04/05/2019
Le tram bruxellois a 150 ans
Il y a 150 ans, le 1er mai 1869, le premier tramway à traction chevaline, exploité par la société privée Morris, était mis en service à Bruxelles entre la Porte de Namur et le bois de la Cambre.
Évocation d'une avancée technologique parallèle à l'évolution économique et culturelle de la société des trams hippomobiles au T3000 et T4000 qui circulent aujourd'hui à Bruxelles de manière ininterrompue.
À l’occasion de cet anniversaire, une multitude d’animations gratuites sont programmées du 1er au 5 mai, dont une parade de véhicules historiques le 1er mai, le championnat européen du meilleur conducteur de tram le 4 mai et la circulation de tramways historiques le 5 mai, le tout coïncidant également avec le 30e anniversaire de la Région bruxelloise.
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L’histoire des transports publics à Bruxelles est cependant bien plus ancienne. La première demande d’autorisation d’un service d’omnibus à traction chevaline dans la capitale est introduite en 1842 afin de relier la ville à ses faubourgs. Ces véhicules de 26 places, souvent à impériale, étaient tirés par des chevaux mais bien peu confortables. Or Bruxelles présente un important dénivelé entre le haut et le bas de la ville. L’idée germa alors de faire circuler ces véhicules sur des rails afin de faciliter le travail des chevaux. L’idée se révéla concluante et la première ligne de tram hippomobile vit ainsi le jour le 1er mai 1869.
Le cheval n'a plus tracté le tram après 25 ans grâce à la traction électrique.
De 1845, le circuit va s'étendre de 37 kms à 241 kms. En 1954, la STIB voit le jour.
Le 20 septembre 1976 est inauguré le métro alors que la voiture s'impose dans les ménages et que les bus prennent la relève.
Le T2000 prend des allures technologiques proche du métro suivi par le T3000.
Récemment, la ligne du tram 8 s'est étendue tout en reprenant la partie du trajet qu'avait prise le premier tram de la porte de Louise au Shopping de Wolluwé. Les ligne 9 à Jette et celles qui se créent vers Tour et Taxis, vers Neder-Over-Hembeek aux portes de Bruxelles et le 62 vers l'aéroport, prouvent que les cloches du tram n'ont pas encore fini de résonner dans les rues de la ville.
En 2010, le TNG de nouvelle génération, entreront en circulation.
Du musée du tram, j'en avais déjà parlé dans le billet qui parlait de la longue avenue de Tervuren "Une avenue pas comme les autres".
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#1 Des pavés aux lignes aériennes
Ce premier épisode va vous emmener à sa découverte, jusqu'à l'aube de la 1ère Guerre Mondiale, période où les tramways s'imposent déjà comme le transport principal de la ville.
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#2 - L'entre-deux-guerres
Les Tramways Bruxellois se remettent difficilement du premier conflit mondial. Le matériel roulant est défectueux, le personnel revendique de meilleures conditions de travail. Durant cette période, les Tramways Bruxellois décident de se moderniser, à la fois en interne mais surtout sur le terrain. Il faut dire que tout doit être parfait pour accueillir les millions de voyageurs qui se rendent à la future Exposition universelle de 1935, organisée sur le flambant neuf plateau du Heysel, à Bruxelles. L'Europe commence cependant à se radicaliser. Les prémisses d'une nouvelle guerre mondiale se font ressentir.
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#3 - Le tram et sa concurrence
Après la guerre, la ville de Bruxelles se transforme et entreprend de grands travaux d'aménagement. La STIB naît en 1954 et l’État belge, la Province du Brabant et les 21 communes bruxelloises en assument la gestion.
La ville se prépare déjà à vivre un moment important de son histoire: l'Exposition universelle de 1958, qui aura lieu sur le plateau du Heysel.
C'est aussi la période du " tout à l'automobile ": on transforme la petite ceinture en voie rapide et l'extension du ring voit apparaître de nouveaux quartiers en périphérie bruxelloise. Pour atteindre ces nouvelles zones, la STIB délaisse le tram au profit des bus: on parle alors de "bussification" du réseau.
En surface, la cohabitation tram/bus/automobile ne se réalise pas sans encombres et pousse les bruxellois à emprunter en masse les transports publics... qui arrivent bientôt à saturation !
Pour solutionner ce problème, la STIB ressort un projet vieux de 1892: un réseau de tram souterrain ! Le projet est accepté, les bruxellois profitent dès la fin des années 60 du prémétro.
L'histoire du tram va connaître alors de nouveaux rebondissements.
