17/05/2024
Parfois l'homme en 110 tableaux
Après le billet concernant l'homme de la mer, Olivier de Kersauson qui sur terre à l'impression de pourrir et que je terminais par une conclusion "Alors à chacun de choisir sa vérité et de la trouver dans le présent. Demain est un autre jour".
Je me devais de prendre en relief Sébastien Bailli comme un homme très terre à terre qui de la mer, en parle mais uniquement pour ses vacances.
Le roman "Parfois l'homme" de Sébastien Bailli a remporté le Prix Première à la Foire du livre à Bruxelles.
"Pour son premier roman, Sébastien Bailly dresse pendant qu’il en est encore temps le portrait détonnant de cette espèce en voie de disparition. Roman de la condition masculine et de son agonie, "Parfois l’homme" nous invite au rire en revisitant toutes les étapes de vies désormais pathétiques, hésitantes, égarées. De la naissance à la mort, des premières craintes aux ultimes lâchetés, des émois adolescents aux dernières rancœur, l’auteur note tout, nous rappelle tout, même les quelques moments de courage, de grâce, de doute. On a beau dire, vivre n’est jamais une mince affaire. Si seulement cela avait le moindre sens. Après le crépuscule des dieux, voici donc venu celui de l’homme. Qui se souviendra, dans quelques décennies, de ce que furent les derniers soubresauts du mâle triomphant ?".
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Postface du livre
"L'homme aura pourtant entendu cent fois l'histoire de sa naissance. Où, quand, comment. L'heure à la minute près, la météo du jour, ce que faisait le père au moment où le téléphone a sonné pour lui pour lui demander de venir, oui, maintenant, ça ne peut pas attendre. Le père injoignable, le père inconnu. Le père inquiet qui était déjà là. La deuxième mère, les deux pères présents pour l'accouchement. Les reconfigurations familiales, les originalités, les banalités. Il y a des anecdotes amusantes. Des pères qui perdent connaissance. D'autres moins amusantes, des abandons. L'homme a déjà à sa disposition une multiplicité quasi infinie de démarrages possibles. La genèse s'inscrit dans le sang, les chansons, la joie, les larmes. L'homme aurait dû avoir deux bras, deux jambes, il aurait dû respirer plus vite. On fait face, on fait avec ce qu'on a".
Samedi 4 mai, il était invité pour parler de son livre "Parfois l'homme"
Les tableaux sont séparés en chapitres :
- Où l'homme pousse son premier cri, découvre son prénom, commence éventuellement à se poser quelques questions essentielles, et grandit. Naturellement. Vaille que vaille. (7 tableaux)
- Où l'homme éprouve des sentiments, part en vacances, découvre le pouvoir des mots et souvent, s'ennuie grave. (15 tableaux)
- Où l'homme cherche des moyens pour s'occuper, un plan convenable pour la suite, ce qu'il pourrait bine faire pour attirer l'attention, et comment devenir adulte (7 tableaux)
- Où l'homme ne devrait pas avoir de soucis particuliers et reprend du dessert. Mais c'est déjà renoncer, et sentir l'automne arriver au loin. Parfois, l'homme ne se rend pas compte (17 tableaux).
- Où l'homme travaille et tente d'organiser sa vie affective et économique. Parfois, il essaye d'échapper à la routine. Mais à quoi bon ? (21 tableaux)
- Où l'homme a une vie de famille, voire une vie de couple, et tente des trucs parce qu'il faut bien s'occuper. Parfois, les situations ont un air de déjà vu (7 tableaux).
- Où l'homme se reproduit, prend des décisions puis un coup de vieux. Il voudrait changer les choses mais c'est trop tard. Raté (26 tableaux).
- Où l'homme trouve que tout passe de plus en plus vite et qu'il devient difficile de suivre la cadence. Il se bat un peu, avec plus ou moins de conviction, se souvient que ce n'était pas si mal avant, et meurt, assez logiquement (10 tableaux).
Je ne vais pas faire le même exercice que le semaine précédente en sélectionnant les idées du livre de Olivier De Kersauson.
Je vais lire et enregistrer quelques tableaux à haute voix en y ajoutant un peu de musique nostalgique.
