Elire par la fiction (31/05/2024)
A l'occasion d'élections françaises, en 2007, j'écrivais "Elire, c'est guérir" et en 2022, "Elire pour ne pas mourir".
2024 est une année d'élections dans de nombreux pays.
Si vous vous intéressez à la politique belge et souhaitez explorer l'avenir de notre démocratie en 2024, sachez que tous les scénarios sont envisageables. Remettre en question les fondements des institutions politiques telles que nous les connaissons, imaginer le futur du citoyen belge avec une politique qui peut prendre un autre visage, c'est imaginer des hypothèses politiques, anticiper l'évolution de notre démocratie, envisager des idées pour changer le système, appréhender la politique avec un regard différent ou parfois rencontrer des oxymores aux idées originales. Bref, il faudra prendre ce billet au second degré surtout quand la géopolitique avec deux idéologies antagonistes et incompatibles se bousculent : démocratie avec la liberté d'expression contre autocratie autoritaires.
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Préambule : la politique belge
Derrière les questions, les enjeux stratégiques et politiques, perdre ou gagner des électeurs, c'est également une question de principe pour les partis. En Belgique, on hésite entre voter par devoir et voter comme droit. Pour débattre de ces questions, les politologues tentent d'éclairer les enjeux complexes faces aux propositions controversées. Données statistiques, arguments passionnels se confrontent pour offrir une réflexion approfondie sur l'avenir de la démocratie belge.
En Belgique, rien n'est impossible, même si notre politique est compliquée à comprendre pour un régime présidentiel comme chez nos voisins français.
Première constatation, nous sommes les maîtres des coalitions.
Sans choisir la couleur blanche ou la couleur noire, nous trouvons une couleur particulière pour tous les gouvernements jusqu'à l'arc-en-ciel.
Les nuances de couleurs se construisent par la synthèse additive ou par la synthèse soustractive.
La soustractive consiste à combiner l'absorption d'au moins trois colorants pour obtenir les nuances d'une gamme en soustrayant parfois un peu trop d'énergie de celles-ci tout comme pour la photo argentique du passé imprimées sur papier alors que les couleurs des télés couleurs sont passées au numérique depuis quelques années dans la synthèse additive qui met en œuvre des mélanges de lumières colorées primaires vers le blanc.
Jusqu'à il y a une semaine, nous jouions à l'Indiana Jones avec la musique de la Vivaldi en fond sonore comme le montre l'image suivante.
En Belgique, nous avons un régime parlementaire. Pour raison historique, faire acte de présence au vote électoral y est obligatoire. L'abstention par le vote blanc est tout à fait permise. Ces votes sont comptabilisés comme le reste pour en déterminer l'impact, l'importance et la vitalité d'une élection démocratique. Il n'y a ni empereur, , ni président, ni roi de Belgique. Il y a un roi des Belges, ça oui. On ne vote pas pour lui mais pour des partis en présence, à la proportionnelle des voies comptabilisées. Le deuxième tour, se déroule entre les partis eux-mêmes pour trouver l'équilibre proportionnel dans une solution équitable de compromis pour gouverner avec le principe que s'il n'y a pas d'accord sur un point, il n'y a d'accord sur rien. La table de négociation n'est plus ronde.
Dans cette perspective, la Belgique est maître des coalitions.
Nous trouvons une couleur pour tous les gouvernements sans jamais de couleur blanche ou noire.
Si vous avez compris la politique belge, c'est peut-être que vous n'avez pas tout saisi et qu'il faut réPététer tout depuis le début.
On connait la date des élections mais on ne connait pas le moment où un gouvernement sera créer effectif, constituant et exécutant en fonction de la Constitution.
Cela ne veut pas dire qu'on ne sait pas où on va avec la tête baissée vers un avenir inconnu. Cela veut seulement dire que pour garder la tête droite, il faut garder un cou solide, un certain niveau de neurones au sommet, du doigté du côté des mains, de la force dans le poignet et un certain déhanchement dans le bas du corps.
Cela ressemble un peu à Aldo Maccione et ses acolytes dans le film "L'aventure c'est l'aventure".
Aldo est le seul qui est encore vivant aujourd'hui avec ses 88 ans. Chercher la clarté dans la confusion, on s'y connait.
Comparer la Belgique à la France serait se tromper.
Un test électoral sous forme de questionnaire a été nécessaire pour élaborer un choix en fonction de questions pour se positionner entre les commentaires et les débats.
Depuis 2005, j'ai une longue série de billets dans la catégorie "Politique" sur ce site "Réflexion du Miroir", constituée de poussière et de souvenirs. Certains avaient des titres éloquents sur leur contenu avec la dérision et l'autodérision. Chronologiquement, "La Belle gicle", "Un pays inachevé ou à achever?", "Une Bombe à Haut Voltage", "Jouer à qui perd gagne ", "Zo dom & Go more" (titre bilingue flamand et anglais, SVP), "Ça s'en va et ça revient", "Psychose", "Jobs contre Flops"... et j'en passe.
La vidéo suivante date de 2015. Elle vous en dira peut-être un peu plus ... si vous avez le temps de la regarder, bien sûr.
C'est Milou, le chien de Tintin, qui pour l'occasion s'appelle "OuiMaisNon" et qui va raconter son aventure historico-politique ou politico-historique.
Oui, mais Non, j'ai pas tout dit.
On pourrait penser que la région bruxelloise est l'équivalent de Washington D.C. dans un district. A Washington, on y parle la même langue. Ce n'est pas le cas. C'est même tout le contraire.
Pas étonnant que l'on soit déjà intégré (parfois embourbés) parmi des jaunes, des noirs, des rouges, des bronzés. Pas sûr qu'il n'y ait pas encore des Touaregs bleus du désert.
Il y a aussi un bel échantillon de brochettes de cultures différentes à Bruxelles.
