28/03/2013
Créateurs d'étincelles
Je me suis demandé comment j'aurais pu inciter des adolescents en phase terminale du secondaire et les passionner à l'étude des Sciences quand on sait qu'elles sont un peu négligées...
Défi pour un prof de Sciences ?
Bonjour,
Je ne vais pas vous sucrer la pilule. Des nouvelles négatives circulent dans beaucoup de domaines et les sciences sont parfois visées.
Aujourd'hui, je vais tenter de renverser ce négativisme ambiant et essayer de vous passionner en vous parlant de ce que les Sciences peuvent vous apporter, dit-il devant une centaine d'étudiants.
Je vais commencer par vous parler d'histoire. Pas d'histoire avec un grand "H" comme vous l'enseigne votre prof d'histoire. De la petite histoire de ceux qui ont marqué leur temps en laissant des traces indélébiles. Des anonymes célèbres, des créateurs d'étincelles, qui travaillent dans l'ombre, loin de "The Voice", mais qui entrerons dans les habitudes des gens par leurs découvertes et leurs inventions.
Et j'en suis convaincu, vous pourriez, demain, être de ceux-là.
Je ne vais pas vous rappeler la dernière aventure qui est arrivée à Summly, à ce rachat par Yahoo, de ce Nick d'Aloisio quoique ce serait une bonne entrée en matière pour vous dire que la réussite est toujours possible. Oui, vous avez raison, le foot vous passionne et devenir un joueur sur le terrain, peut vous faire gagner plus de sous et vous motiver. Comment contrer cela?
Pourquoi ne pas commencer par l'histoire de votre portable? Vous l'utilisez pour communiquer sans plus vous rendre compte de tout ce qui l'a précédé avant d'arriver dans vos poches. Il a supplanté le téléphone fixe et révolutionné votre vie de tous les jours. A une époque encore récente, il ne méritait pas la qualification de "portable" en faisant désordre avec son antenne proéminente.
Mais vous direz, ce n'est pas de la science mais de la technologie. Et vous aurez raison. Mais, l'une est complémentaire à l'autre.
Tout va plus vite aujourd'hui que par le passé grâce à la technologie comme levier accélérateur de la Science sans que cela se ressente dans le bonheur général du monde.
Mais, passons, si vous le voulez bien, cela nous engagerait sur une mauvaise voie ou de mauvais sentiments...
Suivre l'histoire de la Science, c'est faire l'inventaire des inventions et des découvertes à travers les siècles comme l'a présenté l'émission de Arte "La fabuleuse histoire de la science" en six épisodes. Une histoire qui vous impose de revoir toutes vos convictions l'une après l'autre.
Je reprendrai les conclusions du dernier épisode:
- à notre insu, le cerveau fait de la Science
- la Science est affaire de politique, de croyances et d'argent
- elle est motivé par le pouvoir et la passion
- les questions de demain seront façonnées par ce que nous sommes, par notre monde et nos préoccupations
Tout cela est vrai et bien résumé.
Il vous reste le choix du comment l'aborder. Des questions existentielles restent ouvertes comme "qu'est-ce l'univers?", "d'où venons-nous? et "de quelle matière est fait notre monde?" dans lesquels vous pouvez intervenir pour faire évoluer les connaissances scientifiques.
Je préviens, les connaissances perdent très vite de leur superbe et de leur caractère exceptionnel. Elles se doivent se renouveler en permanence. "Innover" est, plus que jamais, le mot clé.
Sur ARTE, une autre série d'émission intitulées "Il était une fois... les découvreurs" réalisées en dessins animés est destinée aux juniors.
La dernière présentait "Guillaume Marconi et les ondes" avec son esprit curieux qu'il avait en bricolant des fils électriques en spirale pour créer des champs électromagnétiques en se passant de fils pour communiquer.
L'histoire des communications est arrivée dans mon Smartphone et elle continue toujours à vivre sa folle aventure...
Au 19ème siècle, avec les découvertes et les lois de la thermodynamique et de l'électromagnétisme, le monde scientifique croyait qu'il connaissait toutes les lois fondamentales de la nature.
On en était loin comme vous pouvez le constater.
Sur la page de garde du Printemps des Sciences, dont les expositions viennent de s'achever à Bruxelles, il est écrit: "La Science est précieuse, fascinante, étrange…On pourrait aussi la qualifier d’inodore, incolore, insipide, mais ce serait trop réducteur. Alors, pourquoi pas: complexe, subtile, changeante, et surtout, essentielle? Ah, elle peut aussi être solide comme le roc, fluide comme le vent ou même invisible comme l’air. Banale et extraordinaire à la fois, omniprésente et rare, elle est source de vie, mais peut aussi semer terreur et effroi… On la traque sous terre pour vivre, et sur les autres Terres, juste pour le plaisir. Cosmique ou tellurique, elle est au cœur de notre existence, de notre survie, de nos loisirs, de nos peurs, de nos espoirs."
Disons que la Science se cherche en permanence, qu'elle bouge, qu'elle n'arrive jamais à satiété avec ses inventions et ses découvertes. Beaucoup de magazines de vulgarisations scientifiques en témoignent.
Si j'arrive à modéliser ces étapes dans votre esprit, à leurs donner un sens, une origine, une histoire et une fin de recevoir ou de non recevoir, je serai arrivé à mon but.
Je dis "non recevoir", parce que tout n'est pas bon à conserver et à prendre en considération. Des échecs et des déchets sont du nombre. Il y a toujours des découvertes ou des inventions qui ne tiennent pas la route dans la distance, trop dangereuses à l'usage ou en inadéquation avec le temps. L'histoire de la bombe atomique n'est qu'un des dérapages.
