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01/04/2010

Cinq ans, déjà...

1.jpgLe journaliste Tartempion invitait l'enfoiré pour le questionner sur les raisons de sa présence sur son blog et sur certains forums à l'occasion du cinquième anniversaire de sa présence sur la Toile.

Tartempion : Merci pour m'accorder cet entretien. Voilà cinq ans que vous nous en avez fait baver avec vos articles tout en longueur. Mais qu'est-ce ce qui vous a pris d'écrire sur tout avec autant de mots ?

L'enfoiré : Les blogs sur la Toile ont déjà une longue histoire.

Et, c'est vrai, souvent, les blogs ne sont pas souvent très longs. Quelques phrases, une idée et puis s'en vont jusqu'au lendemain. C'est dans l'air du temps de ne plus raconter des histoires trop longues. Tout est chronométré. Paradoxalement, mon souci d'être complet, je ne parviens pas à me ranger dans cette réduction des idées. Erreur, si l'on veut avoir beaucoup de lecteurs. Je m'opposerai volontairement avec ce que je qualifierais d'anti-blogs hebdomadaires. Mon souci est de les rendre informatifs et j'aime les faire tourner à 360° autour du sujet évoqué.


Savez-vous que, coïncidence, mes débuts sur la Toile correspond exactement à ceux du forum citoyen, Agoravox, sur lequel j'ai soumis quelques billets? C'était aussi en mars 2005. Mais, je n'ai rejoint ce forum qu'en fin de cette même année. Agoravox, en ce temps-là, était encore assez confidentiel et je n'en connaissais pas même l'existence quand la base, en quête de rédacteurs, m'avait contacté pour me  proposer d'y participer.

Tartempion : En consultant les rubriques dans lesquelles vous écrivez, je constate que vous êtes un touche-à-tout invétéré. Vous passez allègrement de la politique à la science, du passé à l'actualité en transitant par des futurs imaginaires, tout en tâtant de la politique et le monde des affaires. Tout cela ne tient pas bien ensemble. Vous n'avez pas de thème déterminé comme on pourrait le trouver ailleurs sur d'autres blogs.

L'enfoiré : Invétéré ? Pourquoi pas, invertébré (sourire) ? C'est aussi une partie de mon style. Tout est sujet à discussion aujourd'hui sur la Toile ou ailleurs. Avec un pseudo d'"enfoiré", comme le mien, et qui se veut ironique si pas sarcastique, on se doit d'aller, contre vents et marrées, tout en se partageant entre un réalisme et un optimisme un peu forcé. Faire rire, voir choquer font partie de ce jeu. Je ne rigole pas quand je me brûle. Plus facile de faire pleurer sur notre temps que de l'aborder pour le décrire avec une touche humoristique. Pour se faire, cela ne se génère pas sur un coin de table dans un cinq à sept. Il faut lui accorder beaucoup de temps et de travail à cette tâche. Avoir quelques piges permet quelques dérogations avec ce temps, alors que d'autres le voudraient toujours plus court. Vous n'en avez pas parlé, la ville de Bruxelles, dans laquelle je vis, m'offre des idées très universelles, des sujets variés vu les populations diverses qui y gravitent dans ses rues.

Tartempion : Au sujet de votre pseudo, il y en a que cela a même gêné pour vous commenter. Ce mot "enfoiré" reste très péjoratif. Il ne semble pas l'être pour vous et ne pas vous émouvoir. Il ne correspond pas à ce que vous écrivez. Est-ce...

L'enfoiré : Je ne vais pas vous faire un dessin en vous donnant l'origine de ce pseudo. C'est bien de Coluche qui en avait créé le style. Je n'ai eu aucune hésitation pour reprendre ce flambeau. Depuis, on l'utilise pour tout et pour rien. Mais, cela dénote, au moins, une volonté d'impertinence. Ma compréhension du mot, c'est qu'un enfoiré se doit, d'être un rebelle au prêt-à-penser et au politiquement correct. Cela veut dire être prêt à renvoyer les penseurs dans le plat unique de leur assiette en cherchant quelques ingrédients dont ils n'avaient même pas remarqué l'existence. Si quelques commentateurs se sont sentis gênés de m'appeler par ce pseudo, qu'ils se rassurent, je ne mords pas, je ne bois que de l'eau, je ne fume pas, je...

