Pratiquer sans croire (15/03/2023)
Les Oscars ont été attribués à deux films "Everything Everywhere all at once" ("Tout partout, tout à la fois" et "A l'Ouest rien de nouveau". J'aurais pu titrer cet article par l'un de ces titres puisque ma devise est "Tout est dans tout et inversement". Il suffit de trouver les liens entre les causes et les effets en remontant aux sources. En prenant les éléments par le bout de la lorgnette comme beaucoup de monde le fait, il y a beaucoup de choses à écrire pendant ces dernières 18 ans que j'écris semaine après semaine avec les risques de verser dans les logorrhées tellement l'homme avec sa psychologie et la sociologie peuvent paraître complexe à comprendre, plusieurs choses restent perdues.
Pour mettre tout cela au goût du jour, je vais tenter de rassembler passé, présent et avenir pour obtenir des réponses aux questions existentielles de tous les temps. Ce mardi, ce billet est passé dans une pré-version sur Agoravox.fr. Ce matin, près de 1100 visites et quelques commentaires...
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Cinq fois, ai-je écrit "Je suis pratiquant mais pas croyant" dans mes billets avec en plus la mention "Le mécréant, non croyant mais pratiquant, serait peut-être encore plus pragmatique que la philosophie".
Cela ne fait pas un pli, il y a plus de croyants que de mécréants dans le monde.
Il fallait remettre le couvert et écrire un nouveau billet pour dire ce que cela implique dans la pratique après avoir écrit à ce sujet, une trilogie "Le ciel pour horizon", vu la télé et lu le "Science & Univers n°17" pour en finale adresser des questions à ChatGPT (ce logiciel IA, ChatGPT était analysé dans "Le tournant").
"Comprends pour croire. Crois pour comprendre" m'a écrit Arthur en préambule.
Pour un mécréant, c'est plutôt difficile. Comprendre après avoir réfléchi d'accord mais pas autrement. Pour moi, le mot "croire" est remplacé par "penser".
Dans le christianisme, le mécréant est considéré comme un possible croyant, une brebis égarée qui pourrait revenir au troupeau.
Dans l'islam, le kâfir prend le sens de 'dénégateur', qui peut se définir comme quelqu'un qui sait la vérité mais refuse de l'admettre et persiste aisément dans son déni.
Dans le judaïsme, le Kufr signifie linguistiquement 'dissimulation'. Il peut revêtir la forme d’une négation à nier la vérité et à la dissimuler.
Donc, je dois être complètement con pour ne pas comprendre l'avantage des religions.
Au départ, j'examine tout, j'analyse tout, je critique tout par principe avant de rendre une opinion et de prendre une décision.
Si on croit sans pratiquer dans l'esprit religieux, c'est qu'on ne pratique plus l'eucharistie sinon à distance avec des connexions tous azimuts sur Internet sans plus recevoir la "Bonne parole par téléphone" comme ce fut le cas jadis quand on ne pouvait pas se déplacer pour aller à l'église.
Pour le mécréant, c'est autre chose puisque dans un souci de liberté de penser. Il supprime d'emblée toutes entraves préconçues des croyances et ne se voit pas forcer d'y adhérer pour survivre dans un tel concept.
Le catholicisme est dichotomique dans ses choix entre ce qui est bien et mal, c'est blanc ou noir. Il se trompe dans la finalité de ses effets après avoir remonté aux sources auxquelles il ne voyait que des bons points dans le blanc. Les entorses à la doctrine ont souvent été maintenues sous le manteau dans le gris.
J'ai été à l'île de Malte et pondu "Corso maltese" dans lequel il est écrit "Les habitants sont à 98% catholiques et cela se constate très vite par les 500 églises qui couvrent l'île et surtout à tous les coins de rue de La Valette. Églises et cathédrales dont la co-cathédrale Saint Jean est tapissée de 400 pierres tombales de Grands tandis que les richesses sont lambrissées sur les murs et les plafonds. C'est le seul pays en Europe qui punit la femme de trois ans d'emprisonnement pour l'avortement". Cette cathédrale, il fallait payer pour la visiter. J'y suis entré en douce sans payer. La magnification des lieux était ostentatoire en opposition avec une église protestante dénuée d'ornements trop clinquants.
L'enquête sur les suites de l'affaire Daphné, journaliste maltaise assassinée le 16 octobre 2017 alors qu’elle menait une enquête sur la corruption et le blanchiment d’argent de la classe politique de l’île. Comme on sait que la politique et la religion sont souvent en connivence...
J'ai aussi parlé du Japon dans "Irrésistible printemps japonais".
Le Japon est un pays avec un statut très spécial, très secret. 2% de chrétiens. Le shintoïsme est la religion traditionnelle du Japon qui consiste en un polythéisme et une sacralisation de la nature avec une sensibilité japonaise dont la figure de l'empereur représente un dieu sur Terre. L'animisme, le chamanisme et le culte des ancêtres se retrouvent dans une harmonie entre passé et modernité progressiste.
Le respect de la hiérarchie y est quasiment total. Si vous voulez vous rebeller à la fin de la journée, frappez sur un punching-ball avant de partir mais pas sur le patron. Obéissance et respect obligent jusqu'à la déférence obséquieuse. C'est le pays le plus sûr dans le monde. Le chômage est au plus bas. On y travaille jusqu'à l'épuisement. Le problème, la population vieillit, ne rajeunit pas assez vite et n'est pas remplacée par l'immigration. "Etre humain signifie essentiellement que l'on ne recherche pas la perfection", écrit George Orwell. Les maîtres potiers japonais qui réalise un bol, ajoute une imperfection pour en souligner le caractère de fragilité et de modestie. Ce qui pousse à devenir plus tolérant et plus soucieux des autres.
L'écrivaine Amélie Nothomb a été fiancée à un Tokyoïte et a écrit au moins 4 livres au sujet de son opposition de culture occidentalisée avec la japonaise.
L'un d'eux "Antechrista" relate l'histoire d'une jeune fille manipulée par une autre trop adulée.
Dans "Soif", elle donne voix et corps à Jésus Christ, quelques heures avant la crucifixion de manière intimiste. Le créationnisme n'est pas loin de cette religion en niant le darwinisme dans son ensemble et en ignorant que l'homme n'est arrivé que très tard sur notre Terre.
Le Japon est à la pointe dans la création d'humanoïdes. On n'a pas peur des robots. On les utilise partout et pour tout. La science-fiction de Azimov est devenue une réalité.
Le site "Building dynamic robots" contient plusieurs vidéos, mais j'ai préférée celle-ci :
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La Science avec un grand "S" vs les croyances
"La science pourra-t-elle tout expliquer dans un avenir proche ?" est une question existentielle qui a pour principe d'examiner la nature de la réalité dans l'Univers. Elle n'a pas réellement besoin d'un créateur pour exister. La philosophie qui y répond, n'a pas suivi les développements modernes des sciences devenues les porte-flambeaux de la découverte de la quête de connaissance selon Stephen Hawking dans "The Grand Design" (avec la question : "Y a-t-il un grand architecte dans l'univers ?"). La science a atteint un tel niveau de progrès dans le développement qu'elle pourrait devenir le seul discours pour y répondre de l'Alpha à l'Omega par le scientisme avec Saint-Simon comme initiateur. "Le scientisme est l'impérialisme de la Science sur tous les domaines de la pensée et de la conscience dans le 19ème siècle" en y ajoutant tout de même, que la science ne pourra jamais tout expliquer même si elle s'acharne à le faire en dépendant des méthodes, des hypothèses, des thèses scientifiques et des présupposés dans tous les temps et tous les lieux des interprétations du paradigme intellectuel. Le physicalisme se doit d'apporter une analyse logique pour clarifier les connaissances empiriques en mettant en évidence leur signification réelle par des énoncés vrais et une méthode rigoureuse et éprouvée toujours remise en question en fonction de l'évolution. La question du religieux n'est pas "comment" mais "pourquoi" et surtout "pour quoi", dans quel but, la doctrine du salut basée sur une foi qui croit souvent aux notions de vie et de mort, transmises par l'intermédiaire de prophètes. En Science, le réel n'existe pas vraiment à l'échelle d'une histoire humaine universalisée. Les croyances déistes date de l'Homo neandertalis qui enterrait ses morts, il y a plus de 100.000 ans. La science et la religion de droite sont fondamentalement incompatibles mais elles vont devoir cohabiter encore longtemps car ni l'une ni l'autre n'est neutre et chacune s'accompagne d'une face sombre.
Je dois avouer que j'ai parfois plus de difficulté à comprendre l'esprit et l'âme humaine que des formules en numérique alors que la plupart des gens ont peur de l'informatique et du numérique. N'ayez pas peur, ce n'est pas encore le cas demain heureusement. Bien au contraire. Les résistants existent et s'épuisent quelque peu dans la manœuvre.
Ces méthodes obéissent pourtant aux mêmes règles hiérarchiques construites comme un puzzle dans lequel on apporte pièce après pièce. Les relations par clés dans le monde numérique des fichiers se conçoivent relativement bien dans des relations One by One ou One to Many. Rien ne va plus qu'en les relations deviennent Many to Many. Il faut des entourloupes constituées par des interfaces pour contourner les problèmes de connexions. Il faut plus avoir peur des connexions et des cyberattaques.
Les données sont très sensibles comme on le disait ce lundi au sujet des hôpitaux.
"La bêtise consiste à vouloir conclure" écrit Gustave Flaubert.
Dans le Nouveau Testament, il y a la divinité Mammon qui personnifie la richesse et l'appât du gain. Je préfère cette clarté que rester dans le flou.
Dans l'Ancien Testament et dans la Torah, c'est le culte du Veau d'or, avec l'avarice, l'un des sept péchés capitaux.
Etre mécréant, ce n'est pas seulement être athée.
C'est aussi refuser tous les tabous dont la liste se retrouve peut-être dans le billet "Tabou, casse-toi".
En fait, la croyance tout comme la mécréance se transfèrent de génération en génération dans des gènes de l'inné. Les acquis des expériences durcissent un individu en déviant d'un horizon paradisiaque "blue sky" à un ciel très nuageux ou même orageux. Pour ne pas avoir de surprise, il ne faut pas déléguer tous ses pouvoirs et ses espérances à ceux qu'on ne connaît pas profondément et qu'on n'a jamais rencontrés. Tout le monde peut devenir dieu un jour. "La morale est l'acte d'extrême audace du narcissisme", écrit Lou Andreas-Salomé
On apprenait la semaine dernière, la fusillade à Hambourg dans un centre des Témoins de Jéhovah avec le tueur qui en faisait partie mais qui était en désaccord.
J'ai, un jour, eu un Témoin de Jéhovah à ma porte.
- Bonjour Monsieur, je viens vous parler de Dieu, disait-il.
- Ne bougez pas, je descends. J'aime entendre ce que les gens disent de moi.
Malheureusement, je ne le saurai jamais. Arrivé au rez-de-chaussée, il n'y avait plus personne.
Première conclusion : ne pas se laisser manipuler par la croyance. Pas de convictions hâtives, réfléchir et rester au besoin paradoxal pour rester indéchiffrable : une fois, à gauche et une fois à droite sur l'échiquier.
En 2021, dans le monde, les religions et croyances regroupent le plus d'adhérents dans le christianisme (2,4 milliards de fidèles), dans l'islam (2 milliards), l'indouisme (1,16 milliards), l'irréligion (1,1 milliards), le bouddhisme (507 millions), l'animisme (430 millions), le sikhisme (27,7 millions) et le judaïsme (14,7 millions). C'est dire qu'il y a du choix.
Quand je recherche sur Wikipédia, le nombre de philosophes mécréants ou athées n'est pas étroit.
Les Lumières ont un héritage en péril"., écrivais-je.
En 2017, ce fut l'anniversaire des 500 ans de protestantisme et le début des massacres et de la guerre de Religion.
Tout cela pour déterminer ce qui est bien ou mal dans "une question branchée".
J'ai commencé par écrire le premier billet d'une longue trilogie "Le ciel pour horizon", qui m'avait demandé des mois d'entretiens avec des interlocuteurs que je savais être religieux. Nous étions à une période troublée par les caricatures de Mahomet et j'ai postposé la publication des deux derniers épisodes pour ne pas envenimer la situation. Les anciens égyptiens adoraient plusieurs dieux souvent représentés par des têtes d'animaux. Je terminais cette trilogie en prenant le pharaon Akhenaton pour référence qui a été le premier adorateur d'un dieu unique : le Soleil. "Moi, sur un chemin parallèle, un soir, attablé devant des mets délicieux, je contemplerai la mer, le ciel et Toi, Soleil, Toi qui, majestueux, descends rougeoyant de tous tes feux, le frémissement de la bise comme cantique. Je saurai que Tu m'auras invité dans Ta Cène et, alors, Ta messe recommencera. Je T'aurai rencontré une fois de plus à mes côtés. Alors, je prendrai photos sur photos, tout excité. Mon Dieu que je serai fier de Te montrer à mes amis ! Et je n'aurai plus jamais peur. Plus peur, car je saurai que le lendemain, au même endroit, à la même heure, Tu seras là, fidèle au rendez-vous, solennel jusqu'à la fin des temps".
Le plus grand bénéfice des religions d'aujourd'hui, c'est de donner un espoir ou une espérance en fin de vie, qu'il y aura une suite dans un au-delà. L'espoir est le fait d'attendre et désirer quelque chose de meilleur, pour soi ou pour les autres comme une émotion ou une passion tandis que l'espérance est une confiance pure et désintéressée en l'avenir. Un athée n'a pas la chance de l'espérance, il n'a que l'espoir dans ses bagages.
En 2014, quand j'ai été questionné au sujet de l'Etat islamique et de l'islam dont je n'avais pas assez d'idées, m'avait poussé à dévier à la question par "Comprendre la Foi pour un athée".
Ce samedi, j'ai jeté un coup d'œil sur la Bible et sur les 144 Sourates du Coran et les 50 Hadiths. Puis j'ai lu plusieurs pages du livre de Richard Marka , "Traité sur l'intolérance" qui suivait Après "Le droit d’emmerder Dieu", comme éloge du droit au blasphème qui faisait référence à la Torah en écrivant que cette dernière est plus guerrière et plus expéditif sur les châtiments que le Coran. Une femme infidèle est condamnée à mort ou à un viol collectif dans le Deuteronome. Dans l'islam, il existe un Islam des Lumières et un Islam des ténèbres, philosophe ou prédicateur, mutazilite ou salafiste. Dans la religion chrétienne, il est dit que que Dieu (et le Messie) a créé l'Homme à son image (alors que c'est l'inverse pour un athée) tandis que représenter le prophète est un blasphème dans l'islamisme. Selon Marka, il faut adopter la raison par les nuances pour contrer de faux diagnostics sans fanatisme, mysticisme, radicalisme, fondamentalisme et ...sans les autres -isme de circonstance. Les châtiments eschatologiques sont à proscrire. Les schismes existent dans toutes les religions, qu'elles soient chrétiennes ou islamiques. En 1936, Thomas Mann prévoyait les risques des pensées humanistes (qui, naturellement "nous veulent du bien") et de ses faiblesses qui devraient contenir la répugnance de l'intolérance et du scepticisme indulgent. Oui, "être laïc, c'est le hic" c'est le risque de la neutralité auquel il faut faire prêter attention. Samedi soir, je regardais un documentaire sur les pouvoirs du cerveau qui disait que l'intelligence était soit en panne soit plus fertile en innovations qu'à notre époque. Elle semble stagner vis-à-vis de l'inflation des informations et la profusion des connaissances que l'Homme ne parvient à entrevoir que par l'intermédiaire des machines et les souvenirs du passé contenues dans les énormes bases de données mondiales. Elle se poursuivait par dire que la créativité est un mode de fonctionnement différent de l'intelligence en prenant la référence au déchiffrage de la musique est une intelligence utilisant les connaissances tandis qu'improviser est intelligent en inventant et en étant créatif. Ces deux intelligences doivent être partenaires dans le cerveau de façon plurielle dans la diversité la plus totale. Le documentaire se terminait par l'interpellation de Josef Schovanec dont j'avais parlé dans "Le bonheur d'être différent".
Dans le futur, la créativité sera le seul moyen pour l'Homme de dépasser les machines. S'il n'a de créativité, il pourrait être foutu.
Heureusement que "le cerveau est câblé pour obéir" devant toutes les autorités dans les pays qui avaient des régimes basés sur les lois divines comme en Iran. J'utilise l'imparfait, parce qu'aujourd'hui, il semble qu'il y ait des mouvements qui s'y opposent.
"L'intelligence est caractérisée par une incompréhension de la vie" écrit Henri Bergson.
Les religions sont souvent conservatrices et aiment se limiter dans une zone de sécurité sans penser s'adapter aux nouveautés dans l'évolution des coutumes et des mœurs.
Toutes les "déviances sexuelles" comme l'homophobie et les interruptions volontaires de grossesses sont proscrites. Quand on se rappelle que la population mondiale explose en atteignant les 10 milliards d'individus, il y a des questions à se poser.
Je possède le livre "Traité d'athéologie" de Michel Onfray. Selon lui, Nietzsche est le seul à avoir cru à la mort de Dieu, qui ne pourra disparaître que lorsque l’homme assumera seul son destin, face à la peur de sa mort et à ses angoisses existentielles. D’Épicure à Nietzsche, en passant par Pierre Charron ou La Mothe Le Vayer, la notion d’athéisme a plus souvent été utilisée pour stigmatiser les esprits forts, les calomnier ou les condamner, que pour les comprendre. Plus grave encore, l’opprobre a été jeté sur des auteurs déistes ou panthéistes, comme Spinoza, dont le seul tort était de s’écarter des dogmes monothéistes dominants. De Nietzsche, j'en ai déjà écrit "Nietzsche, oser la liberté dans un éternel retour".
"J'adresse un pot de confiture pour me débarrasser d'une histoire qui tourne au vinaigre" écrivait Friedrich Nietzsche.
Je n'ai pas encore parlé de Baruch Spinoza. Je m'y attellerai un jour.
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La laïcité
C'est être neutre. Je suis laïc et, comme je l'ai écrit, être laïc, cela peut-être le hic .
D'après moi, la Science (avec un grand "S") est incompatible avec les religions et certainement encore plus dans le paradigme numérique qui ferait appel aux robots.
La laïcité ne coûte rien. Elle n'a ni église, ni mosquée, ni synagogue. Mais elle a un terrible défaut de ne pas se plier aux obligations d'obéissance à des ordres qu'elle trouverait surannés.
Je suis respectueux vis-à-vis des doctrines croyantes et des gens qui respectent une doctrine mitigée consistant à dire "Je t'aime, moi non plus" avec la dérision et l'autodérision dans ses bagages.
"Un vrai scientifique de formation se doit de garder l’esprit ouvert et d’être prêt à changer complètement son point de vue quand on lui prouve qu’il a tort. Il ne peut avoir de convictions préconçues à « vendre » un concept fixé une fois pour toute et qui demandera beaucoup trop de temps pour s’amender. Le pape Jean-Paul II a accepté le concept du Big Bang en 1996. Que dirait-il aujourd'hui du Big Bounce? Le pape François vient d'avoir parcouru 10 ans de son pontificat et on faisait l'analyse. Il a évolué mais il n’a toujours pas accepté d’avoir des femmes en égalité avec les hommes malgré tous les #MeToo du monde
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Le « pear review » mentionné dans un commentaire, c’est ce qu'on appelle le P2P "pear-to-pear", la plateforme décentralisée dans laquelle deux individus entre en interaction entre eux sans l’intermédiaire d’une troisième et pas une relation entre un vendeur et un acheteur, qui s'influence l'un l'autre dans un match de boxe oral en opposition au scientifique qui doit démontrer ses découvertes et pouvoir refaire ses expériences autant de fois que nécessaire. Il est aussi là comme une sorte de pub pour éveiller l’envie d’en connaître plus au sujet de l'Univers jusqu'à l'un de ces big bangs dont je parlais dans Retour vers le futur entre le temps et l'espace. Selon la National Science Foundation il y a 986.099 publications en 2008 selon le rapport sur la science-2010 de l’Institut de statistique de l’UNESCO. C'est dire qu'il peut y avoir des potentiels de mauvaises évaluations des réalités quand les scientifiques sont obligés de publier pour se faire respecter par leur communauté.
La laïcité religieuse et la neutralité politique apportent une ouverture d'esprit sans préjugés en brisant les frontières de croyances.
Je vis dans un environnement multiculturel, multiracial alors, si je peux me permettre un conseil, ne parlez jamais de religions et de croyances à quelqu'un qui en est trop friand. Il vaut mieux rester méfiant.
"L'homme est sans doute assez peu saint, mais l'humanité dans sa personne doit être sainte pour lui" écrit Emmanuel Kant.
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3 minutes de philosophie par Fabrice Midal
Dans son livre, Fabrice Midal propose 40 expériences pour redevenir humain par la philosophie.
Je ne vais pas reprendre les 40, je vais seulement reprendre les titres de quelques expériences de Patrice Midal.
- Cessez de tout relativiser
- Apprendre à s'ouvrir
- Refuser le conformisme
- Apprendre à s'étonner
- En finir avec le moralisme et les bons sentiments
- Rester curieux
- Aimer sans démonstration
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A la télé
Mardi 7 mars : la Renaissance
Samedi 11: Marie et Elisabeth Tudor
Sœurs, rivales et reines à la même époque de la Renaissance en Angleterre.
De 1553 à 1558, Marie Tudor, réfugiée dans sa foi catholique, appelée "Bloody Mary" est éclipsée par son père Henri VIII à l'avantage de sa sœur Elisabeth. Celle-ci protestante, enverra Marie Suard, trop catholique, à l'échafaud.
Pour parler de l'actualité, il y a eu le caillou dans la chaussure du Brexit avec l'Irlande catholique dans le Sud et la petite partie de l'Ulster anglicane et protestante.
A Vielsart, Lucas découvre son frère Patrick rongé par l'alcool et l'entourage à reprendre sa vie en main. Chloé découvre que Jonas a élu domicile dans un lotissement voisin. Mais comment savoir dans quelle maison se trouve sa sœur Jessicat ?
