26/08/2013
Conversation à actualité rompue
Pour la plupart, les vacances, c'est fini. Dans la buvette de l'aéroport, Guilaine, la journaliste, attend ses trois copines d'enfance en lisant un journal. Yvette, la scientifique, Martine, la rêveuse écolo et Aline, la voyageuse impénitente que tous vont recevoir à la descente d'avion en provenance d'Afrique. Elles sont toutes quatre célibataires dans la cinquantaine. En attendant les copines, Guilaine lit son journal et un article banal la fait sursauter. Elle a l'intention d'en parler. Cela génère un échange parfois surprenant. Voici, la photo de Guilaine, Martine et Yvette en promenade au cours d'une autre occasion. Les couleurs différentes ne sont pas prises au hasard...
(Guilaine attend. Martine et Yvette arrivent, enfin. Après les bonjours d'usage, la conversation qui prend une tournure à géométrie variable...)
Guilaine: Bonjour Martine et Yvette. Cela fait des lunes que nous ne nous sommes pas revues. En attendant Aline, racontez-moi tout, vos dernières vacances, par exemple.
Yvette: Je suis allé à Poitiers. Comment voyez-vous le futur? Avec optimisme, pessimisme ou les deux? Etes-vous pour ou contre les robots et la conquête des étoiles? Préférez vous le refuge dans une grotte sans plus aucun confort ni moyen de chasse, pêche, cueillette si ce n'est qu'avec des instruments rudimentaires? Des question que je me suis posées pendant mes vacances.
Guilaine: Là, ça va fort, Saint-Yorre. La science, toute la science, rien que la science. C'est toute ta vie, en somme. Comme laborantine, ton labo et tes éprouvettes, tu as dû être comblée à Poitiers. Tu nous emmènes dans les étoiles, donc. Tu quittes le plancher des vaches. Je croyais que tu aimais les voyages sur des îles comme Gauguin, Brel ... Ils ont tous acheté une île pour leurs "derniers" jours ... Pourquoi pas un retour à la nature sur Terre avant d'aller voir ailleurs?
Yvette: Pour moi coloniser les astéroïdes, ce serait très intéressant.
Martine: Tu as raison Yvette. Ce serait chouette de pouvoir voir la Terre bleue, de là haut. Cela me plairait bien.
Guilaine: Je me doutais que tu allais réagir ainsi, Martine, mais a-t-on encore les moyens de réaliser de tels rêves? A l'heure actuelle, ce n'est plus possible que par des spéculations chanceuses et des artifices alambiqués. Avoir les pieds sur Terre, au moins, on sait où on va.
Martine: Peut-être bien. Nous voilà partis sur des sentiers glissants à nous contredire. Pour toi, Yvette, t'envoyer en l'air pour coloniser les astéroïdes, c'est spéculer avec le bon argent de Guilaine. Vous me faites, toutes deux, bien rire. Pourquoi les hommes sont si intéressés à trouver de la vie sur Mars? Donne moi une bonne réponse qui ne soit pas trop idiote, Yvette.
Guilaine: Pour trouver encore plus de low-cost chez les Martiens qui ne connaissent ni la valeur de l'argent ni même qu'il existe. (sourire) Je sais, tu aimes le durable, Martine. Agronome, passionnée d'écologie, c'est tout naturel pour toi. Je te soutiens. Le malheur, c'est que rien n'est durable vraiment. Tout se déprécie, tout vieillit. Etre écologiste, pour toi, c'est peut-être y chercher des petits hommes verts, où je me trompe? (rires)
Martine: Ah, c'est malin. Oui, je suis écolo et contente de l'être. J'aime ma campagne, loin de la ville. Tu lis le journal, Guilaine, tu as besoin d'informations pour vivre. Pour moi, trop d'infos tue souvent l'infos. Je n'achète plus de journaux en papier depuis longtemps. Le papier pollue. Internet me satisfait. Sur Facebook, je partage et je tweete et c'est fou ce que j'apprends sur ce qu'on va manger, boire, s'habiller, sans ouvrir le moindre journal. Toi, tu aimes les idées d'où qu'elles viennent. Tu ne peux pas t'empêcher de suivre la marche du monde. C'est un besoin physique, une addiction de savoir pour informer ton public. Tu es journaliste et pour toi, c'est un réflexe conditionné.
