27/12/2019
2019, entre radicalisme et exorcisme
La récapitulation de 2019 fait couler beaucoup d'encre et de salive.
Exorciser les événements malheureux de la mémoire alors que le radicalisme éclate de partout dans un monde où des mouvements idéologiques ne parviennent pas à se réconcilier, c'est ce que me donne l'idée générale de cette année charnière 2019 entre la montée de populismes, d'un réveil climatique et de la mobilisation dans de nombreux pays du monde pour plus de liberté.
Les jeunes se sont levés pendant que les femmes ont pris plus de pouvoir par le féminisme quand ce n'est pas le nouveau mot "féminicide" l'enraille.
Une année où "Trump", "Poutine", "Johnson", "Bolsonaro" ont frappé les esprits pour faire bouger quelques lignes à l'avantage de leurs initiateurs.
Une année pendant laquelle j'ai ressenti des sentiments mitigés de la révolution des peuples associée à la dureté dans les réseaux sociaux et quand j'ai tenté de rapprocher l'actualité dans des articles ou en arrière-plan par courriels.
Le VIF divise les événements de 2019 en 8 chapitres dans lesquels je mixerai le rappel de mes propres articles.
1. Belgique
La crise politique a commencé il y a plus d'un an.
Les élections n'ont rien arrangé au niveau fédéral, même si les gouvernement régionaux sont sortis des urnes en ordre dispersé germanophone, bruxellois et wallon d'où la question: "Être élu par qui et pourquoi?"
Le centre de gravité du pays s'est déplacé au niveau régional.
Droite et gauche se sont senties coincées mutuellement par leurs extrêmes respectifs.
Quelques ténors de la politique belge sont partis vers d'autres horizons européens dans un cadre plus étendu et peut-être plus reposant comme les principaux d'entre eux Charles Michel et Didier Reynders.
Sophie Wilmès, nommée première "Première ministre" pour faire la liaison dans un gouvernement en affaires courantes au niveau fédéral.
La politique est à repenser car les partis ont brouillé les cartes et que les citoyens ne sont pas parvenus à les ordonnées.
PS et N-VA se sont regardés en chien de faïence alors que le vert a le vent en poupe.
Les scandales avec la chute de la maison Moreau, Nethys & consorts.
#MeToo trop oxygéné s'est asphyxié.
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2. Société
Déjà apparue en 2018, la femme prend les rennes sans parité dans de multiples domaines qui étaient souvent réservés aux hommes.
Nouvelles espèces d'humains rendant les générations précédents comme dinosaures et faisant éclater les sciences et les nouvelles technologies comme sauveuses de l'humanité.
Le domaine scientifique s'est en effet, payé une année de découvertes fécondes.
La Lune revient dans le champ de vision du possible avec une vue sur Mars.
Alors cela permet de continuer à faire rêver à l'espace les jeunes puisque de nouveaux espoirs se dessinent dans le ciel.
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3. Économie
L'eBanking et l'eCommerce, devenues les solutions pour utiliser son argent avec le plus de rapidité, ont éliminé le personnel excédentaire, inadéquat au modernisme, écrêment les plus faibles de la piste aux étoiles.
L'instabilité du bitcoin et le libra de Facebook ne parvient pas à le remplacer dans un échange sécurisé peu coûteux.
Le tourisme ne connait pas la crise mais n'empêche pas de naufrager les anciens comme Thomas Cook.
Boeing boit la tasse du logiciel avec son 737Max suite aux deux accidents avec ses 346 morts.
Des budgets en léthargie suivent l'évolution au ralenti ou se retrouvent au point mort dans la crainte du coût du vieillissement et de l'urgence climatique.
On a peut-être poussé trop fort dans certains domaine de la Bourse et pas assez sur d'autres.
L'économie se porte mieux qu'il y a un an.
Des records de performance des entreprises ont été enregistrés.
Un record d'investissement étrangers en Wallonie.
Plus de 4000 points pour le Bel20.
En Belgique, 745 millions de capitaux frais ont été apporté pour les start-ups.
La meilleure année depuis dix ans.
Cela ne veut pas dire que tous les niveaux de populations en profitent. Bien au contraire.
Certains événements ont été plus douloureux.
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4. Monde
Les peuples se révoltent contre un monde néolibéral et les inégalités qui se sont creusées.
Les gens cherchent dans l'esprit de la famille un niveau de sécurité qu'ils ne retrouvent plus alors qu'ils le revendiquent entre gilettes jaunes aux culottes roses
Qu'elles soient homophobes ou privées, les violences de casseurs s'infiltrent pour s'accorder aux désirs de changement sans esprit d'unisson et en ne tenant pas compte des différences de chacun.
Les migrants subissent un calvaire dans un purgatoire comme faux paradis européen.
Contestation en Algérie et au Chili, lutte à Hong Kong pour garder une bulle de démocratie dans la grande Chine, U.K. qui par le Brexit perd son "U", Italie et son rejet de toute immigration, Brésil et l'investiture de Jair Bolosnaro,...
Poutine devenu maître du Moyen-Orient après que Trump s'en est retiré de manière erratique sur la pointe des pieds derrière des frontières voulues hermétiques, l'Europe déconnectée entre deux blocs et la Turquie qui joue les arbitres en second.
