Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/04/2018

La déchirure des secrets (6)

0.JPG"La déchirure des secrets" est arrivée à son terme.

Un préambule pour correspondre à l'actualité.

La semaine dernière, il était question du mythe de l'Expo 58 pour la Belgique pour son soixantième anniversaire dont parlait le Vif.

A l'occasion du 50ème anniversaire, le Vif se posait la question de savoir si le "Mai 68" en France a été une aubaine ou un boulet avec les slogans "Interdit d'interdire", "Sous les pavés, la plage", "Ne soyez pas des moutons"....

Selon Cohn Bendit, Mai 68 fut une révolte culturelle, une fête libératrice pendant laquelle on pouvait s'amuser et ne pas se prendre au sérieux.


0.JPGMai 68, poussé par des mouvements trotskistes précédés par les mouvement hippies créa une sécularisation, la liberté d'expression, une mutation éthique, le consumérisme, le libéralisme décomplexé, l'individualisme, l'hédonisme et en définitive l’intolérance à tout ce qui peut entraver l'émancipation personnelle.  

Mai 68 a triomphé envers contre tous mais laisse des sources de clivages et de tensions, lançait Romain Goupil et d'autres acteurs de l'époque.


Aujourd'hui, avec Macron, ce serait plus une révolution triste.

 

Une anecdote?

Samedi dernier, je me trouvais à Lierre ("Lier" en flamand).

Après un petit tour dans la ville, attablé dans une taverne au nom prédéfini, "Het begin" (Le début), deux couples parlaient français à la table voisine.

Autant dire tout de suite que la langue de Molière, est pour le moins insolite de l'entendre dans cette partie de la Flandre.

Une conversation chaleureuse franco-belge s'était engagée.

Ils étaient là presque par hasard, après avoir trouvé un gîte à Anvers et avant de redescendre à proximité de Paris via Bruxelles.

Lierre, petite ville sympathique et paisible entre Anvers et Bruxelles présente sa Grand-Place, sa Collégiale Saint-Gommaire, la Tour Zimmer avec son horloge et l'un des plus beaux béguinages de Flandre fondé XIIIe siècle qui fait partie de treize béguinages flamands classés en 1998 au Patrimoine mondial pour son église baroque, son calvaire, son chemin de croix, son mur d'enceinte et ses 160 maisonnettes.

Côté amusant, ses habitants sont affublés du sobriquet de « schapenkoppen » (« têtes de mouton ») des suites d'une légende qui raconte leur préférence de recevoir le monopole d'un marché au bétail à la création d'une université que le Duc de Brabant leur proposait en récompense. Le monument de l'artiste lierrois Bertro rappelle une légende.

0.JPG6.JPG6.JPG6.JPG

 

 

 

 

 

 

0.JPGNe cherchez pas trop dans le livre "Au royaume secret du Lierre" une raison à ce choix malgré sa présentation "Dans la campagne, on m'a toujours parlé du Lierre comme d'un ennemi, d'un condamné coupable de tous les méfaits. Les forestiers n'avaient de cesse de le couper pensant qu'il étouffait les arbres, les maçons et les peintres en bâtiments ne supportaient pas de le voir tapisser les murs, car ils croyaient que ce dernier « mangeait » les constructions de manière irrémédiable".

0.JPGIl n'y a pas plus de lierre dans cette ville qu'ailleurs.

Mais, il y a une autre légende qui raconte que Saint Gommaire y trouva une source où il planta son bâton et rendit la vie à un arbre brisé.

Considéré comme fondateur de la ville, c'est peut-être vu l'échec de son mariage,  et son invocation à la réconciliation des couples en difficulté que le lien peut exister.

 

"Soyons clivant", dit Nicolas Vadot

0.JPG

Ce ne sont pas les "têtes de mouton" du slogan "Ne soyez pas des moutons" de Mai 68 ni le royaume du Lierre même grimpant comme lien avec ce qui suit mais peut-être la dernière légende de Gommaire dans...

L'épilogue des secrets

Mercredi 22 mars 2017,

3h, dans l'avion de retour.

Je ne parviens pas à dormir. Je rêve à la nuit précédente avec Emmanuelle. 

Le soir venu, j'avais repris la voiture pour me rendre une dernière fois à la petite maison mexicaine de ma mère avec l'envie de la retrouver.

J'avais toujours ressenti que l'attraction mutuelle entre nous existait toujours comme s'il y avait eu un aimant.

Nous en avions rigoler.

Stephan, raconte la suite de l'histoire

dans le 6ème chapitre

et le début d'une autre (clic)

Les commentaires sont fermés.