29/04/2006
Mobilité super contrôlée
Quand nous n'avons plus de pétrole (ou de moins en moins), c'est bien connu, il faut avoir des idées. Essayons de voir les possibilités pour remédier aux difficultés et améliorer nos "petits" déplacements.
Après les constatations au sujet des problèmes de la mobilité "Mobilité contrôlée" passons à la vitesse supérieure.
Beaucoup de griefs et remarques y avaient été exprimées pour mettre à jour les erreurs souvent trop vite présentées comme "humaines" en mettant en sourdine les possibilités techniques que notre technologie permettrait de corriger si la volonté d'embrayer à fond dans cette direction avait pu se réaliser.
Il n'en reste pas moins que si l'on veut continuer à circuler dans nos villes ou à proximité de celles-ci, un changement d'attitude devrait s'opérer et modifier de ce fait la vie elle-même des gens. La congestion routière et l'asphyxie des villes ne sont pas loin. L'Union Européenne avoue une augmentation de 30% de la mobilité d'ici à 2010. En Belgique, 30 ans ont suffi pour doubler le trafic. 70 milliards de kilomètres sont parcourus chaque année par 4,6 millions de voitures. Les bouchons génèrent quelques 12 millions d'heures de perdues par an, ce qui peut être estimé à l'équivalent de 154 millions d'euros. C'est dire que la vitesse et le temps nécessaire pour aller d'un point "x" vers un point "y", ont aussi doublé en moins de 20 ans. Accidents (1500 morts par an), bruit, stress, pollution et manque à gagner pour l'économie (0,5% du PIB européen, 1,9% pour la Belgique) sont bien sûr à l'actif de cette exubérance même si le transport rapporte de l'argent. Ca fait du monde en galipette ! Quelles seraient les options à prendre?
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Adapter les heures de travail ou d'utilisation des moyens de locomotion avec plus de souplesse et plus espacées dans le temps.
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Remplacer l'utilisation des automobiles par des transports en commun confortables et fréquents.
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Pousser au maximum l'utilisation des connexions par les télécoms pour augmenter le travail à la maison quand cela est possible dans l'administration de tous genres de sociétés et diminuer les déplacements sur les routes.
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Utiliser et favoriser le car-pooling, le car-sharing pour remplir les voitures en circulation pour diminuer leur nombre sur les routes.
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Adopter un péage urbain comme c'est le cas à Singapour, depuis bien longtemps, à Londres depuis février 2003 où il faut payer une taxe de 7 euros par jour pour y pénétrer. Des caméras automatiques pour enregistrer les plaques à l'entrée de la ville. La circulation y est tombée de 18%. La congestion s'est vue ralentie de 30%. Bruxelles a 350.000 navetteurs qui n'y habitent pas et qui ne participent pas aux financements de la ville. Vu la superficie réduite de la ville, le péage ne se comprendrait pas s'il n'était pas accompagné de meilleurs accès par des moyens de transport publique.
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Limiter les stationnements.
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Accepter de mettre à plat les idées qui imposent un changement et se demander jusque dans quelles mesures chacun est prêt à accepter, si l'on ne veut plus passer de 20% à 30% de son temps dans les embouteillages. Les habitudes n'effacent pas toute acceptation d'un fait qui devient insupportable.
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Étudier et transformer l'aménagement du territoire.
Aille! Les travaux vont remettre un autre bâton dans les roues. -
Mettre autour de la table de discussion toutes les activités de la vie qui sont touchées par le problème à tous les niveaux de compétences et de décisions.
L'idée du "durable" est à la mode quand on parle de développement.
Cela va prendre toute sa signification dans le domaine précis de la mobilité.
