En route pour changer l'avenir (27/08/2016)

0.jpgPas de doute là-dessus, pour la plupart, c'est la rentrée. La trêve sportive des JO et les trêves administratives sont finies. Une période pendant laquelle on prend de grandes décisions sur le futur, commence. La semaine dernière, nous parlions des Lumières en péril. Les Lumières ne sont pas universelles, quant à éteindre la lumière quand ils s'en vont...

Nous venons de passer une semaine très fertile en événements et en coups de semonces et de chaleurs.

Notre aéroport de Zaventem est parait-il remis sur son tapis volant avec peu de traces de l'attentat de mars: podcast

Les vols n'ont pas ralenti de fréquence.

Les magasins ressortent cartables et cahiers pour les écoliers pour éveiller notre attentisme de consommateur grâce à  l'eau si précieuse.

0.jpgEn France, tous les candidats se bousculent déjà au portillon de la nouvelle quête présidentielle.

Sarko se représente avec des idées neuves livrées dans un livre "Tout pour la France". Cela fait intello  parmi les croyants de la chose.  

0.jpgOn a fait les comptes du tourisme.  

Ils ne sentent pas bon pour cause d'attentats, de terroristes, d'inondations et de grèves.

En Allemagne, on parle même d'un "Plan Hamster".

Personne ne sait ce qui se cache derrière ce plan, mais il prévoirait des catastrophes naturelles ou diverses attaques: podcast

0.jpgC'est en Italie, qu'il l'aurait fallu. Un attentat naturel est arrivé. Un dieu tectonicien  à plaques  s'est mélangé les pinceaux avec un tremolo dans la voix en entraînant des gens dans une mort atroce.

Les villages de Amatrice, de Accumoli et de Pescara des Tronto ont quasiment disparu de la carte.

On espère des miracles: podcast.

Il reste les photos d'avant pour les souvenirs.

0.jpgNotre Belgique a, presque simplement, le blues avec la perte de son représentant dans le monde, son jazzman Toots Thielemans.

Le syndicaliste de la FGTB, Marc Goblet, passe la main a un "travailleur intérimaire".

Un revenant français, Thierry Henry, rejoint les Diables Rouges... 

0.jpgAux Etats Unis, Alice Cooper s'est présenté parmi les "président_sciables" avec l'humour en sus.

Le soleil fait actuellement sont baroud d'honneur dans une mini canicule. Un sacré coup de canne au cul avec "Madame la zozone" qui perd la tête. 

Les défis et les les espoirs sont parfois récompensés comme en Colombie qui a signé la paix avec les FARC après 52 années de conflits qui ont fait 260.000 morts. 

Lundi dernier, Alex Visorek reprenait avec son humour traditionnel par le rappel succinct des faits de l'été: les résultats des JO, le Pokemon Go et monokini d'une pièce de haut en bas qu'on appelle "burkini":podcast.

Pas à dire, l'esprit "Républicain" a des trucs en poils de chameaux, pour se gratter les c... pour se relever d'un défaitisme morose...

Ce burkini, né depuis les années 2000 par une créatrice australienne, ressort. 

0.jpgQue ces dames s'asticotent si elles le veulent. Que ce soit à poil ou à plumes, ça coûte toujours cher.

Il faut que les pharmacies puissent vendre leur crèmes solaires avec leurs indices élevés de protection de la peau. Non? 

Une certaine pitié à voir ces dames sous des couches de vêtements par temps de grandes chaleurs comme pour les sœurs de la religion catholique. Bien sûr.

Chaud devant, chaud derrière.... donc...

Il faut garder les traditions dans le rétroviseur, tout en jetant un œil dans le kaléidoscope.  

Ce weekend, la tradition de la Ducasse à Ath est respectée:podcast

Il y a près de deux ans, j'écrivais "J'aurais voulu être fumiste"

Cette fois, ce sera une nouvelle version "Déjeuner en paix"...

... avec d'autres paroles: 

Je prends sur une chaise le journal du matin
Les nouvelles sont chiantes d’où qu’elles viennent
J’attends que je me réveille, j'ai déjà faim
J'infuse mon thé pour qu’il prenne
Le sucre n’y est pas
Hier éclatait la dernière bombe
J'étais chez moi bien loin du monde
Je me demande si tout cela n'existe pas
S'il y avait des choses en paix,
En disant des choses plus vraies
Je vais à la fenêtre et le ciel ce matin
Est bleu, il fait trop chaud pour la peine
Est-ce que tout va si mal ?
Est-ce que rien ne va bien ?
Pas de citron, alors j'ajoute du lait
A mon café noir en riant
Je regarde mon miroir à peine
Plus rien ne me surprend sur la nature humaine
C’est pourquoi je me permets en riant 
D'interpréter ce qui est frais,
Même si ce n'est pas plus vrai.
 