Episode 4 : La terre promise. Jessisca et les filles sont maintenues à distances de leurs familles, retenues en observation et passant une batterie de tests. Patrick donne un coup de main à Catherine pour organiser la fête des Roches. Béranger profite de l'absence de Lucas pour se rendre dans un mystérieux chalet isolé.
Episode 6. La bête. Après sa démission, Lucas est recueilli à l'auberge par son frère, mai Patrick le dissuade de sonner l'alerte, de crainte de gâcher la fête des Roches
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"Jamais sans les astres"
Je termine avec un article du Télépro avec ce titre générique.
Rien d'étonnant. 70 % des Étatsuniens se disent chrétiens ; 48 % des Étatsuniens se disent protestants ,20 % se disent catholiques, 7 % appartiennent à des religions non chrétiennes et se retournent vers les astres pour y trouver leur avenir comme on le faisait en Grèce en consultant les Oracles.
"Il faut prendre exemple non sur les sages, mais sur les enfants" écrit Emil Cioran
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Humour et religion font-ils bon ménage?
L’humour est-il soluble dans la foi alors que la dérision pourrait s'évaporer dans les situations critiques?
Retour à "Riens du tout ou rire de tout" dans "La créativité de l'artiste".
Dans la Bible, Jésus n’est pas présenté particulièrement comme rieur. Mais on raconte dans les Évangiles que Jésus a pleuré, qu’il s’est mis en colère, qu’il était aimable et quelquefois peu aimable, qu’il a eu peur, et a ri ou éclaté de rire. Dans l’histoire de la théologie pendant une certaine période, on a rejeté le rire et la gaieté comme quelque chose qui ne serait pas digne de la foi chrétienne. Rire a quelque chose de subversif. Une attitude critique face à l’humour et au rire existe non seulement dans la théologie, mais dans beaucoup de courants philosophiques. Dans la religion chrétienne, le rejet de l’humour repose sur un profond malentendu.
Dans l’Ancien Testament, on peut citer dans 'Exode 9,11, les magiciens d’Égypte décrits de manière ironique, dans 'Juges 9,7-15', la dispute entre les arbres qui ne veulent pas devenir roi, dans Esther 6, l’humiliation d’Haman par le roi qui honore à sa place Mardochée.
Dans le Nouveau Testament, dans le récit de Luc 19 où Zachée montant sur un arbre pour voir Jésus, dans Marc 4, 35-41 à bord d'un petit bateau durant une violente tempête sur un coussin avec le préjugé que Jésus est de toute façon capable de tout, dans le récit de la résurrection où les soldats romains censés monter la garde devant le tombeau.
Même face à la mort, un rire sous forme de vanne peut surgir avec la potion magique du druide Panoramix.
Alors vouloir contester le rire et l’humour au nom du sérieux de la foi, est absurde. Il serait étonnant que la Bible, qui parle à peu près de tout ce qui concerne l’être humain, fasse l’économie de l’humour.
Comprendre et croire par l'humour, ça oui, je suis candidat.
Vous savez même la police se rebêle chez le cactus parce qu'on veut lui imposer des économies. Il faut s'attendre qu'elle parte en grève aussi
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En conclusion, je dirais que la liberté d'expression est totale sinon elle n'existe pas. L'affaire Gary Lineker soulevait des vagues au sujet d'un projet illégal de l'immigration à UK dont on n'est pas près d'en voir les retombées
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Ils n'ont peut pas compris ou remarqué que les meilleurs joueurs de foot sont pour la plupart noirs en provenance de l'étranger.
Tenter de s'adapter à l'époque, c'est tenter le diable dans ce que l'on vit. C'est un must vital en cassant les codes par l'humour comme une arme de destruction massive. Sans l'émotion, on ne serait pas humain. Aussi, je prône l'éthique intègre mais pas les tics.
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La même question, je l'ai posée à l'IA ChatGPT :
Peut-on parler des religions avec humour?
La question de savoir si l’on peut parler des religions avec humour est complexe et dépend de nombreux facteurs, tels que la culture, les croyances et les valeurs de chaque individu et de chaque communauté.
D’une part, l’humour peut être une forme de critique sociale qui permet de remettre en question les normes et les valeurs établies, y compris celles liées aux religions. L’humour peut être une façon de rendre les religions plus accessibles, en les démystifiant et en permettant aux gens d’en rire ensemble. En ce sens, l’humour peut être un outil puissant pour la tolérance, la compréhension et la réconciliation entre les différentes religions et cultures.
D’autre part, l’humour peut être considéré comme offensant, irrespectueux et blessant, en particulier lorsqu’il porte atteinte aux croyances ou aux pratiques religieuses de certaines personnes ou groupes. Dans certains cas, l’humour peut être utilisé comme un moyen de stigmatiser ou de discriminer les personnes appartenant à une certaine religion ou croyance.
En fin de compte, la réponse à cette question dépend de la façon dont l’humour est utilisé et de l’intention derrière celui-ci. Si l’humour est utilisé pour se moquer ou ridiculiser les croyances ou les pratiques religieuses d’une personne ou d’un groupe, cela peut être considéré comme offensant et inapproprié. Cependant, si l’humour est utilisé pour aborder des questions sensibles avec respect et bienveillance, cela peut être considéré comme une forme d’expression créative et stimulante.
Quoiqu'on en dise, la prudence est de mise dans ChatGPT.
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Le scientisme
Trois dates pourraient les résumer. 1615 : « Contentez-vous de nous dire comment on va au ciel et laissez-nous le soin de vous dire comment va le ciel », écrit un Galileo Galilei exaspéré par les attaques de l’Église contre Copernic : la Terre tourne autour du Soleil, n’en déplaise aux inquisiteurs et au pape. Pourtant la théorie de l’héliocentrisme est déclarée hérétique et lui-même risque le bûcher. Entre l’Église et la science, les hostilités sont ouvertes. 1802 : Napoléon Bonaparte demande à Pierre Simon de Laplace pourquoi il ne parle pas de Dieu dans son ouvrage sur la mécanique céleste. « Je n’ai pas eu besoin de cette hypothèse », répond le savant. À chacun son domaine. 2022 : Emmanuel Macron, président de la République, déclare : « Je crois profondément qu’il peut exister des continuités entre Dieu et la science, religion et raison. » La foi pourrait guider la science, et la science soutenir la foi. Parole de croyant ?
Aujourd’hui, on peut explorer l’infiniment petit comme l’infiniment lointain ; on peut aussi manipuler le vivant : l’homme grignote les domaines que l’on croyait jusque-là réservés au seul divin. Mais la science a-t-elle une éthique ? A-t-elle une âme ? Peut-elle dire pourquoi le monde existe tel qu’il est et quelle est la place de l’homme dans la nature ? Peut-elle prouver l’existence même de Dieu ? Aristote, Galilée, Descartes, Pascal, Spinoza, Comte ou, plus près de nous, Einstein ou Dawkins se sont exprimés sur cette question. Tous sont à lire dans ce Point Références, ainsi que les opinions de philosophes, théologiens et scientifiques qui nous éclairent sur les termes de ce débat, à la lumière des dernières découvertes
En plusieurs étapes dans "Le Point"
- "La sélection naturelle" de Charles Darwin
- "Le positivisme ou la religion des faits" d'Auguste Comte
- "Les textes sacrés au crible de la science" de Ernest Renan
- "Les poils er les clés de la génétique" de G. Mendel
- "La mort de Dieu" de Nietszche
- "Les equations quantiques" de E. Schroedinger
- "La religiosité cosmique" de Albert Einstein
- "L'expansion de l'Univers" de G. Lemaitre
- "L'ADN de la vie" de Watson & Crick
- "Dieu, gène culturel nuisible" de R. Dawkins
A chacun sa vérité
Hasard ou nécessité ?
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Je pense à l'actualité donc je suis
Dans le passé, quand je signais "L'enfoiré", quelqu'un a écrit à mon sujet : "C'est un belge qui pense (eh oui… je sais) et en plus, il ne se soigne pas. [...] Et il pense à tout en plus : libertés individuelles, laïcité, politique italienne, politique française, éducation, histoire, Internet, arts, économie, entreprises, et j'en passe. Il pense aussi plutôt bien car c'est toujours un plaisir de le lire. Ancien informaticien, c'est peut être à force de faire fonctionner ses monstres de calcul qu'il lui est venu ce curieux concept que les idées et la réflexion peuvent changer le monde si on utilise un puissant levier pour les faire passer dans l'opinion. Bizarre non ? En tout cas, l'enfoiré, "Honni soit" comme on dit.
Le proverbe allemand "Dieu règne au ciel et l'argent sur la terre" n'a jamais été aussi réel aujourd'hui. Les mégachurchs évangéliques utilisent l'idéologie et l'argent pour arriver à leur fin par leurs prêches qui ont commencées par Billy Graham dans une dichotomie de ce qui n'est pas de Dieu est de Satan ou exprimée autrement par le Bien contre le Mal sans aucune nuance, résolue par la prière et par la peur de vivre et de mourir.
Ce mercredi est la journée mondiale de la consommation.
L'argent doit pouvoir rouler et surtout ne pas stagner.
Il faut se rappeler que rien n'est gratuit (contrairement à la blague que j'avais écrite dans "Presque tout gratuit?". Cela veut dire qu'il faut maintenir une soupape de sécurité sous forme de bénéfices et cash flow pour inventer l'avenir.
Dernièrement dans "Animalia: une exposition pour présenter le vivant", je parlais de deux grandes différences entre l'homme et les animaux: l'argent et les croyances. La vie des animaux se résume à deux choses : boire et manger en étant alternativement des proies ou des prédateurs. Pas sûr qu'ils aient compris qu'ils allaient mourir un jour. La sensibilité des animaux se retrouve dans l'anthropomorphisme. Pas chez les animaux.
La vie des animaux existe dans une alternance d'état de proie ou de prédateur. Elle a été traduite entre "La stratégie du cœur contre celle du cerveau". par l'humanisme et les sciences humaines. Les sciences exactes apportent une toute autre vision pour exister et elle n'a rien de très liée au cœur. Si les animaux n'ont pas de frontières comme les hommes, rien ne les empêchera d'aller et venir en transhumance en traversant allègrement toutes les frontières. Je pense qu'il ne faut pas perdre de vue que l'homme n'est qu'un autre animal avec seulement un peu de neurones en plus.
On parlait mardi des frontaliers. Ils ne connaissent pas les frontières, quand ils vont aller chercher des victuailles là où elles sont moins chères de l'autre côté du Rubicon. Les instincts sont bien plus puissants que tous les raisonnements artificiellement installés dans les cerveaux
Lundi, "Hypermarché, la chute de l'empire": "Ils s'appellent, Walmart, Carrefour, Leclerc... En 70 ans, ces petits épiciers sont devenus de puissantes multinationales. Mais cette course aux prix bas n'est pas sans conséquence. Les quelques fournisseurs qui osent témoigner évoquent un climat de menace permanent, des méthodes mafieuses, un racket organisé imaginé par d'ingénieux juristes salariés des enseignes. En France, le monde agricole s'enlise dans la crise, dans l'industrie agro-alimentaire, les professionnels tirent également la sonnette d'alarme. Cette guerre fratricide fait ses premières victimes au sein des barons de la grande distribution. Walmart a vu son chiffre d'affaires baisser ces dernières années. Carrefour annonce la suppression de plusieurs milliers d'emplois. Les changements de mode de consommation et l'arrivée de mastodontes du e-commerce comme Amazon bousculent la domination de ces grands groupes que l'on pensait jusqu'à présent inébranlables".
L'enregistrement précédent parlait aussi des magasins Delhaize dont 124 d'entre eux ne sont pas encore franchisés et qui refusent de le devenir gouvernés par un indépendant. Alors, je vais devoir être un peu plus dur que d'habitude. D'accord, il peut y avoir une peur de ne plus avoir de syndicats parce qu'ils seraient moins de 50 personnes syndiqués. Mais, le capital d'un affilié franchisé, c'est sa clientèle et son personnel. Travailler le dimanche... La belle affaire... Tout le monde n'a pas le même seigneur ni le même saigneur... Chez les juifs, c'est samedi, le jour du Sabbat. Chez les musulmans, c'est le vendredi.
Si je faisais partie des magasins intégrés et non-franchisés chez Delhaize, je serais aller voir ceux qui sont déjà franchisés. Qu'est-ce qu'un gérant dans un magasin intégré? Un gars qui est payé tous les mois qu'il soit présent ou non. Client de Delhaize, je n'ai jamais rencontré ni vu le maître du séant. Il ne doit pas "gagner" sa vie par sa présence. Le gérant franchisé met son pognon sur la table pour s'introduire dans le "sport" de la vente avec les risques et les règles inhérents à ce "sport" difficile en période de crises.
Tout dépend toujours de la qualité de la personne et pas quand elle a dépassé son principe de Peter (ou son « syndrome de la promotion Focus ») validé par l'expérience. Il faut avoir les moyens de sa politique et la politique de ses moyens. La notice "A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire" n'a jamais été aussi actuelle. Il faut surtout ne pas couper la branche sur laquelle on est en déséquilibre. Les clients sont très volatiles et vont chercher ailleurs ce qu'ils ne trouvent pas par habitude.
Il y a des moments propices où il faut adopter la situation et d'autres circonstances dans lesquelles, il vaut mieux passer son tour quand on n'est pas dans le bon carré de ses capacités dépendantes des responsabilités que cela implique.
Au diable, les anciens partis, bonjour les projets futurs.
J'ai participé à l'élaboration de ce qu'on connaît aujourd'hui dans l'informatique dans une entreprise qui ne produisait pas de poupées pour jeunes filles en bas âge. Je n'ai pas mis longtemps à me rendre compte de ce qui allait suivre pour certains postes de travail qui non adaptés à l'évolution numérique de plus en plus rapide, allaient disparaître à courte ou moyenne échéance. Des postes dans l'informatique ont disparu comme les encodeuses et les opérateurs dans les grandes salles machine. L'entreprise de Zuckerberge, Meta contenant Facebook avec avec les vœux de lancer le Metavers n'est pas au rendez-vous, supprime 10.000 emplois. Ce sont les clients qui provoquent les changements et pas toujours les entreprises pour déterminer ce qui est un progrès ou non. L'inadéquation des nécessités sont en variance continue. Une déclaration critique, une rumeur négative, un rêve non analysé avec une étude de marché et estimé en dehors des besoins réelles et tout valse dans les poubelles de l'histoire, rêveurs compris.
Thomas Gunzig parle ce mercredi avec humour au sujet des multivers
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J'ai toujours détesté tout ce qui est répétitif comme on pouvait le voir dans les "Temps modernes" de Charlot dans les usines.
Aujourd'hui, les quelques employés qui restent dans ces usines sont face à des panneaux de décision et ordinateurs pour gérer la production.
D'où la question : Comment réussir à comprendre le monde, à se comprendre dans une société politisée qui ne contiendrait que des croyances terrestres ou divines sans répliquer par son esprit critique ?
Au Brésil, le slogan de Bolsonaro (dont j'ai construit 3 billets "Dieu, Famille et Patrie"), est très porteur. Il n'est pas parvenu à ses fins mais seulement de justesse. Aux Etats Unis, même chose avec Trump qui a espéré gagner les élections grâce aux évangélistes, malgré ses assauts répétés. Pour rester libre, il faut toujours oser dire ce qu'on pense des événements même si cela déplait à d'autres, sans préjugés dans le respect de l'examen des conceptions existentielles profondes de chacun. C'est pour cela que je reste laïc en pratiquant tout le monde sans y croire dans tous les cas. Aux Etats-Unis, l'IRA reprend l'idée du protectionnisme
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La Bourse apprend à gagner, à perdre et à évaluer les risques. La faillite de la banque Silicon Valley Bank, Signature Bank et d'une autre la fait plonger. Toutes les trois liées avec les cryptomonnaies, les taux d'intérêts augmentant qui font baisser la valeur des obligations. Un nouveau cycle de déprime comme en 2008 que Biden a voulu immédiatement juguler. Greg Becker, CEO de Silicon Valley Bank depuis 2011, est un banquier déchu des entreprises tech. Il y a des gens qui ne sont pas à leur place serait la première réaction.
Ce mardi soir, rebond "Meilleure séance de l'année pour le Bel 20 et les actions européennes". Mercredi : "Les Bourses tremblent de nouveau sur la santé des banques, chute historique pour le Credit Suisse" qui est différent.
Les extrasystoles de la Bourse sont de retour. On cherche le cardiologue. Georges Ugeux était invité ce matin pour démystifier la situation, lui qui a été son patron pendant quelques années
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Quand j'épanche, j'essuie...
J'ai dit que j'étais mécréant, ce n'est pas tout à fait vrai puisque je crois en moi avec mes succès et mes échecs. L'injustice divine pousse à la soumission plus que la révolte avec la punition qui oblige à l'obéissance.
"Au milieu de l'hiver, j'ai découvert en moi, un invincible été" écrit Albert Camus.
Plus prosaïquement, j'ai rencontré les Chats de Geluck dans le parc de Bruxelles. J'ai chaté avec eux et les visiteurs avec humour. Ils ont miaulé en concert pour shooter les passants avec la drogue de l'humour. Malheureusement, je n'ai pas tout compris avec toutes leurs croyances. J'ai donné ma langue au chat.
Au retour chez moi, j'ai dégusté quelques langues de chat. Consommer et penser comme Rodin, c'est aussi ça, pratiquer sans croire.
"Les Extraordinaires" est le nouveau roman de Julien Sandrel..
Il en parle
Je termine avec le dialogue et la question que j'ai posée à un interlocuteur.
- Pourquoi lis-tu?
- Pour le plaisir.
- Moi, je lis pour apprendre mais j'écris pour le plaisir.
"Soyez humain si vous voulez être original. Plus personne ne l'est" écrit Max Hacob.
"L'Homme, ce roseau pensant", Axel Kahn
Penser et rêver, oui. Croire et cauchemarder, non.
Un clic sur l'image suivante pour voir tous les chats alignés côte à côte:
Allusion
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Le buzz chez Hanouna qui accepte tous les complotistes pour créer une polémique au sujet de Pierre Palmade devenu pour l'occasion un buveur de sang d'enfants:
POURQUOI EST-IL SI COMPLIQUE DE COMPRENDRE LA LAICITE (1).doc
16/3/2023: Habida Aman parle de la situation des femmes en Afghanistan sur Radio Begun
17/3/2023: De la Préhistoire aux révolutions du vingtième siècle, en passant par l’Antiquité, le Moyen Âge ou le siècle des Lumières, Laurent Dehossay et ses invités voyagent sur la ligne du temps avec les manuscrits de la mer Morte. Comment les Romains pratiquent-ils leur religion au quotidien ? De quelle manière vénèrent-ils leurs dieux? Peu importe si c'est cohérant... L'histoire de " La Brigade des Papiers " , nom donné à un groupe de 40 juifs, poètes, écrivains et intellectuels de Vilna (Vilnius aujourd’hui) en Lituanie qui, durant la 2ème guerre mondiale, ont risqué leur vie pour sauver de la destruction des collections de bibliothèques juives de la ville.
19/3/2023: Coïncidence
Comme nous le disions récemment, les séries belges traversent une période faste. Après une comédie noire (Des gens bien) en octobre, une exploration de faits historiques (1985) en janvier et le final du polar Ennemi public le mois dernier, c’est à présent d’un thriller familial dont il est question avec Attraction. Même si sa diffusion commence en ce début de printemps, cette série a déjà fait parler d’elle en septembre dernier, en recevant le Prix de la meilleure fiction francophone étrangère au prestigieux Festival de La Rochelle.
De la guerre froide à nos jours, l'expansion de l'évangélisme a favorisé l’émergence d’un fondamentalisme chrétien. En trois volets, cette enquête fouillée dévoile les rouages d'une redoutable machine politico-religieuse décidée à étendre son empire sur les consciences. Présent sur tous les continents, le mouvement évangélique, en rapide et constante expansion, compte aujourd'hui quelque 660 millions de fidèles. S'il réunit différentes Églises, ce protestantisme conservateur reste dominé par un courant fondamentaliste devenu au fil des décennies une redoutable machine politique. Il a contribué à porter au pouvoir, entre autres, Donald Trump et Jair Bolsonaro. Tous deux ont été défaits dans les urnes, mais leur présidence respective a renforcé les liaisons dangereuses entre pouvoir, finances et religion, au service d'un "nationalisme chrétien" de plus en plus offensif. Remontant au XVIe siècle, aux racines d'un phénomène à la fois omniprésent et méconnu, ce premier volet en retrace la genèse et la mutation décisive qui intervient en 1942, avec la fondation de la National Association of Evangelicals américaine, qui entend reconquérir la société. Avec la guerre froide, le prédicateur Billy Graham va donner à cet objectif un formidable élan. Sillonnant le globe au fil de "croisades" anticommunistes d’évangélisation, il galvanise des meetings géants au service des présidents conservateurs, d'Eisenhower à Nixon. Opposé à la ségrégation, il se tient pourtant à l'écart du mouvement pour les droits civiques emmené par Martin Luther King. Après le Watergate, il se retire de la politique intérieure pour se consacrer au reste du monde, visitant au total 185 pays. Dans son sillage, la dynamique d'expansion se poursuit et les "méga-églises" se multiplient en Corée du Sud, au Brésil ou au Nigeria, où de nouveaux leaders religieux vont récolter ce qu'il a semé.