Pour aller plus loin, nous allons nous pencher cette fois sur de futures réalités dans le transport en voiture. (Sources)
En août 2005, l'émission télévisée 'Matière Grise' de la RTBF, entre autres, présentait la voiture du futur qui obéirait au doigt et à l'oeil, qui s'arrêterait aux feux rouges ou devant les obstacles. Déjà des millions de transistors sous le capot et un ordinateur de bord et plus tard des caméras à l'avant et à l'arrière permettraient en quelques fractions de seconde de reconstituer l'environnement et de freiner automatiquement si nécessaire. L'auto diagnostic établit déjà sur certains modèles le check-up de la voiture augmentant d'autant la fiabilité. Des ondes radio pourront alors servir de relais pour en informer le conducteur et le garagiste.
L'Intelligence artificielle, déjà bien ancrée, va se retrouver dans la voiture de demain ou après demain dans la conduite automatique. Automatisme qui se retrouvera dans la facilité de garer sa voiture sans l'aide des mains, la détection lignes blanches au sol par senseurs à balayage, le freinage d'urgence). Pourtant, toujours 4 roues, pas de coussin d'air à l'horizon.
Les limitations de vitesse régulées automatiquement sans toucher aux pédales.
La sécurité assurée par un radar qui détecte la distance avec la voiture qui précède dans le trafic.
Le code de la route n'aura plus de secret puisqu'il sera encodé dans sa totalité et s'appliquera peut-être par codes barres sur nos routes (petit problème à résoudre: la neige).
Le copilote virtuel qui suivra par infrarouge votre beau regard pour y détecter la fatigue. Le GPS, que nous connaissons, Galileo, ensuite, ne se limiteront pas au calcul en permanence de votre itinéraire par satellite mais sera à vos côtés dans beaucoup d'autres situations délicates. Des embouteillages sur la route de votre destination et celui-ci déviera judicieusement votre itinéraire, adaptera votre vitesse pour vous rendre la route plus agréable.
Le volant électronique ne sera plus relié mécaniquement à l'axe de direction: un joystick à la main ou un volant à 2 poignées modulant les mouvements à appliquer aux virages en fonction de la vitesse du véhicule (important à basse vitesse, léger à grande vitesse). Pour augmenter la sécurité, la duplication des systèmes de contrôle.
Les motorisations sur le plan du Diesel ont eu le plus de bouleversements. Injections piézoélectrique, suralimentation étagé, deux turbocompresseurs travaillant chacun à leur tour en fonction du régime pour réduire la consommation sont des innovations étonnantes.
Les matériaux composites renforcés de fibre de carbone légers et très rigides auraient un pouvoir d'absorption de l'énergie d'impact près de 5 fois supérieur à celui de l'acier, pour la moitié du poids et un gain en consommation.
La sécurité passive sera améliorée par des aciers, quand ils sont nécessaires, à très haute limite d'élasticité, par l'utilisation des airbags mieux étudiés.
L'absorption de l'énergie en cas de choc par une structure mieux étudiée.
Le pétrole cher ou plus rare aura un répondant avec la voiture qui roulera à 120 km/h et ne consommera plus qu'un litre aux cent kilomètres grâce à une amélioration de l'aérodynamique, un poids très allégé du véhicule, une suppression de la consommation en roue libre, un freinage dont l'énergie est récupérée. Les biocarburants auront leur rôle avec la pile à combustible en diminuant par la même occasion pollution et rejets nocifs.
Voilà quelques idées déjà dans les plans des ingénieurs en espérant qu'il y aura néanmoins du carburant disponible jusque là pour faire avancer notre chère voiture. Mais ça c'est une autre histoire !
Beaucoup de technologies existent déjà dans le champ de la voiture mais trouvent une opposition à cause du coût.
En fait, le problème restera toujours de continuer à laisser croire à l'automobiliste qu'il reste maître à bord.
Comme en photo, par 'le débrayage de l'automatisme', sans doute.
Des voitures qui ne polluent pas et qui ne consomment pas de pétrole, ce n'est presque plus de la science-fiction non plus.
L'hydrogène pourrait bien être le carburant de demain. Cela serait possible grâce à l'hydrogène liquéfié stocké dans des réservoirs ou à la technologie toujours plus sophistiquée des piles à combustible. Ces piles produisent de l'électricité en faisant réagir de l'hydrogène et de l'oxygène. Des prototypes fonctionnent. Il existe cependant plusieurs obstacles au développement de l'hydrogène comme carburant alternatif:
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le prix de la construction du moteur avec des parties en platine pour garantir son stockage et l'autonomie du véhicule.
