Le Miroir pour professeur (26/05/2023)

0.pngSamedi dernier, je recevais un coup de fil de Arthur que je n'avais plus eu au téléphone depuis la mort de sa fille. Il y avait des années que je n'avais plus entendu sa voix et pourtant je la reconnaissais. D'après lui, mes anciens proches collègues ne m'aimaient pas et ne venaient pas me commenter à la suite de mon site "Réflexions du Miroir".
J
'étais dans ma voiture et la conversation a duré près de trente minutes en présence de mon épouse assise à côté de moi. J'ai surtout écouté et répondu seulement quand je désapprouvais. C'est long, peut-être et c'est surtout court quand il y a tellement de choses à dire. Ci-après, je vais reprendre ses propos. Si j'ai oublié quelques paroles, je prie de m'en excuser. Alors il faut en dire un peu plus que j'ai pourtant déjà dit ou écrit...

...

- Bonjour Guy, ici, c'est Arthur. J'ai lu ton dernier billet, il me prend trop de temps pour arriver au bout. N'oublie pas que j'ai eu quatre enfants et beaucoup de petits enfants auxquels je dois m'occuper. Tu ne peux comprends cela. 

- Depuis que nous nous connaissons, je sais que nous sommes aux antipodes l'un de l'autre. Nous avons été collègues mais jamais amis. On n'est jamais véritablement ami avec d'anciens collègues à la retraite puisque nous n'avons pas de vie privée identiques. Nous exercions une fonction pour laquelle nous étions payés sans plus en espérant qu'il y ait un esprit d'équipe. Mais à part cela... Aujourd'hui, on ne se parle plus vraiment avec conviction les yeux dans les yeux. On se contact via le Web et le smartphone interposé.

- Tu ne te rends pas compte que tu n'as plus personne qui commente tes billets.

- Cela fait plus de 18 ans que mon site 'Réflexions du Miroir" existe et a commencé au moment de la retraite en écrivant à rythme hebdomadaire alors que je n'avais jamais eu le temps d'écrit le moindre billet semblable pendant ma vie active. Je savais que la vie ne serait plus pareille suite et j'ai préparé ma retraite. Je suis devenue quelque peu un adepte de la "philosophie positive" en cassant les codes.

Olivier Marchal parlait de ce cas dimanche à la radiopodcast.

Comme je considère que mes billets ne sont jamais complètement terminés, les commentaires sont souvent écrits par moi-même pour apporter des compléments et leur évolution dans le temps. J'ai souvent publié une préversion de mes billets sur le site français agoravox.fr pour tâter le ressenti des commentateurs. Mais, mon site reste ma base pour mon propre usage et je ne désire pas trop recevoir de commentaires. Quand ils arrivent néanmoins et j'y réponds avec plaisir.

- Tu ne sais pas ce qu'est une famille Tu parles de famille dans un "Vive la famille !",  alors que tu n'en as pas.

- C'est vrai et j'ai écrit ce billet avec un certain humour. Et je n'en ai pas eu les emmerdes non plus. Tu n'as manifestement pas lu cet eBook "L'envie dans le regard" qui répond point par point à tes remarques. Pour résumer cette autobiographie, avec un peu d'humour "j'ai été un accident de parcours et comme tout accident, non désiré". Ce fut à moi qu'est resté la charge de trouver une place dans la société en croyant en moi-même. Depuis tout jeune, j'ai senti que j'étais différent et solitaire.

Un jour, j'avais dit à mon neveu (par alliance), "je suis un peu asocial". Sa réponse m'avait surpris "Je le suis complètement". Lui qui était un vendeur de première force, cela me paraissait étrange. En réfléchissant, j'ai compris. Tous les soirs, il allait murmurer à l'oreille de son cheval. Le plus paradoxal, il avait un grand-père (qu'il n'a pas connu) qui était tenancier d'une boucherie chevaline.  