J'ai choisi et podcasté cinq tableaux de la deuxième partie du livre. Chaque tableau n'avait qu'un numéro et pas de titre. Je le leur ai apporté un en début de lecture mais, à chaque fois, il ne suffisait pas pour le décrire parce que le sujet dérivait sur des conclusions qui s'écartaient de leur titre. Après avoir atteint la dernière page, il est même possible de boucler le livre en reprenant des dérivées par une intégrale avant de revenir à un nouveau cycle de lecture de la première page de la naissance à la mort. La vie n'est-elle pas qu'une suite de dérivées qu'il faut intégrer ensuite entre elles ? Ce n'est pas que des mathématiques...
"Au supermarché", (tableau que la journaliste avait apprécié) | |
"L'homme en général" | |
"Les souvenirs" |
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"Les conversations" |
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"L'âge des choix" |
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"L'âge de l'abandon"
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.Réflexions du Miroir
J'aime découvrir les romans "premiers crus". Dès sa sortie, j'ai été l'acheter. Je n'ai pas été déçu.
Sébastien Bailly aurait pu appeler son livre "Une vie comme une autre".
Socrate a repris la devise inscrite au frontispice du Temple de Delphes, "Connais-toi toi-même". Se connaitre, c'est, en principe, le plus facile. Platon, lui, divise le monde en choses connaissables et sensibles par des images. Le problème, c'est que les images sont soumises à interprétations. Aujourd'hui, les images peuvent, en plus, être falsifiées. Les fakes sont dans l'air du temps. S'intégrer dans une société avec ses propres idées dans un "melting pot" d'idées, devient difficile. Quand une croyance religieuse s'y introduit, la difficulté presque insurmontable. Un mécréant croit en lui.
Il y a 3 tyrannies a prendre en considération et à assumer pour soutenir la confiance de quelqu'un par rapport à un autre: le prestige tapageur, le perfectionnisme éclatant et le jugement expéditif.
Contrairement à la vie de Olivier De Kersauson qui n'avait que la mer comme compagne, le livre de Sébastien Bailly aurait pu être banal et même bancal dans une vie terrestre. Or, c'est loin d'être le cas. Ses tableaux sont construits avec la psychologie et la philosophie.
Sébastien Bailli reprend comme première phrase, celle de Germaine Tribochon "Parfois l'homme nait; parfois l'homme meurt".
Dans ce billet, je vais dériver sur un sujet dont Sébastien Bailli ne parle pas explicitement : les croyances.
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Les croyances
Dans les sociétés anciennes, les divinités polythéistes étaient souvent associées à des aspects naturels ou à des fonctions spécifiques (comme la guerre, la fertilité, etc.). Avec l'émergence de sociétés plus complexes et la centralisation du pouvoir, un dieu unique et suprême a souvent été perçu comme un reflet du pouvoir centralisé d'un roi ou d'un empereur. Cette centralisation du pouvoir politique pouvait se traduire par une centralisation du pouvoir divin. Les empires et les grands royaumes cherchaient souvent à unifier les divers peuples et cultures qu'ils dominaient. Un dieu unique pouvait servir de symbole d'unité et de cohésion. Le Pharaon Akhenaton en Égypte a tenté d'imposer le culte du dieu unique Aton pour renforcer son propre pouvoir et l'unité de son empire. La progression vers le monothéisme peut également être vue comme une tentative de simplification et de rationalisation des croyances religieuses. Un système monothéiste offre une vision plus cohérente et unifiée de l'univers et de la moralité, ce qui peut être plus facilement compréhensible et transmissible. Le développement de la pensée philosophique et théologique a également joué un rôle crucial. Les penseurs religieux et philosophes ont exploré des concepts plus abstraits de divinité, souvent aboutissant à l'idée d'un être suprême unique et omnipotent. Cela est particulièrement visible dans la tradition juive avec l'émergence du monothéisme strict, puis dans le christianisme et l'islam.
Le billet "Le cerveau est câblé pour obéir" parle de l'expérience de Stanley Milgram qui révélait la propension des individus à obéir à des ordres qui les répugnent, alors qu'elle était présentée comme une mesure scientifique de l'efficacité de la punition sur la mémorisation. Obéir à la nature, cela ne fonctionne pas.
