En route pour changer l'avenir (27/08/2016)
Pas de doute là-dessus, pour la plupart, c'est la rentrée. La trêve sportive des JO et les trêves administratives sont finies. Une période pendant laquelle on prend de grandes décisions sur le futur, commence. La semaine dernière, nous parlions des Lumières en péril. Les Lumières ne sont pas universelles, quant à éteindre la lumière quand ils s'en vont...
Nous venons de passer une semaine très fertile en événements et en coups de semonces et de chaleurs.
Notre aéroport de Zaventem est parait-il remis sur son tapis volant avec peu de traces de l'attentat de mars:
Les vols n'ont pas ralenti de fréquence.
Les magasins ressortent cartables et cahiers pour les écoliers pour éveiller notre attentisme de consommateur grâce à l'eau si précieuse.
En France, tous les candidats se bousculent déjà au portillon de la nouvelle quête présidentielle.
Sarko se représente avec des idées neuves livrées dans un livre "Tout pour la France". Cela fait intello parmi les croyants de la chose.
On a fait les comptes du tourisme.
Ils ne sentent pas bon pour cause d'attentats, de terroristes, d'inondations et de grèves.
En Allemagne, on parle même d'un "Plan Hamster".
Personne ne sait ce qui se cache derrière ce plan, mais il prévoirait des catastrophes naturelles ou diverses attaques:
C'est en Italie, qu'il l'aurait fallu. Un attentat naturel est arrivé. Un dieu tectonicien à plaques s'est mélangé les pinceaux avec un tremolo dans la voix en entraînant des gens dans une mort atroce.
Les villages de Amatrice, de Accumoli et de Pescara des Tronto ont quasiment disparu de la carte.
Il reste les photos d'avant pour les souvenirs.
Notre Belgique a, presque simplement, le blues avec la perte de son représentant dans le monde, son jazzman Toots Thielemans.
Le syndicaliste de la FGTB, Marc Goblet, passe la main a un "travailleur intérimaire".
Un revenant français, Thierry Henry, rejoint les Diables Rouges...
Aux Etats Unis, Alice Cooper s'est présenté parmi les "président_sciables" avec l'humour en sus.
Le soleil fait actuellement sont baroud d'honneur dans une mini canicule. Un sacré coup de canne au cul avec "Madame la zozone" qui perd la tête.
Les défis et les les espoirs sont parfois récompensés comme en Colombie qui a signé la paix avec les FARC après 52 années de conflits qui ont fait 260.000 morts.
Lundi dernier, Alex Visorek reprenait avec son humour traditionnel par le rappel succinct des faits de l'été: les résultats des JO, le Pokemon Go et monokini d'une pièce de haut en bas qu'on appelle "burkini":.
Pas à dire, l'esprit "Républicain" a des trucs en poils de chameaux, pour se gratter les c... pour se relever d'un défaitisme morose...
Ce burkini, né depuis les années 2000 par une créatrice australienne, ressort.
Que ces dames s'asticotent si elles le veulent. Que ce soit à poil ou à plumes, ça coûte toujours cher.
Il faut que les pharmacies puissent vendre leur crèmes solaires avec leurs indices élevés de protection de la peau. Non?
Une certaine pitié à voir ces dames sous des couches de vêtements par temps de grandes chaleurs comme pour les sœurs de la religion catholique. Bien sûr.
Chaud devant, chaud derrière.... donc...
Il faut garder les traditions dans le rétroviseur, tout en jetant un œil dans le kaléidoscope.
Ce weekend, la tradition de la Ducasse à Ath est respectée:
Il y a près de deux ans, j'écrivais "J'aurais voulu être fumiste"
Cette fois, ce sera une nouvelle version "Déjeuner en paix"...
... avec d'autres paroles:
Les nouvelles sont chiantes d’où qu’elles viennent
J’attends que je me réveille, j'ai déjà faim
J'infuse mon thé pour qu’il prenne
Hier éclatait la dernière bombe
J'étais chez moi bien loin du monde
Je me demande si tout cela n'existe pas
S'il y avait des choses en paix,
Est bleu, il fait trop chaud pour la peine
Est-ce que tout va si mal ?
Pas de citron, alors j'ajoute du lait
Je regarde mon miroir à peine
Plus rien ne me surprend sur la nature humaine
C’est pourquoi je me permets en riant
D'interpréter ce qui est frais,
Certains se féliciteront des résultats en disant qu'on fera encore mieux la prochaine fois.
D'autres diront que nous n'avons pas les infrastructures pour le faire.
Dilma Roussef se retrouvera avec un lancer du poids insupportable.
Le véritable point positif sera que certains se "sportifieront" par osmose.
Fini les réactions mortifères.
Fini les titres attractifs et plein d'espoir et qui, en définitive, n'apporteront rien à se mettre sous la dent.
Fini de prendre les gens pour des cons.
Un consentement mutuel pour assurer l'avenir est nécessaire.
Fini les slogans qui pètent des flammes, mais qui se dégonfle comme neige au soleil à la porte de sortie des meetings, l'esprit serein du travail accompli.
Il faudra rationaliser en faisant mieux mais avec moins et donner une vision futuriste au monde par un nouveau paradigme plus restreint.
Mais qui parle encore de travail d'ailleurs? Personne...
On parle d'emplois et ce n'est pas la même chose.
Dans le futur, ce ne sera plus du travail qu'il faudra, ce sont des emplois rémunérés pour meubler le temps et pas en faisant des conneries répétitives que les machines ont éradiqué sans se fatiguer.
Désolé de devoir le dire, le travail sans valeur ajoutée, par des automatismes et répétitions, dans peu de temps, ce sera bientôt fini puisque tout le monde cherche des soldes..
Ce qui veut dire que l'utilisations des machines vont devoir rembourser leur efficacité et rétrocéder leurs bénéfices d'une manière ou d'une autre. C'est évident.
Cela veut dire qu'il faut "choser" et déterminer ce qui est plus rentable et plus durable avec un trépied de la stabilité, de la sécurité.
Chercher là où réside encore de la valeur ajoutée et pas dans des domaines où la concurrence sévit à couteaux tirés. Et ouvrir une boîte aux idées.
Réduire l'écart entre les plus riches et les plus pauvres. C'est écrit dans les astres.
Bruno Colmant écrivait dans la presse "Les crises successives que la Belgique a connues révèlent la fin d'un modèle".
Les Lumières avaient leurs limites d'après le billet précédent.
Un nouveau paradigme?
Tout le monde en parle, tout le monde cherche comment l'organiser sans le nommer.
Les jeunes l'ont déjà fait en dessinant l'avenir sur leur tablette et imposent une voie différente et bien à eux.
Les anciens pensaient que le progrès technologique ne pourrait pas moraliser les esprits dans un éden cosmopolite.
Ils avaient tout faux...
Les jeunes veulent voir le monde et le réinventer dans des rencontres du troisième type que les anciens n'auraient jamais connues.
Deux nouvelles intéressantes dans le JT de lundi dernier.
D'abord, la jeune Khadija Hamouchi d'origine marocaine qui a été primée pour son projet éducatif qui permettrait au monde arabe d'accéder mieux à la connaissance et qui à partir de Molenbeek, se lançait à l'assaut de la Silicon Valley
Ensuite, cette idée qui remplace la chasse du Pokemon Go, idiot, par la chasse de livres.
Une initiative qui redonne vie aux livres en associant un sorte de jeu de chasse aux œufs. Les livres aimés mais qu'on ne veut ou on ne peut pas garder car il faut faire de la place pour les suivants, peuvent continuer leur vie.
Les relire, bof... Les faire redescendre de leur piédestal pour les réintroduire dans la vie de tous les jours, c'est une solution "win-win" par excellence.
"Nul n'est prophète en son pays", dit le proverbe...
Un proverbe qui envoie les nationalismes dans la prairie des histoires perdues.
C'est un peu la leçon que laisse feu Toots Thielemans.
Le billet "Salaire en augmentation" signalait des endroits privilégiés, avec des compétences particulières.
L'argent ne fait pas tout.
Ne parlons même pas de bonheur.
C'est plutôt du salaire à la carte qui a la prépondérance chez les jeunes pour rallier la vie privée et la vie publique.
Dernièrement les jours de RTT en France étaient mis en balance avec une augmentation de salaires pour les anciens. Pour les nouveaux arrivés, la question ne se pose même pas.
Les élites ne s'intéressent pas à ce qui se passe dans le jeu de quilles intermédiaires.
C'est pour cela qu'il faut sortir du lot et devenir anticonformiste.
Combien de magazines français n'ont pas jeté l'opprobre sur les riches au lieu de d'intimer l'envie de comprendre comment ceux-ci font pour réussir dans ce contexte géopolitique.
Emplois précaires et dégâts environnementaux poussent à accepter la vulnérabilité.
Le livre de Paul Jorion, "Le dernier qui s'en va éteint la lumière", me revient dans les gencives.
Il vogue sur la vague du pessimisme.
Son histoire, il la raconte dans "De l'anthropologie à la guerre civile numérique". Vous la retrouverez en fin de mes bafouilles.
Il avait reçu un commentaire qui remettait les aiguilles de la pendule à l'heure dans "Le cauchemar de Cassandre".
La conclusion: "Bien sûr la vocation de l'essai de Paul Jorion est louable. Il y a toujours une pertinence à s'occuper de ce que l'homme fait de son humanité. Mais devons-nous nous résoudre à parler de fin du monde et de deuil? Ces propos sont si pesant qu'ils en deviennent inaudibles de dire les vérités sans être écoutée".
Le dernier qui s'en va, n'a pas à éteindre la lumière dans la course relais de génération en génération.
Il doit seulement 'bien configurer le futur avec de bonnes fonctions en y injectant de bons paramètres pour mieux (sur)vivre".
Si la vie est, peut-être plus blafarde en apparence, c'est qu'elle a raté des épisodes en répondant à la conjoncture.
Ce billet est envoyé à l'attention des suivants pour les corriger.
Le mythe de Cassandre désignant une prophète pessimiste annonçant des malheurs et aux propos exagérés, se doit d'apporter une solution au drame de manière unanime.
Les prophètes de l'Apocalypse, au poteau.
Les vieilles méthodes de la droite et de la gauche qui, en définitive, se compensent l'une l'autre, aux chiottes.
La lutte des classes de manière radicale pour régler les problèmes, à la poubelle.
Plus personne n'est uniformément dans un camp ou dans l'autre.
On peut réduire l'écart en tirant sur l'élastique ou en tirant sur la corde.
Quand la corde est résistante, elle finit par casser et ce sont les deux côtés de la corde qui se retrouvent le cul par terre.
L'élastique permet bien d'autres solutions.
En septembre 2014, Marianne, sortait un trimestriel titré "L'avenir", pour parler de l'avenir.
Réchauffement climatique, multiplication des catastrophes naturelles, accidents nucléaires, retour de la guerre froide, santé du terrorisme et de la finance, délitement politique, montée des extrémismes, pannes d'utopies, humanité globalisées naviguant à vue... des problèmes tellement connus qu'ils tombent dans la banalité et le catastrophisme du présent.
Cinq chapitres: Le temps, les prophètes, le présent, les visionnaires et les arts....
