13/10/2018
Jobs contre Flops
Des élections communales auront lieu demain en Belgique.
J'en avais déjà donné le parfum dans "A vos marques électeurs" avec les affiches électorales du temps jadis.
"Élire, c'est guérir", au temps de Sarkozy.
Cette semaine, il y a eu un cirque entre Elio Di Rupo et Charles Michel du style "Je t'aime, moi non plus", alors qu'en dehors de l'arène, les sourires même narquois, sont de rigueurs.
Pour finir, il y a eu cet article de Philippe "Pourquoi, je ne voterai plus" qui ajoutait une couche...
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Con d'un côté d'avoir imaginé pouvoir faire un bilan pour demander l'approbation de l'assemblée juste avant les élections.
Con de l'autre, en se prenant comme "sauveur du peuple" et de parler de travail alors qu'il s'agit d'emploi de temps rémunérés ou non.
Car, qu'on se le dise, beaucoup de types de travail sont périmés dans le paradigme numérique.
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La politique
Si on sélectionne la catégorie "Politique" de mon site, pas à dire, c'est touffu.
On trouve un peu de tout comme les fromages belges tellement la politique peut faire tourner les têtes et les tables de spiritisme rien qu'en sortant ce mot dans une conversation.
Alors, je vais continuer dans le ton de l'humour.
Les livres récents "Psychopathes qui nous gouvernent" écrit par Jean-Luc Hees et "Prédateurs" avec le sous-titre "des milliardaires contre les États" de Catherine Le Gall et Denis Robert explicitent aussi bien le secteur privé que privé.
Où se trouve les autres riches?
Dans le "show biz" et le "footgate", dont les vedettes sont élevés dans la cour des grands.
Gauche et droite se ressemblent plus par leurs dérives et leurs recherches de bénéfices propres, que par leurs différences structurelles.
Pas étonnant que la confiance envers le système démocratique a fondue comme neige au soleil.
Les États tyranniques font oublier la tyrannie de ce "job, job, job".
La population n'a droit au chapitre que l'espace d'une campagne de propagande avant d'aller voter pour Pierre, ou Jacques.
Elle ne sait rien, n'est au courant d'aucune stratégie, mais voudrait tout dire.
Elle aime bien les réformes tant que celles-ci n'impactent pas trop les habitudes.
Depuis, nous entrons dans une ère d'instabilité dans laquelle la liberté de paroles tellement revendiquée auparavant, est de plus en plus contrecarrée par la volonté de certains nostalgiques d'avoir des gouvernants autoritaires, fascisants et d'extrême-droite.
L'envie d'en découdre nait sous forme de démocratie participative mais encore faut-il connaître les règles du jeu à la quête aux renseignements.
La France se demande après soixante d'ans d'existence, si la Vème République n'est pas devenue une nouvelle monarchie :
Dans le même temps, plusieurs ministres désertent les gouvernements de Macron et... de Trump.
Il faut constater que la Chine avec son parti unique et son président fort, permet d'accélérer l'implémentation de décisions et de répondre plus efficacement à des impératifs comme l'important problème de la détérioration du climat alors que l'Occident démocratique tergiverse sans ressort, pris dans les fils des conservateurs et des lobbies restés sceptiques mais surtout zélés vis-à-vis de leurs propres intérêts.
Le multiculturalisme a peut-être aussi atteint ses limites.
Pendant notre apathie, les Chinois investissent partout et en tout dans le monde:.
Entre la liberté de parole et l'autorité forte, il y a un choix drastique à faire.
Quand rien ne va plus.
Le mécontentement persiste que ce soit un gouvernement de droite ou de gauche, vu d'en haut ou d'en bas.
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Le pouvoir des femmes...
Aujourd'hui, on sait que la femme est plus douée pour les études que les hommes.
Près d'un an après le #metoo, cela n'a pourtant pas permis d'éradiquer des violences conjugales mais seulement fait ressortir de vieux complexes de puritanisme et de sexisme.
La femme est l'avenir de l'homme, disait le poète Aragon.
Les femmes dont l'intuition est la qualité première, ne se disent pas à la bonne place, se sentent déforcées, inutilisées, sous-payées par rapport aux hommes...
Perso, je voterais donc pour que toutes les femmes soient au pouvoir pour tester leur manière de penser la politique....
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Job, job, job
Les "jeunes tiges" appelés "génération Y" à laquelle on a dit qu'il fallait des diplômes pour réussir, se retrouvent dans des tâches de second plan dans l'attente de la chance qui les fera monter sur notre train fou, à trouver un job en rapport avec les qualifications acquises.
Parfois, en manque de repères, on en a retrouvé partis guerroyer pour chercher une cause politique à défendre, qui n'était pas la leur qui a engendré des migrations de populations du sud vers le nord.
L'école, devenue trop chère, a dû se réformer. Réapprendre à apprendre pour concurrencer les nouvelles voies de la passation du savoir via Internet et le MOOC.
Un enseignement à la carte, comprendre la complexité des événements politiques et construire l'esprit critique des jeunes est devenu peut-être plus importante que les matières enseignées dans les programmes scolaires.
Le monde multipolaire dans lequel les minorités se frayent un chemin dans des majorités qui caracolent en tête, il s'agit parfois d'y apporter un rôle d'opposition et de dissidence quand cela déraille.
Les journalistes d'investigation et les lanceurs d'alerte, sont à défendre contre vents et marées.
La presse est en crise perpétuelle depuis qu'Internet s'est insérée en front médiatique.
Les entreprises placent leurs billes, là où elles restent à l'abri des impôts et taxes.
On appelle cela "fraudes fiscales".
Non, c'est de l'investissement du "cash flow" dans des pays où comme dit Aznavour "Il me semble que la misère serait moins pénible au soleil".
Quand c'est possible plus ou moins légalement puisque les règles de commerce ne sont pas identiques sur Terre, pourquoi s'en priver?
Plusieurs entreprises se sont retrouvées comme des poupées russes, chapeautées dans des fusions multiples pour raison d'économie d'échelle.
