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04/10/2007

La séduction n'est qu'un jeu

publicitéLa publicité informe le "bon public" de tout ce que notre civilisation de consommation est prête à nous offrir. Elle ne manque surtout pas d'énerver un peu, beaucoup, passionnément, à la folie.
En me promenant près de chez moi, voilà que je tombe en arrêt sur le titre de cet article que je pouvais lire sur une affiche ostentatoire de publicité. Voilà donc clairement les idées avec lesquelles la pub travaille.

Plus besoin de se voiler la face, vendre ou plutôt faire vendre en créant une accoutumance, le goût du luxe, le réflexe d'acheter sans réfléchir est le but primordial et vital. Quelles sont les obligations de la publicité : être informative, véridique et décente.


La psychologie est parfaitement à sa place par l'entreprise de séduction qui démarre à chaque campagne publicitaire. Tout est bon pour arriver à ses fins, hormis la seule censure comme garde-fou.

Car, la folie n'est pas un "must" mais elle aide diablement !

Chez l'adulte, séduire est un acte qui relève de l'érotisme, de la sexualité de l'individu et cela joue à plein dans la publicité. Il n'est pas nécessairement obligatoire de montrer d'une manière explicite le produit que l'on doit vendre mais plutôt ce que la jolie demoiselle, généralement très courtement vêtue, va en faire. Cela va vous inciter à croire que le produit est bon et vous obliger à aimer la publicité pour rester dans le coup. Si la vedette, avec toute son aura, utilise le shampoing 'x' et vous dit qu'elle en est enchantée, il serait tout à fait incompréhensible que vous ne l'adoptiez pas vous-même. Ne va-t-on pas imaginer se retrouver au volant de cette voiture présentée avec cette jolie personne au sourire angélique?
C'est subtil mais parfaitement dans la note psychologique qui pousse le sexe mâle à se retourner instinctivement vers l'autre sexe. La vente ne se fait pas en direct entre vendeur et acheteur mais par un juge interposé qu'il n'est pas possible de contester. Les opérations de charme sont de plus en plus nombreuses. Un avis sur le sujet: "Quelle place pour les femmes dans les médias?"

Un article intéressant sur le sujet écrit par une jeune fille de 17 ans: "La beauté, gage de réussite professionnel ?" .

Le slogan récent d'une banque est significatif d'une volonté de mise en quarantaine de la réflexion du consommateur: "Time is not money. It's precious". Dans ce cas, l'expression "Ça ne s'invente pas", est certes à mettre à l'honneur.
Les banques n'ont par leur pareil quand il s'agit de s'attirer la clientèle de la concurrence.

"Mr Propre", le seul homme à nettoyer par terre", titrait l’Écho du 27 janvier. L'industrie est parfois en parfait déphasage par rapport avec les habitudes de vie actuelles. Car, il n'existe pas ou plus ce "nouvel" homme pratiquement. L'aspirateur l'ayant remplacé à tort ou à raison.

Fini de présenter la nouvelle poudre à lessiver qui lave plus blanc que blanc. Coluche, par son sketch, a mis un terme à cette approche débile des consommateurs. Ceux-ci ont pris du galon et ont définitivement plus de plomb dans la cervelle pour ne plus se laisser avoir par les chants des sirènes du bas prix.

Mais on s'organise, on se modernise. Innover à tous prix. L'anglais est la langue passe partout. Ok.

On se lance: "Freedom of speech" avec bébé sur le bras en sus. Aucun rapport direct avec le produit à vendre. La sensibilité, la sensiblerie, ça marche. La famille et l'ego sont des sources d'inspiration qui marcheront sans avoir une correspondance avec le but à atteindre. Cela fait rêver dans la douceur de l'intime, donc c'est gagner.

L'originalité, l'humour, l'émotion tendre ou agressive, le sensationnel sont devenus les degrés successifs d'une publicité qui gardera une écoute favorable et ne laissera pas dans le mielleux. Le "lave plus blanc que blanc" existe encore mais se minimise. La publicité qui dernièrement présentait un gosse qui s'élançait à l'assaut du médecin pour demander de l'aide parce que papa et maman faisaient à répétition des "han, han, han..." et qui recevait une prescription sous forme de petit déjeuner à servir pour le lendemain, vaut de l'or.

Le changement, je ne parle pas du progrès, dans ce sens est visible à la télé et audible en radio. Par bonheur, il existe de l'humour vrai.

Mais à côté de cela, de plus en plus de spots publicitaires dévient complètement du produit qu'ils devraient présenter. Le rapprochement devient tellement aléatoire ou carrément incompréhensible qu'il perd complètement de son efficacité: un spot de télécom ADSL présente d'anciens agents secrets dont les acteurs se lancent dans un dialogue agressif et ce n'est qu'en fin de spot que la marque apparaît sans lien évident.

Tous les deux ans, en janvier, le Salon de l'Auto de Bruxelles est propice à l'envahissement de nos ondes radios et de nos télévisions par les spots publicitaires qui ne manquent pas d'originalité ou de parfaites ignorances de ce que désire le consommateur. Les enjeux sont importants. Le chiffre d'affaire va dépendre pendant plusieurs mois qui suivent le salon. Pendant quinze jours (et avant), le nom des grands constructeurs a éclipsé pratiquement tous les autres annonceurs des espaces dédiés à cette véritable machine à pub. Les plus grands bénéficiaires sont bien sûr ces médias. Dans ce domaine passionnel, tout est "bon" (ou "mauvais") pour arriver à ses fins. On est prêt à forger le goût des prospects, à imprimer sa marque pour orienter les indécis. Cette année 2006, VW lance une pub qui se veut originale par l'entremise d'un concessionnaire indélicat qui ferait payer des options gratuites. Tout est bon, donc, même la simulation de vol!

Les spots, les slogans, les affiches, les images, les couleurs, les mélodies, la musique se suivent et ne se ressemblent plus vraiment. Ils s'identifient à la marque, cette sacrée "image de marque" à laquelle s'accrochent les sociétés de marketing pour s'incruster dans le subconscient du consommateur. Tout est bon pour sortir le consommateur de sa torpeur par l'attraction d'éléments qui ne se retrouvent pas chez la concurrence. Rendre obligatoire l'achat d'un produit pour élever le consommateur 'in' et lui faire regretter qu'il n'y est pas arrivé plus tôt. Des budgets énormes sont mis dans la balance pour arriver après de long mois de gestation au produit fini qui devrait tenir les futurs consommateurs en haleine le plus longtemps possible. Si le consommateur ne se retrouve pas toujours dans leur publicité favorite, il ne faut pas dénoncer les annonceurs qui ne font que proposer des spots pour leurs clients qui l'accepteront ou non.