Penchons-nous immédiatement sur le dernier chapitre des visionnaires.
Les leçons de prudence de l'astrologue, Ptolémée.
Celui-ci ne déniait pas les restrictions d'usage qui rappellent les notices des médicaments.
Qui a vu verra pour anticiper ce qui nous guette sans penser à consulter un Oracle ou une boule de cristal.
Notre destin n'est inscrit nulle part, pour qu'il advienne, il nous faut l'inventer...
Le fondateur du socialisme utopique et du phalanstère, Charles Fourier voulait changer le monde avec sa théorie du mouvement social.
Pour se faire, il avait une théorie de créations, de mouvements sociaux et d'immortalité.
Parlait-il de transhumanisme?
Pas vraiment. Une idée seule que "Dès que le peuple jouira constamment de l'aisance et d'un minimum décent, toutes sources de discordes seront taries".
Aujourd'hui, avec l'humour, on lui demanderait s'il a fumé de la moquette.
Le minimum décent, est-ce le minimum vital ou le maximum acceptable?
On ne fait pas d'omelette sans casser d’œufs derrière les sophismes.
Aujourd'hui, beaucoup d'utilisateurs de réseaux sociaux sont prêts à dévoiler des secrets de leur personnalité, voir de leur intimité.
"Il était une fois, l'utopie".
Un dossier "Alternative économique" qui disait "De Thomas More qui publiait "Utopie" en 1316 à Nuit debout. 500 ans d'utopie".
Thomas More voulait décrire une société qui sans être idéale, fonctionnait bien mieux que celle de son temps qu'il dénonçait avec virulence.
Combien d'épisodes de la sorte en 500 ans? En préambule, on pouvait lire: "En grec, "Utopia" décrit un pays de nulle part et pays de bonheur. Je souhaite plus que je l'espère", avouait More.
Des projets souhaités mais irréalisables.
L'idéologie des Lumière, les Révolutions françaises, américaines, industrielles et numériques arrivent toujours par une impasse et à des échecs non dévoilés à l'origine.
Dans le socialisme réformiste, le marxisme, l'anarchisme, le coopératisme, social et solidaire actuellement appelé "paradigme du partage", tout a presque été tenté et testé. Le capitalisme s'est planté en 2008. Le socialisme au Venezuela est devenu la bête noire qui fait que rien ne marche plus, "L'absurdité du socialisme".
Je connais la maxime qui dit que "Tout seul, on va plus vite, mais ensemble, on va plus loin".
Mais quand on regarde en arrière dans l'histoire, ce lointain s'il existe en espace, subsiste moins dans le temps. IL faut avoir les moyens de sa politique et la politique de ses moyens.
Quand le communautarisme ne fonctionne pas, c'est que les premiers se sentent freiner et que les suivants ne peuvent pas suivre les premiers.
Aujourd'hui, l'éducation et l'instruction ne s'arrêtent pas après vingt années d'école. Une remise à niveau avec ses alter-ego est nécessaire tout au long de la vie. Réactualiser, qu'ils disaient...
La perte de confiance envers le progrès, la démocratie et les dérives autoritaires du nazisme, du stalinisme et qui sait, de l'Erdoganisme, tout beau, tout neuf, comblent les interstices d'un manque de repères et sont toujours récupérés par des prophètes d'un monde irréel.
Les nouveaux arpenteurs du monde
(Non, ce n'est pas "Demain" de Cyril Dion)
Celui qui n'a pas compris que le pluralisme demande une ouverture d'esprit sans borne artificielle, accepte d'être critiqué et reconnaît la nécessité d'un contre-pouvoir, se retrouvera, un jour, sur le siège des accusés pour ses excès d'autoritarisme.
Les critiques sont toujours, quelque part, constructives.
L'humanisme est subversif dans ses fondations.
A l'âge de 38 ans, Thomas More jouait au shérif de Londres. Chargé des affaires courantes et ambassadeurs en Flandre, il représentait les intérêts de marchands londoniens.
Lié à Érasme, il cherchait à réformer l’Église et la société alors que Martin Luther en 1517, créait un schisme.
Avec Henri VIII comme roi qui organisait l'Eglise anglicane, Thomas More n'avait aucune chance de réformer l'absolutisme. Il ne faut pas trop arriver avant l'heure. Il sera décapité comme "traître" en 1535.
Dans l'histoire des 500 ans des utopies, le magazine citait une foule de noms comme Alphonse de Lamartine, Ernest Block, Walter Benjamin, Paul Ricoeurs, André Gorz, Fridrich Engels, Jacques Ellul, Ivan Illich, Norbert Elias et j'en passe.
Tous décédés, ils ont tous tenté le diable de l'univers du changement dans un mouvement perpétuel.
Ce qui était cité comme problèmes majeurs de notre époque dans des chapitres distincts: l'inégalité croissante, les tentatives d'unifier un monde multiple, la soif de fraternité et d'égalité entre les gens et les populations du monde, qu'elles soient de couleurs de peau ou de cultures différentes, cela malgré leurs antagonismes, dans le seul but de sauver la planète et l'humanité dont ils ont fait partie.
C'est dire que la tâche est immense pour trouver un modèle "clé en main" dans l'idée du mondialisme des sciences et des technologies.
Étais-je un "Geek avant l'heure" lorsque des "Geeks fastoches" s'informaient vaille que vaille?
Probablement.
L'utopie numérique nécessite toujours d'avoir une avance à l'allumage pour ne pas se laisser distancer.
Bientôt plus rien ne pourra se réaliser sans l'usage d'un outil numérique, d'une tablette ou d'une phablette.
Cette vague emportera sur son passage, tous ceux qui n'auront pas appris à surfer sur une planche minimale.
L'idéologie numérique joue au "peer-to-peer", au pair à pair et répond ainsi à beaucoup de desiderata ou de jurons.
Quelques anciens ont créé cette évolution numérique.
Les jeunes s'en sont emparés à la suite, tête baissée et les seniors devront y ajouter du mou, coûte que coûte.
Le numérique bouscule le son, l'image, le texte et toutes les professions qui en découlent jusque dans les racines du système lui-même.
Quel est le but de ce "système"?
En résumé, faire plus et mieux avec moins.
La fin justifie alors les moyens, surtout quand ceux-ci sont les moins chers, les plus efficaces.
"La culture de 'pas cher' menace la classe moyenne". C'est une évidence, mais quand elle s'est installée dans l'esprit de la pub qui dit "tous unis contre la vie chère", il est difficile d'en sortir gagnant. Le "low-cost" passe par tous les interstices et c'est la société entière qui payera la note plus tard.
Les robots de toutes dimensions remplacent l'homme avec peu de maintenance à assurer, des coûts du matériel et ne vont jamais en grèves.
"Sacré croissance", "sacré progrès qui était mieux avant", "sacré démocratie participative"... sacrés "Sacre du numérique" dans une "Sacrée soirée"...
Se lamenter ne sert à rien.
L'esprit qui se cache derrière le numérique, n'a plus rien avoir avec celui de l'informatique des débuts.
Le numérique passe par l'invention et l'exploitation des idées nouvelles, de toutes les idées nouvelles.
Alors "Il faudra Leur dire", comme le chante Francis Cabrel
Les reproches des jeunes à l'égard des "vieux": les dettes et un état délabré de la planète.
Quand l'âge avance, leurs sentiments s'émoussent un peu.
Les effusions se déclinent autrement, s'adoucissent par lassitude ou pour cause de la prise du relais des mêmes travers.
Souvent de très gauchistes, les jeunes tiges deviennent presque droitistes ou alors parfois, totalement déconnectés, djihadistes.
Dans la mondialisation, que ce soit par une voie ou par une autre, les acteurs de la "divine comédie" sont obligés pour que le social soit soutenu, d'apporter un répondant du côté financier.
Une première réaction m'était parvenu que les jeunes se sentaient mal dans leur peau.
Le plus marrant, c'est que cela marche le mieux auprès d'un certain public.
- La théorie de tout perdre est en marche" dit l'un.
- Et à part ça, comment ça va?, répond l'autre
Quand on lit les rédactions et commentaires sur les forums citoyens, il semble que la confiance en l'avenir s'est vraiment détournée du futur.
En fait souvent, les gens pensent que les acquis sont immuables, que les besoins ne peuvent pas changer par un progrès aléatoire et que ce qui est négatif ne puisse pas gréver le positifs ou vice versa.
Tout n'est que mouvements de va et vient dans une courbe qui zigzague sur une abscisse et une ordonnée de temps.
Oui, la Bourse a des extrasystoles et oui, rien ne se dilue dans une seule eau du bain.
Dernièrement, j'écrivais deux billets d'emblée pour faire surnager un interlocuteur déboussolé et imaginaire. Le premier s'intitulait "Le bonheur, c'est toujours pour demain" suivi par "Où se cache le bonheur".
On ne revient jamais en arrière de manière identique avec les vieux trucs en plumes.
Tout va seulement plus vite, trop vite.
En fait, on ne sait pas nécessairement où on va, mais on y va...
On va de l'avant sans assurer ses arrières.
L'objectif est que tous les projets doivent se réaliser en peu de temps, sinon, c'est l'abandon avant de passer au suivant.
On ne parvient plus qu'à flirter, sans plus avoir le temps d'aimer et de consolider une union avec un projet futuriste.
Du coup, on hésite à investir et le goût du risque disparaît.
Le pouvoir, l'argent et le sexe, les trois mamelles à la direction du monde.
La troisième se fait au secret dans un "Eyes whide shut".
Le savoir est un trouble-fête, un donneur d'alerte que l'on n'aime pas trop et que l'on punit à cause de sa volonté de changer le monde.
Alors heureusement, il y a une réponse au pessimisme des forums citoyens qui m'est parvenue: "A chacun ses sources mais les miennes sont en contradiction avec tes affirmations! Ce weekend, j’étais chez mon fils de 32 ans qui invitait une trentaine de copains/copines et j’ai utilisé cette situation pour lui demander ce que les « jeunes » de 30 ans pensaient de la situation actuelle et qui était, selon eux, les coupables potentielles et les choses à changer. Il m’a répondu, de même que sa compagne en me décrivant leur lecture de ce qui se passe et indiqué à leur avis les raisons de ces dérapages. Ensuite j’ai demandé ce que pensait ses amis et amies de même génération. Chacun avait son avis même si des tendances se manifestaient. Ensuite il me demande pourquoi je pose cette question! J’ai donc fait référence à ces affirmations. La réponse globale était qu’ils n’avaient jamais entendu ce type de commentaire, ni de la part de ses amis ni de ses collègues. Lorsque j’ai fait référence aux « forums » comme source, cela a été le fou rire général….. Je peux t’assurer que je n’ai dévoilé la raison qu’à la fin de la discussion. Chacun ses sources comme d’habitude mais soyons extrêmement prudent des avis de ces « faiseurs d’opinion ». Manipulation est le terme que chacun devrait garder à l’esprit lors de toute lecture".
Cela ne veut pas dire que les situations et l'ambiance qui en découlent, soient semblables partout et pour toutes les générations.
Un système n'existe et n'est ressenti que dans un contexte donné et dans un environnement spécifique.
Tous les systèmes ont leurs élus et leurs exclus, ressentis comme vrais ou faux.
