21/07/2009
La conquête de l'espace à la croisée des chemins
Le ciel et les étoiles a, de tous temps, attiré le regard et fait rêver les astronomes mais aucun ne comptait vraiment y faire un tour, un jour.
Pourtant, deux blocs, deux idéologies, se font face et se détestent. Chacun voudra avoir la suprématie sur l'autre quitte à se mouiller la chemise pour réaliser l'impossible.
...
L'ambition de la conquête de territoire est la même sur Terre, il n'y a que les méthodes et les équipements vont devoir terriblement changer quand on va dans l'espace.
L'esprit chevaleresque a-t-il été mis en quarantaine? Pas sûr. L'envie de prestige est toujours là, exacerbée par un public devenu plus attentif, plus instruit et plus blasé et qu'il faut garder en haleine par plus d'aventures, encore. Pour l'Occident, c'est la croisade anticommuniste.
Ces deux blocs rivaux, l'Ouest et l'Est, vont s'affronter dans la course à la Lune et du ciel même si le but de départ n'est pas totalement celui-ci. Pas de David, pas de Goliath, du moins, à première vue. Le combat est incertain. Pragmatisme soviétique contre pouvoir et puissance industrielle massive américaine. Aucun des deux ne connaît le potentiel de l'autre, au départ.
Ce 21 juillet 1969, le sort en était jeté. Neil Armstrong posait le pied sur un sol inconnu et prononça la phrase célèbre, imaginée dans l'urgence : "C'est un petit pas pour l'homme, mais un bond de géant pour l'humanité". Apollo 11 restait sur orbite et le Lem, Eagle, se posait dans la Mer de la Tranquillité. Un peu avant l'alunissage, noyé par les infos du radar, un ordinateur de 64K de mémoire ROM et 4K de RAM avait sonné une alarme stridente. "Magnifique désolation" constatait Buzz Aldrin à la vue du sol lunaire. Une bannière étoile à planter. Ramasser un peu de sol lunaire avant le retour.
Conquête de l'espace qui avait déjà douze ans d'âge. Les téléspectateurs avaient déjà l'habitude d'écouter le poème symphonique très solennelle de Richard Strauss "Also spracht Zarathoustra". Fond sonore repris par le film "2001, l'Odyssée de l'espace". Tout le monde, à part la Chine, a vécu l'événement devant les télés en noir et blanc avec des images assez floues et se rappelle dès lors son occupation du moment. Ce fut l'euphorie, l'apothéose. (video)
Le Pape Paul VI souhaita "Honneur, salut et bénédiction à tous les artisans de cette grande entreprise" à l'occasion. Certains incrédules osèrent lancer des rumeurs d'imposture.
Le 28 juillet, la Pravda, elle, reprocha à Washington d'utiliser le succès lunaire à des fins politiques. Comme si Zorro prévenait de son arrivée. Titiller l'adversaire suffit parfois pour saper les motivations les plus ancrées. Le pouvoir sur l'esprit est plus fort que toutes les démonstrations. Et si cela s'était mal passé?
En 25 mai 1961, KJ.F. Kennedy avait fixé un objectif pour la fin de la décade d'aller sentir la pesanteur de la Lune pour relever le défi russe. Son discours était enflammé "Voici le moment pour notre nation de prendre ouvertement la première place dans l'exploration de l'espace". Et il fallait le réaliser dans la décade. (video)
Les prédicateurs ne sont jamais les payeurs. Ils sont là pour diffuser les espoirs, quitte à déformer les réalités trop banales de budgets (24 milliards de dollars). L'espoir fait vivre. Il ne verra pas le succès de son entreprise.
Alors, quand l'enthousiasme participe, la rédemption des âmes et les revanches en cascade passent au second plan pour motiver le pire et le meilleur. Guerre des justes contre l'"axe du mal", comme disait G.W.Bush, bien plus tard.
Je ne vais pas reprendre l'histoire de la conquête de l'espace par le menu comme le faisait, pour l'occasion, un autre rédacteur en épisodes de manière très détaillés (1), (2), (3), (4), (5), (6), (7). Toutes les radios et télévisions du monde s'en chargent aussi.