Tartempion : Mais, vous pensez.

L'enfoiré : Oui, certainement et cela, je vous assure, ne fait aucun mal. S'il n'est dans mes intentions de refaire le monde, cela n'empêche aucunement d'en parler sans exclusive. Il y a bien longtemps un internaute avait fait un portrait robot de plusieurs rédacteurs d'Agoravox et j'ai eu la surprise de m'y retrouver décrit. Cela m'avait bien amusé à l'époque. Vous savez quand on écrit "Le prestige d'être simplement con", en relayant certains, c'est dire qu'on ne se prend pas vraiment au sérieux. On est toujours le con de quelqu'un.

Dernièrement, je lisais le titre d'un article dans un hebdomadaire "Être artiste, c'est utiliser ses angoisses". L'artiste, Christian Boltanski répondait à un journaliste comme vous et donnait ses impressions sur la vie et sa manière de la vivre, mais qui pour lui était plus une manière d'aborder la mort.

Tartempion : Y avez-vous trouvé des ressemblances ou d'énormes différences ?

0.jpgL'enfoiré : Comme je ne me sens pas particulièrement artiste, même pas artisan, je reste un peu en retrait. "Essayiste", tout au plus.

Lui, bien que se disant non croyant, avait la mort comme toile de fond dans son œuvre. Celle-ci, disait-il, est fondée sur l'émotion à l'écart des théories grandiloquentes. Ce dernier point me paraissait déjà bien douteux. La non-grandiloquence et le manque d'emphase, je le verrais bien ailleurs que chez lui. Récemment, il utilisait des vêtements usés, des boîtes de biscuits rouillés pour traduire sa révolte contre la mort, la disparition et l'oubli. Il se sentait comme un réalisateur d'un opéra dont la musique serait l'architecture et l'Enfer de Dante, la main de Dieu et du hasard comme métaphore du destin. Si c'est manquer d'emphase dans le fond, même si la forme est assez primaire, faites moi signe.

Pour compléter son programme, obsédé par la mort, il disait avoir l'impression de se balader dans un "champ de mine d'après la mort" dans lequel on se rencontrerait avec des questions telles que :

- Et, toi, comment es-tu mort ? As-tu souffert ? As-tu laissé des amis ?

Des questions existentielles que je ne connais pas.

Contrairement à ce Monsieur, la mort ne fait pas partie de ma vie de tous les jours. La mort serait simplement s'endormir plus longtemps que d'habitude. Je me sens, personnellement, plus dans le camp de ceux qui essayent de comprendre la vie. La recherche de la connaissance de la vie, c'est bien plus passionnant que d'en rechercher sa fin. Si au Moyen-Age, qu'il citait en référence, la question pouvait se poser, la période des Lumières a changé tout cela. Le siècle dernier a ouvert, en plus, le débat pour tous avec des explosions, des espérances de liberté insoupçonnées. Notre 21ème siècle, sous le couvert de nouvelles crises, fait une marche arrière notoire. La peur du lendemain obscurcit l'horizon.

Tartempion: Vous a-t-il impressionné, néanmoins ?