Pour un croyant, il suffit d'un leader charismatique pour que des fidèles le suivent.
Cela me rappelle une anecdote savoureuse. Allant chercher un café à la machine à café, je rencontre un grand ponte de la société qui avait eu la même intention. Tout à coup, il fit tomber tous les gobelets au sol. Sans réfléchir, je lui ai lancé "On n'est pas au cirque, ici". Il ne répondit pas, ne sourit pas et s'en alla après avoir ramassé les gobelets avec moi. Au retour vers mon bureau...
- Tu sais à qui tu as parlé ?, me dit un collègue en aparté.
- Oui, bien sûr. Et alors ? Est-ce que ce n'était pas du cirque ? Le cirque n'est ce pas fait pour rire de tout même sans le faire exprès ?, répondis-je.
Son intervention était révélatrice d'une bonne éducation et formation dans les écoles catholiques. Le respect envers l'autre n'est pas seulement réservé à son titre. L'humour, non plus.
Salman Rushdie est en tournée dans les médias en France pour la promotion de son livre "Le couteau"
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L'humour dans ses écrits ne est pas compris parce qu'il est introduit dans ses écrits.
Les croyances et les religions sont dans ce cas le reflet des oppositions de principes avec les mécréants.
La religion islamique est dans le collimateur de Salman Rushdie. Mais les absolutismes existent dans les deux autres religions monothéistes. Il faut être mécréant pour le remarquer.
Je parlais la semaine dernière du flegme du légiste belge, mécréant, Philippe Boxho qui passe les morts suspectes au scalpel .
Dans son livre "Entretien avec un cadavre", il a fait l'autopsie de Jésus Christ post-mortem après 2000 ans. Extraits:
"Les croyants vont à l'église à la rencontre de Dieu tandis que les athées y vont à la rencontre de la beauté sans négationnisme mais en titillant le cartésianisme à la recherche de vérité et d'exactitude".
Les œuvres d'art qu'on voient dans les églises catholiques ne sont souvent que symboliques avec des interprétations soit erronées soit tendancieuses sous forme d'images pour impressionner le croyant.
D'après ce qu'écrit ce légiste, le cas de "Jésus Christ" n'avait rien d'exceptionnel à l'époque de Ponce Pilate. De la Via Crucis, le chemin de croix jusqu'au Golgotha, trois hommes ont subi le même supplice de la crucifixion parce qu'ils s'opposaient à l'ordre établi de Rome.
La doctrine de paix, d'acceptation de la mort par l'espoir d'obtenir son paradis est arrivée au bon moment. C'est une doctrine importante pour soutenir les sacrifices de soi-même ou ceux d'une communauté qui ne partage les mêmes croyances. Le laïcisme est parfois considéré comme une croyance Etre "Laïc, c'est aussi le hic" parce qu'après avoir reçu une baffe, cela implique de tendre l'autre joue. L'indifférence par la neutralité par le laxisme pourrait être une bonne solution s'il n'y avait pas des points négatifs à la clé.
Etre croyant est un droit tout comme être mécréant.
Lors du mariage, le curé ne dira jamais "Soyez heureux ensemble avec le plaisir". Sa doctrine religieuse lui impose de dire "Fondez une famille et multipliez-vous". Mais, il peut y avoir des exception.
Quand j'ai écrit "Pratiquer sans croire" et "Le Miroir pour professeur" je me suis vu immédiatement attaqué par des commentaires injurieux ou par une volonté de me rejeter. L'ouverture d'esprit se rétrécirait-elle à des limites du port de la croix au cou, de la kipa sur la tête ou du voile sur le corps pour exprimer son identité ?
On ne rit pas de tout et surtout pas avec les croyants des trois religions monothéistes. L'humour est l'oxymore de la croyance religieuse comme le disait Salman Rushdie.
La manière de vivre du croyant est impliquée et même affectée par le sacrifice et le besoin de se flageller au besoin pour prouver sa foi.