La mort du calife de l'EI et Daech garde le feu sous la cendre en attendant sa revanche.
Le Yémen s'enlise dans une guerre sans fin.
Le Brexit a monopolisé les idées et les efforts britanniques en attente de la signature du divorce avec l'UE dans un mois pour que les négociations commencent.
Trump a pataugé dans une destitution annoncée mais ratée d'avance, pour sortir par la petite ou grande porte aux élections de 2020.
La révolte des peuples qui contestent en Amérique du Sud et éclatent dans la durée en France avec les Gilets jaunes pour tenter de diminuer les inégalités.
Au Japon, un 126ème empereur pour le prestige.
Le Congo s'est fait partagé un pouvoir en cohabitation.
Le Brésil, considéré comme le "poumon de la planète", détruit ses forêts pour sauver les apparences de ses manques.
En Italie, Salvini est devenu une vedette de la contestation.
Au Venezuela continue à s'enliser.
La radicalisation catalane fait des étincelles jusqu'à Madrid qui se cherche un gouvernement durable.
Le chambardement au Parlement européen.
La Chine visitée par un voyageur n'est qu'un reflet dont les autres sont plus cachés avec Hong Kong qui résiste à Xi Jinping et que Macao comme casino s'entend avec lui.
Sur ce qu'a été le monde en 2019, Bertrand Badie conteste l'hégémonie
Nicolas Hulot reste très explicite sur les risques climatiques encourus.
Pour le prouver, les records de chaleur lors de cette année ont été actés en trois vagues successives.
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5. Sport
L'année du foot sale, du crash d'Anderlecht et du "sport-roi" parfois au-dessus des lois.
La femme est entrée dans les premiers sacres.
Des victoires pour les uns tandis que des légendes mythiques prennent la poudre d'escampette ou entrent dans le Gotha du sport.
Un Tour de France qui commence à Bruxelles et termine au sommet.
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6. Culture
Le film "Joker" s'est érigé en miroir de la noirceur et des inégalités du monde comme il es rappelé.
Dans la chanson, Angèle a suivi une trajectoire ascendante.
La culture et l'art ne sont pas obligatoire comme la plume de Thomas Gunzig le dénonce.
L'anarchie brûle les écrans dans l'évolution des plateformes sur petit écran avec Netflix et les films de marque sur le grand écran.
Audiences, notoriétés font exploser les records.
Les séries télé se suivent à un rythme trépident épisode par épisode sur Netflix et font oublier la lecture sans images.
La politique passe à la fiction.
Hommes et femmes s'équilibrent dans des scènes 'catastrophe" par le théâtre, la danse et le cirque.
La BD se rappelle de son passé récent et parfois lointain.
Les tableaux de Delvaux, de la famille Bruegel.
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7. Lifestyle
La création vire au vert dans le design et la mode et parfois en greenwashing pour espérer changer le système.
Destination ailleurs, là où la masse des visiteurs ne s'est pas encore infiltrée pour se déconnecter d'une croissance des voyages.
La Chine se "souverainise" dans le luxe.
Les transports se cherchent une autre manière de garder des clients pour réduire le CO2.
Les connections entre les objets se sont intensifiés mais n'ont apporté qu'une solution mitigée chez les humains sur Internet et les réseaux sociaux.
Les cyberattaques ont triplé leur nombre et leur efficacité n'a pu être réduite qu'avec des efforts considérables et toujours insuffisants.
Les grandes griffes de mode se sont ouvert à la diversité alors que des grands noms comme Karl Lagerfeld et Sonia Rykiel qui ne sont plus là pour l'imposer.
La nécrologie de 2019 chez les people: Michel Legrand, Agnès Varda, Jean-Pierre-Marielle, Anémone, Marie Laforêt, Dick Rivers, Doris Day, Jan-Pierre mOcky, Johnny Creg, Pater Fonda, Michel Aumont, Marie-Josée Nat, Alain Barrière... Jacques Chirac...et d'autres dont j'oublie les noms et les carrières.
Trois femmes parfaitement inconnues avant ont marqué l'histoire de 2019
L’Écho sélectionne une photo pour chaque jour de l'année et un clic.
La RTBF, les mêmes ou d'autres encore...
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8. Nicolas Vadot
Les dessins de Nicolas que j'ai déjà introduit dans mes billets hebdomadaires, témoignent des événements de 2019 qui se sont succédé.
Cette fois, il rassemble tous les événements d'une décennie complète avec le retour du sacré comme la RTBF en a rappelé certains .
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Pierre Kroll parviendra-t-il à faire rire avec la politique puisque caricaturer les politiques le font sans lui ?.
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Réflexions du Miroir
Rien d’exhaustif dans ce rappel de l'année 2019.
Les souhaits formulés pour 2019 concernant l'efficacité dans l'association homme-femme avec l'esprit d'équipe, pas sûr qu'elle ait-il évolué dans ce sens.
Mensonges, faux-bruits ont émaillé les échos des médias de toutes formes.