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le fait que l'hydrogène est volatile et explosif. Des moteurs mixtes essence et électricité sont très probablement la solution.
Le 22 février, l'Echo publiait un article au titre qui laisse rêveur: "Docteur, ma voiture à un QI plus élevé que moi, c'est grave?". Selon lui, l'interactivité des nouvelles technologiques offrira par touches successives des perspectives de progrès illimités en matière de sécurité et de confort. Le bruit strident avertisseur bien maladroit en quittant sa voiture sans éteindre les phares. Les caméras arrière en guise de rétroviseur pour faciliter le parking n'ont été que les annonces de cette ère qui pourrait nous faire rêver.
Arrière garde? Serait-ce néanmoins fini les promenades à plusieurs centaines de kilomètres pour se payer la virée du weekend?
Ne sera-ce pas trop tard, quand les dernières gouttes de ce bon vieux pétrole seront seules à sortir des puits?
Eric Laurent écrivait dans son livre récent "La face cachée du pétrole" après une enquête de plus de 30 ans que l'échéance de l'approvisionnement facile est bien plus proche de 2010 que de délais de 20 ou 30 ans, il y a de quoi s'étonner de lire un article de l'Echo du 5 avril qui dit que "les immatriculations de voitures neuves ont augmenté, en mars, de 25%, par rapport à l'année dernière. Les constructeurs auraient fourni des efforts considérables en innovations technologiques comme en marketing. Pour contrebalancer cette peur de perdre ce que beaucoup appelle encore leur moyen d'évasion, d'autres, optimistes, osent y voir une occasion de formidable essor
"Réponse du berger à la bergère".
Ceux qui me connaissent ne vont pas manquer de me lancer: "Mais de quoi parles-tu? Tu as deux kilomètres à faire pour aller au bureau...".
Ma boutade habituelle, un peu narquoise, a toujours été : "Tu me le reproches ? Comme d'habitude, tu as certainement mis le double de temps pour arriver. Moi, aussi. J'ai mis huit minutes, cette fois."
Alors, le mot "FILE" au dessus des ponts d'autoroutes devra-t-il être remplacé par des panneaux fixes ? Peut-être plus pour très longtemps.
Le philosophe, Jean Pierre Dupuis, raconte cette fable dans son dernier ouvrage:
C’est un génie qui sort d’une bouteille dans le bureau d’un premier ministre d’un pays qu’on ne nommera pas.
- Monsieur le Premier Ministre, j’ai bien analysé vos chiffres et il semble que la conjoncture soit mauvaise, votre pays ne va pas bien, il se fait que je dispose d’une invention technologique de premier plan qui va doubler votre produit d’intérieur brut et votre taux d’emploi en deux ans.».
- Je suis prêt à mettre cette invention à votre disposition, mais il me faut pour cela une compensation. J’exige chaque année, la vie d’environ 20.000 de vos citoyens dont une proportion importante de jeunes gens" dit le génie.
Le premier ministre s’étrangle et renvoie le génie sans aucune autre forme de procès.
Il venait de refuser l’invention de l’automobile.
En cet hiver 2006, où chacun est invité à aller s’asseoir dans le salon de l’auto, cette petite histoire vient de nous rappeler que non seulement nous avons accepté pleinement le risque mortel que représente la circulation automobile, mais aussi, qu’en communiant à 750.000 dans les palais du Heysel, nous en fêtons et célébrons à l’avance les prochaines victimes. Il y a quelque chose de très archaïque là dedans, quelque chose de très païen Et ce n’est pas un hasard si c’est un génie qui dans l’histoire que je vous ai narrée est chargé d’apporter aux hommes d’accepter le sacrifice?