C
'était au départ plutôt mal parti avec "L'innocence aux mains vides". Cela est dû non pas à cause du drame de ma vie mais de sa trame progressive.
I
ntroverti, simplet même, j'ai compris que je faisais fausse route dans cette voie. 0.jpgJ'ai écrit dans ce but "Comment je suis devenu extraverti". J'avais compris qu'il fallait du charisme et sortir de la masse pour avoir une chance de sortir de l'ombre. Dès lors, tout se transformait en challenges. Je m'y suis donné à cœur joie quand je vainquais mes appréhensions alors qu'au départ. Quand quelqu'un daigne initier une discussion avec moi, je propose de lire cet eBook avant de commencer. Don Quichote n'a pas aimé, m'a-t-il dit.
Il ne voyait pas l'intérêt d'écrire une autobiographie puisque cela n'intéresse personne, d'après lui.
I
l disait qu'il fallait des contrepouvoirs aux pouvoirs, mais dès que ces contrepouvoirs s'opposaient à ses propres convictions, cela déraillait. Des convictions, je n'en ai aucune.

La postface de cet eBook résume tout. 

0.pngMercredi mourrait Tina Turner, la reine du rock'n'roll à l'âge de 83 ans
podcast.

Elle a fait ce qu'elle a voulu de sa vie et court-circuité ce qui ne lui plaisait pas.

Quand j'ai pris ma retraite, j'ai écrit et joué, en standup, une pièce de théâtre en 4 actes avec le titre "Rock around the clock", une chanson qui a eu son succès en 1954 et qui reste emblématique du rock'n'rock comme nouveau genre musical.

Je présume que tu n'as jamais fait cela quand ce fut ton tour de céder la place. J'étais un fan de ce que je faisais avec la conscience professionnelle en plus. 

Quand j'ai quelques instants de nostalgie, je repasse le DVD qui a été enregistré à cette occasion et pour constater qui y était présent.
O
ù étais-tu en 1962 quand on dansait Rock around the clock dans American Graffiti ? demande cette video.


Je m'en rappelle encore des "Golden Sixties".

J'ai écrit un sketch à ce sujet "Chez les yé-yé, avoir vingt ans, ce 30 août 1967"
L
'avantage de l'âge, c'est qu'on a en principe plus de souvenirs et qu'on essaye de les conserver.

0.pngLa retraite, c'est tourner une page importante que j'ai ressenti parfois comme une coupure puisque j'aimais mon métier. Je l'avais préparé intellectuellement et financièrement mais mon caractère en avait subi des contre-coups. Ce n'est donc pas pour faire plaisir à un lecteur éventuel en parlant de ses convictions de retraité hargneux. J'écris pour mon plaisir et lis pour apprendre encore et toujours.
Dans une multinationale comme la nôtre, on n'existe plus à la retraite. Quel serait l'intérêt d'un ancien collègue encore en place de tenir des contacts avec des collègues retraités ?
Tout passe, tout lasse, tout casse...
N'étant pas loin, je suis retourné au bureau quelques fois. Je gênais manifestement.
A
près une suite de trois essais d'échanges d'idées alternés avec des passages à vide avec Don Quichotte comme interlocuteur retraité lui aussi, j'ai écrit "Prise de bec". Pour marquer ma différence, je prenais un malin plaisir à lui apporter la contrepartie à sa politique et le contrepied à ses convictions qui devenait presque de la propagande. On ne peut pas tout politiser. Il faut prendre du recul sur soi-même.0.png 
Il voulait corriger, de bonne fois, ce qu'il a fait ou pas fait dans sa vie active. Mais retraité, c'est un peu tard et pourrait alors avoir un lien avec Don Quichotte qui attaque des moulins à vent. Dans "Un autre monde est possible", tu as reçu un jeton de présence et lui aussi
L
a peur de demain règne en maître. On ne rit plus. "Le monde actuel a sombré dans la psychose à l'image du tableau de Munch : le cri.", m'écrit récemment une interlocutrice.
P
eur pour soi et pour ses enfants puisqu'il faut assurer ses arrières quand on n'a pas assuré les siens propres. Les médias y ajoutent plusieurs couches avec des films de violence. Du coup, on n'aime pas les gens qui rient trop haut dans ce monde très clivé.
A
u sujet du livre "Revival" de King dont j'ai parlé la semaine dernière, a pour fil conducteur de ce récit, le pouvoir de l'électricité, plus puissant que tout (même que Dieu) avec Ludwig Prinn, "Vermis Mysteriis", "Postestas magnum universum" et l'utilisation de la foudre comme voie d'accès à l'électricité secrète pour faire revivre des gens. Ils survivent mais se suicident après avoir assassiné d'autres personnes de leur entourage.
A
quoi bon arrivé à cette fin de momies et de morts-vivants ?
J
e suis revenu à la première page qui éclaire le pourquoi de beaucoup de discussions et de raisons influencées par l'entourage et par le populisme.

