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16/12/2008

Vies en conserve

médecineNos médicaments nous tromperaient-ils ? N’apporteraient-ils pas toujours une prolongation à notre vie en ce 21ème siècle, alors que l'on annonce, grâce à eux, pouvoir en moyenne arrivé à l'âge de 80 ans. En complément, peut-on tout se permettre au nom de la science ? Deux "Questions à la Une" de la RTBF, deux enquêtes sur le sujet de nos pilules de vie en conserve.

Les médicaments apportent une réelle aide pour nous soigner, nous maintenir en forme, nous soulager dans les cas difficiles que la maladie ne manque pas de nous faire subir.

Il est pourtant à retenir que les entreprises qui créent et diffusent ces médicaments sont commerciales et ont comme toutes les autres des impératifs de rentabilité à surveiller.


La constitution d'un médicament avant son homologation et sa diffusion dans le public prend très souvent dix ans en moyenne. La période de recherche pure, qui précède a déjà pris un temps long d'investissement sans retour financier. Quelques grands groupes pharmaceutiques mènent la recherche à travers le monde au bénéfice d'une population avide de garder la jeunesse et une forme d'"enfer" (sans vouloir y aller, bien sûr). Malgré tout le soin pour apporter le côté curatif, les médicaments ont toujours des effets secondaires plus au moins indésirables. Les placebos ne l'ont pas théoriquement, mais pratiquement, même, eux, dans leur état "insensible" peuvent avoir un effet espéré ou inespéré.

Il n'est donc pas dans l'air du temps de "se dorer la pilule" chez les pharmaciens. Certains médicaments ont défrayé la chronique, tel que le VIOXX. Ce médicament apparaissait lors de son lancement comme une nouvelle génération de médicaments anti-douleurs pour l'arthrite efficaces et venant en remplacement à la génération précédente qui avait la fâcheuse habitude de s'attaquer à l'estomac. Sa diffusion a commencé sur les chapeaux de roue et a généré un retour sur investissement de 169 millions de dollars par an. Dès 2000, pourtant, certains "ennuis" se sont présentés d'une manière inattendue pour le patient mais qui aurait pu l'être un peu moins pour le fournisseur Merk: des troubles cardiaques qui augmentent de 2 à 5 fois. La posologie n'était-elle pas assez explicite ou complète ? Dans le monde, 140.000 infarctus, dont 30.000 mortels, peuvent se dénombrer et être attribués à ce médicament au futur prometteur. Aux Etats-Unis, 6.000 plaintes suivies de procès n'ont pas manqué de tomber un à un. Le 30 septembre 2004, ce qui devait arriver arriva et le VIOXX fut retiré de la circulation et quelques 250 millions de dollars ont été versés en guise de dédommagements.
En Belgique, aucune plainte. La seule qui ait existé concerne la dolantine spéciale administrée aux enfants et qui aurait créé un problème respiratoire mortel. Après 27 ans de procédure, procédures normales, en appel et en cassation n'ont pu en venir à bout et se sont toujours terminées par un non-lieu ou un rejet.
Comment arrive-t-on à ses extrémités ? Manque de sérieux dans les homologations ? Effets mis en silence et à l'écart de la vue des intéressés ?

A Londres, EMEA vérifie le bienfondé de l'efficacité et identifie les dangers. Mais EMEA est également rétribuée à 60% par les demandeurs pharmaceutiques pour leur travail. Impartialité?
Le budget entourant un médicament est énorme et rentabiliser au mieux est impératif. Les autorités des pays qui n'ont qu'un budget de la santé en perpétuel diminution sont obligées de donner leur confiance et la recherche est sponsorisée par l'industrie. Les résultats de ces recherches restent évidemment la propriété des investisseurs. Les autorisations de mise en vente suivent ces résultats. Les revues médicales n'en sont informés que si les sociétés pharmaceutiques le veulent bien. C'est à dire parfois pas du tout. VIOXX n'est pas le seul "scandale". Bayer a fait les frais de son Lipobray dans le passé.
En dehors du budget énorme de la publicité, les délégués médicaux sont les instruments de propagande et de promotion des produits "miracles". La concurrence entre entreprise de produits pharmaceutiques est devenue tellement rude que les médecins généralistes se plaignent d'être harcelés de plus en plus. Sous le couvert de l'incognito, certains délégués avouent qu'ils doivent parfois arriver à graisser certaines pattes pour percer. Les OPA sont entrées dans le jeu de ce côté aussi. Merk s'y est mis par le côté dit "hostile" sur Schierman et Bayer en "chevalier blanc" apporte une contre-offre. Un budget de restructuration d'un milliard d'euros a été mis sur la table. il ne faudra plus qu'attribuer les places et répartir les préavis. Mais cela c'est une autre histoire.