Curieusement nous acceptons de la voiture, ce que nous venons de refuser de la cigarette. Pourtant le tabagisme passif, c’est un peu le piéton renversé, pourtant les gaz d’échappement c’est aux poumons qu’ils s’attaquent.
En matière de santé publique, les nuisances se ressemblent. Il faudra un jour que l’on s’explique comment nous choisissons entre les risques, pourquoi nous en acceptons certains et nous en refusons d’autres?
Pourquoi par exemple, il est interdit de fumer au bureau?
Pourquoi est-il permis de venir au travail en voiture?
Ce sont des questions que je poserai au génie, quand je le croiserai...
L'enfoiré,
Citations:
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"Les embouteillages, c'est pratique : ça fait une bonne excuse pour arriver en retard", Michèle Bernier
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"Si j'ai une voiture, j'ai intérêt à ce que personne n'en ait, pour éviter les embouteillages. Mais si j'ai un téléphone, et que personne d'autre n'en possède, alors ce téléphone ne me sert à rien.", Jacques Attali
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"A kilométrage égal, un type qui aime rouler vite, profite moins longtemps de son plaisir qu'un type qui aime rouler lentement", Philippe Geluck
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"L'alcool au volant pose un vrai problème: quand je tourne à gauche, ça va, je verse dans le verre. Mais quand je tourne à droite, je renverse tout", Philippe Geluck
- "Marcher, c'est meilleur et en plu, c'est meilleur marché", Philippe Geluck
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Commentaires
Sans vouloir contredire ces idées de co-voiturage sociaux, nous pourrions travailler à des véhicules ultra-rapides, confortables et d'accès facile, utilisant nos bonnes vieilles autoroutes et même parfois nos morceaux de routes nationales... allant d'un point à l'autre si rapidement, qu'on ne regarderait plus le paysage...mais surtout que de ce point A à ce B, nous n'aurions pas l'encombrement désagréable de la voiture...car sur ces sites A et B: souvent de l'urbain = micro-véhicules ou bien mêmes "combinaison" de marcheur (je veux dire des sortes de prothèses de jambes de géant) pour chacun, nous déplaçoant partout où cela est nécessaire (plus de chemin balisé...) ou bine des voiturettes en milieu de rue, interchangeables et gratuite, non polluante et peu rapide (moteur boosté à 45km/h max ! conso nulle/électric rechargeable...de toute façon on est en ville, pas de feux , on laisse systématiquement passer le piéton ou le vélo...ou bine même des micro-tramways comme ça automatisme total ?
Non vous savez quoi ?
Il m'est apparu une seule et grande dernière vérité: tout cela demande une seule volonté: 1 la notre : mais si techniquement/humainement cela peut marcher, nous devons déposer progressivement nos voitures aux "désossage".
et ... 2 celle de nos politiques institutionnalisés dans des cultures liées au capitalisme, à une recherche de tout emploi dussent-ils être précaires: mais tout le monde doit avoir un travail = un salaire...etc, et donc préserver des entreprises obsolètes, ou du moins qui devraient maintenant commencer leur reconversion, non pas en automatismes de leurs usines (qualité/productivité/chomage...etc) mais en recherche de nouveaux moyens de transports ultra-rapides/performants / gracieux/humains...pour reconquérir le territoire de toute façon inaccessible aux hommes (vous traversez l'autoroute vous ?)...:
une volonté en 2 points ?
oui cette fameuse représentation des hommes d'une même conviction culturelle gravée, par des personnes élues et dont le métier est de sourire et de dire oui, on va y arriver...et de quémander des budgets et des experts pour être sûrs d'y arriver ... ?où ça déjà ?
et oui, nos politiques doivent avant tout être revues par des possibilités massives de diffusion et surtout d'actions individuelles (diversité "cohésive") afin que nous arrivions un jour à de vrais résultats: on attend plus de nos jours: on fait, on se forme et on avance... maintenant, nous pouvons dire, nous allons passer les caps: nous allons faire et construire un ensemble humain cohérent et acceptable et possible: car la volonté des groupes d'individus prêts à travailler ensemble sur ces sujets est assez forte qu'ils puissent se passer d'interdictions politico-légales !