La psychologie par la maitrise des émotions quand la peur de la fin du monde s'emmêle pour noircir le tableau est une affaire d'équilibrisme, alors que les blessures d'amour-propre surgissent là ou on ne les attend pas et que le bonheur s'étiole dans conjectures vaseuses.
La psychologie ne sera efficace qu'associée à une philosophie en continuelle évolution et une spiritualité qui ne l'est pas moins.
Nationalisme, souverainisme, protectionnisme, populisme se retrouvent ensembles à la tête des États et de leurs citoyens.
Nous atteignons les limites de la démocratie représentative qui décharge les citoyens de leurs responsabilités sur leurs représentants.
Les élites sont 'fatiguées' de devoir réfléchir pour les autres.
Il s'agit de passer à la démocratie participative en étant souvent confrontés au multiculturalisme et au mondialisme pour éviter la dictature.
Sinon ce serait une compétition à double tranchant sans gagnants et tous perdants car l'esprit de compétition, est une contrainte et pas un privilège.
Le centrisme de la "sociale démocratie" ne fait plus recette, considéré comme trop mou par rapport aux extrémismes de droite et de gauche.
Les langues jouent son rôle de la ségrégation entre les peuples dans l'esprit de diviser pour régner.
L'égocentrisme et l'individualisme ont gagné la partie le plus souvent dans les mégapoles devenues inhumaines.
Vivre plus longtemps jusqu'à atteindre l'immortalité poursuivit une chimère ancestrale de l'homme.
La plume Thomas Gunzig explique dans le détail et l'ironie ce que cela entraîne.
Son conte "Le Tout Nouveau Testament" est toujours d'actualité.
Le clivage entre les "somewhere" d'un côté qui subissent et les "anywhere" de l'autre qui gagnent sur les autres, se poursuit avec la réflexion que "si tu déclines, clive et ça ira... peut-être"
Les modèles économiques ont été chahutés par l'écologie sans qu'une obligation d'investir dans le durable alors que faire du profit dans le jetable et le court-terme, reste le plus rentable.
Productivisme contre collectivisme?
Le capitalisme a remplacé la qualité par la quantité et une croissance sans fin se décline dans une idéologie, liée au capital.
Dans la manœuvre de changement de paradigme, des entreprises en profiteront et d'autres subiront dans une fausse solidarité préconisée aux individualismes exacerbés.
L'esprit de Darwin s'infiltre insidieusement dans les esprits de protection en se partageant entre tendances et dépendances alors que le monde est souvent sous influence.
L'écologie pousse à consommer "local", à supprimer tous les voyages de courtes durées et à prendre des moyens de locomotions en fonction de la distance à effectuer pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et combattre les problèmes climatiques.
Retour aux vacances à proximité? puisque "partir c'est regretter un peu".
Pollution de tous types se retrouvent dans les mers et les océans.
Le numérique a pris encore plus de poil de la bête humaine dont il faut mettre en balance et solder les points positifs et négatifs.
A la recherche d'un point "G".
Les stratégies restent dépendantes des intelligences naturelles ou artificielles"
Les profils STEM sont toujours les plus recherchés dans les emplois vacants.
Bonne nouvelle, en Belgique, les PME se portent mieux en 2019.
D'autres conclusions s'en rapprochent dans ce podcast:.
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2020, une nouvelle décennie.
Faudra-t-il tout oublier comme je l'écrivais à Noël pour recommencer cette nouvelle année 2020?
2020, une nouvelle décennie avec deux fois "20" et deux fois "0".
Un double zéro, n'est-ce pas un signe de renouveau?
"Quels emblèmes de notre époque pourrons-nous transmettre aux générations suivantes ? Laissons prophétiser quelques beaux esprits qui parlent de la fin du monde. Même sans nous, la Terre vivra peut-être mieux et la nature très vite reprendra ses droits sans nous comme l'a démontré certains documentaires pour que rien ne traîne après notre disparition et à la poubelle avec les idées mornes".
"Collapser le passé" écrivais-je, c'est ne pas penser y retrouver des idées pour déterminer une destinée, quand le présent va toujours plus vite et que pour créer le futur, il faut rester imaginatif.
Le passé rend nostalgique, le présent ne donne plus que le temps de cliquer sans analyser, ce qui rend peureux du futur par son progrès inéluctable.
Le jeune qui se lance dans la vie, ne doute pas de ses objectifs qui disent: “je veux m’amuser !”, “je veux être riche et en bonne santé !”, “je veux être un artiste, un sportif, un aventurier, faire de l’humanitaire !”, “je veux sauver les baleines ou les ours blancs !” ou “Je ne veux rien faire, rester en pantoufles chez moi, ne pas prendre de risque.”.
Il déchante souvent par après en trouvant des obstacles sur son chemin.
"Une pénurie en $ en 2020?", lit-on dans la presse économique.
Les échecs viennent d'une compétition perdue d'avance dans un camp contre l'autre, suite à un accident, une maladie, une déception rencontrés sur une voie de plus en plus compliquée et pas assez généraliste.
Une erreur d'itinéraire se corrige en exorcisant le mauvais sort dans un moment de réflexion salutaire en arrivant au fond du panier qui ne peut être suivi que d'un rebond.