1.jpgLes JO sont terminés.

Certains se féliciteront des résultats en disant qu'on fera encore mieux la prochaine fois.

D'autres diront que nous n'avons pas les infrastructures pour le faire.0.jpg

Dilma Roussef se retrouvera avec un lancer du poids insupportable.

Le véritable point positif sera que certains se "sportifieront" par osmose. 

Fini les réactions mortifères.

Fini les titres attractifs et plein d'espoir et qui, en définitive, n'apporteront rien à se mettre sous la dent. 

Fini de prendre les gens pour des cons.

Un consentement mutuel pour assurer l'avenir est nécessaire.

0.jpgFini les slogans qui pètent des flammes, mais qui se dégonfle comme neige au soleil à la porte de sortie des meetings, l'esprit serein du travail accompli. 

Il faudra rationaliser en faisant mieux mais avec moins et donner une vision futuriste au monde par un nouveau paradigme plus restreint.

Mais qui parle encore de travail d'ailleurs? Personne...0.jpg

On parle d'emplois et ce n'est pas la même chose.

Dans le futur, ce ne sera plus du travail qu'il faudra, ce sont des emplois rémunérés pour meubler le temps et pas en faisant des conneries répétitives que les machines ont éradiqué sans se fatiguer. 

Désolé de devoir le dire, le travail sans valeur ajoutée, par des automatismes et répétitions, dans peu de temps, ce sera bientôt fini puisque tout le monde cherche des soldes..

Ce qui veut dire que l'utilisations des machines vont devoir rembourser leur efficacité et rétrocéder leurs bénéfices d'une manière ou d'une autre. C'est évident.

Cela veut dire qu'il faut "choser" et déterminer ce qui est plus rentable et plus durable avec un trépied de la stabilité, de la sécurité.

0.jpgChercher là où réside encore de la valeur ajoutée et pas dans des domaines où la concurrence sévit à couteaux tirés. Et ouvrir une boîte aux idées.

Réduire l'écart entre les plus riches et les plus pauvres. C'est écrit dans les astres.

Bruno Colmant écrivait dans la presse "Les crises successives que la Belgique a connues révèlent la fin d'un modèle".

Les Lumières avaient leurs limites d'après le billet précédent

Un nouveau paradigme?

Tout le monde en parle, tout le monde cherche comment l'organiser sans le nommer.

Les jeunes l'ont déjà fait en dessinant l'avenir sur leur tablette et imposent une voie différente et bien à eux. 0.jpg

Les anciens pensaient que le progrès technologique ne pourrait pas moraliser les esprits dans un éden cosmopolite.

Ils avaient tout faux...

Les jeunes veulent voir le monde et le réinventer dans des rencontres du troisième type que les anciens n'auraient jamais connues.

Deux nouvelles intéressantes dans le JT de lundi dernier.

D'abord, la jeune Khadija Hamouchi d'origine marocaine qui a été primée pour son projet éducatif qui permettrait au monde arabe d'accéder mieux à la connaissance et qui à partir de Molenbeek, se lançait à l'assaut de la Silicon Valley

Ensuite, cette idée qui remplace la chasse du Pokemon Go, idiot, par la chasse de livres.

Une initiative qui redonne vie aux livres en associant un sorte de jeu de chasse aux œufs. Les livres aimés mais qu'on ne veut ou on ne peut pas garder car il faut faire de la place pour les suivants, peuvent continuer leur vie.

Les relire, bof... Les faire redescendre de leur piédestal pour les réintroduire dans la vie de tous les jours, c'est une solution "win-win" par excellence. 

"Nul n'est prophète en son pays", dit le proverbe...

Un proverbe qui envoie les nationalismes dans la prairie des histoires perdues.

0.jpgC'est un peu la leçon que laisse feu Toots Thielemans.

Le billet "Salaire en augmentation" signalait des endroits privilégiés, avec des compétences particulières.

L'argent ne fait pas tout.

Ne parlons même pas de bonheur. 

C'est plutôt du salaire à la carte qui a la prépondérance chez les jeunes pour rallier la vie privée et la vie publique.2.jpg

Dernièrement les jours de RTT en France étaient mis en balance avec une augmentation de salaires pour les anciens. Pour les nouveaux arrivés, la question ne se pose même pas.

Les élites ne s'intéressent pas à ce qui se passe dans le jeu de quilles intermédiaires.

C'est pour cela qu'il faut sortir du lot et devenir anticonformiste.

Combien de magazines français n'ont pas jeté l'opprobre sur les riches au lieu de d'intimer l'envie de comprendre comment ceux-ci font pour réussir dans ce contexte géopolitique.