En résultent des bides magistraux conçus avec de gros budgets et de petites réalisations qui font, elles, un tabac. Inventer est toujours plus flatteur que de découvrir fortuitement pour justifier les investissements avec des rendements élevés.
Le côté fortuit de la découverte reste, bizarrement, dans l’ombre et non avoué par le découvreur-inventeur qui aimerait plutôt laisser une image de longues recherches et d’un travail acharné.
La fin justifie-t-elle les moyens?
Une réponse de Normand vous suffirait-elle? Je n'en ai pas d'autres.
Vous aimez les romans à suspense. Alors, avec la science, vous en aurez.
On vous demandera de publier pour vous faire connaître et attirer l'attention sur vous. On vous demandera d'être proactif. Il faudra conserver l'humilité car avoir raison trop tôt, c'est trop émouvoir la galerie.
Ressentir l’importance du changement nécessaire fera partie de votre stratégie future, d'une intuition mêlée d'expériences.
Gardez une partie de votre savoir en réserve, pour ne pas vous le faire coiffer sur le poteau. Des inventeurs qui se sont fait voler leurs idées ne sont pas rares car la compétition fait partie du jeu.
Pour faire bouger les choses, comme acteur scientifique, il y aura le pouvoir, la passion, la rivalité et le hasard, la chance (inventions fruits du hasard). L'histoire s'écrit tout autant dans les laboratoires que sur le terrain.
Aujourd'hui, on mêle tout le melting pot, sous le seul parapluie des "Recherches et Développements". Des R&D, en abrégé. Des budgets sont alloués à la Science par le secteur public et plus souvent par le privé, mais toujours au compte-gouttes.
Pourtant, on confond souvent l'invention avec l'innovation.
Le prix Nobel de médecine en 1937, Albert Szent-Györgyi, disait qu'il y a deux types de recherches.
La recherche fondamentale qu'il qualifiait de "dyonisiaque" et la recherche appliquée, définie comme "apollonienne".
Dyonisos, associé au bon vin mais aussi, à la recherche de l'inconnu, avait des visions sans en connaître la destination, soutenues uniquement par l'enthousiasme, l'imagination et la démesure.
Apollon, associé au dieu du soleil, ami avec la raison, aimait les sollicitations objectivées et récompensées.
Et si Apollon avait rendez-vous avec Dionysos pour aller boire un coup ensemble, est-ce qu'ils continueraient à innover?
L'innovation est la transition de l'invention. Elle a besoin de sponsors pour démarrer et espère des royalties en retour. Elle est devenue chère à rechercher et à décupler son potentiel.
On n'invente plus avec seulement un point d'interrogation devant le nez. La science s'est elle-même transformée dans ses processus et se tourne vers le travail en équipe.
Les entreprises ne peuvent même plus se permettre de se limiter aux résultats de leurs propres recherches. Elles acquièrent des connaissances d'autres sociétés. Elles sous-traitent et achètent des licences, des brevets.
L'écueil de l'invention fortuite, mais trop aléatoire, est ainsi évité. Il n'y a que la standardisation qui fait défaut dans ce processus d'externalisation qui empêche d’accroître encore plus cette tendance.
Les relations "homme-homme" sont devenues difficiles et chères, disais-je. La machine s'est introduite dans cette relation qui n'est plus limitée au "one to one", mais au "many to many". Des relations dont on vous a parlé au cours d'informatique avec les difficultés qu'elles engendrent. S'il y a des dysfonctionnements et des erreurs, pour s'en disculper, ce sera toujours le bug informatique et la machine qui sera responsables. Ce qui est plus de neuf fois sur dix, absolument faux, mais qui évitera de chercher les erreurs humaines qui prendraient bien plus de temps.
Qui fait quoi? Comment le fait-on? Avec quelles ressources matérielles et humaines? Internes ou externes? Qui prendra en charge le suivi des opérations?
Voilà, les questions qui importent, désormais, bien plus que la décision de passer à l'acte.
Alors, vous allez me dire, "mais qu'est-ce que je viens faire dans cette galère?". "Comme les entreprises le font, je n'ai plus qu'à acheter ce qui existe pour consommer". "Plus besoin de me farcir des années d'études".
Encore une fois, à la limite, on pourrait le croire que tout a été inventé comme au 19ème siècle. Et pourtant...
Le marketing impose toujours ses lois. Si le marketing ne donne plus le temps aux entreprises d'espérer des inventions révolutionnaires et des découvertes fortuites, il fait tourner la machine du temps et des fantasmes.
Aujourd'hui, la complexité et le temps pour "inventer", pour "découvrir" est toujours voulu plus court.
Ok, il y a l'"Open Innovation", l'"Open source" que vous devez avoir entendu parler sur Internet. Henry Chesbrough voulait mixer les connaissances par cette voie. D'après lui, il faudrait tout ouvrir pour tout le monde dans le libre, le perpétuel et le gratuit. Quand on sait que nous sommes dans un monde dans lequel tout s'achète et se vend, vous vous dites qu'il doit y avoir un truc.
Je ne sais si c'est à cause de ces considérations que la Science aurait moins de succès auprès de vous, jeunes, plus attirés par le rêve que par une époque de crises et de projets d'avenir que l'on vous propose au raz des pâquerettes. Mais, il faut savoir que la pénurie de jobs dans le domaine des Sciences, existe bien plus qu'ailleurs.
La recherche fondamentale est souvent sous-évaluée à cause de ses retombées aléatoires. D'accord. Tout n'est pas qu'argent pour générer le plaisir. Mais il n'y a pas de recherches appliquées sans recherches fondamentales, sinon ce ne sont que des copies.
Soi-disant moins rentable, avec des retombées non estimables dès le départ, elle fait partie des activités scientifiques qui entrent en conflit moral avec la recherche appliquée qui se fixe des objectifs précis de rendements. Ces deux approches restent complémentaires.
