Furie divine
28/07/2025
"Protocole Chaos", relatif au livre de JR Dos Santos, parle de l'opposition de principe entre la politique démocratique occidentale et la politique autocratique russe.
Autre roman du même auteur, "Furie divine' traduit en français en 2016, embarque le lecteur pour une folle aventure et de radicalisation par le terrorisme, l'islamisme radicalisé sur un fond de Russie.
Avec la lecture de son roman, j'ai beaucoup appris au sujet des concepts de l'islam et du vocabulaire des mots qui lui sont associés. La radicalité extrémiste religieuse de l'Orient face à celle du christianisme de l'Occident ne trouve qu'une opposition radicale avec l'athéisme.
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1. L'orientalisme religieux radical
L'islam a commencé de s'étendre à la force de l'épée avec l'injonction du prophète Mahomet. Dans le roman, son émule, le professeur Ayman, prononce le nom du Prophète en ajoutant à toutes les phrases "que la paix soit avec lui" avec le poing levé comme s'il tenait un cimeterre ensanglanté.


1. L'Etat dans l'Etat (clic). En 1979, des manifestations renversent le régime du Shah d’Iran, souverain à la fois modernisateur et autocratique. L'ayatollah Khomeyni, 76 ans, exilé en France, s’empare du pouvoir et crée une milice chargée de traquer les ennemis de la révolution islamique, actant, déjà, la bascule autoritaire et rigoriste du nouveau pouvoir. Ses "gardiens de la révolution" (pasdaran) sont envoyés sur le front lors de la guerre contre l’Irak (1980-1988) et deviennent un rouage essentiel de l’État. Bientôt, ils développent dans le plus grand secret un programme destiné à acquérir la bombe nucléaire. Au fil des décennies, les pasdaran mettent la main sur l’économie du pays, développent leur propre service de renseignement, gagnent des élections locales et nationales, dont la présidentielle de 2005. Fidèles à leur doctrine de réprimer toute forme de contestation, ils misent également sur une redoutable diplomatie des otages. Les destins tragiques de Rouhollah Zam, dissident politique arrêté et exécuté en décembre 2020, et de Nazanin Zaghari-Ratcliffe, citoyenne irano-britannique emprisonnée pour espionnage entre 2016 et 2022, illustrent leurs méthodes.
2. Les agents du chaos (clic) Pour affirmer son hégémonie sur le monde musulman, la République islamique d'Iran, d’abord isolée, a fait de la lutte contre Israël l’un de ses grands combats. Depuis plus de quarante ans, les "gardiens de la révolution" mettent en place cette stratégie en finançant un réseau de milices à travers le Moyen-Orient. En 2019, les États-Unis, une cible majeure des pasdaran, les inscrivent sur la liste des organisations terroristes, alors que l’Iran doit déjà faire face à un arsenal de sanctions économiques. Isolés du système financier international, les Gardiens de la révolution construisent un mécanisme complexe de contournement des sanctions qui leur permet de continuer à exporter leur or noir et continuer à soutenir les milices de la région. En parallèle, sur le territoire national, où la pauvreté croît, les pasdaran voient leur autorité contestée, mais la répression dans le sang permet d’endiguer les révoltes. Les attaques du Hamas contre Israël du 7 octobre 2023 ont désormais conduit à l’effondrement ou la paralysie d’alliés historiques comme le Hezbollah. Les "gardiens de la révolution" ont très vite su se rendre indispensables et s'arroger les clefs du pays. Réprimant toute contestation dans le sang, ils cultivent l'art de la dissuasion et de la manipulation auprès de leurs ennemis occidentaux. Depuis les bombardements du 13 juin, l'Iran, déjà affaibli, semble désormais engagé dans une guerre non-souhaitée contre Israël, qui a déjà causé la mort de quelques-uns des "gardiens" les plus importants.
2. "Le Pakistan, une puissance nucléaire sous pression (clic)"
Entre risque de guerre nucléaire avec l'Inde, montée en puissance des islamistes et de l'armée, et précarité de la jeunesse, le Pakistan souffre d'une instabilité croissante. Ce documentaire fouillé dresse un état des lieux de la situation, tout en plongeant dans l'histoire du pays pour mieux saisir les enjeux actuels.
