26/05/2023
Le Miroir pour professeur
Samedi dernier, je recevais un coup de fil de Arthur que je n'avais plus eu au téléphone depuis la mort de sa fille. Il y avait des années que je n'avais plus entendu sa voix et pourtant je la reconnaissais. D'après lui, mes anciens proches collègues ne m'aimaient pas et ne venaient pas me commenter à la suite de mon site "Réflexions du Miroir".
J'étais dans ma voiture et la conversation a duré près de trente minutes en présence de mon épouse assise à côté de moi. J'ai surtout écouté et répondu seulement quand je désapprouvais. C'est long, peut-être et c'est surtout court quand il y a tellement de choses à dire. Ci-après, je vais reprendre ses propos. Si j'ai oublié quelques paroles, je prie de m'en excuser. Alors il faut en dire un peu plus que j'ai pourtant déjà dit ou écrit...
...
- Bonjour Guy, ici, c'est Arthur. J'ai lu ton dernier billet, il me prend trop de temps pour arriver au bout. N'oublie pas que j'ai eu quatre enfants et beaucoup de petits enfants auxquels je dois m'occuper. Tu ne peux comprends cela.
- Depuis que nous nous connaissons, je sais que nous sommes aux antipodes l'un de l'autre. Nous avons été collègues mais jamais amis. On n'est jamais véritablement ami avec d'anciens collègues à la retraite puisque nous n'avons pas de vie privée identiques. Nous exercions une fonction pour laquelle nous étions payés sans plus en espérant qu'il y ait un esprit d'équipe. Mais à part cela... Aujourd'hui, on ne se parle plus vraiment avec conviction les yeux dans les yeux. On se contact via le Web et le smartphone interposé.
- Tu ne te rends pas compte que tu n'as plus personne qui commente tes billets.
- Cela fait plus de 18 ans que mon site 'Réflexions du Miroir" existe et a commencé au moment de la retraite en écrivant à rythme hebdomadaire alors que je n'avais jamais eu le temps d'écrit le moindre billet semblable pendant ma vie active. Je savais que la vie ne serait plus pareille suite et j'ai préparé ma retraite. Je suis devenue quelque peu un adepte de la "philosophie positive" en cassant les codes.
Olivier Marchal parlait de ce cas dimanche à la radio.
Comme je considère que mes billets ne sont jamais complètement terminés, les commentaires sont souvent écrits par moi-même pour apporter des compléments et leur évolution dans le temps. J'ai souvent publié une préversion de mes billets sur le site français agoravox.fr pour tâter le ressenti des commentateurs. Mais, mon site reste ma base pour mon propre usage et je ne désire pas trop recevoir de commentaires. Quand ils arrivent néanmoins et j'y réponds avec plaisir.
- Tu ne sais pas ce qu'est une famille Tu parles de famille dans un "Vive la famille !" alors que tu n'en as pas.
- C'est vrai et j'ai écrit ce billet avec un certain humour. Tu n'as manifestement pas lu cet eBook "L'envie dans le regard" qui répond point par point à tes remarques. Pour résumer cette autobiographie, avec un peu d'humour "j'ai été un accident de parcours et comme tout accident, non désiré". Ce fut à moi qu'est resté la charge de trouver une place dans la société en croyant en moi-même. Depuis tout jeune, j'ai senti que j'étais différent et solitaire.
C'était au départ plutôt "L'innocence aux mains vides". Cela est dû non pas à cause du drame de ma vie mais de sa trame progressive.
Introverti, simplet même, j'ai compris que je faisais fausse route dans cette voie. J'ai écrit dans ce but "Comment je suis devenu extraverti". J'avais compris qu'il fallait du charisme et sortir de la masse pour avoir une chance de sortir de l'ombre. Dès lors, tout se transformait en challenges. Je m'y suis donné à cœur joie quand je vainquais mes appréhensions alors qu'au départ. Quand quelqu'un daigne initier une discussion avec moi, je propose de lire cet eBook avant de commencer. Don Quichote n'a pas aimé, m'a-t-il dit.
Il ne voyait pas l'intérêt d'écrire une autobiographie puisque cela n'intéresse personne, d'après lui.
Il disait qu'il fallait des contrepouvoirs aux pouvoirs, mais dès que ces contrepouvoirs s'opposaient à ses propres convictions, cela déraillait.
Mercredi mourrait Tina Turner, la reine du rock'n'roll à l'âge de 83 ans. Elle a fait ce qu'elle a voulu de sa vie et court-circuité ce qui ne lui plaisait pas.
Quand j'ai pris ma retraite, j'ai écrit et joué, en standup, une pièce de théâtre en 4 actes avec le titre "Rock around the clock", une chanson qui a eu son succès en 1954 et qui reste emblématique du rock'n'rock comme nouveau genre musical.
Je présume que tu n'as jamais fait cela quand ce fut ton tour de céder la place.
