte pour qualifier l’impact sur les finances publiques de notre pays de la crise sanitaire du coronavirus en cours et de ses innombrables et désastreuses conséquences économiques. Selon certaines estimations, chaque semaine de confinement fait perdre 4 milliards à l’économie belge.
Une facture alourdie de plus de 10 milliards
Ce week-end, David Clarinval, ministre du Budget, a donné dans différents médias des détails sur l’état de ce désastre budgétaire. Avec ce chiffre qui frappe les esprits : la Belgique devrait afficher à la fin de cette année un déficit de l’ordre de 24 milliards d’euros. La crise sanitaire en cours a, en réalité, déjà contribué à alourdir l’ardoise budgétaire de plus de 10 milliards d’euros. Environ la moitié de ce chiffre provient des charges pour l’État du recours massif au chômage économique : un million de Belges sont potentiellement concernés. Le droit passerelle représente, à lui seul, un coût d’un milliard d’euros pour l’État.
Du côté des recettes, la crise actuelle va évidemment freiner le flot des rentrées fiscales. Comme un malheur ne vient jamais seul, l’État actionnaire, qui a des participations dans un certain nombre de grandes entreprises (BNP Paribas Fortis, Belfius, Proximus, bpost pour ne citer que les plus connues), devra faire une croix sur certains des dividendes attendus, accepter un dividende réduit pour d’autres.
Le déficit actuel, de l’ordre de 13 milliards actuellement, va donc s’envoler dans les mois qui viennent. Et ce chiffre attendu de 24 milliards pourrait encore s’aggraver. Car David Clarinval l’a précisé ce week-end : il a été calculé dans l’hypothèse d’un “déconfinement” progressif du pays à partir du 19 avril. Même si l’évolution de l’épidémie au vu des chiffres de ce week-end incite à un peu plus d’optimisme, rien ne permet d’affirmer aujourd’hui qu’une relance économique, même partielle, pourra avoir lieu à cette date-là. Car même si rien n’est officiel, c’est le scénario de début mai qui semble davantage tenir la corde. Dans ce cas, le déficit budgétaire pour cette année 2020 sera donc encore plus lourd : certains évoquent déjà une trentaine de milliards.
Et après ?
La situation est historique : un déficit budgétaire de 24 milliards, cela représente 5 % du PIB belge. Sans précédent et très loin de la barre de 3 % fixée par l’Europe. La Commission européenne a déjà fait savoir qu’elle se montrerait plus conciliante envers les États afin qu’ils puissent traverser cette tempête tout en créant les conditions d’un redémarrage économique une fois le gros de la crise sanitaire passé. Mais tôt ou tard, la Belgique devra modifier drastiquement sa trajectoire budgétaire. Entre baisses des dépenses publiques et nouvelles taxes, cela promet des débats politiques longs et houleux
https://www.lalibre.be/economie/conjoncture/la-crise-du-coronavirus-plonge-la-belgique-dans-un-cataclysme-budgetaire-5e89e18fd8ad581631ba81c5
Écrit par : L'enfoiré | 05/04/2020
Répondre à ce commentaire“La Chine a mis un pied dans la porte de l’Europe pour la diviser”
Que serons-nous demain? Dans quel monde vivrons-nous? Plongés que nous sommes dans une crise globale qui fait suite à la pandémie du Covid-19, La Libre a souhaité prendre du recul. Économistes, intellectuels, philosophes, sociologues…
Michel Hermans, diplômé de l’Université de Liège, est spécialiste des liens entre l’économie, les entreprises et la classe politique, politologue et professeur de géopolitique et cyberpolitique à HEC-École de Gestion de l’Université de Liège. Ses cours portent sur la mondialisation comme sur les défis politiques, économiques et sociaux européens. Parmi ses sujets d’étude et d’enseignement, il porte une attention particulière à la cyberpolitique, amenée à prendre une place de plus en plus importante dans les relations internationales. Michel Hermans est politologue, .