La société veut toujours du nouveau. C'est ce qu'elle attend de vous.
Une véritablement lutte à mort s'est engagée en dehors de nos frontières. Les pays en voie de développement vous attendent au tournant dès que vous lâcherez prise.
Votre portable et votre PC venaient du Japon. Il vient, désormais, de Corée du Sud.
Les cerveaux seraient-ils mieux formés en Corée qu'au Japon avec une technique mieux adaptée?
Pas vraiment, il y a une autre loi qui intervient. Celle du prix de vente qui dépend, à son tour, du cours de la monnaie. Le won coréen est beaucoup plus faible que le yen. Ce qui explique cela.
Le progrès humain est jonché de ce genre de moments d'incongruités politiques que l’humanité est obligée d'assumer.
Je suis désolé de vous le dire, les moments de grâce seront plus discrets encore dans le futur.
Il ne faut pas sous-estimé le consommateur. Pas fou, celui-là. Il peut analyser et comparer les prix avec le rendement et les plaisirs des gadgets que les technologies lui fournissent.
Alors, il faudra le faire rêver, ce consommateur comme un maître de la simplexité pourrait le faire, puisqu'il ne se rend pas compte que l'ergonomie qui lui rend les choses simples et plus agréables, sont dans le fond très complexes.
Même si, dans vos déductions, vous avez quelques soupçons sans preuves, il faudra les vendre, les traduire en y mettant des artifices pour qu'ils soient encore "achetables" par des consommateurs blasés. D'autres, avant vous, l'ont fait avec plus ou moins de bonheur.
Vous vous souvenez de ce fameux Boson de Higgs avec les théories des molécules qui l'entouraient. Imaginez comment cela aurait été difficile de le faire connaitre sans les médias, sans le buzz qui l'entourait et sans un nom magique de "particule de dieu". Réunir la science avec la religion par l'intermédiaire des médias, quelle idée de génie !
Aujourd'hui, c'est mon rôle de vous faire rêver à votre futur entre plusieurs voies.
Une première, celle du fondamental qui offre un angle à 360° avec la liberté mais sans certitudes et sans beaucoup de sponsors. Une seconde, au canevas de recherches, fixé d’avance par la recherche appliquée. Chacune contient tellement de sous-couches différentes du savoir que vous avez un choix étonnant.
Il faut avouer que le métier de chercheur demande des dons d’ubiquité, d'intuition, d’observation, d'esprit de déduction qui sortent souvent des programmes enseignés dans les universités qui se doivent d'être informatives sans obligation d'apporter l'assurance du succès.
Les fondamentalistes ne seront pas plus intégristes avec des buts exploratoires, avant de devenir expiatoires devant un bide éventuel que les applicatifs.
L'ancien patron de GSK était sur antenne, hier.
Au sujet du secteur pharmaceutique, il rappelait quelques principes.
Je ne suis pas là, non plus, pour vous vanter uniquement les études supérieures.
Chacun a son mot à dire pour croiser le fer de l’invention et de la découverte.
Mardi, Thomas l'avouait qu'il ne se sentait pas être une flèche tout en se croyant avoir une influence sur la politique, le lendemain.
Thomas, dont le papa, Edgar Gunzig, vous vous rendez compte, était physicien, intéressé au vide quantique, à l'inflation cosmique et auteur de la théorie du bootstrap, une théorie explicative de l'origine de l'univers. Ce serait, vraiment, jouer au fils à papa, avec un parfum de népotisme, que d'en ajouter une autre couche avec les mêmes accents, les mêmes notes, via son fils. Soyons pluralistes, que diable. L'autodidacte, aussi, peut avoir des envies de crier "Eureka" dans son bain ou ailleurs, sans avoir suivi des études très poussées.
Passer à côté de la plaque de l'histoire manquerait toujours de panache et de goûts d’aventure quand on a quelques moyens innés, manuels ou intellectuels.
Devenir "créateur d'étincelles", cela demande bien plus qu'une vague rumeur de l'histoire, qu'une entrée en religion et la fougue, personne ne vous forcera à l'avoir.
Les Sciences, en vitesse de croisière? Peut-être...
Crises structurelles? Un mauvais moment à passer?
"Cogito ergo sum", disait Descartes.
Cette maxime, au moins, est toujours vraie.
Rappelez-vous que les Sciences peuvent être autre chose qu'austères.
Elles peuvent être très amusantes comme le sont les histoires de Sherlock Holmes.
Voilà ce que je voulais vous dire, aujourd'hui.
Une vieille blague, pour finir, me vient en mémoire. Un peu rafistolée pour l'occasion, elle pourrait se dérouler ainsi:
Trois inventeurs dialoguent au salon des inventions de Bruxelles.
Le premier, un américain dit:
- J'ai fait partie du projet Google glass. Avec ces lunettes, il est possible de communiquer avec le monde entier.
Le second, japonais dit:
- J'ai fait partie de l'équipe qui a développé les nouveaux robots. Ils permettent d'aller voir de plus près les réacteurs de la centrale de Fukushima. Nous les contrôlons à distance. Cela n'est pas par la télépathie. Ils ont beaucoup de latitude dans leurs actions pour décider de la marge de manoeuvre sans interventions des hommes.
C'est alors qu'on entend un bruit sourd qui provient de l'inventeur belge. Tous deux se retournent vers lui.
Le Belge, un peu honteux, dit, avec un esprit inventif:
- Ne vous en faites pas. C'est mon hologramme téléporté à New York. Je lui avais envoyé un message. Il vient de me renvoyer un accusé de réception sur mon vieux fax.
(Rires des étudiants)
Je ne vous dis pas, mais, la morale de cette histoire pourrait bien être que si vous ne parvenez pas à faire passer vos inventions dans le public par les médias habituels, vous avez toujours la possibilité d'utiliser, en plus, l'ouïe ou l'odorat pour le faire.