Il s'agira peut-être d'un saut quantique comme s'il s'agissait d'un cantique avec de nouveaux progrès dans l'informatique quantique en confirmant les projets d'IBM et de Google qui affirme avoir atteint la "suprématie quantique", le stade où une machine quantique bat en capacité le plus puissant des supercalculateurs.
Le Far West numérique pourrait être aussi freiné lors de la campagne présidentielle américaine pour tester la capacité et la volonté des réseaux sociaux à s'organiser contre la désinformation et les manipulations et à cause de l'UE qui réfléchit à une la notion intermédiaire entre "hébergeur" et "éditeur", pour créer une notion de responsabilité éditoriale.
Contrôler, organiser, prévoir, vendre, (ré)investir et rémunérer les efforts, sont toujours les verbes à utiliser en 2020.
Au diable la collapsologie, soyons "chill" comme le disent les d'jeunes.
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Souhaits pour 2020
Ils sont résumés par Marc Halévy, un Bruxellois comme moi avec 6 ans de moins au compteur, qui répond aux problèmes existentiels dans la question "Qu'est-ce qui nous arrive aujourd'hui et dans notre futur?" dans une vision de deux heures de conférence qui vaut la peine d'être vue.
Il nous dit que "nous sommes dans une zone de turbulences à la bifurcation de deux paradigmes, de deux cycles avec cinq défis sur les bras et dans les consciences:
- Écologie: Passage d'une logique d'abondance à une logique de pénurie
- Technologie: Passage des technologies mécaniques aux technologies numériques.
- Sociologie: Passage des modèles hiérarchiques aux modèles complexes.
- Économie: Passage d'une économie de masse et de prix à une économie d'intelligence et de valeur
- Éthologie: Face au vide de sens, se libérer des matérialismes de l'Extériorité à l'Intériorité par la spiritualité éthique.
Alors, comme on dit chez nous, il faudra mordre sur sa propre chique avant d'en sortir à réinventer une vie responsable pour l'avenir et comprendre les finalités du vivant avec une raison de plus d'être optimiste.
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Coin de l'humour
Extraits de la Revue de 2019 au Théâtre des Galeries
Eriofne,
17/2/2021: Le bitcoin revient et fait parler de lui suite à Elon Musk qui a investi un milliards de $ en bitcoions :
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Commentaires
Les 500 plus riches ont gagné… 1.000 milliards en 2019
Jeff Bezos, fondateur et CEO d'Amazon, est l'homme le plus riche au monde. (Isopix)
Les 500 personnes les plus riches du monde sont devenues encore plus riches de 25% au court de 2019. Elles ont vu leur fortune augmenter de 1.070 milliards d’euros, selon les chiffres de l’indice des milliardaires de Bloomberg.
Avec une fortune de 103,7 milliards d’euros, le fondateur d’Amazon, Jeff Bezos, peut encore se vanter d’être l’homme le plus riche du monde. Il s’est pourtant ‘appauvri’ de 8 milliards d’euros cette année à cause d’un divorce coûteux. Mais la période de Noël lui a permis de terminer l’année sur une bonne note: jamais auparavant le géant américain du shopping en ligne n’avait pu vendre autant de colis.
Bill Gates talonne Bezos avec un capital de 101 milliards d’euros. Le compte bancaire de l’ancien dirigeant de Microsoft a été gonflé de 20,3 milliards d’euros cette année.
Le podium est complété par le Français Bernard Arnault, fondateur et président de la société de luxe Louis Vuitton Moët Hennessy (LVMH). Arnault enregistre la plus forte progression de la liste: il s’est enrichi de 32,5 milliards d’euros cette année. On a pu se rendre compte il y a un mois que sa société se portait particulièrement bien: LVMH annonçait alors reprendre la chaîne de bijouterie américaine Tiffany.
52 ‘perdants’
On note aussi sur cette liste que seules 52 personnes ont vu leur fortune diminuer en 2019. Le CEO de News Corporation, Rupert Murdoch, par exemple, qui a perdu 9 milliards d’euros après l’achat de la Fox par Walt Disney. Les recettes de Murdoch – Fox faisait partie de News Corporation – ont été distribuées à ses six enfants.
L’ancien CEO de WeWork, Adam Neumann, a également perdu beaucoup de plumes cette année… La plateforme de location d’espaces de coworking était estimée à 42 milliards d’euros au début de l’année. Ce montant est tombé à 7 milliards d’euros en octobre, après une tentative désastreuse d’entrée en bourse.
Des nouveaux arrivants
Quelques nouveaux venus ont fait leur entrée dans la liste. Le Canadien Anthony von Mandl, par exemple, qui a pu réunir 3,2 milliards d’euros avec sa marque de boissons alcoolisées White Claw.
Mais aussi le Néerlandais Jitse Groen de TakeAway.com (1,3 milliard d’euros) et huit membres de la famille de Lo Kwee-Seong, un entrepreneur de Hong Kong qui a comblé un vide sur le marché avec son entreprise de lait de soja Vitasoy.