Guilaine: C'est vrai, mais tu as compris que trop peu d'infos peut te tuer tout autant. Tu parles d'Internet. Que fais-tu sur le Toile? Facebook, tu dis, et pour toi, cela s'arrête là. Je lis l'info. Je la crée aussi. Sur Facebook, il y a quelques trucs intéressants, mais il ne faut pas être trop exigeant. L'actualité est une rampe de lancement vers ton analyse. Prendre le temps d'écrire et sortir des conneries que l'on raconte sur Internet, y penses-tu? Dans les informations, il y en a des vraies et des fausses. Il faut les départager. Je t'assure, ce n'est pas si simple. Une anecdote? Si tu veux être sûr qu'une information soit bien diffusée, même si elle est fausse, dis simplement à ta voisine que c'est un secret. Dis-lui, qu'elle est privilégiée de faire partie de ta confidence. Tu verras comme ton secret va s'étendre comme la tache d'huile de la rumeur. Pour les gens bon pied, bon œil, et souvent, pour nous les femmes, connaître l'information, cela peut servir à enrichir d'autres qui ne la possèdent pas. C'est ça la libération de la femme. Sinon, que dire de quoi parler? De la pluie, du beau temps, du prix des carottes? Maigre consolation. Trop connu pour tout le monde. Quant aux Martiens, faut pas croire qu'ils te raconteront tout, Martine. Ils savent eux qu'ils ont une richesse dans leur yeux verts. (sourire)
Yvette: Mais où veux-tu en venir, Guilaine? Martine ne t'avait pas tendu un piège. Elle aime rêver. C'est son droit, non?
Guilaine: De ce journal, j'avais l'intention de vous en parler, d'ailleurs. Lisez, toutes deux, cet article.
Yvette: Si je comprends bien, tu veux nous faire croire que les informations ne profitent qu'à certains et pas aux autres ou, pire, plus tu en sais, moins bien tu te portes?
Guilaine: Bravo, Yvette. Tout compris. Tout ne dépend pas du nombre de personnes qui lisent mais de l'endroit où un événement tragique s'est produit. Proche, tu t'en préoccupes. Éloignée, cela glisse sur la bosse de ton indifférence.
Yvette: Eh, bien, le monde tourne presque toujours comme ça. La connaissance, le savoir apportent les connexions entre les gens. Il faut réveiller la vie, chère Guilaine, mais pas n'importe comment. Martine va te le confirmer en te racontant ses vacances.
Martine: (prise de cours) Ben ... Je suis restée chez moi. Il a fait chaud, parfois trop. Pourquoi serais-je allé chercher ailleurs, alors que j'avais tout sur place ou presque? J'ai invité quelques voisins et voisines et on a fait la fête. J'ai, aussi, passé des vacances super à Bruxelles les Bains à dix kilomètres de chez moi. Hier encore, c'était la Fiesta latino au Bois de la Cambre. Pas eu le temps de m'ennuyer. Si tu veux des photos, je les ai apportées. C'est comme si j'avais été aux Antilles espagnoles. Sur les photos, j'espère que tu me reconnaîtras.
Yvette: Et tu as suivi toutes les informations locales pendant ces deux mois... Bien sûr.
Martine: Yvette, quand je vois ce que cela m'a rapporté de suivre les infos d'ailleurs, je ne suis pas sûr que j'ai eu toujours raison à en prendre connaissance. L'article de Guilaine est presque écrit pour moi. Si je n'ai pas lu beaucoup de journaux, installée dans un transat, j'ai lu des romans par contre. Quelqu'un m'avait conseillé "L'ombre du vent". Les critiques étaient bonnes. Une belle histoire. Ceux qui sont partis sur les routes ou qui sont allés en pèlerinages, n'ont pas été sûr de revenir à la maison d'après ce que j'ai entendu. Ceux qui étaient en Egypte, non plus d'ailleurs. Si, c'est pas des "hot dogs", ça, dont ce journal parlait qu'est ce que c'est? Je n'en ai jamais vendu, moi. J'en ai mangé lors de séances barbecues et je peux te dire qu'il y en a eu quelques-uns. Dans mon jardin secret, pas d'infos, pas beaucoup de pognon nécessaire pour partir loin, en esprit ou en dur, pas de nouvelles à la con. Je suis pour la simplicité, moi.
Guilaine: (en chantant Brassens) Auprès de mon arbre, je vivais heureux, j'aurais jamais dû le quitter des yeux.
Yvette: Guilaine, cesse de chanter. Tu vas faire pleuvoir. Perso, je n'ai pas été qu'à Poitiers et au Futuroscope. J'ai parcouru toute la région.
