Bye-Bye démocratie? (13/10/2021)

0.PNGLa semaine dernière, je parlais de Angela Merkel qui a conservé son pouvoir en Allemagne pendant 16 ans et qui aurait pu continuer si elle n'avait pas voulu prendre sa retraite.

Cette semaine, en Belgique, la démocratie a été remise en question. En tirer une conclusion unique à toutes les sources des phénomènes pour y apporter une conclusion, devient difficile. Selon les résultats de cette consultation populaire, il en ressort des idées surprenantes et inquiétantes à la fois.

...

Sondage de la RTBF

Un quart des Belges veulent la fin de notre démocratie parlementaire et voudrait la remplacer par un autre système.

Plus d’un citoyen sur trois trouve que notre société serait mieux gérée si le pouvoir était concentré dans les mains d’un seul leader fortpodcast.

Toujours est-il que 77% des citoyens considèrent la sociale- démocratie comme molle et peu efficace.

0.PNGOn parle d'un autre régime, celui que l'on pourrait appeler "despotisme éclairé".

Issu des idées des philosophes du xviiie siècle pendant la période des Lumières, il a été défendu par VoltaireD'Alembert et les physiocrates. Cette doctrine politique combine, chez celui qui a le pouvoir, une force déterminée et une volonté progressiste. 

Ils en deviennent des monarques de droit divin capables de prendre des décisions guidées par la seule raison.

La particratie est née avec la démocratie dans un système globalisé alors qu'elle devrait se retourner en même temps vers chaque individu en particulier qui a aussi son rôle à jouer pour convaincre. 

Le problème de lenteur d'exécution de la démocratie provient de ses intervenants décideurs mais aussi de ses citoyens. 

Il y a deux modèles de gouvernement qui s'affrontent, celui de l'Occident dit "démocratique" et de la Chine qui ne l'est pas.

Cela ne date pas de hier.

En Belgique, il y a, en plus, une obligation de respect au principe qui dit "si on n'est pas d'accord sur tout, on n'est d'accord sur rien" et qui entrave l'installation d'un changement.

Les premières conclusions d’un sondage RTBF exclusif mené dans le cadre de l’opération "Bye-Bye, la démocratie ?" est éclairante sur l'évolution de notre démocratie, et révèlent nos mœurs et coutumes.

Mercredi, un "QR débat" de la RTBF a été organisé et a réuni politiciens et citoyens.

Son résumé était de dire que tous les gens présents à l'unanimité d'ouvrir la politique dans la transparence à tous avec si nécessaire une commission citoyenne qui demanderait au besoin, une réforme des institutions pour les simplifier pour effacer le fossé qui subsiste entre politiciens et citoyens.

N'est-ce pas un peu trop théorique ?

J'ai rassemblé les conclusions dans ce podcast intéressant parce que les Flamands y sont aussi avec leurs avis  podcast.

Je retiens la définition lyrique de la démocratie représentée par une rose qui perd des pétales et qu'il faut en permanence arroser pour qu'elle survive.    

Le mot "démocratie" possède plus de 200 citations tellement il y a de concepts non partagés. 

...

Remise à niveau

Les gouvernements démocratiques sous forme de régime parlementaire ont donc du plomb dans l'aile et pas uniquement en Belgique d'ailleurs. Parfois, la population veut jouer à qui perd, gagne. Elle ne se rappelle même plus de ce que la démocratie contient de droits et de devoirs, de potentiels et de risques de la perdre.

A l'origine, la démocratie désigne un régime politique dans lequel tous les citoyens et donc le peuple, sont souverains et participent aux décisions politiques au moins par le vote.

Rien de plus, rien de moins.

C'est peut-être un peu mince si elle ne s'oblige pas à atteindre ses objectifs. 

Cela parait très beau la séparation des pouvoirs comme clé de voûte d'une démocratie : le législatif, l'exécutif et le judiciaire.