Nous sommes de plus en plus nombreux et nous devrions supporter ce que supportent les prêteurs d'allégeance nationalisto-educatifs américains ? non, nous sommes en Europe, etats divers et variés qui doivent aussi se considérer comme soumis à un seul pays: l'Europe: si on suit cette devise: nous devrons devenir sourds aux demandes de préservation de notre belle terre, pour que les entreprises mêmes les plus polluantes puissent résister aux arguments scientifiques muselés ! (tiens , c'est déjà fait ?)
Bon soit dit en passant mais la voiture ça me met vraiment en colère, j'aimerai voir mes voisins d'en face snas ces choses qui gachent le paysage naturel. Nous pouvons créer d'autres jolis objets hi-tech: des habitations de qualité !
je le répète: nous possédons les clés pour avoir les moteurs; les énergies douces et non polluantes de notre avenir, seul compte hélàs encore la parole lointaine et non-réellement-représentative de nos élus: que chacun prenne conscience qu'il est un élu en puissance dès aujourd'hui, que nous puissions gérer notre Terre comme humainement nous souhaitons y vivre !
Nos élus sont là pour préserver...leur état et les conditions idéologiques de leurs positions ! pas plus: ils ont hélaàs des rôles...mais en plus ils nous donnent des rôles ajustés et limités, surtout !sur tout !
ça SUFFIT !
Vous savez penser ?
Vous savez agir ?
puis d'un coup, on vous dit: non vous avez pas le droit de demander cela...c'est en haut lieu qu'on vous apportera une réponse...
Bien à vous !
Ark
Écrit par : Ark | 30/04/2006
Répondre à ce commentaireQuand on sait, que pour faire rouler [Au colza] toutes les voitures du monde, c'est deux fois la superficie de la Terre en champ [De Colza], ça donne envie d'aller à Pied.
Conclusion: Le monde continuera à consommer des fossiles.
Écrit par : Cyclotron | 04/05/2006
Répondre à ce commentaireL'enfoiré
Je ne vois que de bonnes propositions içi !
Mais Mme le ministre Christine Lagarde (Française) a décrété que un emploi ne devra pas être refusé par un demandeur s'il implique moins de 3 heures de transport par jour !
Génial pour la pollution et pour les salaires ; 200 Km/ jour X 20 jours dans le mois = 364 Euros d'essence au mieux !
Ajouter l'entretien de la voiture + contrôle technique + assurance + achat+ taxe carbone !
Ce pour un plafond minimal de 80% du dernier salaire !
Pour quelqu'un qui gagnait 1000 Euros il ne travaillera plus que pour 500 Euros au final ...
À ce compte là, bientôt nous allons devoir payer nos entreprises pour aller travailler !
Dans mon cas 3 heures de transport en vélo pas de soucis, je suis encore jeune et j'adore ça !
Acheter une voiture alors que je ne vis qu'avec 300 Euros c'est impossible, déjà que je ne fais plus qu'un seul repas par jour !
(internet est ma nourriture spirituelle et à 30 Euros par mois, si je m'en passais ça ne ferais pas 30 repas supplémentaires)
Écrit par : Liberty | 11/05/2008
Répondre à ce commentaireLe paradoxe du travail est bien là.
Je l'ai dit. Il ne faut pas travailler plus. Il faut travailler mieux. Je dirais même beaucoup mieux.
Que de pertes de temps dans les bouchons le matin et le soir.
J'ai un compteur différent à proposer aux travailleurs de demain. Je l'ai évoqué dans "Auto, mobile-moi, mais en douceur". (URL)
Écrit par : L'Enfoiré | 11/05/2008
Répondre à ce commentaire'En 2040, 75% du parc automobile seront constitués de voitures sans conducteur'
Selon l’Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE), très prochainement, nous allons assister à la généralisation des voitures autonomes, au point que selon cet organisme, les permis de conduire seront devenus inutiles dès 2040.
