Après la métaphore de Toffler, le 21ème siècle paradoxal (17/11/2018)

0.JPGIl y a 15 jours, je reprenais le livre du futurologue, Alvin Toffler, les "Nouveaux pouvoirs" qui date de 1990.

Quelques lecteurs ont rapporté leur souvenirs de ces années 80 en commentaires.

En fonction de l'âge du commentateur, cela allait de la réflexion étonnée que l'on fasse un foin sur ces années de transitions à des réponses plus précises qui reviennent des souvenirs lointains.

Mais comme l'écrivait l'hebdomadaire Le Vif, cette décennie a réellement été entamés des lames de fonds si pas des tsunamis dont les effets se font sentir jusqu'à nos jours.

Si certaines  parties du livre de Alvin Toffler donne l'impression de lire des pages de nos quotidiens actuels, avec d'autres, par contre, on a un goût d'obsolescence tellement dépassé dans les réalités d'aujourd'hui.

L'avenir se reçoit toujours comme un package après un passé qui évolue au rythme de ses administrés et de ses excès.

Que dire? Que l'imagination rêveuse, la proactivité et l'optimisme de Toffler pour l'information n'a pas tout prévu et que sa boule de cristal distinguait bien le futur mais avec un certain flou en effaçant quelques dessous des cartes?

Mais comparaison n'est évidemment jamais raison.

0.JPGDaniel Cohen écrit dans son livre récent "Il faut dire que les temps ont changé": "Nous sommes en train de comprendre ce qui s'est passé depuis cinquante ans. L'hystérie du monde du travail, la grande protestation des peuples, l'enfermement des nouvelles générations dans une espèce de présent perpétuel, sont les conséquences de l'effondrement de la civilisation de la société industrielle. L'une après l'autre, les utopies de gauche et de droite se sont fracassées sur une réalité: la société digitale. Elle nous transforme en une série d'informations qu'un logiciel peut traiter à partir de n'importe quel point du globe. Le travail à la chaine d'hier a-t-il laissé la place à la dictature des algorithmes? Les réseaux sociaux sont-ils le moyen d'un nouveau formatage des esprits? Par un formidable retour en arrière, les questions de l'ancien monde sont en train de resurgir au cœur du nouveau. Les temps changent, mais vont-ils dans la bonne direction? Comprendre le désarroi dont le populisme est l'expression avec l'ambition de veiller à la défense des valeurs humanistes au nom desquelles le nouveau monde a été créé. Une immense frayeur traverse la société.".

"Décennie 80'ties, toute en contrastes" résumait déjà en 2011 les idées maîtresses: "Le capitalisme pur et dur est, depuis, passé à la vitesse supérieure jusqu'à l'étouffement. Non sécurisé, il s'est transformé en crises à répétition, avec des pertes que les épargnes des citoyens ont renfloué dans une première phase. Les vieux principes de 'l'éducation victorieuse' ont commencé à ramasser la plus grosse culotte de leur histoire en sacrifiant une génération de jeunes, en les empêchant d'utiliser les connaissances apprises, les qualifications, de plus en plus durement conquises dans une inflation de besoins. Depuis, la qualité ne rime plus avec la quantité qui a pris le dessus. Pour les travailleurs, la perte de pouvoir d'achat s'est amplifiée, compensée par des emprunts pour payer les traites de la maison et de la voiture. Ces postes  restaient nécessaires pour garder le niveau de la respectabilité dans une société catégorisé sur les possessions, construite par la force d'une publicité très subtile. Le jeu du "vite fait, bon marché et vite consommé" ne tient aucun compte de la matière première nécessaire qui, trop vite dépréciée, se retrouve dans les poubelles de l'histoire. Les pays dit "low-cost" entreront, tout naturellement, comme producteurs "sauveurs". Sauveurs qui, un jour, deviendraient eux-mêmes des consommateurs à part entière.

Depuis 2011, d'autres événements n'ont pas plus sécurisé notre monde.

Beaucoup de billets écrits sur ce blog, s'ajouteront et seront mentionnés. 

J'ai tenté de suivre le rythme des sept chapitres du livre de Toffler avec parfois un humour sarcastique et avec l'aide des "Silex and the city" qui suivent chacun d'eux.

Comme entrée en matière et comme Aznavour, "je n'ai rien oublié",

mais j'interprète les choses avec un peu plus de recul.

 

 

1. Le nouveau sens du pouvoir

- Le nouveau système repose sur les échanges de données pour créer le savoir de manière accélérée dans une production flexible et personnalisée?, écrivait Toffler.

- Quel savoir? Symbolique? Celui qu'on apprend à l'école et qui ne s'use que si l'on s'en sert? Les programmes scolaires écrits dans le marbre ne suffisent plus quand tout change à la vitesse de la lumière. L'obsolescence de l'info et du savoir est programmée et si les connaissances apprises ne peuvent pas être utiliser immédiatement, elles seront très vite perdues. 

- Les lentes bureaucraties sont supplantées par de petites unités organisationnelles en ad-hocraties par des alliances complexes qui se multiplient et se diversifies.

- Tellement complexes, tellement diversifiées qu'elles n'ont plus le temps d'être divulguées à qui de droit et qu'il faut les remettre en question très rapidement pour simplifier les complexités et y trouver un sens personnel.

- Les travailleurs ne sont plus interchangeables par leurs symboles qui disposent de moyens décisifs.

- Les expertises dans des domaines très précis ont été tellement dispersées qu'il n'y a plus de vision globale pour disposer de moyens décisifs et plus généralistes.

- Le consommateur apporte son argent et ses informations vitales.

- Il le fait à fonds perdus et en plus, reçoit en compensation une pub et une propagande dont il n'en a le plus souvent rien à faire si ce n'est qu'en étant fiché et ciblé.

- L'économie super-symbolique rend obsolète le concept de chômage comme la manière d'envisager le travail qui via l'utilisation de matériel n'est plus qu'une valeur résiduelle, empruntée d'intelligence immatérielle conjointe d'une main-d’œuvre mal payée et de matières disponibles.

- Une obsolescence que ressent le jeune qui le rend impatient de ne plus trouver une correspondance entre ce qu'il a appris et ce qu'on lui demande dans une entreprise. Des terres rares qui semblent être ignorées pour créer tout ce qui est considéré comme "smart" dans une guerre économique qui équivaut moralement à une guerre avec des armes conventionnelles.

0.JPGLe nouveau recteur de l'université de Liège, Pierre Wolper, était interrogé samedi dernier dans un "Grand Oral".

Le décret du Paysage sans solution est dans un état moribond.

Les égos des hommes se croisent dans les universités mais n'assurent aucune chance de trouver le sens rêvé.

A niveau inférieur, le Pacte d'excellence est déjà en panne suspendu au découplage: podcast

Le recteur démontrait que l'on peut avoir plusieurs voies dans une vie d'étudiant et dans une vie complète.

Le niveau secondaire ne prépare pas vraiment au niveau universitaire.

Quelqu'un qui n'a pas récolté les honneurs de l'enseignement dans les grandes écoles peut très bien mieux réussir sa vie en tant qu'autodidacte avec l'expérience, une force toujours appréciée.