Le 22 avril 2025, une attaque terroriste visant des touristes indiens au Cachemire ravivait le conflit qui oppose New Delhi et Islamabad autour de cette région himalayenne âprement disputée depuis 1947 et la partition de l'Empire britannique des Indes. S'il s'est achevé par un cessez-le-feu conclu le 10 mai, ce violent épisode, qui a causé la mort de plusieurs dizaines de personnes de chaque côté de la frontière, a fait resurgir le spectre d'une guerre nucléaire entre les deux voisins, tous deux détenteurs de l’arme ultime. Pour le Pakistan, cette menace s'ajoute aux multiples périls intérieurs qui pèsent sur l'avenir du pays. Dans ce territoire à majorité musulmane, les islamistes montent en en puissance, particulièrement depuis l'ère Zia-ul-Haq, président de 1978 à 1988, qui avait instauré la loi islamique. Parallèlement, celui-ci avait massivement renforcé le pouvoir de l'armée, notamment grâce à Washington, allié d'Islamabad pour combattre l'URSS en Afghanistan. Or, après avoir longtemps entretenu des liens ambigus avec les islamistes, l'État pakistanais et l'armée ont désormais pris leurs distances avec ces derniers, si bien que certaines mosquées fondamentalistes de la capitale exhortent aujourd'hui les fidèles à renverser le gouvernement en place.
Alors que près de la moitié de la population pakistanaise est âgée de moins de 18 ans, la jeunesse du pays fait face à une forte stagnation économique et à un système scolaire défaillant. Parallèlement, l'islamisme gagne du terrain et l'armée continue d'étendre son influence, affaiblissant de plus en plus les institutions démocratiques comme en témoignent les élections législatives contestées de 2024. Tourné en partie à la frontière avec l'Inde, actuellement considérée comme l'une des plus dangereuses au monde. Dresser un état des lieux édifiant de la crise, c'est rappeler que le changement climatique est un nouveau défi qui promet de fragiliser davantage le Pakistan. Les services secrets pakistanais de l'ISI devraient contrôler l'évolution mais ils s'accoquinent au besoin avec les Talibans et le Lashkare-Taiba.
3. "Mésopotamie, la découverte des trésors d'Irak (clic)" Les fouilles ont reprises dans la région de Mossoul sur les sites des villes bâties par les civilisations sumériennes et assyriennes. Samedi dernier sur ARTE ... Des vestiges historiques ont été détruits. Les sites archéologiques de Palmyre, Ninive et Hatra, ainsi que les villes de Mossoul et de Racca, sont les principales cibles des destructions. L'État islamique dispose d'une unité spéciale (la Kata'ib Taswiya) chargée de la destruction du patrimoine culturel.

Ce mercredi 24 juillet, Fatima Zibouh était interrogée. Elle voudrait que la commune de Molenbeek devienne la capitale de la culture en 2030.
De Molenbeek, j'en avais parlé en 2014, dans "Molenbeek-St-Jean, le ruisseau du moulin"
Le 11 septembre 2001 aurait été la réussite majeure de l'islam contre les Américains.
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Une entente réelle suppose un engagement mutuel en faveur du pluralisme d'idées, du respect des droits humains et de la liberté de conscience.
Si l’islamisme évolue vers une forme non violente, pluraliste et respectueuse des autres religions et des athéistes, une cohabitation peut exister dans l’espace politique.
Mais une fusion où l'entente reste doctrinale avec les fondements idéologiques très différents, c'est est peu probable. Le Dieu chrétien et Allah de islam ne sont pas identiques.
La neutralité non désirée d'être laïc, c'est souvent le hic.