Guilaine: Bien, Yvette. Je connais ton goût pour l'étoile rousse. Pour répondre à Martine, je lis aussi des romans en attendant mon avion. Je suis tombé sur un thriller d'un nouvel auteur, "Le jugement dernier". Ce fut un coup de maître, car il se trouvait parmi les best-sellers dès sa sortie. Le fait qu'il y avait un journaliste comme personnage principal, m'avait attiré. Il se pose la question de savoir si l'humanité a un avenir à la suite d'attentats de nihilistes... Tu parles d'une question existentielle majeure... L'histoire va de rebondissement en rebondissement.
Yvette: Et comment il s'en sort de cette humanité en péril?
Guilaine: Comme par hasard, il se sont rapprochés de tes goûts, Yvette. Enfin, ils se sont fait aidés par le Codex Lucis des Cathares. L'humanité, elle, s'est retrouvée le nez planté dans les étoiles à rêver à son expansion et elle a fini par quitter la Terre et par se mettre en route vers la planète orange comme de véritables Universonautes. Je n'ai ni dit cosmonautes ou astronautes, si tu vois la nuance. De plus, c'est en pleine actualité. Mars One propose des aventures sur Mars sans retour possible et il y a des milliers de candidats.
Yvette: Bon sujet, en effet. Je me disais bien qu'on ne terminerait pas sur cette Terre et que les astres devaient être une échappatoire.
Guilaine: Mais en attendant, chère Yvette, (en chantant Becaud) raconte-nous. Ce qui t'est arrivé. Comment, ça c'est passé, pendant qu'on t'attendait-là. comme disait la chanson. Pas eu d'aventures à nous raconter?
Yvette: Non, je n'ai pas rencontré l'âme sœur, comme dans ta chanson. Je n'ai pas mangé de hot dogs, non plus, d'ailleurs. Je n'aime pas les hot dogs. Je hais les hot dogs et tous ces machins de la mal bouffe. C'est de la m... Et, toi qu'est-ce que t'as fait, t'as suivi l'actualité ou elle t'as suivi? Tu en as fait les choux gras dans tes conversations lors de tes vacances?
Guilaine: Je vais t'étonner. Je n'ai pas eu de vacances. Enfin, pas vraiment comme tu l'entends. Cela a été du travail en vacances. J'ai suivi le Pape au Brésil. J'ai écrit un reportage sur son voyage en suivant les JMJ. Envoyée en Afrique du Sud, quelques jours, avec la mort annoncée de Mandela. Comme il s'est remis mieux que prévu, j'ai réorienté l'affaire en parlant de ce qui subsiste de l'Apartheid. Aux dernières nouvelles, je pensais aller en Egypte pour me faire une idée de ce qui se passait réellement là-bas dans cette révolution à répétition. A ton avis, c'était des vacances?
Martine: Horreur. Et tu aimes cela? Tu aimes communiquer du sensationnel, de l'émotion en tube dentifrice, de la m...quoi. Ça n'a plus rien à voir avec de l'information. Du côté du Pape, il est bien gentil avec sa visite au Brésil, mais qu'a-t-il apporté de plus à nous les femmes?
Toutes les presses du monde se rassasient de ces flonflons du bal ou de la terreur avec les mêmes sources dans le collimateur. Pas une ne se mouille à raconter sa propre histoire qui mène à la déconfiture que la presse connait actuellement. Toujours en déficit dans les caisses des journaux. Il doit y avoir une raison. Ce n'est pas ou plus de la presse d'opinion. Elle est servie sur un plat chaud ou brûlant, sans permettre au lecteur de s'assurer de leurs sources. Au moins, quand je n'écoute pas la presse, je ne serai pas influencée par elle. Parce que tu ne dis pas tout, Guilaine, tu aimerais bien qu'on en bave devant ton information avec ta signature au bas du parchemin. Pardon de ton "papier" comme on dit dans le jargon de métier. Est-ce seulement, pour identifier l'auteur du lavage de cerveau? J'en doute. Pour te faire un nom, oui, un nom qui te donnera la preuve de ta bonne conscience. Tu nous vends de la propagande, Guilaine, de la salade avec du ketchup au lieu de mayonnaise et cela sans t'en rendre compte, puisque tu ne remontes pas aux sources des problèmes planétaires. Tu te prends pour Christiane Amanpur? Surtout, n'oublie pas de prendre tes jeux vidéos en partant...