Les Belges sont au top des consommateurs d'antidépresseurs, d'anxiolytiques, de psychotropes et de somnifères. Ce genre de médicaments ne devraient être qu'une sorte de béquille temporaire. Car on ne peut dénigrer leur qualificatif de "drogues". Qui dit drogue, dit accoutumance majeure. Certains patients consomment un véritable cocktail de l'ensemble : Xanax, Temestat, Lexotan et j'en passe qui sont prêts à apporter le "bonheur en pilules". Le problème est devenu si aigu que des cliniques ont créés pour soigner les malades de médicaments générant dépendance. Sans cette bouée de sauvetage, des accros iraient jusqu'au suicide s'ils étaient sevrés de leur "remontants". Il s'agit d'une crainte viscérale d'être en manque. Ces patients exigent la prescription de cette "drogue du pauvre" à leurs médecins traitants. Les causes et le genre de patient est évidemment souvent le même : stress, difficultés économiques, perte d'emploi associée à un sommeil difficile. Les médecins prescrivent souvent ces médicaments en désespoir de cause par facilité sans chercher les raisons réelles et originaires des maux. La Benzodiazépine, le Rohypnol apporteraient l'effet « Rambo » par sa capacité à donner l'impression de jouir d'une force artificielle. Les résultats sont dans la suite catastrophique et aboutissent dans les cas extrêmes au suicide des patients. Nous ne sommes plus ici pour réparer le cerveau mais plutôt pour le "casser". On se lève de son lit, parce que l'on a oublié de prendre le Temestat qui devra selon la notice faire dormir dans le quart d'heure. On ne sent pas bien dans sa peau sans la Xanax "rose". Pas besoin d'apporter des additifs pour organiser la dépendance comme ce fut le cas pour les industriels du tabac. Cette fois, tout est dans tout, de base. La fidélisation est automatique par les clients. La recherche paraît bien financée par les consommateurs assidus. La crise de notre époque va probablement augmenter les ventes.

Le dictionnaire Vidal qui reprend la liste de tous les médicaments a deux versions. Une pour professionnels très complète et une autre pour le grand public plus allégé, moins "risquée". Exhaustifs, tous deux, ils n'apportent pas de conseils pratiques en donnant des préférences.

Alors, quoi ? Condamné à consommer sans réfléchir et à dorer la pilule des marchands de rêve ?

Pfiser vient récemment de lever un voile sur un futur qu'il voit moins "productif". Quand on est un peu en mal d'idées et que les brevets viennent à échéance bientôt pour tomber dans le domaine public, il faut bien penser à limiter les coûts et ... à se libérer de charges sociales.

Mais, de l'avenir parlons-en. Comment tester ses nouveaux produits risqués et toujours sous le coup de validations longues et coûteuses de la part d'autorités étatiques trop réglementées ?

Les tests de ces médicaments sur animaux sont pointés du doigt par les organismes qui défendent nos semblables.

Il y a bien les tests sur cellules en micro pharmacie, mais ce n'est pas du "grandeur nature".

Alors, il existe des pays tel l'Inde qui a un "potentiel" de 2 millions de cobayes sur le milliard d'habitants. Quand la santé est réservée à ceux qui savent payer et que l'on gagne un dollar par jour, que reste-il sinon accepter les médicaments avec consentement parfois douteux ? La RTBF fin janvier dénonçait des pratiques de médication confidentielle que les entreprises pharmaceutiques dénigraient aussi sec. Des signatures sous forme d'empreinte digitale acquissent de la moralité. Et pourtant... Le Code Éthique Médical existe et est signé par les acteurs. Traitement et expérimentation sont bien dissociés dans ce code.

Les maladies du siècle tel que cancer, cœur et cerveau poussent eux dans le dos.

Des expérimentations sur le cancer ont été tentées. Le M4M du Dr Wang, cité en référence dans l'émission, n'est peut-être qu'un exemple.

