29/09/2013
Journal d'un cancer du sein vu par l'autre bout (4-4)
Conclusions multiples souvent à têtes chercheuses
Je l'avais annoncé, c'était un journal et un journal parle de tant de choses, de tant d'événements agréables ou désagréables quand on ne veut rien oublier.
Reflet de circonstances parallèles, de l'environnement, il se veut, par définition, le plus long possible comme un mini-livre intimiste de vies peut l'être, avec comme point central, le cancer.
Plus de neuf mois, avec cet intermédiaire embarrassant qui s'est invité comme passager clandestin..
Et, neuf mois, c'est court et c'est long à la fois.
J'ai parfois espéré que le temps aille plus vite. Ce journal a été écrit, presque au jour le jour, avec pragmatisme, un peu d'humour et j'espère lucidité.
Ce cancer, cette maladie insidieuse, qui prend en traître et qu'il faut "chatouiller" avec une médication qui démolit plus qu'elle ne guérit jusqu'à maltraiter le corps et l'esprit.
La mutilation ne suffisait pas. Il a fallu ce calvaire de la médication, dites, ciblée, alors qu'elle faisait plutôt penser à l'introduction d'un éléphant dans un magasin de porcelaines.
C'est avoir la foi comme on l'aurait pour une religion. Vous vous rendez compte parler de religion alors qu'il s'agit de science... Une science qui se cache derrière des statistiques et des pourcentages de réussites...
Revenons par la pensée au début du traitement. Quel a été l'épisode, le plus efficace? La chimio ou la radiothérapie ? Qui va répondre à cette simple question?
Les maladies dites orphelines sont moins profitables. Moins prisées, elles intéressent moins l'industrie de la pharmacie.
Le cancer a la cote dans la chanson chez les plus jeunes. Récemment, "Quand c'est" de Stromae et "Trop sensible" de Zaz. Mais il doit y en avoir d'autres.
- Mais qu'est-ce qu'il est venu faire dans cette galère, ce putain de cancer? Pourquoi s'acharne-t-il à réduire les chances de vie de son hôte et en définitive de lui-même?
Une réponse pourrait être plus philosophique que médicale.
- Les virus sont les agents secrets de Dame nature qui apporte la force motrice de l'évolution en modifiant activement la génétique d'autres espèces. Des parasites, des aliens, mais un dieu du progrès pour l'athée. Le cancer, lui, une sorte de dieu, mais qui vise l'immortalité en refusant l'apostose. Tous deux parasitent et causent immanquablement des dommages à son "logeur". Sans contamination virale, jamais les mammifères placentaires n'auraient vu le jour. Le cancer, on ignore encore sa raison d'être.
"Cancer : toute la vérité", article qui m'avait fait bondir et n'était pas à mettre sous les yeux de ceux qui sont passés par les traitements précités. Un autre se glissait sur la même vague du scepticisme par quelqu'un qui se dit scientifique et philosophe.
"Le cancer, un processus ancestral.
"La chimio est-elle indispensable ?" avec une conclusion qui semblait racheter ce qui précédait: "Le cancer ne sera pas guéri par la science mais il ne faut pas forcément désespérer car les forces de l’esprit restent une option crédible, sous réserve que l’on parvienne à s’en rendre maître pour réaliser des choses que la science ne peut pas faire. Dommage que les gens et les institutions ne croient plus dans ces « options » qui ont donné, rarement certes, mais de manière étonnante, des résultats tangibles. Je ne parle pas évidemment du « tourisme paralytique » à Lourdes mais d’authentiques pratiques spirituelles. Qui évidemment ne sont pas ancrées dans l’époque du clic instantané parce que la marche de l’esprit possède ses propres règles et une temporalité qui se moque de l’agitation du monde avec ses horloges numériques.".
Remettre un peu d'ordre dans ce désordre spirituel... Quand un Dieu entre dans le jeu, c'est une discussion sans fin qui frise l'insulte entre Foi ou maladie de foie.
Remonter à l'abiogénèse...
Si la religion peut aider à mieux appréhender les vicissitudes de la vie, pourquoi pas?