Ici, une seule introduction des étapes principales.
300.000 kilomètres entre la Terre et la Lune, c'est autre chose que la conquête de Jérusalem réalisée par les Croisés. C'est évident. Personne à combattre. L'histoire de Jérusalem, entre temps, reste toujours un point d'achoppement des idées et des religions. Donc, de ce côté, affaire à suivre.
Il y a eu un "avant 1969" et cela a été, aussi, une grande croisade, une épopée avec des naufrages et des catastrophes dans les interstices des succès.
L'aventure, elle, commence dès la fin de la guerre. Wernher von Braun rêve d'aller dans l'espace. Scientifique, après la guerre, acculé, il offre ses service aux USA, qui, avec ses connaissances du V2, de la première fusée, digne de ce nom, ne pouvaient refuser bien longtemps son passé nazi. Son entrée va, un temps seulement, se trouver en compétition avec la Marine des États-Unis. (discussion sur le sujet)
En URSS, Staline, de l'autre côté du rideau de fer, s'était rendu compte pendant la guerre, qu'il fallait se préparer contre le nouvel adversaire américain. Le souvenir des bombes atomique américaines était encore frais dans les esprits. La guerre froide était née. Le communisme contre le capitalisme. Sortir une fusée capable d'envoyer un missile avec une bombe nucléaire de l'autre côté, devenait une obligation instinctive. Là, aussi, un scientifique rêve à l'espace: Sergey Korolev et à rien d'autre. Dans le goulag, entre les travaux forcés, il a eu le temps d'en rêver. Son nom restera dans l'ombre jusqu'à sa mort en 1966, suite à pression exercée par le Politburo.
Destins croisés, objectifs parallèles, entre les scientifiques des deux pôles, qui ne se connaissaient même pas. Objectifs complètement différents du défi politique comme préoccupations des chefs d'État. Un choix à faire entre missiles et satellites. (ARTE et ses émissions sur le sujet).
Les budgets disponibles entre Est et Ouest sont, en réalité, totalement disproportionnés. Le challenger est du côté soviétique en parlant de potentiel. Pour les Russes, il faudra, dès lors, ruser, montrer ou ne pas montrer pour avoir une chance de réussir. Filtrer les informations et même les tenir sous le manteau comme secret d'État pendant des dizaines d'années en cas d'échec. L'esprit démocratique n'est heureusement pas encore au pouvoir en URSS. La vie et la mort, non plus, n'ont pas la même valeur entre l'Est et l'Ouest. Ces préambules donnent une avance au challenger pour compenser un potentiel moins important. La propagande, ensuite, va jouer à fond. Informations filtrées, tronquées contre diffusées avec fanfare.
Retour aux sources, aux initiateurs, aux précurseurs. Jules Verne, Georges Mélies et Hergé avec Tintin en étaient-ils vraiment?
Sur papier, oui. La réalisation, c'est autre chose.
Succès et échecs vont se succéder à rythme soutenu dans la réalité.
En 1957, ce fut le premier spoutnik soviétique (vidéo) qui entra dans l'histoire de la croisade moderne entre ces deux mondes. La chienne Laïka fut la première sacrifiée de l'histoire spatiale. Les steppes de Sibérie en revenant sur Terre, ce sont des espaces énormes pour atterrir. Première gifle pour les Américains.
A Bruxelles, à l'Expo 58, dans les grands pavillons de l'URSS et des USA, c'est la grande démonstration de propagande pour les premiers et la tentative de faire oublier le retard pour le second. (Une réplique de Spounik 1 et une représentation de la capsule de la chienne Leïka, première passagère de l'espace, étaient là pour appuyer les efforts du collectivisme russe).
En 1958, réaction du berger à la bergère, les USA réalisent la première mise en orbite avec Explorer1. On préfère amerrir dans l'Océan. Les budgets sont décidés. La NASA est créée. Cap Canaveral est la base de lancement.
L'année 1959 est le retour de la suprématie russe avec Luna 1 qui survole la Lune. Les soviétiques enfoncent, une nouvelle fois, le moral américain le 12 avril 1961 avec le premier cosmonaute, Youri Gagarine placé en orbite terrestre pendant quelques tours et puis s'en vont. (video)
Un an plus tard, l'astronaute, John Glenn tente d'annuler l'avance soviétique (video). Ham, le concurrent "animal" à Laïka, est revenu sur Terre.