Mais est-ce que cela tient vraiment sans liens plus intimes et plus secrets ?

 On s'y oppose avec une gauche multiple et une droite multiple jusque dans les extrêmes et un centre qui ne rassure plus et rassemble des opinions de plus en plus controversées. Progressistes et conservateurs ne trouvent plus de chemin en commun dans un dédale de compromis jusqu'aux compromissions.

Avec les crises, les réactions deviennent plus extrémistes encore dans les discours et la grogne s'intercalent dans les débats de la population.

 Remplaer la démocratie représentative par la démocratie participative, est-ce que cela fonctionne mieux ou encore moins bien ?

Le diable se cache derrière des détails. 

Cette participation demande beaucoup d'investissement personnel en temps, en analyses et en compréhension des problèmes. Tellement d'autres préoccupations plus intéressantes s'immiscent dans les processus. 

Le temps cadenassé par le métro, boulot, dodo ne permet plus d'ajouter beaucoup d'autres activités plus ludiques.

La liberté d'expression sur le Web a apporté une couche officieuse aux débats en traversant tout le spectre des citoyens de haut en bas de la hiérarchie et qui influencent peut-être plus encore des instincts primaires.

0.PNGLe dernier Prix Nobel de la Paix récompense est attribué aux journalistes Maria Ressa et Dmitry Muratov qui prônent la liberté d'expression mais qui en sont souvent les victimes.

Plusieurs citoyens avouent avoir perdu confiance et ne cherchent plus à s'informer par les médias officiels et recherchent les réponses à leurs problèmes sur les réseaux sociaux.

La démocratie prend tous les contrecoups de cette grogne. .

"La démocratie détient les germes de sa propre destruction" ai-je constaté.

Quelques sujets avaient déjà été évoqué dans des gènes névrosés.

"Les quatre saisons" laissaient déjà comprendre l'arrivée d'un clash entre politiciens et citoyens.

La démocratie manipulée par les médias en donnait des techniques.

Le caractère social, l'imagination. 

Le radicalisme, une fausse réponse, si on prend en considération le passé de guerres sanglantes.  

On en oublierait presque le pourquoi et l'intérêt à être élu, suite  aux clivages nécessaires pour exister.

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Le pouvoir de l'argent domine la démocratie

Dans le débat, les mots "pouvoir d'achat" et "pouvoir de vente" n'ont jamais été cités et s'ils l'ont été, ils n'ont jamais été discutés.

0.PNGQuand j'avais parlé de comment contrer le système, on m'avait répondu "le système est géré et influencé par l'argent".

Pour voir venir l'avenir sereinement, du coup, il faut avoir les moyens de sa politique et la politique de ses moyens.

Quand il n'y a plus d'adéquation entre les deux, cela ne finit toujours pas à coincer et à nuire les belles idées philosophiques établies par la logique et l'expérience. 

Les coulisses du pouvoir faisaient mention de ce premier problèmepodcast.

Les créatifs se sont rendu compte que pour progresser, il faut des outils à échanger. Les vendeurs les font suivre par une répartition jusqu'aux clients qui doivent, eux, se débrouiller instinctivement, pour déterminer leur bien ou mal fondé quitte à créer des dettes.

0.PNGJe me souviens d'une remarque d'un commentateur qui disait "à qui faudrait-il rembourser des dettes quand tous les pays sont endettés ? Il n'y aurait plus de dettes.".

"La dette est une vue de l’esprit à un moment donné. Être endetté n’est pas grave en soi si à l’origine, c’est un investissement pour apporter une amélioration à la vie de tous les jours. Il y a des dettes fictives, des dettes publiques au niveau des Etats qui doivent prouver leurs potentiels de réaction et des dettes personnelles. Wiki est assez complet pour l’expliquer ", répondis-je.