Contrairement à ce que pensait Toffler, pour des jeunes bardés de diplômes, les changements rapides, enthousiasmants ou inquiétants de cet ère de diffusions du savoir, n'ont pas engendré, du moins avec certitude, richesse et force dans un avenir assuré sur facture.

Les bacs +5 se sont retrouvés soit surqualifiés, soit en dissociés des besoins des entreprises.

L'école n'est qu'une première phase, un lancement dans la vie qui, pour l'étudiant, devrait trouver un retour sur investissement s'il en tire  les concepts  essentiels et ceux-ci ne se trouvent ni dans les bouquins ni dans l'enseignement mais dans les échanges de ses compétences avec celles des autres.

"La technicité n'est plus seule" en 2007 et c'est de plus en plus vrai...

 ... et rien ne se construit avec un braquage de pierre

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2. La vie dans l'économie super-symbolique

L'euphorie des années fastes de la fin du 20ème siècle a créé une bulle dans les années 2000 suite à une pyramide de risques en ébullition.

L'argent facile permettait de penser que les investisseurs immobiliers allaient pouvoir rembourser leurs dettes en monnaie de singe.

La crise des subprimes a été le catalyseur d'autres crashs: bancaires, financiers, systémiques des années 2007 et suivantes. L'expression "to big to fail" a obligé de lancer une décote de la valeur de l'argent vers la virtualité et les dettes qui ne l'étaient pas, elles.

L'Europe a choisi de combattre l'inflation et risquer la déflation avec des taux de plus en plus bas.

Rétropédaler avec cette "Très chère austérité" convertie en "Discussions imaginaire entre Faustérités".

Les quelques ingrédients dans la soupe économique et de sauces dans  le plat de résistance n'ont pas apporté un remède définitif après dix ans.

Entre la réalité des faits et les vérités résident une série de transitions et d'interprétation.

Pour qu'elle passe la rampe de l'écoute et de l'intérêt du spectateur, la provocation est de plus en plus nécessaire.

L'eCommerce remplace inexorablement le commerce. Plus de rencontre avec les conseils d'un vendeur, tout est en "do it yourself".

Comme tout va plus vite, ce qui était généré un jour, pourra très vite devenir obsolète et inefficace le lendemain.

Ceux qui dans les 80ties certains voyaient que le "demain" meilleur que la veille, auront peut-être à déchanter aujourd'hui et à revoir leur copie.

Pas à dire, nous sommes à "l'âge de glace dans un bucket challenge"

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3. Les guerres de l'information

Ce qui a monopolisé la transformation de l'information et des informaticiens, a commencé une bonne année avant l'an 2000. Il fallait corrigé ce qu'on avait appelé "le bug de l'an 2000".

Ce n'était nullement un but mais un changement de siècle qui obligeait d'accroitre la taille des dates à 8 caractères plutôt que 6. Un quart de place gagné pour les bases de données qui ne baignaient pas dans l’opulence de place que nous connaissons aujourd'hui.

Toffler n'avait aucune idée de cela et des problèmes que cela engendraient.

Mais, c'est surtout l'ampleur exponentielle des prévisions de Toffler qui ont impacté toutes les activités humaines, qu'il n'avait pas prévue.

Tout s'est accéléré avec une pléthore d'informations dans une radicalité de (r)évolution qui n'a pas eu beaucoup de précédent.

Nous en apprenons trop et il est de plus en plus difficile de tout appréhender en fonction de la valeur ou de la dévalorisation des informations reçues.

Le Web n'a pas permis de sauver le monde, comme je l'espérais dans mon "A propos" en le mondialisant avec le concept du "monde est un village".

La guerre de l'information est passée par lui au travers un nombre incalculable d'interprétations et de fausses vérités.

Il a permis de travailler en "home working", en télétravail tout en désengorgeant quelque peu les routes et en permettant d'organiser mieux la vie privée et la vie en société trop centrée dans les villes.

Ses avantages du numérique ont dépassé ses inconvénients.

En arrière plan, une guerre des télécommunications s'est introduite chez les fournisseurs d'accès  au réseau sous forme de packages de télévision, d'internet et de téléphone qui se cachent derrière un clic.

La télévision est remplacée par les jeunes par internet.

La radio avait fait un pas en avant avec la FM, elle se lance dans le numérique DAB+ comme cela avait été prévu lors des 100 ans de la radio en 2014.

Un confort d'écoute amélioré et plus de choix de stations disponibles sont annoncés.

Interactifs, ils ne veulent plus être fixé à la maison pour communiquer.

Le téléphone fixe vit ses dernières années d'existence, remplacé par le mobile qui capte internet partout.

Les circuits de l'information ont totalement changé.

Le cinéma ne se regardent plus autant dans les salles mais se choisit à la maison par abonnement à Netflix.

Les deux dernier films primés à la Mostra de Venise n'étaient d'ailleurs plus destinés à être présentés dans les salles de cinéma.

Netflix permet même de choisir la fin d'une série télévisée populaire.

Ce qui veut dire que l'auteur final de la série deviendrait le téléspectateur qui y verrait une autre fin plus amusante, plus enrichissante ou plus fleur bleue que celle du scénariste de la série.

Tous les médias se lancent, s'exploitent le plus rapidement possible pour assurer une rentabilité avant de disparaître pour ne pas avoir été assez rapide à construire sa propre rentabilité.

Plus personne ne conçoit d'éviter transiter par un système numérique quelconque de la plus simple opération à la plus compliquée jusqu'à en perdre la notion du comment, on faisait avant l'ère du numérique et comment l'information est vraiment construite en sous-main.

La téléphonie répond à toutes les situations même ce qui ne vient pas à l'esprit de prime abord.

Tout est devenu "objets" interconnectables par l'intermédiaire des ondes à courtes distances (WiFi), Bluetooth et (LiFi), des antennes de hautes fréquences, des fibres optiques ou par des satellites pour les contacts en rue ou même dans le désert.

Le niveau de la 5G en ADSL permet de transmettre des films sans sentir qu'ils sont transmis dans l'air plutôt que par câbles.

Les CDrom avait remplacé les cassettes. Ils ont été remplacé par des DVD avec capacités de stockages plus importants mais, cela ne suffit plus, on parle de stockage et de transfert d'informations en TeraOctets.

Si la miniaturisation ne suit plus la loi de Moore, elle déplace le problème en plaçant une cavalerie de processeurs en parallèle et en se lançant dans des structures quantiques puisque le hardware ne coûte presque plus rien et que le software arrive à la rescousse pour corriger les bugs du hardware.

Cette semaine, le chroniqueur, Camille Derijk, rappelait cette époque héroïque podcastqui a existé avant d'inventer les outils de télécommunications d'aujourd'hui.

Tweetter, WhatsApp sont devenus les outils de messageries instantanées.

Instagram, celui qui partage photos et vidéos.

Tout montrer sans plus réfléchir laisse des traces, alors Snapschat,  le fait aussi mais dans une visualisation limitée dans le temps.

Dans cette forêts d'outils, les seniors, en "geeks fastoches", tentent désespérément de suivre, de rattraper le temps perdu et subissent les effets sans comprendre les concepts inclus dans ce nouveau monde du numérique.