Et le futur commence maintenant. Gizmodo affirme que General Motors envisage que sa division Cadillac produise des voitures semi-autonomes dès 2015. Google, Audi et BMW planchent déjà sur des prototypes, et la Prius sans conducteur de Google aurait déjà roulé plus de 300.000 km sans incident. Le Nevada, qui autorisait déjà les voitures qui se garent toutes seules ou qui assurent des livraisons seules à Las Vegas, a accepté au début de cette année d’autoriser les voitures autonomes sur ses routes. Google fait maintenant du lobbying en Californie pour que la législation change de la même manière.
L’IEEE estime qu’en 2040, 75% des voitures en circulation seront des voitures sans conducteur. Il envisage que ces voitures vont adopter un système de communication avec les autres pour éviter les accidents, et que les voitures qui iront dans la même direction formeront des processions pour faire des économies d’énergie.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=en-2040-75-du-parc-automobile-seront-constitues-de-voitures-sans-conducteur&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Un article de S&V rappelle que ce n'est pas encore au point.
L'IA n'a pas encore fait suffisamment de progrès pour réagir à un événement imprévu.
La machine est programmée pour des scénarios types, éviter les autres obstacles et pas un arbre qui tomberait.
Écrit par : L'enfoiré | 28/09/2012
Répondre à ce commentaireDécouvrez pourquoi nous n'aurons plus d'accident avec la voiture du futur
A Ann Arbor, à côté de la ville de Détroit dans le Michigan, on teste les voitures du futur, qui communiqueront entre elles, permettront d’éviter les embouteillages, et, encore mieux, les accidents, dans le cadre du Safety Pilot Deployment Project.
«L'idée, c’est de révolutionner la sécurité sur la route», explique le Dr Peter Sweatman, qui dirige le Transportation Research Institute de l'Université du Michigan. Chaque année, plus d'un million de personnes meurent dans des accidents de la route au plan mondial. « Il s’agit d’une tentative pour éviter définitivement les collisions en mettant en place une communication très élaborée entre les véhicules ».
Dans les prochains jours, ce projet franchira un jalon important : il mettra la 3.000ème voiture « connectée » sur les routes d’Ann Arbor. Ce type de voiture dispose d’un système de communication de voiture à voiture (V2V pour Vehicule To Vehicule) ou de voiture à infrastructure (V2I pour Vehicule to infrastructure). Les voitures envoient des avertissements sonores à leur conducteur en cas d’obstacle ou de risque (présence d’un autre véhicule dans l’angle mort, freinage brutal d’un véhicule à l’avant, arrivée d’un véhicule invisible à cause d’obstacles à une intersection, etc.). De même, certaines routes d’Ann Arbor ont été équipées d’une signalisation qui communique sur le même mode. Ainsi, les feux de 29 intersections ont été équipés pour optimiser la fluidité de la circulation. Les communications entre voitures se font par fréquences radio, et elles ne sont donc pas gênées par des obstacles tels que des immeubles ou des arbres.
La technologie diffère de celle de la voiture autonome de Google , mais elle pourrait contribuer à son développement. «Il est difficilement envisageable d’avoir des voitures autonomes sans communication entre elles », commente le Dr Sweatman. En outre, d’autres systèmes d’interaction entre véhicules sont en cours de développement. Par exemple, une équipe travaille sur un système qui permettrait d’activer simultanément les systèmes de freinage de plusieurs voitures, ou d’alerter les services d’urgence immédiatement en cas d’accident, tout en déviant les autres véhicules sur d’autres routes pour éviter les sur-accidents.
Les voitures de test employées ne sont autres que celles d’habitants d’Ann Arbor qui se sont portés volontaires pour participer à ce projet. Ils ont porté leur voiture dans un laboratoire qui a installé les appareils et le système de communication en moins d’une heure. Les constructeurs automobiles ont de leur côté remis une soixantaine de véhicules en tous genres, incluant des camions et des bus.