1.jpgEmplois précaires et dégâts environnementaux poussent à accepter la vulnérabilité.

Le livre de Paul Jorion, "Le dernier qui s'en va éteint la lumière", me revient dans les gencives.

Il vogue sur la vague du pessimisme.

Son histoire, il la raconte dans "De l'anthropologie à la guerre civile numérique". Vous la retrouverez en fin de mes bafouilles. 

Il avait reçu un commentaire qui remettait les aiguilles de la pendule à l'heure dans "Le cauchemar de Cassandre".

La conclusion: "Bien sûr la vocation de l'essai de Paul Jorion est louable. Il y a toujours une pertinence à s'occuper de ce que l'homme fait de son humanité. Mais devons-nous nous résoudre à parler de fin du monde et de deuil?  Ces propos sont si pesant qu'ils en deviennent inaudibles de dire les vérités sans être écoutée". 

Le dernier qui s'en va, n'a pas à éteindre la lumière dans la course relais de génération en génération.

Il doit seulement  'bien configurer le futur avec de bonnes fonctions en y injectant de bons paramètres pour mieux (sur)vivre".

Si la vie est, peut-être plus blafarde en apparence, c'est qu'elle a raté des épisodes en répondant à la conjoncture. 

0.jpgCe billet est envoyé à l'attention des suivants pour les corriger.  

Le mythe de Cassandre désignant une prophète pessimiste annonçant des malheurs et aux propos exagérés, se doit d'apporter une solution au drame de manière unanime.

Les prophètes de l'Apocalypse, au poteau.

Les vieilles méthodes de la droite et de la gauche qui, en définitive, se compensent l'une l'autre, aux chiottes.

La lutte des classes de manière radicale pour régler les problèmes, à la poubelle. 

Plus personne n'est uniformément dans un camp ou dans l'autre. 

On peut réduire l'écart en tirant sur l'élastique ou en tirant sur la corde. 1.jpg

Quand la corde est résistante, elle finit par casser et ce sont les deux côtés de la corde qui se retrouvent le cul par terre.

L'élastique permet bien d'autres solutions.

En septembre 2014, Marianne, sortait un trimestriel titré "L'avenir", pour parler de l'avenir.

0.jpgRéchauffement climatique, multiplication des catastrophes naturelles, accidents nucléaires, retour de la guerre froide, santé du terrorisme et de la finance, délitement politique, montée des extrémismes, pannes d'utopies, humanité globalisées  naviguant à vue... des problèmes tellement connus qu'ils tombent dans la banalité et le catastrophisme du présent. 

Cinq chapitres: Le temps, les prophètes, le présent, les visionnaires et les arts....

Penchons-nous immédiatement sur le dernier chapitre des visionnaires.

Les leçons de prudence de l'astrologue, Ptolémée.

Celui-ci ne déniait pas les restrictions d'usage qui rappellent les notices des médicaments.

Qui a vu verra pour anticiper ce qui nous guette sans penser à consulter un Oracle ou une boule de cristal.

Notre destin n'est inscrit nulle part, pour qu'il advienne, il nous faut l'inventer...

Le fondateur du socialisme utopique et du phalanstère, Charles Fourier voulait changer le monde avec sa théorie du mouvement social.

Pour se faire, il avait une théorie de créations, de mouvements sociaux et d'immortalité.

Parlait-il de transhumanisme? 

Pas vraiment. Une idée seule que "Dès que le peuple jouira constamment de l'aisance et d'un minimum décent, toutes sources de discordes seront taries".

Aujourd'hui, avec l'humour, on lui demanderait s'il a fumé de la moquette.

Le minimum décent, est-ce le minimum vital ou le maximum acceptable?

On ne fait pas d'omelette sans casser d’œufs derrière les sophismes.

Aujourd'hui, beaucoup d'utilisateurs de réseaux sociaux sont prêts à dévoiler des secrets de leur personnalité, voir de leur intimité. 

0.jpg"Il était une fois, l'utopie"

Un dossier "Alternative économique" qui disait "De Thomas More qui publiait "Utopie" en 1316 à Nuit debout. 500 ans d'utopie". 

Thomas More voulait décrire une société qui sans être idéale, fonctionnait bien mieux que celle de son temps qu'il dénonçait avec virulence.

Combien d'épisodes de la sorte en 500 ans? En préambule, on pouvait lire: "En grec, "Utopia" décrit un pays de nulle part et pays de bonheur. Je souhaite plus que je l'espère", avouait More.

Des projets souhaités mais irréalisables.

L'idéologie des Lumière, les Révolutions françaises, américaines, industrielles et numériques arrivent toujours par une impasse et à des échecs non dévoilés à l'origine.