Les entreprises du "savoir en boîte" des GAFA ont complètement bouleversé les rapports de force en devenant les capitalisations boursières dépassant les mille milliards de dollars. Cinq autres entreprises dépassent encore ce chiffre astronomique.
La banque HSBC vit en dehors de toutes les lois "too big to jail".
Ce sont suivies réorganisations et restructurations répercutées sur le personnel.
Le "know how" et les cerveaux ont suivi les mêmes voies de salut.
La culture d'entreprise et le renom qui faisaient partie de la prospérité et de la sécurité de l'entreprise, n'ont plus la cote chez les jeunes recrues qui ont baigné dans la potions magique du numérique dès leur naissance. Celles-ci ne voient plus d'obstacles à changer d'orientation plusieurs fois dans leur vie.
Elles seraient même prêtes à lâcher du lest du côté des salaires pour accorder plus de temps à leurs loisirs accentuant du même coup, le low-cost.
Vous vous rendez compte qu'elles imaginent déjà concilier leur vie privée et leur vie professionnelle sans être tenus en "stand by" 24h sur 24, par le putain de Smartphone alors que l'entreprise leur donne dans ce but.
Le patriotisme est une philosophie qui a une grand passé, mais un petit avenir.
Les organigrammes se sont élargis avec des titres de fonctions toujours plus ronflants pour donner une impression de donner plus de pouvoirs alors que les rémunérations ne s'élevaient pas proportionnellement à l'augmentation des responsabilités.
La multinationale demande d'avoir de la flexibilité dans le temps et l'espace.
Des voyages sans fin de part le monde s'en suivent.
Ceux qui pensent qu'ils auront ainsi des vacances dans tous les pays du monde se trompent.
Connecté au bureau et pouvoir travailler à la maison. En plus cela limite les embouteillages: "Home sweet home", le rêve.
Les syndicats se perdent dans des conjectures de principes dépassés par les événements, alors que pour un jeune, ce qui est essentiel, c'est travailler cool et mieux.
Les centres de profits sont souvent devenus des centres de frais, contractés ou dilatés en fonction de conjonctures versatiles au rythme accéléré de stratégies édulcorées dans la pub vers l'extérieure, alors que les informations stratégiques intra-structurelles ne suivent toujours pas le même rythme dans leur diffusion.
La croissance, à bout de souffle, atteint un plateau presque partout dans les pays occidentaux.
Dans les pays émergents "en voie de développement" qui ont copié les directives néo-libérales, s'ils restent vulnérables mais commençant du plancher, se sentent mieux progresser.
Le livre de David Graeber "Bullshit Jobs" parle du régime de reporting par Powerpoint et des process qui n'attribue plus un sens au travail.
A droite, les citoyens doivent bosser peu importe ce qu'ils font.
A gauche, un job non génial n'est pas si grave tant qu'il sert d'entrée au marché du travail.
Meubler le temps au travail agréablement et de façon motivante n'est plus la priorité.
Qu'on se le dise, au niveau mondial, les ressources financières sont plus basées sur des dettes de 250.000 milliards de dollars que sur du tangible.
L'intelligence immatérielle et symbolique a renvoyé les équipements matériels et industriels aux valeurs résiduelles.
La souplesse des startups a permis de brûler quelques étapes à l'encontre des monstres des grandes entreprises qui finissent par les racheter pour élever leurs propres performances.
Comment ne pas être désabusé par ces événements?
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Flop, flop, flop
Le mot flop (de l’anglais floating operation) désigne une opération élémentaire à virgule flottante (addition, soustraction, multiplication ou division) ou une opération de la forme a + b · c. Selon la convention que nous adoptons, un produit scalaire entre deux vecteurs de longueur n requiert 2n – 1 flops, un produit matrice-vecteur 2(m – 1)n flops si la matrice est de taille n × m et enfin, un produit matrice-matrice 2(r – 1)mn flops si les matrices sont respectivement de tailles m × r et r × n.
Vous n'avez rien compris. Moi, non plus...
Vous vous attendiez à une autre traduction du mot.
Michael Moore dans Farenheit 11/9 explique tout cela de manière très (trop) sérieuse à mon avis.
De quoi se plaint-on quand la corruption est généralisée sans cache-sexe?
Les cessions sont devenues rétro surtout quand elles se nomment commissions.
On est devenu quantique mais sans cantique.
Dans l'assistanat de la population qui n'a pas pu s'adapter aux nouvelles normes, le Revenu Universel ou Revenu de citoyenneté revient à la surface comme le monstre du Loch Ness pour réduire les inégalités.
En balance vient la gratuité de l'indispensable sans avoir établi le niveau de cet l'essentiel, tellement variable en fonction de la psychologie de l'individu et pas de la sociologie d'un groupe d'individus tellement dépendant de sa localisation.
Après coup, les taxes effacent toujours toutes les ardoises des conneries.
Pendant un temps, certains ont estimé pouvoir éviter les nouveaux crashs et les faillites du style 'too big to fail', qu'il fallait séparer la banque d'affaires de la banque de dépôts. Ils en sont pour leurs frais de leurs réflexions.
Quelques banques ont même pris pieds dans le domaine de l'assurance pour assurer leurs arrières.
L'argent fait toujours office de pouvoir en fonction de paramètres de compétence alors qu'il se confronte actuellement avec la robotisation grandissante avant de passer à la vitesse supérieure.
Les monnaies officielles ont été contrées par des monnaies parallèles, locales ou via des bitcoins subissant les montagnes russe des risques jamais atteints par les monnaies officielles.
L'argent sous forme de billets en papier ou de monnaie sonnante et trébuchante disparait progressivement, remplacé par des transactions virtuelles.
Les contacts humains dans les banques ont été réduits à l'exclusion de conseils pour l'achat d'investissements.
Les taux de fructification de l'épargne sont au plancher et même si les opérations de transactions bancaires sont effectuées par l'utilisateur de PC-Banking, ils ne seront pas compensés par eux.
Mais voilà que Donald Trump annonce que la fête est finie et que la Bourse plonge après son annonce dans les remords et le repentir.