L’islamisme, en tant que projet politique fondé sur une vision théocratique, est difficilement compatible avec les principes du christianisme ou de l'islamisme moderne, surtout dans ses formes démocratiques et pluralistes. Toutefois, si les trois religions monothéistes acceptent le cadre de la coexistence pacifique et du respect des différences. L’entente dépendra fortement du comment exercer sa croyance par des idées gratifiantes en établissant un respect mutuel, en favorisant le dialogue et non le débat, en cherchant un terrain d’entente éthique ou moral, en clarifiant les limites et les attentes, en acceptant la différence sans vouloir l’effacer et utilisant l’humilité
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J'ai une formation universitaire scientifique de l'athénée à l'Université Libre de Bruxelles dont l'initiateur est Pierre-Théodore Verhaegen. Je l'ai orientée vers les sciences dites "exactes" du numérique. Pourquoi ? Pour que les sciences aient les meilleurs outils, les meilleurs solutions pour apporter une réponse aux problèmes existentiels et pour progresser plus rapidement dans les recherches. Je pense sans croire. Mais penser c'est quoi (clic)?
Dans le film "Le Tout Nouveau Testament", revoyez l'apôtre Deneuve ou regardez le film "Mon Copain Buddy" auquel il ne manque que la parole.
L'intelligence artificielle peut apporter une solution.
Les religions monothéistes, chrétienne, judaïque et islamiste conservatrice s'opposent aux religions polythéistes de la Grèce antique et aux mythologies de l'Egypte antiques et aux sciences progressistes et modernistes.
J'ai eu l'éveil d'une passion égyptologique lors du printemps 1997.
Cette même année, le 17 novembre 1997, eut lieu le Massacre de Louxor
Les mythologies égyptiennes, fonctionnelles, représentaient leurs dieux par des animaux.
Depuis qu'une divinité unique a repris le flambeau en une personnalité humaine et son représentant, il me semble que les croyances religieuses ont plus souvent créé des problèmes et des massacres humains dans l'histoire.
"Le scepticisme au sujet de Dieu commence quand assis dans une église entre un flic et une bonne sœur, tu constates que ton portefeuille a disparu. Le monde est trop bancal et trop bâclé pour qu'on accorde autant de crédit à qui est sensé l'avoir créé. Mais siècle après siècle de guerres, de famines, de catastrophes et d'injustices, on continuait de vénérer le grand ordonnateur", a écrit Marc Levy dans son livre "La librairie des livres interdits" avec le sous-titre "Tous les héros ne portent pas de cape. Certains ont des livres".
Chaque religion a un représentant de sa divinité par le Messie Jésus du christianisme, par Mahomet, Prophète de l'islamisme et par Moïse, Prophète du judaïsme.
Désolé de le dire et le répéter, ce n'est pas Dieu qui a créé l'homme, ce sont les hommes qui ont créé leur Dieu, chacun à sa manière.
Le cerveau des hommes est câblé pour obéir à une autorité divine ou profane d'après l'expérience de Milgram.
Par les divinations, une hiérarchie verticale s'est installée sans reconnaitre l'égalité par l'horizontalité d'une vie profane et socialement responsable.
JR. Dos Santos a écrit un autre roman avec l'histoire de Baruch de Spinoza alias de Bento, alias de Benedictus.
La question reste : Spinoza était-il mécréant ou croyant ?
Au niveau philosophique, comme en tout, tout est affaire de nuances. Il y a le passé qui subsiste, le présent qui constate les résultats et le futur dans lequel tout reste à créer ou à recréer en mieux pour bâtir de nouvelles idées laïques sans croyances bien loin du sectarisme.
Pas de polémique dans ces propos.
Croire en Dieu n'est pas un problème. Il le devient quand il se radicalise sans esprit critique en voulant le propager par la force.
Que la paix soit avec vous et avec moi....
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Conclusions humoristiques
Contrairement aux autres animaux, le problème pour l'homme, c'est qu'il n'ignore pas qu'il va un jour mourir.
Comme personne ne sait pas ce qui se passé après la mort, il imagine une vie après dans les cieux merveilleux. Il la prépare en se faisant souffrir, en se sacrifiant et en priant pendant sa "première vie".
J'ai déjà parlé de Philippe Boxho avec un extrait de l'autopsie du Christ dans un de ses trois livres dans Parfois l'homme en 110 tableaux
Le médecin légiste Philippe Boxho y raconte sa vie de médecin légiste pour rire de la mort. La mort qu'il coudois tous les jours.
N'est-ce pas la meilleure manière de terminer ce billet ?
Allusion
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