Tout n'est que polémiques dans le domaine des idées de croyances qui impactent une manière entière de vivre. Le mécréant ne pense pas du tout que l'homme soit la plus belle création que la nature a créée dans l'évolution.
Dan Brown a suscité une grande polémique avec la publication de ses romans ayant pour héros Robert Langdon dans Anges et Démons, Da Vinci Code, Le Symbole perdu, Inferno et Origine.
Léonard De Vinci considéré comme un génie était homosexuel.
J'ai eu l'occasion d'aller en Israël et à Jérusalem où toutes les religions monothéistes se concentrent. Ce fut pour moi, "un nouveau pont trop loin" incompatible avec ma manière absolutiste de vivre et de penser.
Les croyances politiques ou religieuses (qui sont souvent jumelées) ont pris le dessus sur mon indomptabilité et les hypocrisies sont ressorties de leurs boîtes de Pandore, toutes crues.
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Parfois la femme
Le roman suivant de Sébastien Bailly ne serait-il pas "Parfois l'homme" ?
Le terme "Parfois" signifie "De temps à autre" avec ses synonymes, par accès, par à-coups, épisodiquement, exceptionnellement, par intermittence, par intervalles, irrégulièrement, par moments, occasionnellement, quelquefois, sporadiquement, temporairement, de temps en temps, variablement.
A la Rome ancienne, le châtiment pour les femmes était même plus lubrique que la crucifixion : flagellées nues à mort et puis emmurées dans la discrétion après un cortège funèbre "viva defossa". Les enfants nés d'une union sacrilège, étaient considérés comme impurs étaient jeté dans le Tibre. Plus tard, les femmes devenaient des sorcières brûlées "qui avaient tellement bon dos".
Cette discrimination envers les femmes n'a pas tellement changé aujourd'hui dans beaucoup de pays.
Moins exceptionnelle que la vie de Olivier De Kersauson, la vision masculine d'une vie d'homme est à éloigner du machisme pour se rapprocher de l'homme par une vision féminine.
Il y a deux ans, j'écrivais "Noces d'or de la complémentarité".
Ce 10 mai, c'était donc l'anniversaire de ma 52ème année de mariage. Je peux donc en parler en connaissance de cause.
Quand je parle avec d'autres couples, ils se disent souvent complémentaires.
La complémentarité est un modèle d'interaction, dans lequel, comme l'écrit le sociologue Stephan Haefliger, "la relation se fonde sur la reconnaissance et l'acceptation de la différence où les partenaires y adoptent des comportements contrastés, s'ajustent l'un à l'autre".
Je n'ai pas choisi la solution de facilité et ai considéré que si on se conforte dans ses idées avec le clone de moi-même, on n'apprend rien par son effet miroir.
Deux personnalités fortes s'opposent par leurs différences que celles-ci soient du même ou de sexes opposés.
Les contrastes se produisent par l'interprétation d'une situation donnée. Une opposition entre un théoricien et un praticien.
Une rencontre entre un extraverti et un introverti et beaucoup d'autres raisons.
Des heurts d'appréciation se produisent dans une confrontation ou une discussion aléatoire entre un mari et son épouse.
Le Grand cactus avait trouvé dans une enquête intime de Urbain atteint du syndrome méconnu de Gilles de la Tourette inversé qui ne peut s'empêcher de révéler une impression méchante et très négative corrigée immédiatement par gentillesse et une révélation positive .
Comment arriver à cette solution dans la vie de tous les jours ?
Eh bien, le moins qu'on puisse dire c'est que ce n'est pas garanti sur facture.
Dans un couple, la complicité doit rester déterminante avec l'amour et la complicité, son complément indispensable.
L'amour est un phénomène électrique dans lequel deux pôles électriques opposés s'attirent. Mais il peut y avoir ce que j'appelle des court-circuits. Ce ne sont pas vraiment des crises, ni des hauts et des bas mais des différences d'opinions plutôt élastiques. L'amour n'a pas la même définition pour un croyant ou un mécréant. Un couple n'est pas une ASBL ou d'un moyen de réunir les fortunes dans un couple quand on voit les grandes différences d'âges entre époux mais cela peut y ressembler pour un mécréant.