Le top 10:
1. Jeff Bezos: 116 milliards de dollars
2. Bill Gates: 113 milliards de dollars
3. Bernard Arnault: 106 milliards de dollars
4. Warren Buffett: 89,1 milliards de dollars
5. Mark Zuckerberg: 79,4 milliards de dollars
6. Amancio Ortega: 76,6 milliards de dollars
7. Larry Page: 65,2 milliards de dollars
8. Sergey Brin: 63,3 milliards de dollars
9. Charles Koch: 62,1 milliards de dollars
10. Julia Flesher Koch: 62,1 milliards de dollars
https://businessam.be/fr/les-500-plus-riches-ont-gagne-1-000-milliards-en-2019/
Écrit par : L'enfoiré | 31/12/2019
Répondre à ce commentaireLes 25 voyages à faire en 2020, selon le National Geographic
Le célèbre magazine nature livre son classement des 25 destinations à voir en 2020. Tour d’horizon pour les voyages de l’année à venir.
1. Mostar en Bosnie Herzégovine, pour y célébrer les 25 ans de la paix retrouvée.
2. La province de Guizhou en Chine, pour une plongée dans le temps au fil des villages traditionnels.
3. Tohoku au Japon, pour fuir les touristes des JO de Tokyo.
4. Le parc national Blue Trail, en Hongrie, pour découvrir les sentiers les moins connus d’Europe.
5. Telč, en République tchèque, pour vivre dans les charmes d’un conte de fée.
6. Les Iles Magdalen au Canada, pour y découvrir la beauté des glaces… les ravages du réchauffement climatique.
7. Wales Way, au Royaume-Uni, pour se faire peur sur les routes qu’on croirait oubliées
8. Abu Simbel en Egypte, pour visiter les appartements privés de Ramsès II.
9. Fort Kochi en Inde, pour s’enivrer des couleurs des temples et des artistes de Kerala.
10. Le parc national Zakouma, au Tchad, pour soutenir le paradis des éléphants africains.
11. Philadelphia, en Pennsylvanie, et redécouvrir la célèbre ville US
12. Puebla au Mexique: se laisser impressionner par les merveilles de l’art baroque
13. Le désert Kalahari, en Afrique du Sud: admirer le coucher du soleil et compter les milliers d’étoiles dans un ciel sans pollution lumineuse.
14. Le Grand Canyon, en Arizona: pourquoi se priver d’un classique aussi majestueux ?
15. Iles Maldives, rencontre avec les précurseurs de la lutte contre le réchauffement climatique, sur fond de sable blanc.
16. La Tasmanie, Australie: l’île du célèbre diable, à l’autre bout du monde.
17. Les Asturies en Espagne: tradition et sommets enneigés, un mélange de culture et de nature moins connu que le reste de la péninsule.
18. Göbekli Tepe en Turquie: s’émouvoir devant le plus vieux temple du monde, construit il y a 11.600 ans.
19. La province de Mendoza en Argentine, pour déguster un vin local avec vue sur les hauts sommets couverts de neige.
20. La péninsule Kamchatka en Russie: marcher et découvrir la nature de ‘l’anneau de feu’, la chaîne volcanique entre la Russie et le Japon.
21. Le Guatemala: le pays d’Amérique latine n’est pas encore trop connu des touristes occidentaux. Les temples mayas y sont tout aussi imposants qu’ailleurs.
22. Parme, en Italie: le fromage, le vin, son célèbre jambon, la dolce vita…Même le National Geographic tombent encore sous les charmes de l’Italie.
23. Les îles Canaries, en Espagne: pour atteindre les confins de l’Europe, entre lave et océan.
24. La forêt Białowieża, entre la Pologne et la Biélorussie: classée à l’UNESCO, il s’agit de la dernière forêt vraiment sauvage d’Europe. L’occasion d’observer les derniers bisons sauvages du continent.
https://businessam.be/fr/les-25-voyages-a-faire-en-2020-selon-le-national-geographic/
25. La route du Grossglockner en Autriche: virages en épingles et vues à couper le souffle.
Écrit par : L'enfoiré | 31/12/2019
Répondre à ce commentaireLes 10 plus gros flops tech de la décennie
Les grandes firmes tech avaient de nombreux rêves et espoirs pour ces années 2010. Si certaines sont allées bien plus loin que leurs espérances, d’autres ont dû essuyer des crashs monumentaux, comme le rapporte The Verge. Alors, quels sont vos pires souvenirs tech de cette décennie?
10. Le bracelet Microsoft
Vous ne l’avez peut-être pas vu passer, mais ce bracelet connecté signé Microsoft a fait l’objet de nombreuses railleries, et vu son look, on le comprend. Capable d’être confondu avec un bracelet électronique de prisonnier, il pouvait par exemple vous aider à acheter un café chez Starbucks. Ce qui ne l’a pas sauvé du naufrage, bye bye Microsoft Band.