Le prix. Ah, le prix, cheval de bataille par excellence, est, de nos jours, souvent le moyen d'appel du consommateur le plus efficace. Dans ce cas, l'originalité du message n'est plus la pièce maîtresse. Sans être mensongère, cette publicité a tout intérêt à noyer le poisson pour empêcher le consommateur de comparer chiffres en main des propositions différentes du marché. Limé jusqu'à la corde, le prix d'un produit ou d'un service est parfois bien loin du montant net qu'il faudra débourser pour l'acquérir. C'est devenu le seul leitmotiv pour les grandes surfaces et le budget de la publicité pour annoncer ces prix planchers n'est certainement pas à prix plancher... Certains osent même dénigrer la concurrence en la nommant explicitement: "Vous n'allez tout de même pas chez Tartempion pour payer plus cher?".

Ne frise-t-on pas l'illégalité ?

Dans le cas des fournisseurs de temps de GSM, déchiffrer les promotions et les différents moyens d'attirer la clientèle de l'un vers l'autre relève du casse tête pour découvrir le plus avantageux. A grand renfort de publicités, plus amusantes ou insidieuses les unes que les autres, les uns proposent des tarifs à la minute, les autres des gratuités en pagaille, pendant des périodes de fêtes qui n'en sont pas vraiment à bien regarder. D'autres, encore, offrent 1000 SMS par mois ou présentent des forfaits plus alléchants pour celui qui perd l'habitude de réfléchir.

Une grande surface annonce, par un grand tapage médiatique, la baisse de prix de 500 produits les plus vendus. Geste commercial généreux vis-à-vis des petits budgets ! Technique de marketing, surtout, avec le but de maximiser le profit. Si la baisse de prix est bien calculée, la vente plus importante sera au pire la même, mais une recette meilleure est visée. Les achats chez les fournisseurs se feront en plus grande quantité et donc avec un discount à la mesure. Les fournisseurs acculés financeront, c'est tout. On pourra, alors, se demander "comment va réagir la clientèle à la générosité". Affaire classée.

La compagnie d'aviation à bas prix Ryanair et Virgin Express n'a pas manqué d'être accusée et envoyé devant la justice par la Ministre Frey Van Den Bossche, en charge de la protection des consommateurs, pour tarification trop peu claire. Cette sacrée transparence avait dû être plombée par des suppléments et taxes divers.

De toute manière la loterie est là. Une fois insolemment riche, il nous faudra prendre l'envie de s'essuyer le front avec le beau billet de 500 euros tout neuf. Rien de plus naturel.

Quant aux promesses de qualité, d'être meilleur que la concurrence, le consommateur doit garder la tête froide. Rester en dehors d'une appréciation trop rapide et aucune déception au niveau du résultat à l'utilisation. Les descriptifs des articles en vente se veulent complets mais une petite note en fin indique souvent que certains points de descriptions peuvent très bien être modifiés depuis sa rédaction. Le caractère très technique de ces notices peut aussi désorienter le prospecté. La fameuse "qualité professionnelle" affichée sera souvent contrôlée par des consommateurs très peu professionnels. Attention, l'augmentation de la qualité sera proportionnelle à la augmentation du prix. C'est mathématique et normal. Mais, les acheteurs ne sont-ils pas là justement pour devenir contrôleur? Entre consommateurs, ne pas hésiter pas à se refiler les "tuyaux" est un moyen de rester dans la note. Car de toute manière, "Chez moi, c'est près d'une certaine bière (que je ne citerai pas, évidemment)". Qu'est-ce qui fait baisser le prix et le bénéfices ? La quantité, les achats groupés, les achats des matières premières là où elles sont les moins chères et leurs ventes des produits finis  là où les tarifs élevés sont plus élevés mais acceptables. 

Les publicités qui attirent le client par des gadgets ou des objets qui n'ont rien avoir avec leur business (CD de stars, stars que le client va rencontrer et emmener chez lui après un plein, n'est qu'un exemple). Les enfants de la génération née de ce dernier quart de siècle n'ont que la consommation comme seul repère. Véritables "proies" des publicitaires, les enfants reçoivent depuis leur plus tendre enfance un "tatouage de pub" qu'ils conserveront leur vie durant. Les pictogrammes qui nous entourent pour nous renseigner en tant que consommateurs sont ancrés dans notre subconscient. Pas facile de résister à un matraquage qui s'insinue au travers d'images parfaitement anodines et positives. "Le livret jeune Swing de la banque postale" a aussi inspiré des idées.

Faudra-t-il être "griffé" avoir une marque prestigieuse pour avoir le droit d'exister. Ils sont donc les premières "victimes" consentantes de l'harponnage qui leur est fait par la publicité. Les marques qui ont le plus de poids financier pour lancer les meilleurs campagnes de pub savent évidemment comment faire abandonner la résistance aux enfants et ensuite convaincre les parents. Une pub pour des voitures ne manque pas de l'affirmer "Vous ne remercierez jamais assez votre enfant de vous avoir fait découvrir tel ou tel modèle". On ne peut être plus clair. Alors interdire la pub à la télé pour les enfants. Certains pays y sont passés. Couleurs et à fond le sucré sont les attirances naturelles que la télé a bien compris. Mélange d'info et de pub pour brouiller les repères, habiller les idoles pour créer le manque sont les techniques du marchandising destinés aux enfants. La hauteur des rayons pour enfants sont ajustés en fonction de l'âge dans les grandes surfaces. Le sport est complice.

"A vos marques" était le nom d'un jeu télévisé dans le passé. Coïncidence?

Le jeu a permis d'ouvrir une autre faille dans le porte-monnaie du consommateur. Attiré par le gain, celui-ci s'est vu présenté une manière agréable d'entrer en possession des articles dont il rêve. Pour ce faire, il est prêt à prendre son téléphone et d'appeler le fatidique numéro à tarification spécial. Et voilà que le compteur tourne et que sans le savoir, il se prête à la compensation de l'hypothétique gain.

Ces spots télé qui s'insinuent entre les films, ou qui s'invitent en plein milieu de projection, ne tiendront la distance que si l'audimat révèle l'intérêt des téléspectateurs. Quand je dit de "s'insinuer entre les films", la Commission Européenne s'est même vue mise en demeure d'estimer comme cela est déjà le cas aux États-Unis, d'accepter que les films eux-mêmes contiennent la publicité. Les acteurs du film présenteraient ainsi les produits aux consommateurs en plein milieu de la projection. Une restriction: pas dans le journal, ni dans les émissions pour enfants... Ouf.

La télé, elle-même, ne vit en grande partie que grâce aux revenus récoltés parmi les sociétés qui font passer leurs publicités.

Dernièrement, la justice, appelée par le JEP (Jury d'Ethique Publicitaire) a été mise à contribution pour montrer un point qu'il ne fallait pas franchir. La firme Red Bull, bien à propos, a présenté son produit comme un miracle de la réussite scolaire pendant les examens des étudiants. Ce produit très apprécié auprès des jeunes devait permettre de prolonger la préparation des examens pendant les heures nocturnes. Ce que le spot ne disait évidemment pas c'est que la mémoire ne joue pas avec cette corde-là et qu'elle a plutôt tendance à passer des moments plus paisibles.

publicitéLe sport ajoute son épingle dans le jeu par le sponsoring. Tout est également bon pour faire flasher l'esprit sur les noms connus de la distribution tout public. Le 26 janvier 2007, le journal l'Echo avait un article qui mettait pourtant un bémol. Le titre était "Les sponsors refusent de monter dans le camion-balai". Les scandales n'ont pas bonnes presses ni bon bon poids publicitaire. Doper sa marque en associant l'action par coups de doping, ce n'est pas vraiment la bonne manière de se faire connaître. Alors, restera-t-il une volonté de mouiller son maillot sans l'enseigne du mécène? Se poser la question, c'est y répondre.