Peu importe les sentiments de chacun des commentaires, même s'ils apportent un niveau d'inconfort, de perte de sécurité indépendamment de l'endroit où l'on se trouve.
Il ne s'agit pas d'aller trop vite en besogne quand on analyse une boule de cristal et certainement pas devenir des futurologues en goguette.
Donner un nom à un nouveau paradigme. Imaginer des directives pour corriger les problèmes majeurs. Extrapoler et tenter d'associer les situations différentes dans le nouveau monde pour le confirmer.
Est-ce d'ailleurs un nouveau paradigme?
Dans les pays africains qui ne sont pas encore particulièrement parmi les leaders du monde, il est clair que les nouvelles technologies de l'information et des communications, font un tabac.
Même s'il n'y a pas de sous, un GSM n'est pas loin de la poche même s'il n'est pas de la dernière pluie.
Les prémices et des indices ne trompent pas. Ils déterminent ce que sera l'avenir.
Si les "Papy boomers" sont encore à la traîne.
De plus en plus de "Baby boomers" cherchent à se retrouver à la pointe du progrès, perdus dans les numéros de versions de leurs logiciels bien aimés.
Dans le même temps, ils espèrent payer de moins en moins pour ce qu'ils achètent, alors qu'ils espèrent recevoir leurs biftons en hausse.
Ce n'est que relativement récemment que l'on se rend compte que c'est la branche sur laquelle on se trouve qui risque de se briser.
Si cela continue, tout le monde ira manger au Mac Do.
Les sociétés commerciales se sont pliées à ces nouvelles normes minimalistes.
Elles ont voulu satisfaire leurs clients rois et voulu suivre les modes colportées par les médias, le marketing et la pub.
Sans cela, ce serait peut-être encore pire.
Les problèmes de terrorisme se sont ajoutés dans une nouvelle couche de protection depuis le début de l'année et se sont confirmés pendant les vacances.
Les délocalisations et les machines dans le combat de la réduction des coûts n'ont plus été qu'une solution de rechange par la quantité et à la masse de ce qui est réellement besoin: inventer l'avenir.
La qualité restait au niveau de la rareté.
Une conférence de 2013 avec Jacques Attali, Etienne Klein et Joël de Rosnay est toujours vraie malgré les nouveaux développements qui se sont produits avec la naissance de l’État Islamique, de Daesh qui veut revenir à l'obscurantisme:
L'éducation a un grand rôle à jouer.
Mais quelle éducation privilégier?
Probablement, la co-éducation entre enseignants et élèves.
Si cela ne vous rappelle pas cette école Decroly qui prêchait cet enseignement par les deux bouts, en poussant la critique, dites-le moi.
Nous vivons de plus en plus en réseaux connectés.
Chacun apportant un élément d'intelligence pour faire plus avec moins.
L'hybridation de tous les phénomènes se prête très bien à cette vision du monde.
Pour définir cela dans le passé, on parlait d'économie. D'économie dirigée vers une classe possédante et une hiérarchie alors que les classes inférieures n'en recevaient plus que des miettes de ce gâteau.
Quant aux seniors qui n'ont pas "goûté" au numérique, il y a les écoles du troisième âge. Le problème, c'est que celles-ci devraient commencer par apprendre l'interactivité en jouant, comme le font les enfants, avec la souris et l'écran avant de penser à se lancer sur les routes des logiciels du type du célèbre "Office" ou d'aller entrer ses ses données bancaires ou de toutes les opérations que permet Internet.
C'est aussi apprendre que la virtualité permet de hacker quiconque n'a pas été averti des potentiels.
L'économie numérique devrait changer cela par les logiciels pour prêter main forte à la science et par les réseaux d'internet pour propager la connaissance acquise plus rapidement qu'elle ne l'avait jamais faite auparavant.
L'ère de l'abondance parait parfois obsolète. Elle se perd dans cette obligation de changement sans définition alors que les changements se produisent à son insu.
Lui donner le nom de "changement, "de révolution"?
Rien n'est plus faux. Elle se couvrait de tentations multiples qui n'en avaient pas l'air.
On vit plus vieux mais la qualité de vie ne l'accompagne pas dans les mêmes mesures.
Dans l'écologie, le numérique apparaît sous forme de chasse gardée.
Si c'est un même combat, ce n'est pas nécessairement de manière politique.
Même Pierre Rabhi fait partie du numérique dans son livre "Vers la sobriété heureuse".
Chaque année, on apprend qu'on vit quelques jours à crédit en plus. En 2016, le "break point" a été fixé le 7 août. A cette date, on avait déjà épuisé les ressources disponibles. Une raison de plus de "choser".
Nicolas Hulot en avait fait les frais de l'écologie politique dans son livre "Une vie plus haute que mes rêves". Il s'est une nouvelle fois, désisté de se présenter dans la cours des miracles.
Le film écologique "Demain" pourrait être une première approche.
La postface du livre: "Et si montrer des solutions, raconter une histoire qui fait du bien, était la meilleure façon de résoudre les crises idéologiques, écologiques, économiques et sociales que traversent nos pays. Cyril Dion et 22 scientifiques annoncent la disparition de différents pays de l'humanité d'ici à 2100. Amplifier le concert des catastrophes ne fonctionne pas. Chercher des solutions par l'agriculture, l'énergie, l'économie, l'éducation et la démocratie. Rendre les villes productrices de nourriture, d'énergie, du zéro déchet, entre entrepreneurs et municipalités établissant leur Constitution dans un système éducatif pionnier pour changer le monde avec philosophie et communion de pensée".
Un des commentaires résume le livre en étapes :
- Nous nourrir: manger c'est ce que nous faisons 3 fois par jour et il semble bien que nous dévorions la planète sans lui apporter de contre partie. Il ne restera bientôt plus rien à manger alors comment faire ? Manger moins de viande et produire autrement. le mode de production de la permaculture avec l'exemple de la ferme du Bec-Hellouin montre que l'on peut produire plus et mieux, l'agriculture urbaine telle qu'elle est pratiquée à Détroit semble aussi donner d'étonnants résultats.
- Les énergies. L'Islande avec la géothermie, et l'hydroélectricité, la Réunion avec le soleil et l'agriénergie montrent le chemin. Éco quartiers un peu partout en Europe et ville sans déchet à San Francisco ... Tout cela démontre que c'est possible il suffit de le mettre en oeuvre.
- L'économie. Elle aussi doit changer: Monnaie locale. Entreprises qui produisent autrement. L'économie autrement que de la façon dont on nous l'a donne à digérer. Sans oublier, le mouvement des Makers : ceux qui font eux-mêmes, réutilisent, partagent... un bel espoir pour le monde de "Demain".
- La démocratie, la clef du système. Quel vraie place laisse-t-on au citoyen ? Est-ce que voter une fois tous les 5 ans garantit une démocratie ? Comment les citoyens peuvent-ils gouverner par eux-mêmes ?
- L'éducation, le début et la fin de tout. Des hommes libres et respectueux de leur planète, conscient de leur place dans ce monde.
Il faudra rechercher du rêve dans des projets même utopiques pour motiver encore plus de jeunes.
L'imagination avec le goût de créer un avenir qui tienne la route, c'est ce qui manque, peut-être, le plus aujourd'hui en ne laissant plus le temps au temps.
Le goût de la politique, ce n'est pas d'opposer les idéologies l'une contre l'autre, mais l'une avec l'autre ou l'une imbriquée dans l'autre.
Aucune entreprise humaine ne pourra être exemptée d'aspects négatifs, même si cela a une odeur alléchante et positive.
Excès d'instinct de précautions, de penser à l'inutilité de l'utile et de l'utilité de l'inutile...
Le charisme est une flamme qu'il faut partager sans leader mais entre collaborateurs, entre coopérants.
"Les robots pourraient sauver l'Etat-providence danois"... et entraîner d'autres dans leur sillage.
Tous ne sont pas encore rentrés.
Nous sommes entrés dans l'ère du numérique dans un train d'enfer à une allure de croisière.
N'en déplaise à Amélie Nothomb, la dame au chapeau et aux phrases coupées au couteau et en rondelles. Invitée cette semaine pour son nouveau bouquin "Riquet à la Houppe", elle revendique avec orgueil de ne pas toucher aux moindres bits. Cela m'énerve même si elle a raison de dire qu'aujourd'hui, la beauté est aussi détestée que la laideur.
Le numérique accélère, rend son approche plus difficile pour ceux qui ne sont pas montés dans le train à petite vitesse.
Que pour certains, le numérique entraîne dans la tourmente ou l'excitation, que dire sinon qu'on pourrait s'en foutre et que les retardataires ont toujours tort.
Une réponse un peu trop facile...
"La légende des siècles futures". Les oeuvres d'anticipation jouent avec l'espace-temps.
Le passé et l'avenir se confondent dans ces évocations du monde contemporain. Le futur antérieur, une forme de conjugaison qui décrit très bien cet état d'esprit.
J'oubliais la nouvelle majeure de la semaine: on a découvert la planète Proxima B dans la galaxie du Centaure, qui aurait des caractères de ressemblances avec la Terre.
Alex Vizorek revenait hier sur le sujet avec une nouvelle fois un humour à faire ruer et branler l'homme-cheval du Centaure:
Il y a aussi une émission radio "Coupé au montage" qui y répond parfaitement.
Elle résume comme un leitmotiv: "La vie a parfois la malicieuse habitude de vous couper au montage du générique. Mais rien n'est perdu ni le temps, ni l'expérience vécue. Elle jette un œil sur les réservistes pour rendre hommage au fond de la classe et tire son chapeau à ceux qui savent perdre et se perdre avec panache parce qu'à vaincre sans péril on triomphe sans gloire".
Cette phrase n'a pas d'âge et est destinée aux jeunes tiges comme aux "vieux croûtons" pour se être en route pour changer l'avenir.
Citations:
- "Je ne pense jamais à l'avenir: il vient bien assez tôt", Albert Einstein
- "A l'avenir, chacun aura son quart d'heure de célébrité mondiale", Andy Warhol
- "Les jeunes s'illusionnent sur leur avenir et les vieillards sur leur passé", Decoly
Pour l'imagination, il y a le jeu.
et c'était sa fête au Cinquantenaire
"Brussels Games Festival"
Comme annoncé, l'histoire de Paul Jorion sous forme d'entretiens et de synthèses successifs qui a précédé son livre dont je parlais plus haut et qu'il présentait le 19 août dans sa vidéo du vendredi.
De l'anthropologie à la guerre civile numérique
2. L'anthropologie de l'île de Houat.
3. La transmission des savoirs
5. D'un monde finissant à un monde émergeant
6. Pourquoi selon nous les jumeaux ne sont pas des oiseaux.
7. Le projet d'une intelligence artificielle.
8. La prétendue objectivité des prix
9. La formation de l'ordre social suivant les prix.
10. Intérêt égoïste contre bonne volonté
12. L'argent
13. La taxation des opérations financières
15. La guerre civile numérique
16. Les blogs
17. La blockchain
18. La collapsologie
19. Notre comportement colonisateur
Que dire et déduire après cela?
Peut-être que l'évolution des choses ne correspond pas à ses rêves ou ses cauchemars, mais que rien ne se passe pas sans heurs et sans secousses morales ou même physiques.