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King a oublié de mentionner des rencontres du hasard, sans retour, sans futur, lors de déplacements, de vacances fidèles aux idées de Gustav Jung. Alors, Pourquoi moi ?

J'ai écrit quelques bilans pendant ces 18 ans. En janvier 2010, "Le syndrome d'Erostrate", en avril 2020, "Cinq ans, déjà...", en octobre 2011,  en mai 2014, "La foire d'empoigne aux idées", en mars 2015, "Dix bougies d’enfoirades", en février 2018, "Le Syndrome de Eriofne", en février 2020 et "Allusion, une IA 1.0" quand pour marquer le coup du quinzième anniversaire de mon site, je me suis transformé en une intelligence artificielle 1.0 avec la signature "Allusion" signé par un Alfred Lusion imaginaire.
A
près les avoir relus, je constate que le fond n'a pas tellement changé. La forme, oui. Ce n'est plus un blog mais un journal personnel. Un blog doit être court, précis, surtout à destination de lecteurs stressés et j'ai eu l'envie d'écrire de petits livres recapitulant quelques faits de chaque semaine.
0.pngJ
e n'ai plus le souci à être court et stressé depuis longtemps. La signature a également évolué de "L'enfoiré" à "Allusion" en passant par "le syndrome de Eriofne".

C'est comme quand je parle de Bruxelles, j'informe pour expliquer la ville à un interlocuteur étranger pour qu'il ne soit pas pris au dépourvu. Si celui-ci dit avoir compris, c'est que je l'ai mal expliqué. J'ai donné le but de mon site dans mon "A propos" ("mon about"). Jamais mis un genou à terre devant une autorité quelconque, divine ou non et l'entourage n'a jamais déteint sur moi.
La touche finale se passe via l'humour si l'on peut avec une vanne si possible.0.png
J
e viens de fêter le 51ème anniversaire de mon mariage. Le jour des noces d'or, j'avais écrit "Noces d'or de la complémentarité". 

- Là, je t'arrête déjà. La complémentarité, si je comprends bien, cela veut dire que tu accordes 20% à ton épouse et 80% à toi-même.

- Non, cela veut dire que cela peut atteindre les 100% soit pour l'un ou pour l'autre en courant alternatif. Tout dépend des prérogatives et des intérêts que l'un de nous peut y retrouver. J'ai nommé mon épouse de Ministre de l'Intérieur et je me suis attribué le rôle de Ministre des Affaires étrangères. Matérialiste, elle a raté sa vocation de d'architecte d'intérieur ou dans la mode, aurait pu être une autre Chanel. Personnellement, je n'ai pas de goût à cela. Tout est basé sur la confiance. Je l'adore et elle m'adore. Elle ne me lit pas mais je parle de ce que j'écris et j'écoute ses réactions. Je suis un cas, dit-elle. Je suis surtout des cas_à_strophes, répondis-je. Tout management se doit de répartir les tâches en fonction des potentiels, de ses limites et de ses prérogatives pour qu'un couple fonctionne. Faire du forcing ne marche jamais. Dans une première période, j'ai tout appris dans une petite équipe constituée en startup  Dans la seconde de la multinationale américaine, mon management m'a forcé à la solitude entre le marteau et l'enclume derrière une hiérarchie machiavélique. J'avais compris ce qu'était l'holocratie. J'avais été parfaitement dans mon rôle de chercheur de solutions aux problèmes informatiques qui semblaient parfois insolubles pour d'autres. A la retraite, j'ai gardé mon pré-carré, plus de stress. Mon épouse, aussi, depuis plus longtemps sans interférence avec des autres. Je le suis encore dans un effet miroir dans cette phase réflexion de la retraite. Ma solitude, je l'ai résolue par une "Solitude et métamorphoses" qui en période du Covid, ne m'a affecté qu'en surface. Ma devise est "Tout est dans tout et inversement". C'est dire qu'il faut rechercher les liens entre ces "tout" dans des vérités cumulées.
Tu as l'esprit de la grande famille. Tu as décidé d'avoir plusieurs enfants et de petits-enfants. Moi pas.
Je sais très bien qu'en tant que grand-parent, tu retrouves ta jeunesse dans la deuxième génération qui vient après toi. C'est ton choix de vie n'est pas le mien. Tu aimes l'esprit de famille. J'en suis fort aise mais la famille garde ses secrets. Tu m'en as raconté quelques-uns. Il est vrai qu'on aime parler de bons points de son histoire et un peu moins des mauvais points plus cachés. C'est dire que l'on peut âprement se tromper sur ce qu'est une famille en général.