Avec plus de 180 nationalités à bord qui parlent 120 langues différentes, pour faire de la variété et de la diversité. Les Zinnekes comme des Chiens bâtards, sont secoués et la com doit trouver des solutions annexes pour dialoguer comme l'utilisation de l'anglais.
Beaucoup de chansons sur Bruxelles. La dernière, celle d'Angèle.
Après les Italiens, c'est le cinquantième anniversaire de l'arrivée des Turcs à Virton
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L'immigration voulue ou non ne date pas de hier. Notre territoire a été occupé par plusieurs pays limitrophes dans notre histoire. Il y a longtemps, la série télévisée les "Envahisseurs" développait à l'époque une critique sociale pessimiste d'une société en décomposition avec des couples en séparation et des personnages solitaires ayant plus ou moins raté leur vie professionnelle avec la vie sentimentale au bord de l'abîme. Ils avaient la particularité physique qui les empêchaient de replier leur auriculaire et brûlaient en torche en disparaissant. Si je ne saignais pas cela m'inquièterait parce j'ai mon auriculaire gauche qui ne peut se replier.
Les Espagnols, les Autrichiens, les Allemands, les Français et les Américains ont laissé des traces et leurs cartes de visite. Le temps qu'il fait aussi.
La Belgique est un pays de commerçants. Tant que les immigrés de l'histoire apportaient des affaires, ils étaient bienvenus. S'ils devenaient trop entreprenants, trop gourmands, les Flamands les éjectaient manu militari du territoire pour en faire une fête annuelle avec des Eperons d'Or. Les Wallons et les Bruxellois n'étaient pas restés en reste non plus. Quand Louis XIV avait mis la Grand-Place en feu, la reconstruire fut faite en peu d'années pour en faire une des plus belles places du monde. Il ne faut pas mélanger les torchons ni avec les serviettes, ni avec les serpillères.
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Réflexions du Miroir
Pendant cette préparation aux élections, j'ai suivi quelques débats Questions-Réponses. Les problèmes restent les mêmes. Cela comprend pouvoir d'achat, jeunes pousses et les vieilles canailles en dentelles de la consommation.
Chercher les conclusions et les tendances aujourd'hui dépendent de certaines dispositions locales ou d'évolutions internationales. Tout le monde veut bien vivre et être heureux, en théorie. Les besoins pratiques sont restés les mêmes basées sur le potentiel qu'apporte l'argent au pouvoir d'achat à tous les niveaux.
Comme presque partout et ce qu'on peut conclure, c'est qu'on ressent une politique plus durcie. Le monde s'est radicalisé. Les extrêmes de gauche et de droite ont pris du gallon. La sociale démocratie s'est affaiblie. Même, les écolos ne ne sont plus la priorité au travers de leurs problèmes transversaux idéologiques. Le changement climatique s'est dissout derrière des conjonctures. La soufflé des jeunes menés par Greta Thunberg face aux désastres climatiques, est retombé. Un test pour déterminer à quel point, le climat a évolué depuis votre naissance dans votre commune n'est qu'indicatif.
Ne pensez pas que je vais vous éclairer dans vos choix. Imposer une direction quelconque serait totalement en dehors de mes objectifs..
En Belgique, nous pouvons panacher nos voix mais dans une seule liste. Choisir des candidats dans différents partis, n'est pas permis. Dommage. J'ai panaché mes votes sur des listes différentes à la suite des précédentes élections. Comme je l'ai souvent écrit, je n'ai aucune conviction ni politique ni liée aux croyances religieuses. Je suis laïc même si être "Laïc, c'est le hic".
Une évaluation des réussites et des échecs comme cela se pratique dans le privé à la fin de chaque année, ne serait-elle pas nécessaire ?
L'élection n'est ce pas comme Billie Jean de Michael Jackson en 1983 ?
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De gauche à droite, il y a PTB, PS, Ecolo, Les Engagés, Défi ou MR.
Pour qui voter ?
Jean Faniel tente d'y répondre en politologue .
Les petits partis en ont été repris cette semaine. Ils apportent des piments à la politique. La chanteuse belge, Tonia, représentait la Belgique au Concours de l'Eurovision en 1966, avec la chanson "Un peu de poivre, un peu de sel, un peu d'amour, un peu de miel, quand tout cela sera mélanger, on pourra dire que c'est arrivé". (elle est née deux mois avant moi-même). Apporter plus de goût, n'est ce pas le but à atteindre ?
Cette années, la fiction s'ajoute avec des "Et si ?".
Des "What if ?" d'Excel, peut-être.
- Et si les jeunes détenaient la clé des élections ?
- Et si, les sondages truquaient le vote ?
- Et si, le PTB parvenait au pouvoir après les élections ?
- Et si, les francophones se retrouvaient tout seuls ?
- Et si, les citoyens sauvaient la Belgique ?
- Et si, le Vlaams Belang arrivait au pouvoir ?
- Et si, on n'était plus obligé de voter ?
- Et si, les élections étaient manipulées de l’étranger ?
- Et si, le 9 juin, je ne sais toujours pas pour qui voter ?
- Et si, la Belgique se passait du Roi et devenait une république ?
- Et si, on n'arrivait plus à former de gouvernement ?
Le dernière "Et si ?" étant "Et si en Belgique tout était possible ?".
Il y a dix ans, plusieurs tableaux électoraux des partis et candidats en 2014 sont restés mais pas avec les mêmes têtes.
La photo prise au même endroit, en 2024, montre d'autres partis et candidats
Depuis une semaine nous sommes en "affaires courantes". On sait quand un gouvernement commence jamais quand il sera installé dans les Coulisses du pouvoir alors que tout commence pour prendre ses positions électives .