Les taux vont remonter puisque l'économie américaine va mieux. Les actions vont finir par remonter et distribuer des dividendes.
Les placements en obligations de bon père de famille, vont perdre des plumes dans l'opération de redressement du prix de l'argent.
Mais, le parrain Trump est là, avec au sommet de la FED, Jerome Powell, pour sauver la planète, non?
Dans la catégorie "flop", il y a évidemment, les traités de la COP21 en rade que Trump a gentiment mise sur le côté.
...
L'économie contre ou avec l'écologie...
Le prix des choses va de la cave au grenier avec une foule de plafonds de verre intermédiaires qui disparaissent l'un après l'autre comme la classe moyenne.
Le prix minimum en low-cost, personne ne se demande comment un vol Ryanair a été composé et calculé.
Oui, bon, cette fois, en restant à quai, ils se sont peut-être posé la question.
Mais, quand on con_somme et qu'en plus, c'est presque gratuit, il y a la motivation et c'est le pactole assuré.
On essaye de polluer moins en direct, mais on le fait en différé, plus tard...
"Chacun son métier et les vaches seront bien gardées" dit la maxime.
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"Pourquoi, je ne voterai plus"
Il me répondait : "Le vote est bel & bien obligatoire, j’ai encore engueulé un de mes potes (d’autant plus coupable qu’il est juriste) à ce sujet aujourd’hui. Tu te présentes au bureau de vote avec ta carte d’identité, on te coche sur la liste, tu mets ton bulletin dans l’urne, et on prononce le traditionnel « a veauté ». Après ce que tu as mis sur ton bulletin, y compris un dessin grossier si ça t’amuse, c’est ton problème... Mais tu as voté, Guy, ne t’y trompe pas ! Et tu as aussi apporté un peu de crédibilité à ce que tu sais être un cirque avec toi comme clown-invité.
Je l'ai fait patienter en disant que je répondrais aujourd'hui.
Avant cela, pour couronner le tout, il y avait le commentateur Reki qui disait d'une manière innocente (je me permet de corriger quelques fôtes d'ortograf)
"La politique n'est pas un jeu télévisé. Voté, ce n'est pas élire un individus. Oui, vous pouvez être satisfait, mais dans le fond vous ne connaissez rien a ce qui est la démocratie et le sérieux du sujet du Vote. Vous n'êtes qu'un petit poisson qui ne connait rien d'autre que sont petit étant".
Voilà mes réponses:
J'avais oublié de rappeler un autre billet "Au diable les partis" qui exprime mon sentiment sur le sujet des partis et des élections depuis très longtemps.
Cela veut dire que je n'en ai jamais eu et encore moins de parti-pris.
C'est du coup par coup.
Croire n'est plus un mot qui existe dans mon vocabulaire.
Une impulsion de dernière minute suivant un instinct de conservation comme beaucoup, pouvait orienter mon choix.
Dans les élections précédentes, testeur de première, j'ai déjà pointé sans tirer toutes les listes en dehors de celles qui se réfugient dans les extrêmes.
Oui, Raki, il y avait de l'humour dans mes écrits même s'il n'avait pas effleuré votre esprit. Et oui, ce n'est pas un jeu télévisé même si cela y ressemble.
Il ne faut pas se prendre au sérieux quand on fait l'inverse.
Oui, Philippe, dans les statistiques des votes, puisque je signe de ma présence, j'ai voté. Le seul impact des votes nuls et blancs est de donner davantage de poids aux votes valables. Mais, comme je disais, voter, c'est comme un rite qui m'amuse dans l'isoloir avec le crayon électronique dans la main et devant des colonnes de noms sur l'écran qui ne me disent rien, je commence à jouer au vogelpik en panachant une liste. Cela ne sert à rien, mais cela fais du bien...
Pour connaitre quelqu'un, il faut vivre avec lui si pas coucher dans ses plumes. La psychologie de quelqu'un ne se construit ni sur une image d'une belle gueule, ni à la suite de la lecture d'un discours bien préparé. C'est le même risque que d'engager quelqu'un que l'on doit choisir comme futur collaborateur et qui doit s'insérer dans une équipe existante. Le ver dans la pomme la pourrit. Pas sîr que j'entre dans le cadre de tes attributions et tes préférences politiques dont je ne ferai pas mention.
Bon, affaire conclue, tu ne votes pas, je n'en suis ni fort aise ni alaise (planche qu'on ajoute à une autre pour élargir un panneau ou drap souvent imperméable utilisé pour protéger le matelas).
Dans la semaine, j'écrivais à un autre copain: "J'ai toujours été pour le pluralisme d'idées. Ce n'est pas pour rien que depuis deux ans au moins, je signe Eriofne pour mes billets et que les commentaires qui arrivent parfois à contre-courant, sont signés L'enfoiré. Plusieurs personnes n'ont pas compris la technique. Chez moi, c'est un réflexe automatique de prendre l'opposition à une idée si le vent souffle trop fort de son côté. Quand tu as managé des personnes, à moins d'être cassant, tu dois pouvoir accepter la controverse. Je m'en nourris comme d'autres ne l'acceptent pas et disent "être entiers" en se nourrissant de leurs convictions. Je m'en suis toujours méfié des gens avec convictions qui immanquablement, mènent aux intégrismes les plus "délicats". Pour qui voter puisqu'on est bientôt le 14 octobre? J'aimerais pouvoir panacher mes votes sur plusieurs listes comme si c'était une glace d'Arlequin avec tous les goûts. Comme on ne le peut, ce panachage, je le fais sur plusieurs élections. Alors, la suite à l'écran du vote électronique"
...
Le vote...
Le système de votation suisse qui permet de voter pour des projets et pas pour des représentants, a ma préférence et Raki ne dit rien d'autre.
Ensuite, je suis pour la démocratie "participative".
Une démocratie participative qui s'investit pour trouver des projets intéressants pour une population donnée. Rien d'iconoclaste sans apporter d'alternatives motivantes.