Mais vous pouvez le considérer comme un poisson d'avril avant l'heure...
(Rires et applaudissements)
Merci... maintenant, allez jeter un coup d’œil sur futura-sciences.
L'enfoiré,
Citations:
- "La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique: rien ne fonctionne et personne ne sait pourquoi", Albert Einstein
- "Une pensée ? Un aspect de la vérité qui étincelle", Nicolae Iorga
- "Les grands embrasements naissent de petites étincelles.", Cardinal de Richelieu
- "Qui a peur des étincelles ne devient pas forgeron", Proverbe allemand
-
Mise à jour 27 mars 2014: La réalité du virtuel. Le jeune Palmer Luckey veut révolutionner le monde du réel.
Sa start up Occulus VR a récolté 90 millions de $ grâce à son casque Occulus Rift et financé par Crowdfunding.
Facebook vient de l'acheter pour 2 milliards de $.
Le jeu vidéo va devenir une véritable plateforme qui permettrait de donner l'illusion du réel en se baladant dans le monde virtuel.
Associé au Big Data qui n'est encore qu'au début de la vague et qui emmagasine des milliards de données chaque jour, il est certain que le terrain d'exploitation est gigantesque.
Pour y arriver, il faudrait des données pertinentes, des outils performants, des personnes compétentes et des objectifs bien définis (ce qui n'est pas encore le cas pour Facebook avec l'Occulus VR). A ne pas oublier des investisseurs, des data scientists, des business analysts, du marketing et un CEO comme leader, charismatique capable de mélanger toutes les cartes à disposition.
Publié dans Histoire, Parodie et humour, Science | Lien permanent | Commentaires (27) | Tags : histoire | Imprimer
Commentaires
Manif: la FEF «très contente de la mobilisation»
Refinancer l’enseignement supérieur à hauteur de ses besoins : voici le thème de la journée d’action nationale menée ce jeudi par la Fédération des étudiants francophones. Les actions prévues dans huit villes ont connu, en tout cas à Bruxelles et à Gand, un réel succès. « Nous sommes très contents », a commenté le président de la FEF.
http://www.lesoir.be/215670/article/actualite/belgique/2013-03-27/manif-fef-%C2%ABtres-contente-mobilisation%C2%BB
Mal financé, le supérieur? Et si, en fait, l’argent était mal utilisé?
Écrit par : L'enfoiré | 28/03/2013
Répondre à ce commentaireA voir au sujet du portable, son anniversaire de 40 ans (Avril 1973) du portable entre les minutes 44 et 52. Un Motorola..et 100 millions de dollars. avec des noms comme GSM, cellulaire, portable...
Aujourd'hui, il permet encore de communiquer parmi toutes les autres applications.
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/Revoir-nos-emissions/Kiosque/Episodes/p-24917-L-affaire-Cahuzac.htm
Écrit par : L'enfoiré | 08/04/2013
Répondre à ce commentaireLa découverte du Boson de Higgs date du 4 juillet 2012, mais il n'est pas la fin de l'histoire. Bien que le modèle soit complet, il n'explique pas la gravitation ni les neutrinos. L'énergie nécessaire pour le démontrer équivaut à celle du LHC mais inférieure à quelques tera-electron-volts et ne donne donc qu'une approximation.
"Le monde et les théories se distinguent par des notions symbolique et la distance entre eux n'est jamais nulle" disait Michel Mathy.
Écrit par : L'enfoiré | 09/04/2013
Répondre à ce commentairePourquoi il n'est pas nécessaire d'être un matheux pour devenir chercheur
« J’ai un secret professionnel à partager : beaucoup des scientifiques qui ont le mieux réussi dans le monde aujourd’hui sont peu ou prou nuls en mathématiques. (…) Je parle en tant qu’expert sur ce sujet parce que je suis moi-même un cas extrême », affirme E.O. Wilson, professeur émérite à la prestigieuse université d’Harvard, dans le Wall Street Journal.
Il explique que les jeunes ne devraient pas rejeter les filières scientifiques au moment de leur choix d’études supérieurs au motif qu’ils sont mauvais en mathématiques et qu’ils craignent d’échouer pour cette raison. Lui-même n’a jamais obtenu qu’un niveau médiocre en mathématiques, mais il s’est rendu compte qu’un bon niveau n’était nécessaire que dans de rares disciplines, telles que la physique la chimie, la théorie de l’information, et quelques spécialités de la biologie moléculaire. Pour le reste, la formation des concepts, au cours de laquelle le chercheur évoque des images et fait appel à son intuition, est bien plus importante pour réussir dans le domaine des sciences.
Nous rêvassons tous comme le font les chercheurs, et ces rêveries sont le fondement même de la pensée créative, explique-t-il. Newton et Darwin étaient de grands rêveurs. Newton a inventé des formules pour formaliser ce qu’il avait imaginé ; Darwin n’avait quasiment aucune compétence en mathématiques, mais la masse d’informations qu’il a laissées ont pu fournir de base à des modélisations mathématiques réalisées par d'autres.
Les découvertes scientifiques sont rarement le fruit de la résolution d’équations mathématiques, les mathématiques sont plutôt employés pour modéliser les découvertes qui proviennent de la prise de notes sur le champ d’investigation, des gribouillis réalisés au bureau, ou des tentatives d’explications à des confrères, quand elles ne viennent pas d’une illumination soudaine intervenue pendant la pause du déjeuner. Et lorsque ces concepts ont été formulés, il est toujours possible de s’associer avec des mathématiciens ou des statisticiens pour les mettre en équations.