Quand j'ai quelques instants de nostalgie, je repasse le DVD qui a été enregistré à cette occasion et pour constater qui y était présent.
Où étais-tu en 1962 quand on dansait Rock around the clock dans American Graffiti ? demande cette video.
Je m'en rappelle encore des "Golden Sixties".
L'avantage de l'âge, c'est qu'on a en principe plus de souvenirs et qu'on essaye de les conserver.
La retraite, c'est tourner une page importante que j'ai ressenti parfois comme une coupure puisque j'aimais mon métier. Je l'avais préparé intellectuellement et financièrement mais mon caractère en avait subi des contre-coups. Ce n'est donc pas pour faire plaisir à un lecteur éventuel en parlant de ses convictions de retraité hargneux. J'écris pour mon plaisir et lis pour apprendre encore et toujours.
Dans une multinationale comme la nôtre, on n'existe plus à la retraite. Quel serait l'intérêt d'un ancien collègue encore en place de tenir des contacts avec des collègues retraités ?
Tout passe, tout lasse, tout casse...
N'étant pas loin, je suis retourné au bureau quelques fois. Je gênais manifestement.
Après une suite de trois essais d'échanges d'idées alternés avec des passages à vide avec Don Quichotte comme interlocuteur retraité lui aussi, j'ai écrit "Prise de bec". Pour marquer ma différence, je prenais un malin plaisir à lui apporter la contrepartie à sa politique et le contrepied à ses convictions qui devenait presque de la propagande. On ne peut pas tout politiser. Il faut prendre du recul sur soi-même.
Il voulait corriger, de bonne fois, ce qu'il a fait ou pas fait dans sa vie active. Mais retraité, c'est un peu tard et pourrait alors avoir un lien avec Don Quichotte qui attaque des moulins à vent. Dans "Un autre monde est possible", tu as reçu un jeton de présence et lui-aussi.
La peur de demain règne en maître. On ne rit plus. "Le monde actuel a sombré dans la psychose à l'image du tableau de Munch : le cri.", m'écrit récemment une interlocutrice.
Peur pour soi et pour ses enfants puisqu'il faut assurer ses arrières quand on n'a pas assuré les siens propres. Les médias y ajoutent plusieurs couches avec des films de violence. Du coup, on n'aime pas les gens qui rient trop haut dans ce monde très clivé.
Au sujet du livre "Revival" de King dont j'ai parlé la semaine dernière, a pour fil conducteur de ce récit est le pouvoir de l'électricité, plus puissant que tout (même que Dieu) avec Ludwig Prinn, "Vermis Mysteriis", "Postestas magnum universum" et l'utilisation de la foudre comme voie d'accès à l'électricité secrète pour faire revivre des gens. Ils survivent mais se suicident après avoir assassiné d'autres personnes de leur entourage.
A quoi bon arrivé à cette fin de momies et de morts-vivants ?
Je suis revenu à la première page qui éclaire le pourquoi de beaucoup de discussions et de raisons influencées par l'entourage.
Alors, Pourquoi moi ?
J'ai écrit quelques bilans pendant ces 18 ans. En janvier 2010, "Le syndrome d'Erostrate", en avril 2020, "Cinq ans, déjà...", en octobre 2011, en mai 2014, "La foire d'empoigne aux idées", en mars 2015, "Dix bougies d’enfoirades", en février 2018, "Le Syndrome de Eriofne", en février 2020 et "Allusion, une IA 1.0" quand pour marquer le coup du quinzième anniversaire de mon site, je me suis transformé en une intelligence artificielle 1.0 avec la signature "Allusion" signé par un Alfred Lusion imaginaire.
Après les avoir relus, je constate que le fond n'a pas tellement changé. La forme, oui. Ce n'est plus un blog mais un journal personnel. Un blog doit être court, précis, surtout à destination de lecteurs stressés et j'ai eu l'envie d'écrire de petits livres recapitulant quelques faits de chaque semaine.Je n'ai plus le souci à être court et stressé depuis longtemps. La signature a également évolué de "L'enfoiré" à "Allusion" en passant par "le syndrome de Eriofne".
C'est comme quand je parle de Bruxelles pour l'expliquer à un interlocuteur étranger. Si celui-ci dit avoir compris, c'est que je l'ai mal expliqué. J'ai donné le but de mon site dans mon "A propos" ("mon about"). Jamais mis un genou à terre devant une autorité quelconque, divine ou non et l'entourage n'a jamais déteint sur moi.
La touche finale se passe via l'humour si l'on peut avec une vanne si possible.
Je viens de fêter le 51ème anniversaire de mon mariage. Le jour des noces d'or, j'avais écrit "Noces d'or de la complémentarité".
- Là, je t'arrête déjà. La complémentarité, si je comprends bien, cela veut dire que tu accordes 20% à ton épouse et 80% à toi-même.