Le livre de Antoine Filissiadis, médecin journaliste, "Le premier et le dernier Miracle", est un thriller psychologique qui apporte un dossier noir sur les laboratoires pharmaceutiques à en donner peur au ventre, est-il dit.

Le budget "médicaments" de l'assurance maladie ne grimpe plus en Belgique. En 2005, le taux de croissance des remboursements était quasi nul pour commencer sa descente en 2006. Les médicaments génériques pèsent sur les résultats de certains. Les vaccins sont aussi dans le collimateur un article sur Agoravox en parlait : "Procès vaccinal aux États-Unis"

Les médicaments ne sont pas des produits de consommation comme les autres. Ils relèvent du Ministère de la Santé.

Si le secteur public partageait un jour les rênes de la production avec le privé, les médicaments génériques ne seraient plus un problème de rentabilité. Payer en direct pour sa santé, n'est-ce pas le meilleur compromis ?  
La prise de conscience serait tous azimuts et le début de la sagesse.

Ces vies en conserve deviendront alors des vies à part entière.




 

L'enfoiré,

 

Citations :

  • "Le meilleur remède ne s'achète pas à une pharmacie et sur ordonnance. Le meilleur remède, vous l'avez en vous et il s'appelle l'instinct de vivre", Paul Toupin
  • "Une cuiller de sucre aide à avaler le médicament", Robert B. Sherman
  • "En médecine, la mode change aussi souvent qu'en haute couture. Le médicament miracle d'aujourd'hui sera le poison mortel de demain", Groucho Marx 

Commentaires

Nos médicaments nous tromperaient-ils? N’apporteraient-ils pas toujours une prolongation à notre vie en ce 21 ème siècle, alors que l'on annonce, grâce à eux, pouvoir en moyenne arrivé à l'âge de 80 ans. En complément, peut-on tout se permettre au nom de la science?

L'enfoiré,

L'homme au sens large du terme, vit par lui même, la science médicamenteuse n'est rien sans la biologie.

Il existe des gênes et contre cela nous ne pouvons rien, puis c'est comme une mécanique, tout ce qui s'entretient en bonne valeur lorsque l'on posséde les moyens de le faire dure.

Il ne faut pas surtout perdre de vue que si le privé existe, c'est que tous ces gens sans "exception" aucune sont passés par le "public".

Mais trés peu sont ceux qui savent, simplement avoir la reconnaissance de leurs acquits.

Seuls les grands hommes ou femmes le démontrent.

C'est le chien qui court après sa queue pour la mordre dans le cas contraire.

Le Panda

Écrit par : LE PANDA | 16/12/2008

Le Panda,

On utilise de manière aléatoire et alternativement, le mot "La Science" et le mot "les Sciences".
Pour moi, tout est dans tout, mais pourtant les ponts entre chacune, est parfois très ténu. Pas d'interfaces dans la complexification des sciences. On ne produit que du "produit fini" comme liens.
Les hommes ont été formé et on été poussé à le faire pour sortir des généralités. Les généralistes ne sont même plus consultés ou crèvent dans les campagnes sans trouver de successeurs.
Ce n'est pas que dans le milieu médical. Avoir une vue à 360°, cela ne paye plus. Les liens ont explosé.
Les gènes ont bon dos, mais seuls ils ne peuvent rien. Ils se "gênent" mutuellement pourrait-on dire de manière humoristique. La mécanique, ce sont les réseaux de neurones qui rassemblent tout. Internet a encore beaucoup à apprendre dans ce domaine au niveau des corps et des anticorps. On s'en rapproche avec le "net", mais... La complexité n'est pas seulement le moteur de cette transformation de la société.

Le "faire dure"?

>>>La virtualité des choses d'aujourd'hui n'a plus rien de dur. Un mal? Non, une simple constatation.

"Avoir la reconnaissance de leurs acquits"

>>> Est-ce que ce sont des acquits? Rien n'est acquit. Tout évolue. Tout passe. Tout lasse. Tout casse. Même la Science se remet en question en permanence. Et c'est tant mieux. S'arrêter, c'est mourir.

"les grands hommes le démontrent"

>>> Même les petits hommes. Les Grands sans les petits, c'est du ratage assuré.
Le chien ne court jamais après sa queue. C'est une réflexion anthropomorphe qui n'existe que dans nos rêves.