Cette expérience devrait être poursuivie jusqu’en 2013, et si elle s’avère fructueuse, la technologie pourrait commencer à être déployée au niveau mondial.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=decouvrez-pourquoi-nous-naurons-plus-daccident-dans-la-voiture-du-futur&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 10/10/2012
Répondre à ce commentaireLa mobilité à Bruxelles, un cauchemar même pour Thomas
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_le-cafe-serre-de-thomas-gunzig?id=8124447&eid=5017893#newsAudiosPane
Écrit par : L'enfoiré | 30/10/2013
Répondre à ce commentaireUne simple mesure peut diminuer nos temps de déplacement de 22%.
Une gestion optimale de la circulation doit tenir compte non seulement du trafic actuel et de la synchronisation des feux de circulation, mais aussi du comportement spécifique des conducteurs individuels. C'est ce qui ressort d'une enquête menée par des scientifiques du Massassuchetts Institute of Technology (MIT), basée sur des simulations de trafic dans la ville suisse de Lausanne. En optimisant la synchronisation des feux de circulation au-delà des capacités des systèmes actuels, il est possible de réduire les temps de déplacement aux heures de pointe de 22%.
Le logiciel peut selon les scientifiques permettre à l'avenir aux véhicules autonomes de déterminer les créneaux horaires et trajets idéaux pour un déplacement et aux initiatives de partage de voitures de choisir les endroits les plus adaptés pour stationner leurs automobiles.
« Pour déterminer un trajet idéal, il n'est pas suffisant de tenir compte des conditions de circulation connues », souligne Carolina Osorio, responsable de l'étude et professeur d'ingénierie de l'environnement au MIT. « Le comportement individuel du chauffeur peut également changer toute la dynamique du trafic urbain ».
« Si un certain nombre de chauffeurs modifient leur comportement, cela risque de modifier tout le flux du trafic. Dans la gestion de la circulation qui, entre autres, commande les feux de signalisation, on ne tient compte que des schémas actuels ou antérieurs du trafic, mais on ne s'intéresse pas à d'éventuels changements ».
« Si la circulation est canalisée par ce système vers un trajet différent, cet itinéraire risque d'être influencé par la décision individuelle », ajoute le professeur Osorio. « Pour réaliser une gestion optimale du trafic, cet impact devrait aussi pris en compte ».
Selon la chercheuse, il est pratiquement impossible d'évaluer tous les déplacements possibles. Ce problème peut selon elle être cependant résolu en combinant une sélection limitée de flux de circulation avec les choix individuels des conducteurs. En faisant cela, elle pense que les objectifs spécifiques de la politique peuvent être intégrés à la gestion du trafic.
Selon Osorio, dans cet algorithme, il est possible notamment de tenir compte des souhaits spécifiques concernant les piétons ou les destinations courues. « Le système pourrait être également utilisé pour limiter la consommation de carburant », affirme la scientifique.
A New York, grâce aux simulations d'Osorio, on travaille déjà actuellement à l'élaboration d'un système qui devrait pouvoir gérer de manière plus efficace le trafic à Manhattan aux heures de pointe.
Source: http://www.express.be/sectors/?action=view&cat=logistics&item=une-simple-mesure-peut-diminuer-nos-temps-de-deplacement-de-22&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 28/07/2014
Répondre à ce commentaireLe travailleur belge est le plus grand navetteur d'Europe
En Europe, personne ne met plus de temps à se rendre à son travail que les Belges, rapporte le journal Métro. C’est la conclusion d'une étude européenne commandée par la société Samsung Electronics.
Les chercheurs ont constaté que le travailleur moyen belge passe quotidiennement 53,2 minutes sur la route, contre une moyenne européenne de près de 45 minutes. Les navetteurs britanniques sont ceux qui ont le trajet le plus rapide d’Europe, avec une durée de près de 37 minutes.
L'enquête a même montré que 20% des travailleurs belges perdent deux heures par jour à faire la navette entre leur domicile et leur lieu de travail. Chaque année, en moyenne, ces déplacements absorbent 7 jours complets. Pour se rendre à leur travail, les Belges privilégient leur voiture (64,2%), puis le train (22,8%) et le bus (16,4%).