Pour accueillir les futurs voyageurs et inciter encore davantage de à emprunter les transports publics, la STIB s'équipe de nouveaux véhicules spacieux et confortables, elle retire de sa flotte son matériel les plus anciens.
Un accord-cadre a été signé avec les constructeur Bombardier pour la fourniture de 175 nouveaux trams.
Les "Tram New Generation" (TNG) arriveront début 2020 dans une version de 32 et 43 mètres avec respectivement 182 et 256 places dont 45 et 67 places assises, avec de larges portes et un plancher bas intégral pour faciliter l'accès des personnes à mobilité réduite et améliorer la circulation et le confort des voyageurs si ceux-ci ont des moyens pour être tirés.
Le livre de Patrick Weber "Bruxelles Omnibus" traverse les rues et les siècles à bord des trams, des bus et des métros avec des arrêts qui rappellent les histoires de chacun.
A Bruxelles plus qu'ailleurs chacun sait qu'il ne faut jamais dire jamais.
La ville est en continuelle adaptation et modifications.
En allant toutes les semaines voir de plus près,
"Une aberration attachante comme une copine un peu moche dont on aurait peur de parler mais où on pourrait se sentir bien" comme dit Geluck à condition d'aimer les changement.
Non, peut-être...
Quelle question saugrenue ai-je pausé à un des receveurs-accompagnateurs de trams si dans sa besace il avait encore des pièces en francs belges...
Elles étaient factices...
Ding ding ... tout le monde descend... ce n'est pas parce " Jef, de flech es af"
... mais parce que Jacques Brel prend la relève avec son "Bruxelles"
Photos de la fête des 150 ans du tram (clic)
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Après le jour du muguet porte-bonheur et des réunions politiques d'autres souvenirs sous le soleil printanier
Vendredi, la bande à Walid et son équipe dans "c'est presque sérieux" invitait à "voir et prévoir" la semaine en résumé"
Le soir, Views sur la Deux résumait la journée et le passé:
- Le géant de la saga "Star Wars", Chewbacca a rejoint les étoiles en guerre.
- En Thaïlande, le roi s'installe dans un couronnement particulier.
- La Bruxelloise de naissance, Audrey Hepburn a désormais son musée de photos
- La météo de demain, elle, n'avait pas l'heur de plaire...
Et puis, il y a eu l'hommage la "Passion selon Maurane" qui nous avait quitté il y a exactement un an dont je parlais à la fin de ce billet
Parler de sa voix de velours à la fois puissante et sensible où derrière elle se révélait une femme très complexe et multiple comme le rappelle ceux qui l'ont connu dans cet extrait entre 1993 et 2003…
Le Square où elle habitait, prendra son nom le 7 mai.
Samedi, retour en ville, retour en hiver, sous la pluie, la grêle et quelques éclaircies, pour la fête de l'Iris où le 8ème Championnat d’Europe des meilleurs conducteurs de tram de 25 pays s'affrontent.
En route, comme d'habitude, la fête du pain et des files à l'entrée de la Commission et du Parlement européen.
La vision de cette compétition en 6 épreuves, je la laisse à RTBF, mieux outillée que je ne pourrais l'être en attendant le soleil. La fête de l'Iris a quelques atouts pour l'occasion du 30ème anniversaire depuis la naissance de la Région Bruxelles-Capitale... Dimanche, ce sont les trams qui emportent les quelques voyageurs friands du passé pour se réfugier du froid et de la pluie dans les trams couverts. Dans le Parc, on annonce plus de 100 associations bruxelloises pour présenter leurs activités de manière interactive, ludique et décalée par des animations sportives, culturelles ou patrimoniales pour tous les goûts et tous les âges. L’art de rue est également mis à l’honneur avec des performances et des spectacles qui enchantent petits et grands !Manneken-Pis a reçu son 3ème et nouvel uniforme de la Stib, celui d’un conducteur, mais il n'était déjà plus habillé pour se prémunir de la pluie. Le problème, on y attend avec impatience et œil fixé sur le ciel, une éclaircie qui est arrivée à 12:00 avant qu'elle ne s'efface par une autre ondée frileuse. Je me rappelle encore la fête de l'Iris de l'année dernière avec son soleil et sa chaleur et "Sprout to be Brusselers" en 2016.
Eriofne,
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7/5/2019: Manon Lepomme a été à Bxl ce weekend
13/1/2020: De la traction hippomobile à l'électrique
Publié dans Actualité, Belgique, Histoire, Inclassable & People | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
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