Internet se sponsorise aussi par cette débauche de produits. L'internaute docile peut même arriver à gagner de l'argent en acceptant de laisser le champ libre aux publicitaires en ouvrant la porte de son champ de vision aux annonces les plus affriolantes. Malheureusement, les messages non sollicités, les "spam" se sont infiltrés dans les emails et lors de consultations des pages du web et sont devenus de véritable plaie de toute utilisation de ce bel outil de communication véhiculé par l'ordinateur.
La publicité coute très cher. Autant ne pas trop éparpiller inutilement et sans retour de manivelle. Éliminer les messages non productifs est et restera un "must". A côté des demandes officielles en bonne et due forme qui parviennent aux consommateurs pour qu'ils désignent ce qui les intéresse, internet va fournir une meilleure réponse. Des sociétés telles que Google, pour ne citer qu'elle, par l'intermédiaire de ses services gratuits (j'en parlais dans "Internet, reste net") va chercher à cerner, à piéger chacun dans ses habitudes consommatrices. Le pluralisme, on veut bien l'assumer, mais l'efficacité a ses lois et il ne faudrait pas éparpiller à fond perdu les prospectus, les brochures. "Il ne faut pas prendre les Enfants du Bon Dieu pour des Canards Sauvages" comme disait Michel Audiard.

Et pourtant, certains consommateurs en redemandent. Je n'en veux pour preuve que le concours de la recherche du meilleur spot plébiscité par l'ensemble de ces consommateurs en herbe. La "Nuit des Publivores" vient couronner le vainqueur de ce combat des chefs. Une chronique de Paul Herman posée sous forme de besoin de liberté prouvait par ses commentaires qu'il ne fallait pas toucher à sa "pub".

Chercher à rester dans la mémoire des gens par le beau ou par le mauvais côté? Associer un besoin avec une seule et même marque pour parvenir à remplacer le mot original du produit, le faire oublier, par le nom de la marque est l'aboutissement logique.

La censure apporte heureusement son contrôle, accorde son blanc-seing ou rejette la pub si les limites de l'acceptable sont dépassées. La publicité mensongère a souvent été stoppée avant d'arriver devant nos yeux. Mais, l'organisme qui assure la censure est-il bien placé pour assurer l'efficacité nécessaire?

Le consommateur a-t-il vraiment le 'droit de réponse' ?

La contre-publicité n'est apparemment pas permise. Pas question de dénier et d'attaquer ouvertement un concurrent. Par manque d'imparcialité, la contre-publicité a les mêmes vices que sa publicité. Elle joue avec les mêmes ressources que son ennemi pour se reproduire. Elle n'est acceptée d'emblée et de manière officielle dans les cas de santé publique comme pour le tabac.

La publicité comparative est partiellement autorisée avec certains garde-fous. Des directives européennes y veillent.

Des organismes de protection des consommateurs existent bien sûr. 60 millions de consommateurs, Test-Achat. Subsidiés par les consommateurs eux-mêmes, ils devraient être impartiaux. Ouf !

Pour vendre et pour séduire, on ne compte plus les campagnes publicitaires qui ne se veulent plus que des images d'une société qui n'existe pas ou plus. Etre publicitaire est un job à part entière avec des écoles pour performer. On persiste et signe des étapes de la persuasion qui n'ont plus cours ou complètement obsolètes. L'imaginaire fait vivre, dit-on. Il fait surtout mourir d'envie celui qui ne peut plus se prêter au jeu.

Quand on est en manque d'idées pour relancer la vapeur, que fait-on? Les publicitaires proposent et on change de look. On ne se demande pas le pourquoi d'une "descente aux enfers" d'un produit. On en change l'image. Les pages sur internet prennent des couleurs fluos. C'est dans le vent. Du moins le croit-on. Le moteur devra s'emballer avec l'image. Les hommes qui sont en arrière plan de celles-ci, n'ont pas droit au chapitre. Ils coûtent assez cher et doivent prendre le profil bas.

L’histoire de Coca-Cola a été récemment publiée sous le titre de "Coca-cola, l'enquête interdite". En dehors de l'aspect parfois sulfureux qui pourra s'y dévoilé, il existe une règle de conduite dans la Séduction. John Pemberton eut l'idée géniale: investir dans la réclame. Il confiait à un de ses proches: "Si je pouvais avoir 25.000 dollars, je dépenserais 24.000 dollars en publicité et j'utiliserais le reste pour fabriquer du Coca-Cola". On connaît la suite. 94% de la population mondiale reconnaît instantanément son logo. Consommation la plus consommée dans le monde (1 milliard de bouteilles par jour). Même l'eau est détrônée par ce breuvage. Le 23 avril 1985, la Compagnie annonçait sa volonté de changement en voulant annoncer "New Coke". Véritable Tsunami avant la lettre, elle a du suite aux protestations en revenir à ses premières amours.

La publicité n'est qu'un jeu de séduction, mais un jeu qui rapporte assurément.

Mais, au fait, à qui ou par l'intermédiaire de qui?

Pour paraphraser une phrase célèbre: "Dollar, my name is money". Au cinéma, il est possible pour le réalisateur de film et son acteur fétiche sous les traits de James Bond de pouvoir piloter une voiture BMW de 25 millions de dollars, tout frais payés, pour l'utilisation de celle-ci dans 3 films en remplacement de la rituelle Aston Martin. Quand le "Product placement" entre en jeu, la boussole n'est plus à bord de la voiture. Elle se conduit toute seule car elle peut se désintégrer dans un crash spectaculaire. Pour les "faux-vrais" frais, il n'y aura qu'à céder ostensiblement la carte de crédit ou de prendre son GSM du bout des doigt pour se faire dépanner. Il faut bien que jeunesse se passe! La chaîne Arte en parlait le 8 décembre 2006.

Plus prosaïquement, nous profitons à l'étage du dessous de ce même stratagème. Vous lisez ces lignes avec quelques pièces sonnantes patronnées par Vandam-K.H. La boucle est bouclée dans le meilleur des mondes.

Dernièrement, en Belgique, trois associations étaient en guerre contre la pub. Consoloisirs, les Equipes populaires et Respire s'opposaient à l'emprise de la publicité par les émissions de la RTBF et réclamaient la tenue d'un débat public. Une pétition est dans l'air. Le plafond de 25% de revenus publicitaires était devenu selon certains trop "étroit". Quand l'introduction de la publicité a été décidée l'accord précisait 2 minutes par heure d'émission. Le maximum actuel se situe actuellement à 12 minutes. La saturation ne serait pas la solution pour tous les partis. Elle hypothèquerait l'autonomie des éditoriale. Mais, le financement d'un média peut-il encore se penser autrement que par cet intermédiaire?  N'avons-nous pas épuisé les autres voies de financement?