Écrit par : L'Enfoiré | 16/12/2008

L'enfoiré,

Tu sombre dans la philosophie médicale, ou celle de la vie virtuelle, quoi qu'à y regarder de plus proche cela veut dire la même chose, tout dépend d'où l'on regarde et ce que l'on ressent.

On utilise de manière aléatoire et alternativement, le mot "La Science" et le mot "les Sciences".

Écrit par : LE PANDA | 16/12/2008

L'enfoiré

j'ai commencé la lecture, reste la maturation et le commentaire.
Il y a des foules de choses à dire sur le sujet...

Un point super important : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/sante/20081204.OBS3962/une_sensibilite_genetique_au_placebo.html?idfx=RSS_sciences

L'autre est les soucis de la brevetabilité de parties du génome, pourtant patrimoine de l'humanité en toute logique.

Après il reste des cas spéciaux, si tu connais beaucoup de monde guérissant d'une hépatite B spontanément, ils doivent être de ma famille ...

Des réactions spécifiques à énormément de molécules, donnes moi de l'acide acétylsalicylique, et tu verras un type dans le même état que sous somnifère ...(c'est comme ça depuis l'enfance, personne n'y trouve d'explication)

La pharmacopée est une science, comme la médecine, je vais être méchant mais je trouve cela très pompeux, ce n'est pas une science exacte du tout parce que nous ne sommes pas des machines ...

Les médicaments depuis que la pub et les visiteurs médicaux, ont à MES yeux , perdu 80% de leur crédit .

Lobby, lobby et lobby ...

Écrit par : Liberty | 17/12/2008

Salut Liberty,

En effet, ce sujet touche notre santé. C'est pas peu dire.
J'ai trouvé le titre le plus adéquat.
Il y a un dilemme qui entoure les médicaments.
Comment faire vite pour sortir un médicament, car la demande est pressente, mais garder les risques d'utilisation au minimum? De plus, les tests se font sur du vivant et pas de la matière morte. Les animaux, les associations ne sont plus d'accord de laisser les tests se poursuivre. Test in vitro? Peut-on être suffisamment sûr du résultat? Sur humain? Il n'y a pas si longtemps, il y a eu un accidents et des étudiants ont été touchés dans leur chair. Des budgets énormes sont en jeu pour un résultat aléatoire.
Vivre est très risqué. Chercher à se maintenir en vie l'est peut-être encore plus.
Trouver les effets secondaires est probablement le point le plus important.
Plus d'une foule de choses à dire sur le sujet au sujet des brevets quand on pense au Sida en Afrique.
Le livre que je cite, faisait même peur.

Écrit par : L'Enfoiré | 17/12/2008

L'enfoiré,

Le souci du médicament est très très complexe.
Par exemple, d'autres médicaments ou même des aliments, des produits de consommation courante créent parfois des interactions dangereuses.

Donner un médicament se fais un peu trop rapidement sans enquêter forcément sur le mode de vie du patient, son alimentation, les interactions.

Combien de fois suis-je, après avoir lu les notices, retourné chez le médecin ou en pharmacie parce que les médicaments étaient incompatibles ...
Je suis un patient chiant, je lis les notices et ne prend jamais rien aveuglément.
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J'ai été traité 6 mois aux hormones calcitonine de saumon, j'étais malade comme un chien, je changeais de couleur jusqu'à l'écarlate, je disait me sentir détruit de l'intérieur, j'étais incapable de boire ou de manger, mon ventre faisait plus de bruit qu'un 747...

Au bout de 5 mois de cette torture quotidienne, tout en parlant avec un véritable spécialiste, j'ai appris que :
1/ Il ne fallait absolument pas bouger après l'injection.
2/ Ne rien manger d'épicé durant le traitement.
3/ Toujours se forcer à manger un petit quelque chose AVANT l'injection .

Mon infirmière et mon toubib me disaient : "ça fais parfois cet effet à certains..."
Rien, nada, aucun conseil.

Après les conseils du spécialiste TOUT s'est bien moins mal passé, 5 mois de torture ignoble pour rien !

Cerise sur le gâteau, je vais chez un anesthésiste à l'hôpital de la main, je lui parle de calcitonine, des méthodes d'anesthésie que j'ai subi .

Sa réaction a été d'aller chercher trois de ses collègues et de me demander de répéter mes propos. Conclusion des quatre:

1/ J'ai été anesthésié 4 fois à l'hôpital local avec des techniques étant de la médecine de guerre, avec des produits interdits .