Comme disait Marguerite Duras: "Il n'y a plus de questions, rien que des réponses".0.JPG

Les « prosommateurs » existent encore au travers de services et de soins à un proche malade, du bénévolat pour une association ou par l'écriture d'un logiciel contributif entre producteurs et consommateurs.

La solidarité disparait et renaît toujours en période dans laquelle chacun se sent pris dans un tourbillon qui le terrasse.

Mais, on ne peut nager seulement dans le (presque) gratuit comme base de transformations.

L'Intelligence Artificielle fait peur... C'est normal...

L'IA, avec le point de vue de Microsoft, c'est autre chose: podcast.
Les hubots à visages et intellect humains pourraient même se charger de combler les vacances de pouvoir, bardés de savoir enregistrés dans des algorithmes et des chaînes d'instructions bien pensées avec l'aide du "big data".

Au Japon, dans la ville de Tana, un humanoïde, bourré d'intelligence artificielle, s'est présenté comme candidat aux élections municipales et a récolté 9% des voix.

Pour mériter le mot "intelligence artificiel", ces hubots n'auront plus qu'à ajouter quelques intuitions et déductions à leurs analyses artificielles pour nous remplacer dans plusieurs tâches manuelles ou intellectuelles.

Et, ... cela risque d'arriver très vite.

En Europe, l'IA forcera de s'unir ou de subir vu les retards vis-à-vis de l'Est et de l'Ouest de l'Europe.

Si l'intelligence artificielle fait trembler sur ses bases, l'imprimante 3D et les drones n'ont encore atteint que l'orée d'une foret de possibilités bien cachées sous le qualificatif de "smart".

Désormais, les entreprises américaines doivent être prudentes après les affaires Enron & Co et les crashes des années 2008 et suivantes qui ont entrainé les faillites de Lehman Brothers et de ses suiveurs.

Le film "Margin call", présenté récemment sur ARTE,

rappelle que la cupidité n'a pas eu de limites...

ou l'autre film "Money monster"






Les agences de notation sont là pour sanctifier ou sanctionner une réputation.

Réduire ses effectifs est alors toujours recommandé aux entreprises pour se reconstruire une santé en Bourse.

Baisser les frais sans augmenter les revenus pour conserver des bénéfices, peut faire stagner une entreprise.1.JPG

Le Smartphone sert de calculette, d'appareil photo, d'accès à Internet, de fournisseur de musiques, de GPS, de jeux... et transitoirement de GSM, de téléphone mobile ou portable.

Aux dernières nouvelles, la carte virtuelle eSIM de Truphone arrivera d'abord sur l'iPhone après quelques bugs à régler.

Le WEB a créé les réseaux sociaux.

A première vue, cela pouvait être profitable et près de 2 milliards d'utilisateurs s'y sont engouffrés tête baissée.

Cela a surtout servi à analyser les internautes, à les canaliser dans leurs attitudes commerciales en les rassemblant sous forme d'infos, vendues aux entreprises publicitaires.

La séduction de ces réseaux sociaux a tourné court quand les manipulations, les slogans et les élections truquées sont apparus dans le processus de partage d'informations à la suite de la sombre affaire "Cambridge Analytica".

Le Web influence et orient les votes insidieusement dans la virtualité.

Pas étonnant que celle-ci devienne volatile et temporaire pour ne plus laisser de trace des forfaits.

Cela me rappelle, les feuilletons "Mission impossible" prémonitoire

dans les années 90.


 

2.JPGLes GAFA ont profité de législations obsolètes.

"Au cours des 10 dernières années, Microsoft, Google, Facebook et Amazon ont racheté plus de 500 PME rivales.".

Tout cela pour casser la concurrence.

"Mais, c'est bien sûr" dirait l'inspecteur Bourrel dans les "Cinq Dernières Minutes".

Google vient seulement de fêter son vingtième anniversaire et la société ne s'est pas arrêté en si bon chemin avec son moteur de recherche. 

Il est partout avec une foule d'autres applications sur des terrains d'activité d'autres secteurs.

La société Facebook, à son dixième anniversaire, utilisent seulement la publicité comme sources de revenus.

Plus assez rentable, elle pense se lancer dans les sites de rencontres.

Wikipedia, avec ses informations en base de données citoyenne, diffuse encore des informations citoyennes avec des dons comme seule source de revenus et sans pub.

Mais jusque quand?

Payer avec son smartphone avec l'appli Payconiq qui se lance, n'est plus qu'un problème au niveau sécurité.

L'arnaqueur tentera toujours de sauter tous les barrages de sécurité qu'un système électronique organisé à distance et sans fil du monde virtuel ouvert des objets connectés, permet d'outre-passer.

L'activisme du paradigme numérique mérite au moins que l'on s'y attardepodcast

La fiche de paie digitale est encore peu populaire. Une entreprise sur dix y recourt pour diminuer les frais, augmenter l'efficacité et l'esprit écologique que l'on y décèlerait.

Le logiciel TaxOnWeb a donné une facilité considérable par rapport au remplissage de la feuille d'impôts en papier.

La personnalisation et la combinaison centralisée de toutes les données comptables se retrouve en même temps dans un goulot d'étranglement contre la fraude.

L'utilisateur ne doit plus et ne veut plus se déplacer dans les agences des banques. Comme il opère tout par lui-même, il prend les risques de se tromper dans ses introductions dans le système.

Les chèques repas, les aides à domicile et bien d'autres applications se traitent en préférence via le Web.

Il y a des dizaines d'années, on disait que l'usage du papier allait baisser considérablement.

Dans les administrations, le papier a plus pris une tendance à augmenter.

Il y a une crainte qu'on ne puisse plus relire les stockages d'informations vu que leur lecture doit transiter par un lecteur électronique dont l'évolution ne se ferait plus en gardant la compatibilité avec ses outils précédents.

Les romans et livres électroniques sont encore toujours sur une voie d'expansion limitée.

Palper le papier en sentir l'odeur restent dans le plaisir des lecteurs les plus vintages. 

Le vote électronique a été lancé dans ce même esprit de rapidité mais souffre toujours d'un risque de falsification et de pannes informatiques.

N'oublions pas que la notion "numérique" a fait son apparition autour des pixels de documents photographiques.

Ceux-ci sont devenus utilisables et plus précis par leur résolution grandissante par rapport à l'analogique.

Une résolution qui, quand on force trop, devient tout de même flou.

La photo numérique ne trouve plus la personnalisation de l'image qu'à l'aide de logiciels de traitement d'images qui eux aussi évolue parfois sans compatibilité résiduelle.

Le calcul mental a disparu des têtes pensantes.  

Et, si, tout à coup, un vent contraire arrivait comme il est dit dans ce podcast podcast?

Et si le non-palpable, l'économie de l'information n'était uniquement que du vent, du virtuel qui se calmerait après avoir remplacé le tangible, le sonnant et le trébuchant?

Que se passerait-il? 

Plus aucune consolidation des systèmes n'est assurée.

L'innovation et la créativité sont actuellement les seuls capitaux humains qui restent les mieux payées aujourd'hui et les plus appréciés par les entreprises.