Dans notre époque qui se lègue au "tout gratuit", la pub est devenue la "vache à lait" sans laquelle plus aucune production locale ne pourrait se créer actuellement. Production qui entraîne un certain dirigisme potentiel et une overdose caractérielle. Dilemme d'un l'équilibre subtil?

Demain, la publicité sera très probablement plus envahissante encore.

publicitéLa pub devrait passer à la vitesse supérieure car la croissance des investissements publicitaires dans les médias se serait ralentie. Plus ajustée à la personnalité du consommateur. Internet, Google ajuste le tir en s’immisçant dans la vie privée du consommateur pour le connaître mieux et connaître ses besoins et ses rêves les plus fous. Une première estimation des dégâts peut déjà être imaginée par la vision publicitaire d'Outre Atlantique qui ne laisse subsister souvent qu'un peu de film au travers de la publicité. Tom Cruise dans le film "Minority Report" qui se passe en 2054 était interpellé par son nom par une affiche publicitaire. La publicité personnalisée à ce point, on n'y est pas encore mais comme des découvertes faites sur le cerveau prouvent que c'est le côté reptilien du cerveau, responsable des instincts et des réflexes innés, qui analyse la publicité captée par les yeux. Plaire par ce côté basique du subconscient d'une manière instantanée est donc le but de tout publicitaire. A première vue, la simplicité du message apporte le plus d'effet et pourtant la publicité devient de plus en plus complexe, tirée par la technologie et un peu de créativité. La simple image du produit que l'on devrait consommer suffit pour choisir ledit produit. L'oreille entend sans écouter mais elle enregistre à notre insu. La publicité ne manque pas à chaque occasion de renvoyer le consommateur à son site Internet qui renseignera plus clairement encore le choix qu'il doit opérer. Il y a danger quand certains logiciels agissent en "nettoyeur" de pub, quand la télévision numérique permettra de zapper très vite, raison de plus pour y apporter le plus de côtés "sexy" possibles. Une fois, le consommateur capté et intéressé par une information plus précise sur un article demandée par lui, il en deviendra plus important pour le publicitaire. La neuromarketing a encore beaucoup de moyens pour rendre plus efficace le travail d'infiltration du cerveau.

L'Echo annonçait récemment qu'IBM prédisait la fin de la pub de papa et que cette pub allait affronter plus de changements dans les 5 années à venir qu'au cours dans 50 ans écoulés. La baisse des revenus des médias traditionnels serait la raison invoquée. L'internaute consacre 2 heures de son temps par jour sur la toile dans 71% des cas. La télé n'a plus la cote et ne prend plus 48%. L'interactivité supplémentaire est le maître mot. Les messages ciblés dans une relation client à consommateur. Google, Yahoo ou AOL sont là avec son moteur de recherche et draineront les revenus publicitaires.

Dans mon préambule, je ne manquais pas d'exprimer une certaine exaspération dans la répétition d'une même publicité toutes les 2-3 minutes sur nos antennes. "Ah, si tout était aussi bien accepté que le matraquage, pourrait-on dire en suivant les mots entendu de maintes fois! Le but primaire et principal de la publicité est de faire connaitre un produit. Pas de lézard, je m'y conforme volontiers. Les excès sont, par contre, inacceptable et improductifs. C'est comme si les sociétés voulaient nous faire payer les prix astronomiques déboursés pour nous 'informer' du bien fondé de leurs produits. Trop de répétitions d'un message le tuent très certainement. Des études prouvent qu'un événement présenté plusieurs fois apparaît pourtant plus "sympathique" ou "familier". Est-ce à dire qu'il faut pousser le bouchon toutes les minutes? Les commentaires en ligne sur Internet influencent les décisions. Les consommateurs sont prêts à payer entre 20 et 99% de plus pour un produit coté "Excellent" qu'un article coté "Bien" (dixit Echo). Espérons qu'ils restent impartiaux, nombreux et très détaillés.

publicitéPublicité mensongère? Rien ne sert de le dire, il faut le prouver. Une association des consommateurs a été déboutée à la Cour de Paris (20-nov-2007) dans une affaire de justice contre une pub anti-cholestérol d'Unilever. Motif: "la publicité ne pouvait laisser penser au consommateur moyen, normalement informé et raisonnablement attentif et avisé, que la seule consommation du produit était de nature à faire baisser le taux de cholestérol". Pourquoi la contre pub n'est-elle pas admise pour informer le consommateur?

Heureusement, la meilleure publicité reste le bouche à oreille. Si un produit est bon, cela se dit. Et la bonne parole fait très vite son chemin. La publicité le sait et mentir ne paie plus, elle est condamnée à se mettre au niveau de son auditoire. "Car une vraie relation se construit avec le temps", dit encore la pub.

La tentation actuelle du consommateur est d'avoir tout et tout de suite et au meilleur prix. Le problème, s'il en est, est bien là. Peu importe la provenance des produits qui sont présentés à nos yeux. Le consommateur subit et profite d'une situation apparemment avantageuse, il reste conscient et, dans le fond, il se réveille et se rebelle en silence de ce qui ne correspond plus à l'argent qu'il a consenti d'accorder à son penchant. Dégrader son pouvoir d'achat par des produits qui ne correspondent plus à la qualité qu'il attend, n'apporte pas la bonne approche d'un commerce équitable. De légères augmentations de prix auront très vite perdu leur impact. Les ratages seront par contre plus mal ressentis.

Un rappel aussi: Cela crée des frustrations pour ceux qui ne sont pas capables de consommer. A l'égard de jeunes qui ne sont parfois pas prêt à bien décoder les messages publicitaires, à gérer des frustrations et à faire la différence entre une envie et un besoin, tout cela peut parfois générer par corollaire une forme de violence. Fait de société la publicité peut être la meilleure et la pire des entreprises humaines à condition dans discerner les contours avec précision. Sois un homme, consomme...publicité

Un exercice? Puisque je partage tout avec vous... Essayer de traduire la phrase suivante avec les mots du dictionnaire sans réfléchir:

"Sortant de mon jacuzzi et en allant dans le frigidaire, j'ai laissé tomber une bouteille de coca, j'ai essuyé le sol avec un kleenex, j'ai tout de suite noté avec mon bic, scotché sur le mur, qu'il m'en fallait une nouvelle avant d'enfiler mon k-way et m'en aller avec la jeep".

La séduction n'est pas qu'un jeu. "Les gens veulent qu'on leur parle, pas qu'on les bluffe", dit un maître dans la pub. 

J'y pense, "mais cette fois, c'est moi":

"Venez lire les Blogs de l'enfoiré. Les Blogs qui vous feront passer du passé au futur en passant par le présent. Les Blogs inoxydables à un prix imbattable. Les Blogs..." dou, dou, dou, dou...