Réveil des nationalismes chrétiens
Devant la multiplication des signaux d'alarme, l’Alliance évangélique mondiale a fini par condamner, en 2021, la montée de ce "nationalisme chrétien" de combat, et sa collusion avec les partis d’extrême droite. Mais en juin 2022, l'annulation par la Cour suprême des États-Unis de l'arrêt Roe vs Wade, garantissant le droit à l'avortement, a offert au fondamentalisme évangélique une nouvelle victoire. Tournée sur plusieurs années et dans plusieurs pays (États-Unis, Brésil, Corée du Sud, République démocratique du Congo et France, dans la "méga-église" Martin-Luther-King de Créteil), la passionnante enquête de Thomas Johnson réunit analyses de spécialistes et témoignages d'une multiplicité de fidèles et de leaders du mouvement. Beaucoup d'entre eux, comme la pasteure Paula White, qui dirigeait à la Maison-Blanche le conseil évangélique chargé de prier pour Donald Trump et le protéger des "forces du mal", ou Michele Bachmann, égérie du Tea Party, ex-députée américaine, aujourd'hui à la tête de l'une des richissimes universités évangéliques qui fleurissent aux États-Unis, assènent en souriant de stupéfiantes contre-vérités. D'autres chrétiens, comme le "repenti" Robert Schenck, Jerushah Duford, la petite-fille de Billy Graham, ou le prix Nobel de la paix Denis Mukwege, ont rejoint les rangs de ceux qui luttent contre la propagation de la haine, qu'elle vise des femmes désirant avorter ou qu'elle relaie le battage des suprémacistes blancs. Fourmillant d'archives inédites et d'incursions dans les célébrations géantes de l'évangélisme, la série révèle les rouages financiers, politiques et médiatiques d'une idéologie religieuse décidée à étendre son empire sur les consciences.
Enquête sur les rouages d'une redoutable machine politico-religieuse. Deuxième volet : dans les années 1970, sous l'égide de figures américaines plus radicales, comme le télévangéliste Jerry Falwell ou le théologien Francis Schaeffer, l'influence d'une droite chrétienne intransigeante, arc-boutée sur la défense des valeurs familiales rigoristes, favorise en 1980 l'élection de Ronald Reagan. La lutte contre l'avortement devient le fer de lance du combat évangélique contre la sécularisation de la société. Quarante ans après, les élections de Trump et Bolsonaro, en 2016 et 2018, illustrent la puissance du mouvement, notamment au Brésil, qui fut longtemps la plus grande nation catholique au monde. En 2022, le Front parlementaire évangélique y a conquis 35 % des sièges au Congrès.
Commentaires
Delhaize: déjà plus de 150 candidats à la reprise de supermarchés intégrés
Le Lion se dit conforté dans la mise en œuvre de la mise en franchise de ses 128 magasins intégrés. Mais patience. D’autant que les syndicats entendent bien faire capoter ce plan.
Il y a un peu plus d’une semaine (le mardi 7 mars), Delhaize Belgique annonçait son intention de céder ses 128 supermarchés intégrés à des indépendants affiliés. « Cinq jours après cette annonce, nous avions déjà reçu plus de 150 candidatures spontanées pour la reprise de nos magasins », déclare ce mercredi Roel Dekelver, directeur de la communication du Lion. Trois profils de repreneurs se dégagent : « Il s’agit de candidats externes sans liens préexistants avec nous, de personnes en interne dont des gérants de magasins intégrés, ainsi que des affiliés existants ». Pour le porte-parole de Delhaize, « c’est la confirmation que nous allons trouver des repreneurs pour tous nos magasins en gestion propre », une perspective dont doutent les syndicats et certains observateurs du secteur de la grande distribution.
Sur son site, RetailDetail indique que « des affiliés sont à leur tour sollicités par des investisseurs potentiels qui souhaitent entrer dans le capital d’un magasin avec eux ». Le média spécialisé en commerce ajoute qu’« il s’agit de personnes qui n’ont pas nécessairement d’affinités avec la gestion d’un supermarché, mais qui souhaitent co-investir dans une acquisition, en tant que “partenaire silencieux”. »
Liste d’attente
Tous ces candidats devront encore patienter avant une quelconque concrétisation de reprises de supermarchés. « A ce stade, le processus formel n’est pas encore lancé », souligne Roel Dekelver. « Nous avons dressé une liste de candidats que nous tiendrons au courant de l’évolution de notre plan. » Celui-ci en est en effet encore à sa phase d’information aux partenaires sociaux, des syndicats qui s’opposent farouchement à ce vaste mouvement de franchisation. En front commun, ils ont élaboré un plan d’actions visant à faire pression sur la direction pour qu’elle renonce à son plan.
Quelles actions ? Les syndicats gardent assez logiquement le silence à ce propos pour préserver l’effet de surprise et l’impact de ces répliques. Mais ils indiquent qu’« elles feront mal à l’entreprise, pour lui rendre ce qu’elle fait subir aux travailleurs ». Dixit Myriam Djegham, secrétaire nationale commerce à la CNE. « Nous serons créatifs et surprenants envers ce géant bien rodé qu’est Delhaize ».
Risque de rupture d’approvisionnement ?
Ce mercredi matin, 84 supermarchés intégrés sont encore fermés, principalement à Bruxelles et en Wallonie. Seuls 44 sont ouverts, dont un seul au Sud du pays. Du côté des franchisés, une inquiétude prend de l’ampleur : le blocage de l’approvisionnement de marchandises au départ des deux dépôts dont les travailleurs se sont joints au front commun syndical contre la franchisation des intégrés. Mais à ce stade, rien de concret n’indique que les rayons des affiliés (et des intégrés ouverts) pourraient être asséchés.
https://www.lesoir.be/501102/article/2023-03-15/delhaize-deja-plus-de-150-candidats-la-reprise-de-supermarches-integres?utm_source=a_la_une&utm_medium=newsletter_le_soir&utm_campaign=a_la_une_15032023&utm_term=delhaize-deja-plus-de-150-candidats-la-reprise-de-supermarches-integres&utm_content=Article1&m_i=zsA4zHf9JiIEUOx1KlC8NOkGfcykqedQamX0qwkLZxj6oi9pMA8mEAzYaMGCszfV8anCxJ6xDdlB0inh6JBa97a5U7_8zP&m_i=Za53%2BRWiAp6B6wUzbomu6mWNiExAf%2BQeDO1iRrcfmOKPc4SJWfNNCgKiVfxnnQRk3G4bSX6k6xwHTRDtCrBE_npALHOKZj&M_BT=182323752210
Écrit par : Allusion | 15/03/2023
J'ai été demandé à un Delhaize franchisé ce qu'il pensait de leur situation.
La réponse a été simple et concise: nous sommes très bien ainsi. Quand j'ai besoin de quelque chose, je m'adresse à notre gérant.
On n'a pas besoin de syndicats.
Écrit par : Allusion | 15/03/2023
Je vais reprendre le flambeau avec ma propre situation de l'époque "active".
J'ai dit que j'ai commencé dans une très petite société où j'ai fait ma formation et où j'ai tout appris au niveau système et participer à la gestion d'une entreprise.
Ensuite j'ai fait partie d'une multinationale américaine. Je n'ai utilisé que des softwares existants et peut de développements "from scratch". La gestion de l'entreprise ne faisait pas partie de mes attributions.
Un an avant la retraite, je me suis syndiqué en payant ma cotisation.
Quand les 59+ ont reçu la possibilité de recevoir un package en provenance des Etats Unis pour sortir anticipativement de nos fonctions, j'ai accompagné les représentant syndiqués à la FGTB. La préposée a pris mon salaire en référence pour étudier la proposition de pré-retraite.
La semaine d'après, retour au syndicat, et la conclusion a été minimaliste: "C'est spécial".
That's all folk.
Écrit par : Allusion | 15/03/2023
Près de 200 candidats repreneurs potentiels se sont déjà manifestés pour l'un des 128 magasins dont Delhaize veut se séparer, a confirmé jeudi Roel Dekelver, porte-parole de Delhaize, en réponse à une information du site spécialisé Retaildetail.
Retaildetail évoquait, sur la base d'une communication interne au sein de l'entreprise, plus de 150 candidats, tant des entrepreneurs que des collaborateurs internes et des candidats externes. Ce chiffre peut à présent être revu à la hausse, selon M. Dekelver. "Cela prouve qu'il y a donc un intérêt suffisant", a ajouté le porte-parole.
Il s'agit de candidatures spontanées. "Nous n'avons pas encore entamé la procédure", a souligné M. Dekelver. Certains magasins sont peut-être plus recherchés que d'autres, mais la direction reste persuadée qu'elle trouvera un repreneur pour chacun des 128 magasins.
Le porte-parole n'est pas en mesure de dire quand la procédure de "franchisation" sera formellement lancée. "De toute façon, nous donnons la priorité aux concertations internes." Des réunions avec les syndicats sont encore prévues les 21 et 28 mars.
Les remous provoqués par l'annonce de la direction de vouloir franchiser les 128 magasins intégrés du groupe ne sont pas terminés. Ce jeudi, 83 magasins n'étaient toujours pas accessibles. Les actions se poursuivent depuis plus d'une semaine. Le personnel craint que la direction ne soit pas en mesure de maintenir les salaires et les conditions de travail actuels.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/pr%C3%A8s-de-200-candidats-repreneurs-potentiels-se-sont-manifest%C3%A9s-aupr%C3%A8s-de-delhaize/ar-AA18IyyE?ocid=msedgntp&cvid=1ac9cd6487c34c5e8eba6db677cb7af9&ei=7
Écrit par : Allusion | 16/03/2023
D'autres question à ChatGPT
Pourquoi croire?
La croyance peut avoir plusieurs significations et implications selon le contexte. Si l’on se réfère à la croyance en une religion ou en une entité supérieure, elle peut être considérée comme une réponse à des questions existentielles telles que « D’où venons-nous? », « Quel est le sens de la vie? » et « Que se passe-t-il après la mort? ». Pour certaines personnes, la croyance peut offrir un sens de sécurité et de confort, ainsi qu’un cadre moral pour leur vie.
En dehors du domaine religieux, la croyance peut également être associée à la confiance en quelque chose ou en quelqu’un, comme la confiance en soi, en ses capacités ou en ses convictions. La croyance peut être un moteur de motivation et de persévérance dans la poursuite d’objectifs personnels ou professionnels, en aidant à surmonter les obstacles et à persévérer dans les moments difficiles.
Dans l’ensemble, la croyance peut avoir des implications différentes selon le contexte et les convictions personnelles de chacun. Certaines personnes peuvent trouver la croyance nécessaire pour leur bien-être personnel et leur développement spirituel, tandis que d’autres peuvent avoir une perspective plus rationnelle et scientifique de la vie. En fin de compte, il appartient à chacun de déterminer ce qui est le mieux pour eux en matière de croyance et de trouver un équilibre entre la foi et la raison.
Qu'est-ce que la foi?
La foi peut avoir différentes significations selon le contexte, mais généralement, elle se réfère à la confiance ou à la conviction en quelque chose ou en quelqu’un, sans preuve tangible ou rationnelle. La foi peut être religieuse ou spirituelle, ou elle peut être liée à des domaines de la vie tels que la confiance en soi, en ses capacités ou en ses relations avec les autres.
Dans le contexte religieux, la foi est souvent associée à la croyance en une entité supérieure, en un système de valeurs, ou en des enseignements sacrés. La foi peut aider les croyants à trouver un sens à leur vie, à se sentir connectés à quelque chose de plus grand qu’eux-mêmes, et à trouver du réconfort ou de la force dans les moments difficiles.
Cependant, la foi peut également être contestée ou remise en question par ceux qui ont une perspective plus rationnelle ou sceptique de la vie. Certains peuvent considérer que la foi est incompatible avec la raison ou la logique, tandis que d’autres peuvent la considérer comme une source de motivation et de persévérance dans la poursuite de leurs objectifs.
Dans l’ensemble, la foi est une notion complexe qui peut avoir des significations et des implications différentes pour différentes personnes, en fonction de leur culture, de leur expérience de vie et de leurs convictions personnelles.
Pourquoi être mécréant?
En ce qui concerne la mécréance, c’est un terme qui peut avoir une connotation négative dans certaines cultures ou religions, mais cela dépend de la perspective de chacun. Certaines personnes peuvent choisir d’être mécréantes parce qu’elles ne croient pas en une religion ou en une entité supérieure, tandis que d’autres peuvent avoir des raisons personnelles ou philosophiques pour ne pas suivre une certaine religion.
Cependant, il est important de respecter les croyances des autres, même si elles diffèrent des nôtres. Le respect et la tolérance sont des valeurs importantes pour maintenir une société diversifiée et harmonieuse. Il est également important de se rappeler que la religion est une question personnelle et que chacun a le droit de choisir sa propre voie spirituelle, ou de ne pas en avoir du tout.
Peut-on être pratiquant sans être croyant?
Oui, il est tout à fait possible d’être pratiquant sans être croyant. La pratique religieuse peut prendre différentes formes et avoir différentes significations pour les individus qui la pratiquent. Pour certains, la pratique religieuse peut être plus importante que la croyance en elle-même, tandis que pour d’autres, la pratique peut être un moyen de se connecter avec une communauté ou de participer à des rituels qui ont une signification culturelle ou traditionnelle importante.
Par exemple, certaines personnes peuvent fréquenter régulièrement une église, une mosquée, un temple ou une synagogue, participer à des célébrations, prier, méditer ou pratiquer des rituels, sans autant avoir une conviction religieuse forte. D’autres peuvent s’engager dans des actions de charité ou d’aide sociale, inspirées par des valeurs religieuses ou spirituelles, même s’ils ne croient pas en un être suprême ou en une religion en particulier.
Il est important de souligner que la relation entre la pratique religieuse et la croyance est complexe et peut varier selon les individus et les contextes culturels. Chacun peut avoir sa propre compréhension et sa propre expérience de la pratique religieuse, qui peut être influencée par de nombreux facteurs, tels que l’éducation, la famille, l’environnement social, les expériences personnelles, etc.
La même question mais posée autrement en demandant plus de précision sur le contexte:
Peut-on être pratiquant si on est mécréant
La réponse à cette question dépend de la définition de « pratiquant » et «mécréant» que vous utilisez.
Dans le contexte religieux, un pratiquant est généralement défini comme quelqu’un qui suit les pratiques et les croyances d’une religion, alors qu’un mécréant est quelqu’un qui ne croit pas en cette religion ou qui rejette ses croyances.
Ainsi, selon cette définition, il peut sembler contradictoire d’être à la fois pratiquant et mécréant. Cependant, il est important de noter que certaines personnes peuvent pratiquer des rites ou des coutumes religieuses pour des raisons culturelles ou traditionnelles, même si elles ne croient pas en la religion.
En outre, certaines personnes peuvent avoir une interprétation personnelle ou adaptée de la religion qu’elles pratiquent, qui peut différer des croyances orthodoxes ou traditionnelles. Dans ces cas, il est possible qu’une personne se considère pratiquante tout en étant considérée comme mécréante par les autorités religieuses ou les membres de sa communauté.
En fin de compte, la question de savoir s’il est possible d’être pratiquant et mécréant dépend des définitions et des interprétations des termes utilisés.
Écrit par : Allusion | 15/03/2023
Cher fanatique de la mécréance,
Tu as écrit : « … je dois être complètement con pour ne pas comprendre l'avantage des religions. Au départ, j'examine tout, j'analyse tout, je critique tout par principe avant de rendre une opinion et de prendre une décision … ».
Non, tu n’examines pas tout. Tu refuses systématiquement d’examiner tout et d’analyser tout, car tu es aveuglé par ta haine du catholicisme, haine que tu as héritée de « ton grand-père, revenu gazé de la guerre 14-18 ». Dès que tu sens une petite odeur de catholicisme dans un document, tu arrêtes d’examiner, d’analyser et de critiquer, et la seules décision que tu prends est de passer au plus vite à autre chose.
Je suis au regret de t’écrire dire que tu n’y connais rien à la famille (normal, puisque tu n’en as pas, tu le répètes à foison), rien au catholicisme (puisque tu évites toute lecture sérieuse à ce sujet), rien à la patrie (tu prétends t’être fait seul et être un solitaire, tu n’as donc pas besoin des autres citoyens de ton pays, mais alors pourquoi vis-tu avec ton épouse depuis plus de 50 ans). Il n’y a heureusement pas qu’ARTE, Science et Vie, Agoravox, etc. pour se faire une opinion.
Je t‘envoie en annexe un dernier document sur la laïcité, la politique, le point de vue d’un catholique sur ces sujets. Je sais que tu ne le liras pas jusqu’au bout, même pas en diagonale …
Il est inutile de m’envoyer en retour 10 mails avec des liens avec tout ce que tu as déjà écrit et répété, avec ou sans ChatGPT … Il est inutile de me réaffirmer ta mécréance ou ta laïcité.
Qui harcèle qui ?
POURQUOI EST-IL SI COMPLIQUE DE COMPRENDRE LA LAICITE (1).doc
Écrit par : Arthur | 15/03/2023
Cher croyant,
Je pensais avoir répondu de A à Z.
Apparemment pas.
Je n'ai aucune haine de personne, tout comme pour les religions et les croyances, sauf une crainte des excès que ces croyances de toutes sortes pourraient apporter de malheurs dans le monde. Le catholicisme n'est qu'une façon de penser parmi tant d'autres.
Les conneries existent partout dans toutes les croyances en provenance de l'esprit des hommes qui pensent être plus intelligent ou plus malin que les animaux.
As-tu lu complètement le billet ni les commentaires qui sont arrivés sur Avox. Comme je l'ai écrit, samedi j'ai lu plusieurs points de la Bible et des Sourates de l'islam (dont je ne connais rien) avant de passer au livre "Traité de l'intolérance" écrit par Malka qui explique les deux manières de concevoir l'islam.
Je parle des schismes qui existent dans la chrétienté et dans l'islam. Ces schismes ont créé des catastrophes et des haines et ça tu ne peux le nier.
Le salafisme a créé ce que tu as connu en 2015 à Paris et 2016 à Bruxelles.
J'en ai assez parlé à l'époque et le traumatisme que cela a créé est encore présent dans le jugement de ce qu'on peut appeler "terroristes de religions".
Apprend l'histoire avant de lancer des suppositions qui ne tiennent pas la route et qui se reflètent dans notre actualité.
Dans ton pré carré, loin de tout et tu revendiques tout savoir sur ce qui se passe en dehors dans unez ville comme Bruxelles.
Je t'ai dit que je suis dans un microcosme de Bruxelles de nationalités, de langues, de manières de vivre hétéro ou hom et de races, là où j'habite.
Si je devais avoir la haine, je pourrais seulement déménager comme toi dans un petit coin de protection.
Je connais toutes les religions là où elles sont nées: Egypte, Jérusalem, Grèce, Italie.
A Jérusalem, tu as toutes les religions monothéistes. C'est la bagarre en permanence dans des intifada.
Je peux en parler de manière un peu plus pratique qu'avec les illusions de bien être dans une croyance théorique.
Est-ce que ce n'est pas toi plutôt qui a une haine contre tout ce qui n'est pas catholique?
La question n'est pas idiote.
Réfléchis bien à cela.
Que tu te sens bien dans ta peau, j'en suis fort aise. Je ne demande pas mieux.
Merci de ne pas inventer ce que je n'ai pas dit ou écrit. Ce serait malhonnête.
Je n'ai jamais harcelé qui que ce soit. Je constate et j'informe, c'est tout.
Jamais de prêches. Je n'en ai pas besoin.
Je suis pacifiste et laïc, bien sûr, parce que la haine peut naître de partout. La plupart des réseaux aiment faire le buzz en créant cette haine en se regardant dans un miroir à se comparer aux autres comme étant le plus beau, le plus fort, le plus... con..
Je signe Allusion (Manière d'éveiller l'idée d'une personne ou d'une chose sans en faire expressément mention.)
Après avoir parlé du passé, je passe toujours à l'actualité avant d'imaginer les retombées dans le futur.
J'ai ajouté le billet sur la laïcité que je trouve bien construit
Ma famille est énorme. Elle est universelle. Elle comprend tout le monde et n'importe qui veut échanger des opinions. C'est comme aux échecs, on y gagne ou on y perd avec des parties nulle sous forme de pat
Mon billet suivant est en préparation en parlant d'autres histoires du passé qui n'ont rien à voir avec celui-ci.
Je t'en informerai bien entendu. Il ne faut jamais rester sur une bonne ou une mauvaise impression et comme je l'ai dit, l'humour est toujours là pour remettre les choses à leur place. Là, on entre dans un domaine que je préfère: l'universalité des points de vue. Je suis curieux de tout. Je suis là pour apprendre de tous.
L'article: "POURQUOI EST-IL SI COMPLIQUE DE COMPRENDRE LA LAICITE (1).doc" se trouve en fin de l'article
Écrit par : Allusion | 15/03/2023
LA SCIENCE MODERNE EST NÉE DANS LA CHRÉTIENTÉ
La soi-disant opposition de l’Église à la science est un mythe grotesque qui a été forgé au XIXème siècle. Et ce n’est pas seulement faux, c’est exactement l’inverse : c’est en réalité le christianisme qui a créé la science moderne et il ne pouvait en être autrement, comme l’ont bien montré Pierre Duhem (La Science catholique, en 1906) et Rodney Stark (Le Triomphe de la raison, en 2005). Le christianisme médiéval a fourni un cadre conceptuel, intellectuel et culturel qui a favorisé l’émergence de la science moderne. Dans la logique chrétienne d’un Dieu « logos », c’est-à-dire parole, sens, rationalité, l’Église a promu le réalisme, la recherche en vue de l’explication du monde, la rationalité, la liberté, l’individu, les droits des individus, la foi dans le progrès et la raison, la recherche de l’orthodoxie, tournée vers l’avenir (plutôt que l’orthopraxie, tournée vers le passé), favorisant le développement du commerce, du capitalisme (moines, Venise, Gênes, Florence) mais aussi et surtout du savoir, de l’éducation, de l’école et des grandes universités où étaient rassemblées et développées toutes les connaissances. Jamais le christianisme n’a brûlé les bibliothèques : dans les monastères médiévaux, bien au contraire, les moines et des savants ont préservé et transmis les connaissances antiques, et développé de nouvelles idées. La volonté de bâtir des églises et des cathédrales toujours plus grandioses et de favoriser les arts et la civilisation a stimulé fortement le développement des sciences et des techniques.
L’Europe chrétienne, qui explore la Terre à partir du XVIe siècle (Christophe Colomb découvre l’Amérique en 1492 ; Vasco de Gama atteint l’Inde en 1498 ; Magellan fait le tour du monde en 1522), découvre qu’elle a une immense avance technologique sur le reste du monde, et c’est ce qui va conduire à sa domination globale dans les siècles qui suivent.