Dans les échanges, qui se font avec de l'argent qui n'est en fait qu'une facilité apportée au troc, la confiance doit exister. Sans elle, pas d'échange et pas d'économie. La faillite vient quand la confiance disparaît et que la monnaie d'échange ne vaut plus rien comme au Venezuela actuellement. Il y a des pays qui progressent avec des dettes gigantesques et qui, pourtant, n'effraient pas les autres comme le Japon avec une dette publique importante mais qui, dans l'ombre, cache une épargne qui ne l'est pas moins et en plus, on y aime le travail et la durée des vacances sont minimales (cf 'Irrésistible printemps japonais').

La semaine dernière, j'avais mentionné intentionnellement les PIB par personne dans les pays voisins de l'Allemagne qui se situe en bonne place (LUX:115.873$; CH: 86.601$, NL:52.304$, AUS:48.105$, D:45.723$, B:44.594$, F:38.625$, I:31.676$, PL:15.656,$).

L'extrême-droite et même l'extrême-gauche fleurissent et s'introduisent dans les brèches d'une démocratie mal comprise, via le nationalisme, le séparatisme, le souverainisme, les différences de cultures, de religions et de couleurs de peau. 

L'œil dans le rétro, Pierre Marlet rappelle l'histoire de l'extrême-droite et les processus pour y arriverpodcast.

Faire de la politique progressiste dans ce cas est un véritable challenge.

Les politiciens ont peur qu'une de leurs phrases, qu'un mot qui finit par se retourner contre eux.

Depuis ce weekend. Sept partis se réunissent pour établir les budgets de 2022 en sortant du gouvernement d'urgence liés aux catastrophes et au Covid, ils espèrent trouver dans une croissance qui se manifeste quelques milliards dans les fonds de tiroirs. Cela se discute en secret. Le fameux rapport prix-performance est toujours en arrière-garde avec comme projets, le climat, le développement durable et la numérisation.

Les "Coulisses du Pouvoir" l'explique mieux que je ne pourrais le fairepodcast.

 Le management à l'échelle d'un pays demanderait une consultation et des débats entre politiciens et citoyens au sujet des stratégies et des objectifs à atteindre dans un timing plus ou moins précis. Mais c'est du rêve ou du cauchemar en fonction de son humeur du jour.

En septembre, était fêté les 50 ans de l'association Wallonie-Bruxelles après sa création. La constatation est qu'elle est toujours en ballotage en manque de moyens financiers. La langue partagée ne fait pas toute la chanson.

0.PNGA 84 ans, un vieux de la vieille en politique belge, Herman De Croo. a placé pour son fils, Alexander De Croo sur cette première marche. Depuis un an, ce dernier exerce le rôle de Premier ministre après des tractations à rallonges avec d'autres partis pour former ce qu'on a appelé "gouvernement Vivaldi". 

Herman De Croo. a probablement été un autre bon professeur pour son fils, Alexander De Croo qui depuis un an, exerce le rôle de Premier ministre après des tractations à rallonges avec d'autres partis pour former ce qu'on appelé le gouvernement "Vivaldi".

0.PNGLe Vif avait une première page qui disait "Le gouvernement De Croo. Un an de voyage immobile".

Ici, rien à voir avec le culte de la personnalité qui intervient dans des pays dictatoriaux et dont il faut tirer un peu de bons côtés et surtout de mauvais en même temps.

Dans un article, il est dit: "Le voyage immobile connaît des turbulences avec des accords édifiants de platitude, disharmonieux sous le concept de pays solidaire, prospère, durable, sécurisé, coopératif avec une voix forte en Europe et dans le monde jusqu'en 2024. [...] Si le système n'a pas bougé, les gens qui le combinent bien et la machine semble tourner alors que les gens d'avant pensent que le système empêche la machine de tourner avec des symptômes de grippage à travailler plus pour travailler moins.[...] Être en faveur des uns se fait aux dépens des autres et vice-versa. Les contraintes rendent solidaires quand il n'y a rien à faire d'autre en croyant avoir fait quelque chose en étant heureux. [...] Sous la pandémie les codes se sont serrés et ont cogné quelques mâchoires. La peur de perdre des points anime bien plus la majorité que l'envie de gagner".