9. Le Samsung Galaxy Fold
Un autre grand oublié de la décennie, ou plutôt de cette année. Le smartphone pliable était présenté comme une véritable révolution par Samsung… Jusqu’à ce que les écrans en plastique du téléphone se cassent et fassent la une des médias. Le Galaxy Fold avait malheureusement vécu l’un des pires lancements possibles: présenté en début d’année, et prévu au printemps, sa sortie a dû être repoussée après que des testeurs aient révélé de nombreux problèmes, tels que des écrans brisés, des taches noires ou des débris sous l’écran. La marque sud-coréenne ne jette pourtant pas l’éponge et annonce son prochain smartphone pliable pour le début de l’année prochaine… Avec un écran en verre cette fois.
8. Google+
Incontestablement l’un des grands perdants de cette décennie. On en attendait beaucoup de Google+ (qui en attendait beaucoup de lui-même) mais le soufflé est vite retombé. Le réseau social aurait été créé en réponse à la concurrence de Facebook pour Google. Et a reçu un succès très honorable, en vérité. Puis est venu 2018 avec une énorme violation des données que Google a tenté de cacher à ses utilisateurs. L’entreprise a donc dû dire au revoir à son réseau social. R.I.P. petit Google+.
7. L’introduction en bourse d’Uber
2019 n’aura décidément pas été l’année d’Uber. Entre une série d’accusations d’agressions sexuelles de la part des chauffeurs de la société, le retrait de sa licence à Londres mais aussi en Allemagne et la démission de l’ex-CEO Travis Kalanick, Uber a dû aussi faire face à une introduction en bourse complètement ratée en mai dernier. Le titre se négocie maintenant à environ 30 dollars l’action, soit une baisse d’environ 30 % par rapport à l’IPO. Uber a ainsi essuyé des pertes de 5,2 milliards de dollars au deuxième trimestre. Et son chemin vers la rentabilité semble encore très long et sinueux.
200 chauffeurs de la plateforme Uber se sont mis en grève en France, suite à un changement du système qui les sanctionne lorsqu'ils refusent une course.
Manifestation devant le siège d’Uber, à San Francisco, le 8 mai 2019. Certains chauffeurs des géants Uber et Lyft ont éteint leurs applications pour protester contre ce qu’ils disent être des baisses de salaires. (Isopix)
6. Vine
Vous souvenez-vous encore des vidéos virales de Vine? Ces enregistrements de 6 secondes étaient un véritable succès, symbole de la pop culture et générateur de mèmes inoubliables. C’était avant d’être racheté par Twitter, qui n’a jamais su quoi en faire. Vine a disparu à mesure que d’autres outils de vidéos émergeaient, dont les stories d’Instagram. Décédé officiellement en 2016, les souvenirs de Vine demeurent grâce aux nombreuses compilations sur YouTube.
5. L’Hyperloop
Un des rêves brisés d’Elon Musk, après la vitre de son Cybertruck. Décrit par le fondateur de Tesla et Space X comme ‘un croisement entre un Concorde, un railgun et une table de hockey sur air’, les plans de l’Hyperloop montrent pourtant de graves problèmes structurels et ses coûts sont considérablement sous-estimés. Et selon un ancien technicien de la société française Alstom, l’Hyperloop ne serait qu’une ‘formidable escroquerie technico-intellectuelle’. Selon l’auteur, il ne peut transporter que 1.000 personnes par heure, tandis que le TGV en transporte 20.000 au cours de cette période. Depuis, Elon Musk lui-même a réorienté ses ambitions vers la simple construction de tunnels pour les voitures.
4. WeWork
L’épopée WeWork mérite une série à elle toute seule. La valeur de l’entreprise de coworking était estimée à 47 milliards de dollars pour son introduction en bourse en août dernier. Bloomberg a ensuite indiqué que l’IPO évaluerait la société entre 20 et 30 milliards de dollars, une estimation tombée plus tard à 10 milliards de dollars, selon Reuters. En septembre, WeWork reporte officiellement son introduction en Bourse, son CEO Adam Neumann démissionne et s’en sort avec un parachute en or massif, à 1,7 milliard de dollars. Après son ascension fulgurante, la startup est aujourd’hui en crise, et on ignore encore si elle pourra se relever.
3. La Playstation Vita de Sony
Les fans de gaming s’en souviennent: le gros flop de la console de Sony. Si elle a sans doute ravi ses utilisateurs, elle n’a malheureusement pas été très vendue. La faute au type de logiciel pour lequel elle a été conçue, à cause duquel elle n’a jamais atteint son véritable potentiel. On estime qu’elle s’est vendue à peu près aussi mal que la Wii U de Nintendo, l’une des consoles Nintendo les plus mal vendues de tous les temps qui mériterait aussi une place dans ce classement.
2. Windows Phone
Si vous aviez des amis qui possédaient le système d’exploitation Windows Phone, vous devez savoir à quel point ils avaient envie de jeter leur téléphone par la fenêtre. C’est en tout cas mon vécu. Alors que tout le monde fonctionnait sous Android ou iOS, nous étions une poignée de parias reclus avec des copies d’applications. Le Tinder de Windows Phone s’appelait ‘6tin’, ça démontre le non-sens de ce système. Et on était encore content de l’avoir, cette version, au contraire d’autres applications tout simplement inexistantes. Après avoir passé des années à essayer en vain de convaincre les développeurs de créer des applications pour Windows Phone, Nokia y a laissé (toutes) ses plumes et a dû abandonner. Échec et mat.