(Martine d'habitude bien calme. Yvette et Guilaine en étaient soufflées. Guilaine aurait voulu répondre. Les réponses restèrent coincée dans sa gorge. Aline était arrivée, chargée jusqu'au cou de bagages, de paquets et de valises)
Aline: Alors, vous ne me reconnaissez pas? J'ai pris des couleurs, non? Du sable dans les yeux, aussi. Dans le désert, je n'ai vu que cela... Qu'est-ce qui s'est passé pendant mon absence? Racontez-moi tout de l'actualité. Je veux tout savoir.
Yvette, Martine et Guilaine se regardèrent alternativement. Puis, toutes trois explosèrent de rire.)
Aline: Mais qu'est-ce que vous avez toutes les trois? J'ai dit une connerie, une plaisanterie? J'ai apporté du sable mais pourtant pas de la poudre pour vous faire rigoler.
(Yvette, Martine et Guilaine, ont repris leurs fou-rires)
Guilaine: Tu ne peux pas comprendre Aline. Merci, d'être arrivée, on allait s'embrocher. C'est une affaire entre nous. Tu sais nous avons un nouveau Roi, un nouveau JMJ, un nouveau... e ne sais plus, moi, Marine m'a fait perdre le fil. Mais prends ton temps pour te remettre dans le bain, doucement. L'actualité, c'est pas nécessairement le bac à sable de tes copines. Je l'ai compris, un peu tard. Tu veux manger un hot dog, peut-être?
(Yvette et Martine se remirent à rire de plus belle, tandis qu'Aline était la seule à ne plus rien comprendre)
Yvette: Laisse-nous rire, Aline. Guilaine nous a fourgué sur une mauvaise piste. Tu nous raconteras ton voyage dans la voiture au retour. Je repose ma question: Est-ce qu'un hot dog te plairait?
(Les rires reprirent encore une fois).
(Les voilà, toutes quatre, en route, pour rejoindre leurs pénates, tandis qu'Aline raconte et raconte encore, ses aventures à dos de chameaux avec les Berbères, le désert avec son coucher de soleil et ses nuits étoilées... les roses des sable. Les autres font semblant d'écouter. Encore heureux, aucune autre actualité n'est venue entraver la marche dans le désert...)
Moralité: on ne parle ni d'actualité, ni de hot dog quand on revient du désert. Si tout marche bien, de quoi pouvoir parler au retour? Entre copines, on peut réveiller la vie... Le problème, c'est qu'on ne réveille pas la même vie, tout simplement.
L'enfoiré,
Citations:
- « L'Actualité, ça n'existe pas, ça ne veut rien dire. L'actualité, ce sont des gens. Des milliards de gens qui rient, qui pleurent, qui souffrent et qui tombent amoureux. », Anna Gavalda
- « Les actualités d'aujourd'hui, c'est l'histoire de demain. », Raymond Queneau
- « On ne peut pas faire les hot-dogs et servir le client. », Proverbe québécois
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Commentaires
Ode à Rosemar (rédactrice d'Avox)
En un temps où la souillure et l’égoïsme était de rigueur,
vivait une princesse immaculée.
Cet ange tombé du ciel, ne vivait que pour le bien.
Fille du Duc de l’Estaque, elle vivait recluse,
dans une province où le crime des soudards faisait maintenant loi,
Elle respectait tout à chacun dans l’enceinte du château.
Bien sur, il y avait bien ce lubrique de Morvandiau,
Enfant de chœur tenant fermement son cierge
Qui la regardait étrangement
mais qui était ce palefrenier, ce cuistre ?
elle frémissait à sa vue dès qu’elle approchait des caves
Dame Rosemar ne le voyait pas,
ce qu’elle désirait avant tout, c’est aider
aider ces bougres, ces difformes
que la vie n’avait pas auréolé du doigt de Dieu
Sa renommée de sainte emplit le château,
Elle apprenait aux enfants pauvres
à lire et écrire, ce qui n’était pas rien
Apprendre la morale et le respect à de tel déshérités
Sa légende enflât jusqu’aux faubourgs de Marseille,
Et le prince, Monseigneur de Gaudin fit appel à elle.