Comment la démocratie peut résister quand un gouvernement explose ou implose, si l'on en croit son auteur ?

Angela Merkel l'a compris pour rester au pouvoir : le statu quo.

Les populations sont rarement progressistes.

La volonté de changement n'est qu'apparente et théorique face aux habitudes malgré le protocole du vedettariat et de la séduction.  

x.jpegPlaire avec une belle gueule, du charisme et faire penser à des miracles, c'est bon pour les élections.

Les anonymes le restent et sont rarement invités par les médias pour exprimer leur ressenti. Les célébrités, elles, font de la pub pour leur propre business en se faisant voir sous leur meilleur profil. 

2.PNGDans les réseaux sociaux, les anonymes se vengent parfois de ne pas être consultés et pour dire qu'il faut tout changer pour que cela aille mieux. Ils pensent pouvoir y arriver et butent sur les plis du tapis.

Quand la démocratie vacille sur ses bases, elle passe d'abord par la démocrature le stade avant de sombrer irrémédiablement dans la dictature dans une régime totalitaire qui a besoin de la propagande pour exister, qui sait qu'il a un destin de sortir le peuple des injustices et que pour y parvenir il faut user du mensonge que la population va suivre les yeux fermés.

Attention, pour exercer la justice, la police fait peur d'après le cactus
podcast

La différence quand on devient-on dictateur, on devient un tyran avec tous les droits et plus de devoirs.

Alors, quels sont les raisons du rejet de la démocratie ?

Probablement essentiellement à la corruption, à la confiance qui s'effrite très vite de manière inconsidérée en s'écartant des réalités.

Est-ce Liberté, égalité, identité, pour arriver à destination, alors ?

Jusqu'où faut-il aller pour connaître son identité.

Jusqu'à sa cellule familiale ?

Ce n'est même pas sûr que la famille reste le pont d'ancrage dans le calme, le luxe et la prospérité, le jour du partage de l'héritage familial.

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Les incertitudes et l'inquiétude des gens vis-à-vis de demain reprennent le dessus.

Puisque c'est le centième anniversaire de la naissance de Yves Montand, petit retour très intéressant sur la situation de 1984...

"Vive la crise" présenté par Yves Montand


En ce temps-là, on imaginait la situation prospective trente ans après, en 2014, avec une croissance zéro, sans filet, avec la démocratie qui se porte mal... 

Avant cela, comme intermède, vint la crise financière de 2008, non ?

Aujourd'hui, 2021, une question : parle-t-on de 1984 ou 2021 ?

Les noms propres et les sociétés ont changé, mais les idées fondamentales sont restées identiques.

Un retour en 2007 avec un certain Yannick Noah qui prépare la suite de l'histoire écologique, "Aux arbres cytoyens"...

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La pub dans les processus humains. 

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Pour influencer les citoyens, on est passé dans le monde des relations publiques à celui du des armes de communication sans frontières géographiques propices aux conflits en associant des slogans de séduction pour influencer les masses sensibilisées par le goût du luxe et du bien-être artificiel avec la démocratie au plus offrant mais fantasmé par la pub.

"Si à 50 ans on n'a pas une Rolex, c'est qu'on a raté sa vie"". dit la pub.

Les fadaises de ce style sont nombreuses quand on se rappelle qu'une montre sert surtout à voir l'heure, rien de plus et rien de moins.

Mais il faut impressionner l'autre et montrer que l'indispensable qui ne l'est pas vraiment, est tendance surtout quand on se rappelle les petits cadeaux de 100.000 à 200.000 euros qui entretiennent l'amitié, chez les footballeurs belges. 

Pour arriver à ses fins, il faut donner une image mirifique qui impressionne au premier regard au niveau dur du hardware et laisser le niveau mou du software pour plus tard quand le hardware est en place.