Mise à jour 3 octobre 2016: La banque ING annonce la suppression de 3153 emplois pour restructurer encore plus ses moyens numériques.
Question: Plus de numérisation = moins d'emplois?
Vu par un jeune comme Guillermo Guiz, ce problème n'en est pas un:
5 octobre 2016: Geert Noels parle de la numérisation:
6 octobre 2016:Où en est la numérisation des entreprises en Wallonie?
27 octobre 2016:
Le numérique a donc pour raison d'être de faire plus avec moins.
Et ce moins correspond en finale à la gratuité totale et surtout à la diminution des coûts quand les revenus ne sont plus à la hauteur.
Cela va de pair avec l'ubérisation de la société comme cela va de pair avec les diminution de personnel comme dans le secteur bancaire chez ING et bien d'autres en ont ressenti les effets.
Il y a des idées qui germent pour freiner des deux fers: un ministre wallon lance l'idée de taxer les entreprises qui remplacent leurs travailleurs par des robots. Si l'idée d'obtenir une rétrocession des bénéfices apportés par celles-ci, peut-être, mais "une taxe automatisation" fait sourire.
Obama, à propos de l’IA : “Les personnes peu qualifiées seront de plus en plus remplaçables. Comment devons-nous former les gens et faire en sorte que l’économie demeure inclusive, même si, en fait, nous produisons toujours plus, mais que cela profite de plus en plus à un petit groupe au sommet ? Comment pouvons-nous nous assurer que tout le monde ait un revenu pour vivre ? ".
Alors encore, est-ce un utopisme de la futurologie?
C'est plus compliqué de répondre à cette question que cette vision bilatérale.
S'il n'y avait eu que ces aspects à catégoriser dans les effets nuisibles à l'homme, le numérique et ce qui l'environne aurait déjà disparu depuis longtemps.
3 décembre 2016: L'émission "Coupé au montage" invitait Alex Vizorek
Commentaires
A propos du séisme en Italie, le nom du village détruit dans la région des Marches est "Pescara del Tronto" (et non pas "de Trento").
Veuillez corriger svp
Merci beaucoup et bonne journée
Écrit par : Giuliano | 28/08/2016
...Et Accumoli (avec deux "c")
Écrit par : Giuliano | 28/08/2016
Merci, Giuliano.
J'apprécie.
Je corrige immédiatement....
Écrit par : L'enfoiré | 28/08/2016
Voilà, la suite des événements de la semaine en photos
http://portfolio.lesoir.be/main.php?g2_itemId=988434#_ga=1.258247116.7323096.1435586188
Écrit par : L'enfoiré | 28/08/2016
Ces pubs qui ne disent pas leur nom
Comment les jeunes de 17 à 25 ans perçoivent-ils la publicité ? Si, en télévision, elle irrite les "Digital natives", elle semble moins les déranger sur le web. En raison de la gratuité des contenus, cette génération d’hyper connectés (en rupture avec la télévision, dites linéaire) semble résignée.
Elle est habituée, dit-elle en quelque sorte, dans une enquête exploratoire menée par Claude Pecheux, docteur en sciences de gestion à l’UCL . Selon les croyances, les enfants du numérique reconnaîtraient naturellement la publicité en ligne. Les faits s’avèrent plus nuancés. Une partie importante d’entre eux, en effet, ignore y être exposée.
Résister à la pression commerciale
Dans cette étude, de nombreuses publicités ont été repérées, mais pas toutes. Quand elles le sont, c’est essentiellement de manière assistée grâce aux captures d’écran. Lorsqu’il s’agit d’extraits vidéo, certains répondants ne voient aucune communication commerciale. Enfin, les publicités se pavanant sous forme d’articles ne sont pas du tout identifiées comme une communication commerciale, même lorsque le mot "publicité" y figure. Ces résultats sont particulièrement interpellants, dans la mesure où la majorité des répondants se déclare imperméable à la publicité en ligne.
Lieu d’influences plus subtiles, moins visibles, où tout est enchevêtré, l’environnement non linéaire des contenus web mélange publicités, autopromotion, sponsoring/parrainage dans et en dehors du flux audiovisuel. Résultat, la communication commerciale est moins facilement identifiable. Or distinguer ces communications revient à les discriminer et leur reconnaître une dimension persuasive, rappelle le CSA. De cette identification dépend la résistance à la pression commerciale.
http://www.lalibre.be/culture/medias-tele/ces-pubs-qui-ne-disent-pas-leur-nom-57c31a9835709a31056a1c20
Écrit par : L'enfoiré | 29/08/2016
Lu dans un article écrit par Charles Cuvelier,
"Il ne faut pas être à la Silicon Valley pour exceller en logiciel. Les sociétés traditionnelles qui mettent le logiciel au centre de leur chaîne de valeur peuvent compter sur les atouts que n'ont pas les start-ups qui les concurrences. Elles les rachètent. La culture industrielle domine encore et Chiefs Digital Officers sont encore l'exception. L'agilité avec une architecture à deux vitesses qui se construit avec des briques stables sur lesquelles sont greffées des satellites coordonnées avec flexibilité et centralisées dans une modularité qui s'adapte aux besoins de l'utilisateur final.".
Écrit par : L'enfoiré | 30/08/2016
"On retrouve pratiquement les mêmes depuis vingt ans !", note d’emblée Geert Vaerenberg, directeur d’Experis Belux (ManpowerGroup) à propos du top 10 des métiers en pénurie repris par le spécialiste RH (voir infographie). Si certains sortent du top 10, c’est pour y revenir très vite. Il s’agit de métiers dans lesquels les jeunes qui s’y lancent sont quasi sûrs de décrocher un emploi. "Plusieurs éléments expliquent ces pénuries. Il y a notamment une inadéquation entre l’offre et la demande.
On a, par exemple, trop peu d’ingénieurs qui sortent des écoles par rapport aux besoins des entreprises. La demande est parfois très importante alors que certains métiers ne sont pas considérés comme attractifs, pour les horaires difficiles par exemple si l’on pense aux infirmières." Reste à attirer plus de jeunes dans ces filières…
Autre constat : il existe un déficit qualitatif. "Les compétences des candidats à un poste ne correspondent pas nécessairement aux compétences recherchées par l’employeur. En IT notamment, cela évolue tellement vite que certaines compétences n’existaient même pas il y a quelques années."
http://www.lalibre.be/economie/emploi/ingenieur-comptable-infirmier-ces-formations-qui-assurent-un-emploi-infographie-57c45e7c3570cbdd88604d5f
Écrit par : L'enfoiré | 30/08/2016
La rétrospective des années 2016 et 2017 qui viennent après les vacances vu par Thomas Gunzig
http://www.rtbf.be/auvio/detail_thomas-gunzig-fait-la-retrospective-de-l-annee-2016-2017-en-avance?id=2137591
Écrit par : L'enfoiré | 31/08/2016
Je ne suis pas née avec cette technologie et je rame pour rester à flot.
Le fait de devoir continuellement progresser et rajouter des nouvelles notions m’horripile.
On ne maîtrise plus rien et ce sentiment d’être enfin arrivé au bout n’existe plus .
Ça va beaucoup trop vite pour que tout le monde puisse suivre. Comment vont se débrouiller les personnes qui ne s’y sont pas mises à temps ?
Tous les gestes de la vie vont y faire appel et si tout le monde ne suit pas, on fait quoi ?
On laisse 40% de la population sur le coté ?
Les moyens ne seront plus financiers mais bien dans les possibilités et les opportunités dans le numérique.
Écrit par : Leopoldine | 31/08/2016
Combien de fois, n'ai-je pas été dans le cas à râler.
On ne CONSOLIDE plus rien.
On oblige le client à tester un produit que l'on sait déjà obsolète parce qu'on imagine déjà dans les laboratoires la version suivante.
L'ère du numérique, je l'ai décrit souvent dans mes billets avec une critique dure.
Hier, le JT parlais de l'analphabétisme du numérique
http://www.rtbf.be/auvio/detail_jt-19h30?id=2137543 (20:30 - 23:00)
La ligue des familles précisait qu'il exclut les familles par la même occasion https://twitter.com/LigueDfamilles/status/770576118567010305
Par contre, le côté positif, c'est qu'il correspond à l'idée que j'ai mentionné de faire plus avec moins comme l'écologie le préconise.
L'ère du numérique est encore jeune malgré qu'elle brûle les étapes..
Je peux te dire que nous ne sommes encore qu'à l'orée de la forêt.
On va encore laisser des millions de personnes sur le carreau.
Mais demain sortira la suite, avec le même humour sarcastique...
Écrit par : L'enfoiré | 31/08/2016
C’est la rentrée: attention à différencier blues et stress
Les vacances, c’est déjà fini ! Il est temps de ranger les maillots et de sortir les cartables. Un changement de rythme qui peut déstabiliser les enfants.
La rentrée scolaire est une période de transition pour les enfants. Elle chamboule leurs habitudes et leur rythme adoptés lors de ces deux mois de vacances. Ce qui peut être une cause de blues et de stress.
« Mais attention à différencier le blues du stress », insiste Jean-Yves Hayez, pédopsychiatre et docteur en psychologie. Le blues est lié à la tristesse. Il touche la majorité des enfants, mais finit généralement par disparaître après quelques jours.
En effet, beaucoup sont nostalgiques des plaisirs des vacances. Mais ils sont aussi heureux de retrouver leurs amis et impatients de découvrir ce que leur réserve cette nouvelle année scolaire. « Il n’y a vraiment pas de quoi s’affoler si votre enfant a le blues des vacances, ce ne sera que passager », rassure Jean-Yves Hayez.
Peur de l’inconnu
Le stress de la rentrée, quant à lui, est associé au sentiment d’anxiété lié à la peur de l’inconnu. Ce stress peut s’illustrer de différentes façons : maux de ventre, hypersensibilité, manque d’appétit, angoisse, etc. « Si ces signes se manifestent chez votre enfant, il est important de prendre le temps de l’écouter et de mettre des mots sur ses peurs », préconise Jean-Yves Hayez. Notons que cela concerne principalement les enfants de trois à douze ans et reste assez rare.
Peur de l’échec
Les enfants ne sont pas les seuls à ressentir du stress à l’approche de la rentrée scolaire. « C’est aussi le cas de certains adolescents », constate Jean-Yves Hayez. Cette peur est alors généralement liée à l’échec scolaire ou au harcèlement.
Il est plus difficile de cerner ce stress chez les adolescents, car ils ont une plus grande facilité à cacher leurs émotions. « Pour les rassurer, il est important de prendre le temps de les écouter en évitant d’être critique pour ne pas les braquer », commente Jean-Yves Hayez, pédopsychiatre et docteur en psychologie.
Les attentats : une nouvelle source de stress
Le pédopsychiatre Jean Yves Hayez a également relevé une nouvelle cause de stress propre à cette année. « Quelques enfants ont exprimé, lors des consultations, leur peur de vivre un attentat sur le chemin de l’école ou à l’école même », conclut-il.
http://www.lesoir.be/1305900/article/actualite/enseignement/2016-08-31/c-est-rentree-attention-differencier-blues-et-stress
Écrit par : L'enfoiré | 31/08/2016
Qu’attendent les entreprises de l’intelligence artificielle ?