1963, la première femme russe, Valentina Terechkova. Revendication féministe? Non, bien sûr, une simple étape comme une autre.
1967, trois astronautes de la mission Apollo 1 meurent asphyxiés. Komarov subit le même sort dans sa capsule Soyouz. Retours de flammes et du sort quand tout va trop bien.
1968, Apollo 8 permet aux américains d'aller voir les cratères de la Lune de plus prêt. 1969, pour y poser les pieds. Les vols Apollos vont dès lors, retournersur la Lune à rythme soutenu.
En 1970, Apollo 13 remet les pendules à l'heure des risques réels. Un réservoir d'oxygène avait eu la malencontreuse idée d'exploser. Sauvetage in extremis en contournant la lune. (video).
L'envie de faire des économies se fait sentir, progressivement. La navette est née. Quoi de plus naturel de penser réutiliser les véhicules de l'espace récupérables. L'enthousiasme américain est à son comble. Tout devient possible.
En 1976, six navettes américaines sont conçues. Le programme russe des navettes sera abandonné en 1993. Trop cher.
Les navettes Challenger en 1986, Columbia, en 2003, qui se désintégreront, pour rappeler que rien n'est gagné définitivement. Sept astronautes perdus dans chacune des navettes.
Une conquête de l'espace qui a coûté très probablement la chute de L'URSS et qui ne laisse que des cacahuètes des efforts consentis pour les américains "terrestres" avec des dettes qui s'amoncellent. Personne n'imagine qu'une crise puisse survenir un jour. Le low-cost et ses prémices ne vont pas remettre les pendules à l'heure.
1979, l'Europe relève le défi et la fusée européenne Ariane prend la relève avec des chances multiples. La "panne" des Américains après la perte de Challenger, permet d'espérer à un avenir florissant pour leur propre fusée.
1982, le premier spationaute français porte la preuve des capacités du lanceur Ariane.
1983, Ronald Reagan relance une idée de conquête différente. Sa "Guerre des Étoiles". L'instinct reprend toujours ses droits. La Perestroïka est encore dans les limbes.
1998, l'ISS international commence à se construire. (video)
2001, premier touriste met les possibilités dans le civil à coups de millions de dollars (video)
2003, Shouzhu 5 met en "boîte" son premier taïkonaute. (video)
2004, Mars n'est plus une planète que l'on voit par temps clair. (video)
Quels sont les retours bénéfiques pour tous de cette conquête de l'espace? Les spécialistes répondront: les nouvelles technologies, des expériences en milieu spatial, des retombées scientifiques par les recherches importantes en apesanteur réalisés dans l'ISS avec le laboratoire de l'espace (Exemples: la fusion de métaux entre eux pour réaliser des ordinateurs plus puissants ou des médicaments plus pur, la pesanteur masquant les réactions, les produits détergents par la mousse aux réactions spécifiques, la médecine, les télécommunications...). Il y a eu aussi d'autres points moins connus tel que l'obligation d'oublier un peu le marketing en standardisant les contacts entre les différents éléments utiles de la station spatiale. Rappelons aussi, qu'en 1961, entre les deux "K", Kennedy et Khrouchtchev, cela a manqué de tourner au désastre pour le monde dans une guerre nucléaire. Si l'espace n'avait pas changer la donne en perdant quelques milliards de dollars dans l'espace, que ce serait-il passé du côté militaire?
Moins bénéfique, la poubelle des engins qui voguent dans l'espace à la gloire de notre époque prestigieuse et toujours prêts à retomber un jour. Sur la lune, abandonnés, 3 jeeps, 6 drapeaux américains des carcasses de sonde, 170 tonnes de déchets. Sur Terre, les Etats-Unis sont en retard avec le côté social, l'éducation qui aurait pu être moins sélective, voire exclusive.
Le progrès est-il à ce prix? Peut-être. Le spectacle? Absolument. L'émotion? Toujours.