Mais le voyage n’était pas sans péril,
Il lui fallait passer la terrible forêt d’Agoravox
Dame Rosemar voulut partir sur le champs
Elle fut assurée de la protection de la garde des chevaliers du post
reconnaissables par leurs écus frappés par une hirondelle bleue sur fond jaune
De plus, ils se reconnaîtraient par la fleur de thym, qu’ils auraient à la boutonnière
N’écoutant que son courage,
dame Rosemar, regarda son cocher
Celui ci au teint rougeaud et au visage déformé
acquiesça d’un regard fou
« Alea Jacta Est » résonna dans leurs cœurs
La nuit était belle, étoilé, on pouvait voir Cassiopée
le chevalier de fatizo chevauchait son bel étalon autour du carrosse
qu’il était doux pour dame Rosemar
d’avoir un si beau défenseur auprès d’elle.
Un premier relais, encore dans ce monde civilisé
L’ami Escartefigue, tenancier et ancien propriétaire de la boulangerie
proposat du Pastis 52 et des olives aux convives
Le sage du village vint aussi à la table
Maitre Fergus déconseillât d’aller plus loin si légèrement équipé
Mais les chevaliers du post n’en avait que cure
Si il y a des trolls, nous les pourfendrons !
Triste est le fait qu’il ne connaissaient pas la forêt
Bien mal leur en prit
La forêt était noire comme une cave
Le seigneur de Fatizo en premier fut attaqué
Plus habitué à débattre dans les salons fermés
Où la mouche était sur le visage
Plutôt que sur le fleuret
il disparu sur son bel alezan.
AJE le cocher biscornu
n’en était pas moins valeureux
Il décida de suppléer son maître
mais n’ayant aucune arme
il joua du cor, pour appeler les renforts
Rien n’y fit, il s’époumona
Tel était la forêt d’agoravox
une cuvette, où l’interconicité n’était qu’un leurre
comme le disait feu le Marquis de Villach
Viens ensuite Mme de COLRE
fine lame du royaume
estropiée lors d’un combat
elle n’y voyait que de l’œil gauche
Elle n’était pas de la confrérie
mais par solidarité féminine
refusant de parler à sa lavandière
une certaine Mme Miele
elle accourut pour défendre notre prédicatrice
mais rien n’y fit,
malgré les remerciements de la belle
s’enroulant de son tulle immaculé
la bête eut raison d’elle
On signalât aussi un scaphandrier
dont les paliers de décompressions ne furent respectés
qui clamât que rien n’était perdu
que lorsque les arbres auront perdu leurs feuilles
La lumière apparaîtra.
Il se perdit au fond d’un océan de vide.
Puis sur une terre que l’on croyait plate
apparu l’astre du jour
comptant ses fidèles
il déclencha une petite ère glaciaire
pour une histoire de pyjamas.
Tout fut englouti dans un trou noir
que maître Tall avait prévu
l’ayant observé, avec un chapeau
Et ainsi disparurent les calanques et l’Ariane
Plus rien n’a de sens depuis ce jour
il y en avait il un avant ?
Telle est la légende de Rosemar,
cygne blanc voguant sur le stix.
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-cave-139631?debut_forums=300#forum3802645
Écrit par : Bernie | 26/08/2013
Comme il a été dit, le thème du troll avait été illustré dans ce bel article
http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/l-ete-leger/article/le-petit-troll-est-mort-conte-des-139426
Écrit par : L'enfoiré | 26/08/2013
Rappel: "L'égo de la communication"
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2011/08/03/l-ego-de-la-communication.html
Écrit par : L'enfoiré | 26/08/2013
Pour Guilaine:
"Disjonction ou les coulisses de l'héroïsme"
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/disjonction-ou-les-coulisses-de-l-140023
Écrit par : L'enfoiré | 26/08/2013
Pour Yvette, l'allée simple sur Mars en 2023, Déjà 165.000 candidats (min: 19:00 et suivantes) aventuriers qui ont rendez-vous avec l'histoire...
http://www.rtbf.be/video/detail_jt-19h30?id=1848079
Mission Curiosity
http://www.arte.tv/guide/fr/048330-000/mission-curiosity-le-grand-defi-sur-mars?autoplay=1
Écrit par : L'enfoiré | 26/08/2013
Conseils pour raconter de meilleures histoires
Les bons orateurs savent comment captiver leur auditoire par leur façon de raconter. Le magazine féminin Allure fournit quelques conseils à mettre en œuvre pour devenir un narrateur passionnant. Les voici :
1. Parlez au présent. Les meilleurs conteurs utilisent le présent pour raconter leurs histoires, exactement comme s’ils décrivaient une réalité qui se déroulait en même temps qu’ils la relatent. Cette méthode donne un sens de l’immédiateté qui permet de mieux impliquer l’audience.