L'enfoiré : Probablement atypique, moi-même, j'aime croiser le fer avec ceux qui se disent comme tel. Peut-être apportent-ils les balises à la pensée même si je me sens complètement opposé à sa conception du monde comme pourrait l'être un antidote. Lui, comme artisan, puisqu'il aime s'appeler ainsi, déclarait que le progrès scientifique avait été un ratage au 20ème siècle. Que la science n'avait pas réussi à sauver l'humanité en accumulant les connaissances. Il ajoutait que la culture aurait dû rendre les gens meilleurs et avait aussi manqué à ses devoirs. Si c'est partiellement vrai, il n'a pas tout compris. Si la belle musique ne rend pas nécessairement les gens meilleurs, elle ne donne qu'une notion de ce qui est beau en laissant la liberté à tous de l'interpréter à sa mesure. L'argent, lui, ne fait pas le bonheur, c'est aussi certain. S'il ne l'apporte pas, il peut y contribuer par ses moyens et les potentiels qu'il procure. Il a seulement été dévié de ses objectifs. Cet "artisan" a d'ailleurs parfaitement compris les règles du jeu puisqu'il a proposé sa vie en viager à un riche collectionneur. Depuis, des caméras filment sa vie en direct 24 heures sur 24 pour le bon plaisir de son mécène. Grand bien lui fasse.

Les affaires terrestres sont ailleurs que dans les nuages. Comme en tout, la culture, le progrès scientifique ont des défauts seulement par ses extrémismes. L'art, son soi-disant salut, ne fait pas beaucoup mieux dans ses excès. Il ne fait souvent qu'apporter un rêve artificiel si ce n'est pas, en définitive, le pire des cauchemars que la drogue vient seconder. Quant à moi, la peinture réaliste, voire hyperréaliste, me permet tout autant de rêver, sans m'apporter de migraines.

"La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie," chantait Souchon.


Je reste de cet avis. La mort serait-elle alors une bonne blague ?

Déformation professionnelle, je fais partie de ce qu'on a appelé la fracture numérique. La logique est mon guide. Même si la vie n'est pas totalement dichotomique comme peut l'être le numérique. On la voit souvent trop complexe, parce qu'on ne la dégrossit pas suffisamment en chacune de ses entités.

Tartempion : Ça, c'est pour le fond. Quant à la forme, vos moyens d'expression, c'est quoi ? L'écriture, d'accord. Rien d'autre ?

L'enfoiré : L'écriture, si vous m'avez suivi, ne date que de cinq petites années. Avant cela, des rapports, des minutes de réunions. Comme littérature, comme pensée philosophique, on fait mieux. Les dissertations de l'époque glorieuse de mon enfance, étaient ma hantise et cela se ressentait dans les notes d'évaluation que je recevais en retour. C'était, donc, très mal parti. Pour écrire, il faut organiser ses impulsions. Une idée ne vient pas sur commande et surtout pas sur un sujet imposé. Produire sur commande m'est resté impossible et encore moins dans un temps prédéfini. Très tôt, j'avais choisi la parabole des images comme première approche à mes émotions. La photographie et le cinéma 8 mm puis Super 8. Tous deux, à tous les stades du progrès de la technologie. L'écriture n'apparaissait qu'en filigrane. C'est un peu le chemin inverse de ce qu'on remarque aujourd'hui. Le numérique ayant cassé les frontières, le monde est passé du texte à l'image en quantité industrielle. C'est plus rapide, en effet, de déchiffrer une image, une caricature qu'un texte. Tout continue, pourtant, à se consigner par écrit.  Seuls les lecteurs rechignent à la tâche. Dans l'art, le peintre peint ses visions avec des signes, des symboles, des évocations plus ou moins cachés. Les mots, eux, servent le jeu des paroles, coupées trop rapidement sans laisser de traces. A chacun son histoire insolite et sa manière de l'appréhender.

Tartempion : Venons-en encore au fond. Vous auriez pu écrire un livre au lieu de ces longs billets.