Ces deux poules aux œufs d'or se verraient perdre un terrain durement conquis.

Les documentations sur les systèmes numériques sont tellement versatiles et temporaires qu'elles périssent parfois avant de naître avec l'implémentation des systèmes qui ne vivent que pendant des temps très courts.

Réécrire un nouveau système d'exploitation est souvent plus rapide que de le corriger puisque les créateurs initiaux ne sont plus présents, partis vers d'autres horizons.

Dans le "Geekolithique" tout est possible

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4. Le pouvoir dans la firme flexible

Les firmes sont devenues flexibles dans le temps et dans l'espace si leur production est en accord avec les besoins des prospects et de leurs clients d'un côté et des besoins des employés qui ont de plus en plus difficile de fusionner vie publique et vie privée.

Les startups, par leur souplesse, marquent le futur sur les grandes sociétés qui crèvent dans la lourdeur et le temps les plafonds de verre qu'ils mettent à installer leur lenteur administrative encore bien présente.

C'est alors que les mots "promotion", "réclame" arrivent dans la tête des acteurs.

Réduction des prix. Mini Mir, mini prix, mais qui fait un maximum pour garder une clientèle, écouler les stocks parce que stocker coûtent chers en metres carrés.

De l'autre côté, pour ceux qui ont plus de moyens financiers, le bio-éthique reste très sporadique.

Cela passe par crowdfunding pour démarrer une activité commerciale ou par les Parapharmacies et Internet qui empiètent le domaine des pharmacies traditionnellespodcast.

Le restant à charge Zéro pour les médicaments remboursés pour l'assurance santé, c'est au moment de la jeunesse et pas à l'âge du senior quand la charge de santé augmente que la couverture devrait augmenter de prix, mais bien avant dans une épargne solidaire.

Quand tout fonctionne dans le court terme pour relancer la chute des ventes, c'est aussi le moment de réorienter une production avec la nouveauté au juste prix.

Les taxis Uber ont manifesté cette semaine en disant que chaque taxi est une entreprise en elle-même, même s'ils enrayent les taxis officiels.

Le durable est venu enrayer le processus du progrès et les relation entre vendeurs et acheteurs.

L'effet pervers pour la mondialisation a été qu'il est devenu très difficile de départager la vie privée avec les loisirs et la vie publique au travail.

La flexibilité demandée par les entreprises dans le temps et dans l'espace, a fait que tout ce qui est en dehors des obligations vitales, n'est plus accepté comme faire ses courses, aller à la banque ou toutes autres nécessité qui étaient réalisées sans problèmes, il y a 30 ans. L'espace et le temps se sont rétrécis, le burnout devient la maladie due au stress avec la peur de perdre son emploi. Contrairement aux années 80, les salaires ont stagné.

La vision politique impartiale et objective de Toffler, armée d'un savoir-faire technique, d'un rationalisme de prises de décision pour traiter de façon optimale les dossiers de plus en plus complexes dans un temps record,  a été dépassé rendant les compétences des hommes quasi obsolètes avant la fin d'une carrière.

Sa vision plutôt optimiste, la voilà, attaquée et rongée sur ses bases.

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Le chômage dans la zone euro a atteint en moyenne son plus bas niveau en dix ans au prix de nombreux sacrifices.

50 millions de nouveaux emplois restent bien disponibles mais qui restent inoccupés en inadéquation avec les besoins réels des entreprises. 

Le film documentaire "Prédire les crimes" présenté à un THEMA, démontrait une autre face cachée du paradigme du numérique: le côté répression organisé dans la phase pré-justice.

Les caméras de surveillance n'étaient qu'une première phase.

 

C'est le particulier qui en installe partout comme le raconte de manière humoristique Jannin et Liberski: podcast

Datamining, calcul de probabilité, quadrillage, triangulation transitent par la puissance des ordinateurs pour prévoir les récidives de crimes et de méfaits avec des algorithmes de logiciels Pre-crime, SmartPol, Matrix, PrePol...

S'ils apportent des aides à la police, les risques d'erreurs d'utilisation et d'extrapollations sont inhérents de tout ces logiciels.

0.JPG"Algorithmes. La bombe à retardement", écrit Cathy O'Neil

Si les mathématiques et la logique sont devenus les nouveaux artisans de notre "bonne sécurité" dans la proactivité, il ne faut pas longtemps pour imaginer les bavures qui ne seront pas uniquement des désastres collatéraux sur la vie des citoyens.

Les fractales expliquent la succession des événements en se rétractant en poupées russes et s'adaptant à de nouvelles normes et dimensions mais ne prévoient pas les hasards qui enrayeraient tout l'ensemble dessiné par les nombres imaginaires.

Quand on zoom un point précis sur une image numérique, le point devient une surface floue dépendant de la robustesse des modèles de résolution.

Cela n'empêche qu'avec la meilleure résolution, l'image numérique constituée de points arrivera à ne plus ressembler à rien qui puisse ressembler à l'image de départ.

Qui aura la responsabilité des bugs des logiciels, qualifiés de dégâts collatéraux?

Les utilisateurs, les gendarmes ou les concepteurs de logiciels?

Pas d'Open Source dans ce cas.

Oui, les robots pourraient prendre la direction des administrations mais tout dépendrait des concepteurs et des installateurs du système qui s'en chargeraient.

Le film "Minority Report" met en lumière tous ces points même s'il n'a pas reçu une audience forte du côté téléspectateurs.

 

C'est pas l'homme qui prend la pierre...

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5. Nouveaux pouvoirs et politique

La société actuelle se retrouve entre mondialisation et racisme n'étant plus adaptée au contrat social. Le sentiment d'exclusion des bénéfices de la mondialisation, a mené au populisme identitaire et au refus des immigrés par les citoyens fâchés contre leur gouvernement qui ne les protégeait plus contre ses excès du néo-libéralisme.

Dans les années 80, Ronald Reagan après avoir passé une jeunesse plutôt socialisante, s'est tourné vers le parti Républicain.


0.JPGLa ressemblance entre Trump et Reagan est troublante.

Trump a repris les mêmes techniques que Reagan.

Reagan que beaucoup considèrent comme le meilleur président pragmatique.

Ces deux hommes, rompus au divertissement, travaillant très peu pendant leur journée, n'entrent pas en compétition avec la force de travail d'un Jimmy Carter, mais celui-ci n'a eu qu'un seul mandat de 4 ans.

Avec le slogan "America great again", Donald Trump a fait rêver les cols bleus à une vie meilleure par l'exemple de ses réussites de business man qui, en bon vendeur, effaçait ses propres faillites de la mémoire.

0.JPGLe 7 novembre, lendemain des élections de mi-mandat, les démocrates ont atteint la majorité absolue à la Chambre et les Républicains conservaient le Sénat.

Trump évoquait "un immense succès" et les Démocrates se félicitaient de leur avancée.

Les sondages avaient vu juste.

La nouveauté, c'est que les Démocrates affichaient un record de femmes élus.

Bruno Colmant expliquait la situation par le détail:podcast.5.JPG

Économiquement, Trump est peut-être le "Magic man"podcast, mais, c'est un miracle en trompe l’œil.

