09/08/2019
Un monde sous influence
La semaine dernière, il était question des bienfaits de l'indépendance d'esprit, d'action et les dangers de l'influence psychologue et sociale...
Ce billet-ci risque d'aller à contre sens du précédent et c'est voulu.
Les sphères d'influence mondiale est une dépendance au niveau économique, militaire, politiques et culturelles. (graphiques).
Cela n'a rien à voir avec les relations entre personnes.
Ici, il s'agit vraiment de relations "many to many", de peuple à peuple.
Donald Trump, avec son populisme, a compris ce qu'il pouvait en tirer en sortant de l'influence des autres organisations, des contrats signés et des pays pour se faire élire à la présidence des États-Unis par une population plus manuelle qu'intellectuelle et qui n'a pas profité de la mondialisation.
Georges W. Bush avait la même manière non nuancée de présenter les choses: "ceux qui ne sont pas avec nous, sont contre nous".
Protectionnisme et fermeture des frontières sont dans ce cas au programme avec une courte vue, intenable à long terme par l'implosion qui finit par arriver.
La mondialisation a créé un sentiment de rejet parce qu'elle construit immanquablement des gagnants et des perdants.
L'Europe, spectatrice, se tient toujours dans l'expectative, incapable de taper sur la table car ses membres ne font pas bloc dans cette nouvelle cour des grands et de ce fait, joue dans la case des perdants.
Publié dans Actualité, Amérique, Asie, Monde des affaires, Shopping | Lien permanent | Commentaires (10) | Imprimer