Que faisions-nous le jour où l'homme a marché sur la Lune? Les réponses n'ont pas manquées.
J'ai toujours été surpris de la mémoire des gens et de la fougue avec laquelle, ils communiquaient leurs souvenirs d'événements heureux alors que les malheureux, les tristes et déchirants étaient subrepticement occultés. L'honneur d'y avoir été, d'être présents et probablement d'avoir la chance d'avoir survécu des moments hors du commun?
La navette avait été créée pour raison de coût. Pourtant, aujourd'hui, ses jours sont comptés. Il s'avère qu'elles ont été bien plus coûteuses que les fusées, elles-mêmes. Mais en revenir à celles-ci, sera, peut-être, tout aussi difficile pour les Américains. On oublie très vite ou plutôt, on est très vite obsolète si on perd la "main".
Les vétérans, les 12 hommes qui ont foulé le sol lunaire entre 1969 et 1972, ont marqué l'histoire. Incontestable. Les honneurs n'ont pas toujours apporté la lumière. Neil Armstrong s'est replié dans une sorte d'autisme, obsédé par les traces de pas qu'il a laissées dans la poussière lunaire et refuse tout interview en intentant un procès à tous ceux qui tenteraient d'outrepasser. Edgar Mitchell s'est versé dans le mysticisme. James Irwin raconte avoir senti la présence de Dieu au cours de son voyage. Alan Bean peint la Lune comme seul sujet obsessionnel de ses pensées.
...
Conclusions:
L'espace et les croisades d'antan avaient, toutes deux, à l'origine une rivalité entre deux entités.
Le voyage touristique terrestre, aujourd'hui, a permis d'aller voir avec ses yeux que le paradis n'existe nulle part et surtout comment ses contemporains vivent ou survivent. La Lune n'est qu'une étape. Très proche et pourtant, tellement difficile d'accès.
Formidable incitent que la rivalité et le voyage !
Faudrait-il qu'il y ait une nouvelle concurrence forte pour que les choses avancent? Des projets existent, mais Mars et autres sont dans les tablettes pour des horizons lointains. Que se passera-t-il entre temps? Les distances sont totalement différentes. Si, Mars n'est que la première étape d'une conquête, les vitesses atteintes devront considérablement évoluer. Les années lumières restent pour la cinématographie de la "Guerre des Etoiles".
En 2004, GW Bush annonçait le projet Constellation qui voudrait voir le retour sur la Lune en 2020 et l'installation d'une base permanente en 2025. La crise actuelle pourrait bien postposer la réalisation de ce rêve pour qu'il ne devienne pas un mirage. Barack Obama a chargé Norman Augustine, de réexaminer de manière approfondie, ce programme.
Le travail d'équipe ne suffit pas comme impulsion. La maxime dit que le ridicule ne tue pas. C'est vrai, il ne le fait que quand il est à répétition.
Le projet de l'espace avec l'ISS a commencé un re-centrement au niveau international. La concurrence n'est pas morte pourtant. "Expérience, tu ne nous rattraperas jamais", écrivais-je, il y a déjà 2 ans à l'occasion des vols chinois.
Pourtant, s'il y a bien un projet qui monopoliserait le monde entier et ses habitants, c'est l'espace. Sur Terre, tout a été découvert en dehors des profondeurs maritimes.
De plus, l'espace ne fait pas uniquement rêver. Il peut faire peur, aussi. Une nouvelle météorite, un peu plus grosse que d'habitude, pourrait avoir des envies de rencontre avec notre Terre. Il n'y aurait, alors, rien pour la contrer ou de lui prier d'aller voir ailleurs. L'atmosphère permet heureusement d'éviter la plupart de ces morceaux d'ailleurs, mais, il est, aujourd'hui, convenu que la disparition des dinosaures est survenue suite à l'impact d'un météorite.
Les sacrifices ne sont plus ce qu'ils étaient sur les champs de batailles. Ils sont devenus volontaires. Se battre pour la Science et pour le progrès des générations suivantes.
La passion de l'espace et l'envie de connaître sont devenus les drogues de notre temps. Le goût de l'exploit fait toujours recette.