"Les gens qui ont expérimenté l’abstention thérapeutique ne sont plus là pour en parler. De ceux qui se sont soignés, c’est vrai il y a eu des échec et des inconvénients, mais il a aussi une majorité significative qui sont toujours là", répondait mon médecin traitant. "On lit tellement de conneries sur Internet", avait répondu, en écho, l'oncologue à la même question.
Chacun sa chapelle et chacun reste sur ses positions en fonction de son expérience et de son éducation.
De mon côté, je crois que je n'ai rien à ajouter à "La vérité très indésirable de la chimiothérapie" et que, comme il est dit dans ce billet, j'ai aussi eu mes propres coups de gueule en tant que citoyen lambda, candide pour ce qui tourne autour de la médecine.
Lire les forums reste intéressant pour tâter le pouls d'une population, mais pas pour en faire un dogme et une ligne de conduite.
C'est dans ces moments de douleur que l'on reconnait ceux qui tiennent à vous. Que des connexions familiales ou extra-familiales se font, se refont une santé ou se défont. Cela permet de tester les résistances de chacun face à un événement malheureux et difficile à supporter.
Quand j'écrivais en préambule de ce journal qu'une bonne entrée en matière était de revoir "Les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus" (lien pour ceux qui n'y accèdent pas), ce n'était pas pour rien. La femme a une sensibilité exacerbée dans le sang que les hommes n'auront jamais totalement de la même manière. La féminité n'est pas une vue de l'esprit. Vivre ces différences dans des moments de confrontations sont à prendre en fonction du goût du moment de chacun des interlocuteurs. Je me demande ce que penserais un homme s'il devait porter des seins pour exprimer sa virilité.
La Bruyère écrivait "Les femmes sont extrêmes. Elles sont meilleures ou pires que les hommes".
Parler de son épouse comme son alter ego, avec les années, fait plutôt ringard. Il vaut mieux parler de son alter tout court. Les besoins sont différents selon l'un ou l'autre, même si l'on reste handicapé et donc, incomplet dans ses actions et réactions. Tout cela entraîne le déséquilibre des manières de penser mais aussi, l'envie de devenir complice, peut aboutir à s'enrichir soi-même. Le courage doit être pris en commun dans un couple qui se retrouve face à la maladie avec le secret espoir de gagner la bataille du cancer.
Je ne sais, si j'ai été à la hauteur de la tâche à faire le contre-poids de mon épouse, à chercher à donner des envies et parfois, de les forcer. Quand deux personnalités fortes se rencontrent, les étincelles sont toujours derrière le coin, avec les mauvaises humeurs. Une mauvaise compréhension de la situation peut construire un drame puisque les filtres ont été supplantés.
Pas question de faire le technocratie de l'intime ou du coaching, comme je le lisais.
Un contrôle social qui viserait à conformer les existences et à anéantir la capacité d'esprit et la critique entre les éléments du couple, ni de répondre à la dame qui dirait:
- Je pense, mon chéri, que tu désires t'investir dans le ménage mais que tu refoules cette pulsion par peur d'un épanouissement domestique. Alors, fais-toi plaisir. Fais briller notre beau logis".
Chacun a ses prérogatives là où il excelle et là où il échoue à coup sûr dans un jeu de quilles.
Il y a-t-il des conseils à donner à l'époux de la malade?
Accorder deux tiers du temps à votre moitié que vous voulez protéger. Etre psychologue. Comprendre mieux que, pour une femme, les sentiments ont plus d'importance que pour l'homme. Faire le forcing du rire. Profiter de l'instant présent. Repousser un futur potentiellement dangereux. Continuer comme si de rien n'était à construire des projets. Oublier l'épée de Damoclès, toujours pendue au dessus de la tête.
Un commentaire m'avait été envoyé par Karin, une amie : « Elle a vraiment beaucoup de chance d’avoir quelqu’un comme toi. De plus, avec ton journal, tu feras progresser la compréhension de la maladie, cela aidera encore plus de personnes. C’est formidable. ».
Tiens, "Formidable", une chanson à la mode, qui rappelle que l'on peut aussi être "minable". De la chance, une contre-partie à la malchance ?
La vie est ce qu'elle est. Il faut la déguster telle qu'elle est, telle qu'elle vient. "C'est ma vie", chantait Adamo dans une version réactualisée.