- Non, cela veut dire que cela peut atteindre les 100% soit pour l'un ou pour l'autre en courant alternatif. Tout dépend des prérogatives et des intérêts que l'un de nous peut y retrouver. J'ai nommé mon épouse de Ministre de l'Intérieur et je me suis attribué le rôle de Ministre des Affaires étrangères. Matérialiste, elle a raté sa vocation de d'architecte d'intérieur ou dans la mode, aurait pu être une autre Chanel. Personnellement, je n'ai pas de goût à cela. Tout est basé sur la confiance. Je l'adore et elle m'adore. Elle ne me lit pas mais je parle de ce que j'écris et j'écoute ses réactions. Je suis un cas, dit-elle. Je suis surtout des cas_à_strophes, répondis-je. Tout management se doit de répartir les tâches en fonction des potentiels, de ses limites et de ses prérogatives pour qu'un couple fonctionne. Faire du forcing ne marche jamais. A la retraite, j'ai gardé mon pré-carré. Mon épouse aussi sans interférence. Au boulot, le management m'a forcé à la solitude entre le marteau et l'enclume.
J'étais été parfaitement dans mon rôle de chercheur de solutions aux problèmes informatiques qui semblaient parfois insolubles pour d'autres. Je le suis encore dans un effet miroir dans la phase réflexion de la retraite. Ma solitude, je l'ai résolue par une "Solitude et métamorphoses" qui en période du Covid, ne m'a affecté qu'en surface. Ma devise est "Tout est dans tout et inversement". C'est dire qu'il faut rechercher les liens entre ces "tout" dans des vérités cumulées.
Tu as l'esprit de la grande famille. Tu as décidé d'avoir plusieurs enfants et de petits-enfants. Moi pas. Je sais très bien qu'en tant que grand-parents, tu retrouves ta jeunesse dans la deuxième génération qui vient après toi. C'est ton choix de vie. Mais, pas le mien. Tu aimes l'esprit de famille. J'en suis fort aise mais la famille garde ses secrets. Tu m'en as raconté quelques-uns. Il est vrai qu'on aime parler de bons points de son histoire et un peu moins des mauvais plus cachés. C'est dire que l'on peut âprement se tromper sur ce qu'est une famille en général.
Tu m'as dit que tu te considérais comme pauvre. Moi, jamais. En 2020, j'ai fait un pèlerinage à l'endroit où j'ai passé mes premières années. Tu fais de la course en jogging en groupe en pariant. Moi, je marche et je cours seul en pariant sur ma forme du moment sans me comparer aux autres. C'est pendant ces promenades que jaillissent des idées neuves pour des billets suivants. "S'efforcer de persévérer dans son être, c'est découvrir ce qui comble hors du regard des autres" a écrit Spinoza. La lutte pour la reconnaissance d'autrui reste dans un espace restreint.
Les réseaux sociaux ne sont pas toujours la vraie vie. Ce ne sont que des subsets.
Pour téléphoner, il ne faut qu'un GSM. Il est considéré comme obsolète réservé aux vieux. Le smartphone, l'outil "miracle" est de notre temps, est une usine à gaz. Je ne l'utilise que rarement. Je déteste devoir entrer mes caractères avec mes pouces devant un écran qui reste trop minimaliste pour moi.
- Il y a une seule vérité que tu ignores.


- Je ne te comprendrai jamais. Tu ne veux rien comprendre par toi- même ?
- Je suis donc un con donc mais avec "Le prestige d'être simplement "con". On est toujours le con de quelqu'un à se vouloir du bien on finit par se faire du mal. Sais-tu au moins ce qu'est un généraliste ? Tu ne l'étais pas. Un médecin généraliste n'a pas étudié de spécialités, mais il connait tous les concepts générateurs d'une science de la médecine. La pénurie de généralistes est énorme pour diverses raisons. Il connait le "système" et connait les principes et nommer les spécialistes qui vont pouvoir aider plus finement son patient en lui donnant des médicaments antidouleurs pour le faire patienter puisque qu'il faut souvent beaucoup de temps pour obtenir un rendez-vous chez un spécialiste. Analogie avec ma manière de penser se retrouve dans ma curiosité de tout avec l'intérêt associé.
La curiosité, quand on y réfléchi, est une terrible chose humaine. Il me reste souvent à trier des vêtements au Goodwill, cette différence entre la valeur de marché et l'actif net du bilan par son juste prix entre actifs et passifs.
Ecrire, c'est s'investir avec extraversion et philosophie sans langue de bois.
L'exclusion pénètre la trame profonde de notre identité présent et futur. Les étiquettes "médiocre", "passable", "moyen" peuvent détruire une personne faible en utilisant des mots comme "bon", "bien", "vrai", "juste" mais en cachant la diversité de quelqu'un avant d'analyser et de juger. La course à la performance, au perfectionnisme, à la compétition ruine tous les espoirs.