"Avec des si on mettrait Paris en bouteille" est un proverbe qui apparaît en 1710 sous la forme « On dit qu'un si & un peut-être mettroit Paris dans une bouteille .». En Belgique, il faudrait passer beaucoup de personnes dans le goulot de la bouteille.
Déjà en 2016, la question était posée et mêlée à des "si" "Et si tout était différent" dans une longue conversation épique entre deux interlocuteurs.
Dans la communauté flamande, on se questionne tout autant sur les points cruciaux.
L'envoyée spéciale de daardaar.be nous en informe en traduisant en français.
Concernant cette photo, il y dix jours, commençait un meeting entre partis flamands.
A Bruxelles, les médias francophones et néerlandophones sont côte à côte, mais ne se rencontrent qu'au bout d'un couloir peu emprunté.
Et les questions se posaient cette semaine sur daardaar.be.
- Dring Dring #1 : Le cordon sanitaire en Flandre résistera-t-il encore après les élections ?
- Dring Dring #2 : un vote nationaliste = un vote pour une Flandre indépendante ?
- Dring Dring #3 : les Flamands croient-ils aux slogans des politiques ?
- Dring Dring #4 : Migration, économie et mécontentement vis-à-vis des politiques…
« Le climat, l’énergie. C’est un sujet très sensible, parce que nous avons besoin d’énergie, c’est évident. Mais où allons-nous la trouver ? De l’énergie verte ? Le nucléaire ? Je suis d’ailleurs personnellement pour. Mais pour l’instant, c’est difficile d’y voir clair. Cela deviendra probablement un peu plus clair étant donné qu’ils sont maintenant en pleine campagne et qu’ils sont partout dans les médias. » « Pendant le coronavirus, on envoyait des lettres dans toutes les langues : arabe, flamand, allemand, anglais. Si vous venez vivre ici, vous devez apprendre le néerlandais. Il y a des gens qui ne savent pas lire le calendrier des collectes des poubelles ou le courrier de la commune. Sinon, c’est difficile d’échanger. » « Les gens qui ont des difficultés à marcher ne peuvent pas aller de ce parking aux magasins. C’est impossible, c’est beaucoup trop loin. Il n’y a pratiquement plus de place de parking dans le centre. C’est pour ça que le centre disparaît. » « Ils ne devraient pas avoir autant d’argent. Mais ils dépensent aussi beaucoup d’argent dans l’immobilier pour acheter des maisons et des bâtiments. Au départ, ce n’est pas pour ça qu’ils reçoivent de l’argent. » « La démocratie et la couverture de la démocratie, c’est bien plus qu’un tableau des scores. ‘Qui est le gagnant ? Qui est le perdant ? Est-ce qu’il ou elle s’est bien débrouillé(e) ?’ Non, la démocratie est toujours une question de contenu. À mes yeux, c’est ça l’enjeu du 9 juin. Où va-t-on avec la Belgique, la Flandre, la Wallonie, la Communauté française ? Où allons-nous ? Dans quelle direction ? ».
Le problème n'est pas de parler en néerlandais, c'est ce qu'on apprend à l'école ou dans des cours intensifs. Ce qui l'est moins, c'est de parler en flamand si l'on ne veut pas être considéré comme un Hollandais.
La Belgique est fédérale. "Bruxelles comme capitale du pays et de l'Europe, est la "formule un" du compromis "à la belge". On y a créé deux types d'entités fédérées sous forme de communautés linguistiques et de régions différentes", dit le président de la communauté allemande. La plupart des modérés s'en contentent et quelques Flamands de la NVA voudraient toujours la rendre confédérale à la recherche de ce qui pourrait rester en commun. Question à plusieurs facettes avant la séparation. Non. Bart n'est plus le même. Depuis 11 ans, il a beaucoup maigri et garde une ligne impeccable. Sacré Bart ! Aux dernières nouvelles, Bart de Wever refuse que la N-VA soit dans le gouvernement fédéral s’il n’est pas Premier ministre
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Humour et parodie
Après l'orthographe des temps au singulier, de temps au pluriel, des "nous" et des "vous" , il ne restait que celle des "ils" ou "elles". Là, on peut y aller avec les critiques sous le manteau.
Y a pas à dire, pour gouverner en Belgique, il faut avoir un esprit spécial.
On ne fait pas que dormir à la Chambre avec des têtes de vieux Sénateurs qui surveillent.
Quand une politique est compliquée dans un régime fédérale comme en Belgique, les réalités sont souvent à nuancer.
Passer du plat pays de Brel en Flandre au Nord avec la mer comme terrain vague, à la Wallonie vallonée bien verte au Sud, en traversant la capitale Bruxelles comme une région à part entière et arriver au sommet de la région allemande à la Baraque de Fraiture (qui n'a rien à voir avec une friture à la belge et même pas avec une friterie pour les Français) à l'Est, ce n'est pas une sinécure.
Comme d'habitude, j'ai lancé une préversion de ce billet en France sur Agoravox.fr sachant que les commentaires y seraient rarissimes. Les Français ne connait que très peu de choses de notre politique. Alors sur ce site de forum français, j'y ai répondu par la dérision et l'autodérision. Les Français sont souvent râleurs mais, paradoxalement, ils disent avoir "le plus beau pays du monde". Mes commentaires relatifs à Roland Garros ont dû les troubler. Etre chauvin, quand on l'est, ne se ressent pas. Notre tasse de thé ne s'y baigne pas.
Notre patriotisme n'a rien à voir avec le nationalisme français. Avec plaisir, le Belge part en France comme première destination de vacances, mais aime revenir à la mère patrie.
Notre humeur dépend surtout du temps qu'il fait
Le philosophe Mathieu Pelletier en parle
Le temps est le premier sujet de conversation pendant les promenades "pipi" du chien.
Depuis des semaines, on s'inquiète. C'est les dépressions climatiques qui entraînent les dépressions morales quand on n'aime pas la pluie.