Dans le socialisme réformiste, le marxisme, l'anarchisme, le coopératisme, social et solidaire actuellement appelé "paradigme du partage", tout a presque été tenté et testé. Le capitalisme s'est planté en 2008. Le socialisme au Venezuela est devenu la bête noire qui fait que rien ne marche plus, "L'absurdité du socialisme".

Je connais la maxime qui dit que "Tout seul, on va plus vite, mais ensemble, on va plus loin". 

Mais quand on regarde en arrière dans l'histoire, ce lointain s'il existe en espace, subsiste moins dans le temps. IL faut avoir les moyens de sa politique et la politique de ses moyens.

Quand le communautarisme ne fonctionne pas, c'est que les premiers se sentent freiner et que les suivants ne peuvent pas suivre les premiers. 

Aujourd'hui, l'éducation et l'instruction ne s'arrêtent pas après vingt années d'école. Une remise à niveau avec ses alter-ego est nécessaire tout au long de la vie. Réactualiser, qu'ils disaient...

La perte de confiance envers le progrès, la démocratie et les dérives autoritaires du nazisme, du stalinisme et qui sait, de l'Erdoganisme, tout beau, tout neuf, comblent les interstices d'un manque de repères et sont toujours récupérés par des prophètes d'un monde irréel.  

Les nouveaux arpenteurs du monde

(Non, ce n'est pas "Demain" de Cyril Dion)

 

Celui qui n'a pas compris que le pluralisme demande une ouverture d'esprit sans borne artificielle, accepte d'être critiqué et reconnaît la nécessité d'un contre-pouvoir, se retrouvera, un jour, sur le siège des accusés pour ses excès d'autoritarisme.  

Les critiques sont toujours, quelque part, constructives.

L'humanisme est subversif dans ses fondations.

A l'âge de 38 ans, Thomas More jouait au shérif de Londres. Chargé des affaires courantes et ambassadeurs en Flandre, il représentait les intérêts de marchands londoniens. 

Lié à Érasme, il cherchait à réformer l’Église et la société alors que Martin Luther en 1517, créait un schisme. 

Avec Henri VIII comme roi qui organisait l'Eglise anglicane, Thomas More n'avait aucune chance de réformer l'absolutisme. Il ne faut pas trop arriver avant l'heure. Il sera décapité comme "traître" en 1535.

Dans l'histoire des 500 ans des utopies, le magazine citait une foule de noms comme Alphonse de Lamartine, Ernest Block, Walter Benjamin, Paul Ricoeurs, André Gorz, Fridrich Engels, Jacques Ellul, Ivan Illich, Norbert Elias et j'en passe.

Tous décédés, ils ont tous tenté le diable de l'univers du changement dans un mouvement perpétuel.

Ce qui était cité comme problèmes majeurs de notre époque dans des chapitres distincts: l'inégalité croissante, les tentatives d'unifier un monde multiple, la soif de fraternité et d'égalité entre les gens et les populations du monde, qu'elles soient de couleurs de peau ou de cultures différentes, cela malgré leurs antagonismes, dans le seul but de sauver la planète et l'humanité dont ils ont fait partie.

C'est dire que la tâche est immense pour trouver un modèle "clé en main" dans l'idée du mondialisme des sciences et des technologies.

Étais-je un "Geek avant l'heure" lorsque des "Geeks fastoches" s'informaient vaille que vaille?

Probablement.

L'utopie numérique nécessite toujours d'avoir une avance à l'allumage pour ne pas se laisser distancer.

Bientôt plus rien ne pourra se réaliser sans l'usage d'un outil numérique, d'une tablette ou d'une phablette.

Cette vague emportera sur son passage, tous ceux qui n'auront pas appris à surfer sur une planche minimale.

L'idéologie numérique joue au "peer-to-peer", au pair à pair et répond ainsi à beaucoup de desiderata ou de jurons.

Quelques anciens ont créé cette évolution numérique.

Les jeunes s'en sont emparés à la suite, tête baissée et les seniors devront y ajouter du mou, coûte que coûte. 

Le numérique bouscule le son, l'image, le texte et toutes les professions qui en découlent jusque dans les racines du système lui-même.

1.jpgQuel est le but de ce "système"?

En résumé, faire plus et mieux avec moins.

La fin justifie alors les moyens, surtout quand ceux-ci sont les moins chers, les plus efficaces. 

"La culture de 'pas cher' menace la classe moyenne". C'est une évidence, mais quand elle s'est installée dans l'esprit de la pub qui dit "tous unis contre la vie chère", il est difficile d'en sortir gagnant. Le "low-cost" passe par tous les interstices et c'est la société entière qui payera la note plus tard. 