Pour en avoir une idée objective, les romans de Douglas Kennedy en diront beaucoup plus.1.JPG

La Chambre aux mains des Démocrates va permettre de leur donner plus d'indépendance pour évaluer la gravité des accusations que la Commission Mueller pourrait apporter.

L'élection du midterm et la diffusion de l'information par les médias sont deux sujets discutés pendant "Parti-pris" qui ne sont pas tellement éloignés l'un de l'autre:podcast.

"Trump a-t-il raison" comme le dit Christine Lagarde du FMI?

Tout dépend si on aime une des 50 nuances de brun, l'effondrement de la classe moyenne et les inégalités croissantes.

2.JPGDepuis l’avènement de Donald Trump, les médias ont choisi une voie pro-Trump comme Fox Newspodcastou anti-Trump comme le Washington Post, CNN & le New York Times en s'évertuant à désintoxiquer ses tweets et ses "fake news".

Cela n'empêche pas Trump, après deux ans de présidence, de briquer son deuxième mandat en 2020 avec un nouveau slogan "Keep America great".

En face de Trump, actuellement, pléthore de candidats démocrates mais, jusqu'ici, aucun leader suffisamment charismatique pour lui tenir tête. 

Entretemps, la cohabitation continuera le clivage et à la fracture que vit les États-Unis.

Actuellement, à peine 5% de chômage et pourtant 500.000 jeunes hommes américains qui ne travaillent pas... à cause de trois facteurs sociétaux fatals: la drogue, la prison... et les jeux vidéo.3.JPG

Alors, pour combler les pénuries, on appelle des ingénieurs chinois à la rescousse.

Qui avait imaginé le BreXit? Qui avait imaginé l'élection de Trump?

Ces deux événements se ressemblent par leur 50-50 entre pros et antis dans une guerre civile sans armes.

0.JPG"Vive les inégalités et la cruauté du social" dit Marc Roche dans son livre "Le Brexit va réussir" qui fait débat: podcast
Aux dernières nouvelles, on s'en rapproche de plus en plus et cela va entraîner dans la zizanie, démissions et regrets.

La vidéo de Paul Jorion dit même que "le navire sombre de la fière Albion".

Les anglicans sont darwiniens et la loi du plus fort est de rigueur en opposition avec le mythe de l'égalité française qui tente de mettre tous et toutes sur le même modèle.

0.JPG"Goodbye Britain" & good luck for both divorces. "Vertiges d'une société dynamique"?

Thérésa May est dans la tourmente en gardant l'union douanière.

Philippe Lamberts dit qu'il y a toujours le temps d'organiser d'un deuxième referendum.

N'est-ce pas une conception paradoxale quand on nait sur une île anglaise ou dans un pays de pionniers comme les États-Unis de fondations anglicanes?

0.JPGComme toujours, dans les deux cas, certains s'en sortiront gagnants et d'autres perdants.

"Amérique, faux rêves et vraies réalités", écrivais-je en 2010, au même moment: le midterm d'Obama.

Barak Obama avait été pré-récompensée par un Nobel de la Paix dans l'espoir de juguler les travers de cette crise de 2008.

Il ne l'a fait qu'imparfaitement.

Le livre de Michelle Obama, "Devenir" pourrait en apprendre plus. 0.JPG

 

Les noms intervenant en politiques ou dans les affaires commerciales cités par Toffler, ont souvent disparu de l'actualité mais laissent des traces indélébiles dans l'histoire.

Dominique Manotti, la reine du polar, s'est attaqué à l'affaire Alstom dans son livre "Racket" et explique avec des mots de romancière ce qui s'est passé: podcastet les fictions dépassent les réalités transportées par l'espionnage.

Il n'a réalisé le redressement que pour les grands de ce monde sans parvenir à rehausser le niveau de vie des classes les plus défavorisées tout en aplatissant la courbe de Gauss des classes moyennes.

Les luttes planétaires due à la mondialisation et les nationalismes se font concurrence dans une lutte sans merci.

Dans la foulée, certains annoncent la mort de la démocratie en choisissant les régimes autoritaire à la suite de sondages.

Mais il faudra s'y faire, les infox deviennent la norme, désintox  demande des recherchespodcast.

Renforcer l'esprit critique pour ne plus se faire prendre par les arnaques d'Internet devient un must.

Fermer les frontières, installer des règles de protectionnisme, pointer la responsabilité des situations scabreuses à la mondialisation qui n'aurait profité aux élites, aux riches et aux cols blancs, serait mentir.

Tous responsables mais jamais coupables.

Si Trump est un psychopathe, il n'est pas fou.

Il a joué simplement la carte du parrain avec la téléréalité du business man après avoir construit sa fortune sur le même modèle qu'il dénigre aujourd'hui.

Tout en reniant les évidences et se rendant indispensable pour ses fans, il a stabilisé ses positions chez les conservateurs. Après le "Trump moi-ça", on est arrivé à 'L'AmerExit".


Les élections de mi-mandat de ce mois ne sont pas présidentielle et ne changeront rien en ce qui concerne Trump qui est devenu un président toxique et dangereux. 

Les Tea Party, pro-Trump, reprendront du poil de la bête pour l'épauler.

Sa force est que tout ce qu'il avait proposé pendant sa campagne a été réalisé à part le mur entre le Mexique et les États-Unis.

3.JPGL'identité, la force violente  et le dollar resteront face à l'opposant chinois qui lui grignote son hégémonie.

Plus que jamais, les réseaux sociaux mèneront la danse.

Maintenant que l’ère Merkel touche à sa fin, l’Occident se retrouve sans leader. Donald Trump a déjà abdiqué, le Royaume-Uni a d'autres priorités et Macron semble trop faible dans sa solitude.

Le modèle européen risque de disparaître comme prix de l'immigration sans intégration.

L'Europe est tout aussi divisée et n'est pas encore parvenue à créer une Europe fédérale unie.
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"Il faut un 'empire européen" capable de rivaliser avec les États-Unis et la Chine" .

"Une armée européenne serait la plus grande du monde après celle de la Chine avec 1,45 million de soldats" disent quelques billets.

Non sans blague, il y a quelqu'un qui a osé dire cela?

Une guerre avec "les armes du futur" se ferait à 80% par l'intermédiaire d'engins électroniques et plus par des soldats.

Le département des Finances français avec Bruno Le Maire a-t-il un peu trop forcé sur une boisson alcoolisée?

1.JPGLe séparatisme tue à petits feu en se mêlant à une démocratie qui tangue plus entre  démocrature et dictature vu que le droit à la parole s'est introduit dans un cirque de dégoûts et de mécontentements des populations.

L'extrême-droite y construit son nid.

La République tchèque flirte avec le plein emploi (2,5% de chômage), tandis qu'en Grèce, près d'une personne sur cinq (19,1%) est toujours sans emploi.

L'Italie risque de prendre la relève de la Grèce avec son déficit de 130% du PIB qu'elle veut encore élargir.

Aujourd'hui, il resterait sur les frais de son imagination.