Méfions-nous de la ferveur. Le spirituel peut être très temporel et surtout glouton dans ses ambitions, en gloires héroïques et en dégâts pour l'humanité à mettre dans les profits et pertes.
Les nouvelles croisades s'appellent désormais, djihad ou par d'autres noms, tout aussi impressionnants avec des références plus ou moins douteuses à la religion.
A part, les kamikazes, l'homme moderne ne se sacrifie plus avec les armes à la main. Un Pape ne parviendrait plus à le convaincre. C'est le progrès de notre époque.
L'enfer est très souvent pavé de très bonnes intentions, au nom du paradis.
La compétition est ailleurs et pas nécessairement plus pacifique.
Aujourd'hui, certains diront toujours "God bless you".
Dans une relation, parent-enfant, entre dirigeants et dirigés, le prestige et les honneurs resteront les meilleurs agents liants. L'aventure complète, ensuite, le tableau.
Belge, je me dois de fêter trois anniversaires. Le 21 juillet, bien sûr, c'est notre fête nationale belge.
En voici des images matinales toutes fraiches.
Eddy Merck endossait trois maillots au Tour de France, le 20 juillet 1969. Mais, c'est à 3h56, heure française, le 21 juillet, qu'on apprenait que le premier pas de l'homme avait été apposé sur la Lune, le satellite de notre Terre. 40ème anniversaire fertile en événements.
Nous gardons un œil vers l'espace à l'Euro Space Center de Redu. Je serais mal vu par Dirk Frimout et par Frank De Winne (son message du 21 juillet) qui est là haut actuellement pour plusieurs mois de ne pas y faire allusion.
L'enfoiré,
Des commentaires croisés qui se cachent chez Agoravox?
Citations:
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"C'est lorsque vous avez chaussé vos pantoufles que vous rêvez d'aventure. En pleine aventure, vous avez la nostalgie de vos pantoufles.", Thornton Wilder
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"Choisir, c'est sans cesse rejeter celui que tu es, pour celui que tu pourrais être. C'est l'esprit d'aventure.", Paul La Cour
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"En ce monde, on vit mieux en disant la bonne aventure qu'en disant la vérité.", Georg Christoph Lictenberg
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26 août 2012: Armstrong, le premier piéton sur la lune, est décédé
29 juillet 2018: La NASA fête son 60ème anniversaire
12 avril 2021: 60 ans depuis le premier vol dans l'espace de Youri Garagine
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Commentaires
Bonjour,
Je pensais trouver un article sur la fête nationale Belge en ce 21 julllet à moins que je ne me trompe.
Donc à toi, ainsi qu'à tous les belges je souhaite une bonne fête nationale à La croisée des Chemins.
Le Panda qui aime bien les Belges.
Écrit par : LE PANDA | 21/07/2009
Répondre à ce commentaireBonjour, En fait, c'est camouflé. Les photos sont là derrière un lien. Attention, les colorants sont encore frais.
Écrit par : L'Enfoiré | 21/07/2009
Répondre à ce commentaireBonjour,
merci de me dire lequel, car en les ouvrant, je n'ai rien trouvé, sinon que parfois de l'humour belge.
C'est vrai, il faut se méfier des colorants.
Le Panda
Écrit par : LE PANDA | 22/07/2009
Répondre à ce commentairePanda,
Un find sur le mot "image" devrait aider.
Quant à l'humour belge, c'est loin d'être le but du jeu cette fois.
C'est une étude sociologique ou psychologique qui s'y cache.
Mais il faut lire entre les lignes pour le découvrir.
Écrit par : L'Enfoiré | 22/07/2009
Répondre à ce commentaireL'enfoiré,
Quant à l'humour belge, c'est loin d'être le but du jeu cette fois.
Cela je comprends à la ecture de ton aricle que je trouve "chouette"
C'est une étude sociologique ou psychologique qui s'y cache.
Je n'ai pas trouvé le bon sens entre la sociologie et le psychologique au sein de l'article , pardon.
Mais il faut lire entre les lignes pour le découvrir.
Là, je dis, modestement je ne sais pas faire.