La représentativité, je la vois très bien parmi les exécuteurs de décisions prises au préalable par référendum idéologique.
Mais, c'est plus théorique que pratique...
Non, je ne suis pas candidat en politique, n'en déplaise le titre de l'émission "Moi, bourgmestre" qui allait de commune en commune.
Si on devait passer toutes les communes en revue, cela pourrait prendre des années.
Si on ne sait toujours pas comment bien voter il y a le site ""Make you own choice" qui pourrait aider...
...
Après jobs et flops, la retraite
J'aurais peut-être dû jouer au capitaliste dans un pays pauvre pour finir en beauté à la "retraite", mais bon...
D'accord, certains attendent ce jour avec impatience mais en attendant, sans pénibilité entre compétition et travail.
Parfois, ils décomptent les jours pour y arriver et quand ils y sont, se retrouvent fort dépourvu quand le jardin d'hiver fut venu.
J'ai comme Paul Sneijder, une nouvelle vie, sans accident d'ascenseur et sans chiens.
Les robots de compagnies sont là pour faire le ménage des idées qui passent et Zora me fera danser...
Que me manquerait-il plus tard?
Même si je reçois des cacahuètes en pension de retraite en compensation, à apprendre la connerie humaine, il y a du travail de réflexion.
S'il me faut donner une intime conviction au sujet de la retraite, c'est que travailler pour soi, à titre gratuit, pour se garder en forme avec la curiosité, la jeunesse d'esprit en conserve et de faire un sport sans compétition avec les plus jeunes.
Il est dit qu'on va supprimer la répression contre les drogues douces.
Donc, on va bientôt pouvoir en consommer au prix syndical.
Auto-immune, comme drogue, je choisirais une pincée de chocolat, une autre de dérision pour faire honneur aux matchs truqués quand ce n'est pas de l'autodérision.
En fin de série, je conjugue le verbe 'avoir été' à/en tous les temps avec un brin d'individualisme pour ne pas déteindre des couleurs locales.
Mercredi, Thomas Gunzig donnait des consignes pour bien voter dans son "Instant": .
Le lendemain, Bruno Coppens trépignait d'impatience dans son propre "Instant" à écouter en boucle Brel alors qu'il y avait plein de Brol:
Je ne suis pas dystopique.
"L'humanité est en train de vivre ses derniers moments sur Terre" dit cet article.
Autant les vivre le mieux possible puisque poussière tu viens et poussière tu repars...
Entretemps, mon humour permet de distiller au compte-gouttes, espoirs et espérances.
Si quelqu'un vous demande de mes nouvelles,
répondez que je dis, "I feel good"
grâce à l'humour.
15/10/2018: Manon Pomme parle de sa journée en tant que secrétaire de vote
16/10/2018: Jannin et Liberski parlent d'une bonne cuvée politique cette année
Les conclusions à tirer du scrutin, d'un politologue et des Coulisses des pouvoirs
17/10/2018: Thomas Gunzig aime tellement les élections qu'il en a fait chez lui:
Dans les Coulisses des Pouvoirs, les pokers menteurs commencent
22/10/2018: Bruno Coppens analyse les nouvelles majorités qui doivent s'entendre en "Je t'aime moi non plus"
31/10/2018: Thomas Gunzig explique pourquoi il aime les élections.
6/11/2018: In-conciliation entre PS et PTB
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Commentaires
Communales 2018 à Bruxelles: après le problème technique, tous les bureaux de vote sont ouverts
Les bureaux de vote ont ouvert ce dimanche à 8h du matin dans les 589 communes du royaume. Plus de 8 millions d’électeurs sont appelés à renouveler 581 conseils communaux (en Flandre, 15 entités fusionnent pour en former 7 nouvelles), ainsi que les 10 conseils provinciaux pour ceux qui habitent en Flandre ou en Wallonie.
721 bureaux de vote sur les 726 bureaux en Région de Bruxelles-Capitale étaient ouverts ce dimanche matin, mais cinq sont restés fermés (Auderghem et Uccle) jusqu’à plus ou moins midi.
Comme précisé précédemment, les bureaux n’ont pas pu ouvrir suite à une non-reconnaissance des clés USB. Les machines à voter n’ont pas pu démarrer, et des clés USB de réserve ont été envoyées à ces bureaux.
Les bureaux qui n’ont pas ouvert ont pu rediriger les citoyens vers d’autres bureaux de vote de la commune. L’entrée des bureaux de vote est ouverte jusque 16h mais toute personne qui se présente au bureau de vote avant 16h peut voter
https://www.lesoir.be/184365/article/2018-10-14/communales-2018-bruxelles-apres-le-probleme-technique-tous-les-bureaux-de-vote
Écrit par : L'enfoiré | 14/10/2018
Répondre à ce commentaireTout part de la révision de 1893 qui élargit le droit de vote suite aux pressions des mouvements ouvriers. D’un coup, on passe au suffrage universel tempéré par le vote plural pour les hommes de 25 ans et plus. Cela veut dire que tout-à-coup, on est passé de 2% de la population qui votait, à 22 %. C’était un accroissement considérable.
Les catholiques ont imposé le vote obligatoire en 1893
Selon Pierre Verjans, le vote obligatoire est introduit à ce moment-là parce que les catholiques dans la majorité, craignaient que les électeurs modérés n’aillent pas voter. En gros, ils redoutaient une sur-représentation des votes ouvriers et anarchistes.
Le vote obligatoire s’est élargi à toute une série d’autres pays d’Europe occidentale jusque dans les années 60. A partir de là, l’obligation de vote a été abandonnée par la plupart des pays sauf en Belgique.
En Belgique, ne pas voter reste punissable par la loi. Dans les années 70, le Parquet a poursuivi certaines personnes qui s’étaient illustrées pour refuser d’aller voter. Aujourd’hui, rare sont les cas de poursuite car le parquet aurait trop de dossiers à gérer. Par contre, nous explique Pierre Verjans, "La poursuite des assesseurs qui refusent d’exercer leur droit civique sera toujours effective". Le procureur général Christian de Valkeneer a décidé de fixer une sanction unique de 250 euros pour les personnes qui se dérobent à leurs obligations d’assesseurs.