Je chante plutôt la "Symphonie des éclairs". La pluie et le soleil ne me font pas peur. J'aime les changements en trottinant, en joggant, vélotant, indépendamment d'une météo même pourrie.
Les films passent souvent en prévision sur nos chaînes télés belges et repassent ensuite sur les chaînes françaises. La chaine franco-allemande ARTE sur laquelle ne connait pas ce chauvinisme.
La doyenne belge vient de décéder à 109 ans. Oui, c'est vrai, on vit vieux en Belgique.
Lors du cactus de jeudi, le jeune Gaëtan parlait du vote consultatif du troisième âge et de sa grand-mère. La mienne est décédée à nonante ans (et pas Quatre-vingt-dix, ce qui l'obligerait à calculer).
Thomas Gunzig a reçu un message personnel qui ne venait pas de ma plume dans son annonce désespérée
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Je lui répondrais que "Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots". Le Pélican blanc vit dans les marais et les lacs peu profonds avec son nid constitué d'un amas de branchages au sol ou dans un arbre. Je répète, il faudra prendre de l'altitude alternative pour ne pas trop s'esbaudir et être malin pour grimper à vélo du plat pays à l'Ouest jusque sur les collines de l'Ardenne verdoyante à l'Est en transitant par l'Altitude Cent à Bruxelles. Non peut être"....
Les Belges ont les yeux dans les étoiles et ils investissent dans l'espace. Cela n'a pas empêché de jaser à ce sujet
Le premier ministre Alexander De Croo rencontre ce vendredi, Joe Biden pour accorder les violons printaniers au tempo du Concours Reine Elisabeth qui est pour certains, un peu ringard.
Les violons de l'automne, tout est possible.
Les colleurs d'affiches ont besoin d'eau et de colle.
Ce billet est le 4ème dans la catégorie "Intimisme" par un voyage fascinant dans un pays mystérieux et fantastique de flibustiers qui n'est pas le plus beau du monde mais où on peut parler de ce qu'on a envie de dire sans se retrouver derrière des barreaux. Aujourd'hui, je l'ai titré "Elire par la fiction". Après les élections, le dimanche soir du 9 juin, commencera peut-être des "Elus par friction".
Je me trompe peut-être. Pour avoir une confirmation, l'avis d'autres Belges sera nécessaire.
Raymond Devos est né à Mouscron. C'est une ville francophone à facilités en Wallonie picarde. Elle accorde des facilités aux néerlandophones comme il en existe dans l'autre sens.
Son sketch "L'esprit malin" correspond parfaitement à l'idée de ce billet.
Pour info, ce 1er juin, c'est la "Zinneke parade". Le titre "Plaizir", toujours dédiée à la célébration de la diversité, de la créativité et de l’esprit communautaire.
(photos de 2002, 2004, 2006, .... 2024 ?)
Allusion
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1/6/2024 : Nous avons cinq sens physiologiques d'après Aristote avec ses organes sensoriels: oreilles, yeux, langue, nez et peau.
Les systèmes : tactile, visuel et auditif ont déjà pu être interprété par les objets numériques.
Le système olfactif et gustatif ne l'ont pas été.
Ce matin, ces deux systèmes étaient à l'honneur avec les odeurs et les goûts vus par Sarah Bouasse "Par le bout du nez".
En contradiction avec Sarah Bouasse au sujet de l'odorat des chiens
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Au moulin, Everfood présentait le marché des saveurs.
Là, quand on parle "food", on sort de la fiction...
Pour les images, cliquez sur l'image en dessous.
10/6/2024: Résultats des élections
Commentaires
Excuse-moi, mais voilà un sujet qui ne m'inspire que des commentaires insipides tant cette élection m'intéresse peu. On sait d'avance que nous ne serons pas plus avancés. Ou plutôt si dans la gadoue du temps qu'il fait actuellement. Et on en aurait jusqu'au 10 juin.... Une élection très belgic"haine". Se donnant l'illusion de souder autour d'une urne, des citoyens que tout sépare. Dans La Libre, des habitués de donner leur avis s'ils étaient dans la politiques. Rien de commun entre X qui voudrait plus de sport encore et l'autre qui comme moi rêve de prévention tant au niveau mental que physique. Il ne suffit pas d'un fondue pour recréer du lien alors que se prépare un avenir encore plus brun qu'il ne l'est déjà. Bonjour Madame, bonjour Monsieur, alors pour qui allez voter? Pour le mons taré. Ce qui limite sérieusement le choix.
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 31/05/2024
J'ai déjà remarqué et l'ai écrit que tu as un esprit assez rétro et francophile et Français.
Je suis un progressiste.
Tu es comme une belge d'adoption.
Tu n'es pas l'esprit zinneke comme je l'ai.
Oui, nous sommes aux antipodes de la réflexion.
Cela ne me trouble pas. J'aime rencontrer ceux qui sont différents de moi-même.
Entre clones, on n'apprend rien de neuf.
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2018/01/27/les-pensees-surrealistes-belges.html
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2017/09/30/etre-ou-ne-pas-etre-belge.html
Moi, c'est parfois franc*haine" comme je l'ai parfois écrit dans le passé.
Je ne dirai pas pour qui je vais voter et pourquoi j'en retardé mes vacances pour y aller.
Je l'ai déjà écrit, il n'y a que des tarés qui se font la guerre.
Les animaux n'ont pas de croyances et ne font pas la guerre.