Le Panda
Écrit par : LE PANDA | 24/07/2009
Répondre à ce commentaireAujourd'hui 12 avril 2011, c'est le 50ème anniversaire du vol de Gagarine autour de la Terre.
http://www.branchez-vous.com/info/actualite/2011/04/russie_les_50_ans_du_vol_de_ga.html
Écrit par : L'enfoiré | 12/04/2011
Répondre à ce commentaireJe suis tout à fait d’accord avec pratiquement tout. Je pense que ce commentaire sera bien visible, puisque je n’ai pas du tout l’habitude de mettre des commentaires en ligne!
Écrit par : Liza | 07/09/2011
Répondre à ce commentaireLiza,
Bien sûr qu'il sera en ligne.
Du moment qu'il n'y a pas de pub glissée subrepticement.
Pratiquement d'accord avec tout.
Les Croisades ne sont-elles pas le moment où on croise les idées?
Écrit par : L'enfoiré | 07/09/2011
L’astronaute Neil Armstrong est décédé
Le premier homme à avoir marché sur la Lune est mort à l’âge de 82 ans. Neil Armstrong était fasciné par les avions et est devenu un « héros américain contre son gré ».
Neil Armstrong avait été opéré du coeur au début du mois. Embarqués à bord de la navette Apollo 11, Neil Armstrong et son co-équipier Buzz Aldrin avaient marché sur la lune le 20 juillet 1969.
Embarqués à bord de la navette Apollo 11, Neil Armstrong et son co-équipier Buzz Aldrin avaient marché sur la lune le 20 juillet 1969.
L’astronaute est né le 5 août 1930 à Wapakoneta, dans l’Ohio. Il a commencé sa carrière dans la Nasa, l’agence spatiale américaine, en 1955.
Héros américain malgré lui
Neil Armstrong est “un héros américain contre son gré” qui a “servi sa nation avec fierté, comme pilote de la marine, pilote d’essai, puis astronaute”, a souligné la famille dans un communiqué.
Neil Armstrong avait été chargé de commander la première mission lunaire américaine à bord de la capsule Apollo 11 avec les astronautes Buzz Aldrin et Michael Collins.
Il s’était posé sur la lune à bord du module Eagle en juillet 1969, et avait assuré sa place dans l’Histoire en déclarant, en foulant le sol lunaire : “C’est un petit pas pour l’homme mais un bond de géant de l’humanité”.
Cet homme modeste était instantanément devenu un héros planétaire, une icône de l’odyssée de l’espace.
L’astronaute avait ensuite peu parlé en public, fuyant micros et caméras, et vivait depuis des dizaines d’années dans une ferme reculée de l’Ohio.
Fasciné par les avions
Le jeune Armstrong avait été fasciné dès son enfance par les avions. Il prend des cours de pilotage à 15 ans et obtient son brevet de pilote un an plus tard. Plus tard, il devient pilote de l’aéronavale et effectue 78 missions pendant la guerre de Corée.
Armstrong étudie aussi l’ingéniérie aéronautique à l’Université de Purdue (Indiana) et obtient une maîtrise dans cette même discipline à l’Université de Californie du Sud.
En 1955, il devient pilote d’essai et vole sur 50 différents types d’avion. Sept ans après, il est sélectionné par la Nasa pour devenir astronaute.
En septembre 1966, il effectue un vol avec David Scott pour la mission Gemini 8. Le vaisseau s’amarre à un autre véhicule non habité, réalisant le premier amarrage orbital de deux modules spatiaux.
Un des « plus grands héros américains » pour Obama
Le président des Etats-Unis a salué samedi la mémoire de Neil Armstrong, estimant que le premier homme à avoir marché sur la lune figurait “parmi les plus grands héros américains”.
“Neil était parmi les plus grands héros américains, pas seulement de l’époque actuelle, mais de tous les temps”, a affirmé le président Obama dans un communiqué, en se disant “profondément attristé” de la disparition de l’astronaute.
http://www.lesoir.be/actualite/monde/2012-08-25/l-astronaute-neil-armstrong-est-decede-934067.php
Écrit par : L'enfoiré | 26/08/2012
Répondre à ce commentaireMatière grise
Spécial espace belge
http://www.rtbf.be/video/detail_matiere-grise?id=1877679
Écrit par : L'enfoiré | 14/12/2013
Répondre à ce commentaireExplosion d’une fusée Antares de la Nasa: les Russes sont prêts à ravitailler l’ISS quelques secondes après son lancement mardi vers la Station spatiale internationale
La fusée Antares de la société américaine Orbital Sciences transportait une capsule non habitée destinée à ravitailler la Station spatiale internationale (ISS).