Si les occupations et les préoccupations ne sont pas les mêmes, il faut garder un jardin plus ou moins secret avec des rencontres pleines de hasards et d'obligations de s'en parler après coup dans une communication qui peut être tout aussi hasardeuse.
Il suffit d'équilibrer de chaque côté le nombre de fois d'avoir raison et d'avoir tort. Yaqua quoi.
Je me souviens de ce billet "Le Martien et la Vénusienne" qui mentionnait des différences notables.
A Cannes, la polémique du #MeToo et du sexe revient en force
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Meryl Streep, Mystères et métamorphoses.
Le féminisme, Meryl Streep l'a interprété au cinéma dans tous ses rôles. Elle a été honoré au Festival de Cannes sur un plan bien plus productif pour la cause des femmes que par le sexe. Dans son dernier film "Don't look up", elle atteint le sommet en tant présidente des Etats Unis sur Netflix. Dans le passé, elle avait ridiculisé Donald Trump.
Ce qu'une moitié d'Américains aime en Trump, c'est son côté charismatique et pas de ses relations sexuelles.
Toutes les relations humaines sont basées sur les apparences qu'on donne de soi et le besoin d'avoir des garde-fous.
Le tableau 40 de "Parfois l'homme" répond avec soin aux problèmes des apparences que l'on donne malgré nous aux autres .
Dans une rubrique "On jase", je lis le message de A.VR. de Villers-la-Ville :
Si je peux risquer un peu d'humour au sujet de cet Etat des lieux, je crains que ce commentateur doive avoir quelques problèmes de communications avec son épouse et a une revanche à exprimer.
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Toutes les religions monothéistes ne sont pas en reste dans un absolutisme plus discret.
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Réflexions au travail
Le management entre le marteau et l'enclume demande souvent de se poser des questions d'adaptation et un certain pragmatisme quand "la technicité n'est plus seule". La psychologie managériale s'apprend d'abord par des jeux de rôles et se poursuit sur le terrain dans les communications avec ses collaborateurs et ses collègues. Cela se traduit par du coaching envers les jeunes recrues ou par des exigences plus énergiques envers ceux dont l'expérience aurait dû apporter une réponse. Les retours de flammes devraient permettre de détecter les franchises ou les hypocrisies potentielles. Pour le manageur qui doit souder l'esprit d'équipe le risque devient "l'happycratie qui mène au bonheur jusqu'à la nausée".
En fait, dans la question "to be or not to be", Hamlet tente de peser le pour et le contre entre l'injustice et la douleur de vivre, entre se suicider et renoncer à ses responsabilités au risque de subir la vengeance de son père.
Aujourd'hui, dans un monologue sociétal et pragmatique, tout n'est qu'une question de conserver des moyennes comptabilisées sans chiffrer au centime près. Cela ne servirait à rien puisqu'elles sont converties en pourcentages, en statistiques entre réussites et échecs à la recherche de la bonne longueur d'onde. En finale, elle est comptabilisée en points, avec la question "tu joues avec" et une réponse alternative résultante "oui, tu restes" ou "non, tu parts".
Il faut seulement distinguer une perte de rendement par rapport à un long passé ou une perte due à un investissement sur le futur.
Dans toutes communications, il suffit souvent de conserver en mémoire les meilleurs moments à la grosse louche et éliminer ceux qui ne sont pas dans la ligne du parti.
Dans la vie professionnelle, familiale ou amoureuse, la franchise altère les émotions des autres, crée des intentions négatives des autres et un doute réciproque, une anxiété, une peur relationnelle avec des pensées qui tournent en boucle, mais en silence .
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Réflexions à la retraite
Tout change. Les masques tombent.
Il n'y a plus l'agent liant ou forcé de l'argent pour obtenir sa pitance dans une rentabilité aléatoire. Les hypocrisies pour "faire bien" en suivant la doctrine catholique apprise au catéchisme, se sont effacées avec les principes de "bienveillance" par l'acceptation des oppositions d'opinions. Un ancien collègue ne devient presque jamais un ami. Faire appel à "l'amitié par les grands textes peut aider par l'intermédiaire de philosophes, à comprendre les (trans)formations, à les accepter et à s'obliger à répondre à la même hauteur de l'interpellation sans tergiverser quand il y a une polémique même si il est dit qu'il faut "être plus doux avec soi-même".