L’intelligence artificielle (IA) peut aider à améliorer l’expérience du consommateur, indique une enquête du consultant Morar Consulting and Squiz auprès d’un groupe de chefs d’entreprises britanniques.
L’enquête montre que 66% des chefs d’entreprises interrogés veulent utiliser l’intelligence artificielle pour pouvoir offrir au consommateur une expérience supérieure.
Pour 44%, l’intelligence artificielle doit permettre aux personnes de se livrer à des tâches qui créent plus de valeur ajoutée. 24% pensent que l’IA doit diminuer l’impact des erreurs humaines. Enfin, 15% estiment qu’elle doit permettre d’aboutit à des services fournis plus rapidement.
Inquiétudes
L’intelligence artificielle peut aider les entreprises de diverses manières à améliorer l’expérience du consommateur, font remarquer des experts en réaction à l’enquête.
La technologie peut fournir des outils afin de mieux comprendre le comportement et l’attitude du consommateur. Cela donne la possibilité de fournir au consommateur des recommandations intelligentes. En outre, l’intelligence artificielle permet de fournir au consommateur du soutien et des services adaptés, estiment les experts.
Parallèlement, Morar and Squiz Consulting reconnaît qu’un certain nombre de personnes interrogées expriment des inquiétudes au sujet d’éventuelles conséquences négatives.
A ce propos, 36% des répondants font remarquer que le manque de contrôle ou de surveillance humains de l’intelligence artificielle pourrait entraîner des problèmes. 30% s’inquiètent de l’importance des investissements liés aux applications de l’intelligence artificielle. Enfin, 25% redoutent les erreurs possibles que commettrait cette technologie.
Selon les spécialistes, bien que l’inquiétude à propos du manque de contrôle ne pourra pas être complètement éliminée, il est possible de se donner les moyens pour réduire les coûts de l’IA et en réduire les erreurs.
Source: https://fr.express.live/2016/09/02/quattendent-entreprises-de-lintelligence-artificielle/
Écrit par : L'enfoiré | 05/09/2016
Une bonne nouvelle:
Le paradis de la main d’oeuvre low-cost n’existe plus
En Hongrie, la chaîne de fastfood McDonald’s propose un logement gratuit à ses nouvelles recrues qui n’habitent pas au centre ville de Budapest. L’agence de presse Bloomberg rapporte que la chaîne de supermarchés discount Lidl offre des avantages pour ses caissiers de Prague. A Bucarest, les programmeurs aussi sont choyés par leurs recruteurs. Cette générosité inhabituelle – témoignée parfois par des employeurs n’ayant pourtant pas cette réputation – est suscitée par la pénurie de main d’oeuvre à laquelle ils sont confrontés.
Comme de nombreux autres pays européens, la Hongrie est aux prises avec le vieillissement rapide de sa population. La politique anti-immigration menée par le gouvernement du Premier ministre Viktor Orban, et l’exode de nombreux jeunes Hongrois en quête d’une vie meilleure vers d’autres Etats membres de l’UE plus riches, se sont soldés par une pénurie de main d’oeuvre. Beaucoup d’entreprises éprouvent les plus grandes difficultés à trouver les bons candidats pour les postes qu’elles cherchent à pourvoir.
La Mecque de la main d’oeuvre low-cost n’existe plus
Cette pénurie de main d’oeuvre s’accélère : en République Tchèque, le nombre de postes non pourvus a augmenté de 166 % au cours des 2 dernières années ; en Lettonie, il a été multiplié par 3 au cours de l’année dernière, et en Pologne, il a doublé depuis décembre, par exemple.
En conséquence, les salaires augmentent : en juillet, Lidl a augmenté les salaires de 25 % en République Tchèque, et de 20 % en Hongrie. Les salaires bruts ont crû de 12,4 % en Roumanie en juillet par rapport à juillet 2015, après avoir déjà augmenté de 14,3 % le mois précédent.
Les chiffres de l’agence de statistiques Eurostat sur les marchés du travail montrent que ce problème se concentre particulièrement en Europe centrale. La région, qui était autrefois considérée comme la Mecque de la main d’oeuvre low-cost, est maintenant celle où les employeurs ont des nuits blanches.
Source: https://fr.express.live/2016/09/08/penuries-de-main-doeuvre-pays-europe-centrale/
Écrit par : L'enfoiré | 08/09/2016
Et une moins bonne nouvelle:
“En matière de harcèlement des entreprises, ce gouvernement est aussi mauvais que celui de Di Rupo”
La Belgique excelle dans l’art de harceler les entrepreneurs, semble-t-il. La Dernière Heure a publié le mois dernier l’histoire d’un bijoutier Bruxellois, Raymond Sperandieu, qui en est maintenant à son 18e contrôle fiscal.
Sperandieu et sa femme tiennent depuis 1980 une petite bijouterie (20 m²) dans le quartier Ma Campagne, dans la commune bruxelloise de Saint-Gilles.
Après avoir eu en 2011 un redressement fiscal de 24.000 euros lors d’un seizième contrôle, il a reçu, il y a trois ans, le coup de grâce. En 2013, un employé du fisc est resté durant une semaine dans sa bijouterie et un redressement de 68.000 euros lui a été appliqué.
Suite à cela, Sperandieu a eu recours aux services d’un avocat spécialisé, mais le jugement n’est pas attendu avant 2018.
L’année prochaine, Sperandieu aura 65 ans. Il aurait pu continuer en indépendant, car il aime son travail, mais “trop, c’est trop”. Après avoir subi un 18e contrôle fiscal en 2016, il a décidé d’arrêter ses activités.
Pour les chefs d’entreprises, le harcèlement est la règle
Dans De Tijd, le président de l’organisation patronale Unizo Karel Van Eetvelt a confirmé ce jeudi que les inspecteurs des impôts infligent des milliers d’euros de redressements fiscaux à des petites entreprises qui n’ont rien fait de mal. “Ça suffit”, dit le patron des employeurs.“Les pratiques des services d’inspection du gouvernement Michel pour harceler les chefs d’entreprises avec toutes sortes de contrôles sont aussi mauvaises que celles que nous avions sous le gouvernement Di Rupo”.
Selon Van Eetvelt, cela va “si loin, que même les gens qui respectent la loi se font sanctionner” :
“Le gouvernement et l’inspection semblent supposer que les petites entreprises et travailleurs indépendants fraudent presque par définition et qu’ils sont là pour ramasser des milliers d’euros. Il faut être fou pour respecter toutes les règles, parce qu’à la fin, il faudra encore payer. De cette manière, les chefs d’entreprises sont forcés de repousser les limites du droit”.
Un redressement se monte à 10.000 euros en moyenne
Les chiffres du ministère des Finances montrent que 70 % des contrôles sur les travailleurs indépendants se soldent par un redressement fiscal. Deux contrôles sur trois sont effectués sur des travailleurs indépendants. Le nombre de contrôles sur des employés a baissé de 41% depuis 2014. Selon le ministère des Finances, le redressement fiscal moyen se monte à 10.000 euros.
Source: https://fr.express.live/2016/09/08/belgique-harcelement-entreprises-controles-fiscaux/
Écrit par : L'enfoiré | 08/09/2016
Et une autre...
La colonisation de la Belgique par les Chinois progresse
Le plus grand distributeur d’électricité du monde, le Chinois State Grid Corporation, a investi cet été 830 millions dans la société belge de distribution de gaz et d’électricité Eandis. Il a ainsi acquis 14 % de ses parts, ce qui fait de lui un actionnaire minoritaire.
Eandis était à la recherche de nouveaux partenaires privés après le départ d’Electrabel. Selon le CEO Walter Van den Bossch, les financiers belges n’étaient guère intéressés :
“Ils ne peuvent pas conclure des transactions aussi grandes. Certaines parties peuvent investir jusqu’à 50 millions, mais nous avons besoin de beaucoup plus”.
L’argent n’est plus un problème pour les Chinois. Au cours des dernières années, de nombreuses entreprises belges et étrangères sont passées dans des mains chinoises. Les plus connues sont probablement Punch Powertrain à St. Truiden, qui a été vendue pour 1 milliard d’euro à Yinyi, l’usine Volvo de Gand qui a été cédée par la société mère en Suède à Geely, et l’acquisition de Delta Lloyd par Anbang.
Mais notre pays n’est certainement pas une cible importante dans la stratégie d’investissement de la Chine. La Chine détiendrait aujourd’hui quelque 2,5 milliards d’euros d’investissements directs en Belgique.
Les Chinois savent magistralement jouer avec les Etats membres européens
Mais les Chinois font preuve d’une diplomatie économique particulièrement efficace, écrit l’hebdomadaire Knack (accès payant). “Les Chinois savent magistralement jouer avec les Etats membres européens” en saupoudrant du “partenariat privilégié” :
“Beaucoup de ces partenariats sont principalement basés sur des attentes : les promesses de plus d’investissements, plus d’exportations, plus de contrats. A chaque visite d’un dirigeant chinois, on diffuse des communiqués de presse à propose de milliards d’euros qui devront être investis. Par la suite, cela s’avère généralement assez décevant. En Bulgarie, 6 milliards d’euros ont été promis au cours des 5 dernières années. Sur ce total, 222 millions ont été déboursés. Le gros avantage pour les Chinois est que, lors de la visite suivante, c’est souvent un nouveau ministre qui a été nommé, ou que le responsable des relations avec la Chine a été transféré à un autre poste…”
Source: https://fr.express.live/2016/09/08/prise-de-participation-chinois-entreprises-belges/
Écrit par : L'enfoiré | 08/09/2016
Que choir comme avenir pour un jeune?
Avec l’humour de Alex Vizorek cela donne
http://www.rtbf.be/lapremiere/emissions_matin-premiere/nos-rubriques/cafe-serre/article_le-cafe-serre-d-alex-vizorek?id=9399502&programId=60
Écrit par : L'enfoiré | 09/09/2016
Qui nous dirige en Belgique?
Thompson Gunzig répond
http://www.rtbf.be/auvio/detail_le-cafe-serre-de-thomas-gunzig?id=2139410
Écrit par : L'enfoiré | 11/09/2016
Pour le secteur du luxe, le numérique est aujourd’hui une nécessité vitale
Actuellement, l’e-commerce ne représente seulement que 7% des ventes de produits de luxe. D’ici 2020, la vente au détail en ligne devrait représenter 12% du marché du luxe, indiquent un sondage du Boston Consulting Group (BCG), réalisé auprès de 10.000 consommateurs au sein de 10 pays.
Environ 6 achats de luxe sur 10 sont actuellement influencés par des canaux numériques tels que les médias sociaux, les sites de marques et les messages mobiles.
Les marques de luxe se sont toujours montrées plus réticentes au glissement vers le numérique que les marques ordinaires. Cependant, les modèles d’affaires des retardataires numériques ne suffiront plus dans le marché actuel, expliquent les enquêteurs du BCG.
Expériences
« Historiquement, les produits, l’artisanat, la qualité, la créativité et le rêve créé par le designer étaient suffisants pour motiver le consommateur à rechercher le produit et la marque », souligne Christine Barton, spécialiste des marques de luxe auprès du Boston Consulting Group et co-auteur du rapport. « L’exclusivité était même souvent un avantage pour le caractère mystique et l’attractivité de la marque ».