1. La télévision 3D
Vous aussi, vous aviez des étoiles dans les yeux quand vous avez appris la commercialisation de télévisions 3D? Vous aussi, vous vous imaginiez prendre part à vos séries préférées comme si vous y étiez? Vous aussi, vous avez vu tous vos rêves et vos espoirs partir en éclats comme la vitre du Cybertruck (on ne s’en lasse pas) ? La télévision 3D reste une de nos plus grandes déceptions de la décennie, presque au titre des (faux) hoverboards indignes de Retour vers le futur. Qui voulait porter des lunettes 3D horribles chez soi pour regarder un film? Sans parler de la taille des écrans, loin de retranscrire les mêmes émotions qu’au cinéma lors d’une séance d’Avatar. Les télévisions 3D se sont éteintes lors de la deuxième moitié de la décennie, et avec elles, nos rêves d’enfants. Et ça, on ne pardonne pas.
https://businessam.be/fr/les-10-plus-gros-flops-tech-de-la-decennie/
Écrit par : L'enfoiré | 31/12/2019
Répondre à ce commentaireLe cactus invite des personnalités pour apporter ses voeux du nouvel an
http://rtbf-pod.l3.freecaster.net/pod/rtbf/geo/open/2/2ruhL4JASG.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 31/12/2019
Répondre à ce commentaireComment se passera ce dernier jour dans le monde et lors du réveillon
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Écrit par : L'enfoiré | 31/12/2019
Le bitcoin revient et fait parler de lui suite à Elon Musk qui a investi un milliards de $ en bitcoins :
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La BCE envisage un taux d'intérêt pénalisant en cas de détention d'un gros montant du futur euro digital. Une variation de ce taux pourrait perturber le marché. Depuis l'année dernière, la Banque centrale européenne (BCE) prépare un euro numérique.
Mais cette monnaie électronique, qui devrait être mise à la disposition des consommateurs européens à l'avenir, pose encore quelques questions.
C'est ce qu'a expliqué récemment Fabio Panetta, membre du directoire de la BCE, lors d'un séminaire sur internet organisé par le centre de réflexion Bruegel.
Selon elle, la détention d'euros numériques devrait être plafonnée ou pénalisée par un taux négatif au-delà d'un certain seuil, qui pourrait être fixé à 3.000 euros.
Face à la montée en puissance de cryptomonnaies, telles que le bitcoin, les grandes banques centrales de la planète souhaitent garder leur monopole d'émission de la monnaie.
À cette fin, elles envisagent notamment de lancer leur propre monnaie digitale.
La BCE y songe depuis plusieurs mois. Les travaux avancent: mercredi dernier, Christine Lagarde, la présidente de l'institution européenne, a déclaré, lors d'une conférence téléphonique organisée par le magazine The Economist, que l'euro numérique pourrait être prêt d'ici environ quatre ans.
Mais il reste à lever quelques obstacles.
L'euro numérique se conçoit comme l'équivalent électronique des pièces et billets. Ces derniers sont émis par la BCE et détenus en main propre par les consommateurs.
Les banques jouent tout au plus le rôle de distributeur. Quand l'argent est dans le portefeuille des particuliers, l'usage qu'ils en font n'est pas traçable, contrairement aux virements, paiements par carte ou autres.
Équivalent au cash, Christine Lagarde a souligné qu'à l'instar des espèces, l'euro numérique devrait être "respectueux de la vie privée" et qu'il ne s'agirait pas "d'exploiter les données de ceux qui l'utiliseront".
Autrement dit, il faut une équivalence avec le cash. Cela impliquerait donc que les Européens détiennent une sorte de porte-monnaie électronique directement auprès de la BCE.
Afin de préserver la stabilité, l'euro numérique devrait être conçu de manière à empêcher qu'il soit utilisé comme un investissement.
Problème: en cas de crise, par exemple comme lors de la crise financière de 2008, ou encore lors de la crise de la dette de la zone euro des années 2010, les épargnants pourraient déplacer massivement leurs avoirs bancaires vers ce porte-monnaie.
Cette sorte de "bank run" (fuite des capitaux hors des banques) numérique provoquerait une crise systémique.
La BCE n'en veut évidemment pas.
"Afin de préserver la stabilité, l'euro numérique devrait être conçu de manière à empêcher qu'il soit utilisé comme un investissement"
Un ajustement du taux de l'euro numérique pourrait signaler que la banque centrale anticipe des tensions financières, ce qui conduirait une instabilité autoalimentée.
Pour ce faire, il y a deux possibilités, précise le banquier central italien: soit on plafonne le montant qui peut être détenu en euro numérique, soit on fixe une pénalité sur les dépôts qui excéderaient un certain niveau.
M. Panetta évoque déjà le seuil de 3.000 euros. Ce montant aurait le double avantage d'être supérieur à ce que la plupart des citoyens possèdent en cash, et de dépasser aussi le salaire mensuel moyen dans la plupart des pays de la zone euro.
Il pense qu'un taux légèrement négatif – tel que le taux de -0,5% appliqué à la facilité de dépôt de la BCE – ne suffirait pas à décourager les particuliers de stocker leurs avoirs en euro numérique, en cas de crise.