Notre succès repose souvent sur l'appréciation et l'échec d'autres alors qu'il faut chercher à "Réussir par ses propres échecs"..
J'ai été formé dans une petite startup qui m'a tout appris au niveau des concepts du système numérique "from scratch". C'est complètement différent de ce qui a suivi.
Aujourd'hui, j'ai le temps de lire des livres de plusieurs centaines de pages sans les stress de la phase précédente.
Comme je l'ai déjà écrit (et c'est très important de le comprendre) : quand je lis quelque chose, c'est pour apprendre, mais j'écris ensuite pour le plaisir.
Je ne pourrais pas rester planter sur un sujet particulier très longtemps.
- Je n’ai pas lu tes courriels précédents puisque je t’ai bloqué depuis quelques temps. J'ai lu en diagonale pour ne pas perdre mon temps précieux avec tes biais cognitifs.
- En diagonale, c'est déjà un bon point. "Biais cognitif" dis-tu ? Signer "Allusion" veut dire "Manière d'éveiller l'idée d'une personne ou d'une chose sans en faire expressément mention". C'est à dire "sans prendre position" et "sans conviction" à penser que j'ai raison. Cela a été dit depuis le début, mais tu n'as pas suivi comme tu n'as pas tout suivi.
- Tu utilises des « nudges » à la recherche de lecteurs dont tu prétends n’avoir pas besoin puisque tu écris pour toi.
- Cet anglicisme « nudges désigne un outil conçu pour modifier nos comportements au quotidien, sous la forme d'une incitation discrète traduit littéralement par « coup de coude » ou plutôt « coup de pouce ». Le mot "allusion" n'est-il pas synonyme ?
Apparemment, tu ne lis pas, tu extrapoles ce que tu lis. "Je pense oui, mais je ne crois pas sans en avoir la preuve à la suite de tests répétés que je peux reproduire. Je suis un scientifique de formation. N'oublie surtout pas sinon on dévie dans cette conversation. A l'ULB, on apprenait les "Fleurs du mâle" et on chantait "à bas la calotte". L'informatique a été une extrapolation dans lesquelles je me sentais parfaitement plus alaise.
- Quelqu’un a écrit fort à propos sur www.francoislemay.ca « Si tu mets des bijoux dans une boîte, elle devient une boîte à bijoux. A l'inverse, si tu y mets des déchets, elle devient une poubelle. C'est pareil pour ta tête ».- Bien sûr. Le tout est d'être bien dans sa tête. Si tu n'as pas un esprit fort aujourd'hui, tu coules. Les fakenews sur lesquels on tombe dans les réseaux sociaux, sont destinés à la poubelle. Il faut être spécialiste des déchets pour les identifier au travers de la com et de la propagande des réseaux que l'on dit "sociaux". J'ai été en Israël. Tu aurais probablement aimé y aller. Pour moi, ce fut "Un nouveau pont trop loin".
- Va à la rencontre de vrais chrétiens et ne te contente pas de faire suivre les comportements de soi-disant chrétiens relatés avec un malin plaisir dans les médias pour le buzz. Parle avec eux, les vrais, au lieu de réfléchir sur eux, de les tester … ! Est-ce un effort surhumain que de discerner les vrais des faux ?
- Tu oublies une nouvelle fois que j'habite Bruxelles, dans laquelle il y 184 nationalités et 104 langues différentes d'après la déclaration de son bourgmestre, Philippe Close. J'habite dans un microcosme de cet acabit. Vais-je uniquement rencontrer des chrétiens ? Non, une foule d'idéologies. Neutre, je reste ouvert à toutes les idées puisque je suis très cartésien et athée par mon apprentissage.
- Et tu dis que tu fais un bilan avec ça ?
- Un enfoiré cherche son miroir quelque part. Pour faire le bilan, avec le Miroir comme professeur, que de sujets n'ai-je pas vu défiler dans les domaines les plus divers en filigrane avec certains thèmes, certaines idées fondamentales transpirant pour qui savait en déceler les messages et les leitmotivs. Un préambule suivit plus personnel par le titre "Réflexions du Miroir" déphasé avec des réflexions en bordure des idées reçues. L'actualité, la politique, l'histoire, la philosophie, la vie du bureau m'ont entraîné dans les dédales de la pensée. L'idée que personne ne m'aimerait pas, ne m'effleure même pas.
Endurci, en déplaisant parfois, cela peut m'amuser mais je n'ai jamais pris de risques s'ils n'étaient pas calculés.Toutes les idées s'usent avec le temps. Il faut les remplacer, les moderniser. Quand le tain du miroir érode, il faut prendre du recul à l'affût d'une bonne tournure de phrase en oubliant la forme policée pour faire ressortir le fond.