Tu m'as dit que tu te considérais comme pauvre. Moi, jamais.

En 2020, j'ai fait un pèlerinage à l'endroit où j'ai passé mes premières années. Tu fais de la course en jogging en groupe en pariant. Moi, je marche et je cours seul en pariant sur ma forme du moment sans me comparer aux autres. C'est pendant ces promenades que jaillissent des idées neuves pour des billets suivants. "S'efforcer de persévérer dans son être, c'est découvrir ce qui comble hors du regard des autres" a écrit Spinoza. La lutte pour la reconnaissance d'autrui reste dans un espace restreint.

Les réseaux sociaux ne sont pas la vraie vie. Ce ne sont que des subsets de cette vie.  Pour téléphoner, il ne faut qu'un GSM. Il est considéré comme obsolète réservé aux vieux. Le smartphone, l'outil "miracle", est de notre temps, est une usine à gaz. Je ne l'utilise que rarement. Je déteste devoir entrer mes caractères avec mes pouces devant un écran qui reste trop minimaliste pour moi.
- Il y a une seule vérité que tu ignores.

- Là, vu mon expérience sur le net, je m'insurge en faux si c'est la vérité de Jésus dont tu es fan d'après ce que tu m'as souvent fait sentir.
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...

Jésus dans tous ses états

Le Vif de cette semaine avec ce titre.