Des sondages interpellants
Selon certains sondages, 38% de Bruxellois ne voteraient pas s’ils n’en avaient pas l’obligation. 51% du côté wallon.
A la lecture de ce sondage, Pierre Verjans analyse : "Cela correspond à un rejet de la politique déjà observé dans tous les pays voisins. Parallèlement, des partis extrémistes émettent un discours doctrinal violent et peu structuré tandis que les électeurs sont moins attirés par une réflexion politique. Par ailleurs, en Belgique, la dispersion des pouvoirs donne l’impression aux citoyens que quoiqu’ils fassent leur vote ne sera pas pris en compte puisque la majorité flamande pèse sur le système politique".
https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_pourquoi-le-vote-est-obligatoire-en-belgique?id=10045335
Écrit par : L'enfoiré | 14/10/2018
Répondre à ce commentaireUne phrase du "Pays de la Liberté" de Ken Follet « L’autorité d’un gouvernement vient du consentement du peuple »
A elle seule , elle est une réponse à ton article.
La démocratie est une conception que les grecs ont défini très simplement comme « pouvoir au peuple »
Et quoiqu’on en dise c’est la réalité.
Ceux qui ne veulent pas aller voter parce qu’ils n’ont plus confiance …. c’est leur droit.
Mais pourquoi ne se présentent-ils pas comme candidats ?
Les listes sont accessibles et ouvertes à tout le monde et personne ne s’opposera à de nouvelles propositions.
Cette année, les partis pleuraient après des candidats et accueillaient à bras ouvert les « nouveaux participants »
Le suffrage n’est plus censitaire …..alors pourquoi ne pas crier son opposition ?
Mais une démocratie participative reste un leurre .
D’abord parce que le citoyen n’est pas participatif .
La majorité des gens se désintéresse complètement de la politique, ne connaisse rien des différents partis ni de leur histoire.
On peut bien et correctement choisir quand on maitrise les données.
Ce qui est rarement le cas…..
Ensuite parce que la société est une organisation faite d’institutions qui sont lentes et peu mobiles.
Plus on multiplie les partages de décisions …. plus on alourdit le système.
Écrit par : Léopoldine | 14/10/2018
Répondre à ce commentaireCe livre de Follet, je l'ai aimé. Il est lié à une histoire vraie.
Pour en donner le contexte, il faut rappeler son départ: "Dans les années 1760, les mineurs d’Écosse, ne sont pas des hommes libres, il existe une loi qui dit que si un homme a travaillé un an et un jour dans une mine, il ne peut plus la quitter et devient une possession du propriétaire de la mine ! S’il essaie de s’échapper et qu’il est repris par le shérif, on lui mettra un collier de fer indiquant qu’il appartient au notable local.
Mack a 21 ans et n’accepte pas cela et écrit à un avocat de Londres, défenseur des ouvriers qui dit que les parents n’ont pas le droit d’engager leurs enfants au-delà de l’enfance. Adultes, ils conservent leur libre arbitre et peuvent donc partir le lendemain de leurs 22 ans.
Se présenter aux élections, c'est ce que j'ai proposé un jour, à Philippe.
Il n'a pas tenu compte de cette proposition.
Tu as raison au sujet de la démocratie participative. J'en ai parlé dans ce billet ( http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2016/04/09/la-democratie-participative-5775921.html )
Se lancer en politique, beaucoup de journalistes s'y sont essayés. Ce furent à chaque fois, des échecs.
A ajouter à ce lien https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_oprah-winfrey-fera-t-elle-comme-ces-celebrites-belges-qui-se-sont-engagees-en-politique?id=9809527
Fréderic François, Henri-François Van Haal, Josy Dubié et son frère Jean-Claude Defossé.
Quand j'écris dans ce billet "Chacun son métier et les vaches seront bien gardées", cela peut très bien y répondre
Pour s'intéresser à la politique, il faut déjà naître dans une famille de politicien.
Là, aussi les exemples pullulent. Le plus bel exemple est évidemment Charles Michel.
Népotisme?
Le podcast du débat que j'ai fait au sujet de la Vème république en France est intéressante à ce sujet:
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/00/603076948.MP3
Écrit par : L'enfoiré | 14/10/2018
Hier soir, le 28' touchait par deux voies différentes ce sujet.
1. Selon Pascal Quignard, Des contes aux rêves, il révèle notre amour du faux
Le faux est partout. À travers nos rêves, nos désirs, notre langage. Nous avons falsifié le monde qui nous entoure, jusqu’à devenir nous-mêmes des « morceaux d’irréel ». Écrivain prolifique et alchimiste des mots, il consacre le dixième tome de son "Dernier royaume", intitulé "L’Enfant d’Ingoldstatd", à cet attrait irrémédiable pour le faux. Un ouvrage atypique à la frontière de l’essai, de la fiction et du conte philosophique. L’aventure de cette série commence il y a vingt ans, sur un lit d’hôpital, alors qu’on ne lui donne plus longtemps à vivre. Face à cette urgence, l’écrivain se lance d’abord dans l’écriture de fragments, brefs et immédiats, avant de choisir un format vaste et infini : un dernier royaume dans lequel il pourrait "mourir". Tel un archéologue, il remonte aux origines du langage pour faire parler les mots et emmène le lecteur dans un univers empreint de poésie
2. Sommes-nous à l’aube d’une crise financière majeure ?
Le spectre de la crise financière de 2008 pèse-t-il encore sur l’économie mondiale ? Dix ans après ce bouleversement économique de grande ampleur, le Fonds monétaire international (FMI) a souligné les nouveaux risques auxquels les puissances sont aujourd’hui confrontées. Tensions géopolitiques, envolée de la dette mondiale, guerre commerciale sur fond de protectionnisme, pays émergents sous pression… La combinaison de ces différents facteurs inquiète Christine Lagarde, la directrice du FMI. Malgré une croissance mondiale jugée solide, elle met en garde contre une "amnésie collective" et invite les banques centrales à durcir leur politique monétaire, afin de pouvoir désamorcer l’éventuel retour d’une crise majeure.