Les robots de toutes dimensions remplacent l'homme avec peu de maintenance à assurer, des coûts du matériel et ne vont jamais en grèves.

"Sacré croissance", "sacré progrès qui était mieux avant", "sacré démocratie participative"... sacrés "Sacre du numérique" dans une "Sacrée soirée"...

Se lamenter ne sert à rien.

L'esprit qui se cache derrière le numérique, n'a plus rien avoir avec celui de l'informatique des débuts.

Le numérique passe par l'invention et l'exploitation des idées nouvelles, de toutes les idées nouvelles.

Alors "Il faudra Leur dire", comme le chante Francis Cabrel


Les reproches des jeunes à l'égard des "vieux": les dettes et un état délabré de la planète.

Quand l'âge avance, leurs sentiments s'émoussent un peu.

Les effusions se déclinent autrement, s'adoucissent par lassitude ou pour cause de la prise du relais des mêmes travers.

Souvent de très gauchistes, les jeunes tiges deviennent presque droitistes ou alors parfois, totalement déconnectés, djihadistes.

Dans la mondialisation, que ce soit par une voie ou par une autre, les acteurs de la "divine comédie" sont obligés pour que le social soit soutenu, d'apporter un répondant du côté financier. 

Une première réaction m'était parvenu que les jeunes se sentaient mal dans leur peau.

Le plus marrant, c'est que cela marche le mieux auprès d'un certain public.

- La théorie de tout perdre est en marche" dit l'un.

- Et à part ça, comment ça va?, répond l'autre

Quand on lit les rédactions et commentaires sur les forums citoyens, il semble que la confiance en l'avenir s'est vraiment détournée du futur.

En fait souvent, les gens pensent que les acquis sont immuables, que les besoins ne peuvent pas changer par un progrès aléatoire et que ce qui est négatif ne puisse pas gréver le positifs ou vice versa.

Tout n'est que mouvements de va et vient dans une courbe qui zigzague sur une abscisse et une ordonnée de temps.

Oui, la Bourse a des extrasystoles et oui, rien ne se dilue dans une seule eau du bain.  

Dernièrement, j'écrivais deux billets d'emblée pour faire surnager un interlocuteur déboussolé et imaginaire. Le premier s'intitulait "Le bonheur, c'est toujours pour demain" suivi par "Où se cache le bonheur".

On ne revient jamais en arrière de manière identique avec les vieux trucs en plumes.

Tout va seulement plus vite, trop vite.

En fait, on ne sait pas nécessairement où on va, mais on y va... 

On va de l'avant sans assurer ses arrières.

L'objectif est que tous les projets doivent se réaliser en peu de temps, sinon, c'est l'abandon avant de passer au suivant. 

On ne parvient plus qu'à flirter, sans plus avoir le temps d'aimer et de consolider une union avec un projet futuriste. 

Du coup, on hésite à investir et le goût du risque disparaît.

Le pouvoir, l'argent et le sexe, les trois mamelles à la direction du monde.

La troisième se fait au secret dans un "Eyes whide shut".

Le savoir est un trouble-fête, un donneur d'alerte que l'on n'aime pas trop et que l'on punit à cause de sa volonté de changer le monde. 

Alors heureusement, il y a une réponse au pessimisme des forums citoyens qui m'est parvenue: "A chacun ses sources mais les miennes sont en contradiction avec tes affirmations! Ce weekend, j’étais chez mon fils de 32 ans qui invitait une trentaine de copains/copines et j’ai utilisé cette situation pour lui demander ce que les « jeunes » de 30 ans pensaient de la situation actuelle et qui était, selon eux, les coupables potentielles et les choses à changer. Il m’a répondu, de même que sa compagne en me décrivant leur lecture de ce qui se passe et indiqué à leur avis les raisons de ces dérapages. Ensuite j’ai demandé ce que pensait ses amis et amies de même génération. Chacun avait son avis même si des tendances se manifestaient. Ensuite il me demande pourquoi je pose cette question! J’ai donc fait référence à ces affirmations. La réponse globale était qu’ils n’avaient jamais entendu ce type de commentaire, ni de la part de ses amis ni de ses collègues. Lorsque j’ai fait référence aux « forums » comme source, cela a été le fou rire général….. Je peux t’assurer que je n’ai dévoilé la raison qu’à la fin de la discussion. Chacun ses sources comme d’habitude mais soyons extrêmement prudent des avis de ces « faiseurs d’opinion ». Manipulation est le terme que chacun devrait garder à l’esprit lors de toute lecture".

Cela ne veut pas dire que les situations et l'ambiance qui en découlent, soient semblables partout et pour toutes les générations.