Dès ce XVIe siècle, l’Europe, qui a construit de monumentales églises et cathédrales romanes puis gothiques, dispose d’inventions que personne d’autre ne détient : moulins à eau, moulins à vent, barrages, production mécanique de papier, attelages de chevaux, harnais, fers, charrue, boussole, lunettes, loupes, cheminées, horloges, chimie, astronomie, techniques agricoles, techniques de tissage, industrie textile, industrie de la fonte (cloches, canons), maîtrise de la poudre, techniques d’architecture, peinture à huile, savoir de navigation, instruments de musique (orgue, violon, clavecin), notation musicale, etc.
C’est au Moyen Âge, en Europe encore, que sont créées des universités, à Bologne (1088), Paris (1150), Oxford et Cambridge (XIIe siècle), et beaucoup d’autres encore, chacune avec ses propres spécialités et domaines d’excellence, maintenant ainsi une longue histoire d’excellence académique, ainsi que des contributions importantes à la recherche et à l’éducation supérieure dans le monde.
La science moderne prendra son essor à partir de cette base développée dans et par le christianisme et c’est pourquoi, du Moyen Âge au XXe siècle, tous les grands scientifiques qui font progresser la science moderne sont d’origine européenne et judéo-chrétienne.
Le martyrologe des savants persécutés par l’Église ne comporte qu’un nom : Galilée, qui fut, en tout et pour tout, condamné à résider chez lui et à réciter les sept psaumes une fois par semaine pendant trois ans, peine dont il confia l’exécution à sa fille religieuse.
Le mythe d’une opposition de l’Église à la science a été diffusé au XIXe siècle. Deux ouvrages ont contribué à donner lieu à cette interpretation : le livre de John William Draper, History of the Conflict between Religion and Science (1874), et celui d’Andrew Dickson, White A History of the Warfare of Science with Theology in Christendom (1896). Ces livres sont apparus à la suite de la publication de Darwin en 1859 : L’Origine des espèces, et ils ont entretenu l’impression que les critiques religieux du darwinisme menaçaient la science, comme le décrit très bien Stephen Meyer dans le livre Le retour de l’Hypothèse Dieu qui va paraître prochainement aux éditions Guy Tredaniel, dans la nouvelle collection Dieu, la science, les preuves : « la thèse de Draper-White a été couramment utilisée dans les écrits de vulgarisation scientifique par les médias et dans des ouvrages d’histoire des sciences », si bien qu’on s’est mis à croire à l’idée d’une guerre entre la science et la religion.
Mais il faut rectifier cette présentation erronée, comme l’a fait tout un chœur d’historiens, de philosophes et de sociologues des sciences du XXe et XXIe siècles comme Herbert Butterfield, A. C. Crombie, Michael B. Foster, Loren Eiseley, David Lindberg, Owen Gingerich, Reijer Hooykaas, Robert Merton, Pierre Duhem (auteur de « La science catholique » en 1906), Colin Russell, Alfred North Whitehead, Peter Hodgson, Ian Barbour, Christopher Kaiser, Holmes Rolston III, Steve Fuller, Peter Harrison et Rodney Stark (auteur de « Le triomphe de la raison » en 2005), pour n’en nommer que quelques-uns. Tous ces historiens notent que la croyance en un Dieu – et le christianisme en particulier – a joué un rôle décisif dans l’essor de la science moderne.
Il faut noter en particulier le rôle important d’Étienne Tempier, évêque de Paris, qui a condamné en 1277 avec le soutien du pape Jean XXI la « théologie nécessaire » et 219 thèses distinctes influencées par la philosophie grecque sur ce que Dieu pouvait ou ne pouvait pas faire, qui avait limité la science. Avant ce décret, les théologiens et philosophes chrétiens (en particulier ceux de l’influente université de Paris) suivaient les théories cosmologiques, physiques ou biologiques d’Aristote et d’autres qui pensaient que la nature devait se conformer à des principes et des nécessités logiques, apparemment évidents. Par exemple : l’éternité de l’Univers, la perfection du ciel, les orbites forcément circulaires, l’impossibilité de créer un espace vide, d’autres systèmes planétaires ou de nouvelles espèces. La doctrine judéo-chrétienne biblique concernant la création a ainsi aidé à libérer la science occidentale d’une telle pensée « nécessaire » déductive en affirmant la contingence de la nature à la volonté d’un Dieu rationnel.
L’une des figures les plus importantes de la révolution scientifique et le fondateur de la chimie moderne, Robert Boyle, l’avait expliqué ainsi : le travail du « philosophe de la nature » n’est pas de se demander ce que Dieu a dû faire, mais ce que Dieu a réellement fait. Par ailleurs, comme le disait le philosophe britannique Alfred North Whitehead : « Il ne peut y avoir de science vivante sans une conviction instinctive largement répandue dans l’existence d’un ordre des choses. Et, en particulier, d’un Ordre de la Nature. » Ainsi, l’hypothèse qu’un esprit rationnel doté d’un dessein avait créé l’Univers a donné naissance à deux idées, la contingence et l’intelligibilité, qui à leur tour, ont fourni un mouvement fort pour étudier la nature avec confiance, car on était persuadé qu’il était possible de la comprendre. Et c’est avec cette approche double, confiante et empirique, basée sur l’observation du monde réel et sur l’expérimentation (Grosseteste, Bacon), que la science allait véritablement décoller.
Ian Barbour conclut que « la science, sous sa forme moderne » est apparue « dans la seule civilisation occidentale, parmi toutes les cultures du monde », parce que seul l’Occident chrétien avait les « prémisses intellectuelles nécessaires, à l’essor de ladite science » (Ayala, Darwin’s Revolution, p. 4).
Que reste-t-il alors dans le dossier ? Au XIXe siècle, l’affaire Galilée a été montée en épingle. Certes, dans cet épisode des hommes d’Eglise ont effectivement eu des torts, comme l’a reconnu en l’an 2000 le Pape Jean-Paul II, après avoir fait analyser le dossier de manière très circonstanciée. Mais il est aussi absurde de prétendre en s’appuyant sur ce cas malheureux que l’Eglise s’oppose à la science que de dire qu’elle serait contre la sainteté parce qu’elle a brûlé Jeanne d’Arc …
En réalité, comme le rappelle Frédéric Guillaud dans son dernier livre Et si c’était vrai ?, page 35 :
« Qui examine avec attention l’histoire du procès de Galilée comprendra qu’il s’agit plus d’un conflit entre le Saint-Office, la congrégation de l’Index et le pape Urbain VIII (ami de Galilée) que d’une manifestation d’on ne sait quelle hostilité millénaire de l’Église à l’égard de la science. Dès que les preuves optiques de la rotation de la Terre furent publiées par Bradley – on oublie que Galilée n’en avait pas ! – Benoît XIV donna son imprimatur, en 1748, à une édition complète de Galilée. Puisqu’on en est à lancer des noms, rappelons tout de même que Copernic était chanoine et qu’il dédia son livre au pape Paul III ; que les lois de la génétique ont été découvertes par un moine augustin, Gregor Mendel, et que la théorie du Big Bang a été élaborée par le physicien Georges Lemaître, prêtre belge de son état. Mais il faut aller plus au fond.
Non seulement la foi catholique n’a rien de contraire à la raison, mais il faut relever un fait historique : la science moderne est née dans le monde chrétien, et nulle part ailleurs. Les civilisations raffinées n’ont pourtant pas manqué dans l’histoire : la Grèce antique, Rome, la Chine, l’Inde, les Incas, la Perse islamique – mais aucune n’inventa la science expérimentale. Or, il y a là plus qu’une simple coïncidence. Le christianisme est en effet le seul à affirmer trois choses capitales, qui constituent un cadre particulièrement propice à l’entreprise scientifique :
1. L’Univers physique tout entier a été créé librement par un Dieu doté de « logos ».
2. L’homme a été créé à l’image de Dieu, doté d’une intelligence capable de retrouver dans le réel les traces de l’intelligence divine.
3. Le temporel jouit d’une certaine autonomie à l’égard du spirituel. Dans un tel cadre, il y a un sens à rechercher les lois universelles de fonctionnement de la nature, et l’entreprise consistant à le faire n’est pas empêchée par le pouvoir spirituel, puisqu’elle aboutit à glorifier la sagesse du Créateur.
Il en allait bien différemment dans les autres systèmes du monde.
Pour les hindous et les bouddhistes, le monde n’est qu’une vaste illusion sans consistance, ce qui décourage toute entreprise scientifique ; pour les animistes, il est « plein de dieux » qui expliquent les événements, ce qui empêche toute recherche de lois régulières ; pour les Grecs, il y a une séparation radicale entre le monde sublunaire et le monde supralunaire, ce qui cantonne la science à la réalisation de relevés astronomiques, le monde terrestre étant d’emblée pensé comme trop désordonné pour que les mathématiques puissent s’y appliquer. Enfin, pour l’islam, le monde physique n’est pas conçu comme réglé par des lois, mais comme soumis à chaque instant à la volonté arbitraire d’Allah. À quoi s’ajoute la dévalorisation des activités temporelles. Autant dire que, sans le savoir, les scientifiques les plus anticléricaux ont bénéficié du terreau chrétien ! »
À noter qu’on adjoint parfois Giordano Bruno (1548 – 1600) au cas de Galilée, mais à tort, car ce dernier ne fut pas condamné pour ses quelques travaux scientifiques mais pour athéisme, magie et occultisme. Dieu n’était pour lui que l’esprit de l’univers (panthéisme), et il affirmait la réincarnation et le salut final pour Satan (apocatastase) ; pour lui, Jésus-Christ n’était qu’un mage habile ; il niait la Sainte Trinité, rejetait la bienheureuse Vierge Marie, affirmait que toutes les religions étaient bonnes et se valaient, et pratiquait la magie. Zoolâtre, il prônait aussi, pour cette raison, le végétarisme. Sans bien évidemment légitimer la condamnation au bûcher, qui faisait malheureusement partie des mœurs de l’époque partout dans le monde, on doit insister sur le fait que Giordano Bruno n’est pas du tout un martyr de la science et il n’a pas été condamné pour avoir affirmé « la pluralité des mondes habités ».
La science et ses extraordinaires avancées permettent de s’émerveiller encore davantage et plus que jamais de cet univers fantastique que Dieu a créé.
Écrit par : Arthur | 06/09/2023
Les plus grands mystères historiques qui ne seront probablement jamais résolus
Bien que nous sachions beaucoup de choses du passé, certains faits historiques restent toutefois sombres. En effet, certaines questions restent sans réponses, laissant le mystère perdurer... Malgré les nombreuses recherches scientifiques ou anthropologiques, il est difficile de savoir si certains objets ou lieux célèbres ont vraiment existé.
Les Chrétiens ont pour habitude de célébrer la naissance de Jésus le 25 décembre, bien que ce dernier ne soit peut-être pas né ce jour-là. En effet, la date a probablement été choisie parce qu'elle était proche des Saturnales, une fête romaine qui célébrait le dieu Saturne.
Les premiers chrétiens n'ont jamais pu se mettre d'accord sur la date de sa naissance. C'est pour cette raison que les chrétiens orthodoxes célèbrent l'anniversaire de Jésus le 6 ou le 7 janvier. Nous ne connaîtrons donc jamais précisément quel est le véritable jour !
Les premiers évangiles datent de près de 100 ans après la naissance de Jésus, donc les biblistes se posent un certain nombre de questions... Combien de ces récits ont réellement eu lieu ? Quand est-ce que les évangiles ont-ils été écrits ? Et la grande question : comment était Jésus dans la vraie vie ?
Les fouilles archéologiques de Nazareth, la ville natale de Jésus, en disent plus sur l'environnement dans lequel il a grandi que sur sa personnalité. Les spécialistes pensent qu'il est peu probable que nous sachions un jour comment il était réellement.
Le philosophe Platon a un jour raconté l'histoire d'une terre appelée Atlantide, située dans l'océan Atlantique. Son peuple aurait apparemment conquis une grande partie de l'Europe et de l'Afrique, mais les Athéniens ont réussi à riposter dans un conflit qui a vu la terre disparaître sous les flots.
Le philosophe Platon a un jour raconté l'histoire d'une terre appelée Atlantide, située dans l'océan Atlantique. Son peuple aurait apparemment conquis une grande partie de l'Europe et de l'Afrique, mais les Athéniens ont réussi à riposter dans un conflit qui a vu la terre disparaître sous les flots.
Les spécialistes ne croient pas en cette histoire, bien que certains ont émis l'hypothèse qu'elle pourrait avoir été inspirée par des événements réels survenus dans l'histoire grecque. En effet, la civilisation minoenne, qui a vécu sur l'île de Crète jusqu'à environ 1400 avant notre ère, pourrait avoir inspiré l'histoire de l'Atlantide.
Certains pensent que Cléopâtre et son amant Mark Antony ont été enterrés ensemble après leur mort en 30 avant Jésus-Christ. Toutefois, la localisation de cette tombe reste un mystère.
En 2010, l'ancien ministre égyptien des antiquités, Zahi Hawass, a mené des fouilles sur un site près d'Alexandrie. Le site contenait plusieurs tombes datant de l'époque de Cléopâtre, mais pas la sienne !
Cléopâtre a donné naissance à Césarion (Ptolémée XV) en 47 avant J.C., et a revendiqué qu'il était le fils de Jules César. Elle l'a ensuite nommé co-dirigeant de l'Égypte en 44 avant Jésus-Christ.Nous n'avons toutefois aucune preuve du fait que Jules César soit réellement son père. En plus de ne jamais l'avoir reconnu comme étant son fils, son ami Gaius Oppiusil a écrit un pamphlet niant que Césarion était l'enfant de César.
Bien que d'anciens auteurs aient décrit les jardins construits dans l'ancienne ville de Babylone (l'actuel Irak), on ne sait pas vraiment quand ils ont été construits, ni même s'ils ont existé.
Malgré des recherches effectuées par des archéologues qui ont fouillé la ville, ces derniers n'ont, jusqu'à aujourd'hui, pas été en mesure de trouver les vestiges de ces jardins. Et comme la région a subi les dommages des guerres et des pillages, il est probable que ces jardins restent un mystère non résolu !
Le Graal est un objet mythique de la légende arthurienne, objet de la quête des chevaliers de la Table ronde. Il s'agit en réalité de la coupe dans laquelle Jésus a bu lors de son dernier repas avec ses disciples. Mais qu'en est-il devenu ?
L'intérêt pour cet objet s'est accru au Moyen Âge, après que les histoires du roi Arthur aient décrit la recherche du Graal. Il reste tout de même toujours populaire aujourd'hui, et a même été utilisé dans l'intrigue du film "Indiana Jones et la Dernière Croisade" (1989).
L'Arche d'alliance est un coffre en bois recouvert d'or, dans lequel sont censées être conservées les deux tablettes de pierre des dix commandements. En 587 avant J.-C., une armée babylonienne a conquis Jérusalem et détruit le Premier Temple, un important édifice religieux du peuple juif, qui contenait la fameuse Arche d'alliance.
Le coffre aurait été conservé par les Israélites dans le Temple de Jérusalem, mais le siège mené par le roi babylonien Nabuchodonosor II, en 597 avant J.-C., a eu lieu, et le coffre a disparu depuis lors. Le mystère perdure quant à son emplacement aujourd'hui.
Le parchemin (dont la photo est une réplique) date d'une époque où l'Empire romain contrôlait la région. Les scientifiques ont émis l'hypothèse que le trésor a été caché pour empêcher sa capture par les forces romaines. Mais le trésor est-il réel ? A-t-il déjà été trouvé ? Il s'agit d'un mystère qui ne sera probablement jamais résolu.
Cela fait plus de mille ans que la célèbre légende du roi Arthur est racontée ! Mais il faut dire que s'il avait réellement existé, la réalité aurait été moins magique. Dans un premier temps, on peut oublier Merlin...
En effet, plusieurs sites au Royaume-Uni sont liés au roi Arthur, comme Tintagel, qui aurait été sa demeure. Toutefois, les fouilles n'ont pas permis de trouver la moindre preuve qu'il y ait vécu, ni même qu'il ait existé !
En 1952, un rouleau de cuivre a été découvert dans une grotte, sur un site archéologique à Qumran, en Israël. L'écriture était gravée sur un rouleau de cuivre, et contenait des informations sur une quantité incroyable de trésors d'or et d'argent cachés.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/les-plus-grands-myst%C3%A8res-historiques-qui-ne-seront-probablement-jamais-r%C3%A9solus/ss-AA1aDqnH?ocid=msedgntp&cvid=58a44b69191a4270b573d76c69dfb8fc&ei=11#image=1
Écrit par : Allusion | 06/09/2023
Beaucoup de ceux qui connaissent la Bible et le christianisme savent que Jésus-Christ est censé revenir. Mais à quoi ressemblera cette seconde venue ? Ou bien cela s'est-il déjà produit ? Selon certaines personnes prétendant être Jésus-Christ, cela pourrait bien être le cas !
Également connue sous le nom de Mère Ann Lee, elle est la fondatrice de la United Society of Believers in Christ's Second Appearance, plus connue sous le nom de Shakers. Cette dernière prétendait être l'incarnation féminine du Christ.
Kondratii Selivanov était le fondateur de la secte Skoptsy dans l'Empire russe dans les années 1760. Cette secte pratiquait tristement la castration des hommes et la mastectomie des femmes. Selon lui, Jésus était également castré.
Charles Manson était le tristement célèbre leader de la famille Manson. Il est responsable de nombreux meurtres, dont celui de l'actrice Sharon Tate en 1969. Il a également déclaré à ses adeptes qu'il était la réincarnation de Jésus-Christ.
John Nichols Thom homme originaire de Cornouailles s'est donné le titre de "Sir William Percy Honeywood Courtney, roi de Jérusalem". Il faisait également appeler "sauveur du monde", croyant être la réincarnation de Jésus-Christ. Il a finalement été tué lors d'une bataille en 1832.
Bahá'u'lláh, fondateur de la foi baháʼíe, en 1863, croyait être l'accomplissement des prophéties de la seconde venue de Jésus. Il prétendait également être le "Promis" de nombreuses autres religions.
Le fondateur du mouvement Ahmadiyya prétendait être le second avènement du Christ ainsi que la figure messianique attendue de l'islam, le Mahdi.
Ancien agent de la police de la circulation, Sergei Torop est plus connu sous le nom de Vissarion, ou le "Jésus de Sibérie". Il a fondé l'Église du Dernier Testament et la communauté spirituelle Ecopolis Tiberkul.
Sergei Torop AKA Vissarion s'habille et ressemble à Jésus, et affirme même que, bien qu'il ait une mère biologique, sa véritable mère est la Vierge Marie.
Le leader du Royaume des cieux n'a pas prétendu être Jésus, mais l'archange Michel. Il a également déclaré avoir vécu auparavant sous la forme d'autres personnages bibliques, notamment Adam et Abraham. William W. Davies a cependant affirmé que son premier fils était la réincarnation de Jésus. Quant à son deuxième fils, il était Dieu lui-même.
Médecin et alchimiste américain, il a fondé un ensemble de croyances appelé Koreshanity, qui comprenait une théorie de la Terre creuse. Et bien évidemment, il a acquis toutes ces connaissances car il était l'incarnation de Jésus-Christ. Ou en tout cas, c'est ce qu'il prétendait !
Carl Browne, leader du mouvement de protestation Coxey's Army n'a pas prétendu être littéralement Jésus. En revanche, il prétendait posséder des éléments de l'âme de Jésus.
John Hugh Smyth-Pigott, qui était le successeur d'Henry Prince (photo), prétendait être la réincarnation de Jésus. Henry Prince était le fondateur de la secte connue sous le nom d'Agapémonites ou Communauté du Fils de l'Homme.
Si l'empereur d'Éthiopie, Haile Selassie I, n'a jamais prétendu être Jésus en tant que tel, il croyait être le second avènement, ou le messie rastafari.
Francis Herman Pencovic, alias Krishna Venta, était le fondateur de la secte WKFL (Wisdom, Knowledge, Faith and Love - Sagesse, connaissance, foi et amour) Fountain of the World en Californie à la fin des années 1940.
En avril 1948, il a déclaré: "Je peux aussi bien le dire, je suis le Christ." Krishna Venta a également affirmé être né sur la planète Néophrate il y a 240 000 ans.
Le leader de l'Église de l'Unification en Corée Sun Myung Moon prétendait être le second avènement de Jésus. Il a également affirmé que lui et sa femme, Hak Ja Han, étaient les "Vrais Parents", comme Adam et Eve restaurés.
Le culte était célèbre pour ses mariages de masse, que Sun Myung Moon bénissait.
Non seulement le fondateur du culte appelé Peoples Temple prétendait être Jésus, mais Révérend Jim Jones se voyait aussi comme la réincarnation d'Akhenaton, du Bouddha et de Vladimir Lénine.
Il a tristement organisé un suicide collectif à Jonestown, en Guyane, le 18 novembre 1978, avant de se donner la mort peu après.
Marshall Applewhite et sa femme Bonnie Nettles ont fondé la secte "Heaven's Gate" en 1974. En plus d'être une réincarnation du Christ, Marshall Applewhite et sa femme prétendaient être les deux témoins décrits dans le Livre de l'Apocalypse.
Tragiquement, en 1997, la secte a organisé l'un des plus grands suicides collectifs des États-Unis, où il est mort avec 38 autres personnes.
Né Hulon Mitchell Jr, le fondateur de la Nation of Yahweh en 1979, se disait le fils de Dieu.
Surtout connu pour avoir vandalisé la Pietà de Michel-Ange avec un marteau en 1972, Laszlo Toth a crié "Je suis Jésus Christ - ressuscité des morts" pendant l'attaque.
Curieusement, le fondateur de la secte Growing in Grace, José Luis de Jesús, n'a pas seulement affirmé qu'il avait l'esprit de Jésus-Christ, mais qu'il était aussi l'Antéchrist.