Les partis politiques ont dépensé 80,6 millions d’euros en 2020 et trois quarts de ce montant est payée par l’État, notamment grâce aux votes.

L’analyse des rapports financiers, et plus particulièrement par la comptabilité analytique, permet de voir si la stratégie est en rapport avec les budgets et si les investissements sont à la hauteur des volontés de réalisations. Alors que les dépenses des partis tournent autour des 95 millions en 2018-2019, elles n’étaient “que” de 80,6 millions d’euros en 2020, le montant le plus bas depuis 2001. Les dépenses de l’ensemble des partis fluctuent autour du même niveau depuis au moins 2005 avec une tendance à la baisse. Les charges de fonctionnaires représentent environ 30% des dépenses. Les partis de gauche dépensent plus que ceux de droite. Les différences vont jusqu'à enregistrer un rapport d'un quinzième.

Tous ces coûts mis ensemble montrent que les frais liés à l'organisation représentent 61,8% en moyenne des dépenses des partis. 

L'ASBL "CIVICS" veut réconcilier les jeunes avec la démocratie, podcast.

Tant mieux, mais elle aura ainsi un CDI à long terme. 0.PNG

L'argent-monnaie subit une évolution vers le transactionnel et la virtualisation des biens matériels tout en limitant au maximum l'argent-noir. 

0.PNGLes fonds de roulement s'épuisent comment voulez-vous que des fonds de réserves grossissent ?

Mais la cupidité reste quelque chose qui, dans le monde du vivant, n'existe que chez l'homme.

En attendant, cette semaine, les Pandora Papers se sont ajoutés à la panoplie des Papers qui avaient déjà plusieurs versions
podcast.

Les coulisses du pouvoir y répondent avec sérieux podcast

et un cactus avec humour podcast.

"Ne faut-il rien céder ce qui a été acquis d'une dure lutte dans la compétition", se disent les riches et les classes moyennes. Des taxes sur les taxes (accises), n'est-ce pas beurrer la situation alors qu'initialement, la TVA est une taxe sur la valeur ajoutée ?

Les super-riches préfèrent faire des dons à des associations dont ils connaissent les activités plutôt que de diluer leurs dons dans des taxes dont ils ne connaissent pas les destinataires.

Dès lors, un paradis fiscal disparaît et deux autres naissent en même temps.

Et c'est la "culture woke" de l'intello qui avec deux mains gauches prend la place

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Réflexions du Miroir

Dans mon évocation des vacances Magritte, il y avait de cela.

La restauration de l'hôtel lui avait donné une 5ème étoile. L'immobilier et l'infrastructure étaient parfaites. Restait l'augmentation de personnel dans l'opération de séduction des clients pour garder la convivialité dans la transformation. Le "do it yourself" était toujours de rigueur plutôt qu'un service à table. Le surréalisme de Magritte est toujours d'actualité. Les contraintes physiques sur notre belle planète bleue peuvent encore attendre la machine à créer de l'argent puisqu'un homme en veut toujours plus.

0.PNG Parfois, le "nice to have" se réfugie dans des dépenses de prestige qui n'a plus rien à voir avec l'essentiel et le fonctionnel. Pas étonnant que la droite investit plus dans l'immobilier que dans les hommes et le social. L'immobilier ne change pas à par la vétusté et par la dépréciation du matériel.

Aux études, on apprend un métier et, par-là, comment gagner de l'argent, mais pas comment le conserver pour un futur dont on ne sait rien ?

La population a considérablement vieilli dans nos pays occidentaux.

Aujourd'hui, les mots "progressiste" et "raison", n'ont plus la cote.

Chez les plus âgés, il y a même une impression de déglingue qui en ressort et engendre des rebonds de conservatisme. Pour eux, le progrès va trop vite sans   pouvoir suivre le rythme qu'impose ce progrès. Ils disent que c'était mieux avant... Au bon vieux temps, quoi...