Un système n'existe et n'est ressenti que dans un contexte donné et dans un environnement spécifique.

Tous les systèmes ont leurs élus et leurs exclus, ressentis comme vrais ou faux.

Peu importe les sentiments de chacun des commentaires, même s'ils apportent un niveau d'inconfort, de perte de sécurité indépendamment de l'endroit où l'on se trouve. 0.jpg

Il ne s'agit pas d'aller trop vite en besogne quand on analyse une boule de cristal et certainement pas devenir des futurologues en goguette

Donner un nom à un nouveau paradigme. Imaginer des directives pour corriger les problèmes majeurs. Extrapoler et tenter d'associer les situations différentes dans le nouveau monde pour le confirmer.

Est-ce d'ailleurs un nouveau paradigme? 

Dans les pays africains qui ne sont pas encore particulièrement parmi les leaders du monde, il est clair que les nouvelles technologies de l'information et des communications, font un tabac.

Même s'il n'y a pas de sous, un GSM n'est pas loin de la poche même s'il n'est pas de la dernière pluie. 

Les prémices et des indices ne trompent pas. Ils déterminent ce que sera l'avenir.

Si les "Papy boomers" sont encore à la traîne. 

De plus en plus de "Baby boomers" cherchent à se retrouver à la pointe du progrès, perdus dans les numéros de versions de leurs logiciels bien aimés.

Dans le même temps, ils espèrent payer de moins en moins pour ce qu'ils achètent, alors qu'ils espèrent recevoir leurs biftons en hausse.

Ce n'est que relativement récemment que l'on se rend compte que c'est la branche sur laquelle on se trouve qui risque de se briser. 

Si cela continue, tout le monde ira manger au Mac Do.

Les sociétés commerciales se sont pliées à ces nouvelles normes minimalistes.

Elles ont voulu satisfaire leurs clients rois et voulu suivre les modes colportées par les médias, le marketing et la pub.

Sans cela, ce serait peut-être encore pire.

Les problèmes de terrorisme se sont ajoutés dans une nouvelle couche de protection depuis le début de l'année et se sont confirmés pendant les vacances.

Les délocalisations et les machines dans le combat de la réduction des coûts n'ont plus été qu'une solution de rechange par la quantité et à la masse de ce qui est réellement besoin: inventer l'avenir.

La qualité restait au niveau de la rareté.

Une conférence de 2013 avec Jacques Attali, Etienne Klein et Joël de Rosnay est toujours vraie malgré les nouveaux développements qui se sont produits avec la naissance de l’État Islamique, de Daesh qui veut revenir à l'obscurantisme:

L'éducation a un grand rôle à jouer.

Mais quelle éducation privilégier?

Probablement, la co-éducation entre enseignants et élèves.

Si cela ne vous rappelle pas cette école Decroly qui prêchait cet enseignement par les deux bouts, en poussant la critique, dites-le moi.

Nous vivons de plus en plus en réseaux connectés.

Chacun apportant un élément d'intelligence pour faire plus avec moins.

L'hybridation de tous les phénomènes se prête très bien à cette vision du monde.

Pour définir cela dans le passé, on parlait d'économie. D'économie dirigée vers une classe possédante et une hiérarchie alors que les classes inférieures n'en recevaient plus que des miettes de ce gâteau.

Quant aux seniors qui n'ont pas "goûté" au numérique, il y a les écoles du troisième âge. Le problème, c'est que celles-ci devraient commencer par apprendre l'interactivité en jouant, comme le font les enfants, avec la souris et l'écran avant de penser à se lancer sur les routes des logiciels du type du célèbre "Office" ou d'aller entrer ses ses données bancaires ou de toutes les opérations que permet Internet.

C'est aussi apprendre que la virtualité permet de hacker quiconque n'a pas été averti des potentiels.

 

L'économie numérique devrait changer cela par les logiciels pour prêter main forte à la science et par les réseaux d'internet pour propager la connaissance acquise plus rapidement qu'elle ne l'avait jamais faite auparavant.

L'ère de l'abondance parait parfois obsolète. Elle se perd dans cette obligation de changement sans définition alors que les changements se produisent à son insu.

Lui donner le nom de "changement, "de révolution"?

Rien n'est plus faux. Elle se couvrait de tentations multiples qui n'en avaient pas l'air.

On vit plus vieux mais la qualité de vie ne l'accompagne pas dans les mêmes mesures.

Dans l'écologie, le numérique apparaît sous forme de chasse gardée.

Si c'est un même combat, ce n'est pas nécessairement de manière politique.

Même Pierre Rabhi fait partie du numérique dans son livre "Vers la sobriété heureuse".