Écrit par : Allusion | 31/05/2024
Une déjà vieille vidéo :
https://photos.google.com/share/AF1QipNa8tWUfYGZNuR1nMpIzlC4T7H2f_SnkCvBvXWcAk_C3h5iuJK8BW0EPQ41qtqvnA/photo/AF1QipNP3yVwW0dKww0Fq7r98WJLXp5mP73BnlyytH-1?key=Qlc2eW1mdHNZN29wZzUxWDRqbHpFMUJ5R2QtYk9B
Écrit par : Allusion | 31/05/2024
J'ai vécu trois à Paris de 1985 à 1988. J'avoue avoir fuit Bruxelles. Avec dans ma valise deus livres initiatiques. Camille Claudel et Jacques Sternberg qui se moquait un peu de l'esprit fonctionnaire belge. Donc, oui, effectivment, je suis plus française que belge; Et mes affinités se confirment, n'ayant qu'un entourage en majorité français. J'ai encore pu constater la grande différence entre les belges et les français en passant les tests des élections. Le belge: c'est oui, non ou je passe. Le test français au contraire offre 3 possibilités plus le choix diversifiés pour d'autres options. Cela suppose un plus grand respect du votant qui est souvent bien plus nuancé que faut-il interdire ou non le glyphosate.. Comme si tout était noir ou blanc. Oui, je suis très nuancée. Résultat des tests, le parti ou la personne pour laquelle je pense voter en Belgique apparaissaît en bas de liste. Pourtant je n'ai pas changé d'avis. Par contre dans le testing français, la personne pour laquelle j'aurais voté en France apparaîssait en premier... Certes, oui, les français sont plus snobs. Mais le belge est mou. Entre les deux...
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 31/05/2024
"Le belge est mou"
C'est vrai, il est bon enfant et accueillant.
Nous n'avons pas le même humour. Nous ne rions pas avec les mêmes sujets. Les différents Cactus (petits et grands) en sont une prueve
Le racisme et le chauvinisme, ne font pas partie de la tasse de thé des Belges.
Mais nous sommes en avance par rapport à la France avec des sujets comme l'IVG, les LGBTQI+, l'euthanasie...
Des sujets qui se discutent toujours en France.
Comme je l'ai écrit, il ne faut pas chatouiller les Belges dans le sens inverse du poil.
Il fête encore la joyeuse entrée de Charles Quint lors de l'Ommegang.
Il y a une rue de Bruxelles et une bière "Charles Quint" mais pas de rue "François 1er".
Napoléon s'est cassé les dents à Waterloo.
Ce sont des signes qui ne trompent pas.
Tant qu'il y a du commerce et qu'il y a des gagnants dans les opérations, le belge aime. Si on ne joue pas le même jeu en étant trop gourmand, il se rebelle.
Le compromis belge sans compromission est connu dans le monde.
Les Belges sont partout. Il faut suivre les épisodes de "Les Belges du bout du monde".
La vidéo "Oui mais non" explique très bien cette situation
https://youtu.be/0N_COgSkRBI
Plus snobs, les Français. Absolument
Les épisodes de "Moi, Belgique" racontées par Annie Cordy, sont très informatifs
https://youtu.be/QK2llJ3m9ik
L'histoire de la Belgique a des liens avec les loges maçonniques en 1830 qui a éjecté les Hollandais de Bruxelles.
Quand j'ai écrit "Ne m'appelez plus jamais France"
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2008/06/25/ne-m-appelez-jamais-plus-france.html
Il y a eu des séparatistes qui n'étaient pas très heureux. Mais ça se sont les règles du jeu à jouer avec les frontières
Je suis membre du site daardaar.be qui traduit les situations de l'autre côté de la frontière linguistique.
J'ai écrit "J'aime les Flamands" pour leur pragmatisme pas nécessairement pour la langue qui a beaucoup moins de problèmes orthographiques que le français.
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2016/07/16/j-aime-les-flamands.html
De Croo qui parle avec Joe Biden actuellement, ce n'est pas une erreur.
Le caractère obligatoire du vote fut introduit en 1893, lors de la première révision de la Constitution. Celle-ci ouvrait également le vote au suffrage universel masculin, avec vote plural. L’absentéisme électoral qui était de 27% en 1890 et de 16% en 1892, chuta à 5,4% en 1894. But égalitaire entre riches et pauvres.
La Belgique était le premier état à rendre le vote obligatoire, à l’exception de quelques cantons suisses.
Je raconte une historiette ? Oui ?
Ok.
Dans un compartiment du TGV en direction de Paris, trois personnes. Deux Français et un Bruxellois.
Ce dernier mange ses tartines. Les deux autres ne font rien et ne disent rien.
Le Belge adresse la parole à l'un d'eux.
- Ousque vous aller ?
- Je vais à Pariss avec deux "s".
- Ah, bon.
La conversation s'arrête et recommence quand le Belge a fini de manger.
- Et vous, vous allez où ? demande-t-il.
- Moi, je vais à Bordeauxx avec deux "x".
Plusieurs minutes après, un des Français demande :
- Et oui, où allez-vous ?
- Je vais à Macon avec deux "con"
Écrit par : Allusion | 01/06/2024
Excepté pour l'euthanasie, je ne me sens pas fière d'être belge.
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 01/06/2024
Cela ne m'étonne pas.
Écrit par : Allusion | 01/06/2024
"Ce n'est pas la fin de la Belgique, soyons clair": Théo Francken explicite sa vision du confédéralisme
Théo Francken est très clair, dès le début du débat : "Ça ne signifie pas la fin de la Belgique", explique-t-il d'emblée. "La Belgique doit mieux fonctionner et devenir plus forte. C'est nécessaire pour avoir plus d'autonomie pour les états fédérés. La Flandre aura plus de pouvoir et la Wallonie et Bruxelles aussi", développe le député N-VA.
"Nous voulons responsabiliser les systèmes, par exemple sur le plan du travail, si une entité peut faire travailler beaucoup de gens, cette entité fédérée doit être compensée pour cela. Idem pour la santé, les pensions, la police, la justice", dévoile Théo Francken.