« Il n’y a eu aucun blessé et aucun membre du personnel de la base ne manque à l’appel », a indiqué la Nasa sur son site internet.
Il s’agit du premier accident depuis que la Nasa a commencé à recourir au secteur privé pour ravitailler l’ISS.
Sur la retransmission, on voit la fusée s’embraser quelques secondes après son décollage et retomber près du pas de tir dans une très forte explosion qui projette une boule de feu et des débris dans l’air.
« Nous avons perdu le lanceur Orb3 », avait ajouté le commentateur, précisant qu’« il semblerait qu’à ce stade, la destruction soit limitée au pas de tir avec d’ importants dégâts matériels.
Des responsables ont indiqué que la fusée et son contenu valaient plus de 200 millions de dollars de dégâts.
La capsule Cygnus devait livrer 2,2 tonnes de fret dont des vivres mais surtout des matériaux et équipements destinés à faire des expériences scientifiques.
Dans un bref communiqué sur son site internet, la Nasa indique « qu’un dysfonctionnement s’est produit peu après le décollage » et promet de fournir davantage d’informations dès que possible. L’agence spatiale précise « travailler avec Orbital pour recueillir toutes les données sur l’échec de la mission ».
Cet accident n’aurait pas de conséquences sur les approvisionnements en vivres de l’ISS qui dispose de réserves de plusieurs mois.
Un vaisseau de fret russe Progress était attendu mercredi à l’avant-poste orbital et qu’une capsule Dragon de la société américaine SpaceX devait être lancée le 9 décembre pour une sixième mission d’approvisionnement.
Barack Obama informé de la situation
Le président Barack Obama a été informé de l’échec du lancement de la fusée Antares et continuera à recevoir des mises à jour quand davantage d’informations seront disponibles, a indiqué la Maison Blanche.
Le compte à rebours s’était déroulé sans aucun problème avec des conditions météorologiques quasi idéales.
Il s’agissait du premier lancement de nuit pour la fusée Antares, selon Orbital, et de la troisième mission d’approvisionnement de Cygnus vers l’ISS.
Le lancement avait été reporté de 24 heures lundi en raison de la présence d’un navire au large, dans l’Atlantique, à l’intérieur du périmètre de sécurité du lancement.
Orbital Sciences a conclu un contrat de ravitaillement de l’ISS de 1,9 milliard de dollars avec la Nasa aux termes duquel la société doit effectuer une douzaine de missions.
La Nasa a également sélectionné en septembre SpaceX et Boeing pour construire les deux premiers vaisseaux spatiaux privés de transport de personnes vers l’ISS et potentiellement d’autres destinations orbitales.
http://www.lesoir.be/692736/article/actualite/monde/2014-10-28/explosion-d-une-fusee-nasa-russes-prets-ravitailler-l-iss-video
Écrit par : L'enfoiré | 29/10/2014
Répondre à ce commentaireLa NASA fête son 60ème anniversaire
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/02/3301827141.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 30/07/2018
Répondre à ce commentaireAujourd'hui, 60 ans depuis le premier vol de Youri Gararine
60 ans après Vostok 1, Sputnik V : comme une simple inspiration
« Chers amis, connus et inconnus de moi, mes chers compatriotes et toutes les personnes du monde ! Dans quelques instants, une puissante fusée soviétique va propulser mon vaisseau dans l’étendue de l’Espace. Ce que je veux vous dire est ceci. Toute ma vie est désormais devant moi comme une simple inspiration. Je sens que je peux accroître ma force pour faire avec succès ce que l’on attend de moi. » (Gagarine, 12 avril 1961).