Il est bien plus facile pour les chercheurs de collaborer avec les mathématiciens et les statisticiens que cela ne l’est pour les mathématiciens et les statisticiens de trouver des chercheurs capables d’utiliser leurs équations. C’est notamment le cas en biologie, ou pas plus de 10% des modélisations mathématiques s’avèrent valides à long terme.
Par conséquent, ce qui compte le plus, pour les aspirants chercheurs, c’est qu’ils manifestent un grand intérêt pour une matière, et qu’ils se concentrent dessus. « Pour chaque scientifique, il existe une discipline pour laquelle son niveau de mathématiques est suffisant pour le mener à l’excellence », conclut Wilson.
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=pourquoi-il-nest-pas-necessaire-detre-un-matheux-pour-devenir-chercheur&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 11/04/2013
Répondre à ce commentaireExcellent article qui m'a échappé, j'y reviendrais
Écrit par : zelectron | 18/04/2013
Répondre à ce commentaireMerci. J'ai fait ce que je pouvais en prenant la place d'un prof de sciences.
J'espère que j'aurai aussi passé le bâton de la course relais. :-)
Mais je reviendrai sur le sujet bientôt....
Écrit par : L'enfoiré | 18/04/2013
Génie oublié ou mal connu, Nicolas Tesla qui est à l'origine de la plupart des grandes inventions modernes.
Serbe, émigré aux Etats-Unis, il a découvert une multitude de technologies liées à l'électricité.
Le courant alternatif, une théorie sur la radioactivité,, la télécommande, le générateur, le moteur à induction électrique, la lampe à haute fréquence et la bobine Tesla des téléviseurs à tube cathodique.
En 1893, avant Marconi, il met au point un système un système de transmission des messages télégraphiques sans fil, qui utilise les ondes hertziennes.
Des travaux publiés qui permettront de mettre au pont les premiers radars. Il cherche "l'énergie libre", infinie...
Des inventions dans le domaine militaire
Mais il avait une vision idéaliste de la science. Livrer les technologies gratuitement au public qui lui a valu l'hostilité des milieux financiers.
Mort en 1943, le FBI confisque toutes ses notes et maquettes.
Écrit par : L'enfoire | 27/06/2013
Répondre à ce commentairegénie probablement intellectuellement largement supérieur à celui d'Edison ! (lequel avait comme Steve Jobs un peu de savoir faire
et énormément de faire-savoir)
Écrit par : zelectron | 27/06/2013
Répondre à ce commentaireTout à fait génial.
Il a déposé 900 brevets qui pour la plupart ont été récupérés pat Thomas Edison.
Il avait imaginé que la tour Eifel émette un champ électrique suffisamment puissant pour que tous les Parisiens puissent utiliser l'électricité gratuitement.
Il il y a le côté militaire, qui est peut-être moins joli-joli.
Fin du 19ème, il se lance dans les armes à résonance qui peuvent faire trembler un immeuble, par petits coups répétés.
Des bateaux lanceurs de torpilles commandées.
Le rayon de la mort pour l'US Air Force qui achève de le discréditer aux yeux de ses collègues scientifiques.
Tout comme Einstein, un scientifique pris dans les tourmentes de son esprit inventif, arrive toujours à des extrémités moins profitables à tous.
Mais il a laissé son nom à une unité de mesure de l'induction magnétique.
Avoir son nom au Panthéon des unités, n'est-ce pas une consécration?
Écrit par : L'enfoire | 27/06/2013
ne démilitarisons pas tout, sauf à remplacer un certain nombre de militaires ineptes dont le QI es voisin de celui du serin (quoique le serin ...)
Écrit par : zelectron | 27/06/2013
Répondre à ce commentaireRendez-vous la semaine prochaine...
Tu vas approcher très près...
Mais je n'en dis pas plus....
Écrit par : L'enfoire | 27/06/2013
SI VIS PACEM PARA BELLUM
Écrit par : zelectron | 27/06/2013
Répondre à ce commentaireComme tu as pu lire, j'ai quelques articles qui ont pour origine notre "Musée de la guerre" à Bruxelles.
Le dernier c'était la semaine passée, dans lequel, lors de ma dernière visite, j'ai eu l'honneur et le plaisir de rencontrer le directeur, appelé par un surveillant.
Il a été mis au courant de la sortie de cet article "La guerre des cicatrices"
Très beau musée que je te conseille d'aller voir en visite à Bruxelles.
Écrit par : L'enfoire | 27/06/2013
Vous applaudissiez et bien lisez maintenant...
La science derrière les applaudissements...
Le fait que de nombreuses personnes applaudissent longuement à la clôture d’un spectacle ou d’une représentation ne signifie pas obligatoirement que ces dernières aient été impressionnées par ce qu’elles viennent de voir. Selon une étude récente, rapportée par le site Popsci, nous décidons du temps et de la longueur de nos applaudissements en fonction des applaudissements que nous entendons autour de nous à ce moment.
Applaudir est un « mème » de courte durée, c’est-à-dire un modèle d’information contagieuse. Selon des mathématiciens et biologistes suédois et allemands, l’acte d’applaudir est un mécanisme viral qui se propage dans la foule comme une maladie infectieuse. Comme le rapporte Slate.fr, les scientifiques ont transcrit sur un graphique le moment où le public commençait à applaudir et le moment où il arrêtait ses applaudissements. La représentation sur le graphique montre une courbe sigmoïdale, à savoir en forme de S, semblable à celle que l’on observe chez les personnes atteintes d’un virus qui retournent à un état normal par la suite.
Les conclusions auxquelles ils ont abouti ont montré que les auditeurs et spectateurs subissaient l’influence des applaudissements de la salle qui les aident à décider quand commencer à applaudir et quand s’arrêter. Cette étude, outre le fait d’expliquer le comportement viral des applaudissements, est intéressante pour le domaine du marketing. Ce travail permettrait de trouver d’autres mécanismes pour expliquer et analyser des phénomènes culturels viraux tels que le temps d’inscription au sein d'un réseau social.