Une franchise sans filtre est refusée. Etre extraverti et ne pas mâcher ses paroles en usant de confiance en soi que ce soit vers le haut ou vers le bas de la hiérarchie avec une force tranquille, est mal vu.
En période électorale, les sujets humoristiques ne manquent pas quand l'imprévisible est bien plus important que le prévisible selon la plume de Thomas Gunzig.
La prévisibilité est recherchée chez les prédicateurs et les Oracles qui ont la science infuse mis cela est une autre histoire.
Que recherche les forumeurs, rédacteurs ou commentateurs dans une discussion ?
Une confirmation de leurs propres idées ou une comparaison avec d'autres sous forme de jugement en commentaires ?
Deux autres tableaux ne sont pas tristes pour comprendre jusqu'où Sébastien Bailly voulait arriver avec son roman.
Il est donc normal qu'une dame quand elle est croyante, attaque l'église catholique en justice parce qu'elle ne peut devenir diacre à cause du seul fait d'être une femme.
Les interprétations des vérités naissent et perdurent sous forme de légendes, de mythes et de religions.
Dans quel cas, une discussion ne contiendrait pas de polémique ?.
Parler du temps qu'il fait par exemple ?
On ne peut attaquer la nature, le ciel, le soleil et les pluies, pourrait-on penser sans faire appel au couple flamand Pol et Mieke ?
Eh bien non, le Cactus sur les prévisions de l'IRM envoie la polémique dans les gencives des météorologues
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Heureusement qu'il y a Francis Cabrel qui trouve que nous sommes des hommes pareils alors que je dis que nous sommes tous différents.
C'est un peu comme se poser la question futile du pourquoi y a-t-il "ez" à vous aimez". Bernard, c'est à toi de donner les réponses avec des références à Jacques Brel.
La prochaine fois, je lui demanderai pourquoi le "z" est passé à la dernière lettre de notre alphabet alors qu'à l'origine, le dzêta occupait la 6ème lettre de l'alphabet grec. Dit-on zut ou dzut alors ?
Une question à Sébastien Bailli : Votre deuxième roman ne sera-t-il pas "Parfois la femme" ?
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Personnalisation
Socialiser, c'est bien. Personnaliser, c'est peut-être encore mieux.
Je n'ai pas l'habitude de faire de la pub sur ce site. Je fais une exception au sujet de mon dessinateur de prédilection, Nicolas Vadot qui me suit dans mes billets hebdomadaires.
Il réalise des images personnalisées sur commande.
Il écrit : "Vous désirez faire réaliser un dessin sur mesure pour célébrer un anniversaire, une promotion, un départ en retraite, etc. Il suffit d'un cahier des charges des éléments devant se trouver dans l’image, avec les photos et autres documents nécessaires. Sur base de ces infos, je réalise un croquis rapide mettant tout cela en scène. Envoyé pour accord. Je passe à la réalisation du dessin original en noir et blanc avec un ou plusieurs tirages couleurs A2 signés, imprimés sur papier Velin d’Arches 315 grammes envoyés par retour de courrier. Merci de le contacter par email pour les tarifs et les délais.
Quelques exemples déjà réalisés :
Allusion
PS: Préversion de ce billet sur agoravox.fr
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Commentaires
Site de l'auteur
https://www.sebastien-bailly.com/ce-qui-detourne/7252?fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTEAAR1rseHeITEJlFBnUrp-K3eciBUrmIvnkddmmT0uvwi-nxlapk7Z2YkI1YA_aem_AdKwZtSuigbTEy5s87Nad6tM14czYXHfvvOQAQ7mp6Guo4btEhXK8yLbDiE283IZisz8BztvFKNTEEtn8vb0v3yz
Écrit par : Allusion | 17/05/2024
Répondre à ce commentaireL'énigme des Témoins de Jéhovah
Une organisation religieuse qui fonctionne comme une multinationale de la foi
Les témoins de Jéhovah sont célèbres dans le monde entier pour venir sonner aux portes des gens et tenter de les convertir... Mais qui sont-ils derrière leur aspect gentil et propre sur eux ? Ce sont avant tout des membres d'une organisation religieuse dont le prosélytisme a permis de convertir près de 8 millions d'adeptes dans le monde et de devenir puissante, riche et très bien structurée. La clé de leur patrimoine : faire construire des bâtiments par des bénévoles et les revendre quinze ou 20 ans plus tard. C'est ensuite un mouvement exclusivement dirigé par des hommes, qui fonctionne comme une multinationale de la foi, dont le fonds de commerce est l'annonce d'une fin du monde imminente : seuls seront sauvés les membres de l'organisation. Et pour mériter la vie éternelle, les témoins de Jéhovah sont prêts à tous les sacrifices, comme par exemple, refuser les progrès médicaux et en particulier les transfusions sanguines.