2/ Les convulsions, suées, accélération douloureuses de rythme cardiaque, étaient en réalité des chocs toxiques. (j'ai joué ma vie à pile ou face, 4 fois)

3/ La calcitonine est dépassée, il existe des produits agissant 7 jours et sans douleurs .

4/ Il est IMPOSSIBLE de diagnostiquer une algodystrophie sans scintigraphie osseuse, je n'ai jamais passé de scintigraphie ...

5/ Aussitôt après la première opération chez un dieu du bistouri, je n'ai jamais été aussi bien depuis 2 ans.

Là où ce professionnel me disait d'être très courageux car la mise d'implants synthétiques est douloureuse le temps qu'ils fassent leur place ...
Rien, zéro douleurs, le grand luxe par rapport à tout ce que j'avais vécu .

Ma réaction :
-Porter plainte contre le chirurgien assassin qui n'a même pas eu le courage de s'excuser, de me laisser accès à mon dossier médical, mais a eu le courage de jouer sur nos connaissances communes pour que je retire ma plainte .

-Enquêter sur son compte : Ce chirurgien avait le bras long, des centaines de plaintes restaient bloquées au commissariat local sans aucune suite .
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Une autre anecdote, un généraliste ami de mon "père", m'a reçu pour un panari bien avancé.
Il savait que je travaillais les mains dans la graisse et dans la glace 16H/jour : "Arrêt de travail ? Inutile mon grand, prends tes anti-biotiques, prends une bonne cuite et ça ira mieux"

Conclusion : 15 Jours après j'étais aux urgences pour une Lymphangite, j'ai été opéré 30 minutes après, suis resté hospitalisé 2 mois avec les anti-biotiques les plus puissants du marché en perfusion.
3 Drains qui suintaient un liquide ignoble pendant un mois et une série de cicatrices dans la main gauche .

Les veines éclataient une à une, on a fini par devoir piquer dans les jambes ...

Le microbe était un microbe marin du large des côtes du Japon, l'institut pasteur a mis plus de trois mois à l'identifier.

Je m'étais piqué avec une tête de gambas en dégageant le convoyeur d'une machine pour la dépanner...
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Le même médecin, ami de mon "père" m'a reçu un jour pour un choc allergique avec oedème avancé, il m'a injecté 4 produits différents et m'a dit de rentrer chez moi .
Conclusion : Je suis tombé inanimé en pleine rue et je me suis réveillé à l'hôpital ...(avec un visage méconnaissable et quelques sutures sur l'arcade sourcilière....)

Moi des types comme ça je dis BRAVO et vive la mort (pour eux)
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Les médicaments sont utilisés désormais en aveugle, on essaye ça et ça en fonction des maladies courantes du moment .

Le tout, parce que le médecins de maintenant ne veulent plus ausculter les malades, c'est devenu une rareté !
Température, tension, poumons, cœur, c'est devenu des questions :"avez-vous de la température, des étourdissements, palpitations, du mal à respirer ?"

A se demander qui est le médecin maintenant, après ils ne sont pas contents quand on se renseigne par soi même, mais nous sommes bien obligés !

Ils disent : "vos lectures ne remplaceront pas mes années d'études" sauf qu'ils ne respectent pas l'obligation de formation continue et ont tout oublié des bases de la médecine .

C'est devenu des dealers de médicaments uniquement, pas des médecins, ceux là, les vrais, il en reste très peu !

"Si la maladie ne me tue pas c'est mon médecin qui le fera"

