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10/07/2012

Intermède historique bruxellois: l'Ommegang

Je vous avais déjà parlé de l'Ommegang. Je l'avais ajouté en photos en vous disant "Pourquoi Bruxelles?" ou alors, "Tout touristiquement vôtre". Cette année, cette histoire de Charles Quint qui vient présenté son fils à la ville de Bruxelles a eu lieu et Stephane Bern, le chroniqueur des grands noms de hier et d'aujourd'hui, était là pour commenter. Je rencontre des amis au Théâtre des Galeries, tous les ans, depuis quelques années et voilà qu'ils m'envoient leurs photos et leur présence à cette occasion. Je ne pouvais pas la rater...


 

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 "J'apprécie de participer à un spectacle qui, par sa symbolique, défend l'idée d'une Belgique unie, royale et forte", a dit Stéphane Bern.

L'histoire de l'Ommegang Le terme Ommegang, en latin "circumambulatio" ou amburbium, signifie « marcher autour » en vieux flamand.0.jpg

La procession de l'Ommegang a été fondée en 1348, pour célébrer l'arrivée surnaturelle sur une barque, d'une vierge miraculeuse taillée dans le bois, Notre Dame à la Branche. Celle-ci d'abord protectrice de la ville d'Anvers et déposée dans la cathédrale, y avait été déposé par l'anversoise Béatrice Soetkens. La Vierge, apparue par deux fois dans un songe, lui ordonnait de transporter cette statue sur un bateau qui devait la mener merveilleusement jusqu'à Bruxelles, où elle fut accueillie sur le quai par le duc de Brabant en personne et les arbalétriers, prévenus de ce prodige.

Devenue tour à tour, Notre Dame des Victoires, puis Notre Dame du Sablon, plus proche et plus familière que le terrible Archange demeurant dans les hauteurs célestes.

Depuis 1930, c'est devenu un spectacle reproduisant et répétant le somptueux Ommegang offert par la ville de Bruxelles à Charles Quint en 1549 et à son fils Philippe II.

 

Commentaires

Faudra peut-être un jour m'expliquer comment on entre dans la confrérie. :-)

Écrit par : L'enfoiré | 10/07/2012

Ce 11 juillet, c'est la fête de la communauté flamande.
Après les années de luttes Bombe à Haut Voltage.
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2010/04/15/la-bombe-a-haut-voltage.html
Voici la version de "je t'aime, moi non plus" entre flamands.
Entre la "Brute, le Héros et le Valeureux"

Chacun se définira son propre rôle.
la version EVR:
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_eric-van-rompuy-est-l-invite-de-matin-premiere?id=7802916&eid=5017893

celle d'un Wallon, Dominique Watrin...
http://www.rtbf.be/info/media/video_le-cafe-serre-de-dominique-watrin-11-7-12?id=1743660&mediaset=rtbfinfo--matin-premiere&type=video

Maintenant, il y a la discussion Wallonie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Wallonie

Écrit par : L'enfoiré | 11/07/2012

'L'identité flamande est beaucoup trop importante pour être confiée aux politiciens'

Pour le chercheur Marc Hooghe, ce sera une nouvelle occasion de regretter l'absence de la culture flamande dans les discours des politiciens, ce qu'il a déploré dans De Morgen :
« Si les politiciens flamands prenaient vraiment au sérieux la culture flamande, ils devraient le manifester en ne se contentant pas seulement de prononcer des discours ennuyeux, et de mettre en avant leurs exigences. Ils devraient aussi prendre au sérieux la politique culturelle et la doter des ressources nécessaires. (…). C’est facile d’émettre des remarques négatives : il y a toujours plein d’excuses pour se plaindre des Francophones, des citoyens de Bruxelles ou des étrangers. Mais est-ce là l’identité flamande que nous représentons et que voulons voir jouer un rôle dans l’Europe de demain ? Ou avons-nous au contraire assez confiance en l’influence et au pouvoir de notre culture pour apporter une contribution valable à cette Europe unie ? L’identité flamande existe, mais elle a trop de valeur pour qu’on puisse la remettre entre les mains des politiciens qui sont principalement mus par leurs propres intérêts et les partis politiques. »

Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=lidentite-flamande-est-beaucoup-trop-importante-pour-etre-confiee-aux-politiciens&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 11/07/2012

Les Belges sont les travailleurs les plus heureux d'Europe

Selon une étude, 71 % des Belges seraient heureux au travail contre 57 % pour la moyenne européenne. Les Belges devancent les Néerlandais et les Danois.
Les Autrichiens et les Allemands seraient quant à eux les moins épanouis au sein de leur environnement professionnel. 71 % des Belges seraient heureux au travail contre 57 % pour la moyenne européenne, relève une dernière étude menée par StepStone.
Autrement dit, 43 % des Européens se disent malheureux au travail, ce qui « étonne dans la mesure où cette insatisfaction a une influence énorme sur la vie privée », souligne Stepstone.
« Les chercheurs d'emploi doivent non seulement regarder si le travail leur convient, mais également si la culture d'entreprise de leur futur employeur correspond à leur profil. Mieux vaut donc prendre la peine de se renseigner, car pas moins de 85 % des personnes interrogées changeraient d'employeur s'ils n'étaient pas heureux au travail, et ce, même s'ils aiment ce qu'ils font », explique Michel Tubbax, Managing Director de StepStone Belgique.
Les Néerlandais et les Danois sont, eux également, heureux au travail à l'inverse des Autrichiens et des Allemands, ces derniers ne s'attribuant qu'un score de 4,8 sur une échelle de 1 à 10.
Les éléments qui contribuent le plus au bonheur au travail sont le respect envers les travailleurs, le fait d'avoir un travail intéressant, une bonne ambiance, une mentalité honnête et ouverte et de la reconnaissance pour le travail effectué, le salaire ne figurant pas parmi les cinq réponses les plus fréquentes.

http://www.lesoir.be/lifestyle/air_du_temps/2012-07-12/les-belges-sont-les-travailleurs-les-plus-heureux-d-europe-926438.php

Écrit par : L'enfoiré | 12/07/2012

Un livre à lire:
"La concurrence ethnique" de Paul Dirkx

Depuis plusieurs années, les " problèmes entre Flamands et Wallons " sont devenus tellement aigus qu'ils semblent hypothéquer le fonctionnement de l'Etat en Belgique. Pourtant, ils ne sont qu'une fiction dont les auteurs politiques, économiques et médiatiques ne clarifient jamais les enjeux et fournissent encore moins les clefs d'analyse. Ce livre montre que ces " problèmes " demeurent incompréhensibles si on ne les rapporte pas à la politique très spéciale de l'Etat belge depuis sa fondation. Ses inlassables efforts en faveur d'un ordre mondial libéral se sont accompagnés sur le plan intérieur d'une fédéralisation économique et communautariste, faisant de cet Etat un pionnier de l'ethnolibéralisme dont on trouvera plus tard des variantes en Espagne, en Italie, en Grande-Bretagne, etc. Un peu partout sur le continent, l'affirmation identitaire et le dogme néolibéral du " dégraissage " de l'Etat se renforcent mutuellement en vertu du fameux " principe de subsidiarité " bien fait pour désarticuler les États-nations et leurs systèmes de sécurité sociale. Jamais l'imbroglio belge n'a confirmé de manière aussi flagrante et à la fois aussi méconnue l'alliance objective entre (néo)libéraux et ethnonationalistes, incarnée par les séparatistes de la N-VA, désormais premier parti du pays qui trahit à peu près tous les idéaux du mouvement flamand originel. Et jamais la " construction européenne " ne s'est avérée aussi compatible avec la déconstruction d'un Etat membre. Ce livre entend ainsi donner de nouvelles armes à ceux qui, en Belgique comme ailleurs, entendent mieux comprendre et donc combattre ce qui fait que l'opinion des citoyens est encore et toujours un détail de l'histoire belge et européenne.

http://lectures.revues.org/8094

Écrit par : L'enfoiré | 16/07/2012

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