Nous n'allons pas chasser le roi
Il continue ensuite d'expliquer les tenants et aboutissants du système confédéraliste dont il rêve : "Nous ne voulons pas scinder l'armée, ni la diplomatie. Tout cela reste belge, bien sûr". Théo Francken rassure ensuite les royalistes : "Pour ceux qui aiment le roi, moi, je suis républicain, mais nous n'allons pas chasser le roi. La Belgique doit continuer d'exister. Les Diables Rouge, la royauté, le drapeau bien sûr", ironise-t-il en pointant le pin's belge porté par Georges-Louis Bouchez.
Un sujet polarisant
"Je comprends l'émotion qui tourne autour de cela, certainement du côté francophone, mais nous allons mieux collaborer en donnant plus de pouvoir aux entités fédérées. Voici l'explication didactique."
Un système qui pourrait avantager les Flamands, qui peinent à recruter des militaires au nord : "Ce n'est pas un peu ce qui vous arrange ?", demande Christophe Deborsu. "Ce sont les militaires wallons qui se battront pour vous", continue-t-il.
"Non, ce n'est pas ça, c'est juste absurde de dire que nous voulons une armée républicaine flamande. On doit garder ça au niveau belge. On aura encore besoin de notre armée, on aura besoin de la Défense. Qu'on parle le néerlandais ou le français, ça n'a pas d'importance, notre ennemi n'est pas dans la Belgique", rétorque-t-il.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/ce-n-est-pas-la-fin-de-la-belgique-soyons-clair-th%C3%A9o-francken-explicite-sa-vision-du-conf%C3%A9d%C3%A9ralisme/ar-BB1nsbtc?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=302e4a8d088a4513ad4b6a52dcb310ca&ei=7
Écrit par : Allusion | 01/06/2024
"Ce n'est nullement une attaque personnelle": Pierre-Yves Jeholet répond à la polémique suite au débat avec Nabil Boukili
Invités sur le plateau de "Rendez-Vous", ce dimanche, Pierre-Yves Jeholet (MR) et Nabil Boukili (PTB) ont répondu aux questions de Christophe Deborsu, notamment sur le port du voile islamique. Nabil Boukili a partagé son point de vue: "Je suis surtout pour le droit à chacun d'avoir un emploi et le voile ne doit pas être un motif de discrimination". Christophe Deborsu a ensuite relancé sur le port du voile pour les policières: "Il y a des pays qui le font", a-t-il répondu. Le candidat a fini par répondre par l'affirmative: "Oui, le voile ne doit pas être un motif de discrimination. Nous sommes pour l'émancipation des femmes et elles ne doivent pas être discriminées en fonction de leurs habits".
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/ce-n-est-nullement-une-attaque-personnelle-pierre-yves-jeholet-r%C3%A9pond-%C3%A0-la-pol%C3%A9mique-suite-au-d%C3%A9bat-avec-nabil-boukili/ar-BB1nutF6?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=d56ac7e9abea439886d819409ce7eb6a&ei=6
Écrit par : Allusion | 02/06/2024
C'est l'une des rengaines de Bart De Wever dans cette campagne électorale. Selon lui, la Belgique est devenue l'un des pires élèves de l'économie européenne. Un discours qu'il martelait la semaine dernière face à Paul Magnette. "Il va falloir dire aux inactifs, allez travailler si vous le pouvez. Notre taux d'emploi devait dépasser les 80% comme dans les pays scandinaves. Et grâce à cela, nous pourrons avoir un État-providence. Mais vous ne pouvez pas travailler comme dans le sud de l'Italie et tout exiger. Ou alors c'est le Nord qui continue toujours à payer", disait-il.
Comment se porte vraiment l'économie belge? Voici où se place la Belgique par rapport à nos voisins
Le journaliste au journal L'Echo, Jean-Paul Bombaerts, a imaginé une compétition économique dans laquelle 12 pays sont les participants.
Une course sur différents indicateurs, par exemple le taux d'emploi. En Belgique, environ 67% des 15-64 ans ont un travail. En prenant un peu de hauteur, on remarque que c'est mieux qu'en Espagne, mais moins bien qu'aux Pays-Bas, en Suède et en Allemagne. "Il y a la pression fiscale sur le travail qui est moins importante que chez nous. Chez eux également, la différence entre travail et non-travail est plus importante, alors que chez nous elle est faible, ce qui n'est pas incitatif au travail. Et par ailleurs, on peut mentionner aussi le travail à temps partiel, beaucoup plus développé dans ces pays-là que chez nous", analyse Jean-Paul Bombaerts
Autre critique récurrente, la pression fiscale sur le travail. En Belgique, près de 53% du salaire d'un travailleur célibataire moyen part aux impôts. Dans cette course, personne ne fait moins bien que nous. L'Allemagne est déjà loin devant. Les leaders, ce sont l'Irlande et les Pays-Bas. Le Danemark est troisième. "Les pays qui font mieux que nous ont une fiscalité qui est dosée différemment, avec davantage l'accent sur les revenus du patrimoine, les revenus du capital ou les taxes environnementales", complète le journaliste.
Comment l'économie belge se compare-t-elle à celles des autres pays européens ?
Notre pays est quand même en tête d'une épreuve : chez nous, la richesse est mieux répartie que chez nos voisins. Pour calculer les inégalités, on regarde le coefficient de Gini. Plus il est proche de zéro, plus la société est égalitaire. En Belgique, nous sommes à 24. Les deuxièmes, ce sont les Pays-Bas. Loin derrière, les derniers, c'est l'Italie, l'Espagne et la Grèce.