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Dieu n'est-il pas un dictateur qui rassemble des commandements diffusés par ses disciples et qui impose le sacrifice et la prière pour vivre dans un au-dela dont personne ne revient ? 
Chacun à sa propre vérité. Tellement, il y a de vérités, j'ai écrit "La vérité, ça n'existe pas".
Aujourd'hui, le "Lève-toi et marche", peut se faire grâce à la science
podcast
Tu m'as dit, un jour, que tu nageais entre deux eaux avec un passé de campagnard et un futur dans un secteur intellectuel et un environnement que tu ne partageais pas. Je suis un citadin.
Le billet "L'esprit de compétition, privilège ou contrainte?" vint en parallèle avec une annonce du décès à Madagascar de mon ami Alain alias Sapenhine. J'ai beaucoup dialogué avec lui malgré le fait que nous n'avions pas de formation et d'idéologies identiques. Lui aimait suivre la forme et moi, le fond.
Etre intello, généraliste, progressiste, solitaire et mécréant à priori de tout, est toujours un cocktail explosif.
Devenu une personnalité relativement forte, j'ai toujours aidé ceux qui, plus faibles, se laissent influencer par plus forts qu'eux. 
Bizarrement, j'ai aussi recherché les contacts qui avaient des concepts opposés aux miens. Avec ce genre de difficultés comme cures de l'esprit, il y a des effets secondaires à assumer sous forme de clashes dans un "Kaléidoscope d'identités partagées" avec une ouverture d'esprit à 360°, sans compromissions dans un sport subtil d'équilibre.
Quand tu as un contact avec un caractère semblable, tu consolides peut-être le tien et tes idées mais tu n'apprends rien de nouveau pour te faire réfléchir aux tiens. Tout est discutable positivement ou négativement. La dichotomie existe dans le paradigme du numérique actuel par son côté binaire mais pas dans le genre humain qui veut définir ce qu'est le bien ou le mal. ("Le bien et le mal, une question branchée ?"). Ces deux concepts sont complémentaires sans être schizophrène pour autant avec la morale. Prendre le risque d'une action paye toujours plus qu'une obligation dans n'importe quel domaine.
La diversité des opinions est universelle. La perfection n'existe pas. L'inventivité et l'imagination deviendront les seuls moyens de résistance face à la puissance des machines quand elles ne seront plus uniquement numériques et dichotomiques en se rapprochant des hommes. Je n'ai rien appris comparativement à notre multinationale. C'est dans la startup qui a précédé où j'ai tout appris au niveau système de mon métier et à la mesure stratégique d'une société. Très jeune, j'avais compris que nous vivions dans un monde où l'argent est roi. 0.jpgConstatation qui m'a appris le goût d'investir avec plus de risques, tout en étant croyant en moi-même.
En période de blocus, ChatGPT doit être sollicité par les étudiants pour trouver des réponses à leurs questionnements. Ses réponses sont très générales, pas convaincantes et sans sensibilité psychologique. Personnellement, la psychologie ne m'avait pas passionné jusqu'au moment où un membre de mon équipe s'est donné la mort alors que personne ne l'avait jamais ressenti ses problèmes. Tu sais de qui je parle alors rendons à César ce qui appartient à César.    
Un jour, tu m'as demandé d'intervenir avec du sang neuf dans ton club d'Echecs. Challenge que j'ai accepté parce que si je connaissais le mot "Hello", je ne savais rien des points ELO de ce jeu. Quand je suis intervenu en candide, ton site a dépassé une fréquentation inhabituelle avec ma nouvelle signature de "Eriofne" pour ne pas me faire reconnaitre. J'ai testé ainsi le contournement des problèmes de cet environnement et de ses contacts avec lequel tu avais des difficultés.
- Tu ne peux pas tester tes contacts et chercher à percer les secrets de ceux qui ne le veulent pas.
- Détrompe-toi. Si c'est difficile d'arriver jusqu'à l'os, contourner les problèmes est jouissif. Quand la franchise mutuelle ne règne pas dans un environnement, il faut arracher les mots en tirant les vers du nez avec souplesse, sans être coincé avec des opinions qui dérangent. "Oser" est un mot qui se perd dans les brumes du désespoir. Un échange virtuel via internet ne permet pas de voir les réactions et les tics du visage des interlocuteurs. Donc, on ne peut que présumer des grimaces.   
J'ai testé toute ma vie des logiques et des logiciels. Apprendre les verbes "tester" et "oser" sont devenus des exercices de souplesse identique dans mes relations avec autrui surtout quand cela manque d'une franchise évidente. Sache que mes journées commencent avec des cactus sous les fesses.

Lundi, le cactus parlait de l'enseignement avec les idées de Caroline Désir, ministre de l'enseignement
podcast
Si j'avais eu des enfants, ils auraient été dans des écoles du type "Decroly" ou "Fresnay" là où l'enseignement se pratique par les deux bouts
Mardi, le cactus parlait d'une réflexion de Angèle sur sa pansexualité podcast.
Angèle a suivi des cours dans une école catholique stricte et échouait lamentablement. Une école catholique est basée sur la contrainte et les punitions en brisant, au besoin, les personnalités si elles sont contraires au parti pris par le professeur. Dans une école du type ouvert, comme dans l'école Decroly à Uccle, tout est revenu dans l'ordre pour elle. Pas de professeurs y enseignent, seulement des guides de vie avec le respect de la personnalité qu'ils construisent. Pas étonnant qu'elle est devenue une idole symbolique pour les jeunes filles et un peu moins pour les parents. 
Je lisais que Valeria, une apprentie journaliste, était partie à la rencontre d'une légende déchue : la Veneno, une ancienne star trans qui a secoué l'Espagne à la fin des années 1990. Valérie s'attachait à raconter son parcours d'excès, de noirceur et d'extravagances pour éclairer sa propre identité.