Le leader de la secte apocalyptique japonaise Aum Shinrikyo, Shoko Asahara surtout connue pour l'attaque au gaz sarin dans le métro de Tokyo en 1995, a affirmé être le Christ et "l'agneau de Dieu".
Condamné pour meurtre, Thomas Harrison Provenzano a comparé son exécution à la crucifixion de Jésus-Christ. "M. Provenzano croyait vraiment qu'il était Jésus-Christ", a déclaré l'avocate son avocate, Mary Kane.
Le chef de la secte religieuse Branch Davidian, David Koresh, plus connue pour le siège de Waco où plus de 70 personnes sont mortes, a affirmé être "le fils de Dieu, l'Agneau".
Le fondateur de l'église restaurationniste,Apollo Quiboloy, le "Royaume de Jésus-Christ, le nom au-dessus de tout nom, Inc.", prétend être le "fils désigné de Dieu".
L'ancien agent du MI5, David Shayler,surtout connu pour être un lanceur d'alerte et un théoricien de la conspiration, a également affirmé être le Messie.
Maurice Clemmons meurtrier condamné, tristement célèbre pour avoir tué quatre policiers à Washington en 2009, s'appelait lui-même Jésus.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/ils-ont-pr%C3%A9tendu-%C3%AAtre-j%C3%A9sus/ss-AA1kaUJF?ocid=msedgntp&cvid=5fb5880ff4d745008b773aa1d12742f2&ei=25#image=1
Écrit par : Allusion | 19/11/2023
Festival de l'humour à Namur
NAMUR IS A JOKE
Le premier festival d’humour de Namur imaginé par Guihome vous détend. Près de 40 spectacles d’humour et de concerts dans toute la ville !
https://www.namurisajoke.be/
Écrit par : Allusion | 16/03/2023
10 règles du Bouddhisme pour vivre heureux: Morale non confessionnelle
dompter la peur et les émotions négatives ;
devenir plus zen ;
favoriser l’efficacité et la production ;
améliorer ses relations avec les autres ;
se faire respecter ;
avoir confiance en soi.
être efficace au travail ;
devenir productif au quotidien ;
nouer des relations solides ;
lâcher prise.
Dire non sans culpabiliser ;
Accorder moins d’importances aux croyances extérieures ;
Faire face aux obligations au lieu de se laisser dominer par la hypégiaphobie.
éviter de se comparer aux autres ;
remercier et pratiquer la gratitude au quotidien ;
distinguer ses vrais besoins des désirs superficiels ;
se concentrer sur l’essentiel ;
viser l’excellence et non la perfection.
admettre l’incapacité à tout contrôler ;
embrasser ses imperfections ;
tirer des leçons de ses expériences précédentes ;
se focaliser uniquement sur le présent.
https://prendre-confiance.fr/les-10-regles-du-bouddhisme/
Écrit par : Allusion | 17/03/2023
Une visite à Rome de membres de l’United Association of Humanistic Buddhism (Association unie du bouddhisme humaniste) de Taïwan est « une occasion privilégiée pour faire progresser la culture de la rencontre », a déclaré le pape François.
Il a rencontré les moines bouddhistes ce jeudi matin 16 mars 2023, au Palais apostolique du Vatican.
Pendant une rencontre, a expliqué le pape, « nous prenons le risque de nous ouvrir aux autres, confiants que nous découvrirons en eux des amis et des frères et sœurs ». Il s’agit également d’un « processus d’apprendre et de découvrir plus sur nous-mêmes ».
Dans son discours, le pape a évoqué le nom du vénérable maître Hsing Yun (1927-1923), « le patriarche fondateur du monastère de Fo Guang Shan », soulignant qu’il était « reconnu mondialement pour sa contribution au bouddhisme humaniste », mais « il était également un maître de l’hospitalité interreligieuse ».
Le pape a souligné que la culture de la rencontre « construit des ponts et ouvre des fenêtres sur les valeurs sacrées et les convictions qui inspirent les autres ». « Elle abat les murs qui divisent les gens et les maintiennent prisonniers d’idées préconçues, de préjugés ou d’indifférence. »
Saluant un « pèlerinage éducatif interreligieux » des moines bouddhistes, le pape a dit qu’il « peut être une source de grand enrichissement, nous offrant de multiples occasions de nous rencontrer, d’apprendre les uns des autres et d’apprécier nos diverses expériences ».
Tout au long de l’histoire, a-t-il noté, « les croyants ont créé des temps et des espaces sacrés comme des oasis de rencontre, où les hommes et les femmes peuvent puiser l’inspiration nécessaire pour vivre sagement et bien ». De cette façon, « ils contribuent à une éducation intégrale de la personne humaine ».
De telles « oasis de rencontre », a ajouté le pape, « sont encore plus nécessaires à notre époque, marquée par ‘l’accélération continuelle des changements de l’humanité et de la planète’ » et « l’intensification des rythmes de vie et de travail » (l’encycliqueLaudato Si’ ,18).
En concluant, le pape a souhaité que « ce pèlerinage éducatif » conduise les moines bouddhistes « à une rencontre plus profonde » avec eux-mêmes « et avec les autres, avec la tradition chrétienne et avec la beauté de la terre, notre commune maison ». « Que votre visite à Rome soit remplie de moments de rencontre authentique qui peuvent devenir à leur tour de précieuses occasions de croissance dans la connaissance, la sagesse, le dialogue et la compréhension », a dit le pape François.
Écrit par : Arthur | 17/03/2023
Merci pour l'info.
Belle initiative. Encore un peu de réflexions supplémentaires sur ce qu'est l'homme, la femme et celui qui fait la transition entre les deux, aujourd'hui et le christianisme va devenir respectable.
Écrit par : Allusion | 17/03/2023
Le Christianisme a été, est et sera toujours respectable comme son Fondateur, mais certains chrétiens, qui ne sont que des hommes/femmes et qui ne sont pas des saints, n''ont pas été, ne sont pas et ne seront pas toujours respectables. Aujourd'hui, plus que toujours, les médias ont un malin plaisir à ne dévoiler que le comportement non respectable de ces "certains" en passant sous silence le comportement respectable des autres.
Écrit par : Arthur | 17/03/2023
Bien d'accord.
Tu t'es déjà posé la bonne question du pourquoi les hommes et les femmes ne sont pas de saints?
Parce qu'ils (ré)agissent au nom d'un dieu monothéiste ou de dieux polythéistes, et n'ont jamais fait de différence sur le singulier ou le pluriel avec l'illusion du bien et le mal avec des paroles comme God bless America ou Gos save the queen ou Got mit uns...
La guerre entre l'Ukraine et la Russe n'est que la résultante des utopies idéologiques http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2022/02/26/utopies-ideologiques.html
Écrit par : Allusion | 17/03/2023
Un jour dans l'histoire
De la Préhistoire aux révolutions du vingtième siècle, en passant par l’Antiquité, le Moyen Âge ou le siècle des Lumières, Laurent Dehossay et ses invités voyagent sur la ligne du temps avec les manuscrits de la mer Morte. Comment les Romains pratiquent-ils leur religion au quotidien ? De quelle manière vénèrent-ils leurs dieux? Peu importe si c'est cohérant... L'histoire de " La Brigade des Papiers " , nom donné à un groupe de 40 juifs, poètes, écrivains et intellectuels de Vilna (Vilnius aujourd’hui) en Lituanie qui, durant la 2ème guerre mondiale, ont risqué leur vie pour sauver de la destruction des collections de bibliothèques juives de la ville.
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Écrit par : Allusion | 17/03/2023
Tu me demandes « Tu t'es déjà posé la bonne question du pourquoi les hommes et les femmes ne sont pas des saints ? ».
Oui. La réponse est dans la Bible, le Livre des Livres (Bible, du mot grec « Biblia », les livres). C’est un livre qu’il faut lire et ne pas lire avec un esprit « cartésien ».
Écrit par : Arthur | 17/03/2023
Après une période douloureuse que la Belgique vient de vivre, il est temps de réessayer de sourire si pas de rire.
Philippe Geluck s'y emploie. Wiki dit de lui: Artiste belge, né à Bruxelles le 7 mai 1954, il est surtout connu pour être l'auteur de la série de bande dessinée Le Chat.
Il participe également à plusieurs émissions télévisées en tant que chroniqueur, notamment en collaboration avec Laurent Ruquier.
Suite:
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2021/07/14/le-chat-dit-tout-sur-tout.html
Écrit par : Allusion | 18/03/2023
Les 20 leaders les plus cruels de l’Histoire
Dictateurs, chefs d’armée, rois ou reines, présidents, chefs d’État totalitaire : ils ont tous été à la tête d’un pays, d’un royaume ou d’un empire et ont fait vivre l’enfer sur terre à leurs citoyens. Ils n’ont pas hésité à avoir recours à la répression, à la torture, à la propagande, au meurtre, voire même au génocide pour conserver le pouvoir.
Marie Tudor
Son règne comme reine d’Angleterre et d’Irlande a été court (1553-1558), mais Marie 1re est passée à l’histoire comme « Marie la Sanglante » (Bloody Mary) en raison de la persécution religieuse qu’elle a instaurée, faisant brûler vif les protestants.
Mouammar Khadafi
Dictateur libyen de 1969 à 2011, il a mis en place un régime de terreur, isolant la Libye du reste du monde pendant des décennies et culminant avec des pendaisons et des mutilations de dissidents, parfois télévisées.
Slobodan Milosevic
Décédé avant que le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie ne rende son verdict, Milosevic a été accusé de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre et de génocide, notamment en raison du massacre de Srebrenica (mort de 8 000 hommes et adolescents bosniaques).
Benito Mussolini
Collaborateur et admirateur d’Hitler, et instigateur du fascisme en Italie : Il Duce a profité de son élection discutable pour terroriser l’Italie avec son racisme et son antisémitisme et supprimer la démocratie pendant deux décennies.
Ismael Enver Pasha
Son nom est moins connu du grand public, mais son legs à l’histoire est tragiquement célèbre : Enver Pasha, ministre de la Guerre turc, a été l’un des responsables du génocide arménien, qui a causé la mort de 800 000 à 1 800 000 personnes par des massacres et des famines de 1915 à 1916.
Idi Amin Dada
Après avoir renversé le gouvernement élu ougandais en 1971, Idi Amin Dada a mis sur pied un véritable régime de terreur qui a duré huit ans et qui a mené à l’expulsion de 70 000 personnes, au massacre de 300 000 civils et à l’effondrement économique de l’Ouganda.
Augusto Pinochet
C’est par un coup d’État que Pinochet prend la tête du gouvernement chilien en 1974 : s’ensuivront rapidement la mort ou la disparition de plus de 3 200 personnes, la torture de 38 000 personnes et l’emprisonnement de dizaines de milliers de dissidents politiques.
Hérode 1er le Grand
Si le passage de la Bible le concernant est sujet à débat chez les historiens, à savoir s’il a vraiment fait assassiner tous les garçons de moins de deux ans pour éviter que Jésus ne prenne sa place, Hérode était assurément sans pitié. Craignant la rivalité politique, il a fait assassiner sa femme et bon nombre de ses enfants.
Tamerlan
Guerrier du XIVe siècle, Tamerlan (ou Timour) menait des campagnes militaires sanguinaires, où entre 1 million et 17 millions de personnes seraient décédées à travers l’Asie centrale et occidentale.
Gengis Khan
Selon la perception, Gengis Khan est un grand guerrier et stratège, fondateur d’un gigantesque empire et père de la Mongolie, ou alors un impitoyable chef de guerre, aussi cruel et destructeur que Tamerlan.
Vladimir Ilitch Lénine
Après la prise de pouvoir des bolcheviks en 1918 s’amorce la Terreur rouge en Russie : Lénine désire faire grandir un climat de peur et encourage sa police secrète et ses partisans à exécuter les bourgeois; environ 15 000 d’entre eux mourront en à peine quelques mois.
Ivan le Terrible
Pour le premier tsar de Russie (1547-1584), un roi devait être capable d’être cruel et d’infliger la souffrance. Paranoïaque depuis la mort de sa femme, Ivan IV Vassiliévitch a acquis son surnom notamment en durcissant ses politiques autrefois plus modernes et en tuant son fils dans un accès de rage, après avoir battu sa belle-fille alors enceinte.
Vlad III l’Empaleur
Sa cruauté aura inspiré Bram Stoker pour la création du personnage du comte Dracula. Vlad, prince de Valachie, n’a peut-être pas empalé autant de ses ennemis qu’on le croit (20 000 selon la légende), mais il a tout de même mérité son surnom en faisant subir « le pal » à ses ennemis politique
Maximilien de Robespierre
Avant la Terreur rouge, il y a eu la Terreur, et c’est Robespierre qui l’a inventée. Pendant cette période sombre de la Révolution française, 500 000 suspects ont été arrêtés, de 20 000 à 30 000 civils ont été fusillés et 17 000 victimes sont mortes sous la guillotine, souvent sans procès.
Kim Jong-Il
Le « Cher dirigeant » de la Corée du Nord (1994-2011) avait effectivement à cœur son pays, menant selon l’organisme Human Rights Watch l’un des gouvernements les plus répressifs de la planète. Son bilan : plus de 200 000 prisonniers politiques, aucune liberté de presse ni de culte, état de crise alimentaire ayant culminé en 1990 par une grande famine ayant entraîné 200 000 morts (au minimum).
Pol Pot
Chef des Khmers rouges au Cambodge, Pol Pot aurait mené à la mort environ 1,7 million de personnes, soit 20 % de la population cambodgienne, de 1976 à 1979. Il était à la tête de l’une des dictatures les plus violentes que le monde ait connues.
Léopold II, roi des Belges
Lorsque la Belgique met la main sur la colonie du Congo, Léopold II voit le potentiel des industries africaines. Or, les Congolais, sous son règne, subissent de la malnutrition, de l’esclavage et parfois de la mutilation, tout cela pour faire prospérer le royaume de Belgique grâce au caoutchouc. L’écrivain Mark Twain a décrit Léopold II comme « le roi avec 10 millions de morts sur la conscience ».
Mao Zedong
Fondateur de la République populaire de Chine, Mao Zedong (ou Tsé-Toung) a voulu faire grandir la Chine d’un point de vue économique. Son « Grand bond en avant », qui a mené à une famine de 1959 à 1961, a entraîné la mort de 40 à 45 millions de ses concitoyens.
Joseph Staline
En 1924, après la mort de Lénine, Staline élimine un à un ses rivaux pour prendre le pouvoir. Sous son régime totalitaire et tyrannique, il aura causé la mort, directement ou indirectement, de 3 millions à 20 millions de personnes, selon les historiens. Il est l’infâme créateur des goulags.
Adolf Hitler
Comment chiffrer la responsabilité d’Hitler? Guerre mondiale, camps d’extermination, assassinats, génocide des Juifs, famines, destruction de villes entières… Le Führer est inscrit dans l’histoire comme l’incarnation du mal.
Écrit par : Allusion | 25/03/2023
Les évangéliques à la conquête du monde (1/3) - La grande croisade
De la guerre froide à nos jours, l'expansion de l'évangélisme a favorisé l’émergence d’un fondamentalisme chrétien. En trois volets, cette enquête fouillée dévoile les rouages d'une redoutable machine politico-religieuse décidée à étendre son empire sur les consciences. Présent sur tous les continents, le mouvement évangélique, en rapide et constante expansion, compte aujourd'hui quelque 660 millions de fidèles. S'il réunit différentes Églises, ce protestantisme conservateur reste dominé par un courant fondamentaliste devenu au fil des décennies une redoutable machine politique. Il a contribué à porter au pouvoir, entre autres, Donald Trump et Jair Bolsonaro. Tous deux ont été défaits dans les urnes, mais leur présidence respective a renforcé les liaisons dangereuses entre pouvoir, finances et religion, au service d'un "nationalisme chrétien" de plus en plus offensif. Remontant au XVIe siècle, aux racines d'un phénomène à la fois omniprésent et méconnu, ce premier volet en retrace la genèse et la mutation décisive qui intervient en 1942, avec la fondation de la National Association of Evangelicals américaine, qui entend reconquérir la société. Avec la guerre froide, le prédicateur Billy Graham va donner à cet objectif un formidable élan. Sillonnant le globe au fil de "croisades" anticommunistes d’évangélisation, il galvanise des meetings géants au service des présidents conservateurs, d'Eisenhower à Nixon. Opposé à la ségrégation, il se tient pourtant à l'écart du mouvement pour les droits civiques emmené par Martin Luther King. Après le Watergate, il se retire de la politique intérieure pour se consacrer au reste du monde, visitant au total 185 pays. Dans son sillage, la dynamique d'expansion se poursuit et les "méga-églises" se multiplient en Corée du Sud, au Brésil ou au Nigeria, où de nouveaux leaders religieux vont récolter ce qu'il a semé.
Réveil des nationalismes chrétiens
Devant la multiplication des signaux d'alarme, l’Alliance évangélique mondiale a fini par condamner, en 2021, la montée de ce "nationalisme chrétien" de combat, et sa collusion avec les partis d’extrême droite. Mais en juin 2022, l'annulation par la Cour suprême des États-Unis de l'arrêt Roe vs Wade, garantissant le droit à l'avortement, a offert au fondamentalisme évangélique une nouvelle victoire. Tournée sur plusieurs années et dans plusieurs pays (États-Unis, Brésil, Corée du Sud, République démocratique du Congo et France, dans la "méga-église" Martin-Luther-King de Créteil), la passionnante enquête de Thomas Johnson réunit analyses de spécialistes et témoignages d'une multiplicité de fidèles et de leaders du mouvement. Beaucoup d'entre eux, comme la pasteure Paula White, qui dirigeait à la Maison-Blanche le conseil évangélique chargé de prier pour Donald Trump et le protéger des "forces du mal", ou Michele Bachmann, égérie du Tea Party, ex-députée américaine, aujourd'hui à la tête de l'une des richissimes universités évangéliques qui fleurissent aux États-Unis, assènent en souriant de stupéfiantes contre-vérités. D'autres chrétiens, comme le "repenti" Robert Schenck, Jerushah Duford, la petite-fille de Billy Graham, ou le prix Nobel de la paix Denis Mukwege, ont rejoint les rangs de ceux qui luttent contre la propagation de la haine, qu'elle vise des femmes désirant avorter ou qu'elle relaie le battage des suprémacistes blancs. Fourmillant d'archives inédites et d'incursions dans les célébrations géantes de l'évangélisme, la série révèle les rouages financiers, politiques et médiatiques d'une idéologie religieuse décidée à étendre son empire sur les consciences.
Les évangéliques à la conquête du monde (2/3) - Les évangéliques au pouvoir
Les évangéliques à la conquête du monde (3/3) - Dieu au-dessus de tout ?
Écrit par : Allusion | 03/04/2023
Extrait de "Revival" Steohen King p.102
Disons tout net que saint Paul entendait quand il parlait de ce miroir obscur. Ce qu'il entendait, c'est que nous sommes censés en remettre entièrement à la foi. Si notre foi est assez forte nous irons au paradis et nous comprendrons toute l'affaire une fois là-haut. Comme si la vie était une blague dont la chute cosmique nous serait enfin expliquée au paradis.
Quand je me suis lassé de mes recherches sur la mort des Innocents, je me suis intéressé aux différentes branches du christianisme. J'ai été surpris par leur nombre. Quel tour de doctrines.
Nous sommes tous sur lignes téléphoniques partagées et il me semble que la religion est la plus grande ligne partagée de toutes. Imaginez à quel point les communications vers le ciel doivent être congestionnées le dimanche matin. Vous savez ce que je trouve fascinant c'est que chacune de ces églises dédiées à enseignement du Christ, sans exception, se pense la seule à avoir une ligne privée vers le tout-puissant
Écrit par : Allusion | 14/05/2023
Homothérapies, conversion forcée
À travers la parole de victimes et un travail d’infiltration journalistique, une enquête sidérante sur les organisations religieuses qui, dévoyant le christianisme et la psychanalyse, prétendent "guérir" les personnes homosexuelles.
Électrochocs, lobotomies frontales, "thérapies" hormonales… : dans les années 1970, aux États-Unis, la dépsychiatrisation de l’homosexualité met progressivement fin à ces pratiques médicales inhumaines, tout en donnant naissance à des mouvements religieux qui prétendent "guérir" ce qu’elles considèrent comme un péché, une déviance inacceptable. Depuis, les plus actives de ces associations – les évangéliques d’Exodus ou les catholiques de Courage – ont essaimé sur tous les continents, à travers une logique de franchises. Bénéficiant d’une confortable notoriété aux États-Unis ou dans l’ultracatholique Pologne, ces réseaux œuvrent en toute discrétion en France et en Allemagne. Mais si les méthodes diffèrent, l’objectif reste identique : convertir les personnes homosexuelles à l’hétérosexualité ou, à défaut, les pousser à la continence. Comme Deb, fille d’évangélistes de l’Arkansas ouvertement homophobes, Jean-Michel Dunand, aujourd’hui animateur d’une communauté œcuménique homosensible et transgenre, a subi de traumatisantes séances d’exorcisme. De son côté, la Polonaise Ewa a été ballottée de messes de guérison en consultations chez un sexologue adepte des décharges électriques. Rongés par la honte et la culpabilité, tous ont souffert de séquelles psychiques graves : haine de soi, alcoolisme, dépression, tentation du suicide…
Manipulation destructrice
Étayée par le travail de deux jeunes journalistes, dont l'un s'est infiltré dans des mouvements français – des rencontres façon Alcooliques anonymes de Courage aux séminaires estivaux de Torrents de vie, avec transes collectives au menu –, cette enquête sur les "thérapies de conversion" donne la parole à des victimes de cinq pays. Leurs témoignages, à la fois rares et bouleversants, mettent en lumière les conséquences dévastatrices de pratiques qui s’apparentent à des dérives sectaires. "Nous avons affaire à une espèce de psychothérapie sauvage qui peut amener à la destruction de la personnalité", affirme ainsi Serge Blisko, ancien président de la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires). En mars 2018, le Parlement européen a voté une résolution appelant les États membres à interdire ces prétendues thérapies.
https://www.arte.tv/fr/videos/086135-000-A/homotherapies-conversion-forcee/
Écrit par : Allusion | 17/05/2023
Ces histoires bibliques ont mystérieusement disparu...