Il estime qu'il faudra un taux "hautement pénalisant". Car comme tout taux d'intérêt de la BCE, ce taux sera modulable: il devra être adapté au gré de l'évolution de la situation économique.
Si les taux de référence augmentent, il pourra être relevé. Mais si la BCE le réduit, "cela pourrait signaler que la banque centrale anticipe des tensions financières, ce qui conduirait une instabilité autoalimentée", craint il.
Si l'euro numérique se précise, ses contours sont loin d'être bien définis.
Écrit par : Allusion | 18/02/2021
Répondre à ce commentaireNouriel Roubini : ‘Le Bitcoin est une bulle purement spéculative, sa valeur réelle est inférieure à zéro’
L’économiste Nouriel Roubini a tenu des propos incendiaires sur la cryptomonnaie que tout le monde s’arrache : le Bitcoin. Selon lui, le bitcoin est inutile. ‘La spéculation autour de la cryptomonnaie rappelle l’engouement connu pour les tulipes au 17e siècle, mais au moins les tulipes sont utiles’.
Le professeur d’économie Nouriel Roubini (Université de New York) n’est pas n’importe qui. Il est devenu célèbre dans le monde entier pour avoir prédit la crise financière qui a éclaté entre 2008 et 2009. Ses prédictions parfois sombres lui ont valu le surnom de ‘Dr. Doom’. Dans une interview accordée à Bloomberg TV, Nouriel Roubin livre sa vision sur le Bitcoin. Une vision plutôt terre-à-terre qui en refroidira plus d’un. Voici un aperçu de ses déclarations.
La hausse du prix du Bitcoin est fortement manipulée
Nouriel Roubini qualifie la hausse spectaculaire du Bitcoin – qui est passé de 5.000 dollars à plus de 50.000 dollars en moins d’un an – de ‘bulle spéculative auto-alimentée pour faire monter les prix’. Cela lui rappelle la tulipomanie du 17e siècle, bien que, selon certains historiens, l’engouement autour des tulipes soit un mythe. Quoi qu’il en soit, selon M. Roubini, au moins, les tulipes sont encore préférables, puisque les gens aiment les fleurs. Le Bitcoin, lui, n’a aucune utilité’.
L’escalade que le prix du Bitcoin a connue n’est pas hasardeuse, selon le professeur. Plusieurs indicateurs financiers suggèrent que des parties prenantes ‘gonflent artificiellement le prix et concluent des accords entre elles’, dit-il. Il y a une manipulation des prix.
Le Bitcoin n’est pas une classe d’actifs
Selon M. Roubini, il ne faut pas considérer le Bitcoin comme une nouvelle classe d’actifs, ce que sont les actions, les obligations, l’immobilier ou l’or. ‘Une classe d’actifs offre une certaine forme de revenu potentiel : le dividende dans le cas des actions, les intérêts dans le cas des obligations ou la valeur d’usage dans le cas des biens immobiliers. Même l’or est utilisé dans l’industrie et comme matière première pour la bijouterie. Le Bitcoin, lui, n’offre aucune forme de revenu’.
Le Bitcoin n’est pas une monnaie
‘La cryptomonnaie la plus populaire au monde n’a pas non plus d’avenir en tant que moyen de paiement’, affirme M. Roubini. ‘Pour cela, le système sous-jacent de vérification décentralisée des transactions est non seulement inefficace, mais consomme aussi de d’énergie. Le Bitcoin n’est donc pas évolutif’, conclut le professeur.
Nouriel Roubini émet le même avis sur les autres cryptomonnaies ou toute autre forme de ‘troc’. ‘Les Pierrafeux, avec leurs coquillages, avaient un meilleur système monétaire que le Bitcoin. Chaque fois qu’un Bitcoin est utilisé, on peut s’interroger sur on utilité?’, ajoute-t-il.
La valeur réelle du Bitcoin est inférieure à zéro
Selon Nouriel Roubini, la valeur intrinsèque du Bitcoin est au mieux nulle, voire négative, donc inférieure à zéro. ‘Si vous prenez en compte les coûts énergétiques du réseau et que vous prélevez une taxe sur le carbone, la valeur réelle du bitcoin est inférieure à zéro’.
‘Le Bitcoin n’est pas du tout décentralisé‘
Les partisans du Bitcoin n’ont d’yeux que pour cette cyptomoannie décentralisée, qui est selon eux bien meilleure en comparaison aux monnaies traditionnelles gérées par les banques centrales. ‘Mais cette image douce et utopique ne correspond pas à la réalité’, estime Roubini.
Selon lui, le Bitcoin n’est pas du tout décentralisé. Le commerce est dominé par une poignée de grandes plateformes. Et 70 % de l’exploitation minière se fait dans des entreprises oligopolistiques de trois pays qui ne sont pas des États de droit : la Russie, la Biélorussie et la Chine. ‘Même la richesse n’est pas décentralisée : la plupart des bitcoin sont détenus par un nombre limité de parties’, conclut-il.
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Écrit par : Allusion | 19/02/2021
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