 Je dis cela, tout simplement "Parce que que vous le valez bien" et puis "Vous en avez l'énergie", non?"

Et sinon, "Ne changez pas de métier, changez de patron".

Au moins, dans ce cas vous resterez au parfum.

 

L'enfoiré,

 

Sur Agoravox : "Pour un label sans pub": sans pub, serait-ce possible?

et un autre encore : "On achète bien les cerveaux".

 

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"Questions à la une" Faut-il interdire la publicité pour enfants?

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Citations :

  • "La publicité vise à vaporiser le sujet pour le transformer en fantôme obéissant du devenir", Michel Houellebecq
  • "Nous savions que la publicité ciblait les imbéciles. Je découvre que ça marche aussi auprès des abrutis profonds", Philippe Geluck
  • "L'art, c'est déjà de la publicité. La Joconde aurait pu servir de support à une marque de chocolat, à Coca Cola ou à tout autre chose", Andy Warhol
  • "Une bonne publicité devrait ressembler à un bon sermon ; elle ne doit pas seulement soulager les affligés, mais elle doit aussi affliger les satisfaits", Bernice Fitzgibbon
  • "La publicité est à la consommation ce que l'érotisme est à l'amour. Le plaisir ne suit pas toujours...", Philippe Bouvard 

 

 

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29 juillet 2013: Fusion de Publicis et Omnicom. Le Number One de la pub est né avec 17 milliards en poche. Objectif: résister aux géants "Mad Men" d'Internet. publicité

09 avril 2014: Depuis la crise financière, jamais la publicité n'avait été aussi optimiste. Les budgets de publicité ont fortement évolué dans le monde. En 2014, les prévisions s'élèveraient à 389 milliards d'euros avec une estimation pour 2016 de 437 milliards. En Belgique, l'augmentation serait plus nuancée, plus circonspecte avec respectivement 3,89 milliards et 4,07 milliards.

21 janvier 2018: "La décroissance heureuse" podcasten relation avec le livre "Transmettre"

23 mars 2018: Quelles sont les marques préférées des Belgespodcast

26 mai 2018: Le marketing et le cerveaupodcast

"Propaganda - La fabrique du consentement" sur ARTE

Comment influencer les foules ? À travers la figure d’Edward Bernays (1891-1995), l'un des inventeurs du marketing et l'auteur de "Propaganda", un passionnant décryptage des méthodes de la "fabrique du consentement".

Si les techniques de persuasion des masses apparaissent en Europe à la fin du XIXe siècle pour lutter contre les révoltes ouvrières, elles sont développées aux États-Unis pour convaincre les Américains de s’engager dans la Première Guerre mondiale. Peu connu du grand public, neveu de Sigmund Freud, l'auteur du livre de référence Propaganda et l'un des inventeurs du marketing, Edward Bernays (1891-1995) en fut l’un des principaux théoriciens. Inspirées des codes de la publicité et du divertissement, ces méthodes de "fabrique du consentement" des foules s’adressent aux désirs inconscients de celles-ci. Les industriels s’en emparent pour lutter contre les grèves avec l’objectif de faire adhérer la classe ouvrière au capitalisme et transformer ainsi le citoyen en consommateur. En 2001, le magazine Life classait Edward Bernays parmi les cent personnalités américaines les plus influentes du XXe siècle. Ce documentaire riche en archives retrace, à la lumière d’une analyse critique – dont celle du célèbre linguiste Noam Chomsky –, le parcours de celui qui, entre autres, fit fumer les femmes, inspira le régime nazi, accompagna le New Deal et fut l'artisan du renversement du gouvernement du Guatemala en 1954.

22/9/2020: Faut-il introduire une loi contre la publicité?podcastpodcast

16/5/2021: La chanson dans la pubpodcast

Commentaires

A suivre...?
La réponse ? ...bientôt...

:-))))))))))))))))))

Écrit par : Miss Canthus | 04/10/2007

Répondre à ce commentaire

séduction , sports et jeux , dans le tradition du pain et des jeux romains , de quoi amuser le bon peuple et lui vendre la merde enrobée dans le papier de soie ( certain ont remplacé le papier de soie par une chemise bleue ) .

Un très bon article , cher guy , même la politique en france
ne vend plus que des produits marketing et on dérive grave , heureusement pas autant que dans 99 francs sur lequel
j'ai fait un papier http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=29951

Merci pour les saints :-))

Écrit par : LE CHAT | 12/10/2007

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Merci Le Chat.

La pub est l'outil d'union entre producteur et consommateur. Par ce fait, il est utile et nécessaire.

Mais comme en tout, il faut pouvoir déterminer cette fameuse ligne variable dans sa position et son épaisseur entre l'acceptable et l'insoutenable.

Écrit par : L'enfoiré | 12/10/2007

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La publicité rend « pauvre »
Guy Benjamin


Cossette écorche les publicitaires, les médias... et tout le monde
Guy Benjamin
Le Soleil, Québec

La publicité sert à multiplier le nombre de personnes porteuses dans le front de l'étiquette « pauvre ». À cause de la publicité, nous sommes convaincus que nous serions pauvres si nous n'avions plus de tomates ou de pêches sur nos tables à longueur d'année, ou si nous ne laissions pas dormir trois télés et sept radios.

Ces opinions sont de Claude Cossette, créateur de l'agence de publicité qui porte son nom. Lors du dîner-conférence au bénéfice de Centraide, celui qui est devenu professeur titulaire en publicité sociale à l'Université Laval a écorché tout le monde. Les publicitaires évidemment, mais aussi les médias, les universitaires, et tous ceux qui boivent du café ou mangent du sucre.

Le conférencier a sa définition bien à lui de la pauvreté. « Vous êtes pauvres quand vous avez des frères et soeurs qui ont des revenus de 200 000 $ et que vous ne gagnez que 40 000 $ ». Vous ne pouvez aller au restaurant en famille avec eux, faire du sport avec les enfants comme eux ou prendre des vacances dans le Sud comme ils le font, ajoute M. Cossette. Pauvres aussi à 10 000 $ si tous les voisins en gagnent 30 000 $. « Nous sommes tous des voleurs » , accuse le conférencier. Nous vivons si bien au Canada parce que nous exploitons les pauvres du tiers-monde en « barguinant » sur le prix du café et du sucre, donne-t-il en exemple.

La publicité influence notre perception de la publicité parce qu'elle contribue à déterminer les standards de consommation et de niveau de vie. Une des tactiques de la publicité est d'établir comme norme ce qui est au départ une exception, d'ajouter le conférencier.

Selon Claude Cossette, il ne faut pas compter ni sur les publicitaires ni sur les médias pour se donner la mission de comprendre les pauvres. « La pub et les médias font partie du monde de l'argent. Et le monde de l'argent n'a pas pour but de créer plus de justice, mais plus de profit. »

Il faut être assez intelligent, de dire le prof Cossette, pour comprendre que des personnes malades et sans assurance à long terme, les handicapés physiques ou intellectuels, les personnes moins instruites, moins rusées, ou plus naïves, sont plus pauvres.