Je ne suis pas là pour donner de leçon même si certains peuvent l'avoir pensé. Une analyse de moi-même a toujours été à la base de mes pensées et de mes écrits.
Aujourd'hui, je n'ai plus rien à vendre et plus rien à craindre du stress.
Je suis devenu un "écri_vain" sur Internet et pas sur papier. J'ai toujours privilégié le le zeste de suspense plutôt que la forme. C'est une erreur. Il faut écouter ce qu'on écrit comme le font les récits écrits et dits dans les séquences "L'Heure H".
Les références personnelles sont comme des dessins d'une époque qui se répercutent sur le présent et parfois dans le futur. Les commentaires ont toujours été appréciés dans des échanges d'idées pluralistes enrichissants pour les deux côtés.
Je me suis constitué une bibliothèque de moments choisis dans une vie qui passe trop vite et une occasion de compléter mes à priori, dans des discussions qui m’ont parfois passionné. En chemin, j'ai rencontré virtuellement des gens intéressants et d'autres moins. Certains lecteurs se sont accrochés pendant un temps, ont lâché la bride et cédé la place à d'autres. Je ne leur en veux pas. Le principe de l'originalité volontaire, au rythme léger d'un billet hebdomadaire, restait mon rythme essentiel.
L'information est comme un puzzle dont les pièces sont là pour reconstituer l'image complète. "Pay for the ride not for the traffic" dit une pub.
La franchise peut vexer les âmes sensibles bien nées. L'hypocrisie peut les tuer. C'est pourquoi, il faut parfois vexer pour exprimer sa différence.
Du côté "images sélectionnées", Nicolas Vadot comble parfaitement mes textes "en dessinant à gauche en pensant à droite ou en dessinant à droite en pensant à gauche", comme le disait Alex Vizorek à son sujet.
L'avantage des forums, c'est de confronter les idées et les diverses sources pour s'évader dans d'autres horizons à la recherche de son propre chemin en discutant de tout et de rien avec beaucoup de trolls et de trolleybus.
Je n'ai jamais apprécié les discussions avec la constatation "je n'ai rien compris" sans explication. Alors, je "répépète" depuis le début si nécessaire. Alors, un conseil cher Arthur?, "Woke de là... Ne te laisse pas influencer par les joli-cœurs.
Même si ce n'était pas totalement altruiste, mes articles sont là pour apporter une part d'expériences aux plus jeunes qui ne jouissent plus des chances dont j'ai pu disposer bien malgré moi à une autre époque de jeunesse avec aucune nostalgie à dire que tout était mieux avant. La question se pose "est-ce acceptable pour qui et en fonction de quoi ?". Les sens de l'additions fonctionnent par expérimentations pour découvrir ce qui se cache de l'autre côté du miroir avec tout l'art de l'endurance.
Cette époque est seulement différente dans une période de festival de Cannes ou d'un ailleurs.
Mais au fait, d'où vient ce mot "festival" ?.
Quand on se veut résilient, on peut faire semblant d'aller jusqu'au bout en contournant l'adversaire et l'adversité en lançant des trucs inattendus qui laissent des ouvertures et parfois, de recevoir en retour, sur sa tronche virtuelle.
Sébastien a pris sa retraite d'amuseur public et il se lâche. Moi aussi.
- Bravo ! « 12 points » comme à l’Eurovision ! Par un « nudge », tu as réussi à ce que je te réponde. C’est tout ce que tu voulais, non ?
- Merci pour ton coup de téléphone, pour ton attention et tes interprétations d'une situation que je connais. Nous sommes dans une ambiance de communication avec des gadgets autour de nous. Mais mon smartphone n'est utilisé que quand c'est nécessaire, sans plus.
Ce weekend de Pentecôte, le printemps renait de ses cendres et je sens que mon vélo va prendre des kilomètres au compteur. Dimanche, les 20 kms de Bruxelles.
Je vais peut-être signer Saint Guy pour la raison que tu écouteras ce podcast .
Céline Dion est en standby à cause de sa maladie et ce qui arrive à son fils qu'elle ne voit plus était programmé.
Stromae est actuellement en dépression.
Je te dis "merci" pour tes commentaires en attendant son retour.
Allusion
Commentaires
Vandecasteele, le travailleur humanitaire détenu en Iran depuis le 24 février 2022, a été libéré et est en route vers la Belgique, a annoncé vendredi vers 11h30 le Premier ministre, Alexander De Croo. Selon nos informations, il devrait arriver ce vendredi soir à l’aéroport de Melsbroek.
La famille d'Olivier Vandecasteele vient d'être reçue au Lambermont par le Premier ministre Alexander De Croo et la ministre des Affaires Etrangères Hadja Lahbib.