Faire grincer les dents de la CE, par la poursuite de son mutisme vis-à-vis de l'austérité de6.JPGmandée, n'est là que pour sauver les meubles.

Le Brésil a viré vers l'extrême-droite comme plusieurs pays européens l'avaient déjà fait par populisme.

La maîtrise des changements à venir n'est pas encore clairement établie ni par qui, ni comment.

Le charisme de dirigeants pour contrer les mouvements erratiques qui font penser à l'extinction du genre humain n'est pas à l'ordre du jour. 

Toffler espérait une monnaie unique pour l'Europe pour diminuer les risques d'éclatement.

Il a fallu l'installer au début du siècle en convertissant toutes les monnaies étatiques européennes en créant une Europe financière en suivant un serpent monétaire et en oubliant le niveau social.

La monnaie unique de l'euro n'a pas diminué les risques d'éclatement avec une Europe des 27 qui travaille à géométrie variable.

Évolution ou vérité?

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6. Transferts de pouvoir à l'échelle planétaire

Comme impression générale, il faut parler de la philosophie qui démontre que nous sommes entrés dans une période en plein court-termisme et que souvent, si les formes sont toujours là, c'est le fond qui a perdu du terrain.

Au déjeuner et puis s'en vont, les réseaux et les télécommunications permettent de commenter l'actualité par quelques mots avec ses impressions de notre époque par quelques tweets sur FB ou ailleurs même pour troller. Si cela fait du buzz, c'est tant mieux, on aura existé à paraître plus qu'à être comme les roses, au moins l'espace d'un matin.

Alors, qu'il y a trente ans, il y avait un sentiment insouciant que le lendemain serait meilleur que la veille, aujourd'hui, les populations se rendent progressivement que nous allons dans le mur si aucun frein n'est actionné. Le genre humain est devenu tout à coup en péril à cause des problèmes de climat, de disparition d'espèce animales.0.JPG

Beaucoup de réalisations ont pris leurs sources dans les Eighties et celles-ci ont été un tournant dont on ressent les retombées aujourd'hui.

0.JPGLes esprits de la gauche et de la droite ont chaviré devant l'importance des risques d'extinction de la vie à cause du réchauffement climatique de la planète, de la pollution et l'extinction rapides des espèces en danger.

Le "Green Art" est sorti de son cocon.

Face au mouvement des "gilets jaunes", des citoyens lancent les "gilets verts".

Désintox en France:podcast
Mais, pour faire réagir les gens, une seule méthode, toujours viser le cœur du problème avec la poche du côté portefeuille.

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Au niveau écologique et énergétique, pour être à la mode, il est question d'électricité pour remplacer les énergies fossiles polluantes.

Des voitures électriques reviennent progressivement dans le domaine de l'automobile. 

La "Jamais contente" renait de ses cendres.

Comme l'électricité ne se conserve pas comme l'essence, ce changement radical pourrait devenir un "bottle neck" quand le parc des voitures électriques demandera plus d'énergie en Térawatt par heure lors des pointes de chargements que les producteurs d'électricité ne pourront délivrer à un instant précis réunissant les demandes. Là, tout pèterait et devrait demander un "reboot" complet. 

La motorisation par les énergies fossiles se transpose dans les transports mus par l'électricité produite par l'éolien ou par le soleil tout en conservant des centrales nucléaires de fission.

"Des milliardaires financent la création d'un 'soleil sur Terre'".

Quoi qu'on dise, la meilleure énergie restera toujours celle qui n'est pas consommée.

Un 'y a plus qu'à" demandera seulement un peu plus de patience et de persévérance pour le comprendre et le réaliser.

 Avec "L'évolution pour tous"

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7. Conclusions et comparaisons avec la décennie 80

Tout d'abord, il ne faut pas oublier qu'Alvin Toffler était américain.

L'économie et le fameux $ sont toujours les artifices américains les plus miraculeux.

Rien à voir avec les concepts européens de mutualisation et de socialisme.

Les Américains sont souvent libertariens et ne cherchent pa à connaitre ce qui se passe dans le monde si ce n'est à la suite des échos de grandes chaînes de télévision.

Dans la conclusion de son livre, Toffler écrivait "Le développement généralisé de la richesse à travers l'ensemble de la planète donne la clé de la prospérité qui ne repose plus sur l'argent mais sur la connaissance. A l'inverse du pétrole, elle ne s'épuise pas mais, à l'usage, s'enrichit et se développe. Elle crée de nouveaux marchés, modifie en profondeur nos comportements, fait reculer le sous-développement, bat en brèche les politiques traditionnelles, augmente partout la qualité des soins de la santé et la culture. Un univers où chacun d'entre nous devient à la fois producteur et consommateur de cette nouvelle richesse".

Il parlait d'une charnière de l'histoire, valable jusqu'en 2025. C'est dans six ans.
0.JPG"Plus le temps de réfléchir. Tout est rapide et compliquer à décider et à juger à toute allure. Notre monde se bouscule et s'entasse sans penser, sans préméditation avec seulement de la réactivité en écho dans l'anonymat. On peut vivre avec ses contemporains sans partager ni leurs goûts ni leurs idées à chasser la vanité, le mépris et la suffisance. Je ne distribue pas de bonnes notes et n'ai pas de leçons à donner. Je reste étanche au monde du numérique." disait Oliver de Kersauson dans son interview pour le magazine Valeurs actuelles. 

Pour Michel Houellebecq, la démographie et la religion sont les deux inconnues qui, selon lui auteur de Soumission détermineront la trajectoire occidentale qui pour lui est dans un état de déclin très avancé. "Le meilleur moyen de gagner une compétition, c'est d'y échapper", dit-il et reprend la citation de Dostoïevski "L'histoire universelle, à l'image de l'être humain, est tout ce qu'on veut, sauf raisonnable".

D'entrée de jeu, je dirais qu'aucune idéologie humaine, aucune invention n'est exempte de risques, de points négatifs ou positifs.

J'ai été contributeur dans ce monde d'aujourd'hui que ce soit par mes études qui auraient pu faire de moi, un chimiste ou par ce que j'ai fait d'autre ensuite en informatique.

Il y a dix ans, j'écrivais l'histoire de l'informatique de manière insolite et insolente dans "La Grande Gaufre".

En relisant les lignes de ce mini-livre, je suis sûr que j'ai déjà pris du retard dans la compréhension des phénomènes actuels qui gravitent dans des sphères autorisées. 

La vitesse avec laquelle les changements se produisent dans des secteurs d'activité comme la médecine, s'est tellement accrue en trente ans avec l'effet de levier des nouvelles technologies réductrices du temps de réaction à leurs effets, qu'on peut imaginer que les bénéfices prendront une avance sur les pertes, ne seront plus balancées dans un bilan.

Le transhumanisme  avec les neurosciences deviennent les piliers d'une nouvelle ère de progrès. Les cellules souches pour régénérer des organes, les prothèses bioniques pour les amputés, sont les points positifs des nouvelles technologies qui deviennent aussi des problèmes d'éthique avec "l'Homo digitalis".

Vivre plus longtemps et en bonne santé, mais pour quoi faire?