À la fin du championnat, en considérant dix épreuves économiques, le Danemark finit premier, la Belgique arrive dixième sur douze candidats, le même classement qu'en 2019.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/comment-se-porte-vraiment-l-%C3%A9conomie-belge-voici-o%C3%B9-se-place-la-belgique-par-rapport-%C3%A0-nos-voisins/ar-BB1nLnJz?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=da06cd30ec334e6ca8fc76d58fde9b22&ei=5
Écrit par : Allusion | 07/06/2024
Après les élections
J+ 1… Après des semaines de campagne, des débats par dizaines, des milliers de lignes de programmes et autant de tracts électoraux, le verdict des urnes est tombé.
Le Roi a chargé lundi le gouvernement de la gestion des affaires courantes, a annoncé le Palais royal dans un communiqué. Il entamera ses consultations en vue de la formation d'un nouveau gouvernement durant l'après-midi. Bart De Wever (N-VA) a été reçu peu avant 15h au Palais. Tom Van Grieken (Vlaams Belang) et Georges-Louis Bouchez (MR) sont aussi attendus au Palais lundi.
Depuis l'annonce des résultats, les démissions s'enchaînent. L’ensemble de la direction du parti libéral flamand Open VLD a présenté sa démission lundi midi, sanctionné par les électeurs tant au niveau fédéral que régional. Le président de DéFI François De Smet a également remis sa démission au bureau du parti, a-t-on appris. Plus tôt ce matin, Jean-Marc Nollet et Rajae Maouane avaient annoncé démissionner de leurs postes de co-présidents d'Ecolo. Jean-Marc Nollet quittera, lui, la vie politique.
Bref rappel des résultats : le MR est le grand gagnant côté francophone, les Engagés enregistrent une percée significative tandis qu’Ecolo et DéFI sont mis K.O. Le MR est largement en tête en Wallonie, au-dessus 30%, et à Bruxelles au-dessus de 21%. Les Engagés de Maxime Prévot ont aussi réussi leur pari : ils obtiennent plus de 20% des voix en Wallonie. Le Parti socialiste se maintient autour des 18% à Bruxelles et recule à 23% en Wallonie. Le grand perdant côté francophone est Ecolo. La percée annoncée du PTB n’a pas eu lieu.
En Flandre, la N-VA a réussi son pari de rester le premier parti de Flandre et son patron, Bart de Wever, enregistre un score impressionnant de plus de 255.000 voix. Au nord du pays, Groen et l’Open VLD, parti du Premier ministre Alexander De Croo, très marqué par la défaite, sont sanctionnés.
Union Européenne : Von der Leyen en pole position pour garder la tête de la Commission
Au lendemain des élections, place aux grandes manoeuvres à Bruxelles pour désigner les prochains "visages" de l'UE : l'Allemande Ursula von der Leyen semble en bonne posture pour un nouveau mandat à la tête de la Commission, mais les jeux sont encore loin d'être faits.
"Nous avons gagné les élections européennes, les amis!", s'est exclamée dimanche soir Mme von der Leyen, qui est aussi vice-présidente du Parti populaire européen (PPE, droite), arrivé en tête du scrutin.
Mais si l'ancienne ministre allemande de la Défense veut rester cinq ans de plus à Bruxelles, elle va devoir convaincre, et faire preuve d'habileté politique.
Première étape, le Conseil européen, qui regroupe les chefs d'Etat et de gouvernement des 27 et qui tranche sur les "top jobs", les dirigeants des principales institutions de l'UE. Et au sein de ce cénacle, qui va se réunir deux fois avant la fin du mois, l'affaire semble plutôt bien engagée.
Douze des 27 membres du Conseil européen sont membres du PPE, et, selon une règle non écrite, le vainqueur des élections européennes peut revendiquer la présidence de la Commission européenne.
Le feu vert du Conseil en poche, Mme von der Leyen devrait ensuite passer l'examen du Parlement européen, étape qui s'annonce plus délicate.
Le président du PTB Raoul Hedebouw sera invité mardi matin dès 10h30 par le roi Philippe au Palais royal dans le cadre des consultations des présidents de parti pour la formation d'un prochain gouvernement fédéral, a-t-il indiqué lundi au cours d'une conférence de presse.
"Nous sommes le quatrième parti national et même le troisième parti francophone", s'est réjoui le responsable communiste. Le PTB se classe cinquième parti dans la répartition des sièges après la N-VA, le Vlaams Belang, le MR et le PS.
La famille socialiste est la première à la Chambre. Le PTB a progressé aux élections de dimanche à Bruxelles et en Flandre mais a observé un léger recul en Wallonie.
Le président de la N-VA Bart De Wever a été reçu lundi après-midi au Palais. Le roi Philippe accueillera ensuite le président du Vlaams Belang Tom Van Grieken et le président du MR Georges-Louis Bouchez.
Qui sont les députés des différents parlements du pays après les élections fédérales, régionales et européennes du 9 juin 2024 en Belgique ?
Voici la liste des députés dans chaque parlement ainsi que leur âge, leur commune de résidence, leur nombre de mandats déjà effectués et leur circonscription.
Élections 2024 : voici la liste des élues et élus belges dans les différents parlements
Qui sont les députés des différents parlements du pays après les élections fédérales, régionales et européennes du...
Le président de la N-VA Bart De Wever a quitté peu après 15h10 le Palais royal, sans s'adresser aux journalistes. L'Anversois, grand gagnant des élections de dimanche, était le premier président de parti à être reçu par le Roi, ce lundi.
Le président du parti d'extrême-droite Vlaams Belang était ensuite attendu.
Renaud Verstraete
Aucune preuve de problèmes significatifs lors des votes selon le SPF Intérieur
Il n'y a pas de preuve de problèmes significatifs liés à des incidents rapportés lors de votes, communique lundi le SPF Intérieur au lendemain du scrutin.
Des mineurs d'âge affirmaient dimanche dans les médias avoir pu également voter pour les élections fédérales et régionales en Flandre. Or les jeunes de 16 ans accomplis étaient invités à exprimer leur voix pour les élections européennes seules, pas pour le scrutin fédéral ni régional.