Un citoyen ne comprendra pas les pauvres, selon Claude Cossette, s'il ne fait qu'écouter André Arthur ou Jeff Fillion, « qui entraînent le petit peuple et les jeunes plus naïfs vers la droite et l'égoïsme personnel ».

Mais il y a de l'espoir. «Les utopistes doivent continuer à croire qu'ils peuvent changer quelque chose », lance le prof Cossette. Ils le peuvent en travaillant au corps à corps auprès des chefs d'entreprise. Ce sont des êtres humains lorsqu'ils enlèvent leurs chapeaux de capitalistes, de dire M. Cossette.

L'éducation est une autre solution. « Une fois éduqués, les gens pensent par eux-mêmes et résistent mieux à la publicité ».

Ce qui ne l'empêche pas de critiquer le monde de l'éducation qui s'est tourné vers les publicitaires « pour faire boire plus de Pepsi à nos jeunes » en échange d'argent. Les universitaires ne font pas leur job en se tournant vers les bailleurs de fonds, ajoute-t-il. « Il faut résister à la tentation de solliciter les marchands pour financer l'éducation. » Claude Cossette a conclu sa conférence en proposant de décerner des prix Cœur de pierre et Cœur d'or. Les premiers pour les entreprises qui exploitent le plus outrageusement les petites gens, et les deuxièmes pour celles qui démontrent une conscience sociale en ne pensant pas uniquement à exploiter le petit pour augmenter les profits.

Cet article est tiré du quotidien Le Soleil de Québec du 12 décembre 2002, page A9 : « La publicité rend "pauvre" » de Guy Benjamin.

Écrit par : mots... | 28/11/2007

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Il y a des maitres en publicité : des grands et des êtres engagés comme Oliviero Toscani. Il provoque la contreverse et montre ce qui doit être vu. Faut écouter l'entrevue avec ce "bon homme" :


http://www.radio-canada.ca/radio/christiane/modele-document.asp?docnumero=44537&numero=1880

Écrit par : mots... | 28/11/2007

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Merci, au Canada, pour cette info

Écrit par : L'enfoiré | 28/11/2007

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La pub à la télé remise en question par Sarkozy en février a destabillisé les chaines publiques. Une grève du service publique FR2 et FR3, le 13 février 2008. La RTBF en Belgique est du coup remise en question de ce côté, aussi. 25% du budget proviennent de la publicité. Par quoi remplacer, on n'a pas de réelle idée. Le MR veut-il faire planter le service publique?
Mon article était assez clair. Je n'étais pas contre la pub, mais contre l'idiotie et la répétition mitraillette.

Écrit par : L'enfoiré | 14/02/2008

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Cher Guy,

Nous partageons une même vision. Depuis trente ans, j'ai seulement tenté d'affiner des concepts pour tenter de cerner au plus près les illusions et les leurres qui tissent la relation d'information, avec la gamme des réflexes qu'ils stimulent.
Très cordialement,
Paul Villach

Écrit par : villach | 28/05/2009

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Cher Paul,
Ca, crois-moi, je l'ai ressenti depuis très longtemps.
J'ai quitté AV pendant un an pour me retrouver où tu peux le lire. Egarement passager. Je peux t'en parler.
Nous avons tous deux quelques heures de vols et pas uniquement dans l'avion AV. Je te l'ai d'ailleurs fait remarqué. Excuse-moi de t'avoir un peu secoué. J'aime ton écriture. La forme est belle, le fond informatif, j'aime le retrouver à la même hauteur. Le contenant, j'aime le désossé pour trouver le contenu.
Merci de ta visite et pour m'avoir permis de relire mon article qui date déjà de plusieurs mois,
Très cordialement.
Guy

Écrit par : L'Enfoiré | 28/05/2009

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Fusion de Publicis et Omnicom. Le Number One de la pub est né avec 17 millards en poche. Objectif: résister aux géants d'Internet.

Écrit par : L'enfoiré | 30/07/2013

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Depuis la crise financière, jamais la publicité n'avait été aussi optimiste. Les budgets de publicité ont fortement évolué dans le monde. En 2014, les prévisions s'élèveraient à 389 milliards d'euros avec une estimation pour 2016 de 437 milliards. En Belgique, l'augmentation serait plus nuancée, plus circonspecte avec respectivement 3,89 milliards et 4,07 milliards.

Écrit par : L'enfoiré | 09/04/2014

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5 firmes contrôlent le marché mondial de la publicité et les chiffres sont renversants

Deux entreprises américaines – Google et Facebook – et trois firmes chinoises – Tencent, Baidu et Alibaba – absorbent les deux tiers de tout l’argent dépensé pour la publicité en ligne.
50 % de la publicité numérique est confiée à Facebook et Google, une combinaison qualifiée de « duopole » américain dans l’édition la plus récente du PriceWaterhouseCooper’s Entertainment and Media Global Outlook. Récemment, l’Association des éditeurs Digital Content Next avait calculé que 83 % de tout nouveau dollar dépensé sur la publicité numérique aboutissait chez Google et/ou Facebook. Les trois entreprises chinoises, quant à elles, contrôlent 60 % du marché chinois de la publicité et 15 % du marché mondial.

Quelques chiffres sont renversants :
Les recettes publicitaires de Google (C’est son CEO Pichar Sundai qui figure sur notre photo) sont maintenant presque aussi élevées que celles qui se rapportent aux annonces qui apparaissent dans les médias “print” (imprimés). Le chiffre d’affaires publicitaire de Facebook s’approche des recettes générées par les annonces diffusées à la radio.
Les 12 entreprises (Yahoo!, Microsoft, Linkedin, IAC, Verizon, Amazon, Pandora, Twitter, Yelp, Snapchat, Sina et Sohu) qui suivent le « Big Five » présenté plus tôt, gagnent près de la moitié de ce que Google obtient toute seule chaque année.

Pourquoi est-ce important ?
Il n’existe actuellement pas de réglementation pour limiter la domination de ces géants de la technologie. Au fil du temps, ils gagnent en puissance, et ils ont complètement transformé la façon dont les gens consomment les actualités et la publicité.
Les groupes de médias belges se plaignent aussi des abus de Facebook et Google et ils espèrent pouvoir juguler (temporairement) cette déferlante par une plus grande coopération sur l’espace publicitaire.

Gert Ysebaert, CEO de Mediahuis, dans De Tijd :
« Il est vrai que la plupart des dépenses publicitaires se déplacent vers Facebook et Google. Voilà pourquoi je veux unir les forces avec d’autres acteurs locaux pour faire face à ce problème. J’ai lu récemment dans De Tijd que Christian Van Thillo, CEO de De Persgroep, s’inquiète de la façon dont il peut défendre sa position contre les grands acteurs technologiques. Nous partageons ces préoccupations et nous sommes prêts à travailler avec lui ».