La Bible regorge d'histoires fascinantes, dont la véracité de certaines a même été confirmée par la science. Mais si certains personnages et récits sont familiers à beaucoup d'entre nous, d'autres semblent sortir de nulle part et disparaître d'une page à l'autre de la Bible.
L'histoire d'Abel et Caïn est l'une des plus populaires de la Bible. Dieu préfère l'offrande d'Abel ce qui rend Caïn jaloux, et le mène à tuer son frère.
Dieu envoie donc Caïn à la Terre de Nod, où il fonde une famille et construit une ville. Mais ensuite, il n'est plus jamais question de ce lieu.
Certains chercheurs pensent que le mot "Nod" a été utilisé comme une métaphore, car ses origines signifient "errance" ou "exil". Cela aurait donc été une façon pour Dieu d'envoyer Caïn en exil.
Ce prêtre et roi de Salem était un personnage si important que même Abraham lui payait la dîme. Mais qui était-il vraiment ?
Melchisédek est décrit dans Hébreux 7 comme étant un homme "sans père, sans mère, sans généalogie, qui n'a ni commencement de jours ni fin de vie, -mais qui est rendu semblable au Fils de Dieu". Aurait-il pu être une sorte de proto-Jésus ?
Dans le psaume 110, Dieu dit à Jésus : "L'Éternel l'a juré, et il ne s'en repentira point. Tu es sacrificateur pour toujours, A la manière de Melchisédek." Cela témoigne donc de l'importance de cette figure biblique. Toutefois, il disparaît par la suite, et nous en ignorons encore la raison.
Nombres 22:21-39 raconte l'histoire de Balaam, qui chevauchait son ânesse lorsque la bête s'est arrêtée après avoir remarqué un ange sur la route. Balaam a battu son animal à deux reprises pour le faire bouger, mais en vain.
Balaam a continué à la frapper, et à la troisième fois, Dieu a donné à l'ânesse le pouvoir de parler. Les deux engagent alors une conversation. Ce qui reste surprenant, c'est que nulle part dans la Bible il n'est mentionné que l'animal a perdu la capacité de parler.
La Genèse 6 dit que les Nephilims étaient la progéniture des "fils de Dieu" et des "filles des humains", et étaient fondamentalement un nouvel être (certains disent que les "fils de Dieu" étaient des anges). Ils ont également été décrits comme des géants dans certaines versions de la Bible. Mais qu'arrive-t-il aux Nephilims ?
Vous vous souvenez de l'histoire de l'arche de Noé? On pense qu'aucune créature en dehors de l'arche n'aurait survécu à cet événement apocalyptique, sauf, peut-être, les Nephilims.
Nombres 13:32-33 parle d'un pays que les Israélites ont exploré, et il semblerait que ces créatures y aient habité. "Le pays que nous avons parcouru pour l'explorer est un pays qui dévore ses habitants. Tous ceux que nous y avons vus sont des hommes de haute taille. Nous y avons vu les géants, les descendants d'Anak qui sont issus des géants. A nos yeux et aux leurs, nous étions comme des sauterelles."
Certains spécialistes pensent qu'ils sont à nouveau mentionnés indirectement dans Ézéchiel 32:27. Mais rien n'est vraiment sûr.
Dans la Bible, les sorcières sont vues comme de mauvaises personnes. Le Lévitique 19:31 dit: "Ne vous tournez point vers ceux qui évoquent les esprits, ni vers les devins. Ne les recherchez point, de peur de vous souiller avec eux. Je suis l'Éternel, votre Dieu."
Sauf, bien sûr, si vous êtes Saül, roi d'Israël, auquel cas Dieu peut faire une exception. Saül a consulté une sorcière, qui a invoqué l'esprit du juge-prophète Samuel, qui a effectivement délivré une prophétie exacte. Mais avancez jusqu'à Galates 5:19-21, et la sorcellerie est à nouveau condamnée.
La Genèse 9:20-27 dit que Noé s'est un jour évanoui ivre, nu dans sa tente. Son fils, Cham, a appelé ses frères, qui ont alors recouvert le corps de leur père.
Quand Noé s'est réveillé, il a maudit les descendants de Canaan pour qu'ils deviennent des esclaves. Vous devez vous demander qui est ce fameux Canaan... Il s'agit du fils de Ham, le petit-fils de Noé. Mais qu'a-t-il bien pu faire pour être maudit ainsi ? Et bien, la réponse à cette question n'est pas claire du tout.
La triste répercussion de cette malédiction est qu'elle a été citée par plusieurs cultures pour justifier l'esclavage.
La Genèse 32:22-32 décrit un combat de lutte épique entre Jacob et un homme (qui s'est avéré être Dieu lui-même) "jusqu'au lever du jour". Dieu a alors blessé Jacob à la hanche, et ce dernier n'a plus jamais cessé de boiter.
Cette section de la Bible mentionne également : "C'est pourquoi jusqu'à ce jour, les enfants d'Israël ne mangent point le tendon qui est à l'emboîture de la hanche, car Dieu frappa Jacob à l'emboîture de la hanche, au tendon."
Dans l'Ancien Testament, il y a quelques cas où des personnes sont ressuscitées des morts. Mais cela change dans le Nouveau Testament, où seul Jésus-Christ est capable de le faire. Enfin, sauf cette fois-là, décrite dans Actes 20:7-12.
"Or, un jeune homme nommé Eutychus, qui était assis sur la fenêtre, s'endormit profondément pendant le long discours de Paul. Entraîné par le sommeil, il tomba du troisième étage en bas, et il fut relevé mort."
Heureusement, Paul était là et l'a ramené d'entre les morts. Aussi simple que cela !
La femme de Moïse est mentionnée quatre fois dans la Bible. Mais nous ne savons pas vraiment qui elle était, si ce n'est qu'elle était peut-être une Kouchite (c'est-à-dire une Africaine).
Kouch (il existe plusieurs écritures différentes) était une grande région d'Afrique, qui comprenait le Soudan et l'Éthiopie d'aujourd'hui, et un mariage interracial aurait été quelque chose d'exceptionnel à l'époque. Certains chercheurs pensent que Séphora était appelée Kouchite parce qu'elle était différente et très jolie.
Barthélemy était l'un des 12 apôtres de Jésus. Il faisait partie du cercle restreint du Messie, mais à part son nom, rien d'autre à son sujet n'est décrit dans la Bible.
Gog (un individu) et Magog (un pays) ne sont mentionnés que deux fois dans la Bible, mais ils semblent être assez importants. Dans Ézéchiel 38, on nous présente "Fils de l'homme, tourne ta face vers Gog, au pays de Magog, Vers le prince de Rosch, de Méschec et de Tubal". Gog finit par attaquer Israël.
Puis les chapitres 19:11-21:8 du livre de l'Apocalypse font référence à Gog et Magog: "Quand les mille ans seront passés, Satan sera libéré de sa prison et sortira pour tromper les nations aux quatre coins de la Terre - Gog et Magog - et les rassembler pour la bataille."
Dans Job 40:14-24, Dieu décrit Béhémoth comme une créature grande, forte et musclée. "Ses os sont des tubes d'airain, Ses membres sont comme des barres de fer. Il mange de l'herbe comme le bœuf."
Puis, dans Job 41, Dieu se vante de son autre création similaire : un monstre marin crachant du feu appelé Léviathan. Ces deux créatures auraient-elles pu être des dinosaures ?
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/ces-histoires-bibliques-ont-myst%C3%A9rieusement-disparu/ss-AA1fd1MK?ocid=msedgntp&cvid=5f40bcc560d34348903251e03fcca28c&ei=7#image=1
Écrit par : Allusion | 13/08/2023
J'aime beaucoup les articles de La Libre. L'un mettant en doute l'authenticité du suaire de Turin. Et l'autre, donnant la parole aux médecins pour expliquer comment Jésus est mort.
Écrit par : Mélusine ou la robe de saphir; | 13/08/2023
La question est peut-être : cherchez le lien entre les deux N
Écrit par : Allusion | 13/08/2023
Pour Mélusine, une autre source d'infos que La Libre pour le linceul de Turin : HTTPS://1000RAISONSDECROIRE.MARIEDENAZARETH.COM/LE-LINCEUL-DE-TURIN.
Chacun est libre de choisir ses sources, non ? Parfois , elles se recoupent.
Écrit par : Arthur | 09/09/2023
Question posée à ChatGPT:
Pourquoi l'homme a-t-il besoin d'une autorité supérieure au-dessus de sa tête ?
Cela peut être attribué à plusieurs facteurs psychologiques, sociologiques et historiques. Voici quelques raisons possibles :
1. Ordre et structure sociale : Les sociétés humaines ont tendance à fonctionner de manière plus ordonnée lorsque des règles et des autorités sont en place pour maintenir la discipline et la cohésion sociale. Une autorité supérieure peut établir des lois, des normes et des règlements pour aider à maintenir l'ordre et la stabilité.
2. Sécurité et protection : Les êtres humains cherchent naturellement la sécurité et la protection. Une autorité supérieure peut jouer un rôle dans la défense contre les menaces extérieures, qu'elles soient physiques, économiques ou sociales. Les individus peuvent se sentir plus en sécurité lorsque quelqu'un ou quelque chose est en charge de prendre des décisions pour les protéger.
3. Prise de décision facilitée : Lorsque des décisions complexes doivent être prises, avoir une autorité supérieure peut simplifier le processus. Les gens peuvent se sentir dépassés par trop de choix ou par des situations ambiguës, et une autorité peut fournir des directives claires.
4. Régulation des conflits : Dans des sociétés où les interactions humaines sont inévitables, des conflits peuvent survenir. Une autorité supérieure peut servir de médiateur ou de juge impartial pour résoudre les désaccords et les litiges, contribuant ainsi à préserver la paix sociale.
5. Légitimité et tradition : Les autorités supérieures sont souvent enracinées dans la tradition, la culture et l'histoire. Les individus peuvent être influencés par le respect des autorités en raison de leur position traditionnelle ou de leur légitimité historique.
6. Gestion des ressources : Dans des sociétés où les ressources sont limitées, une autorité supérieure peut jouer un rôle dans la distribution équitable des ressources pour éviter les conflits liés à la rareté.
7. Besoin de sens et de direction : Les êtres humains ont tendance à rechercher un sens à leur vie et une direction à suivre. Une autorité supérieure peut fournir un cadre moral, éthique ou religieux qui aide les individus à trouver un but et à se sentir connectés à quelque chose de plus grand qu'eux-mêmes.
8. Il est important de noter que le besoin d'une autorité supérieure peut varier d'une culture à l'autre et d'une personne à l'autre. Certains individus peuvent être plus enclins à rechercher une autorité supérieure, tandis que d'autres peuvent préférer des structures plus décentralisées ou égalitaires. La complexité de cette question soulève de nombreux débats et perspectives différentes.
Écrit par : Allusion | 17/08/2023
Autour de toutes les religions, des fausses idées auxquelles beaucoup de personnes croient se sont développées depuis la nuit des temps. C'est souvent dû à des croyances erronées ou tout simplement parce qu'on ne comprend pas réellement la religion en question à part entière. Des religions abrahamiques à l'hindouisme et au bouddhisme, ces erreurs que nous véhiculons et préjugés que nous portons, contribuent à créer des conflits et à perpétuer une forme de discrimination à l'encontre des croyants.
Des catholiques aux protestants en passant par les orthodoxes, les chrétiens sont divisés en des centaines de catégories et ont des milliers d'églises ou de communautés. Hormis la croyance que Jésus est divin, la conformité et l'uniformité ne sont pas si courantes.
Bien que nous célébrons l'anniversaire de Jésus le 25 décembre, il n'existe aucune date officielle de sa naissance.
Nous avons souvent l'idée que les chrétiens ne croient pas en la science, alors qu'en réalité, beaucoup d'entre eux sont impliqués dans ce domaine. Certains reconnaissent l'écologie ou l'histoire de l'évolution en plus de leur foi.
La Bible est en réalité un assemblage de nombreux textes écrits par plusieurs personnes, dont la plupart sont inconnues.
C'est sûr, les chrétiens doivent rester à l'écart des choses que l'on considère pécheresses. Mais pécher n'est pas synonyme d'amusement.
L'Église accueille le plus de services religieux le dimanche, mais ce n'est pas pour autant qu'il n'y en a pas en milieu de semaine, comme le mercredi soir.
Bien qu'une phrase du Lévitique (19:28) s'oppose aux tatouages, tout le monde n'adhère pas à toutes les pratiques, et de nombreux Juifs ont un art corporel.
Les juifs ne croient pas à l'enfer, mais plutôt à la Géhenne, où l'âme est purifiée pendant une période pouvant aller jusqu'à 12 mois avant d'être acceptée au paradis. Le paradis est également très différent, car il n'y a pas de concept structurel comme dans les autres religions.
Le Shabbat tombe entre le coucher du soleil le vendredi et une heure après le coucher du soleil le samedi. Pendant ce temps, il est dit qu'un juif n'est pas censé travailler, mais ce n'est pas le cas pour tous, en particulier pour les juifs laïques.
La consommation de porc est interdite seulement aux Juifs qui respectent la cacheroute. Par exemple, en Israël, seuls 36 % environ des Juifs laïques respectent ce code alimentaire.
Contrairement aux chrétiens, les juifs ne croient pas que Jésus est un Messie. Ils pensent que ce dernier viendra de la Maison de David, la lignée familiale du roi David, et qu'il régnera sur le peuple juif.
En réalité, les Juifs suivent les enseignements du Talmud et du Tanakh, qui se composent de la Torah, des Nevi'im et des Ketouvim. L'Ancien Testament n'est constitué que de parties de ces livres.
De nombreux pays dont les pays islamiques, ont des cultures patriarcales, qui sont souvent construites socialement. En revanche, l'Islam en tant que religion prêche l'égalité des sexes.
On pense souvent qu'Allah est un autre dieu, alors que ce n'est que la traduction arabe du mot "dieu". Les Arabes chrétiens utilisent même le mot Allah lorsqu'ils se réfèrent à Dieu ou prient pour lui. Et comme l'Islam est une religion abrahamique, les musulmans croient au même Dieu que les chrétiens et les juifs.
Sur les 1,6 milliard de musulmans vivant dans le monde, plus de 60 % sont originaires d'Asie du Sud et du Sud-Est. Les musulmans se trouvent en majorité en Indonésie et ils ne sont pas tous arabes en général.
Bien que la plupart des pays qui autorisent la polygamie soient en majorité musulmans, cette pratique demeure rare. On la considère comme une tradition dépassée et elle est souvent méprisée.
Pendant le mois du ramadan, les musulmans participent à plusieurs activités religieuses, dont la plus importante est le jeûne du lever au coucher du soleil. Ils peuvent tout à fait boire et manger durant cette période, mais seulement lors des horaires de nuit.
Comme pour toutes les religions, il existe de nombreuses sectes dans l'Islam. Les deux branches principales sont les sunnites et les chiites, mais il y aussi des milliers de sous-groupes aux doctrines différentes.
Les hindous ne prient pas pour les vaches, mais ils les considèrent comme sacrées, car se sont des figures maternelles douces qui fournissent du lait. C'est pourquoi ils s'abstiennent de manger leur viande.
Le point rouge est appelé bindi, et il était bel et bien un symbole de mariage pour les femmes hindou. Seulement, cette pratique appartient surtout au passé. Aujourd'hui, il est souvent décoratif.
Dans l'hindouisme, il n'existe qu'un seul Dieu suprême qui ne peut être entièrement connu ou compris. Mais on encourage la population à se référer à Dieu de la manière qui leur convient, dont en vénérant plusieurs divinités.
En réalité, seulement 30% des hindous ne consomment pas de viande, en raison de la croyance fondamentale en l'ahimsa, le principe de non-violence.
Bien que l'hindouisme soit riche en écritures, avec une vaste collection d'anciens écrits religieux, il n'y a pas de livre central faisant autorité.
La discrimination fondée sur les castes est enracinée non pas dans la religion, mais dans la culture. C'est une hiérarchie sociale transmise par les familles, qui n'est pas intrinsèque à l'hindouisme.
La réincarnation signifie renaître dans le monde matériel et mortel. Ce cycle constant de renaissances, parfois insatisfaisantes, s'appelle samsara. Pour lui échapper, vous devez atteindre le nirvana, mais les bouddhistes ne savent pas ce qui se passe une fois que votre conscience se "libère".
En réalité, le bouddhisme compte de nombreux êtres célestes, les devas, et des êtres spirituels avancés, les bodhisattvas, qui répondent aux prières des dévots.
Beaucoup pensent qu'aucune guerre n'a eu lieu au nom du bouddhisme. Pourtant il y a eu de nombreux conflits entre les bouddhistes et ceux qui ne le sont pas. Par exemple, les bouddhistes tibétains ont combattu courageusement les forces britanniques qui ont envahi le Tibet en 1904.
La majorité des pratiques bouddhistes ont pour but de nous guider vers une réincarnation qui nous convient dans notre prochaine vie. Si le bouddhisme compte de nombreuses écoles philosophiques, il n'en reste pas moins une religion.
La méditation est souvent considérée comme la pratique la plus courante du bouddhisme alors que la majorité des croyants ne le font pas. En revanche, c'est une tradition perpétuée principalement par les moines bouddhistes. C'est seulement à partir du 20e siècle qu'elle s'est répandue chez les profanes.
À l'origine, les moines et les nonnes bouddhistes mendiaient leur repas quotidien et étaient censés manger tout ce qu'on leur offrait, y compris la viande. Si certains textes bouddhistes prônent le végétarisme, tous ne sont pas végétariens.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/ces-fausses-id%C3%A9es-re%C3%A7ues-au-sujet-de-la-religion/ss-AA17ijt7?ocid=msedgntp&cvid=ca50bf7467eb4d49897740bfaf0cb341&ei=14#image=1
Écrit par : Allusion | 03/09/2023
Au commentaire sur "LA SCIENCE MODERNE EST NÉE DANS LA CHRÉTIENTÉ", Allusion n'a pas donné le lien vers l'article complet (https://1000raisonsdecroire.mariedenazareth.com/la-science-moderne-est-nee-dans-la-chretiente). Il donne le lien pourtant pour, par exemple, les articles qu'il reprend sur msn.com. Il est des sources qu'il ne renseigne pas.
Écrit par : Arthur | 06/09/2023
Merci de les avoir ajoutés.
C'est une info essentielle qui indique la provenance.
Et maintenant qu'en dit Arthur de cette provenance ?
Écrit par : Allusion | 06/09/2023
Dis-nous d’abord ce que tu dis de la provenance « msn.com » de tes billets et de tes commentaires. Tu prétends que tu ne fais qu'informer, alors "ne passe pas à côté" de sources d’informations.
Écrit par : Arthur | 09/09/2023
Mes sources d’informations sont toujours mentionnées à la fin du commentaire par l'adresse su site
Le reste ne m'intéresse pas.
msn ou non.
N'importe qui peut le contester.
Tout est libre de commentaire
Écrit par : Allusion | 10/09/2023
https://www.bsc-cleaning.be/fr/le-syndrome-de-diogene---les-defis-du-nettoyage-apres-l--039-accumulation-compulsive-de-dechets?fbclid=IwAR2aEHWyBZfCkYtGxXgPWTAiHMdExng2CVgjnk9uiQRL9IhmQsJ0F5CI5CM
Syndrome de Diogène ou l'accumulation compulsive de déchets | BSC Cleaning
Parfois caractérisé comme la « maladie de tout garder », le syndrome de Diogène touche un nombre croissant de nos compatriotes. Ce trouble du comportement gériatrique associe une négligence extrême de l’hygiène corporelle et domestique à la syllogomanie (accumulation d’objets hétéroclites).
www.bsc-cleaning.be
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Pour Allusion,
Ta maman (ce serait plus gentil et reconnaissant de dire maman que mère ... il semble difficile pour toi de lui dire maman encore aujourd'hui ...) n'aurait-elle pas été simplement atteinte avec l'âge de ce trouble du comportement gériatrique ? Ce qui expliquerait beaucoup de choses et excuserait également ses paroles "brutales".
Ta vie n'a pas été un long fleuve tranquille (tu la décris très bien dans ton journal) ; la sienne, non plus. Personne n'a une vie tranquille, même pas les milliardaires. Ta maman a été à la source de ta vie. Où sera-t-elle quand tu arriveras à l'embouchure ? Juste des cendres si elle avait été incinérée ?
Vous vous êtes accompagnés l'un l'autre le long de ce fleuve, souvent hostile. Un jour, ton épouse a embarqué dans ton bateau et, sans le vouloir, semble avoir pris la place de ta maman. Ta maman, l'auriez-vous jetée par dessus bord ou a-t-elle sauté elle-même ? Le bateau de ta maman a certainement commencé à dériver depuis que ton papa l'a quittée.
Pour certains, une famille, une fratrie, des amis, des collègues, ... peuvent aider à naviguer, à éviter les écueils, à esquiver les autres bateaux de plus en plus nombreux, à repartir aussi lorsqu'on s'échoue. Pour d'autres, la famille (les autres), c'est l'enfer. Les nouvelles technologies permettent de naviguer en sécurité ... La vie a fait que tu as navigué seul, accompagné de ton épouse, en suivant les lois sans cesse fluctuantes de la navigation. Au fil de l'eau et du temps qui s'envole, une vie librement choisie ou une vie imposée à l'insu de ton plein gré ?
Tu es le fier capitaine sur ton bateau, mais qui a imaginé, créé, dessiné les méandres de ce fleuve ?
J'aurais voulu ajouter ce commentaire à la postface de ton autobiographie, mais tu as bloqué les commentaires ...
Écrit par : Arthur | 09/09/2023
Je suis moins content avec l'adresse d'un site de publicité BSC Cleaning comme celui qui est indiqué en début de commentaire.
S'il n'était pas suivi par quelque chose de non-commercial, je l'aurais éjecté.
Cela étant dit
Erreur d'adressage le mot "mère" ne fait pas partie de ce billet.