Maxime Sbaihi, économiste et directeur général du think tank GénérationLibre, l’anthropologue Paul Jorion, et Marie Dancer, cheffe adjointe du service Économie au quotidien La Croix.
https://www.arte.tv/fr/videos/081632-037-A/28-minutes/
Écrit par : L'enfoiré | 17/10/2018
Répondre à ce commentaireCatherine Moureaux ne veut plus le Plan Canal à Molenbeek : «Nous avons besoin de plus d’humanité»
Catherine Moureaux (PS), la future bourgmestre de Molenbeek, a déclaré à Het Laatste Niews que le plan Canal est un mauvais plan. « Nous n’avons pas besoin de policiers supplémentaires mais de plus d’humanité pour empêcher les gens de se radicaliser. Le Plan Canal n’est pas une bonne chose. Nous n’avons plus assez de policiers locaux et personne ne s’occupe de la sécurité routière. Molenbeek n’a plus besoin du Plan Canal mais d’un plan socio-économique » a insisté Catherine Moureaux.
Quant au ministre de l’Intérieur, Jan Jambon (N-VA):
« Nous supposons que la nouvelle bourgmestre ne va pas gommer les efforts passés et ne pas laisser les criminels agir en toute impunité. Tous les services ont travaillé dur pour la sécurité et l’information. Le plan Canal concerne non seulement la police mais aussi l’échange d’informations ».
Le Plan Canal, initialement prévu pour la seule commune de Molenbeek, a été étendu à sept autres communes (Bruxelles-Ville, Koekelberg, Schaerbeek, Saint-Josse-ten-Noode, Anderlecht, Saint-Gilles, Vilvorde) englobant cinq zones de police. La police locale est notamment chargée d’assurer le suivi des mosquées et des salles de prière mais aussi de repérer les immeubles subdivisés en unités locatives non réglementaires. Des agents ont également été formés au suivi des personnes radicalisées
https://www.lesoir.be/185032/article/2018-10-17/catherine-moureaux-ne-veut-plus-le-plan-canal-molenbeek-nous-avons-besoin-de
Écrit par : L'enfoiré | 17/10/2018
Répondre à ce commentaireLes Américains en ont assez du "politiquement correct"
Aux États-Unis, une grande majorité de la population se sent exclue des discussions du monde politique. Telle est la conclusion d'une étude réalisée par l'organisation More in Common auprès de huit mille citoyens américains.
Les chercheurs indiquent qu’une grande partie des Américains rejettent le politiquement correct et les liens étroits entre partis qui semblent dominer le discours politique moderne américain.
Division
"De nombreux Américains ont une aversion pour les frictions actuelles qui caractérisent la culture politique contemporaine", a déclaré le directeur de la recherche, Tim Dixon, l'un des fondateurs de More in Common.
"Près de 90% des personnes interrogées ont déclaré vivre actuellement la période la plus controversée de leur vie aux États-Unis.
Dans toutes les régions du pays, des Américains ont déclaré que la politique déchirait leurs familles et leurs amitiés, et nuisait à leurs emplois et à leur vie quotidienne. Nous avons constaté que la plupart des Américains en avaient assez.
Les points de vue des Américains sur de nombreuses questions peuvent différer fortement.
Une majorité claire se sent épuisée par les situations de conflit polarisantes qui dominent la politique nationale, et conduit également à des divergences d'opinion amères au niveau local entre parents, voisins et collègues.
8% de la population américaine se définit comme "activiste progressiste", alors que 6% à peine déclarent qu'ils peuvent être considérés comme "conservateurs dévoués".
Tous les autres appartiennent à la "majorité épuisée", composée de modérés (15%), de politiquement désengagés (26%), de libéraux passifs (15%) et de libéraux traditionnels (11%).
Au total, cela représente 67% des Américains.
Les membres de ce groupe ne se conforment à aucune idéologie partisane, ils partagent un sentiment de rejet du débat national polarisé, une volonté de faire preuve de souplesse dans leurs points de vue politiques et un manque de participation à la conversation nationale".
Politiquement correct et discours de haine
L'étude a révélé qu'une large majorité des membres de la "majorité épuisée" considère à la fois le politiquement correct et le discours de haine comme un problème.
82% estiment que le politiquement correct est un problème et 80% disent la même chose à propos du discours de haine.
Les ailes polarisées des Américains avaient un point de vue différent de celui de la majorité.
Une majorité de conservateurs dévoués ne considère pas le discours de haine comme un problème, tandis qu'une majorité d'activistes progressistes ne considère pas le politiquement correct comme un goulet d'étranglement.
64% des personnes interrogées estiment que les résidents qui avaient été illégalement emmenés aux États-Unis durant leur enfance, devraient avoir la possibilité de rester citoyens américains (99% des militants progressistes et 28% des conservateurs dévoués).
54% des Américains pensent que le féminisme se bat actuellement pour des questions importantes (94% des militants progressistes, contre 8% seulement chez les conservateurs dévoués).
Donald Trump est soutenu par 98% des conservateurs dévoués, mais rejeté par 99% des activistes progressistes.
La majorité de la population américaine se situe approximativement entre ces deux extrêmes.
Cependant, en ce qui concerne un certain nombre de points de vue, il existe également des divergences de vues considérables au sein de la société américaine.
51% des personnes pensent que l'immigration est une bonne chose pour les États-Unis, tandis que 49% ont une opinion contraire.
Cependant, 77% estiment que les différences d’opinion parmi la population ne sont pas suffisamment importantes pour nuire à la solidarité.
Selon Dixon, une grande partie de la responsabilité du sentiment de division américain doit être attribuée à l'impact des médias sociaux perturbent le débat national.
https://fr.express.live/2018/10/16/les-americains-en-ont-assez-du-politiquement-correct
Écrit par : Léopoldine | 17/10/2018
Répondre à ce commentaireBonjour Guy, j'ai lu ton papier sur les élections et je m'étonne que tu ne parles pas de David Van Reybrouck alors que j'ai partagé avec toi son sujet "Contre les élections" plus d'une fois.