Je dis souvent que ce qui mène le monde, c'est le pouvoir, l'argent et le sexe. Il manque toujours le savoir universel de plus en plus complexe pour un humain.

Les plaies de notre époque sont toujours la corruption et les manipulations qui construisent toujours les plus grandes inégalités.

Le cerveau le plus bel outil que l'évolution a créé dans la chaîne du vivant.

Il ne sera probablement pas le dernier.

On ne veut plus vieillir. Si on le veut ou le peut, c'est dans les meilleures conditions.

Mon billet "Savourer l'instant" qui avait généré quelques retombées allait dans ce sens.

Il reprenait l'article qui parlait de Josef Schovenec: "Le bonheur d'être différent".

Mercredi, l'invité du 28' de ARTE était Olivier Liron pour parler de son livre "Einstein, le sexe et moi".

Einstein était probablement un autiste Asperger qui s'ignorait, puisque que cette forme d'autisme a été reconnue seulement en 1981.

Aujourd'hui, Schovanec et Liron, deux autistes Asperger, sont encore considérés comme des cas que l'on dit "anormaux".

Demain, au rythme où vont les progrès, la situation pourrait s'inverser avec les anormaux qui seraient ceux qui ne s'adapteraient pas et resteraient à quai.

Les inégalités entre très riches et très pauvres, entre ceux qui savent et ceux qui ignorent, n'a fait que s'amplifier alors que tous ont amélioré leur statut ensemble d'un ou deux crans. La pauvreté à reculer dans la majorité des pays.

Quand ce n'a pas été le cas, ils sont devenus des migrants qui ont cherché à trouver ailleurs, d'utiliser le potentiel qui est en eux. Quoi de plus normal?

L'intelligence sous forme de concepts est devenue une des formes de secours pour combler le gap dans cette recherche des réalités augmentées sans liens avec la race, le sexe et les caractères innés.

"L'égalité des modèles serait une situation créant la stagnation", écrivait Toffler.

Aujourd'hui, on en est très loin de l'égalité et de la stagnation chez la plupart des gens.

Quand le monde est mené par le pouvoir, l'argent et le sexe en super-symboles, le "To be or not to be" de Shakespeare s'est mué en "To be or to have" avec l'écologie reprend plus de droits sur l'argent pour éviter l'extinction de l'espèce humaine qui n'a jusqu'ici pensé qu'à sa croissance éternelle.

Certains penseront en se greffant dans des idéologies humanistes et marxistes comme Denis Robert (interviewé cette semaine dans le VIF) pouvoir inverser le cours de l'histoire. Pour lui, les ultras riches ont piller les États.

A mon époque, les informaticiens ne cherchaient pas à brûler les étapes.

Contributeurs de ce qui est arrivé, ils participaient sans toujours chercher à comprendre les finalités. Il fallait créer, maintenir et recréer quand cela ne suivait pas l'évolution.

Aujourd'hui, la jeunesse veut tout et tout de suite.

Elle ne peut ou ne veut pas attendre pour vivre. Elle engage toutes les ressources jusqu'à n'avoir plus rien pour épargner pour les jours d'après.

S'adapter à la vie moderne sous toutes ses formes et parfois ses excès, rien que pour vivre comme tout leurs contemporains devient un leitmotiv.

Survivre n'est pas encore à l'ordre du jour.

Le "low cost" a pris une avance pendant un certain temps, pour remplacer l'inventivité de jeunes payée au trop juste prix de leur inventivité.

Un article lance un pavé dans la mare: "La réalité virtuelle est un flop".

"La réalité virtuelle a été présentée comme une révolution, et de nombreuses entreprises ont parié sur elle, créant toute une gamme de jeux et d'applications dont on pensait qu'ils allaient changer notre mode de vie. Mais en dépit de ces promesses, le succès n'a pas été au rendez-vous. [..] Du matériel encombrant et peu adapté à l'homme de la rue pour susciter l'intérêt du consommateur lambda pour cette technologie et la sortir du cercle confiné des geeks avant-gardistes qui l'ont adoptée dès ses débuts. Le matériel est demeuré encombrant et inélégant malgré tout le 'user-frienlyness' et de la pub 'Plug and play', il requiert des ordinateurs trop puissants, et aucun jeu ou application ne s'est suffisamment distingué pour attirer les tous les curieux.".

Quant à la valeur de l'info, elle n'a jamais été aussi cruciale quand il y a profusion d'informations économiques, culturelles et sociétales qui doivent se décortiquer pour ne pas disparaître et pour soutenir l'inventivité.

De la cause à l'effet, si la vérité s’affaisse, c'est la démocratie qui devient un enjeu.

Non, il n'y a plus vraiment de polarité d'opinions entre gauche et droite.

Les opinions sont bien plus compartimentées derrière des artifices personnels très spécifiques.

Une faune de bonnes et de mauvaises volontés se cherchent dans un brouillard perpétuel à la recherche d'une sortie équitable.

Dans le secteur "affaires de cœurs", les anciens couples qui arrivaient à se maintenir en couple, contre vents et marées, n'existent quasiment plus.

Les nouveaux éléments d'un couple ne se complètent plus, ils se concurrencent et chaque membre ne supporte plus d'être mis au second rang.

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L'étudiant se choisit une voie à la fin des études et se verra le plus souvent obligé pendant un carrière qui s'allonge, de trouver plusieurs fois de nouvelles orientations. 

Le raisonnement contraposé de Stanislav Petrov qui a sauvé le monde, il y a 35 ans par la puissance de l’heuristique, en considérant plus important les conséquences de nos actions que celles de nos inactions.

Tous les concepts "hype", avec la loi de Roy Amara sur la technologie disent que « Nous avons tendance à surestimer l'effet d'une technologie à court terme, et a sous-estimer son effet à long terme ».

Notre époque baigne dans le furtif avec le meilleur qui côtoie le pire et les résistants contre elle n'y changeront rien dans le définitif, non plus.

A bord de mon vélo,

qui viendra en aide au coursier Deliveroo?

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En 2009, j'écrivais "Futurologues en goguette" et je concluais en disant "Dans notre vie que l'on dit post-moderne, il faudra de plus en plus consacrer de temps au traitement de l'information analogique, comme on s'est intéressé à celle du numérique avec les ordinateurs en fin du siècle dernier. Les conseilleurs ne sont toujours pas les payeurs et certainement pas en virtuel".

Le discours de droite, "L'industrie technologique va bien" dit le président d'Agoria, mais il y a un "mais"podcast.

Serait-ce  comme celui qui tombe d'un haut gratte-ciel et qui dit arrivé au cinquième: "tout va bien jusqu'ici"?

0.JPGQuant au discours de gauche, est-ce celui de François Hollande, en visite chez nous à Mons pour la promo de son livre, "Les leçons du pouvoir"podcast?

En fait, tout se brouille dans des amalgames et un embrouillamini sans nom.

Bien sûr que Toffler ne pouvait imaginer ce qui allait se passer dans ce 21ème siècle paradoxal après l'écriture de son livre. 

Les Golden Eighties ont été très BCBG et parfois new-wave avec ses dernières années de totale insouciance et schizophréniques, à la fois individualiste et solidaire avec le slogan "Touche pas à mon pote".