"Au moment où je m’adresse à vous, le belge Olivier Vandecasteele est en chemin pour la Belgique. Si tout se déroule comme prévu, il sera parmi nous ce soir. Enfin libre. La nuit dernière, Olivier a été conduit jusqu’à Oman où il a été pris en charge par une équipe de militaires belges et de diplomates. Il y a passé ce matin un certain nombre d’examens médicaux en vue d’évaluer son état de santé et de permettre son retour dans les meilleures conditions possibles. Ce retour d’Olivier Vandecasteele est un soulagement. J’ai pu annoncer sa libération à sa famille tôt, ce matin", a déclaré Alexander De Croo.
Le Premier ministre salue également "le courage et la force de ses proches". "Je pense à ses parents, ses sœurs, son meilleur ami" a-t-il déclaré.
https://www.rtbf.be/article/direct-olivier-vandecasteele-le-belge-est-arrive-a-l-aeroport-de-melsbroek-11203500?utm_campaign=RTBFFLASHInfo+26-05-2023+%282%29&utm_medium=email&utm_source=newsletter&actId=ebwp0YMB8s2ofF7SuoOrunV1qzzpVLXuEJ4pcD7nu-UT2rLvmursV1AKR-R8pAj9&actCampaignType=CAMPAIGN_MAIL&actSource=544200
Écrit par : Allusion | 26/05/2023
Répondre à ce commentairePoussés par leurs croyances ou par des intérêts purement pragmatiques, ces chefs religieux se sont rendus coupables de crimes allant de l’abus de pouvoir aux meurtres de masse, en passant par toute la palette des vices (et sévices) humains.
Vers la fin des années 1960, Charles Manson fonde une secte inspirée du mouvement hippie, mais à saveur religieuse puisque son gourou se prétend être la réincarnation du Christ. Il diffuse ses prophéties apocalyptiques à sa « famille », majoritairement composée de jeunes filles qui l’idolâtrent. En 1969, ses adeptes commettent sous son influence neuf meurtres à Los Angeles, dont celui de l’actrice Sharon Tate. Bien que Manson n’eût pas été présent sur la scène des crimes, il est condamné à la peine de mort, une sentence ensuite commuée à la prison à vie.
Guy Desnoyers était curé à Uruffe, dans l’est de la France, lorsqu’il a assassiné sa maîtresse enceinte en 1956, puis ouvert son ventre pour poignarder l’enfant qu’elle portait de lui afin d’éviter un scandale de trop. Le curé avait déjà eu d’autres maîtresses, y compris une adolescente de 16 ans, mais le village avait jusque-là fermé les yeux. L’Église aurait cependant exercé son influence pour lui éviter la peine capitale. Il a été condamné à la prison à vie mais libéré en 1978, sans bruit.
Le cheikh Omar Abdel Rahman a été condamné aux États-Unis à la réclusion criminelle à perpétuité pour son rôle dans l’attentat de 1993 contre le World Trade Center, à New York. Une voiture piégée y avait fait six morts et un millier de blessés. Le prédicateur égyptien, une des figures majeures de l’islamisme radical des années 1980-1990, avait fui son pays natal où ses discours islamistes enflammés lui avaient valu d’être dans la ligne de mire des autorités. Il continuait à délivrer ses prêches dans des mosquées américaines et aurait été associé à d’autres actes terroristes.
Le fondateur de la secte japonaise Aum, Shoko Asahara, a dirigé plusieurs crimes, notamment l’attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo en 1995. Au total, la secte est responsable de la mort de 29 personnes, ce qui vaudra à son gourou d’être exécuté en 2018.
Aum, à l’origine un club de yoga, avait été reconnu comme organisme religieux en 1989. Principalement bouddhiste, la secte empruntait aussi quelques traits à l'hindouisme et adoptait une vision apocalyptique inspirée du christianisme.
Rabbin d’une synagogue réformée du New Jersey, Fred J. Neulander a été condamné en 2003 à la prison à perpétuité pour avoir commandité le meurtre de son épouse, dont il voulait se débarrasser après s’être entiché d’une autre femme. Fred et Carol Neulander étaient mariés depuis 29 ans et avaient trois enfants adultes lorsque le crime a été commis par deux hommes payés par le rabbin en 1994. La victime a été matraquée à mort.
Warren Jeffs, leader de l’Église fondamentaliste de Jésus-Christ des Saints des derniers jours (FLDS), basée dans l’Utah, a été condamné en 2011 à la prison à perpétuité pour abus et agressions contre des mineures. Son église, dissidente du mormonisme, est l’une de celles pratiquant encore la polygamie, une tradition abandonnée par les Mormons dès la fin du 19e siècle. Sur les 78 « femmes officielles » de Jeffs, 24 n’avaient pas l’âge légal.