Stratégies et objectifs en deviennent personnelles pour obtenir les siens.

Tout le monde le dit d'ailleurs.

Objectif bonheur révèle l’incroyable succès du développement personnel qui apporte un pouvoir que nous avons sur nos émotions et sur nos ressources insoupçonnées qui se cachent en nous.

Effet de mode ou symptôme d’une société en perte de repères ?

L'économie ne parvient plus à augmenter le bien-être et l'essentiel ne suffit plus. La pub s'en est chargée.

Le problème, c'est que le serpent se mord souvent la queue.

Faudrait-il un paradigme plus drastique encore à la démocratie dans laquelle tout le monde se retrouverait, aurait la même formation et les mêmes idées pour gérer le monde ?

Nous restons encore tous différents avec des particularismes évidents même si Malgré la marche vers l'égalité est irréversible comme écrit Thomas Piketty.

"La libre circulation des capitaux, devenue une sorte de droit sacré, est une machine à faire détester la mondialisation", écrit-il dans son livre "Une brève histoire de l'égalité".

Il entre en contradiction avec les idées européennes en disant "Le souverainisme universaliste est une idée que chaque communauté politique doit pouvoir fixer ses propres conditions à la poursuite des échanges avec le reste du monde".

Il oublie que produire est très dépendant de l'environnement où on vit et que de ce fait, on ne peut pas produire n'importe quoi, n'importe où.

Le plus amusant est de constater que ceux qui font partie de l'Europe veulent en sortir et ceux qui n'en sont pas veulent y entrer. Le Brexit a ouvert un fossé, un "gap".

Tout récemment, c'est la Pologne qui pense à un PolExit podcast. Elle n'avait pas lu que des articles de la Constitution européenne surpassaient celle d'un Etat en les signant.

Les multinationales n'ont pas de frontières nationales et ont compris l'intérêt qu'elles pouvaient en tirer dans l'aventure.  

Aujourd'hui, la mondialisation est pointée comme la source de tous les problèmes du monde. Elle donne l'impression aux citoyens de faire partie d'un monde dans lequel on ne fait plus partie comme des "jouets" entre les mains de politiciens. C'est ainsi que des fossés se sont creusés avec eux.  Le malheur, c'est qu'on produit parfois bien plus aujourd'hui qu'on ne peut plus assumer la consommation localement avec l'aide des machines.

Ne plus exporter, c'est finir par imploser.

Pour répondre aux problèmes politiques, on arrive parfois à parler de gouvernance augmentée par ordinateur. Au Japon, il existe un parti géré de cette manière. 

Nous ne sommes pas des robots avec des plaquettes uniformisées de processeurs et mémoires dans la tête mais certains y pensent très certainement pour uniformiser un chaos d'idéologies. 

Si l'ordinateur donne parfois des idées constructives, il renforce aussi les consciences en réseaux neuronales.

Peur des ordinateurs et de l'intelligence artificielle ?

Vont-ils nous dépasser ?

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Oui, mais non, pas d'eux mais des gens qui programment les algorithmes qu'ils renferment. Un ordinateur n'est pas susceptible d'influencer et de trouver un intérêt personnel lié à l'argent. Programmé avec une stratégie purement quantique en associant l'analogie de l'homme avec le numérique, cela pourrait bien marcher.

Parler d'économie, d'argent et de pouvoir, c'est prendre en considération les failles du système et celles des hommes eux-mêmes.

Les entreprises ont rebondi après le Covid, la demande en énergie a décuplé.

Résultat des courses, le prix de l'énergie gonfle d'autant. La plume de Thomas Gunzig, parle de la peur de l'augmentation des prix et du bruit de fond qui fait partie de la politique  podcast.

Mais, il suffit de patienter quelque peu...
 
Tout de suite après, selon une étude, on prévoit un rebond prévu des défaillances d'entreprises en 2022,  et donc une diminution des prix de l'énergie pour le printemps (situation en septembre).