2. Entrez dans la peau de vos personnages. Il n’est pas nécessaire d’être bon acteur pour donner vie à votre histoire. N'ayez pas peur d’être à la fois l’acteur et le narrateur de votre histoire. Par exemple, si votre histoire évoque la conversation de deux protagonistes, n’hésitez pas à jouer les rôles de l'un et de l'autre. Votre histoire sera beaucoup plus divertissante, tout en étant plus expressive et plus intéressante.
3. Créez la surprise. Rien ne vous interdit de raconter un détail humoristique inattendu, ou un bon mot, qui puisse renverser l’atmosphère de l’histoire, si elle est plutôt sérieuse, ou pesante.
4. Jouez avec la chronologie. Les histoires de notre enfance commençaient toujours par « il était une fois « , et se finissaient toujours par « ils se marièrent et vécurent heureux très longtemps ». Mais il n’est absolument pas obligatoire de respecter la stricte chronologie des faits, et il peut être bien plus captivant de commencer l’histoire à son milieu, et de revenir ensuite en arrière pour rappeler son début. L’audience prend un certain plaisir intellectuel à remettre de l’ordre dans une histoire dont la chronologie a été inversée.
5. Sachez abandonner. Il est important de bien saisir les réactions de votre auditoire, et de percevoir le plus tôt possible lorsqu’il ne s’engage pas avec votre histoire. Dans ce cas, le mieux est de mettre fin rapidement à votre narration, en allant à l’essentiel.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=hr&item=5-conseils-pour-raconter-de-meilleures-histoires&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 29/08/2013
Aimer ou détester la rentrée
http://www.rtbf.be/video/detail_le-cafe-serre-de-thomas-gunzig-3-9-13?id=1849871
Les souvenirs de vacances de rêve humoristiques...
http://www.rtbf.be/video/detail_le-cafe-serre-de-thomas-gunzig-4-9-13?id=1850224
Écrit par : L'enfoiré | 05/09/2013
Les journaux en perte de vitesse s'adaptent face au gratuit et au numérique: la solution la forme, la séparation en blocs.
« Le Soir » se présentera en deux cahiers : le premier décryptera l’actualité et le deuxième sera centré sur les préoccupations quotidiennes de nos lecteurs, ses opinions, sa vie familiale, sa région, sa santé, ses loisirs, ses choix culturels.
Une nouvelle formule. Pas de révolution, car le quotidien garde son ADN, ses valeurs, ses matières fortes et l’indépendance éditoriale qui fait sa force et qui explique sa longévité.
Pas de révolution, mais une belle évolution, avec un nouveau projet qui n’est pas une mise en forme graphique neuve d’un concept ancien, mais qui marque la volonté de mieux cadrer l’énorme flot d’informations auquel tout le monde est désormais confronté.
Deux cahiers pour mieux coller encore à la double lecture actuelle de l’information.
Le premier, traitant encore plus en profondeur, sur une vingtaine de pages, l’actualité du jour, l’actualité politique, sociétale, mondiale et économique. Avec du décryptage, de l’analyse, de la pertinence et de l’impertinence et une cohérence sur les sujets fondamentaux du monde qui nous entoure. Avec, c’était indispensable, une évolution correspondant à celle du pays: la sixième réforme de l’Etat renforce l’importance des Régions, S’adapter en accordant, dans les premières pages du journal, plus d’espace et plus d’importance au fait régional. Au niveau politique et économique, mais aussi en ce qui concerne les tendances sociétales.
Le second centré sur les préoccupations quotidiennes des lecteurs, des opinions, de la vie familiale, la région, la santé, les loisirs, les choix culturels.
Une volonté de faire entrer des sujets qui alimentent les conversations de tous les jours, en leur donnant un sens et une perspective: ’actu, l’actu, l’actu.
Un journal numérique plus dense, plus complet, enrichi d’une dizaine de nouvelles rubriques, pour que chaque jour, arrive sur les tablettes, ordinateurs ou smartphone. Info choisie, hiérarchisée et enrichie par la rédaction avec un édito vidéo, une sortie culturelle ou un billet économique dans l'édition numérique.
http://www.lesoir.be/324594/article/culture/medias-tele/2013-09-23/soir-change-peau-ce-mardi
Écrit par : L'enfoiré | 23/09/2013
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