Écrit par : L'enfoiré | 05/04/2020
Répondre à ce commentaire5 maladies d’origine animale qui ont provoqué des épidémies ces 20 dernières années
Commençons directement avec celui qui touche actuellement le monde entier. Le virus qui cause cette maladie s’appelle le SRAS-CoV-2. Il aurait été transmis à l’homme par le pangolin. Ce mammifère, en voie d’extinction, est chassé en Asie pour ses écailles et sa viande. Mais le pangolin ne serait qu’un intermédiaire, le véritable porteur de la maladie est la chauve-souris.
Le marché aux fruits de mer de Wuhan serait le berceau de cette pandémie. De nombreux animaux sauvages y sont vendus illégalement. Une mauvaise cuisson de la viande de pangolin aurait permis au virus de passer dans le corps humain, de s’y adapter et ensuite de se propager.
Le Covid-19 a été classé dans la catégorie des pandémies par l’OMS, car elle est actuellement présente dans toutes les régions du monde. À l’heure d’écrire cet article, plus de 1.200.000 personnes sont officiellement atteintes par cette maladie et 64.700 personnes en sont mortes.
Ebola
Le virus Ebola a lui aussi réussi à faire beaucoup parler de lui. Même si elle a principalement touché l’Afrique de l’Ouest, l’épidémie de 2013 a tué tellement de personnes qu’elle a inquiété toute la population mondiale. La maladie est connue depuis 1976, pourtant les scientifiques ne savent pas dire comment elle a été transmise à l’homme. La chauve-souris serait à nouveau le réservoir principal de la maladie. Cela signifie qu’elle en est une porteuse saine et qu’elle le transmet à d’autres animaux. De petits rongeurs, les porcs ou encore les singes pourraient être des hôtes intermédiaires. Une fois que le virus a contaminé l’homme, il se transmet via n’importe quel fluide corporel tel que la salive.
L’OMS a recensé plus 28.000 cas d’Ebola durant l’épidémie. 11.300 personnes en sont mortes. Le taux de mortalité de cette maladie varie entre 25 et 90% selon les régions. Un vaccin est en cours de développement.
La grippe aviaire
Le monde a connu plusieurs grippes transmises par les oiseaux. La plus connue est certainement la grippe H1N1 qui a touché le monde entier en 2009. Surnommée peste porcine, le virus de cette grippe est composé de génomes humains, aviaires et porcins. Elle serait apparue au Mexique, dans un élevage de porc. La grippe H1N1 aurait été contractée par 700 millions à 1,9 milliard de personnes. Selon le CDC, Centers for Desease Control and Prevention, le nombre de morts est estimé entre 151.700 et 575.400 personnes. La ressemblance de la grippe H1N1 avec la grippe saisonnière ne permet pas d’avoir des chiffres précis. Mais il est sûr qu’elle a fait le tour de la terre. Elle est donc classée comme une pandémie. L’économie a été fortement touchée par la maladie. Les élevages de porcs et de volailles ont été particulièrement impactés.
Il faut savoir que la souche historique du virus H1N1 est apparue pendant la Première Guerre mondiale. L’épidémie qui en a résulté est connue sous le nom de grippe espagnole. Les communications en temps de guerre étaient tellement régulées qu’il est très difficile de savoir d’où vient la maladie. Il est cependant sûr qu’il s’agit d’une mutation entre la grippe saisonnière et une grippe aviaire dont le canard est un porteur sain. Selon l’Institut Pasteur, la grippe espagnole a fait de 20 à 50 millions de morts et a touché le monde entier.
Le SRAS
Les médias ont beaucoup parlé du SRAS lors de l’émergence de Covid-19. Il s’agit en effet de deux maladies très proches. Le syndrome respiratoire aigu sévère est aussi originaire de Chine. Il est causé par un coronavirus, un virus à couronne, nommé SARS-CoV. À nouveau, la chauve-souris serait le réservoir sain de la maladie. La civette palmiste masquée, un petit mammifère vendu sur le marché noir de Honk Kong aurait permis la transmission vers l’homme en 2003.