Paul Lembrechts, CEO de VRT, dans De Tijd:
« Les Facebook et Google détiennent maintenant 70 % de la publicité en ligne belge. Voilà pourquoi j’ai alerté d’autres groupes de médias pour les exhorter formuler une réponse, par exemple en faisant travailler ensemble nos régies de publicité. […] Mon premier but est d’agrandir le gâteau publicitaire. Mais nous ne pourrons parler d’augmenter notre chiffre d’affaires que si cela fonctionne. Mais si nous ne travaillons pas ensemble, nous perdrons le combat contre la Silicon Valley ».

Source: https://fr.express.live/2017/06/28/domination-marche-mondial-publicite-numerique/

Écrit par : L'enfoiré | 28/06/2017

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Le sexe vend ? Plus vraiment, semble-t-il

« Le sexe fait vendre » est un stéréotype du marketing, mais est-ce vrai ? Pas vraiment, si l’on en croit les résultats d’une nouvelle étude, qui conclut que la publicité à caractère sexuel ou érotique contribue peu à vendre des produits ou à favoriser la mémorisation des marques.
Les scientifiques de l’Université de l’Illinois, Ball State University et l’Université de Californie ont analysé les résultats de 78 études menées entre 169 et 2017, et impliquant plus de 17 000 consommateurs.
Ils se sont plus particulièrement penchés sur les expériences qui s’intéressaient à ce dont les sujets se souvenaient après avoir vu des publicités sous toutes leurs formes (inserts dans les magazines, affiches, spots télévisés…), et leur intention d’acheter les objets qui y étaient présentés. Ils ont constaté que les consommateurs étaient en effet plus enclins à se souvenir des campagnes à caractère sexuel, mais que cet effet ne s’étendait pas aux marques ou aux produits vantés dans ces publicités.
De plus, ils étaient aussi plus enclins à avoir développé une perception négative à l’égard des marques qui avaient utilisé le sexe comme argument publicitaire.
Les annonceurs parviennent à la même conclusion
« Nous avons trouvé littéralement zéro effet sur les participants », affirme John Wirtz, qui a dirigé cette étude. « Cette hypothèse selon laquelle le sexe vend, eh, bien, non, selon notre étude, ce n’est pas le cas. Il n’y a pas d’indication de l’existence d’un effet positif ».
Les chercheurs ont observé qu’en moyenne, les hommes appréciaient les publicités à caractère sexuel, mais que ce n’était pas le cas pour les femmes.
De plus en plus d’annonceurs semblent parvenir à la même conclusion. Ainsi, la chaîne de fast fod américaine Carl Jr., qui montrait des jeunes femmes très peu vêtues dans des poses lascives dans ses publicités, a renoncé à le faire après avoir constaté que cela n’avait plus d’impact positif sur le chiffre d’affaires.
Ce n’est pas la première fois qu’une étude parvient à cette conclusion : une autre recherche, menée en 2015 par des psychologues de l’Université d’Etat de l’Ohio, avait trouvé que non seulement, le sexe ne vend pas, mais qu’en plus, il distrait les gens des produits dont on fait la promotion.

Source: https://fr.express.live/2017/06/27/publicite-caractere-sexuel-ne-vend-plus/

Écrit par : L'enfoiré | 28/06/2017

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Les pubs auxquelles, on a échappé...


https://fr.express.live/2017/10/27/39-pubs-seraient-interdites-aujourdhui/

Écrit par : L'enfoiré | 31/10/2017

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"La décroissance heureuse" http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/01/898711744.MP3

https://www.rtbf.be/auvio/detail_nous-vous-le-monde?id=2301099

Livre "Transmettre"
La transmission est au cœur de notre humanité : donner, recevoir, redonner. Nous sommes tissés de ces échanges, dont certains transforment durablement notre vie. Qu'avons-nous reçu en héritage ? Que souhaitons-nous transmettre et comment ? Pas de transmission sans cette ouverture à l'autre. Les plus grandes signatures se sont réunies pour discuter de : ce qu'elles ont appris par l'expérience, leurs proches, leurs maîtres, ce qui les inspire, ce qu'elles veulent transmettre.
QU'EST-CE QUE LA TRANSMISSION ? On peut transmettre un savoir, des valeurs. Mais on peut aussi transmettre une façon de voir le monde. La bienveillance est le principal vecteur de cet échange. La transmission, ce sont souvent de petites choses que nous transmettons inconsciemment, par notre simple attitude. Transmettre est une source de joie, pour celui qui reçoit comme pour celui qui donne.
C'est une façon de renforcer ce qui nous lie : celui qui transmet prend conscience qu'il fait partie d'une communauté d'humains.

(Elios Kotsou)

https://www.decitre.fr/livres/transmettre-9791095438465.html

Écrit par : L'enfoiré | 21/01/2018

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Quelles sont les marques préférées des Belges

http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/01/996176970.MP3

Écrit par : L'enfoiré | 23/03/2018

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TF1 veut rajouter une page de pub supplémentaire pendant ses films

La publicité est déjà très présente sur la chaîne française TF1. Pourtant, le groupe a introduit une demande devant les députés français pour inclure une troisième page de pubs pendant les films qu'il diffuse.
Ce mercredi, le groupe TF1 a introduit une demande aux députés français pour ajouter une troisième page de publicités durant la diffusion de leurs films. L'objectif est évidemment de booster les revenus publicitaires qui sont en constante diminution depuis 10 ans puisque les gains liés aux pubs ont diminué de 15% durant cette période.
De plus, le groupe TF1 désire concurrencer les géants américains connus sous le nom de GAFAM: Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft. La chaîne demande aussi l'ouverture de la publicité au secteur du cinéma et aux promotions de la grande distribution (réservées jusqu'ici à la radio et à la presse).
Selon Jean-Michel Counillon, secrétaire général du groupe TF1, une troisième page de pub permettrait de créer "une manne publicitaire qui viendra innerver le système". De plus, TF1 a également demandé un "allègement de la pression fiscale" sur les chaînes et un "durcissement de la réponse graduée" pour lutter contre le piratage a rapporté Nathalie Lasnon, directrice des affaires réglementaires du groupe TF1.