https://auvio.rtbf.be/media/l-enigme-des-temoins-de-jehovah-une-organisation-religieuse-qui-fonctionne-comme-une-multinationale-de-la-foi-3185597?utm_campaign=RTBF_ACRM_Docus_+17-05-2024&utm_medium=email&utm_content=ond&utm_source=RTBF_ACRM
Écrit par : Allusion | 17/05/2024
Répondre à ce commentaireSur ARTE "Meryl Streep - Mystères et métamorphoses ('clic')"
"Le choix de Sophie", "Out of Africa", "Sur la route de Madison"... : en près d'un demi-siècle de carrière, Meryl Streep est devenue, grâce à des prestations inoubliables, l’une des actrices américaines les plus récompensées. Le portrait sensible d’une star à la trajectoire hors norme. Pour elle, tout commence dans une coquette banlieue du New Jersey. Encouragée par une mère artiste à développer son joli timbre de soprano, Meryl Streep s'imagine devenir cantatrice. En parallèle, elle n'hésite pas à se teindre les cheveux pour gagner sa place dans le club de pom-pom girls du lycée, dont elle est élue "reine" au bal de fin d'année. Mais sa découverte des classiques du théâtre lui fait prendre une autre voie. Diplômée de l'école d'art dramatique de l'université Yale, elle fait ses premiers pas sur les planches à New York. Elle se produit aussi bien à Broadway que sur des scènes plus confidentielles et se fait remarquer par son incroyable capacité à se métamorphoser d'un rôle à l'autre. Puis le cinéma lui ouvre ses portes. De Voyage au bout de l'enfer, dont elle rejoint le casting pour veiller sur John Cazale, son compagnon atteint d'un cancer, à Mamma Mia!, dans lequel, à 59 ans, elle se déhanche sur les tubes d'Abba, en passant par Le choix de Sophie, Out of Africa, Sur la route de Madison ou Le diable s'habille en Prada, Meryl Streep a su faire les bons choix pour suivre une trajectoire hors norme. Avec trois Oscars, neuf Golden Globe, deux Bafta Awards et une pluie de récompenses, la carrière de Meryl Streep, née en 1949, est ponctuée de prestations inoubliables. De sa jeunesse à ses débuts dans des pièces du répertoire, de ses premiers succès au cinéma à sa consécration, Charles-Antoine de Rouvre plonge dans les archives sur les traces d'une star énigmatique. Réunissant extraits de films et interviews données par l'actrice, son documentaire met en évidence la manière dont la star, en s'affranchissant des diktats hollywoodiens, est devenue l'une des actrices les plus talentueuses du cinéma américain.
https://www.arte.tv/fr/videos/094416-000-A/meryl-streep-mysteres-et-metamorphoses/
Écrit par : Allusion | 17/05/2024
Répondre à ce commentaireLe terme passion désigne un fort sentiment d'attirance pour une personne, un objet ou un sujet. Chez les êtres humains, elle se caractérise par un désir intense.
En fait, la sensation est si intense qu'elle active la libération continue de neurotransmetteurs tels que la noradrénaline, qui modifie notre état physiologique et mental.
Ce qui est curieux, c'est que, selon la chercheuse Sara Teller, de l'université de Barcelone, l'hormone libérée chez une personne amoureuse est la même que celle qui agit chez les personnes souffrant de stress.