L'enfoiré : La Toile permet l'interactivité que ne permet pas le livre ou la presse écrite. La livre reste une bouteille à la mer et je préfère les connexions en réseau que d'espérer beaucoup en la bonne volonté des vagues. De plus longues histoires livresques, j'en ai écrit et en écrirai d'autres, mais sous forme d'eBook avec les mêmes règles d'interactivité. Mes billets, eux, resteront le plus souvent intemporel. Je n'aime pas trop me limiter à l'actualité. Celle-ci fait partie d'un présent qui n'est présent que l'espace d'un trop petit instant. Le fond de mes billets ne change pas vraiment, même si la forme évolue insensiblement avec l'expérience. En lecteur candide, je les relis, parfois, sans y trouver de contradictions notoires que je réprouverais avec énergie.

Écrire n'est-ce pas une manière de ne pas oublier ce temps qui passe, de garder des traces, des références du passé comme base au futur ? Une façon de donner matière à la réflexion sans intention de la donner. Pour cela, il faut garder l'humilité même si on se sent chahuté et refuser tout pliage de la pensée d'autrui. La censure, il faut bien le constater, prend forme aujourd'hui. Ce serait devenir gourou que d'y faire obstacle. La castagne, sur les forums, j'ai pu remarquer qu'on aimait. Est-ce sur les articles les plus lus ? Pas nécessairement. Même si les auteurs s'en plaignent, ils ne semblent pas trop s'en faire de cet état de turpitude, pris par le seul désir de sortir de l'anonymat. Disciple de la maïeutique, je ne peux que casser l'envie de ceux qui font trop usage de leurs connaissances pour en imposer à d'autres.

Il est vrai que la Toile a ouvert une boîte de Pandore à nulle autre pareille. Si les idées germent de partout au hasard du temps, l'originalité n'en reste pas moins, assez rare. L'information passe de main. Rien d'anormal à ça, d'ailleurs. Les autres médias ne font pas mieux.

Tartempion : En effet. Mais, j'y pense vous êtes Belge et vous êtes sur plusieurs antennes françaises et non belges. Avez-vous une explication à cela ?

L'enfoiré : Il faut avouer qu'il y a cinq ans, en Belgique, c'était le désert du côté des forums, même si les blogs étaient déjà bien présents. Dès la sortie de la version belge d'Agoravox, j'ai tenté une incursion, mais je sentais que cela déviait trop vers des affaires belgo-belges que je ne connaissais que trop bien. Un peu d'espionnage chez mes voisins d'Outre Quiévrain, me bottait bien plus. Nul n'est prophète dans son pays, n'est-ce pas ? S'infiltrer discrètement, donc, sans chercher à parler d'affaires trop françaises, par manque d'informations, trop belges, pour ne pas perdre une chance d'intéresser. La Belgique est complexe. Le Vif se posait la question de "à qui appartient la Belgique ?". Le BEL20 ne présente plus beaucoup d'entreprises belges dans ses rangs. Le divorce communautaire ne se guérit qu'avec un roi qui reste au-dessus de la mêlée.

Tartempion : Qu'est ce qui a changé depuis les débuts d'Agoravox français, puisque vous y avez pris place presque depuis les débuts ?

L'enfoiré : Très certainement le nombre des intervenants, plus de pluralisme, plus de chance aux internautes de s'exprimer. Cela donne inévitablement des encombrements sur une page de garde et peu de temps pour y rester. L'obligation de partage du temps d'antenne n'est plus un leurre, mais cela n'a pas encore été bien compris par tous. Peu de rédacteurs du début sont encore présents. Beaucoup d'articles parlent du même sujet et faire un tri parmi eux pour ne prendre que les meilleurs n'est pas évident. Il fut un temps où je me suis présenté comme modérateur. Je le suis resté pendant un an. En ce temps-là, il était encore possible d'assumer la tâche avec quelques volontaires bénévoles. La modération est, désormais, ouverte selon un critère lié au nombre d'articles publiés. Arbitrage, cascadé seulement par des articles pères, ne donne pas l'assurance de la qualité. Je ne vais pas dire, comme certains l'ont dit "C'était mieux avant". Différent, certainement. Je dirais qu'il y avait moins de tumultes qui s'y greffait.