« C’est bien moins le cas pour les consommateurs de luxe âgés de 35 ans ou moins », ajoute Christine Barton. Cette catégorie a l’habitude d’autres valeurs et accorde plus d’importance aux expériences qu’aux produits. Les jeunes sont souvent des acheteurs conscients ayant une préférence pour une facilité d’emploi et une approche personnelle, même dans le secteur du luxe.
D’une manière générale, leurs valeurs et leurs croyances sont plus sociales et inclusives. Leurs comportements et leurs gouts commerciaux sont distincts de ceux des acheteurs plus âgés qui préfèrent la commodité, la facilité, la gratification immédiate, la gamme et la personnalisation.
60% des millenials publient des commentaires en ligne sur les produits alors que 45% d’entre eux, propriétaires d’appareils mobiles, contrôlent les prix via ce canal. En outre, 40% de ces consommateurs font des recherches en ligne pour acheter dans un magasin.
Par contre, 9% des achats en ligne ont lieu après que le produit ait été consulté en magasin. 86% des millenials témoignent de leur volonté de consulter de multiples canaux pour interagir avec les marques. Toutefois, 75% des baby-boomers souhaitent la même chose. Sur des marchés comme le Japon et la Russie, les clients les plus âgés sont souvent les plus actifs en ligne.
Source: https://fr.express.live/2016/09/23/48562/
Écrit par : L'enfoiré | 26/09/2016
La banque ING annonce la suppression de 3153 emplois pour restructurer encore plus ses moyens numériques.
Question: Plus de numérisation = moins d'emplois? http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/02/2039585412.mp3
Vu par un jeune ce problème n'en est pas un: http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/00/2726900689.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 04/10/2016
L'économiste Geert Noels parle de la numérisation:
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/00/3387914464.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 05/10/2016
ING suites:
Tout cela n’est possible que parce qu le « client » le demande!
Et comme le client est roi (chanson bien connue) alors où est le problème? On se le demande!
Toi et moi qui avons vécu tout cela de très près ne tomberons pas dans ce piège à cons!
Des exemples?
Ceux que je connais personnellement donc:
- La facturation transférée vers les pays low cost, pourquoi??
Parce que le client le demande! Ouf.…
La réalité est que les clients ne payaient plus ces nouvelles factures corrigées à la vitesse de la lumière par des notes de crédits puis refacturées, puis et puis….(un imbroglio)... Pourquoi?
Parce que incompréhensibles, faux et tout le reste.
Alors (Houston on a un problème) Zorro….non non un big boss venait des USA visité les clients pour demander le paiement des factures.
Lesquelles demandaient le client?
Toutes bien sûr répondait l’homme qui (ne) savait (rien);
Alors commençait une négociation digne de la conquête de Mars!
Tout cela se terminait par un « deal ».
En réalité, des économies client de millions de dollars.
Mais comme le client est roi alors tout le monde il est content.
Sauf que en fin d’année le revenu continuait à diminuer plus vite que les dépenses…..
Et il fallait expliquer pourquoi……..
Et ce n’était pas la faute de Zorro en question of course.
- La gestion de projet et le rôle du responsable financier de projet qui devait réduire le temps presté sur le projet. Pourquoi?
Parce que les « externals » prenaient en charge « more & more »….
Mais la charge au niveau des projets augmentait (pour corriger les erreurs et répondre au travers de formulaires au multiples questions provenant des « externals ») sans oublier les clients qui s’erreraient sérieusement, au lieu de diminuer « as per the plan »...
Alors on rapportait plus d’heures en « admin » pour corriger la réalité.
Mais mais alors pourquoi le budget admin explose???
Et il fallait expliquer pourquoi mais là, si tu dis la vérité, tu es mort!
Alors comme chez Trump et d’autres « la fausse vérité » devient la règle.
Si c’est cela la modernité, l’utilisation à bon escient des progrès technologiques alors je pouffe….
Et cela n’avait rien à voir avec « la vielle Europe », c’était imposé par ceux qui savent, qui révolutionnent, qui donnent le ton, etc. etc.
Tu crois savoir que les américains sont bien différents de nous, que c’est le plein emploie, que et que et que...
Ce matin, j’écoutais l’interview de Christine Okrent qui en toute « indépendance bien sur » écrit son livre habituel sur ses amis « les Clintons »
MAIS qui devait bien avoué (merci au journaliste qui l’interrogeais) que Bernie Sanders a échoué avec 46% des suffrages (excusé du beaucoup) au primaire « démocrate »
ET que ses 46% venaient principalement des jeunes qui ne croient pas un mot venant de ce Trump ni de Clinton par ailleurs; Et on ajoutait que l’on constate un phénomène similaire en Europe! Donc pas seulement en Europe??? My god!!! Et pas seulement aux USA???? My double gods!!!!
Si on oublie l’humain alors que l’économie devrait être une science non plus mathématique mais « socio-économique » (même Colmant doit le reconnaître) alors cela va secouer dans les chaumières et au delà;
Chercher l’erreur!!
Écrit par : Don Quichotte | 05/10/2016
Que de vérités...
Bien d'accord.
On ne sait pas où on va, et on y va.
Mais, quand on recherche dans le passé, on comprend où on est arrivé.
Les jeunes, eux, se sont laissés entraînés dans le mouvement en ne voyant que les avantages que leur donnent leur iPhone.
Écrit par : L'enfoiré | 05/10/2016
"Le Futuromètre"
Imaginez le monde de demain
Participez au Futuromètre et dites nous dans quelle société voulez-vous vivre demain.
La planète, l’environnement, le travail, la famille, l’économie, les technologies ou la santé, quels sont pour vous les enjeux et les priorités ?
La RTBF et le journal Le Soir s’associent pour connaître votre point de vue sur le futur. Quelles sont les bonnes idées, qui est le mieux placé pour les réaliser et qu’êtes-vous prêts concrètement à changer dans vos habitudes ?
http://www.internetpanel.be/webprod/cgi-bin/AskiaExt.dll?Action=DoPanel&Survey=HLHRGKTHHNFHWSHK&PanelId=POKYJVUOVXGQOAGW@YXONBLPLLVLWVZBH&Langue=1&SOURCE=1
Écrit par : L'enfoiré | 05/10/2016
Dans le Vif de cette semaine.
Pari numérique wallon
Benoit Macq engage une procès en réhabilitation de l'iplacable tueuse d'emplois qu'est le numérique.
Pour lui, le numérique va décharger des tâches élémentaires parfois pénibles, répétitives et abêtissantes.
Si c'est un accélérateur de la fracture sociale, c'est parce que la révolution sociale n'a pas encore eu lieu.
Il est adversaire de l'allocation universelle, parce que tout le monde a besoin de se sentir utile.
Or, dans le numérique, les besoins sont énormes mais réinventer nos sociétés reste à faire.
Le gain de temps et d'argent du numérique apporte du temps pour le développement durable.
Ce que cela n'a pas apporté, c'est la société des loisirs.
L'école devrait encore plus préparer à la mutation de société.
www.collegebelgique.be
Écrit par : L'enfoiré | 13/10/2016
C'est le moment de réécouter les podcasts de l'article "Une semaine numérique philosophique"
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2015/04/14/une-semaine-numerique-philosophique.html
Écrit par : L'enfoiré | 13/10/2016
Dans sa dernière vidéo ( http://www.pauljorion.com/blog/2016/10/13/le-temps-quil-fait-le-13-octobre-2016/ ), Paul Jorion nous incite à aller lire la transcription de son interview.
La voici:
Sciences critiques - La mécanisation, la robotisation puis la numérisation du travail correspondent-elles, selon vous, à un progrès social ou à une catastrophe anthropologique ?
Paul Jorion – C’est un progrès pour la civilisation humaine, parce que cette capacité à l’invention, que d’autres animaux n’ont pas, fait partie des aspects positifs du genre humain. Cette inventivité fait notre originalité. Dès que nous avons pu, nous avons essayé de diminuer l’effort dans notre tentative de transformer le monde autour de nous, pour manger, se loger, etc. Nous avons toujours cherché à avoir des moyens techniques pour éliminer les tâches dangereuses, épuisantes, fastidieuses, avilissantes, etc. La technique est consubstantielle à l’homme. Selon l’ethnologue André Leroi-Gourhan, le développement du cerveau est concomitant à l’utilisation de l’outil. Nous utilisons ce dernier, mais nous le développons aussi. Nous cherchons constamment la façon dont nous pouvons l’améliorer. Cela fait partie de notre nature. L’être humain tire une certaine jouissance dans l’affrontement au monde.
- La technologie est pourtant le « bras armé » du capitalisme…
- Je ne dirais pas cela. Les savants vivent dans leur monde. Ils sont relativement à l’écart de toute réflexion sur le système politique. Je crois, en réalité, que technologie et capitalisme sont indépendants. Le développement technologique est indépendant du développement des sociétés. Il peut être une catastrophe uniquement parce qu’il manque autour de lui l’environnement pour le canaliser. Et il y a, autour de nous, un système politique qui organise la confiscation de la technologie qui, pour moi, est neutre. Ce qui est mortifère, c’est le cadre dans lequel cette technologie se déploie.
- Justement, le développement de la technologie dans le système capitaliste est-il synonyme de destruction du travail humain ?
- Oui, bien sûr. En janvier dernier, des chercheurs d’Oxford ont affirmé que la robotisation créera à l’horizon 2022 un million d’emplois aux États-Unis. C’est une augmentation de 18%, ce qui est considérable. Cette année-là, quatre millions de personnes travailleront dans l’informatique, à fabriquer des logiciels, des robots, à développer l’Internet des objets, les Big Data, etc. Or, quatre millions sur 160 millions de travailleurs, ce n’est que 2,7% de l’emploi. Ce n’est rien ! En réalité, il y aura peut-être un million de travailleurs supplémentaires, mais 100 millions d’emplois vont disparaître dans le même temps… Il est très difficile en réalité d’imaginer les conséquences du développement technologique.
- Qui est pénalisé par le déferlement technologique ?
- Celui qui veut vendre sa force de travail : le prolétaire d’autrefois, le salarié d’aujourd’hui. Le phénomène ne touche plus uniquement les ouvriers. Ceux qui calculent combien d’emplois vont disparaître dans les années qui viennent sont naïfs, parce qu’ils considèrent que seul l’emploi manuel sera remplacé. Or, le système financier actuel conduit aussi à remplacer le travail qui coûte cher, même, et surtout, le travail intellectuel. Et on le fait ! Le cas des traders remplacés par des algorithmes en est une illustration. Il existe aussi des exemples dans le milieu médical. Il y a aujourd’hui des machines qui établissent des diagnostics médicaux très précis. Elles font moins de 1% d’erreurs, là où un médecin fait en moyenne 10% d’erreurs… Entre les deux, il y a une déperdition de vies humaines, il y a des gens qui meurent. La question est la suivante : dans combien de temps la Sécurité sociale fera-t-elle pression en avançant que le diagnostic médical établi par une machine coûte moins cher et qu’il permet d’épargner des vies humaines ?
- Y a-t-il eu une rupture historique dans le monde du travail avec l’arrivée de la numérisation ?