Tout comme une personne stressée, une personne amoureuse ressent également les effets physiques de l'augmentation de la noradrénaline, avec tachycardie, palpitations et augmentation de la pression artérielle, selon un rapport du journal O Globo.
Il n'est pas rare d'entendre une personne amoureuse dire qu'elle a perdu le sommeil. L'insomnie est souvent un symptôme récurrent de la passion.
Et les amoureux ne font pas que perdre le sommeil ! Dans une interview accordée au journal La Vanguardia, la neuroscientifique Sara Teller a déclaré : "Lorsque nous tombons amoureux, la partie antérieure du cerveau, qui est dédiée à la raison, est davantage désactivée, et c'est pourquoi on dit que lorsque nous tombons amoureux, nous perdons un peu de jugement".
La chercheuse Sara Teller est physicienne et titulaire d'un doctorat en neurosciences. Elle est également l'un des auteurs du livre "Le cerveau des gens heureux : Comment surmonter l'anxiété avec l'aide des neurosciences".
Si, d'un côté, la passion nous aide à poursuivre nos désirs et nos plaisirs, elle peut aussi être à l'origine d'une forte dépendance.
Un cerveau amoureux produit également de fortes doses de dopamine. Cette substance est connue comme l'une des hormones du bonheur, car lorsqu'elle est libérée, elle provoque une sensation de plaisir et de satisfaction. C'est la même substance qui est libérée lors de la consommation de certaines substances illicites.
"Au cours de l'évolution, la dopamine a été très bénéfique pour nous, car elle nous aide à accomplir des fonctions vitales telles que manger, boire et faire de l'exercice. L'inconvénient est qu'elle provoque une dépendance, nous en voulons toujours plus, ce qui place le bonheur dans le futur et nous empêche de profiter du présent", a ajouté Sara Teller.
Ces réactions physiologiques expliquent pourquoi les amoureux ont tendance à souffrir d'anxiété. En effet, si le cerveau restait trop longtemps dans ces conditions, cela pourrait menacer sa survie.
Si une personne reste constamment dans un état de passion amoureuse, ses facultés mentales seront altérées et elle cessera d'agir normalement, mettant en péril sa vie personnelle et son travail.
Ainsi, comme l'a souligné l'anthropologue et biologiste Helen Fisher, environ 12 à 15 mois après être tombé amoureux, il y a une diminution des niveaux d'hormones. Le cerveau retrouve alors son activité normale, ce qui vous donne une vision plus claire de la personne à côté de vous.
Helen E. Fisher est professeur d'anthropologie et chercheuse en comportement humain à l'université Rutgers. Ses études portent sur l'attirance romantique et l'amour, avec plus de 30 ans de recherche. Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont l'un est largement connu en français sous le titre "Pourquoi nous aimons ?".
Cette transition hormonale n'entraîne pas nécessairement l'apathie ou le détachement, mais elle peut permettre un amour plus paisible et plus durable.
Selon les neurosciences, après la phase initiale d'émotions intenses, de nouveaux changements se produisent dans la biochimie du cerveau. Alors que les niveaux de dopamine et de noradrénaline chutent, le cortex préfrontal retrouve son activité normale, interférant avec la production des hormones qui déclenchent la passion.
C'est à ce moment-là que les émotions s'apaisent. Si le couple traverse cette phase et reste uni, une autre hormone intervient : l'ocytocine, responsable de l'attachement et de l'empathie.
Selon O Globo, le neuroscientifique Eduardo Calixto, titulaire d'un post-doctorat en physiologie cérébrale de l'université de Pittsburgh (États-Unis), a indiqué qu'il existe trois éléments essentiels à la longévité d'une relation : l'attirance physique, l'appréciation intellectuelle et la reconnaissance mutuelle, ainsi que la réussite dans la carrière professionnelle de chaque membre du couple.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/15-mois-maximum-voil%C3%A0-le-temps-que-dure-la-passion-amoureuse-selon-les-scientifiques/ss-AA1nPV7T?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=8df2935c39ba42ee9255928fb450d29e&ei=17#image=1
Écrit par : Allusion | 19/05/2024
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