V2001.jpgD'abord, le 11 septembre 2001 avec l'attaque du WTC à New York.

Ce n'était pas des pauvres d'esprit qui étaient à bord des avions qui ont percutés les tours.

Ensuite, Dash qui avait créé en 2015, un état islamique d'une efficacité sans précédent par des motifs religieux et qui a nécessité des combats sans fin pour l'anéantir.  

Le terrorisme et le climat ont apporté les coups de semonces à ces 80this et ont fait résonner dans les esprits que certaines choses devaient changer.

Le budget sécurité a depuis explosé.

Aujourd'hui, les films de violences et des séries de meurtres passent d'un fantôme de la terreur à l'autre dans la virtualité, le citoyen, habitué, ne se rend même plus compte s'il s'agit de réalité.

Ce siècle pourrait être aussi celui de la disparition de l'élevage des animaux puisque on peut créer de la viande artificielle.

Nous sommes des êtres omnivores mais les "antispécismes", les bios, les écolos n'effaceront pas les 7,5 milliards d'habitants sur notre terre.

C'est sûr qu'il changer ses habitudes, se nourrir autrement et passer aux insectes.

La chute importante du taux de fécondité à l'échelle mondiale podcastne fera qu'amortir la progression puisque la durée de vie de ses habitants augmente.

Les trouble-fêtes ont pris tout à coup une nouvelle importance pour éviter l'apocalypse comme l'explique Bernard Stiegler né un jour de poisson d'avril en 1952.

Son discours commence par l'entropie qui se consume actuellement par la fin de anthropocène.  Résister ne sert à rien. C'est reconstruire le savoir trop imprimer dans les machines et plus assez dans la tête des hommes. Les expertises ont compartimenté et fermé les systèmes ouverts.

Les hommes ne sont plus capables d'analyser un problème général alors qu'il connait ce qu'il appelle la théorie du chaos.

Sa manière de résoudre le problème de notre temps serait un droit planétaire au niveau de l'ONU qui ne substituerait pas aux droits locaux.

C'est peut-être ce dernier point concernant ce qui est local que je conteste.

0.JPGLa Belgique n'est pas une nation en tant que telle et diffère par ce statut de tous ses pays voisins.

C'est par les droits des nations qui deviennent toujours des nationalismes pour les citoyens que les multinationales profitent et se permettent les excès que l'on connait avec le payement des taxes qu'elles payeront là où elles seront les moins élevées pour elles.

0.JPGLe patriotisme mène immanquablement au racisme qui montre du doigt l'étranger et les minorités comme des métèques gêneurs.

Le pacte sur la migration prône le multiculturalisme.

Le multiculturalisme a-t-il encore un avenir? Comment le sauver?

C'était le sujet principal de mon billet de la semaine précédente au sujet de cette commune SJTN qui accompagnait la mémoire de l'armistice qui, lundi, a fait aussi l'objet d'un débat 28':podcastpodcast.

La guerre 14-18 a pu se réaliser jusqu'à l'armistice parce qu'elle était précédée par des drapeaux.

 

Les alter-mondialistes vont peut-être rugir à la lecture de ce billet, mais même Toffler avec sa boule de cristal n'aurait pu prévoir tout cela.

Revenir en arrière, jamais de la vie.

Dévier la course en avant, dans une bifurcation sans liquidation, serait la meilleure alternative. Sera-ce se rapprocher d'une situation meilleure ou au contraire fatidique?

0.JPGLa phrase "Un autre monde est possible" n'est qu'un slogan qui peut devenir un pis aller.

Disons pour faire simple que les prévisions de Toffler pour les années qui ont suivies la sortie de son livre en 1990, ont été réalisées à un peu plus du 50%.

Jeune, j'ai aimé les 80ties pris dans le mouvement de la création.

En pleine force de l'âge, peut-être avais-je été trop longtemps inspiré ou intoxiqué par cette décennie des 80ties.

Aujourd'hui, je reste progressiste, mais avec une sorte de résistance vintage face à un concert de notes et de concepts "musicaux" des 80ties en arrière-plan.

De nouveaux concepts me semblent parfois plus cacophoniques, paradoxaux dans ce 21ème siècle.

L'entrée dans la Matrice, si elle se passe comme on le prédit, ne se fera pas sans douleurs.

Je ne crois pas au fatalisme et à un destin de l'humanité, mais seulement à une suite de hasards chanceux ou malheureux qu'il faudra orienté avec un gouvernail réel ou virtuel...

Mais, puisque tant du points de vue sont empiriques et théoriques, il faudra tenir à l’œil la courbe de Kuznets qui décrit la relation entre le niveau de richesse en PIB/hab d'un pays dont le niveau d'inégalité se réduirait faussement 'mécaniquement' ou par 'ruissellement".

Alors, si tu ne ris plus...

au moins, souris puisque c'est grave...


Eriofne,

 

17/11/2018: Green Artpodcastet  1er salon des métiers de la sécuritépodcast

 

20/11/2018: Quatre nouvelles:

0.JPG1. Le patron de Nissan, Renault et Mitsubishi, Carlos Ghosn a été pris pour dissimulation de revenus au fisc japonais et malversations présumées, vu par la sociologue Monique Pinçon Charlot, spécialiste des élites en parle : podcastet

Amid Faljaoui confirme: podcast

0.JPG2. La visite d'Etat du Président Macron en Belgique, racontée par Manon Lepommepodcast

3. Le Pacte de l'ONU concernant l'immigration et de la résistance de la NVA vu par Bertrand Henne:podcastet par d'autres pays comme l'Australie.



 

21/11/2018: Sur ARTE 28': L’intelligence collective pour relancer la démocratie0.JPG  Podcast audio:podcast

Dites adieu au génie individuel, à l’homme providentiel, nous sommes entrés dans l’âge de l’intelligence collective ! C’est le constat que fait Émile Servan-Schreiber, docteur en psychologie cognitive, et depuis toujours passionné par "l’intelligence des autres". Pour lui, l’intelligence collective est "la troisième grande révolution de ce siècle, avec le big data et l’intelligence artificielle", le côté humaniste en plus. Dans son ouvrage "Supercollectif", Émile Servan-Schreiber laisse entendre qu’elle peut même aider les grandes entreprises et les gouvernements à mieux anticiper l'avenir et à innover plus vite, et donne une place importante à l’influence féminine.

 

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25/11/2018:Matthieu Ricard, un moine bouddhiste, un plaidoyer pour la cause animale:podcast

28/11/2018: Réconciliation entre écologie et économie du pouvoir d'achat:podcast

Mais qui sont ces gilets jaunes ? Thomas Gunzig répond: podcast

Et  François-Xavier Heynen, docteur en philosophie, donne sa version avec une envie de "penser plus librement"

 

29/11/2018: Il n’y a qu’en France (avec 47,6%) que la somme des impôts et des cotisations sociales, rapportée au produit intérieur brut (PIB), est plus élevée qu’en Belgique (avec 46,7%). La pression fiscale a augmenté en 2017 en Belgique, ce qui a permis à notre pays de dépasser le Danemark (avec 46,8%):podcast

 

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