C'est aussi se rendre compte de la connerie qui se cache derrière le titre "Pourquoi la silhouette féminine 'idéale' imposée par les médias et la haute-couture est un mirage ou pourquoi les hommes aiment le porno" qui avait attiré mon attention, et m'avait fait sourire.
On y lisait: "Les hommes qui regardent des courbes féminines très marquées éprouvent le même plaisir que lorsqu’ils consomment de l'alcool ou des drogues puisque ce sont des indicateurs de la santé et de la fertilité des femmes. Ironiquement, les médias occidentaux ont mis l’accent sur des femmes beaucoup moins galbées, faisant croire aux femmes que les hommes sont attirés par des femmes à la silhouette plus longiligne.".
Je n'ai pas, ou plus, la Berlus_connie...
Ni consommateur d'alcool ni de drogues, non plus.
"L'amour, c'est quoi?", lisais-je dans un article qui tournait autour de la "World Congress of Love" venu au devant de la scène très récemment.
"Plus important que le sexe", était-il conclu. "Un état émotionnel puissant, universel et qui traverse tous les siècles au travers d'affinités".
"Les objets du désirs et de l'amour. C'est ce qu'on n'a pas, ce qu'on n'est pas, ce dont on manque", écrivait Platon.
Scientifiquement parlant, ce serait une histoire d'hormones, de dopamine et d'ocytocine.
Le cancer du sein, un cancer typiquement féminin.
"Rien d'exceptionnel, c'est la chimio, les rayons", lisais-je, ailleurs encore.
Pour celle qui doit le subir, le "rien" se transforme en "tout".
Pour l'homme, le cancer, c'est celui de la prostate, qui, en général, "joue" à la contrepartie. Les "bijoux de famille", il faut les garder à l’œil.
Pourtant, il y en a d'autres, beaucoup d'autres, de plus fâcheux, de plus expéditifs aussi.
Des articles dans la presse parlaient récemment de Michael Douglas et de son cancer de la langue, de la gorge qui l'a déboulonné pendant deux ans. Une force de caractère, un instinct de survie, de l'humour, de la modestie, du charme, lui ont permis d'en sortir à l'âge 69 ans, tout en subissant la bipolarité de sa femme, Catherine Zeta-Jones et un fils incarcéré pour faits de drogue.
Il avait des mots pour définir cette période qui font réfléchir "Si je savais comment j'ai eu mon cancer, j'aurais eu le prix Nobel de la médecine. Je suis guéri à 95%. Vaincre mon cancer m'a libéré à jouer dans "Ma vie avec Liberace" de Steven Soderbergh à jouer une icône gay. Jouer un rôle d'homosexuel dans un pays presque homophobe. Aucun studio n'en voulait. Ma carrière passait avant tout, avec un trac fou mais mon père, Kirk, était toujours à mes côtés en esprit et comme mon inspirateur. J'ai, depuis, une envie de vivre tous les instants.".
Si ce journal a servi à quelques suivants et suivantes, j'en serais heureux, mais il ne restera qu'un exemple parmi d'autres en fonction des caractères de chacun. Nous sommes tous des empruntes digitales ambulantes...
En définitive, le cancer est un roman policier, une sorte de thriller permanent avec un assassin relativement bien connu mais dont on ne soupçonne pas ses actions et réactions. Le coupable est désigné.
Un "flic" de service travaille par déduction, derrière ses intimes convictions, soutenues par des chiffres et des lettres qu'il a lu sur un écran d'ordinateur ou appris par ses collaborateurs, ses "taupes". Le crime est presque parfait.
Pendant que j'attendais dans la salle d'attente alors que mon épouse était traitée par la radiothérapie, je relisais un livre que j'avais déjà lu, mais qui, dans sa première lecture, ne m'avait pas imposé autant de réflexions.
Dans l'histoire, un flic qui veut comprendre la tentative de suicide de son ami.
Comme c'est souvent le cas pour les meilleurs thrillers, on ne connaît toute l'histoire qu'une fois arrivé à la conclusion dans le ou les derniers chapitres lors des "Cinq dernières minutes".
J'ai repris quelques phrases du livre en détournant le sens de certains mots en fonction de ce journal. Une confirmation à mon histoire sur des chemins parallèles allégoriques.