Les chercheurs ont également constaté que les retards dans les transports publics étaient la principale cause de frustration (29,6%). Les automobilistes se plaignent surtout des embouteillages (41,2%).
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=hr&item=le-travailleur-belge-est-le-plus-grand-navetteur-deurope&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 19/12/2014
Répondre à ce commentaireLes voitures de sport ont-elles encore leur place dans un monde de véhicules autonomes?
Ferrari, Maserati, Lamborghini, Bugatti. Ces célèbres marques automobiles synonymes de performance couplée au luxe auront-elles encore un avenir lors de l’avènement des voitures autonomes sans conducteur ? Ces voitures sportives de prestige sont-elles condamnées à être relégués au fond d’une écurie comme les chevaux qu’elles remplacèrent il y a plus d’un siècle ? Telles sont les interrogations de Luc Olinga, rédacteur économique auprès de l’AFP. Selon Olinga, malgré le développement de technologies d’autonomisation des voitures, les modèles sportifs de haute performance de plusieurs marques de luxe comme Ferrari intéressent encore bon nombre de conducteurs. En outre, la marque au cheval cabré vient de présenter son hypercar, la Ferrari Sergio et développe une nouvelle version de la FXX K afin d’améliorer les performances de son moteur électrique pour passer de 860 chevaux à 1050 chevaux.
Cependant, pour Karl Brauer, analyste chez le consultant Kelley Blue Book, l’industrie automobile s’éloigne des modèles contrôlés par les hommes et la technologie tend de plus en plus vers des voitures autonomes. Cette situation fait dire au spécialiste que les voitures de sport exceptionnelles et les « supercars » deviendront de plus en plus un secteur restreint, réservé à une petite élite passionnée d’amateurs de vitesse et de contrôle sur la conduite. A l'avenir, les voitures de sport et de prestige seront de plus en plus réservées à une conduite sur des circuits fermés ou sur des routes privées. Les voitures autonomes concerneront un public plus large et rouleront sur un réseau routier en grande partie destiné à un trafic automatisé.
Selon Martin Zimmerman, professeur d'économie à l'Université du Michigan, le public qui acquiert des modèles prestigieux car il s’agit d’un signe de réussite - la grande majorité des acheteurs - pourrait désormais jeter son dévolu sur d’autres signes ostentatoires de richesse qu’une voiture de luxe. « Il y a aura toutefois toujours une demande pour des voitures de sports belles à regarder et que vous pouvez contrôler et conduire vous-même », souligne Zimmerman.
Mais la tendance à la limitation de vitesse, les changements des intérêts du consommateur, une plus grande attention au respect de l’environnent et le fait que les nouvelles générations de conducteurs s’intéressent davantage aux gadgets électroniques sont autant de critères à prendre en compte pour l'avenir des voitures de sport.
Pour les analystes, un équilibre entre des technologies basées sur la sécurité et la recherche de sensations fournies par les vitesses élevées et la puissance des moteurs doit être trouvé.
« Il y aura toujours une demande pour des voitures de sport qui permettent à leurs propriétaires de contrôler et conduire eux-mêmes le véhicule, mais la technologie développée dans le domaine des voitures autonomes rendra aussi l'utilisation de ces modèles sportifs plus sûre et plus agréable », estime Joe Vitale, spécialiste de l'automobile auprès du consultant Deloitte
Selon Alan Baum, consultant chez Baum and Associates, les constructeurs de voitures de sport aussi doivent continuer à adopter les technologies les plus avancées afin de continuer à attirer les acheteurs. « Lorsque l'aspect technologique d'un produit commence à vieillir, le client va à la recherche de nouvelles tendances », conclut Baum.
Source: http://www.express.be/sectors/?action=view&cat=auto&item=les-voitures-de-sport-ont-elles-encore-leur-place-dans-un-monde-de-vehicules-autonomes&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 15/01/2015
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