Ton papier est particulièrement négatif à tout point de vue.
L'impression de lecture est qu'il n'y a pas d'alternative.
Ne changer rien cela pourrait être pire pourrait en être le résumé.
Ne rien changer signifie également l'accélération de toutes les dérives actuelles.
Et pourtant ceci semble être ta conclusion non écrite je le reconnais.
Je préfère et de loin une analyse détaillée comme celle du livre "Contre les élections" résumé
https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/220414/van-reybrouck-le-vrai-pouvoir-migre-ailleurs-il-faut-reactiver-la-vie-publique?utm_source=article_offert&utm_medium=email&utm_campaign=TRANSAC&utm_content=&utm_term=&xtor=EPR-1013-%5Barticle-offert%5D&M_BT=126792631666.
Elle est très éducative et ouvre la voie vers d'autres manières de faire.
Donc un peu de positivisme n'est pas encore interdit je suppose. Bonne lecture
Écrit par : Don Quichotte | 18/10/2018
Répondre à ce commentaireBonjour Don Quichotte,
Ouf... enfin quelqu'un qui a senti la faille de l'article: le défaitisme ambiant qui existe à 80% dans les populations.
Au départ, l'article n'avait pas été écrit dans cette version.
Je suis un optimiste qui se cache derrière des faux-semblants.
Puis je suis tombé sur l'article de Philippe et là, tout a été renversé.
Le fait que l'article était catégorisé dans "Parodie et humour" aurait pu donner un indice.
J'ai rassemblé tout ce qui se dit, tout ce qui s'entend dans la morosité ambiante.
Je n'ai pas voulu donner de véritables conclusions personnelles si ce n'est à la fin ma manière de voir sous forme de "I feel good".
Le prochain billet va reprendre le droit chemin inversé toujours dans la même rubrique.
Écrit par : L'enfoiré | 18/10/2018
L'assurtech chinoise Zhong An vise la Bourse dès cet été
¤ Selon la presse chinoise, la cotation se ferait à Hong Kong en juillet ou en août. ¤ L'assureur soutenu par Alibaba espérerait lever environ 1,8 milliard d'euros.
Très attendue, l'introduction en Bourse de Zhong An Online Property and Casualty Insurance, la figure de proue de l'assurtech chinoise, semble se préciser. Selon des informations parues dans la presse chinoise ces derniers jours, cet assureur en ligne pourrait se coter à la Bourse de Hong Kong dès juillet ou août, avec l'ambition d'y lever 15,6 milliards de dollars hongkongais (1,8 milliard d'euros).
Zhong An, qui propose la souscription sur Internet de plus de 300 produits « de niche », comme, par exemple, des assurances retard pour les passagers aériens, des garanties couvrant la casse des smartphones ou le remboursement des frais de livraison en cas de retour de produits achetés en ligne, avait annoncé en août dernier son intention de s'introduire en Bourse sous douze à dix-huit mois.
Fondée par Jack Ma
Trois banques avaient été choisies en octobre pour mener le processus, avait rapporté Reuters. Mais l'assureur, basé à Shanghai, aurait un temps mis son projet en veilleuse pour étudier une possible cotation à la Bourse chinoise. Il n'a pour l'instant rempli aucun document auprès de la Bourse de Hong Kong.
Fondée fin 2013 par Jack Ma, le patron du géant de l'e-commerce chinois Alibaba, l'assureur Ping An et Tencent Holdings, un des leaders de la tech chinoise, Zhong An avait réussi il y a deux ans une levée de 931 millions de dollars, un montant hors normes pour une assurtech.
Cette opération - réalisée auprès de plusieurs investisseurs, dont Morgan Stanley, China International Capital Corp et CDH Investments - le valorisait alors aux alentours de 8 milliards de dollars. Zhong An est détenu à 16 % par Ant Financial (la filiale de services financiers d'Alibaba), tandis que Ping An et Tencent sont actionnaires à hauteur de 12 % chacun. Selon des chiffres rapportés en mars par l'agence Reuters, Zhong An revendiquait avoir déjà vendu plus de 7,56 milliards de polices pour plus de 535 millions de clients. La semaine dernière, l'assureur nippon Sompo a annoncé une alliance avec l'assurtech chinoise pour la vente d'assurance voyage aux touristes se rendant au Japon.
https://www.lesechos.fr/20/06/2017/LesEchos/22469-130-ECH_l-assurtech-chinoise-zhong-an-vise-la-bourse-des-cet-ete.htm
Écrit par : L'enfoiré | 18/10/2018
Répondre à ce commentaireBruno Coppens analyse les nouvelles majorités qui doivent s'entendre en "Je t'aime moi non plus"
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/01/2211724279.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 22/10/2018
Répondre à ce commentaire9 signaux indiquant que l'économie mondiale est à un tournant
L'économie mondiale semble avoir atteint son apogée.
Une série d'indicateurs économiques pointe vers un ralentissement de la croissance, voire une récession en 2019.
1. L'indice boursier sud-coréen KOSPI-100
Il est maintenant presque inférieur de près de 19 % à celui du début de l'année. C'est la plus forte baisse depuis la crise financière. Les investisseurs et les négociants en matières premières suivent le KOSPI 100 avec un très grand intérêt, car l’économie sud-coréenne est fortement axée sur les exportations et le net repli anticipe un nouveau ralentissement des exportations.
L'évolution de l'indice Kospi 100 depuis septembre 2016
2. L'indice boursier allemand DAX
Il a enregistré une baisse de 14 % par rapport à janvier, sa pire performance depuis 2016 et avant cela, en 2011.
L'évolution de l'indice boursier allemand DAX depuis septembre 2016
3. L'indicateur économique de l'OCDE
Il est à son plus bas niveau en 2 ans et à un niveau qui indique un ralentissement de l'économie.