 
Le charisme d'un personnage se gagne ou se perd à cause de voiles opaques dans une intelligence réelle qui n'a rien à voir avec les connaissances.
Mercredi, le cactus parlait de la grève chez Disney avec une nouvelle couche d'humour
podcast.
Jeudi, le cactus parlait du programme du Doudou à Mons
podcast.
Vendredi, le cactus parlait de la pénurie de place dans les crèches
podcast.
Vois-tu, il y a moyen de rire de tout, même avec l'humour noir. L'humour est une ADM, une arme de dérision massive quand on s'inclue dans le processus pour désarçonner un adversaire éventuel qui se la pète en voulant casser la baraque.
Le "Tabou, casse-toi" n'est pas toujours le bienvenu.
- J'ai été à Singapour, en Nouvelle-Calédonie et au Danemark.
- Était-ce pour le travail ou pour les vacances ? Tu te souviens de Fred qui est parti pour une semaine en Australie pour un benchmark dans une "Odyssée en boomerang".  
Dans le domaine des vacances culturelles, j'ai rempli mon quota. L'important n'est pas d'aller dans un pays ou un autre, c'est ce qu'on en retire comme souvenirs personnels. Tous mes voyages sont suivis par l'écriture à chaud d'un billet.
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 Je ne te comprendrai jamais. Tu ne veux rien comprendre par toi- même ?
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Je suis donc un con donc mais avec "Le prestige d'être simplement "con". On est toujours le con de quelqu'un à se vouloir du bien on finit par se faire du mal. Sais-tu au moins ce qu'est un généraliste ? Tu ne l'étais pas. Un médecin généraliste n'a pas étudié de spécialités, mais il connait tous les concepts générateurs d'une science de la médecine. La pénurie de généralistes est énorme pour diverses raisons. Il connait le "système" et connait les principes et nommer les spécialistes qui vont pouvoir aider plus finement son patient en lui donnant des médicaments antidouleurs pour le faire patienter puisque qu'il faut souvent beaucoup de temps pour obtenir un rendez-vous chez un spécialiste. Analogie avec ma manière de penser se retrouve dans ma curiosité de tout avec l'intérêt associé. 

0.pngLa curiosité, quand on y réfléchi, est une terrible chose humaine. Il me reste souvent à trier des vêtements au Goodwill, cette différence entre la valeur de marché et l'actif net du bilan par son juste prix entre actifs et passifs.
E
crire, c'est s'investir avec extraversion et philosophie sans langue de bois.
L
'exclusion pénètre la trame profonde de notre identité présent et futur. Les étiquettes "médiocre", "passable", "moyen" peuvent détruire une personne faible en utilisant des mots comme "bon", "bien", "vrai", "juste" mais en cachant la diversité de quelqu'un avant d'analyser et de juger. La course à la performance, au perfectionnisme, à la compétition ruine tous les espoirs.
 Notre succès repose souvent sur l'appréciation et l'échec d'autres alors qu'il faut chercher à "Réussir par ses propres échecs"..
J
'ai été formé dans une petite startup qui m'a tout appris au niveau des concepts du système numérique "from scratch". C'est complètement différent de ce qui a suivi.
Aujourd'hui, j
'ai le temps de lire des livres de plusieurs centaines de pages sans les stress de la phase précédente.

0.pngComme je l'ai déjà écrit (et c'est très important de le comprendre) : quand je lis quelque chose, c'est pour apprendre, mais j'écris ensuite pour le plaisir.
J
e ne pourrais pas rester planter sur un sujet particulier très longtemps.