Tout ne se tient pas par la barbichette dans un balancier de la Bourse qui a quelques extrasystoles avec un cœur mal équilibré à gauche et à droite.

Retour en 2012 avec Lucchini et Laurent Gerra...


   

Les coulisses du pouvoir, une nouvelle fois, rappellent que le système belge répond à des augmentations de l'énergie par un index automatique en Belgique  podcast.

La meilleure énergie reste celle que l'on ne consomme pas et que l'on produit à la force des muscles. Réduire les consommations inutiles.

Les pays les plus heureux ne sont pas toujours ceux que l'on pense et puis, cela varie tous les ans en fonction de la conjoncture et des aléas auxquels ils sont confrontés.

Lundi, le JT parlait du Costa Rica où la population vit toujours alerte à 100 ans loin de la vie trépidante alors qu'en nos pays occidentaux, la santé mentale est devenu un problème où les instituts psychiatriques ne désemplissent pas même en étant sujet à la misophoniepodcast.

La politique, la sociologie et la psychologie interviennent ainsi dans un concert cacophonique car l'objectivité sans subjectivité n'existe pas.

0.jpgLa démocratie n'a pas encore compris qu'on entre dans un autre paradigme plus écologique.

L'énergie de la fission nucléaire a toujours été synonyme du mot "nucléaire".

Le soleil sur Terre: la fusion nucléaire, on n'y pense même plus.

"Pour contrer le système, philosopher sportivement" ai-je écrit.

Pour le confirmer, dans la semaine, j'apprenais par l'envoyé spécial de la RTBF que l'Italie qui était au plus bas en 2018, en constatant une situation de bordel, s'est redressée après le Covid, grâce aux résultats sportifs et à la musique  podcast.

"Le pain et les jeux" ("panem at circenses") est un moyen vieux comme le monde, pour oublier les problèmes en changeant les idées temporairement et de calmer le jeu des affres de la gestion politique dont on parle plus longuement dans la sociologie et la psychologie.

Ce dimanche, le physicien Pasquale Nardonne arrivait avec les résultats d'une enquête qui va plus loin dans nos instincts darwiniens en disant que le comportement pro-écolo arriverait mieux à supporter l'autre et à vivre mieux ensemblepodcast.

En 2019 déjà, dans un papier intitulé "Tout cela au nom de Darwin", il parlait des restructurations de nos sociétés qui n'avaient rien de scientifique mais n'étaient qu'idéologiquespodcast.

L'EcoNoLogie n'a pas encore atteint son rythme de croisière et dimanche, c'était le but de la manifestation pour le climat qui ressortira à la COP26 à Glasgow.

C'est après coup, que le politique se rend compte que l'inondation de juillet n'avait pas de gestion des risques. Dans le privé, cela s'appelle le "Disaster plan".  

Je dois avouer que j'ai toujours eu un problème avec les sciences humaines qui recherchent des gagnants et des perdants, des forts et des faibles qu'il faut soutenir ou ponctionner.

0.jpgUne espèce de perte de confiance s'en est suivie que je supporte grâce à la philosophie, à l'éclectisme et à l'humour.

Dans le monde du vivant, en dehors des hommes, il n'y a que des prédateurs et des proies. Chacun vit en fonction de ce qu'il trouve sur son chemin pour vivre.

L'homme a changé la donne et est passé à "humanisme" pour faire bonne figure.

J'ai appris que juste après les études, en une dizaine d'années, dans notre société humaine, il fallait construire son présent et son avenir. Après cela, on entre sur des listes noires pour finir par revenir à la case départ quand c'est encore possible ou de tenir contre vents et marrées quand l'ancienneté et l'expérience commence à couter trop cher aux yeux de certains. 

0.PNGTomber dans le trou de la politique et c'est s'obliger à énormément de sacrifices dans un calcul de quadrature du cercle. Les hommes sont trop difficiles à comprendre dès qu'ils expriment leurs trop nombreuses idées souvent trop versatiles. 