Liberty

Écrit par : Liberty | 18/12/2008

Liberty,

Nous avalons tous les jours certaines choses que l'on dit nutritives. Par habitude, par besoin en espérant qu'il n'y ait pas trop d'effets secondaires. Et , un « alcacelser » quand ça passe pas. Réflexe automatique. Ça marche Ok, ouf. Mal de tête, aspirine. ....
Dans la posologie, il y a les effets secondaires. Rien n'est innocent.
Les interactions existent absolument. Quand je pense que certaines personnes âgées doivent ingurgiter un petit pot rempli de pilules de toutes les couleurs, j'ai des sueurs froides.
L'homéopathie transite par d'autres méthodes. Je site ce cas, mais cela ferait partie d'un autre récit.
La tri-thérapie du SIDA me parait assez bizarre comme approche. Mais si elle sauve, il ne me viendrait pas à l'esprit de la contester.
Les antibiotiques sont peut-être le revirement majeur de ces dernières années. On constate enfin qu'un microbe n'est pas un virus. Le diagnostique et le remède se sont trompé et on a consommé à tire la rigotte, jusqu'au moment où il fallait passer à toujours plus efficace, plus puissant, plus.... d'inefficacité.
Les produits de la santé est comme je l'ai dit, pas des produits de consommation courante.
En hiver, pendant mon jogging, je cours très souvent avec à peine plus que les habits d'été. Est-ce que j'ai créé des anticorps, je ne connais pas les symptômes de la grippe et à peine ceux du ruuuuuhhhhmmmme.
Ausculter et questionner sont en effet les deux manières de déterminer tous les enchainements de correction au problème. Quel genre de médecin faudra-t-il choisir? Le jeune avec les dernières découvertes et enseignements ou le vieux qui a eu beaucoup d'expérience. Encore une querelle de génération en perspective.
Pour vivre heureux vivons cachés... des médicaments. Tant qu'on peut du moins.
« On ne nous dit pas tout » disait Madame Roumanoff.
Merci pour tes expériences.

Écrit par : L'Enfoiré | 18/12/2008

L'enfoiré

Je ne crois pas aux conflits de génération en la matière.
Je crois à la dépense en examens de santé pour affiner le diagnostic.

Effet positif, traiter la réelle maladie dès le départ, ne pas prescrire d'arrêt de travail pour des "on ne sait jamais".

Effet négatif, plus de dépense à court terme mais un meilleur résultat sur le long terme .

Ce sont avant tout des orientations en matière de santé publique.
Les généralistes trop consciencieux sont rapidement appelés par l'assurance maladie : "Pourquoi vous prescrivez tant d'examens, c'est bien plus que vos confrères, attention la sanction est proche"

L'état préfères faire les yeux doux à l'industrie du médicament, ça crée de l'emploi, des entreprises, de la taxe professionnelle, des employés, des sous traitants, des visiteurs médicaux etc...

La vertu d'une économie axée uniquement sur la consommation en somme ...

"On ne nous dit pas tout"

Dans mon cas c'est : Haute trahison = décapitation au couteau. (qu'un sang impur abreuve nos sillons)

Écrit par : Liberty | 19/12/2008

'Les tests d'efficacité des médicaments sont parfois truqués pour les besoins du marketing'

Dans une colonne du British Medical Journal (accès payant), un ex-employé d’une très grande compagnie de l’industrie pharmaceutique, qui conserve l’anonymat, précisant qu’il y a collaboré pendant 7 ans durant lesquels il était chargé de la recherche clinique, affirme que les tests cliniques sont parfois truqués pour des besoins marketing.
«Parfois, nous finissions par avoir recours à des manipulations de données qui avaient échoué à l’origine pour montrer le résultat voulu », explique-t-il. « Cela était réalisé en modifiant la méthode statistique jusqu’à ce que nous trouvions une signification statistique ».
Nature explique que les industries pharmaceutiques réalisent parfois des études post-marketing pour collecter des informations concernant l’efficacité et la sécurité d’utilisation des médicaments après leur autorisation de mise sur le marché par la Food and Drug Administration (FDA), l’autorité américaine en charge des contrôles. Et ces études post marketing sont beaucoup moins encadrées que les études qui permettent de délivrer l’agrément de mise sur le marché du médicament.
Selon l’auteur de l’article, les laboratoires payent des médecins qui recrutent des patients pour ces études, puis manipulent les données jusqu’à ce qu’elles soient utilisables pour les besoins publicitaires. « Certaines des études sur lesquelles j’ai travaillé ne visaient pas à déterminer de quelle façon les risques s’équilibraient avec les bénéfices pour la population. Ils étaient conçus pour soutenir et répandre un message marketing », écrit-t-il.
Il explique que les firmes ont recours à ces pratiques parce qu’il leur est difficile d’amortir les millions de dollars qu’elles ont investis dans la recherche sur les 10 années que durent les brevets des médicaments qui en sont issus.

Source: http://www.express.be/sectors/?action=view&cat=chemicals&item=les-tests-defficacite-des-medicaments-sont-parfois-truqus-pour-les-besoins-du-marketing&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 26/06/2012

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