Winston Blackmore, évêque de la communauté de Bountiful en Colombie-Britannique a été reconnu coupable de polygamie en 2017 et assigné à résidence pour une période de six mois. Il avait 25 épouses, tandis que son co-accusé James Oler, condamné à trois mois d’assignation à résidence, en avait cinq. Les poursuites contre cette secte canadienne affiliée à la FLDS étaient entravées depuis les années 1990 par une incertitude concernant la constitutionalité des lois sur la polygamie, qui auraient pu être vues comme violant la liberté religieuse.
Après la condamnation du gourou hindou Prakashanand Saraswati en 2011 pour agressions contre des mineures, un tribunal américain l’a relâché afin de lui permettre de passer la fin de semaine chez lui. Le gourou en a profité pour disparaître, trouvant probablement refuge en Inde. Saraswati aurait des centaines de milliers d’adeptes à travers le monde. C’est lorsqu’il était leader d’un ashram au Texas qu’il s’est rendu coupable d’attouchements et d’atteinte à la pudeur contre trois adolescentes dont les familles suivaient son enseignement spirituel.
Samuel Mullet, un évêque amish de l’Ohio, a été condamné en 2013 à quinze ans de prison pour « crime haineux ». Il avait ordonné à quinze membres de sa communauté de couper la barbe de neuf de leurs coreligionnaires. Ceci est considéré comme un affront pour les Amish, qui laissent pousser leur barbe une fois qu’ils sont mariés, conformément à leur interprétation des préceptes bibliques. La motivation de Mullet : les victimes lui avaient semble-t-il montré des signes de résistance et il avait ainsi voulu les ramener dans le droit chemin.
En 2020, l’ancien prêtre français Bernard Preynat a été reconnu coupable d’agressions contre dix mineurs, mais n’a toutefois écopé que de cinq ans de prison en raison de l’ancienneté des faits. Les agressions ont été commises contre des scouts, dont Preynat avait la charge entre 1985 et 1991. Durant le procès, il n’a pas caché son attirance pour les jeunes garçons. Des cardinaux – et L’Église catholique – auraient gardé le silence sur ses agissements, comme cela a été le cas à plusieurs reprises dans des affaires de pédophilie.
Roch Thériault, gourou canadien qui se prétendait prophète et se faisait appeler Moïse, a été condamné à la prison à vie en 1993 pour le meurtre d’une de ses disciples. Celle-ci était décédée après qu’il eut tenté de l’opérer à froid pour lui retirer une partie de l’intestin. Lorsque les ossements de la victime ont été retrouvés, Thériault était déjà incarcéré pour voies de fait graves contre une autre membre de sa secte : il lui avait amputé le bras au couteau, sous prétexte de vouloir lui sauver la vie.
En 2015, L’évêque anglican Peter Ball a été reconnu coupable d’attentats à la pudeur et d’inconduite dans la fonction publique, écopant alors d’une peine de 32 mois de prison. Sa condamnation n’est survenue que 22 ans après les premières plaintes de jeunes hommes contre lui, l’Église d’Angleterre et la Couronne ayant en effet tenté d’étouffer l’affaire. Son amitié avec le prince Charles est particulièrement montrée du doigt pour expliquer les retards de la justice.
Le rabbin Ezra Sheinberg, dirigeant d’une yeshiva (centre d’étude de la Torah et du Talmud) dans le nord d’Israël, a été condamné en 2018 à sept ans et demi de prison pour avoir abusé de huit femmes. Le rabbin se servait de sa position de prestige pour attirer ses victimes qui s’adressaient à lui pour obtenir des conseils religieux et des bénédictions en matière de fécondité. Il leur offrait des séances de « relaxation » et finissait par leur imposer des rapports intimes.
En 2005, le prêtre orthodoxe géorgien Basil Mkalavishvili a été condamné par un tribunal de Tbilissi à six ans de prison pour violence contre des minorités religieuses, mais fut libéré après seulement quatre ans. Le père Mkalavishvili aurait mené des centaines d’attaques contre des Témoins de Jéhovah et des Baptistes, mais seulement trois d’entre elles ont été jugées.
Un pasteur évangélique de la ville de Québec, Paul Mukendi, a écopé en 2020 de huit ans de prison pour avoir imposé des relations intimes à l’une de ses fidèles. Le juge a vu une circonstance aggravante dans le fait que Mukendi eut abusé de l’autorité que lui confère son statut d’homme de Dieu pour intimider la victime, celui-ci étant même allé jusqu’à la menacer de mort. Deux autres plaintes pour des faits similaires sont également portées contre le pasteur.
Près de 40 victimes avaient porté plainte contre le prêtre catholique australien John Denham pour des actes de pédophilie, survenus alors qu’il enseignait dans des écoles de garçons. Ces agressions contre des enfants s’étaient poursuivies pendant près d’une vingtaine d’années, sans que le prêtre soit inquiété par sa hiérarchie, malgré les rumeurs qui circulaient à son sujet. Il a été condamné à la peine maximale en 2010, soit 19 ans de prison.