L'évolution de l'indicateur économique de l'OCDE depuis 2006
4. L'indice S & P 500
Il a également cédé du terrain mardi et est maintenant à peine 7 % plus élevé qu’il y a un an. C'est la plus faible augmentation en 2 ans et bien en dessous de son pic de 24 % du début de cette année. Même aux États-Unis, certains signes indiquent que le marché haussier a perdu son élan.
L'évolution de l'indice S&P 500 depuis septembre 2016
5. Le dollar américain est proche de sa valeur la plus élevée depuis plus de 25 ans
Lorsqu'on le compare à un panier de devises utilisées par les partenaires commerciaux américains. Un dollar fort s'accompagne traditionnellement d'un resserrement de la politique monétaire, non seulement aux États-Unis, mais dans le monde entier.
L'évolution de l'indice de taux de change du dollar depuis 1995
6. Le choc pétrolier
Il est déjà un fait malgré la chute récente des prix du pétrole dans de nombreuses économies émergentes. En raison de taux de change défavorables (lire: un dollar cher), les records d'il y a dix ans ont déjà été battus dans de nombreux pays du monde.
L'évolution des cours du pétrole brut depuis octobre 2017
7. La combinaison d'un dollar américain fort, de droits de douane à l'importation et d'une baisse des ventes
Elle pèse sur les résultats d’exploitation américains au troisième trimestre. Jusqu'à présent, 35 % des 85 sociétés composant le S & P 500 n'ont pas répondu aux attentes des analystes de Wall Street en matière de chiffre d'affaires ce trimestre .
8. Une enquête trimestrielle de 500 économistes auprès de Reuters
Elle annonce pour la première fois une prévision de ralentissement de la croissance mondiale pour 2019. Seulement 3 des 44 économies étudiées s'attendent à une légère augmentation de la croissance économique.
9. Le fret américain (transport ferroviaire, fluvial, aérien et routier)
Il connaît toujours une légère croissance, mais cette croissance ralentit après une augmentation continue au cours des deux dernières années et demie.
L'évolution de l'indice du fret américain depuis 2000
Conclusion :
Lorsqu'on les prend séparément, il est possible de négliger l'importance de ces indicateurs économiques. Mais lorsqu'on les combine, ils vont tous dans le même sens : celui d’un ralentissement de la croissance de l’économie mondiale
https://fr.express.live/2018/10/24/9-signaux-indiquant-que-leconomie-mondiale-est-un-tournant
Écrit par : L'enfoiré | 24/10/2018
Répondre à ce commentaireDes centaines de cadres français sont pris au piège de l'espionnage chinois
Les services secrets français de la DGSI alertent sur l'infiltration d'espions chinois dans les entreprises et les ministères français.
Pas moins de 4 000 cadres et hauts fonctionnaires français ont été contactés par des sociétés chinoises ces dernières années dans le but de transférer des secrets d'entreprise et des secrets d'État. C'est ce que rapporte le journal français Le Figaro sur la base d'une note du service de sécurité intérieure DGSI. Il s’inquiète de ce phénomène et exhorte le gouvernement Macron à agir.
La plupart des contacts se font via le réseau social LinkedIn. Derrière le système se cache une méthode précise contrôlée par le ministère chinois de la Sécurité d’État, qui dispose d’environ 200 000 agents.
Des noms de sociétés ronflants
La plupart d'entre eux prétendent être les dirigeants d'une entreprise de chasseurs de têtes portant des noms tels que «Global View Strategic Consulting», «China Center of International Politics and Economy» ou «Universal View Strategic Consulting».
Leur description de poste ? "Secrétaire général du centre pour le développement des études sino-européennes" ou quelque chose de similaire. Rien que sur LinkedIn, plus de 500 de ces faux profils seraient actifs. Ils s'intéressent principalement aux jeunes cadres prometteurs issus des grandes écoles françaises, spécialisés dans l'économie domestique, la défense ou la diplomatie, ainsi que dans des secteurs tels que le nucléaire, les technologies de l'information, la nanotechnologie ou les télécommunications. Ces cibles ont donc un profil attrayant et un réseau étendu. Nombre d'entre eux font déjà partie des décideurs des grandes entreprises françaises.
Le Figaro publie une liste d'entreprises chinoises qui ne sont pas tout à fait innocentes :
Liste d'entreprises chinoises qui recrutent des espions en France
Les agents chinois essaient d’obtenir des informations via LinkedIn au moyen d'une communication flatteuse. En cas de succès, la communication est étendue à Skype et à Messenger et les cibles sont encouragées à transférer leurs notes. Ensuite, elles sont souvent invitées à participer à des séminaires en Chine - tous frais payés, bien sûr.
Des pratiques d'espionnage traditionnelles
Une fois sur place, ils sont la proie des pratiques traditionnelles de la sécurité de l'État chinois: photographies compromettantes, preuves de paiement ou preuve qu'ils ont déjà fourni des informations confidentielles. Il ne reste guère d'autres options à la victime que de se livrer à l'espionnage.
Les agents chinois quittent rarement leur pays, sauf pour atteindre leurs "cibles" à Hong Kong, Macao ou éventuellement sur une plage thaïlandaise. La note de la DGSI montre que des centaines de victimes sont déjà "très impliquées dans le processus d'espionnage" et que certaines ont passé des examens à la demande de leurs clients chinois afin d'imposer leur promotion au sein des sociétés françaises.
Paris, Berlin, Washington, Londres, ...
Les Chinois n'en sont pas à leur coup d’essai. Dès 2015, le service secret britannique MI6 et la CIA américaine avaient signalé des incidents similaires. Le Bundesamt für Verfassungsschutz allemand a également évalué en décembre dernier le nombre de dirigeants et de hauts fonctionnaires allemands approchés par les «contacts» chinois à près de 10 000.
https://fr.express.live/2018/10/23/des-centaines-de-cadres-francais-sont-pris-au-piege-de-lespionnage-chinois
Écrit par : L'enfoiré | 24/10/2018
Répondre à ce commentaireThomas Gunzig explique pourquoi il aime les élections.
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/01/4193444285.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 31/10/2018
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