- Il n’y a pas eu de rupture fondamentale. Même avec l’apparition, dans les années 1970, puis la massification de l’ordinateur individuel, la tendance de fond reste la même : la destruction de l’emploi. De manière générale, à partir du moment où une invention technique détruit plus d’emplois qu’elle n’en crée, il y a un problème social, parce que le rapport de force entre les salariés et les détenteurs de capital est lié à une certaine rareté du travail. Une rareté qui oblige à ce que celui qui produit son travail soit payé. Si cette rareté diminue, s’il y a un poste pour 500 candidats, le salaire va forcément baisser. Or, il n’y a pas de limite absolue à la baisse, sauf peut-être si l’État en décide autrement. Et ce que l’on voit maintenant avec l’« ubérisation » de l’économie, c’est que les salaires tombent en-deçà du salaire de subsistance, en mettant en concurrence tous ceux qui peuvent faire quelque chose. Dans un monde où le nombre de boulots tend à disparaître, les salaires tomberont nécessairement un jour sous le salaire de subsistance.
- Pourtant, le progrès technique est souvent considéré comme un progrès social…
- Oui, mais pourquoi ? Parce que nous avons une très grande naïveté. Quand j’étais enfant dans les années 1950, on nous disait que, dans les années 2000, on travaillerait moins, qu’il y aurait beaucoup plus de loisirs, qu’on passerait plus de temps avec ses enfants, à faire des activités créatrices, etc. Mais c’était d’une naïveté confondante ! C’est oublier que nous sommes dans un système capitaliste, où les gains générés par la mécanisation sont confisqués par certains, aux dépens des autres.
- Quels sont les emplois créés par la numérisation aujourd’hui ?
- Ce sont essentiellement des emplois pour concevoir des logiciels, œuvrer à la transition énergétique, développer l’Internet des objets, etc. Mais, ce qu’il ne faut pas oublier, c’est qu’écrire des logiciels pour des robots ne nécessite pas l’emploi de millions de personnes. Quand SnapChat est vendu pour six milliards de dollars, c’est une compagnie qui emploie 85 personnes… Auparavant, pour six milliards, on vendait une usine automobile qui employait 22 000 personnes !
- Précisément, que vous a inspiré votre travail sur les algorithmes ?
- J’ai éprouvé une très grande satisfaction à mettre au point des logiciels, à résoudre des problèmes que l’on disait, pour la plupart, insolubles. C’était très gratifiant et c’était tout à fait le genre de casse-tête qui me passionnait. A cette époque-là, au tournant des années 1990, j’avais le talent dont les banques avaient besoin, non pas en tant qu’anthropologue, mais en tant qu’ingénieur spécialisé en Intelligence Artificielle. Disons que j’ai consacré le peu de tempérament artistique que j’avais à la conception d’algorithmes. A l’époque, la complexité des modèles utilisés dans la finance dépassait les compétences des personnes, économistes ou comptables, qui y travaillaient. Comme j’avais perdu mon emploi dans l’Intelligence Artificielle − du fait de la baisse drastique des budgets militaires à la fin de la Guerre froide, qui finançaient nos recherches à notre insu − et comme il n’y avait pas de boulot en Sciences Humaines et Sociales, j’ai accepté le poste que l’on me proposait. Je suis certain que je ne l’aurais pas accepté si mon maître, Claude Lévi-Strauss, ne m’y avait pas encouragé. Il m’avait dit que c’était une occasion unique d’entrer dans un milieu habituellement fermé aux anthropologues et de pouvoir y découvrir des choses extraordinaires. Le jour où la crise des subprimes se dessine aux Etats-Unis en 2007 et la crise économique mondiale de 2008, je me suis souvenu de ce qu’il m’avait dit. C’était le jour auquel il avait pensé. J’ai alors témoigné publiquement de ce que j’avais observé de l’intérieur. Mais je ne pensais pas que mes alertes resteraient lettre morte…
http://www.pauljorion.com/blog/2016/10/08/sciences-critiques-paul-jorion-se-debarrasser-du-capitalisme-est-une-question-de-survie-le-7-octobre-2016/
Écrit par : L'enfoiré | 14/10/2016
Ce que nous avons appris de plus sur Paul Jorion après cet interview se trouve dans la réponse à la dernière question.
Avant cela, il a joué une entourloupe sur une corde raide sans faire son "acte de contribution".
Des suites de sa formation d'anthropologue, pas beaucoup de détails.
Des logiciels qu'il a développé, il n'en parle pas.
Alors une question subsiste:
S'il n'y avait pas eu de crise du capitalisme en 2007, peut-être n'aurait-on jamais entendu parlé de Paul Jorion qui serait resté en Californie.
Il conclut en disant que "Se débarrasser du capitalisme est une question de survie".
N'y a-t-il pas quelque chose qui cloche dans son raisonnement?
Aujourd'hui, il est invité partout et se fatigue en tant équilibriste entre numérique et socialiste anti-numérique
Écrit par : L'enfoiré | 15/10/2016
Pour que cela aille mieux demain, faut-il tout changer?
Peut-être faites-vous partie des nombreux Belges qui ont vu le film "Demain" de Cyril Dion et Mélanie Laurent. Pas de projet "made in Belgium" dans ce documentaire. Pourtant les initiatives existent chez nous. Les équipes de la RTBF sont parties à la découverte de personnes qui font autrement, qui tentent et creusent des pistes innovantes à petite ou à grande échelle. C’est la base de la grande opération "Demain et après ?" que lance la RTBF sur tous ses médias.
Et pour que cela aille mieux demain, faut-il tout changer ? Certains le pensent, d’autres le craignent. C’est le "tout" qui inquiète. Devons-nous abandonner notre mode de vie, nos habitudes, nos certitudes pour un futur diffèrent, voire inconnu ? La réponse est "non" évidemment !
On ne construit pas l’avenir sans tenir compte du passé. Pour corriger le tir bien sûr, mais surtout parce que le passé nous donne autant d’enseignements que d’outils pour demain. A nous de les identifier et de les utiliser à bon escient. De là à dire que c’est simple, c’est une toute autre histoire.
Tout va mal?
Commençons par le constat : notre monde va-t-il mal ? Vous répondez " oui " ? Ok, posons la question autrement : tout va-t-il mal dans le monde d’aujourd’hui ? Même si vous êtes très pessimiste, il est difficile d’être aussi affirmatif. Ce serait nier tous les efforts que beaucoup d’entre nous font au quotidien pour améliorer les choses. Ce serait nier la volonté des parents d’élever leurs enfants le mieux possible pour qu’ils soient capables de s’insérer dans le monde de demain. Ce serait nier les réflexions de certains penseurs et les actes de ceux qui font vraiment bouger la société.
Par contre, il serait naïf d’éviter les difficultés tant elles sont manifestes. Affirmer que les temps sont durs est une évidence. Nos démocraties sont en plein doute avec le risque de dérives pour le moins dangereuses. L’économie bat de l’aile et les plus faibles le paient cash. Les inégalités n’ont jamais été aussi fortes. Et que dire de l’état d’une planète que nous consommons sans limite ?
Changer ? Bien sûr !
Alors oui, il faut changer, c’est même indispensable. Notre histoire n’a jamais rien eu de linéaire. Elle s’est construite à coup de crises mais également de progrès. Si crise(s) il y a indiscutablement aujourd’hui, qui pourrait affirmer qu’il n’y a aucun progrès ? Jamais la médecine n’a été aussi performante, jamais les technologies de la communication n’ont été aussi loin, jamais auparavant dans l’histoire les hommes n’ont-ils aussi proches les uns des autres ! Plus important encore : combien d’entre nous ont déjà décidé d’agir autrement dans de multiples domaines ?
Partant à la recherche de nos compatriotes en mouvement, les équipes de la RTBF ont pu mesurer très concrètement l’envie de nombreux citoyens d’aller de l’avant et, surtout, le passage à l’acte de beaucoup d’autres. A coup d’essais et d’erreurs, c’est inévitable, mais avec un enthousiasme communicatif.
Super-motivés
Ne prenons qu’un secteur, souvent critiqué par ceux qui le connaissent peu : l’enseignement. L’échantillon n’est pas représentatif mais au fil de nos pérégrinations, nous avons eu des contacts sur le terrain avec une petite dizaine d’école réparties sur toute la communauté Wallonie-Bruxelles, avec une petite vingtaine d’enseignants super-motivés et des dizaines d’élèves qui ont faim de l’avenir. Et l’on devrait désespérer ?
Nous avons rencontré des jeunes de fin de primaire, des personnes âgées pour qui le futur est celui de leurs enfants et petits-enfants, des ados à deux pas des études supérieurs, des femmes et des hommes à fond dans la vie active. Tous se posent des questions, tous sont convaincus que cela peut aller mieux demain. Mais pas sans nous !
http://www.rtbf.be/info/dossier/demain-et-apres/detail_pour-que-cela-aille-mieux-demain-faut-il-tout-changer?id=9433192&hkey=a7c9f66b1b8455152a03555ac47612dd&utm_medium=email&utm_source=newsletter&utm_campaign=info
Écrit par : L'enfoiré | 19/10/2016
Mon cher Guy, pourquoi être aussi critique et négatif vis à vis de Paul Jorion? Ton insistance à critiquer tout ce qu'il dit ou écrit ne me parait pas très raisonnable ni très justifiée. Cela ressemble trop souvent a un règlement de compte personnel! En relisant calmement ce qu'il dit il y bcp de constatations très intèressantes. Certaines rejoignent les analyses de Thomas Piketty dans son livre extraordinaire "Le capital au 21ième siècle"; Paul Jorion n'est certainement pas parfait mais de grâce lisons le calmement et intelligement sans arrière pensée de "règlement de compte personnel";
Écrit par : Don Quichotte | 19/10/2016
Cher Don Quichotte,
Si je considérais Paul Jorion comme un ennemi de conception, je ne le suivrais pas toutes les semaines.
Je l'ai soutenu dans un article, quand il a été viré de la VUB.
Ce que je n'aime pas dans sa manière d'être, c'est de dénigrer les autres opinions, d'éliminer tous ceux qui ne sont pas de son avis, de penser négativement sur le futur comme un vieux rabougris avec le titre accrocheur de son dernier livre "Le dernier qui s'en va éteint la lumière", qu'il est en entraînant la jeunesse dans son sillage, en oubliant son passé en Californie dans une banque qui était tout le contraire de ce qu'il prêche aujourd'hui.
Ce n'est pas pour rien qu'il a créé une inimitié autour de lui avec le site "postjorion".
Je sais qu'il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis, mais cela n'empêche pas d'obscurcie une partie de vie.
Tu ne l'as pas rencontré, moi bien.
Avoir une formation d'anthropologue et revendiquer de se frotter aux économistes.
Aujourd'hui, il est parti en campagne contre ce qu'il était dans le passé. Invité par les médias pour se faire un nom qu'il n'aurait pas eu si la crise financière n'avait pas eu lieu et se retrouver comme un prophète de la bonne nouvelle virtuelle.
Aux Etats Unis, on gagne bien mieux sa vie avec des compétences, mais les règles sociales protègent beaucoup moins ses collaborateurs quand cela va mal et que la faillite du système se présente.