Je ne bloque pas les commentaires. C'est le système de hautetfort qui le fait automatiquement après un temps.
"rouble du comportement gériatrique ? paroles "brutales" ?
D'où vient cette idée saugrenue d''y voir des paroles brutales.
Mes paroles sont à la hauteur de l'ambition de la liberté d'expression. Chacun à sa propre vie. Aucune comparaison n'est à faire entre Arthur et moi.
"ma vie" n'était pas voulue par ma mère. Accident de parcours.
Nous sommes tous des poussières d'étoiles qui réalisent ce qu'elles pensent correspondre à sa volonté indépendamment des autres poussières d'étoiles
Pour parler de famille, il faut en garder une. Ce qui n'est pas mon cas. C'est un choix comme un autre.
C'est un fleuve personnel qui s'est présenté à moi et j'ai comme tu dis dessiné (ou affronté) les méandres de ce fleuve sans aucune aide de personne
Comme en tout il y a des avantages et des inconvénients à assumer.
Je ne sais si j'ai répondu aux questions. Mais ce sont mes réponses
Écrit par : Allusion | 10/09/2023
Le bouddhisme est une religion qui captive de plus en plus de gens, à travers le monde. Mais qui était vraiment son fondateur? Un homme, un dieu ou un mythe? Pour mieux comprendre cette religion et la culture qui y est rattachée, voici quelques éléments d’information sur la vie, les enseignements et l’héritage de Bouddha.
On peut relever de nombreux éléments légendaires dans les récits sur la vie de Bouddha, mais la plupart des historiens s’accordent aujourd’hui sur l’existence réelle de l’homme qui les a inspirés. Il s’agit de Siddhartha Gautama, un sage de l’Inde antique qui a établi les principes d’une nouvelle philosophie religieuse – le bouddhisme – dont les enseignements sont suivis à ce jour.
Siddhartha Gautama serait né au milieu du 6e siècle av. J.-C. à Lumbini (photo) près de la ville de Kapilavastu, dans le Népal actuel. Son père Suddhodana Gautama est le roi du puissant clan des Shakya. Sa mère, la reine Maya, meurt peu de temps après sa naissance. Très peu d’éléments historiquement confirmés existent sur sa jeunesse.
À l’époque de la naissance de Siddhartha Gautama, un certain nombre de penseurs commençaient à remettre en question l’hindouisme dominant. Ils s’interrogeaient sur l’autorité de ses textes et les pratiques de ses prêtres qui justifiaient les hiérarchies sociales comme faisant partie de l’ordre divin. Une des préoccupations des réformateurs était la recherche d’un moyen de se libérer de la réincarnation qui entraîne la répétition de la souffrance et de la mort. C’est donc une époque propice à l’apparition de nouvelles interprétations religieuses.
Une prophétie aurait indiqué que le nouveau-né du roi des Shakya deviendrait un roi puissant ou un grand maître spirituel. Le père de Siddhartha Gautama, voulant favoriser la première option, aurait alors décidé d’élever son fils dans l’opulence du palais, en lui offrant une éducation raffinée et en l’empêchant de connaître la misère du monde.
Vivant dans le luxe, Siddhartha Gautama épouse la belle Yashodhara (tableau), avec laquelle il a un fils nommé Rahula. Pendant les 29 premières années de sa vie, il prend part à la vie publique de la cour royale de son père, sans jamais quitter son palais.
À l’âge de 29 ans, peut-être à la suite d’un deuil qui l’aurait durement affecté, Siddhartha Gautama s’aventure pour la première fois dans le monde extérieur où il se familiarise avec la souffrance humaine. Comprenant que rien ne pourra le protéger de la vieillesse, de la maladie ou de la mort, il commence sa quête spirituelle. Vêtu d’une simple tunique, il voyage comme un mendiant dans le nord de l’Inde pour chercher la voie de «l’Éveil». Sur cette photo, la fameuse tête de Bouddha émergeant des racines d’un arbre de Wat Mahathat, en Thaïlande.
Le futur Bouddha vit d’abord comme un ascète errant, dans le but de trouver un moyen de briser la chaîne des existences successives dues à la réincarnation et de parvenir ainsi au nirvaṇa. Il s’impose un régime très strict, se privant de tout bien matériel et pratiquant la méditation pendant de longues heures, mangeant et dormant très peu. Cette vie l’affaiblit au point qu’il frôle la mort.
En réaction à la vie austère et pénitente qu’il avait d’abord menée, Bouddha réalise que les pratiques de l’ascétisme extrême, pas plus que la recherche des plaisirs matériels, ne peuvent faire cesser la souffrance. Il développe alors une pratique et un mode de vie qu’il appelle «la Voie du Milieu», un chemin de la modération et de l’équilibre qui fera désormais partie de son enseignement.
Après 49 jours de méditation au pied d’un figuier, Siddhartha atteint «l’Éveil» ( ou bodhi) : il apprend la cause de la souffrance terrestre, ainsi que la façon dont elle peut être éradiquée. Il prend alors le nom de Bouddha, qui signifie celui qui s’est «éveillé» à la Vérité. Le figuier, situé à Bodh Gaya en Inde, est de nos jours connu comme l’arbre de la Bodhi.
Peu de temps après son «Éveil», Bouddha prononce son premier sermon devant cinq ascètes qui deviennent ainsi ses premiers disciples, fondant ainsi sa communauté monastique. Il leur énonce les «Quatre Nobles Vérités» qui sont à la base de sa philosophie, à savoir que la vie est souffrance; que l’origine de la souffrance est l’attachement; que la cessation de la souffrance est réalisable; qu’il existe un chemin permettant d’éloigner la souffrance
Pour atteindre l’éveil spirituel, se débarrasser de la souffrance et accéder au nirvaṇa, l’individu doit, selon la doctrine bouddhiste, se libérer de ses illusions et de son attachement à tout ce que le monde risque de lui enlever. Bouddha insistait sur la pratique régulière pour y parvenir, plutôt qu’à une simple compréhension intellectuelle. C’est en ce sens que le bouddhisme est considéré comme un mode de vie et pas seulement une religion.
Bouddha passe le reste de son existence à parcourir le bassin du Gange en prêchant sa doctrine (la dharma). Il obtient de nombreuses conversions et organise sa communauté de moines. Il est à noter que tout le monde y est admis, sans discrimination de caste ni de nature – alors qu’à l’époque, on reproche notamment à l’hindouisme son adhésion au système des castes.
Bouddha meurt à Kusinagar (dans le Népal actuel), au début du 5e siècle av. J.-C. Il est alors âgé d’environ 80 ans. Son corps est incinéré et ses cendres sont réparties entre ses disciples qui les font placer dans huit stûpas (monuments funéraires), correspondant à des sites importants de la vie de Bouddha.
Dans le bouddhisme, les «êtres qui se destinent à l’Éveil», grâce à leur générosité et à leur sagesse, sont des saints particulièrement vénérés. La sainteté de Bouddha lui-même est cependant bien supérieure. Le culte qu’on lui rend prend pour objets les restes de son corps, les lieux contenant ces reliques et les endroits où se seraient produits les principaux événements de sa vie, qui deviennent des lieux de pèlerinage. Les statues représentant Bouddha sont arrivées historiquement plus tard.
C’est le roi indien Ashoka (3e siècle av. J.-C.) qui est crédité pour avoir propagé les enseignements de Bouddha. Après s’être lui-même converti au bouddhisme, il diffuse des messages de tolérance et de non-violence à travers son empire. Sous son règne, des missionnaires sont envoyés à travers l’Asie pour enseigner le message de Bouddha, qui est particulièrement bien reçu au Sri Lanka, en Chine, en Thaïlande et en Corée. Sur la photo, le grand stupa de Sanchi construit pendant le règne de l’empereur Ashoka.
À l’opposé de l’idée de paix généralement associée au bouddhisme, celui-ci a parfois versé dans un nationalisme religieux qui s’est illustré dans la violence. Cela s’est produit par exemple au cours des dernières années au Myanmar (ex-Birmanie) et au Sri Lanka. Dans certains pays, en effet, le bouddhisme a été historiquement construit comme un moyen de lutte contre la colonisation, avant de s’instaurer en religion d’État servant une conception militante de la nation.
Il y aurait plus de 600 millions de bouddhistes à travers le monde aujourd’hui. La plupart d’entre eux se trouvent en Asie, mais d’importantes communautés vivent aux États-Unis, au Canada, en France et en Allemagne. Le bouddhisme a commencé à se répandre dans les pays occidentaux au 19e siècle grâce aux connaissances parvenues des pays asiatiques colonisés, puis par l’intermédiaire des communautés asiatiques expatriées.
Il y a, tout au long de l’année, de nombreuses fêtes bouddhistes qui correspondent à des événements marquants dans la vie de personnalités vénérées. La célébration plus importante est le Vesak, qui tombe le jour de la pleine lune en mai. Elle commémore à la fois la naissance de Bouddha, la date où il a atteint «l’Éveil» et celle où il est décédé.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/qui-%C3%A9tait-bouddha/ss-AA1kSq1c?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=bb7a3cb9219548bc859adbee9d68c401&ei=4#image=1
Écrit par : Allusion | 02/12/2023
Autour de toutes les religions, des fausses idées auxquelles beaucoup de personnes croient se sont développées depuis la nuit des temps. C'est souvent dû à des croyances erronées ou tout simplement parce qu'on ne comprend pas réellement la religion en question à part entière. Des religions abrahamiques à l'hindouisme et au bouddhisme, ces erreurs que nous véhiculons et préjugés que nous portons, contribuent à créer des conflits et à perpétuer une forme de discrimination à l'encontre des croyants.
Des catholiques aux protestants en passant par les orthodoxes, les chrétiens sont divisés en des centaines de catégories et ont des milliers d'églises ou de communautés. Hormis la croyance que Jésus est divin, la conformité et l'uniformité ne sont pas si courantes.
Bien que nous célébrons l'anniversaire de Jésus le 25 décembre, il n'existe aucune date officielle de sa naissance.
Nous avons souvent l'idée que les chrétiens ne croient pas en la science, alors qu'en réalité, beaucoup d'entre eux sont impliqués dans ce domaine. Certains reconnaissent l'écologie ou l'histoire de l'évolution en plus de leur foi.
La Bible est en réalité un assemblage de nombreux textes écrits par plusieurs personnes, dont la plupart sont inconnues.
C'est sûr, les chrétiens doivent rester à l'écart des choses que l'on considère pécheresses. Mais pécher n'est pas synonyme d'amusement
L'Église accueille le plus de services religieux le dimanche, mais ce n'est pas pour autant qu'il n'y en a pas en milieu de semaine, comme le mercredi soir.
Bien qu'une phrase du Lévitique (19:28) s'oppose aux tatouages, tout le monde n'adhère pas à toutes les pratiques, et de nombreux Juifs ont un art corporel.
Les juifs ne croient pas à l'enfer, mais plutôt à la Géhenne, où l'âme est purifiée pendant une période pouvant aller jusqu'à 12 mois avant d'être acceptée au paradis. Le paradis est également très différent, car il n'y a pas de concept structurel comme dans les autres religions.
Le Shabbat tombe entre le coucher du soleil le vendredi et une heure après le coucher du soleil le samedi. Pendant ce temps, il est dit qu'un juif n'est pas censé travailler, mais ce n'est pas le cas pour tous, en particulier pour les juifs laïques.
La consommation de porc est interdite seulement aux Juifs qui respectent la cacheroute. Par exemple, en Israël, seuls 36 % environ des Juifs laïques respectent ce code alimentaire.
Contrairement aux chrétiens, les juifs ne croient pas que Jésus est un Messie. Ils pensent que ce dernier viendra de la Maison de David, la lignée familiale du roi David, et qu'il régnera sur le peuple juif.
En réalité, les Juifs suivent les enseignements du Talmud et du Tanakh, qui se composent de la Torah, des Nevi'im et des Ketouvim. L'Ancien Testament n'est constitué que de parties de ces livres.
De nombreux pays dont les pays islamiques, ont des cultures patriarcales, qui sont souvent construites socialement. En revanche, l'Islam en tant que religion prêche l'égalité des sexes.
On pense souvent qu'Allah est un autre dieu, alors que ce n'est que la traduction arabe du mot "dieu". Les Arabes chrétiens utilisent même le mot Allah lorsqu'ils se réfèrent à Dieu ou prient pour lui. Et comme l'Islam est une religion abrahamique, les musulmans croient au même Dieu que les chrétiens et les juifs.
Sur les 1,6 milliard de musulmans vivant dans le monde, plus de 60 % sont originaires d'Asie du Sud et du Sud-Est. Les musulmans se trouvent en majorité en Indonésie et ils ne sont pas tous arabes en général.
Bien que la plupart des pays qui autorisent la polygamie soient en majorité musulmans, cette pratique demeure rare. On la considère comme une tradition dépassée et elle est souvent méprisée.
Pendant le mois du ramadan, les musulmans participent à plusieurs activités religieuses, dont la plus importante est le jeûne du lever au coucher du soleil. Ils peuvent tout à fait boire et manger durant cette période, mais seulement lors des horaires de nuit.
Comme pour toutes les religions, il existe de nombreuses sectes dans l'Islam. Les deux branches principales sont les sunnites et les chiites, mais il y aussi des milliers de sous-groupes aux doctrines différentes.
Les hindous ne prient pas pour les vaches, mais ils les considèrent comme sacrées, car se sont des figures maternelles douces qui fournissent du lait. C'est pourquoi ils s'abstiennent de manger leur viande.
Ce point rouge sur le front est appelé bindi, et il était bel et bien un symbole de mariage pour les femmes hindou. Seulement, cette pratique appartient surtout au passé. Aujourd'hui, il est souvent décoratif.
Dans l'hindouisme, il n'existe qu'un seul Dieu suprême qui ne peut être entièrement connu ou compris. Mais on encourage la population à se référer à Dieu de la manière qui leur convient, donc en vénérant plusieurs divinités.
En réalité, seulement 30% des hindous ne consomment pas de viande, en raison de la croyance fondamentale en l'ahimsa, le principe de non-violence.
Bien que l'hindouisme soit riche en écritures, avec une vaste collection d'anciens écrits religieux, il n'y a pas de livre central faisant autorité.
La discrimination fondée sur les castes est enracinée non pas dans la religion, mais dans la culture. C'est une hiérarchie sociale transmise par les familles, qui n'est pas intrinsèque à l'hindouisme.
La réincarnation signifie renaître dans le monde matériel et mortel. Ce cycle constant de renaissances, parfois insatisfaisantes, s'appelle samsara. Pour lui échapper, vous devez atteindre le nirvana, mais les bouddhistes ne savent pas ce qui se passe une fois que votre conscience se "libère".
En réalité, le bouddhisme compte de nombreux êtres célestes, les devas, et des êtres spirituels avancés, les bodhisattvas, qui répondent aux prières des dévots.
Beaucoup pensent qu'aucune guerre n'a eu lieu au nom du bouddhisme. Pourtant il y a eu de nombreux conflits entre les bouddhistes et ceux qui ne le sont pas. Par exemple, les bouddhistes tibétains ont combattu courageusement les forces britanniques qui ont envahi le Tibet en 1904.
La majorité des pratiques bouddhistes ont pour but de nous guider vers une réincarnation qui nous convient dans notre prochaine vie. Si le bouddhisme compte de nombreuses écoles philosophiques, il n'en reste pas moins une religion
La méditation est souvent considérée comme la pratique la plus courante du bouddhisme alors que la majorité des croyants ne le font pas. En revanche, c'est une tradition perpétuée principalement par les moines bouddhistes. C'est seulement à partir du 20e siècle qu'elle s'est répandue chez les profanes.
À l'origine, les moines et les nonnes bouddhistes mendiaient leur repas quotidien et étaient censés manger tout ce qu'on leur offrait, y compris la viande. Si certains textes bouddhistes prônent le végétarisme, tous ne sont pas végétariens.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/ces-id%C3%A9es-re%C3%A7ues-au-sujet-de-la-religion-sont-fausses/ss-AA1kz1uB?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=63455bb76a7f439283522b74ece18c6a&ei=9#image=1
Écrit par : Allusion | 06/12/2023
La maison d'origine d'Adam et Ève, d'où ils ont été chassés par Dieu, reste l'un des lieux les plus mystérieux de la Bible.
Il est vrai que toute l'histoire peut être interprétée comme une métaphore, mais qu'en est-il si on l'interprète littéralement ? Où se trouverait le Jardin d'Eden ? Nous pouvons trouver quelques indices dans Genèse 2...
Genèse 2.10 dit que "Un fleuve sortait d'Eden pour arroser le jardin ; puis il se divisait et devenait quatre fleuves" (la formulation précise dépend de la traduction de la Bible). Il mentionne ensuite leurs noms: Pishon, Gihon, Hiddekel (le Tigre) et Phirat (l'Euphrate).
Cet indice a donné lieu à des spéculations selon lesquelles le Jardin d'Eden était situé soit en Mésopotamie (Irak et Koweït actuels), soit dans la Turquie ou l'Arménie actuelles. L'endroit précis n'a toutefois pas été localisé jusqu'à présent.
Dans Genèse 1, Dieu crée l'homme et la femme en même temps. Mais dès le chapitre suivant, Genèse 2, Dieu crée une femme à partir d'une côte d'homme.
Dieu lui-même est également décrit comme ayant deux noms différents: Elohim dans le premier récit, et YHWH dans le second.
L'interprétation métaphorique mise à part, il existe bel et bien deux versions différentes du récit de la création. Certes, il peut s'agir d'une erreur de rédaction lors de l'élaboration de la Bible, mais tout de même, à quel récit devons-nous nous fier et pourquoi ?
Genèse 6:2 dit que "les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils épousèrent celles qu'ils choisirent". Mais qui étaient donc ces "fils de Dieu" ?
Il existe plusieurs interprétations de l'identité des "fils de Dieu". Certaines théories évoquent des anges déchus, tandis que d'autres affirment qu'ils pourraient être les descendants de Seth (l'un des enfants d'Adam et d'Ève). La Bible ne nous dit cependant pas avec certitude qui ils étaient.
L'Arche d'Alliance, mentionnée à la fois dans l'Ancien et le Nouveau Testament, contient les tablettes des Dix Commandements. Mais qu'est-il advenu d'une pièce aussi importante de l'histoire biblique ?
Une théorie veut que l'Arche se soit retrouvée en Éthiopie et qu'elle se trouve aujourd'hui à Axoum, où elle est gardée par un moine. D'autres théories indiquent que l'Arche serait cachée quelque part sous Jérusalem. Toutefois, à ce jour, personne ne l'a retrouvée.
Vous pensez qu'il s'agit de Satan ? Et bien pas tout à fait... Esaïe 14:12-17 mentionne l'histoire de Lucifer, mais vous ne trouverez aucun lien avec Satan ou le Diable. Il s'agit simplement d'un ange déchu qui a été précipité sur terre par Dieu parce qu'il voulait être au-dessus de lui.
Mais Luc 10:18-20 mentionne que Satan tombe du ciel "comme un éclair". Il semble donc que Lucifer et Satan soient tombés du ciel, mais s'agit-il de la même
Selon certaines théories, Lucifer serait une référence à un souverain babylonien. Une autre théorie affirme que Lucifer était simplement le mot latin pour "étoile du matin", mais la vérité est que personne ne le sait avec certitude !
La Bible ne contient pas beaucoup d'informations sur les "années perdues" de Jésus. Qu'a-t-il donc fait entre ses 12 et 30 ans ?
Certaines théories affirment que Jésus est resté à Nazareth, tandis que d'autres disent qu'il est allé étudier ailleurs. Les lieux vont d'Alexandrie, en Égypte, à l'Inde.
Il est possible que Jésus ait étudié avec le groupe mystique juif des Esséniens, ou qu'il ait voyagé jusqu'en Grande-Bretagne avec son oncle Joseph d'Arimathie, qui était marchand d'étain. La vérité est qu'il n'existe aucune preuve solide de ces hypothèses.
Adam et Ève ont été chassés du Jardin d'Éden et ont eu des enfants. Mais comment ont-ils fait puisqu'il n'y avait pas d'autres humains dans les environs ?
Sauf que nous avons besoin de diversité génétique pour nous épanouir en tant qu'êtres humains en bonne santé. Alors que s'est-il vraiment passé ?
Une théorie veut que Dieu ait empêché les maladies génétiques susceptibles de résulter de relations incestueuses ou qu'il ait créé plus de deux êtres humains.
Le Royaume d'Israël et le Royaume de Juda étaient tous deux constitués de 12 tribus d'Hébreux. S'il existe des preuves historiques des tribus de Juda et de Benjamin (qui ont formé le Royaume de Juda et sont considérées comme les ancêtres des Juifs modernes), les 10 tribus restantes ne sont pas bien documentées.
Les tribus auraient été rattrapées par l'Assyrie et exilées du royaume d'Israël. Mais où sont-elles allées ? Selon certaines théories, elles se seraient rendus en Perse, dans la péninsule arabique, en Éthiopie et même jusqu'en Asie et en Amérique du Nord.
Il est également possible qu'elles aient fusionné avec d'autres cultures non hébraïques et que leurs traditions se soient éteintes au fil des ans. Malgré toutes les théories, personne ne sait avec certitude ce qu'il est advenu des tribus perdues d'Israël.
Il est vrai que le grand déluge a pu se produire (mais pas à l'échelle mondiale comme le mentionne la Bible). Mais si l'arche de Noé l'a été aussi, que lui est-il arrivé ?
Au fil des ans, de nombreuses théories ont vu le jour et des "preuves" ont été trouvées, mais aucune n'était suffisamment solide ou concluante.
Les fragments de bois découverts sur le mont Ararat, en Turquie, en sont un exemple. Comme il s'agit de bois, il est très possible que l'arche, si elle a existé, ait pourri et disparu au fil des ans.
La Bible dit qu'Hénoch (le père de Mathusalem, âgé de 969 ans), l'un des "deux témoins", "marcha fidèlement avec Dieu ; puis il disparut, car Dieu l'enleva". Mais qu'est-ce que cela signifie ? Est-il mort ? A-t-il rejoint Dieu au ciel ?