Deux phrases leitmotiv, « Là où tout a commencé, La loi est ce que nous faisons », écrite sur les murs. Une clé de l'énigme à trouver dans un combat entre Dieu et Diable. Vaincre le mal intrusif, insidieux, sans jamais être sûr de réussir. Vivre des moments furtifs de joies. Avoir des questions à choix multiples, entouré de pèlerins, d'apôtres et de soldats, tour à tour adversaires ou alliés sur le chemin de l'apesanteur par le tabernanthe-iboga noire qui provoque l'asphyxie. En finale, se retrouver comme un spéléologue au fond d'un trou à la recherche d'indices, avec le risque d'y passer soi-même. Repousser ses appréhensions sans vraiment où mettre les pieds vers l'ultime affrontement. Retourner aux sources du mystère comme un égyptologue au fond du tombeau de Toutankhamon, quitte à y laisser sa peau. Au fond, trouver une salle de bal, une cathédrale maudite, une rencontre qui ne serait pas celle du cancer, mais de son ombre portée. Un combat eschatologique, dans le théâtre d'une conversion et une expérience indicible qui donne naissance à un être nouveau grâce au seul élan vital d'un messager. Finir par s'incliner devant le mystère de la vie et découvrir que le monde n'est pas un visage de dieu, mais un mensonge du démon. Un combat avec des leurres, des « Sans lumière », des Asservis. Puis continuer, simplement continuer, pour être plus fort tout en écoutant ses ennemis jusqu'au bout sans illusion ni compassion. Sur le chemin de la quête, beaucoup de dossiers, de cadavres, de médicaments, d'impressions d'avoir laisser passer une case vide sur un puzzle à cause de faux-semblant, de fausses pistes qui auraient fait dévier le diagnostic et risquer les récidives.
A l'arrière de ce livre, on peut lire: "Quand on traque le diable en personne, jusqu'où faut-il aller?".
Le mot "diable" était, en l'occurrence, à remplacer par celui de "cancer".
Pour le reste, tout collait. Tout y était. Un livre à tiroirs.
Le titre du livre: "Le Serment des Limbes" de Jean-Christophe Grangé où L'auteur abordait le thème EMI, des Expériences de Mort Imminente, tout en découvrant qu'il ne s'agissait peut-être que d'un subterfuge, d'une escroquerie, d'une "maladie caractérisée par une prolifération cellulaire anormalement importante au sein d'un tissu normal de l'organisme, de telle manière que la survie de ce dernier est menacée".
La mort imminente n'est pas la mort, tout comme le cancer ne donne pas d'office ce genre de fin sans rémission avec les moyens thérapeutiques pour pouvoir y résister.
C'est une période pendant laquelle on peut départager les amis, les transparents et les ennemis de souche, comme on pourrait le faire avec les cellules souches familiales ou extra-familiales. Border-line de nature, je connais cela.
C'était fou de tenter ainsi de casser le miroir de "notre" histoire. Je me suis rendu compte que mon épouse était devenue mon sujet d'observation et de mes expériences avec ma logique pragmatique et souvent trop dichotomique.
La médecine, elle, a encore beaucoup à faire dans le futur. Si elle a permis d'allonger la durée de vie, elle se doit de garder le projet essentiel d'améliorer les méthodologies pour que cette durée de vie puisse être la meilleure possible et comme le disait un S&V récent, on stagne ou on régresse dans cette optique.
Le but, garder le moral, fonctionner avec lui, c'est gagner une bataille.
La chimiothérapie a son histoire, ses pionniers, ses succès et ses échecs.
Paul Ehrlich est considéré comme son père spirituel, mais que d'étapes avant de prendre la direction qui nous intéresse. Penser acquis plutôt qu'inné dicté par les gènes. Le vécu et l’environnement sont aussi capables de modifier l'ADN. Nouvel AD qui sera transmis ensuite à la descendance.
Puis, il y a l'inattendu. Les moyens à la portée de tout le monde dans lesquels on peut trouver des solutions miracles pour mieux supporter la chimiothérapie par la réduction de ses effets secondaires et parfois, arriver à éradiquer le cancer lui-même.