Roderick Watkins, un responsable des Témoins de Jéhovah dans l’Arkansas, a été condamné en 2019 à une peine de 80 ans de prison dans une affaire de pédophilie. Dix personnes, des garçons comme des filles, l’avaient alors accusé de les avoir agressées. Selon la mère d’une des victimes, ses supérieurs en avaient été informés, et ces derniers s’étaient contentés de simplement le relever de ses fonctions. Chez les Témoins de Jéhovah, les affaires de ce genre sont traitées à l’interne mais s'il n'y a pas deux témoins oculaires, le dossier est classé.
Les voies de la justice sont parfois impénétrables. Fred Phelps, pasteur baptiste de l’Église de Westboro dans le Kansas avait organisé des manifestations, proféré des insultes et mené de virulentes campagnes contre les homosexuels depuis les années 1990, et jusqu’à son décès en 2014. La Cour Suprême des États-Unis a toutefois jugé en 2011 que ses activités homophobes relevaient de la liberté d’expression. Phelps a tout au plus été condamné à deux légères peines de prison avec sursis pour troubles à l’ordre public.
Les circonstances empêchent parfois la culpabilité d’un individu d’être démontrée lors d’un procès. À titre d’exemple, l’Américain Jim Jones.
Pasteur protestant, il fonde en 1955 la secte du « Temple du Peuple » qui, à ses débuts, est saluée pour ses réalisations sociales. La brutalité et les violences qui y règnent finissent toutefois par être révélées et le révérend Jones choisit alors de s’installer avec ses disciples au Guyana. Lorsque son village est visité par une commission d’enquête en 1978, plusieurs des membres de la délégation sont tués dans une fusillade, probablement commanditée par Jones. Celui-ci pousse ensuite 908 de ses fidèles à l’accompagner dans un « suicide collectif
L’islamiste Oussama Ben Laden est devenu le terroriste le plus célèbre de ce début de siècle après diverses attaques contre des intérêts américains, notamment les attentats du 11 septembre 2001. Bien qu’il en ait revendiqué la responsabilité, il n’a jamais comparu devant un tribunal pour en répondre.
Chef du réseau Al-Qaïda, l’ancien homme d’affaires d’origine saoudienne était le porte-étendard de l’islamisme militant. Son association avec les Talibans afghans, qui refusaient de l’extrader vers les États-Unis, a provoqué la longue guerre en Afghanistan. Traqué pendant des années, Ben Laden a finalement été tué en 2011 par des troupes d’élite américaines.
Toute personne est présumée innocente jusqu’à preuve de sa culpabilité. Le prêtre franco-rwandais Marcel Hitayezu bénéficie encore de cette présomption d’innocence, bien qu’il ait été mis en examen en France pour son rôle dans le génocide au Rwanda. Alors qu’il était prêtre à Mubuga en 1994, il est accusé d'avoir « privé de vivres et d'eau des Tutsi s'étant réfugiés dans son église » et d'avoir « fourni des vivres aux miliciens interahamwe ayant attaqué les Tutsi réfugiés » dans le bâtiment, selon le Parquet national antiterroriste.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/ces-chefs-religieux-ont-%C3%A9t%C3%A9-reconnus-coupables-de-crimes/ss-AA1bMJAC?ocid=NL_FRBE_A1_00010101_1_1&bep_ref=1&bep_csid=115996#image=1
Écrit par : Allusion | 28/05/2023
Répondre à ce commentaireUne décision triste mais nécessaire, prise pour poursuivre le traitement qu'elle suit depuis environ deux ans. La chanteuse lutte contre une maladie neurologique rare qui l'affaiblit et ne lui permet pas de remonter sur scène avec la même détermination qui l'a toujours caractérisée.
En raison de cette maladie, Céline Dion souffre de spasmes musculaires et de raideurs. Alors qu'elle avait décidé de reprendre son activité, les conséquences de la maladie l'ont contrainte à s'arrêter à nouveau.
Céline Dion avait prévu une tournée européenne avec de nombreuses étapes, notamment en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Hollande, en Norvège et dans d'autres pays. La chanteuse a promis qu'elle reviendrait se produire dans tous ces endroits.
La chanteuse a laissé un message à ses fans : "Je suis vraiment désolée de vous décevoir une fois de plus. Je travaille dur pour reprendre des forces, mais les tournées peuvent être très difficiles, même quand on est à 100 %. Il vaut mieux tout annuler jusqu'à ce que je sois vraiment prête à remonter sur scène. Je veux que tout le monde le sache
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/c%C3%A9line-dion-annule-tous-ses-concerts-jusqu-en-2024-une-d%C3%A9cision-drastique-due-%C3%A0-des-probl%C3%A8mes-de-sant%C3%A9/ss-AA1bQ23i?ocid=msedgntp&cvid=32164d08250140228d50be535e5516e8&ei=8#image=1
Écrit par : Allusion | 29/05/2023
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