- Je n’ai pas lu tes courriels précédents puisque je t’ai bloqué depuis quelques temps. J'ai lu en diagonale pour ne pas perdre mon temps précieux avec tes biais cognitifs.
-
En diagonale, c'est déjà un bon point. "Biais cognitif" dis-tu ? Signer "Allusion" veut dire "Manière d'éveiller l'idée d'une personne ou d'une chose sans en faire expressément mention". C'est à dire "sans prendre position" et "sans conviction" à penser que j'ai raison. Cela a été dit depuis le début, mais tu n'as pas suivi comme tu n'as pas tout suivi.
- Tu utilises des « nudges » à la recherche de lecteurs dont tu prétends n’avoir pas besoin puisque tu écris pour toi.
-
- Cet anglicisme « nudges désigne un outil conçu pour modifier nos comportements au quotidien, sous la forme d'une incitation discrète traduit littéralement par « coup de coude » ou plutôt « coup de pouce ». Le mot "allusion" n'est-il pas synonyme ?
A
pparemment, tu ne lis pas, tu extrapoles ce que tu lis. "Je pense oui, mais je ne crois pas sans en avoir la preuve à la suite de tests répétés que je peux reproduire. Je suis un scientifique de formation. N'oublie surtout pas sinon on dévie dans cette conversation. A l'ULB, on apprenait les "Fleurs du mâle" et on chantait "à bas la calotte". L'informatique a été une extrapolation dans lesquelles je me sentais parfaitement plus alaise.
- 
Quelqu’un a écrit fort à propos sur www.francoislemay.ca « Si tu mets des bijoux dans une boîte, elle devient une boîte à bijoux. A l'inverse, si tu y mets des déchets, elle devient une poubelle. C'est pareil pour ta tête ».
0.png- Bien sûr. Le tout est d'être bien dans sa tête. Si tu n'as pas un esprit fort aujourd'hui, tu coules. Les fakenews sur lesquels on tombe dans les réseaux sociaux, sont destinés à la poubelle. Il faut être spécialiste des déchets pour les identifier au travers de la com et de la propagande des réseaux que l'on dit "sociaux". J'ai été en Israël. Tu aurais probablement aimé y aller. Pour moi, ce fut "Un nouveau pont trop loin".
- Va à la rencontre de vrais chrétiens et ne te contente pas de faire suivre les comportements de soi-disant chrétiens relatés avec un malin plaisir dans les médias pour le buzz. Parle avec eux, les vrais, au lieu de réfléchir sur eux, de les tester … ! Est-ce un effort surhumain que de discerner les vrais des faux ?
-
Tu oublies une nouvelle fois que j'habite Bruxelles, dans laquelle il y 184 nationalités et 104 langues différentes d'après la déclaration de son bourgmestre, Philippe Close. J'habite dans un microcosme de cet acabit. Vais-je uniquement rencontrer des chrétiens ? Non, une foule d'idéologies. Neutre, je reste ouvert à toutes les idées puisque je suis très cartésien et athée par mon apprentissage.

- Et tu dis que tu fais un bilan avec ça ?

-  Un enfoiré cherche son miroir quelque part. Pour faire le bilan, avec le Miroir comme professeur, que de sujets n'ai-je pas vu défiler dans les domaines les plus divers en filigrane avec certains thèmes, certaines idées fondamentales transpirant pour qui savait en déceler les messages et les leitmotivs. Un préambule suivit plus personnel par le titre "Réflexions du Miroir" déphasé avec des réflexions en bordure des idées reçues. L'actualité, la politique, l'histoire, la philosophie, la vie du bureau m'ont entraîné dans les dédales de la pensée. L'idée que personne ne m'aimerait pas, ne m'effleure même pas. 
 Endurci, en déplaisant parfois, cela peut m'amuser mais je n'ai jamais pris de risques s'ils n'étaient pas calculés.
0.pngT
outes les idées s'usent avec le temps. Il faut les remplacer, les moderniser. Quand le tain du miroir érode, il faut prendre du recul à l'affût d'une bonne tournure de phrase en oubliant la forme policée pour faire ressortir le fond. 
J
e ne suis pas là pour donner de leçon même si certains peuvent l'avoir pensé. Une analyse de moi-même a toujours été à la base de mes pensées et de mes écrits.
A
ujourd'hui, je n'ai plus rien à vendre et plus rien à craindre du stress.
J
e suis devenu un "écri_vain" sur Internet et pas sur papier. J'ai toujours privilégié le le zeste de suspense plutôt que la forme. C'est une erreur. Il faut écouter ce qu'on écrit comme le font les récits écrits et dits dans les séquences "L'Heure H".
Les références personnelles sont comme des dessins d'une époque qui se répercutent sur le présent et parfois dans le futur. Les commentaires ont toujours été appréciés dans des échanges d'idées pluralistes enrichissants pour les deux côtés.
Je me suis constitué une bibliothèque de moments choisis dans une vie qui passe trop vite et une occasion de compléter mes à priori, dans des discussions qui m’ont parfois passionné. En chemin, j'ai rencontré virtuellement des gens intéressants et d'autres moins. Certains lecteurs se sont accrochés pendant un temps, ont lâché la bride et cédé la place à d'autres. Je ne leur en veux pas. Le principe de l'originalité volontaire, au rythme léger d'un billet hebdomadaire, restait mon rythme essentiel.
L
'information est comme un puzzle dont les pièces sont là pour reconstituer l'image complète. "Pay for the ride not for the traffic" dit une pub.