L’acte d’applaudir est un « même » facilement analysable sans grandes répercussions sur le reste de la société. Toutefois, il en allait autrement selon Staline. Comme l’explique Alexandre Soljenitsyne dans son ouvrage « L’Archipel du Goulag », les gens qui arrêtaient d’applaudir en premier durant les discours de Staline étaient les premiers à se faire déporter.
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=la-science-derriere-les-applaudissements&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoire | 29/06/2013
Répondre à ce commentaireComme il faut prendre le positif et le négatif
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-science-est-elle-devenue-un-139595
Écrit par : L'enfoiré | 14/08/2013
Répondre à ce commentaireRappelons une fois de plus la phrase incontestable des Shadoks :
Si il n’y a pas de solution,
c’est qu’il n’y a pas de problème...
les (t)chats ad hoc ... il n’y avait peut-être pas pensé ?
Écrit par : zelectron | 14/08/2013
Là, où il n'y a pas des solutions apparentes, c'est qu'on n'a pas cherché au bon endroit ou au bon moment.
Partie remise, donc...
Écrit par : L'enfoiré | 14/08/2013
Questions?
Alors posez les
http://studioweb.lesoir.be/sciences/questions
Écrit par : L'enfoiré | 11/12/2013
Répondre à ce commentaireLa réalité du virtuel. Le jeune Palmer Luckey veut révolutionner le monde du réel.
Sa start up Occulus VR a récolté 90 millions de $ grâce à son casque Occulus Rift et financé par Crowdfunding;
Facebook vient de l'acheter pour 2 milliards de $.
Le jeu vidéo va devenir une véritable plateforme qui permettrait de donner l'illusion du réel en se baladant dans le monde virtuel.
Associé au Big Data qui n'est encore qu'au début de la vague et qui emmagasine des milliards de données chaque jour, il est certain que le terrain d'exploitation est gigantesque.
Pour y arriver, il faudrait des données pertinentes, des outils performants, des personnes compétentes et des objectifs bien définis (ce qui n'est pas encore le cas pour Facebook avec l'Occulus VR). A ne pas oublier des investisseurs, des data scientists, des business analysts, du marketing et un CEO comme leader, charismatique capable de mélanger toutes les cartes à disposition.
Écrit par : L'enfoiré | 27/03/2014
Répondre à ce commentaireLes Googleglass permettent tout ça et bien plus... Zucker s'est fait b.
Écrit par : zelectron | 27/03/2014
Pourquoi Facebook a-t-il racheté le fabricant de casques de réalité virtuelle Oculus Rift
Facebook a surpris le monde entier hier avec son acquisition surprise pour la somme de 2 milliards de dollars d’Oculus Rift, une startup qui fabrique des casques de réalité virtuelle (VR) destinés au jeu. Ces casques permettent de s’immerger totalement dans un monde virtuel, et l’effet est absolument extraordinaire.
Mais contrairement aux autres acquisitions récentes de Facebook, Instagram et WhatsApp, Oculus Rift n’est pas une plateforme sociale, et on peut donc se demander quelles sont les motivations du plus grand réseau social du monde. Beaucoup de médias ont tenté de fournir des explications techniques basées sur les perspectives du marché de la réalité virtuelle, et du positionnement d’Oculus Rift par rapport à son concurrent principal, Sony. La semaine dernière, Sony a présenté son projet Morpheus au cours dela Games Developers Conference (GDC) de San Francisco. Morpheus est un concurrent direct du casque d’Oculus Rift.
Cependant, dans Business Insider, Jay Yarow explique que c’est la combinaison de deux raisons qui justifient le rachat de cette entreprise.
Dans un post sur un blog, Mark Zuckerberg, le CEO de Facebook, a justifié cette acquisition en expliquant qu’Oculus serait « une nouvelle plate-forme de communication qui va ouvrir un nouveau monde, pour nous tous. Imaginez-vous dans un siège au premier rang lors d'une compétition sportive importante, ou en train d'assister à un cours dans une quelconque université dans le monde, ou encore avoir une consultation chez un médecin : tout cela à partir de votre living ».
Le CEO de Facebook exprime ainsi qu’il croit que la réalité virtuelle pourrait être la prochaine coqueluche en matière de plateformes informatiques. Il y a d’abord eu l’ordinateur de bureau, puis le portable, et donc à suivre, il y aurait la réalité virtuelle.
Cette vision n’est pas partagée par tous. Les gens n’aiment pas porter ce type de lunettes chez eux, ce qui explique pourquoi le marché des télévisions en 3D est aussi poussif. Ensuite, même si le port des lunettes apporte une expérience sensationnelle, c’est une expérience solitaire, ce qui pourrait limiter son succès.
Yarow explique que le ressort secondaire de l’achat d’Oculus Rift provient largement du mode de financement de cette acquisition. Facebook compte la payer en versant 400 millions de dollars de cash, et 23,1 millions d’actions Facebook. 300 millions de dollars complémentaires seront versés sous forme de prime.
Or, le cours des actions Facebook est actuellement au plus haut. Lorsque les analystes vont analyser le cours de Facebook, ils ne prendront pas en compte les performances d’Oculus avant 3 ans. Pour l’instant, Facebook n’est jugé que sur la rentabilité de son réseau social, d’Instagram, et dans une bien moindre mesure, de WhatsApp.
En outre, les investisseurs apprécient les entreprises qui investissent sur l’avenir, comme Google ou Amazon. La valorisation de leurs actions s’en ressent. En revanche, les parts d’Apple, qui a choisi de ne pas communiquer sur ses développements, sont restées très stables sur les dernières semaines.