Tout comme le Covid-19, il s’agit d’une maladie s’attaquant en premier aux poumons. Les personnes âgées en sont donc les premières victimes. Cependant, l’épidémie a pu être rapidement contenue. Près 8.000 personnes ont été contaminées, mais principalement en Asie de l’Est. 800 personnes sont décédées. L’expérience du SRAS a permis aux pays asiatiques de réagir plus rapidement lorsque le Covid-19 est apparu.
Le MERS
Le MERS est aussi un coronavirus qui a provoqué une épidémie, mais cette fois-ci au Moyen-Orient. L’animal réservoir est à nouveau la chauve-souris. Le virus se serait transmis ensuite à l’homme par l’intermédiaire du dromadaire. Il provoque aussi des problèmes respiratoires. L’épidémie s’est beaucoup moins répandue. Depuis 2012, 1.219 cas ont été diagnostiqués et 449 personnes sont décédées de la maladie, selon l’Institut Pasteur.
Pour mieux comprendre le développement d’une épidémie et en savoir plus sur les animaux porteurs de maladies, nous vous conseillons le documentaire d’Arte ‘Épidémie: la menace invisible’. ( https://www.arte.tv/fr/videos/050590-000-A/epidemies-la-menace-invisible-rediffusion-de-2014/ )
https://fr.businessam.be/5-maladies-dorigine-animale-qui-ont-provoque-des-epidemies-ces-20-dernieres-annees/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_situation_sous_controle_en_belgique_les_chinois_se_ruent_sur_les_sites_touristiques_la_suede_en_mode_retropedalage&utm_term=2020-04-06
Écrit par : L'enfoiré | 06/04/2020
Répondre à ce commentairen'oublions pas feu la maladie de la vache folle qui était censée avoir des répercussions inimaginables !!!!!!! Les médias s'en sont délectés pendant plusieurs semaines !!! On n'en a jamais vu que des effets secondaires ... de plus en plus visibles maintenant.... ;)
Écrit par : jean-marie HENROTTE | 06/04/2020
Répondre à ce commentaireJ'ai regardé le documentaire
La rediffusion "La menace invisible" de 2014
Tout y est dit... rien n'a changé... H1NI, H5N1, ...
L’épidémie de pneumonie liée au coronavirus remet à l’ordre du jour la question des épidémies et du risque qu’elles représentent au niveau planétaire. Une enquête rigoureuse de 2014 pour nous rappeler les enjeux de cette menace invisible.
En soixante ans, plus de trois cent cinquante nouvelles maladies infectieuses sont apparues : SRAS, H1N1, H5N1, Ebola… Une émergence de virus qui semble s’accélérer. Unanimes, les experts s’interrogent : quand une nouvelle épidémie mondiale va-t-elle frapper ? Peste, grippe espagnole, variole, sida... : l’histoire est traversée d’épisodes infectieux qui ont décimé des populations. Mais où en est la recherche aujourd’hui ? Sommes-nous mieux préparés ? Le film part sur les traces de trois virus particulièrement menaçants : le H7N9 de la grippe en Asie, le MERS-CoV, cousin du SRAS, actif au Moyen-Orient, et le virus Ebola, qui suscite les pires terreurs en Afrique de l’Ouest.
Animaux porteurs
De la cellule de crise de l’Organisation mondiale de la santé en Suisse, chargée de lancer les alertes, jusqu’aux confins de la forêt du Gabon sur les traces d’Ebola, l’enquête nous mène aux quatre coins du monde. Grâce au travail de terrain de scientifiques qui risquent leur vie, nous savons désormais que les animaux sauvages sont des réservoirs potentiels de virus dangereux pour l’homme. Ainsi, la fièvre Ebola a été transmise par les chauves-souris frugivores, et la grippe asiatique H5N1 portée par des oiseaux migrateurs. Face à la menace, le monde scientifique se mobilise.
https://www.arte.tv/fr/videos/050590-000-A/epidemies-la-menace-invisible-rediffusion-de-2014/
Écrit par : L'enfoiré | 06/04/2020
Un peu d'humour ne fait pas de mal
https://www.facebook.com/PabloAndresOfficiel/videos/633777600685667/?t=4
Écrit par : L'enfoiré | 27/04/2020
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