Chaque année, on apprend qu'on vit quelques jours à crédit en plus. En 2016, le "break point" a été fixé le 7 août. A cette date, on avait déjà épuisé les ressources disponibles. Une raison de plus de "choser".

Nicolas Hulot en avait fait les frais de l'écologie politique dans son livre "Une vie plus haute que mes rêves". Il s'est une nouvelle fois, désisté de se présenter dans la cours des miracles.

Le film écologique "Demain" pourrait être une première approche.

La postface du livre: "Et si montrer des solutions, raconter une histoire qui fait du bien, était la meilleure façon de résoudre les crises idéologiques, écologiques, économiques et sociales que traversent nos pays. Cyril Dion et 22 scientifiques annoncent la disparition de différents pays de l'humanité d'ici à 2100. Amplifier le concert des catastrophes ne fonctionne pas. Chercher des solutions par l'agriculture, l'énergie, l'économie, l'éducation et la démocratie. Rendre les villes productrices de nourriture, d'énergie, du zéro déchet, entre entrepreneurs et municipalités établissant leur Constitution dans un système éducatif pionnier pour changer le monde avec philosophie et communion de pensée".

Un des commentaires résume le livre en étapes :

  1. Nous nourrir: manger c'est ce que nous faisons 3 fois par jour et il semble bien que nous dévorions la planète sans lui apporter de contre partie. Il ne restera bientôt plus rien à manger alors comment faire ? Manger moins de viande et produire autrement. le mode de production de la permaculture avec l'exemple de la ferme du Bec-Hellouin montre que l'on peut produire plus et mieux, l'agriculture urbaine telle qu'elle est pratiquée à Détroit semble aussi donner d'étonnants résultats.
  2. Les énergies. L'Islande avec la géothermie, et l'hydroélectricité, la Réunion avec le soleil et l'agriénergie montrent le chemin. Éco quartiers un peu partout en Europe et ville sans déchet à San Francisco ... Tout cela démontre que c'est possible il suffit de le mettre en oeuvre.
  3. L'économie. Elle aussi doit changer: Monnaie locale. Entreprises qui produisent autrement. L'économie autrement que de la façon dont on nous l'a donne à digérer. Sans oublier, le mouvement des Makers : ceux qui font eux-mêmes, réutilisent, partagent... un bel espoir pour le monde de "Demain".
  4. La démocratie, la clef du système. Quel vraie place laisse-t-on au citoyen ? Est-ce que voter une fois tous les 5 ans garantit une démocratie ? Comment les citoyens peuvent-ils gouverner par eux-mêmes ?
  5. L'éducation, le début et la fin de tout. Des hommes libres et respectueux de leur planète, conscient de leur place dans ce monde.   

0.jpgIl faudra rechercher du rêve dans des projets même utopiques pour motiver encore plus de jeunes.

L'imagination avec le goût de créer un avenir qui tienne la route, c'est ce qui manque, peut-être, le plus aujourd'hui en ne laissant plus le temps au temps.

Le goût de la politique, ce n'est pas d'opposer les idéologies l'une contre l'autre, mais l'une avec l'autre ou l'une imbriquée dans l'autre.

Aucune entreprise humaine ne pourra être exemptée d'aspects négatifs, même si cela a une odeur alléchante et positive.

2.jpgExcès d'instinct de précautions, de penser à l'inutilité de l'utile et de l'utilité de l'inutile...   

Le charisme est une flamme qu'il faut partager sans leader mais entre collaborateurs, entre coopérants.

"Les robots pourraient sauver l'Etat-providence danois"... et entraîner d'autres dans leur sillage.

Tous ne sont pas encore rentrés.

Nous sommes entrés dans l'ère du numérique dans un train d'enfer à une allure de croisière.

N'en déplaise à Amélie Nothomb,  la dame au chapeau et aux phrases coupées au couteau et en rondelles. Invitée cette semaine pour son nouveau bouquin "Riquet à la Houppe", elle revendique avec orgueil de ne pas toucher aux moindres bits. Cela m'énerve même si elle a raison de dire qu'aujourd'hui, la beauté est aussi détestée que la laideur.
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Le numérique accélère, rend son approche plus difficile pour ceux qui ne sont pas montés dans le train à petite vitesse.

Que pour certains, le numérique entraîne dans la tourmente ou l'excitation, que dire sinon qu'on pourrait s'en foutre et que les retardataires ont toujours tort.

Une réponse un peu trop facile... 

 

"La légende des siècles futures". Les oeuvres d'anticipation jouent avec l'espace-temps.

Le passé et l'avenir se confondent dans ces évocations du monde contemporain. Le futur antérieur, une forme de conjugaison qui décrit très bien cet état d'esprit.  