https://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/60-ans-apres-vostok-1-sputnik-v-232192
Écrit par : Allusion | 12/04/2021
Répondre à ce commentaireL’Agence spatiale européenne (ESA) recrute actuellement des astronautes. Les personnes qui souhaitent présenter leur candidature peuvent le faire jusqu’au 28 mai 2021 sur le site ESA Career. Un processus de sélection en plusieurs étapes suivra et s’achèvera en octobre 2022. Même si actuellement il n’y a aucun Belge dans le pool des astronautes de l’ESA, le secrétaire d’Etat Thomas Dermine estime qu’il "faut nourrir l’ambition d’avoir un ou une astronaute belge dans les futures années". Il n’y a qu’un vol européen par an dans l’espace, alors que 22 Etats sont membres de l’ESA. Quelle place la Belgique peut-elle donc ambitionner d’occuper dans la course à l’espace ?
Des Belges ont déjà été astronautes
Dirk Frimout est le premier Belge à avoir été dans l’espace : il y a effectué un vol du 24 mars au 2 avril 1992, dans le cadre de la mission Atlantis STS-45 menée par la Nasa, l’agence spatiale américaine.
Frank De Winne pour le compte de l’ESA a participé à deux missions à bord de la station spatiale internationale (ISS), en 2002 (10 jours) et en 2009 (6 mois). Il dirige actuellement de Centre des astronautes européens de l’ESA.
Marianne Merchez est une femme médecin belge qui a intégré en 1992 le corps européen des astronautes de l’ESA. Elle n’a jamais effectué de vol dans l’espace mais elle est devenue experte en médecine aérospatiale.
Quel profil ?
Pour postuler comme astronaute auprès de l’ESA, il faut avoir un profil scientifique : trois d’expérience minimum en sciences naturelles, médecine, ingénierie, mathématique ou informatique par exemple. Les astronautes devront en effet mener des expériences dans l’espace, il vaut mieux qu’ils comprennent la finalité de celles-ci. L’ESA recherche des profils plutôt opérationnels, et des personnalités capables de mener des missions en équipe. La maîtrise de l’anglais est impérative, celle d’autres langues un atout. Il faut avoir maximum 50 ans. Et enfin, l’agence veut renforcer la diversité de genre.
Quatre à six astronautes seront recrutés par l’ESA, tandis qu’entre 10 et 20 spationautes de réserve seront également engagés.
Pourquoi peut-on affirmer que la Belgique est le plus grand des petits pays de l’espace ?
La Belgique est un des membres fondateurs de l’ESA. Et en 2021, la Belgique est le cinquième plus important contributeur au budget de l’agence, après les quatre "grands" que sont la France, l’Allemagne, l’Italie et le Royaume-Uni. Cette place lui permet de prendre part aux décisions sur les orientations à prendre à l’avenir.
Dans le domaine spatial les projets sont développés à très long terme. Par ailleurs, la rivalité qui régnait dans la conquête spatiale dans années 1970 et 1980, a progressivement fait place à une meilleure collaboration entre Etats. C’est pourquoi les Européens pourraient être associés aux projets futurs concernant la conquête de la Lune, comme par exemple le projet américain de construire une mini-station qui serait assemblée en orbite lunaire à partir de 2023.
Une centaine d’entreprises belges fabriquent des composants pour des fusées ou des satellites. Cela représente environ 10.000 emplois. La Belgique peut espérer des retombées économiques pour son industrie. Les missions Proba sont des microsatellites à faible coût fabriqués en Belgique et qui doivent aider à mettre au point de nouvelles technologies spatiales.
Centre de cybersécurité à Redu
Le site de l’ESEC-Redu, en province de Luxembourg, sera le nouveau centre opérationnel de référence en matière de cybersécurité, chargé de la protection de toutes les activités et infrastructures de l’ESA.
La recherche
La Belgique a développé une intense recherche en matière spatiale, en particulier à l’université de Liège. Le Centre spatial existe depuis plus de 50 ans. Il collabore avec l’ESA ou d’autres partenaires pour la conception de satellites.
https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_quelle-place-la-belgique-peut-elle-ambitionner-d-occuper-dans-la-course-a-l-espace?id=10739170
Écrit par : Allusion | 12/04/2021
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