La franchise peut vexer les âmes sensibles bien nées. L'hypocrisie peut les tuer. C'est pourquoi, il faut parfois vexer pour exprimer sa différence.
D
u côté "images sélectionnées", Nicolas Vadot comble parfaitement mes textes "en dessinant à gauche en pensant à droite ou en dessinant à droite en pensant à gauche", comme le disait Alex Vizorek à son sujet.
L
'avantage des forums, c'est de confronter les idées et les diverses sources pour s'évader dans d'autres horizons à la recherche de son propre chemin en discutant de tout et de rien avec beaucoup de trolls et de trolleybus.
J
e n'ai jamais apprécié les discussions avec la constatation "je n'ai rien compris" sans explication. Alors, je "répépète" depuis le début si nécessaire. Alors, un conseil cher Arthur?, "Woke de là... Ne te laisse pas influencer par les joli-cœurs.
M
ême si ce n'était pas totalement altruiste, mes articles sont là pour apporter une part d'expériences aux plus jeunes qui ne jouissent plus des chances dont j'ai pu disposer bien malgré moi à une autre époque de jeunesse avec aucune
nostalgie à dire que tout était mieux avant. La question se pose "est-ce acceptable pour qui et en fonction de quoi ?". Les sens de l'additions fonctionnent par expérimentations pour découvrir ce qui se cache de l'autre côté du miroir avec tout l'art de l'endurance.

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Cette époque est seulement différente dans une période de festival de Cannes ou d'un ailleurs.
 Mais au fait, d'où vient ce mot "festival"  ?podcast.
Quand on se veut résilient, on peut faire semblant d'aller jusqu'au bout en contournant l'adversaire et l'adversité en lançant des trucs inattendus qui laissent des ouvertures et parfois, de recevoir en retour, sur sa tronche virtuelle.
Sébastien a pris sa retraite d'amuseur public et il se lâche. Moi aussi.

 - Bravo ! « 12 points » comme à l’Eurovision ! Par un « nudge », tu as réussi à ce que je te réponde. C’est tout ce que tu voulais, non ?0.jpg
-
Merci pour ton coup de téléphone, pour ton attention et tes interprétations d'une situation que je connais. Nous sommes dans une ambiance de communication avec la liberté d'expression (pas comme en Iran) et des gadgets autour de nous. Mais mon smartphone n'est utilisé que quand c'est nécessaire, sans plus. Le téléphone portable est la pire des inventions. Il vous promet que chacun est joignable tout le temps et partout, alors que le jeu est faussé. Les gens n'appellent pas pour apporter de bonnes nouvelles mais pour parler de leurs malheurs, de dénigrer tout ce qui ne correspond pas à eux et que vous en êtes le dépositaire. Dans des cas extrêmes, dans un suprême effort, ils vous parlent de ce qu'ils ont à cacher. Ce weekend de Pentecôte, le printemps renait de ses cendres et je sens que mon vélo va prendre des kilomètres au compteur. Dimanche, les 20 kms de Bruxelles. Je vais peut-être signer Saint Guy pour la raison que tu écouteras ce podcast podcast
C
éline Dion est en standby à cause de sa maladie et ce qui arrive à son fils qu'elle ne voit plus était programmé.
S
tromae est actuellement en dépression.
Je te dis
"merci" pour tes commentaires en attendant son retour.

 

Allusion

PS: Préversion de ce billet sur Agoravox.fr

....

28/5/2023 : 20 kilomètres de Bruxellespodcast

Photos de 2015 et 2023

Festival de Cannes : Résultatspodcast

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20/11/2023 : QR au sujet de la motivation au travail
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