D'ailleurs que veut dire "être meilleur" en parlant de billets ? Celui qui a le plus de fond et d'idées ou celui qui l'écrit avec la forme la plus zélée ? L'information est ce qu'elle est. L'originalité réside dans la manière de l'aborder ou de la traduire. Sur les forums, troller est de devenu un nouveau sport et cela avec, parfois, beaucoup d'esprit et d'humour. Il faut avouer aussi que les commentaires ont parfois  bien plus de valeur intrinsèque que l'article lui-même et enrichissent celui-ci. Alors, trouver une frontière entre l'acceptable et l'insulte gratuite est devenu tout l'art de la table des discussions qui sur n'importe quel sujet ne prendra pas la filière qu'on lui destinait au départ. Dans le virtuel, derrières des pseudos, les masques tombent.

Tartempion : Pas plus simple, donc, la vie dans le virtuel que le réel.

Désolé, mais nous allons devoir rendre l'antenne. Nous sommes à la veille du premier avril. J'ai pu constater que vous aimiez, tous les ans, ce jour pour vous lâcher. (1), (2), (3), (4), (5). Y pensez-vous encore pour cette fois ?

L'enfoiré : Bien que l'humour soit encore bien plus nécessaire de nos jours, je ne vais pas, cette fois, y consacrer le temps que j'aurais voulu. Rien ne s'y prête vraiment. Mais, votre présence, en fait, n'était-ce pas, déjà, un poisson d'avril avant l'heure ?

Tartempion : Comment l'avez-vous deviné ? J'étais volontairement en décalage pour ne pas me faire repérer. J'espère que vous ne m'en voudrez pas, moi, qui aurait dû vous souhaiter bon anniversaire ainsi qu'à Agoravox dès le départ.

L'enfoiré : Pourquoi, pourrais-je vous en vouloir ? Je vous en ai laissé, peut-être, quelques poissons d'avril en chemin dans notre conversation. Et puis, cet interview, n'est-ce pas moi-même qui l'avais organisé et, moi, aussi, qui vous avais inventé ? Un anniversaire, cela oblige à se retourner vers quelques cases en arrière avant de passer à la suivante sur l'échiquier. Alors, parfois, j'aime roquer avec moi-même, avec humour. Une interview dont on fait les questions et auxquels on donne les réponses, n'est-ce pas le pied que pourrait espérer tout politique ?

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Comme disait Raymond Devos : "Le rire est une chose sérieuse avec laquelle il ne faut pas plaisanter". Mais comme lui, j'adore être pris en flagrant délire, car se prêter à rire n'est jamais sûr d'être remboursé.".

Quant aux poissons d'avril, "A l'inverse des hommes, l'océan se retire pour que la mer garde ses poissons" ajoutait, Pierre Dac.

Merci à vous, Tartempion, pour m'avoir attiré dans cette fiction. A dans cinq ans ou plus.

Maintenant, ouvrons quelques bouteilles virtuelles ou plus concrètes et déconnons un maximum, car c'est le jour qui veut ça, plus que tout autre.

 

L'enfoiré,

 

Articles relais : "Le mal au blog", "Le mal au blog au travers du miroir", "Moderato cantabile"

Sur Agoravox, sera-ce la foire ou la foire d'empoigne?

Commentaires

Coïncidence un chroniqueur impertinent sortait son billet ce matin sur ce besoin d'impertinence.
http://www.rtbf.be/info/matin-premiere/la-chronique-de-paul-hermant-201958

Écrit par : L'enfoiré | 30/03/2010

Bonjour Guy

Bravo.....

Ta verve n'a de pareil que ton esprit.