Repartir avec 10.000 dollars de dédits en poche et repartir en Europe et ouvrir un blog pour gagner sa vie en sautant sur l'occasion de la vague de mécontentement général.
Je le lis calmement et il n'y a pas beaucoup de personnes qui se retrouvent sur mon blog comme lui.
Beaucoup de personnes lui ont demandé ce qu'il proposait pour changer le monde.
Ses réponses ont toujours été de pointer les erreurs mais les solutions sont restées évasives.
J'aime les philosophes et la philosophie, mais j'aime ceux qui voient et qui ont un rôle proactif et pas rétroactif.
Écrit par : L'enfoiré | 19/10/2016
Futuromètre: 91% des francophones disent non à la société actuelle
Quelle société voulons-nous ? C’est la question centrale du « Futuromètre », le nouveau baromètre citoyen mené en collaboration par le bureau d’études Aqrate, La RTBF et Le Soir. Cette enquête se propose de mesurer à intervalle régulier l’état de l’opinion sur les courants de valeurs, les comportements et les orientations de la vie en société. Le sentiment des Belges francophones par rapport au travail/économie, l’enseignement et la Santé comptent parmi ses priorités futures.
Pour cette première livraison, le « Futuromètre » s’est penché sur la « société de demain ». Il part du principe que le monde tel qu’il est conçu aujourd’hui a peut-être atteint ses limites. Qu’une volonté de changement se fait de plus en plus pressante. Que nous sommes de plus en plus nombreux à aspirer à d’autres comportements et à d’autres enjeux. Le succès du film « Demain » réalisé par Cyril Dion et Mélanie Laurent en est un indice parmi d’autres.
« Nous fonçons droit dans le mur »
En cela, le « Futuromètre » met dans le mille. À la question « Pour sortir de la crise, faut-il changer de système ? », 90,9 % des Belges francophones ont répondu par l’affirmative. Dans le même esprit, ils sont 87,9 % à juger que « nous fonçons droit dans le mur » et « qu’il est urgent de changer nos modes de vie ». 70,8 % s’opposent à l’idée que la société actuelle contribue à l’épanouissement personnel. Cette négation, sinon ce rejet, trouve son prolongement dans la conviction que des moments difficiles attendent la génération à venir : 84,1 % des sondés estiment que leurs enfants vivront moins bien qu’eux.
À ce petit jeu, les femmes sont les plus critiques. À chacune des propositions reprises ci-dessus, elles se montrent plus radicales encore que les hommes et jugent sans ménagement la société d’aujourd’hui. « Si les femmes peuvent sembler plus critiques c’est parce qu’on leur a fait miroiter les bienfaits de la société dont l’égalité des sexes après la Seconde Guerre mondiale. Or, elles souffrent singulièrement plus que les hommes », relève Bruno Frère, chargé de cours en sociologie à l’Université de Liège
http://www.lesoir.be/1349918/article/actualite/belgique/2016-10-23/futurometre-91-des-francophones-disent-non-societe-actuelle
Écrit par : L'enfoiré | 23/10/2016
Après la mauvaise nouvelle, voici la bonne
Futuromètre: 82% des francophones prêts à changer les choses
82,2 % des Belges francophones se disent volontaristes et prêts à changer de comportements afin d’aller vers une autre société. Meilleure, plus égalitaire, débarrassée de ses névroses. C’est ce qu’établit le Futuromètre, une nouvelle enquête d’opinion née d’une collaboration entre le bureau d’études Aqrate, Le Soir et la RTBF.
Mais comment ? D’emblée, 60 % des sondés privilégient leur propre action en se disant favorables aux démarches individuelles plutôt qu’aux collectivités (partis, associations, syndicats…) pour faire bouger les choses.
Le Futuromètre énumère dès lors des pistes de « bons comportements ». « Acheter de moins grandes quantités pour lutter contre le gaspillage alimentaire », « Acheter des produits locaux et de saison » « Acheter des produits via des circuits courts », etc. Autant de propositions qui fédèrent une large partie des sondés : les femmes, mais surtout les plus de 55 ans qui se montrent ici particulièrement volontaristes.
Avec un bémol toutefois : prompts à faire du troc, à acheter des produits locaux ou à privilégier des comportements qui épargnent la santé, les + 55 ans se font beaucoup moins partageurs lorsqu’il s’agit d’envisager un habitat groupé (3,1 % contre 20,8 % des 18-34 ans souvent contraints à la cohabitation) ou de faire du covoiturage (19,2 % contre 31,2 % des 18-34 ans moins aisés et/ou davantage tournés vers une autre mobilité). Pourquoi ? « L’habitude de l’usage de la voiture est forte et puis, l’âge avançant, les aînés ont plus de difficultés à se déplacer. Par contre, en général, la jeune génération veut s’affranchir du véhicule personnel, jadis facteur important de distinction sociale, car il ne favorise pas le développement personnel. », explique Grégoire Wallenborn, philosophe et chercheur au centre d’étude du développement durable (CEDD) de l’ULB.
Aux actions individuelles s’ajoute l’appel à de nouvelles orientations. En large majorité, nos sondés veulent que des moyens supplémentaires soient donnés à l’éducation, que l’enseignement soit réorganisé, que la mesure de la croissance tienne compte du bien-être et non de la productivité, que l’enseignement bilingue soit généralisé et que la pollution soit taxée. Chacune de ces propositions emporte 90 % d’adhésion.
Nos sondés estiment enfin que les acteurs les plus aptes à participer aux changements exigés sont les mouvements citoyens (26 %), l’Europe (21,4 %) et le gouvernement fédéral (11,4 %). Précisons que ce dernier s’en tire beaucoup que mieux que la presse, les syndicats ou le roi.
http://www.lesoir.be/1350120/article/actualite/belgique/2016-10-23/futurometre-82-des-francophones-prets-changer-choses
Écrit par : L'enfoiré | 24/10/2016
Ce sont les robots, et non la Chine ou le Mexique, qui ont pris les emplois des Américains
Le candidat républicain à la présidentielle américaine, Donald Trump, promet qu’il va récupérer les emplois américains délocalisés en Chine et au Mexique, mais il est très improbable qu’il y parvienne. Des recherches effectuées par le Ball State University’s Center for Business and Economic Research montrent que l’automatisation est un facteur qui a beaucoup plus contribué à la perte d’emplois dans les usines que le commerce extérieur.
Près de 13 % des emplois qui ont été perdus aux États-Unis l’ont été à la suite de la conclusion d’accords commerciaux, et notamment, de l’adhésion de la Chine à l’Organisation mondiale du commerce (WTO) en 2001. La majorité des emplois perdus (87 %) sont désormais tenus par des robots. D’autres facteurs locaux ont réduit la demande pour la main-d’œuvre humaine.
La révolution des robots ne fait que commencer
La révolution de l’automatisation ne fait que commencer, suggère le Boston Consulting Group. Il prédit que jusqu’en 2025, l’investissement dans les robots industriels augmentera de 10 % par an dans les 25 plus grandes nations exportatrices, alors qu’il n’a augmenté que de 2 ou 3 % par an au cours des dernières années.
Il est difficile de trouver des arguments contre cette robotisation. Lorsque des produits sont remplacés, ou améliorés, les robots peuvent être reprogrammés bien plus rapidement et bien plus facilement que la main-d’œuvre ne peut être formée. En conséquence, la demande pour les travailleurs non qualifiés s’affaiblit.
La montée constante du coût du travail en Chine et dans d’autres économies émergentes rend l’utilisation des robots plus attrayante. Au cours des dernières années, on a assisté à un mouvement de relocalisation de la production aux États-Unis et dans d’autres pays occidentaux. Les entreprises profitent des économies qu’elles ont réalisées grâce à la robotisation, et à l’énergie moins chère et des procédés de fabrication plus proches des clients.
Plus de choses avec moins d’employés
« Nous faisons plus de choses avec moins d’employés », résume Howard Shatz, un économiste du think tank Rand Corp.
General Motors par exemple n’emploie plus guère qu’un tiers des 600 000 ouvriers qu’il avait dans les années 70. Pourtant, la firme n’a jamais produit autant de voitures et de camions.
Source: https://fr.express.live/2016/11/03/robots-emplois-etats-unis/
Écrit par : L'enfoiré | 03/11/2016
L'émission "Coupé au montage" invitait Alex Vizorek
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/01/3270766235.mp3
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/02/2236847179.mp3
Il y parle d'un épisode avec Marine lepen
https://www.youtube.com/watch?v=A6ojdA3r1tM
Écrit par : L'enfoiré | 07/12/2016
Allocution un inverser le en Finlande est testée
http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/decryptage/2016/09/09/29002-20160909ARTFIG00015-revenu-universel-ce-que-prevoit-la-finlande.php
Écrit par : L'enfoiré | 04/01/2017
Allocation universelle est testée en Finlande
A 560 euros par mois
http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/decryptage/2016/09/09/29002-20160909ARTFIG00015-revenu-universel-ce-que-prevoit-la-finlande.php
Écrit par : L'enfoiré | 04/01/2017
Suède : la journée de travail de 6 heures est trop coûteuse
Une journée de travail de 6 heures coûte trop cher. Telle est la conclusion d’une expérience menée dans la ville suédoise de Göteborg, où 68 infirmières d’une maison de retraite ont travaillé pendant 2 ans avec un horaire de travail de 6 heures par jour tout en conservant leur salaire.
L’expérience a cependant donné des résultats positifs, et les infirmières ont rapporté qu’elles se sentaient en meilleure santé, tandis que l’absentéisme a été réduit et que l’on a constaté une amélioration des soins portés aux patients
Mais la ville n’envisage pas de généraliser cette expérience ou de la proposer un autre service, car cela serait trop coûteux. En effet, pour couvrir le manque à gagner en heures de travail des 68 infirmières, elle a dû recruter 17 personnes pour un coût de près de 12 millions de couronnes (environ 1,3 millions d’euros).
L’expérience de Göteborg est l’un des essais qui ont été réalisés en Suède pour étudier la possibilité d’une journée de travail plus courte. L’expérience suédoise a été suivie par le monde entier, et des militants de la réduction du temps de travail ont présenté la Suède comme un modèle.
La baisse des indemnités de chômage
Daniel Bernmar, un politicien local de gauche responsable du soin aux personnes âgées au sein de la municipalité, rappelle cependant que le recrutement des personnes qui ont contribué à compenser la baisse des heures de travail effectuées par les infirmières a tout de même permis de réduire les indemnités chômage payées par le gouvernement à hauteur de 4,7 millions de couronnes danoises au cours des 18 premiers mois de l’expérience (soit environ 470 000 €). Il ajoute qu’il aimerait que d’autres études soient réalisées pour déterminer si une journée de travail plus courte pourrait aussi produire des bénéfices de long terme pour la société dans son ensemble.
Selon certains, des journées de travail plus courtes permettraient d’étendre la carrière professionnelle des travailleurs des professions à travail intensif.
Source: https://fr.express.live/2017/01/05/suede-journee-travail-6-heures-trop-couteuse/
Écrit par : L'enfoiré | 05/01/2017
La Une présentait le film "Demain" ce 4 octobre 2017
https://www.rtbf.be/auvio/detail_demain?id=2262188
Écrit par : L'enfoiré | 05/10/2017