Quant à la trésorerie disponible, Facebook détenait 11,45 milliards de dollars de cash à la fin de l’année dernière. 4 milliards ont été utilisés pour racheter WhatsApp, et en comparaison, les 400 millions de dollars requis pour cette nouvelle acquisition sont une paille, observe Yarow.
Facebook ne prend donc quasiment aucun risque. Si Oculus s’avère être un échec, Zuckerberg n’aura commis que l’erreur de s’être trompé ; financièrement, l’impact sera minime. « Si Zuckerberg a raison, il vient d’acheter le futur produit de type iPhone pour seulement 400 millions de dollars de cash », conclut Yarow.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=pourquoi-facebook-a-t-il-rachete-le-fabricant-de-casques-de-realit-virtuelle-oculus-rift&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 27/03/2014
Après des années de recherche, voici enfin les caractéristiques principales des génies
« Pourquoi tous ceux qui furent exceptionnels en philosophie, en poésie ou dans les arts, étaient-ils de toute évidence mélancoliques, certains au point de contracter des maladies causées par la bile noire, comme Héraclès dans les mythes héroïques ?», s’interroge Aristote dans son célèbre « Problème XXX ». Cette question renvoie à un des stéréotypes les plus répandus, à savoir le fait que le génie serait lié à la folie, la créativité à l’instabilité mentale. Cette relation, particulièrement présente tout au de l’Histoire, par exemple durant l'époque romantique, est confirmée par des études cérébrales récentes réalisées au moyen d’outils technologiques de dernière génération, écrit le quotidien El Confidential.
Nancy Andreasen, neurologue et philologue spécialiste qui a débuté l’étude des origines du génie dans les années 60 s’est posée la question suivante : « Le génie est-il acquis ou inné ? » (« Nature versus nurture ? »). Andreasen a étudié le cerveau de 13 personnalités illustres telles que Georges Lucas, le mathématicien William Thurston, Jane Smiley, lauréate du Prix Pulitzer 1992 et de six gagnants du Prix Nobel de physique, de chimie et de médecine. Dans un article paru dans The Atlantic, elle explique qu’elle n’a pas seulement scanné le cerveau des 13 sujets (comparés à 13 sujets du groupe de contrôle) mais qu’elle a également étudié de manière approfondie le contexte social dans lequel ces derniers ont évolué.
Voici ses conclusions au sujet des caractéristiques principales des génies:
✔. Le génie est une qualité qui s’hérite et prédomine au sein de familles marquées par les troubles mentaux. Les personnes créatives ont une propension naturelle à avoir des problèmes psychologiques parmi lesquels, les « troubles maniaco-dépressifs ou bipolaires, la dépression, l’anxiété, la panique et l’alcoolisme ». Andreasen a démontré que 80% des écrivains célèbres avaient eu des problèmes animiques à une période donnée de leur vie, contre 30% du groupe de contrôle. Einstein avait un fils atteint de schizophrénie, et démontrait certaines inaptitudes sociales qui caractérisent cette maladie.
✔. La plupart des familles des génies sont d’un niveau culturel élevé et ont toujours accordé une importance majeure à la réalisation artistique et aux hautes aspirations. Les parents des génies, même victimes de troubles mentaux comme la schizophrénie, ont par ailleurs atteint un statut privilégié dans le monde académique et artistique.
✔. Les génies créatifs ne sont paradoxalement pas malheureux. L’auteure de The Creative Brain: the Neuroscience of Genius décrit au contraire l’explosion de joie ressentie par ses sujets lorsqu’une idée surgit. Un des paradoxes qui est apparu lors de l'étude est que les génies, malgré leur tendance à la dépression et à l'anxiété, associent leurs dons avec de forts moments de joie et d'excitation.
✔. Les personnes les plus créatives ont un cerveau qui travaille constamment. Cette idée contredit un mythe courant au sujet du génie selon lequel l’oisiveté favoriserait la pensée. Andreasen a mené des mené des expériences d’imagerie cérébrale en utilisant la tomographie, une technique utilisée pour déterminer l’association des cortex lors du processus de création. Durant les périodes de l’état de « REST » (« random episodic silent thought »), moment de pensée hasardeuse silencieuse épisodique comme la douche, la conduite ou encore l’exercice, le cortex associatif du cerveau des génies brille lorsque leur esprit se relaxe et divague. L’inconscient détermine le processus créatif et même si la réflexion, l’expérience et la connaissance préalables en forment partie, cet état provoque l’explosion de joie, l'expérience « eureka ».
✔. Les génies créatifs sont autodidactes. Ils aiment apprendre d’eux-mêmes plutôt que recevoir l’information et la connaissance dans les milieux éducatifs et au sein de l’enseignement traditionnel. Leur mécanisme de pensée est différent et ils considèrent que les moyens classiques d’apprentissage ne sont pas toujours utiles et peuvent être en outre une source de distraction. Beaucoup ont appris à lire seul avant leur cursus scolaire et ont continué à lire toute leur vie. Le mathématicien Bill Thurston a par exemple appris les mathématiques de manière indépendante. Andreasen cite également l'exemple de Steve Jobs, l'archétype de la personne créative, dont la devise est « Think Different ».
✔. La plupart des génies sont polymathes. La polymathie est la connaissance approfondie d'un grand nombre de sujets différents, en particulier dans le domaine des arts et des sciences. Andreasen cite les exemples de Michel-Ange ou de Léonard de Vinci. Georges Lucas a reçu la National Medal of Arts en 2012 mais également la National Medal of Technology en 2004. Parmi les centres d’intérêts du cinéaste, l'histoire, la sociologie, les neurosciences, la technologie numérique, l'architecture et le design intérieur.