Le SPF Intérieur a passé en revue le nombre de voix par bureau de vote principal et n'a pas relevé de différence marquante, a fait savoir le porte-parole Koen Schuyten. "Il s'agit vraisemblablement de quelques erreurs humaines dans des bureaux de vote".
A la demande de témoins assistant au dépouillement, le service public a examiné de plus près la problématique. Le SPF assure suivre de près d'éventuels problèmes.
Renaud Verstraete
Le bourgmestre de Courtrai et ex-ministre fédéral de la Justice Vincent van Quickenborne a annoncé lundi faire un pas de côté à l'échelon local. Il allait logiquement être tête de liste dans sa commune, pour les élections locales d'octobre prochain, mais il laissera cette place à Ruth Vandenberghe.
Van Quickenborne, en tant que tête de liste pour la Chambre, a obtenu un peu moins de 14.000 voix, contre plus de 40.000 en 2019.
Ruth Vandenberghe a été durant trois ans bourgmestre faisant fonction à Courtrai, jusqu'à ce que Vincent Van Quickenborne reprenne son écharpe en démissionnant du poste de ministre de la Justice.
Bart de Wever est au Palais Royal, pour les audiences prévues cet après-midi, entre le souverain et les présidents de partis
Bart De Wever (N-VA) est arrivé lundi peu avant 14h30 au Palais, où il était attendu par le Roi. L'Anversois, vu comme le grand gagnant des élections de dimanche, est le premier président de parti à venir s'entretenir avec le souverain.
Bart De Wever n'a fait aucune déclaration à la presse au moment de passer les grilles du Palais royal. Plus tôt dans la journée, il avait indiqué avoir entamé une tournée de prises de contact, une phase "d'information" en vue d'explorer de potentielles alliances pour former un nouveau gouvernement flamand.
Comme au fédéral, la N-VA s'est maintenue à la place de premier parti au niveau régional, parvenant à résister à la montée de l'extrême-droite.
Au niveau fédéral, c'est le Roi qui est à l'initiative. Il devrait désigner un informateur après avoir consulté les différents présidents de parti. Tom Van Grieken (Vlaams Belang) et Georges-Louis Bouchez (MR) sont aussi attendus au Palais lundi.
Le Roi Philippe de Belgique et Bart de Wever, président de la N-VA, le lundi 10 juin 2024 à Bruxelles, pour discuter des résultats des élections régionales, fédérales et européennes d'hier.
Le Roi Philippe de Belgique et Bart de Wever, président de la N-VA, le lundi 10 juin 2024 à Bruxelles, pour discuter des résultats des élections régionales, fédérales et européennes d'hier. credit: Belga
Le point à la mi-journée en ce lendemain d’élections :
Le Roi a chargé lundi le gouvernement de la gestion des affaires courantes, a annoncé le Palais royal dans un communiqué. Il entamera ses consultations en vue de la formation d'un nouveau gouvernement durant l'après-midi.
Elke Van den Brandt entamera les négociations pour une majorité flamande au Parlement bruxellois mercredi. Groen étant le parti le plus important au sein du groupe néerlandophone au Parlement bruxellois, il a la main pour entamer les discussions pour la formation d’une majorité. .
L’ensemble de la direction du parti libéral flamand Open VLD a présenté sa démission lundi midi, au lendemain d’une défaite électorale tant au niveau fédéral que régional. Le Premier ministre Alexander De Croo n’a pu contenir son émotion devant la défaite électorale de son parti hier soir.
Le président de DéFI François De Smet a remis sa démission au bureau du parti, a-t-on appris. La réunion est toujours en cours.
Jean-Marc Nollet et Rajae Maouane ont annoncé démissionner de leurs postes de co-présidents d'Ecolo. Jean-Marc Nollet quitte la vie politique.
"Une alliance entre Les Engagés et le MR suffit également à la Fédération Wallonie-Bruxelles. Une troisième formation supplémentaire n'est pas nécessaire" déclare Maxime Prévot (Les Engagés)
Sophie Wilmès a battu le record historique du nombre de voix de préférence côté francophone.
Elle sera aux côtés de Georges-Louis Bouchez pour les négociations en vue des formations de gouvernements
Eliane Tillieux, à son arrivée au bureau du PS : "il n'est pas question de démission"
Christophe Collignon à son arrivée au bureau du PS : je plaide pour une cure d'opposition; c'est ce que je vais dire au président
Mise à jour il y a 2 heures
L'heure est à l'introspection pour les libéraux flamands au lendemain de la défaite
La déconvenue de l'Open VLD au lendemain du scrutin du 9 juin force les libéraux flamands à l'introspective, selon les déclarations des ténors à l'entame d'un bureau de parti lundi matin.
Le président du parti Tom Ongena, a laissé entendre dans la nuit de dimanche à lundi, que son parti ne monterait pas au pouvoir vu ses très mauvais résultats électoraux.
Les libéraux flamands sont en effet passés sous la barre des 10% en Flandre, ils n'obtiennent que 7 sièges à la chambre (-5).
Lundi matin, les ténors libéraux se sont réunis en bureau de parti et n'ont pas caché leur déception.
Olivier Arendt
Le Roi a chargé lundi le gouvernement de la gestion des affaires courantes, a annoncé le Palais royal dans un communiqué. Il entamera ses consultations en vue de la formation d'un nouveau gouvernement durant l'après-midi
https://www.rtbf.be/article/direct-elections-2024-au-lendemain-du-scrutin-le-mr-est-le-grand-gagnant-cote-francophone-les-engages-enregistrent-une-percee-significative-tandis-qu-ecolo-et-defi-sont-mis-k-o-11386635?utm_campaign=RTBF_Info_+10-06-2024&utm_medium=email&utm_source=newsletter
Écrit par : Allusion | 10/06/2024