Comme le dit Christoph Waltz  dans "Méchant bien charmant": J'aime rencontrer des gens surtout quand c'est temporaire. J'aime m'effacer derrière le rôle à jouer. Je suis nul en improvisation. On ne peut être bon que quand cela sonne juste. Je n'ai pas peur de rater quelque chose mai, j'ai toujours saisi les occasions qui m'étaient offertes. Il faut avoir une confiance en soi sans en abuser.". 

J'ai la même conception de vie. Comme je l'écrivais à quelqu'un, "il y a un temps pour signer 'L'enfoiré' et un autre pour ne plus signer que par 'Allusion'. Je suis lent et j'ai mis 15 ans pour arriver à la transformation".

Maîtres des outils de la communication, se parler, dialoguer, débattre, partager les idées contraires et les stratégies diverses de l'intelligence, n'est pas encore compris comme la panacée de la sagesse sans magouiller.

Mardi, le brouillon de GuiHome parlait de gentillesse  podcast.

 C'est pour cela que je termine par Lucile Poulain qui venait à la radio pour parler du livre "De la gentillesse et du courage" de Gianrico Carofigliopodcast.

Ce livre propose de s'habituer à l'idée que nous passons une grande partie de notre vie à avoir tort. Nous prenons tous de bonnes et de mauvaises décisions. La véritable différence se situe entre ceux qui sont prêts à reconnaître les mauvaises et à les rectifier, et ceux qui cherchent à les dissimuler, à eux-mêmes et aux autres. Faire preuve de gentillesse et de courage, c'est assumer la responsabilité de nos actions et de notre être au monde.

Le nouveau film "Les intranquilles" me semble une bonne fin avec la confiance bipolaire.

Allusion

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Capture web_15-10-2021_153230_www.nicolasvadot.com.jpeg13Capture web_15-10-2021_153310_www.nicolasvadot.com.jpeg/10/2021: Le cactus  Négociation au bout de la nuit du gouvernement (minute par minute)

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Il fallait peut-être un gardien de nuit du style de Cabrel...

14/10/2021: "Nous tous", un documentaire qui vient à propos 
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Le cactus remarque que les célibataires sont désormais les plus taxés.
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15/10/2021: Dansons "Santé" le nouveau Stromae
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Capture web_15-10-2021_92550_www.lecho.be.jpeg"Squide game" le massacre de la démocratie. Le principe de la série est simple. Des joueurs participent à un jeu. Mais, en vrai, s'ils perdent ils meurent et ce, jusqu'à ce qu'il n’en reste plus qu’un. Les joueurs signent un contrat social qui intègre la possibilité de vote tout en donnant du pouvoir à l'Etat. Ils peuvent choisir, à la majorité, d'arrêter le jeu. La série plonge au fondement de la théorie politique moderne. Face à l'insécurité, l'Individu accepte un contrat social qui donne du pouvoir à l’Etat mais qui donne également naissance aux libertés civiques. L’Homme en devient un loup pour l’Homme que dans l’état de Nature. La démocratie ne peut se construire sans liberté réelle qui doit intervenir sur les conditions matérielles. C’était le grand moteur de l’après-guerre pour une politique de croissance et de plein emploi. Centrées sur l’idée de la compétition entre les humains plutôt que sur l’idée d’égalité, elles se consument et conduisent à la destruction de l’humanité.

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19/10/2021: Une histoire d'amour en politique, ça vous chante
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20/10/2021: 25 ans depuis la marche blanche à la suite de l'affaire Dutroux
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0.jpg28/10/2021: "Belgiques" 
Laurent Demoulin en parle podcast

8/11/2021: Un coup d'œil dans le rétro avec le rappel du 8 novembre 1923, un jour qui a vu Hitler poussé dans les cordes, près un putsch raté
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