✔. Les génies sont des personnes persévérantes. Même lorsqu’ils sont confrontés au scepticisme, au rejet ou à la censure.
✔. Les génies ont plus d’idées que la moyenne mais sont aussi qualitativement différents. Un des sujets de la neurologue, lui-même neuroscientifique et inventeur utilisent les concepts de « cerf-volant », l’inventeur et de « chaîne », l’ingénieur. Les génies se trouvent dans ces deux catégories. L’inventeur est le cerf-volant, le genre de personne qui a un tas d’idées et qui invente de grands prototypes mais dont l’ensemble des créations ne fonctionne pas vraiment. Les ingénieurs sont des chaînes, les artisans qui reprennent une idée et la rendent très pratique.
Enfin, Nancy Andreasen se réfère à la biographie du mathématicien John Nash de Sylvia Nasar au sujet intitulée « A Beautiful Mind ». Dans cet ouvrage, Nash hospitalisé reçoit la visite d’un collègue et qui lui demande : « Comment pouvez-vous en tant que mathématicien et homme dévoué à la raison et à la logique croire que des extraterrestres vous envoient des messages ? ». Ce à quoi Nash répond : « Parce que mes idées sur les êtres surnaturels me sont venues de la même manière que mes idées mathématiques. Donc je les ai prises au sérieux ».
Nancy Andreasen :
« Certaines personnes voient des choses que d’autres ne peuvent pas voir, ils ont raison et nous les appelons alors des génies créatifs. Certaines personnes voient des choses que d’autres ne peuvent pas, et ils ont tort et nous les appelons des malades mentaux. Et certaines personnes comme John Nash, sont les deux à la fois ».
Source: http://www.express.be/articles/?action=view&cat=sciences&item=apres-des-annees-de-recherche-voici-enfin-les-caracteristiques-principales-des-gnies&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 24/07/2014
Répondre à ce commentaireRosetta: Philae a atterri avec succès sur la comète «Tchouri»
Le robot européen Philae a atterri mercredi sur le noyau de la comète « Tchouri », une première dans l’histoire spatiale, a annoncé l’Agence spatiale européenne (ESA).
« Nous sommes sur la comète » Tchourioumov-Guérassimenko, « nous sommes très heureux », a déclaré l’ESA. La mission du robot laboratoire est de faire des prélèvements qui donneront des informations sur les origines du système solaire, voire sur l’apparition de l’eau et de la vie sur Terre.
http://www.lesoir.be/705175/article/actualite/sciences-et-sante/2014-11-12/rosetta-philae-atterri-avec-succes-sur-comete-tchouri
La mission Rosetta en 10 chiffres
Le robot Philae, largué depuis la sonde européenne Rosetta, va se poser sur une comète à plus de 500 millions de kilomètres de la Terre
10 ans et 8 mois depuis son lancement.
6,5 milliards de kilomètres parcourus.
La comète à plus 500 millions de kms.
18 kms par seconde pour la comète et 1 mètre/seconde pour Philae
7 heures pour atterrir.
28 minutes pour communiquer avec la Terre.
2,5 mètres de profondeur pour fixer
186 millions de kms minimum entre la comète et le soleil.
1,3 milliards d'euros.
Comparaison: Lancer une fléchette depuis Bruxelles sur une cible qui tourne au Brésil ou à l'autre côté de la Terre.
Le but : comprendre si la vie est né par l'intermédiaire des comètes.
Écrit par : L'enfoiré | 12/11/2014
Répondre à ce commentaireComme on peut rire même avec le très sérieux
http://www.rtbf.be/video/detail_cactus-le-robot-philae-j-de-warzee-13-11-14?id=1970468
Écrit par : l'enfoire | 13/11/2014
Le Pass à Frameries fête ses 15 ans d'existence.
Tout un monde d'expériences scientifiques
http://www.pass.be/
Écrit par : L'enfoiré | 15/05/2015
Répondre à ce commentaireLe programme Erasmus connaît un succès grandissant parmi les étudiants francophones
Selon les chiffres de l’Agence francophone pour l’éducation et la formation (AEF) pour l’année 2013-2014, rapportés par La Libre Belgique, Erasmus, le programme d’échanges d’étudiants entre les universités et les grandes écoles européennes, remporte de plus en plus de succès parmi les étudiants francophones. Durant cette période, 3.290 étudiants de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) ont choisi de réaliser un séjour Erasmus, 31 de plus que lors de l’année académique antérieure. Une des raisons de cette progression se doit principalement à la réussite des mobilités stages au sein d’une entreprise, explique La Libre Belgique.
Les étudiants qui choisissent un séjour Erasmus en vue de suivre des cours concernent à 65% des universitaires. Dans ce cas, les étudiants francophones choisissent principalement l’Espagne, l’Italie et le Royaume-Uni. La France, l’Allemagne et les Pays-Bas sont également des destinations recherchées parmi les étudiants de la FWB. La plupart des étudiants qui décident de réaliser un séjour Erasmus suivent des études de sciences sociales, de commerce, de droit, mais aussi d’arts et lettres et d’ingénierie.
Les étudiants qui réalisent un stage Erasmus sont à 65% des étudiants qui ne proviennent pas d’universités. Les stages ont principalement lieu en France, au Royaume-Uni, au Luxembourg, en Espagne et en Italie. Ces étudiants proviennent principalement de formations en éducation, en activités de service et de formations pour le secteur de la santé et d’activités sociales.
De 2013 à 2014, la FWB a bénéficié d’un financement européen à hauteur de 5 millions d’euros.
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=world&item=le-programme-erasmus-connait-un-succes-grandissant-parmi-les-etudiants-francophones&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 17/08/2015
Répondre à ce commentaireUn article sur la science
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-cite-des-sciences-et-de-l-180295
Écrit par : L'enfoiré | 26/04/2016
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