Selon Rois 2 2:1, Élie, l'autre témoin, qui était prophète, "monta au ciel par un tourbillon" dans un char de feu. S'il s'agit bien d'une description de sa mort, pourquoi est-il monté au ciel ? Après tout, c'était un homme.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/les-grandes-questions-que-la-bible-laisse-sans-r%C3%A9ponse/ss-AA1lJVfx?ocid=msedgntp&cvid=c3b9ec4a8a434d44a4cebb48d42831dd&ei=9#image=1
Écrit par : Allusion | 19/12/2023
Le concept de l'Antéchrist existe depuis la nuit des temps, mais est-ce vraiment un homme ? Est-il le faux messie qui imite Jésus à l'aide de ses miracles pour appâter les gens et leur apporter l'enfer sur terre par la suite ? Ou n'est-il simplement qu'une théorie ?
Étonnamment, le terme "antéchrist" n'est mentionné que quatre fois au total, dans I Jean (2:18, 2:22, 4:3) et dans II Jean 7.
Mais l'évangile de Jean ne mentionne pas l'antéchrist comme une seule entité. Il pense qu'il y en a plusieurs : ceux qui ne croient pas en Jésus.
Par exemple, Jean 4:3 dit: "Et tout esprit qui ne confesse pas que Jésus-Christ est venu dans la chair n'est pas de Dieu ; et c'est là l'esprit de l'antéchrist, dont vous avez appris qu'il devait venir, et qui maintenant déjà est dans le monde."
Matthieu 24:24 déclare: " De faux messies surgiront, ainsi que de faux prophètes. Ils produiront des signes extraordinaires et des prodiges au point de tromper même, si c’était possible, ceux que Dieu a choisis."
Les choses deviennent un peu plus juteuses dans le livre de l'Apocalypse, avec l'apparition de bêtes et du chiffre 666, bien qu'aucun de ces éléments ne soit directement liés à l'Antéchrist.
Ce n'est qu'en 950 qu'on a eu des détails écrits sur l'Antéchrist car la reine Gerberge de Saxe a demandé au moine Adso de Montier-en-Der de le faire.
Le moine a décrit comment la population percevait l'Antéchrist. Selon lui, c'était un juif né à Babylone qui est apparu à la fin du Saint Empire romain germanique.
On raconte que comme son apparition ressemblait à la seconde venue du Christ, les gens le suivait sans réfléchir, alors qu'en réalité il était venu pour persécuter les chrétiens pendant trois ans et demi, avant que Jésus ne revienne prendre sa place.
Mais Adso de Montier-en-Der n'était pas le seul moine à avoir écrit sur l'Antéchrist. Dans les années 1100, le théologien italien Joachim de Flore est devenu un expert en la matière !
Selon Joachim, il existe de nombreux Antéchrists, et certains d'entre eux avaient déjà vécu à cette époque (par exemple Néron). Mais le pire d'entre eux, Gog, devait arriver durant l'Apocalypse.
C'est au père du protestantisme que l'on doit la désignation de l'Antéchrist dans son livre "95 thèses". Il était le concept même de la papauté, c'est pourquoi plusieurs papes ont été désignés comme l'Antéchrist.
Pour Martin Luther, l'idée même du commerce d'indulgences était contraire aux principes du Christ. Il pensait même que le pape était le plus antéchrist possible, car il essayait en quelque sorte, de prendre la place de Jésus.
Le concept de l'Antéchrist a évolué pour devenir un concept représentant tout ce qui est contre le christianisme, plutôt qu'un seul être maléfique. Mais le philosophe allemand Friedrich Nietzsche, a changé les choses vers 1900.
En 1895, il a publié un livre anti-chrétien intitulé "L'Antéchrist", et le concept est devenu connu du grand public. Dans les années 1970, les chrétiens croyaient que l'Antéchrist était un individu.
Le Christ est un prophète dans l'islam, alors la figure de l'Antéchrist existe aussi. On appelle le faux messie Al-Masih ad-Dajjal, ou le Dajjal.
Bien que ce personnage maléfique n'apparaît pas dans le Coran, il est présent dans un hadith.
Son histoire est très similaire à celle de l'Antéchrist chrétien, on le décrit comme "un homme rondouillard, borgne, au visage rougeaud et aux cheveux bouclés."
Néron, Napoléon, Henry Kissinger et à peu près tous les papes du siècle dernier ont été considérés comme l'Antéchrist.
Les présidents américains étaient également une cible. Un homme, nommé Gregory Stuart Gordon, a tenté d'assassiner Ronald Reagan car il pensait que l'homme politique à la retraite, était l'incarnation de l'Antéchrist.
Le tireur de la Maison Blanche, Oscar Ramiro Ortega-Hernandez, croyait également que le président Barack Obama était l'Antéchrist.
Mais ce n'était pas le premier à penser que l'ancien président était l'Antéchrist... Un sondage d'Harris Interactive de 2010 a révélé que 14 % des Américains pensaient la même chose.
Si l'Antéchrist est une version maléfique de Jésus, et que Jésus était juif, alors l'Antéchrist doit aussi être juif, non ? C'est ce qui a conduit à l'antisémitisme, qui a duré pendant des siècles.
L'animateur Rick Wiles a affirmé à la télévision que non seulement toutes les autres religions sont l'Antéchrist, mais qu'il croit personnellement que "l'homme de perdition" sera "un juif homosexuel".
Alors que les chefs religieux ont fait de telles suppositions, Daniel 11:37 mentionne quelque chose qui pourrait alimenter ces remarques homophobes, il est écrit au sujet du roi de Babylone Darius le Mède: "Il n'aura aucun égard pour les dieux de ses pères ni pour le désir des femmes".
Le lien entre l'Antéchrist et l'homophobie a été renforcé par certains pasteurs. L'un d'eux a souligné que "Daniel indique que l'antéchrist sera un pervers sexuel, très probablement un homosexuel."
Apocalypse 13:18 attribue un nombre à la bête. "Cela demande de la sagesse. Que celui qui a de la perspicacité calcule le nombre de la bête, car c'est le nombre d'un homme. Ce nombre est 666."
Il n'y a rien de surnaturel à propos du célèbre nombre 666, il est simplement lié à l'Empire romain, et il s'agit essentiellement d'un code numérique juif que l'on peut traduire par Néron. Mais pour être honnête, cet empereur était vraiment un antéchrist (il a persécuté, torturé et tué des chrétiens).
Ce nombre a été obtenu par une technique de numérologie hébraïque de la guématrie (une forme juive de numérologie qui attribue des valeurs aux lettres).
Il existe même un nom pour la peur du nombre 666: la "Hexakosioihexekontahexaphobie."
Mais le nombre 666 n'est pas la seule chose qui a été liée à l'Antéchrist. Des Beatles à Procter & Gamble, de nombreux groupes, marques, images et acronymes ont été qualifiés de sataniques.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/tout-ce-que-vous-devriez-savoir-sur-l-ant%C3%A9christ/ss-AA1jvVmV?ocid=msedgntp&cvid=26f8f28ba1434db8bd71fc9c418484d1&ei=28#image=1
Écrit par : Allusion | 24/12/2023
Au fil des ans, de nombreux scandales religieux ont éclaté, en particulier au sein de l'Église catholique, la plus grande Église chrétienne du monde. Bien que nombre de ces scandales n'aient été révélés qu'au cours des dernières décennies, l'Église a une longue histoire controversée qui remonte à plusieurs siècles.
Outre le fait qu'il s'adonnait à un passe-temps assez particulier consistant à observer la copulation équine pour s'amuser, ce pape a également acquis une certaine notoriété lorsqu'il a été associé, en 1501, à un événement intitulé le Banquet des châtaignes, également connu sous le nom de Joute des prostituées.
Selon l'historien Tony Perrotet, il aurait réussi à convaincre 50 femmes de se déshabiller, puis des châtaignes auraient été jetées sur le sol, "forçant les femmes à ramper autour de leurs pieds comme des porcs".
Le pape Alexandre VI aurait ajouté du piquant à la fête en offrant des récompenses à l'individu qui aurait le plus de rapports sexuels avec des femmes.
Les croisades se sont déroulées de 1095 à 1291, avec pour objectif initial de soustraire Jérusalem au contrôle de l'Islam, ce qui a donné lieu à un conflit violent qui a duré 300 ans.
Environ 1,7 million de personnes ont péri au cours de cette entreprise malheureuse, parmi lesquelles des musulmans mais aussi d'autres victimes dévouées à l'Église catholique. On pense qu'un croisé sur vingt seulement a vécu pour assister à la vue de Jérusalem.
Les croisades ont persécuté non seulement les musulmans, mais aussi les juifs, qui ont subi des conversions forcées et des meurtres
Le pape Boniface VIII, qui a dirigé l'Église catholique de 1294 à 1303, avait une réputation douteuse. Plusieurs récits suggèrent qu'il a eu un comportement inapproprié avec plusieurs femmes et enfants, ce qui lui a valu des accusations posthumes d'hérésie et de sodomie.
Il est même décrit dans l'"Enfer" de Dante comme méritant une place en enfer. En outre, il a détruit toute la ville de Palestrina, causant la mort d'environ 6 000 personnes.
Écrit en 1487, le livre "Malleus Maleficarum" (également connu sous le nom de "Marteau des sorcières") a vu le jour après la déclaration du pape Innocent VIII affirmant l'existence des sorcières. Cette déclaration a marqué le début d'une ère sombre au cours de laquelle d'innombrables femmes ont été injustement persécutées et mises à mort sur la base de soupçons de sorcellerie. Le nombre de victimes de cette époque est estimé entre 40 000 et 50 000, principalement des femmes. Toutefois, on pense généralement que le nombre réel pourrait être beaucoup plus élevé, étant donné que toutes les exécutions n'ont pas eu lieu en public.
La violence déclenchée par la publication a perduré pendant de nombreuses années, comme en témoignent des incidents notables tels que le procès des sorcières de Salem en 1692. Les archives historiques suggèrent que la dernière exécution documentée a eu lieu en Pologne en 1793. Néanmoins, la chasse aux sorcières persiste aujourd'hui dans certaines régions, notamment dans plusieurs pays d'Afrique.
L'ordre militaire catholique, créé en 1118, a joué un rôle crucial à la fois dans les croisades et au service de l'Église. Cependant, le roi Philippe IV de France a exercé des pressions sur l'Église pour qu'elle les stoppe en raison des dettes qu'elle avait contractées à l'égard de l'ordre.
En 1307, le pape Clément V lance la persécution des Templiers. En 1312, un nombre suffisant de confessions d'hérésie a été obtenu, ce qui a entraîné la dissolution de l'ordre, suivie de l'exécution de plusieurs membres par le feu.
Jeanne d'Arc est connue pour ses exploits militaires contre les Anglais, mais elle est persécutée par l'Église catholique en raison de ses choix vestimentaires.
L'Église finit par juger la jeune fille de 19 ans pour plus de 70 délits, dont celui de porter des vêtements d'homme. En 1431, Jeanne d'Arc a été brûlée sur le bûcher, mais quelques années plus tard, elle a été reconnue comme martyre et, en 1920, l'Église qui l'avait condamnée l'a canonisée.
Le pape Pie XII a longtemps été critiqué pour avoir ignoré les récits de témoins oculaires d'exécutions massives perpétrées par les nazis à l'encontre de personnes juives.
De nouvelles preuves découvertes en 2020 par le Vatican suggèrent qu'en septembre 1942, l'assistant du pape a reçu un rapport témoignant de la persécution des Juifs à Varsovie, malgré des affirmations contradictoires.
En août 1942, l'archevêque ukrainien Andrzej Szeptycki a informé le Vatican que les Juifs du ghetto de Lvov étaient persécutés depuis un mois.
L'Église a exécuté l'érudit anglais en le brûlant sur le bûcher pour avoir traduit la Bible en anglais, ce qui a permis de la rendre largement accessible.
L'Église catholique s'est opposée à la distribution d'une Bible en langue vernaculaire aux laïcs, ce qui a conduit à brûler l'érudit et les exemplaires de son livre.
John Wycliffe a contribué au protestantisme en estimant que l'Église catholique devait renoncer à ses possessions. Il a également participé à la première traduction anglaise de la Bible.
En 1415, 31 ans après sa mort, il a été qualifié d'hérétique. Tous ses écrits ont été incinérés pendant 12 ans, puis ses restes exhumés ont été incinérés.
Galilée a suggéré que la Terre tournait autour du soleil et que l'étoile était le point central de l'univers. Accusé d'hérésie, il a renoncé à ses idées et est resté incarcéré jusqu'à sa mort.
Jan Hus, théologien et philosophe tchèque, pensait que l'Église était biaisée à cause de ses dirigeants humains. Ses idées ne plaisaient pas à l'Église catholique. C'est pourquoi, en 1415, il a été appréhendé, accusé d'hérésie et finalement exécuté sur le bûcher.
La notion d'indulgence existe depuis longtemps dans l'Église. Cependant, la question se pose de savoir ce qu'elle implique réellement. "Une indulgence est une rémission devant Dieu de la peine temporelle due à des péchés dont la culpabilité a déjà été pardonnée".
Sous le règne du pape Léon X (1513-1521), il était de coutume pour les individus d'offrir de l'argent en échange de l'absolution de leurs péchés. Dans les cas les plus extrêmes, certains vendaient même des indulgences pour des péchés qui n'avaient pas encore été commis, ce qui a contribué à motiver Martin Luther à lancer la Réforme protestante.
Pendant de nombreuses années, de nombreux cas d'abus sexuels, y compris sur des mineurs, ont été dissimulés par l'Église catholique.
Ce n'est qu'en 2019 que le pape François a admis et exprimé publiquement son opposition aux agresseurs sexuels dans l'Église.
Bien qu'ils ne soient pas connus pour leur forte présence catholique, les États-Unis auraient tout de3 même subi à eux seuls environ 17 200 victimes, comme l'indique un rapport de 2011.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/ce-que-l-%C3%A9glise-catholique-nous-cache/ss-AA1ke9l4?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=c236c574449848f491af0d1451722430&ei=11#image=1
Écrit par : Allusion | 14/01/2024
Marie, la mère de Jésus, est décrite dans les évangiles comme une personne dotée d'une grande intuition spirituelle. Elle est également qualifiée par Dieu de "très favorisée". Cependant, la femme qui a conçu le Sauveur était d'origine modeste, une personne peu instruite menant un style de vie simple. Souvent présentée comme un modèle de chasteté et d'obéissance, ainsi que comme une figure d'autorité et de respect, la vie de Marie est documentée jusqu'à un certain point dans les Écritures, mais ses dernières années restent entourées de mystère. Alors, que savons-nous vraiment de la Sainte Mère ?
Marie est née vers 18 av. J.-C., très probablement à Nazareth, en Galilée. À l'âge de trois ans, elle fut mise au service du Temple de Jérusalem en tant que vierge consacrée, où elle resta jusqu'à ses 12 ans.
Marie était en fait connue sous le nom de Miriam, d'après la sœur aînée de Moïse. Son nom en arabe était Maryam.
Seuls 150 manuscrits font référence aux parents de Marie, dont l'Évangile de Jacques. Ces documents nous apprennent que son père était saint Joachim et sa mère sainte Anne.
Marie est considérée comme une descendante directe d'Abraham, figure vénérée par les trois grandes religions monothéistes : le judaïsme, le christianisme et l'islam.
Selon le livre de Luc, Marie a reçu la visite de l'ange Gabriel alors qu'elle était fiancée à Joseph, un charpentier. L'ange lui a annoncé à la jeune femme qu'elle avait trouvé grâce auprès de Dieu et qu'elle donnerait naissance à son fils. C'est ce que l'on appelle l'Annonciation.
Perplexe, Marie a demandé comment cela était possible puisqu'elle était encore vierge. L'ange lui a répondu que l'Esprit Saint la féconderait et qu'elle concevrait un fils nommé Jésus.
Peu après, Marie a découvert qu'elle était enceinte. Dans le christianisme, Marie est communément appelée la Vierge Marie, conformément à la croyance selon laquelle elle a effectivement été fécondée par le Saint-Esprit.
Marie et Joseph, qui a également obéi à Dieu et a été dissuadé de la quitter après avoir appris sa grossesse, se sont mariés à Bethléem. C'est aussi à Bethléem que Jésus-Christ est né.
La naissance de Jésus n'est décrite que dans deux des évangiles, Matthieu et Luc. Dans Galates 4 du Nouveau Testament, il est fait référence à Jésus "né d'une femme", confirmant ainsi que Jésus est à la fois humain et divin, et que Marie est sa mère.
Marie et Joseph sont finalement retournés chez eux à Nazareth, où ils ont vécu paisiblement et, pour la plupart du temps, dans l'anonymat.
La Sainte Famille (l'Enfant Jésus, la Vierge Marie et saint Joseph) vivait probablement au sein d'une famille élargie. Le couple a eu quatre autres fils : Joseph, Jacques, Jude et Simon. Ces trois derniers ne doivent pas être confondus avec les apôtres de Jésus portant les mêmes noms. La Bible mentionne également que Jésus avait des sœurs, mais elles ne sont pas nommées.
Le quotidien de Marie consistait principalement en tâches domestiques : la collecte et le transport de l'eau d'un puits ou d'un ruisseau proche, ainsi que le ramassage de bois pour le feu.
Ses tâches ménagères incluaient sans doute la préparation des repas, le nettoyage des ustensiles et des vêtements, ainsi que l'entretien de la maison.
Marie est parfois représentée dans un cadre littéraire, une main sur un livre ouvert ou une feuille de prière. Il est cependant peu probable qu'elle ait su lire ou écrire, l'alphabétisation étant extrêmement rare chez les femmes de l'époque.
La mariologie est l'étude théologique de Marie. Les mariologues se penchent sur la vie de la mère de Jésus dans les Écritures et sur le développement de la doctrine concernant sa vie et sa mission.
Les catholiques croient que Marie est née sans le péché originel. En fait, la mariologie considère qu'une vision du Christ et de son rôle est incomplète sans prendre en compte celui de Marie. Pourquoi cela ?
Selon le dogme de l'Église catholique romaine, Marie est l'Immaculée Conception, ce qui signifie qu'elle est la seule personne née sans le péché originel. L'Église affirme que Marie n'a jamais été souillée par le péché originel d'Adam, qui, en mangeant le fruit défendu, introduisit le désespoir et la mort dans le monde.
Mais tout dépend de la façon dont nous lisons la Bible et interprétons les Écritures. Dans Luc 1:47, Marie dit : "Mon âme glorifie le Seigneur et mon esprit se réjouit en Dieu mon Sauveur". Certains soutiennent que si Marie avait besoin d'un sauveur, elle devait être pécheresse et n'aurait donc pas pu être conçue de manière immaculée.
Les Églises orthodoxes orientales et orientales, catholique, anglicane et luthérienne croient que Marie, en tant que mère de Jésus, est aussi la mère de Dieu. Mais pourquoi ?
Lorsque Marie est décrite comme la mère de Dieu, cela rappelle le rôle qu'elle a joué dans le salut de l'humanité. Cette description peut aussi signifier que Marie a conçu une personne dans son sein, cette personne étant la deuxième personne divine de la Trinité, après le Père et le Saint-Esprit.
Joseph est mort avant le début du ministère public de Jésus. Marie, en revanche, a vécu jusqu'à la fin de ce ministère. Cela est confirmé dans Marc 3:31 et Jean 2:1-12.
Jean 19:25-27 nous apprend que Marie, sa sœur (Marie, femme de Clopas) et Marie de Magdala (ou Marie Madeleine) étaient toutes présentes lors de la crucifixion de Jésus.
Au moment de la crucifixion, Marie avait probablement près de 50 ans, ce qui dépasse largement l'espérance de vie des femmes à cette époque. Mais qu'est-il arrivé à Marie après la mort de Jésus ?
Dans Actes 1:12-26, Marie est la seule personne mentionnée par son nom (en dehors des 11 apôtres) qui vivait dans la chambre haute lorsqu'ils sont revenus du mont des Oliviers. La chambre haute, ou cénacle, à Jérusalem, est traditionnellement considérée comme le lieu de la dernière Cène.
Aucune référence dans les Écritures ne dit que Marie a été témoin de la résurrection. La première femme à rencontrer Jésus après sa résurrection est une autre Marie, Marie de Magdala.
Lors de l'audience générale du 21 mai 1997, le pape Jean-Paul II a déclaré : "Les évangiles mentionnent diverses apparitions du Christ ressuscité, mais pas de rencontre entre Jésus et sa Mère. Ce silence ne doit pas nous conduire à conclure qu'après la résurrection, le Christ n'est pas apparu à Marie ; il nous invite plutôt à en chercher les raisons".
Le récit de la présence de Marie auprès des apôtres lors de la Pentecôte (descente de l'Esprit Saint sur les apôtres de Jésus alors qu'ils étaient à Jérusalem pour la fête des Semaines) est vague. Et après la Pentecôte, Marie disparaît effectivement de l'histoire.
La plupart des érudits bibliques pensent que Marie a passé le reste de sa vie en compagnie des disciples. En réalité, ses dernières années sont entourées de légendes.
On ne sait pas quand Marie est morte, et son décès n'est pas relaté dans les Écritures. Une tradition affirme qu'elle est morte en 43 ap. J.-C., une autre en 48.
Cependant, la tradition orthodoxe, tolérée également par les catholiques, affirme qu'elle est morte d'une mort naturelle, appelée la Dormition de Marie, puis que son corps a été emporté au ciel, un événement connu sous le nom d'Assomption.
L'obéissance inébranlable de Marie à Dieu et sa naissance virginale lui ont valu d'être vénérée par la chrétienté dans le monde entier. En tant que Sainte Mère, elle reste, dans les enseignements officiels de l'Église catholique, "la première demeure de Dieu dans l'histoire du salut".
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/que-savons-nous-r%C3%A9ellement-de-marie-la-m%C3%A8re-de-dieu/ss-AA1t47Hb?ocid=msedgdhp&pc=ENTPSP&cvid=3609b170b7a344e499cae31d85b7ada0&ei=14#image=1
Écrit par : Allusion | 30/10/2024