0.jpgJ'oubliais la nouvelle majeure de la semaine: on a découvert la planète Proxima B dans la galaxie du Centaure, qui aurait des caractères de ressemblances avec la Terre.

Alex Vizorek revenait hier sur le sujet avec une nouvelle fois un humour à faire ruer et branler l'homme-cheval du Centaure:  podcast

Il y a aussi une émission radio "Coupé au montage" qui y répond parfaitement. 

Elle résume comme un leitmotiv: "La vie a parfois la malicieuse habitude de vous couper au montage du générique. Mais rien n'est perdu ni le temps, ni l'expérience vécue. Elle jette un œil sur les réservistes pour rendre hommage au fond de la classe et tire son chapeau à ceux qui savent perdre et se perdre avec panache parce qu'à vaincre sans péril on triomphe sans gloire".

Cette phrase n'a pas d'âge et est destinée aux jeunes tiges comme aux "vieux croûtons" pour se être en route pour changer l'avenir.

0.jpg1.jpgEriofne,

 

Citations:

 

Pour l'imagination, il y a le jeu.

et c'était sa fête au Cinquantenaire

"Brussels Games Festival"

Photos

Comme annoncé, l'histoire de Paul Jorion sous forme d'entretiens et de synthèses successifs qui a précédé son livre dont je parlais plus haut et qu'il présentait le 19 août dans sa vidéo du vendredi.

 

De l'anthropologie à la guerre civile numérique 

1. La mentalité primitive

2. L'anthropologie de l'île de Houat.

3. La transmission des savoirs

4. La vérité ordinaire

5. D'un monde finissant à un monde émergeant

6. Pourquoi selon nous les jumeaux ne sont pas des oiseaux.

7. Le projet d'une intelligence artificielle.

8. La prétendue objectivité des prix

9. La formation de l'ordre social suivant les prix.

10. Intérêt égoïste contre bonne volonté

11. Keynes aujourd'hui

12. L'argent

13. La taxation des opérations financières

14. Les règles comptables

15. La guerre civile numérique

16. Les blogs

17. La blockchain

18. La collapsologie

19. Notre comportement colonisateur

Que dire et déduire après cela?

Peut-être que l'évolution des choses ne correspond pas à ses rêves ou ses cauchemars, mais que rien ne se passe pas sans heurs et sans secousses morales ou même physiques.


 

La semaine prochaine, si rien ne change et que le calendrier ne vienne pas tout chambouler, ce sera un autre anniversaire très personnel, celui-là...
 
30 août 2016: le JT parlait de l'ordi facteur d'exclusion et de l'analphabétisme numérique 

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Mise à jour 3 octobre 2016: La banque ING annonce la suppression de 3153 emplois pour restructurer encore plus ses moyens numériques.

0.jpgQuestion: Plus de numérisation = moins d'emplois?podcast

Vu par un jeune comme Guillermo Guiz, ce problème n'en est pas un: podcast

5 octobre 2016: Geert Noels parle de la numérisation:podcast

6 octobre 2016:Où en est la numérisation des entreprises en Wallonie? podcast

27 octobre 2016: 

0.jpgLe numérique a donc pour raison d'être de faire plus avec moins.

Et ce moins correspond en finale à la gratuité totale et surtout à la diminution des coûts quand les revenus ne sont plus à la hauteur.

Cela va de pair avec l'ubérisation de la société comme cela va de pair avec les diminution de personnel comme dans le secteur bancaire chez ING et bien d'autres en ont ressenti les effets.

Il y a des idées qui germent pour freiner des deux fers: un ministre wallon lance l'idée de taxer les entreprises qui remplacent leurs travailleurs par des robots. Si l'idée d'obtenir une rétrocession des bénéfices apportés par celles-ci, peut-être, mais "une taxe automatisation" fait sourire. 

Obama, à propos de l’IA : “Les personnes peu qualifiées seront de plus en plus remplaçablesComment devons-nous former les gens et faire en sorte que l’économie demeure inclusive, même si, en fait, nous produisons toujours plus, mais que cela profite de plus en plus à un petit groupe au sommet ? Comment pouvons-nous nous assurer que tout le monde ait un revenu pour vivre ? ".

Alors encore, est-ce un utopisme de la futurologie?

C'est plus compliqué de répondre à cette question que cette vision bilatérale.

S'il n'y avait eu que ces aspects à catégoriser dans les effets nuisibles à l'homme, le numérique et ce qui l'environne aurait déjà disparu depuis longtemps.

 

3 décembre 2016: L'émission "Coupé au montage" invitait Alex Vizorekpodcastpodcast

27 octobre 2018: HOPE: 100 projets pour changer le monde:podcast

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