Publicités personnalisées
Le groupe TF1 veut passer à la vitesse supérieur. En plus de rajouter une page de publicités, le groupe veut personnaliser les spots de pubs pour chaque téléspectateur grâce à l'analyse de leurs données. Selon Jean-Michel Counillon, ces spots personnalisés permettrait à TF1 d'entrer "sur la voie de la modernité".
Quand on s'intéresse aux chiffres de la chaîne concernant la publicité, on peut se demander pourquoi ils ont besoin d'une page supplémentaire. En effet, la chaîne YouTube le Tatou qui compte 1,4 million d'abonnés s'est intéressée à la question. Le YouTubeur en question, Hugo de son prénom, s'est posté devant TF1 durant 12h non-stop. En plus de devenir fou, il a compté tous les spots et a chronométré la durée des pages. En 12h, il a compté 393 spots de pubs ce qui représente 2h15 de publicités. Autrement dit, les réclames représentent entre 10 à 15% du contenu de la chaîne

https://fr.express.live/2018/04/19/tf1-veut-rajouter-une-page-de-pub-supplementaire-pendant-ses-films?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=un_robot_termine_troisieme_a_des_elections_municipales_au_japon_johnnie_walker_developpe_son_propre_parc_a_themes_en_ecosse_larmee_americaine_developpe_une_ai_qui_allie_reconnaissance_faciale_et_imagerie_thermique&utm_term=2018-04-20

Écrit par : L'enfoiré | 20/04/2018

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Le marketing et le cerveau

http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/02/3447975577.MP3

"Propaganda - La fabrique du consentement" sur ARTE
Comment influencer les foules ? À travers la figure d’Edward Bernays (1891-1995), l'un des inventeurs du marketing et l'auteur de "Propaganda", un passionnant décryptage des méthodes de la "fabrique du consentement".
Si les techniques de persuasion des masses apparaissent en Europe à la fin du XIXe siècle pour lutter contre les révoltes ouvrières, elles sont développées aux États-Unis pour convaincre les Américains de s’engager dans la Première Guerre mondiale. Peu connu du grand public, neveu de Sigmund Freud, l'auteur du livre de référence Propaganda et l'un des inventeurs du marketing, Edward Bernays (1891-1995) en fut l’un des principaux théoriciens. Inspirées des codes de la publicité et du divertissement, ces méthodes de "fabrique du consentement" des foules s’adressent aux désirs inconscients de celles-ci. Les industriels s’en emparent pour lutter contre les grèves avec l’objectif de faire adhérer la classe ouvrière au capitalisme et transformer ainsi le citoyen en consommateur. En 2001, le magazine Life classait Edward Bernays parmi les cent personnalités américaines les plus influentes du XXe siècle. Ce documentaire riche en archives retrace, à la lumière d’une analyse critique – dont celle du célèbre linguiste Noam Chomsky –, le parcours de celui qui, entre autres, fit fumer les femmes, inspira le régime nazi, accompagna le New Deal et fut l'artisan du renversement du gouvernement du Guatemala en 1954.

https://www.arte.tv/fr/videos/071470-000-A/propaganda-la-fabrique-du-consentement/

Écrit par : L'enfoiré | 01/06/2018

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La publicité n'est plus ce qu'elle était : les résultats en demi-teinte de WPP inquiètent les marchés

Mardi, WPP, la plus grande société de publicité au monde, a publié des résultats trimestriels en demi-teinte pour le second trimestre de cette année. En effet, ils mentionnent une baisse du chiffre d’affaires de la firme de 3% en Amérique du Nord, son plus gros marché, et ce, malgré une hausse de 1 % de ses ventes dans le monde. Cette annonce a provoqué une chute de 7 % du cours des actions WPP.
Au mois de mars, les actions du géant de la publicité avaient déjà dévissé de près de 10 % en bourse après la publication de ses résultats, et du commentaire selon lequel 2017 "n'avait pas été une belle année".

Des réductions des budgets publicitaires de ses clients
WPP possède différentes agences de publicité, notamment Ogilvy & Mather, qui agissent à titre d’intermédiaires ("middlemen", en anglais) pour mettre en relation les producteurs avec les éditeurs qui touchent les consommateurs. La firme explique que ce sont les réductions de budgets publicitaires de ses clients, dont certains sont de grandes firmes du secteur de la consommation courante, comme Unilever et Procter & Gamble, qui sont à l’origine de la baisse de son chiffre d’affaires. 350 des 500 firmes qui composent le Fortune 500, le palmarès des 500 plus grandes firmes aux États-Unis, figurent parmi ses clients.
Pour ne rien arranger, elle a averti que ses marges seraient inférieures cette année à celle de 2017, car elle prévoit d’effectuer des dépenses supplémentaires pour tenter de favoriser la relance de sa croissance.
Mark Read, le tout nouveau CEO de WPP (notre photo de couverture), vient d’être nommé pour remplacer le fondateur de la firme Sir Martin Sorrell. Ce dernier avait dû démissionner de son poste en avril parce qu’il était soupçonné d’avoir fait un « mauvais usage d’actifs de l’entreprise » et d’avoir eu « une conduite personnelle inappropriée ». Il souhaite restructurer l’entreprise et n’a pas exclu d’opérer des coupes sombres dans les activités peu rentables du mastodonte, en particulier aux États-Unis.

Un secteur en pleine disruption
Ce nouvel épisode est emblématique du combat que WPP et les autres firmes du secteur de la publicité doivent mener pour leur survie. Le monde de la publicité a en effet beaucoup évolué sur les dernières années, avec l’arrivée de la publicité digitale.
Ce segment de marché connaît une croissance rapide, mais ce sont les géants de l’internet - en particulier Google et Facebook - qui s’accaparent l’essentiel de ces nouvelles opportunités. En décembre dernier, une étude de l'analyste GroupeM concernant la publicité en ligne était parvenu à la conclusion que Google et Facebook se partageaient 84 % des dépenses de publicités en ligne.
Ces plates-formes de l’Internet ont modifié la manière de faire de la publicité, en proposant toute une palette d’outils d’analyse pour les annonceurs. Désormais, ces derniers peuvent s'adresser directement à leurs consommateurs pour promouvoir leurs produits, sans avoir à rétribuer un intermédiaire. “De toute évidence, les temps ont changé. Cette fois-ci, clairement, il y a des changements technologiques, une disruption, une transformation qui affecte nos clients et qui nous affecte aussi”, avait concédé Sorrell en mars dernier.
A cet égard, l’émergence du commerce social - une autre disruption en cours - n’augure sans doute rien de bon pour les firmes du secteur traditionnel de la publicité.

https://fr.express.live/2018/09/06/la-publicite-nest-plus-ce-quelle-etait-les-resultats-en-demi-teinte-de-wpp-inquietent-les

Écrit par : L'enfoiré | 07/09/2018

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Le piège du clic
Les dangers de la publicité en ligne

Le piège du clic explore la face sombre de la publicité en ligne, révélant comment cette industrie, contrôlée par une poignée de grandes entreprises technologiques, repose sur des algorithmes qui favorisent la propagation d'escroqueries, de désinformation et de discours haineux, afin de maximiser leurs profits. Trop peu réglementée, la publicité en ligne, dont le chiffre d'affaires dépasse celui de tous les autres supports cumulés, a un impact en ligne et dans le monde réel sur les internautes du monde entier. Pour beaucoup, elle menace jusqu'à la stabilité de nos démocraties. Des cyber-experts, des journalistes, des chercheurs, des victimes d'escroquerie, des législateurs et des activistes soulignent qu'il est possible, et nécessaire, de reprendre le contrôle sur ce système qui sous-tend tout le fonctionnement d'Internet et des réseaux sociaux.

https://auvio.rtbf.be/media/doc-shot-le-piege-du-clic-3206484

Écrit par : Allusion | 17/06/2024

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