Bonne journée

Victor

Écrit par : Victor | 30/03/2010

Salut Vic,
Ce n'est pas le genre d'article que j'écrirais en autre temps.
Parler de soi, ce n'est pas mon style.
Les poissons d'avril, cela n'arrive qu'un 1er avril.
Celui-ci, volontairement, je le lançais avec un peu d'avance.
Il me permettait de faire ressortir certains travers d'autres qui sortent des billets de la sorte toutes l'année.
Tu les lis et puis tu passes à autre chose sans en laisser la moindre trace dans ta mémoire.
Mais encore, une fois, l'autodérision, on l'a ou on l'a pas.

Écrit par : L'enfoiré | 30/03/2010

L'enfoiré

Bien. Même très bien. Bon. Lâchons le morceau. Excellent. Il y a des perles que j'adore :

- Je ne rigole pas quand je me brûle
- Ma compréhension du mot [l'enfoiré], c'est qu'un enfoiré se doit, d'être un rebelle et de marcher à contre courant des idées reçues
- qu'ils se rassurent, je ne mords pas, je ne bois que de l'eau, je ne fume pas, je...
- La mort serait simplement s'endormir plus longtemps que d'habitude
- Quant à moi, la peinture réaliste, voire hyperréaliste, me permet tout autant de rêver, sans m'apporter des migraines
- Une idée ne vient pas sur commande et surtout pas sur un sujet imposé
- Si les idées germent de partout au hasard du temps, l'originalité n'en reste pas moins, assez rare

Voilà pourquoi mon cher Enfoiré que c'est excellent!

Pierre R. Chantelois

Écrit par : Pierre R. Chantelois | 31/03/2010

Pierre,
Ce genre d'article, je ne le ferai qu'à des moments très propices.
Je suppose que vous avez pu voir en parallèles quelques critiques épicées, comme un anniversaire ou un 1er avril.
Parler de soi, n'est pas apprécié par autrui et je peux absolument comprendre cette façon de voir.
Sandro, que j'aime bien, bizarrement, a plus écrit des oraisons funèbres. Là, je me sens en porte-à-faux.
Je l'ai fait pour très peu de monde. Il fallait que cela s'y prête vraiment.
Comme je le disais quelque part, le style de ses écrits dénonce tout aussi bien son auteur sans ajouter une signature.
Mais cela mériterait un autre billet.
Bonne journée au Canada

Écrit par : L'enfoiré | 31/03/2010

Voici les meilleurs poissons d'avril
http://www.lesoir.be/culture/medias/2010-04-01/les-meilleurs-poissons-d-avril-762181.php

http://www.rtbf.be/info/monde/medias/poisson-davril-le-meilleur-et-le-pire-202980

A la télé, comme l'hiver a créé des nids de poule, une prime Nid de Poule serait octroyée au 4X4 qui se jouent de l'obstacle pour en augmenter la vente. Fini le jackpot pour les réparateur des jantes détruites.

Quant à l'Echo, la Ferme Célébrité a éveillé des idées ravageuses:
http://www.lecho.be/actualite/entreprises_medias_telecom/La_Firme_Celebrites_ou_la_star_ac-_des_boss.8899292-595.art

Écrit par : L'enfoiré | 01/04/2010

Salut l'Enfoiré ( avec une majuscule )

j'ai un problème avec mon ordi qui me barre les fils passé les cinquante commentaires d'un écran noir. Je ne peux donc pas aller voir la réponse au message que j'ai laissé sur " cinq ans déjà " où je me suis fait passer pour Olivier Bailly...

Vérifie, c'est bien ma pomme en avatar. J'irai lire ta réponse chez mon neveu a+, L.S.

Écrit par : Lisa SION | 02/04/2010

Salut Lisa,
AV a beaucoup de problèmes pour le moment.
La page de garde est bien montrée, mais aucun texte n'est accessible.
Patience....

Écrit par : L'enfoiré | 02/04/2010

Encore un qui fête ses cinq ans entre maux, mots et faux rebonds
http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/etonnant/article/entre-maux-mots-et-faux-rebonds-148501

Écrit par : L'enfoiré | 26/02/2014

Les commentaires sont fermés.