Ce documentaire, repassé, ma semaine dernière sur ARTE et parlait du jeûne thérapeutique, de la sanogénèse qui tout en mettant les cellules normales en mode "protection" suite aux millions d'années de l'évolution, plaçait les cellules cancéreuses, neuves dans une situation de manque jusqu'à en mourir.
Manque de budgets pour creuser ce filon.
Le chat, Philippe Geluck, disait, tour à tour,
- "Les gens qui n'ont pas de projets sont des amnésiques du futur",
- "Le papillon sait qu'il ne vit qu'un jour, mais il le vit pleinement".
- aux médecins oncologues (F.Mazzeo et P.Scalliet),
- aux sénologue (K.Van de Merckt), (M.Berlière)
- au gynécologue (E.Camacho),
- à notre généraliste (J-P Thomée)
- aux infirmières (dont S.Winston, Natasha),
- au kiné (E.Folque),
- à la pharmacienne,
- à ma "sauveuse" (L.Mertens)
- à Christelle qui a connu la même expérience
- à l'aide ménagère (M.P. Lot)
- à ceux qui ont été solidaires..
Mise à jour 30 septembre 2013: D'après le S&V de septembre, le cancer tue d'avantage les plus défavorisés. Une exception, le cancer du sein qui se conforme à la règle de l'inégalité sociale.
Les études épidémiologiques montrent que les femmes les plus aisées ont 1,6 fois plus de risques de contracter une tumeur à cause de grossesses plus tardives et un nombre moins élevé d'enfants. Par contre, elles présentent le meilleur taux de survie à la maladie.
Mise à jour 28 août 2014: Il y a d'abord la Fondation Mimi. Le Vif sort un dossier sur le cancer pour dire que la Belgique est à la pointe de l'oncologie via l'immunothérapie, les cellules souches et à cause des recherches sur les souris du Pr Pierre Sonveaux de l'UCL qui a réussi à stopper les métastases, la cause de 90% du décès de patients atteint du cancer. Les Mitochondries produiraient des radicaux libres appelés "ions suroxydes".
Soigner le cancer s'envisageait surtout par l'étude des gènes.
- 4ème siècle AC: Hypocrate nomme carcinomes des grosseurs fatales qui retiennen les humeurs
- 1850: Microscope et anesthésie associés aux cellules pour la chirugie
- 1900: rayons X radiothérapie pour fragmenter l'ADN
- 1950: chimiothérapie cytoxines
- 2003: oncologie
- 2011: immunothérapie
- 2018: usage de l'immunité
- Aujourd'hui: les vaccins (éviter rechutes), les virus (fixation des tumeurs), radiothérapie (métastases) anticorps (guide de l'immunité), nanoparticules (booster la radiothérapie) robots (opérations chirurgicales)
Novembre 2023 : Plus de dix ans après, mon épouse arrête le Nolvadex pour éviter les récidives et qu'elle a pris tous les jours au matin.
4/2/2024 : Journée du cancer : Pasquale Nardone d'après une étude, raconte qu'il ne faut plus classer les cancer par organe mais de manière général
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Commentaires
En vrac, on pourrait aborder aussi d'autres excursions telles que la "micro" ou mieux encore la nano-chirurgie, µscalpels lasers, ou médicaments inoculés en mode cible, contre-injection de cultures cellulaires saines avec renforcement de leucocytes, lymphocytes, phagocytes et autres sous-ensembles organiques de renforcement du système immunitaire du patient par la culture in-vitro de ses propres défenses.
Puis-je modestement te féliciter de ton courage et de ta clairvoyance a avoir abordé ce sujet entre autres si douloureux mais apportant une petite pierre supplémentaire à l'édifice de nos connaissances.
Écrit par : zelectron | 29/09/2013
Répondre à ce commentaireMerci pour ce complément d'informations.
Oui, tellement de techniques quand on cherche un peu.
Des potentiels de la connaissance et de la pré-science.
Le serment d’Hippocrate à respecter par un médecin.
Mais aussi, une foule de sciences qui viennent avant la médecine et qui se rapprochent de l'étude de la vie, de la physiologie de l'individu, de son mental.
La thérapie par l'imaginaire comme je l'ai écrit
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2009/01/28/therapie-par-l-imaginaire.html
Toutes des petites pierres qui font évoluer la conscience de ce que peut être la connaissance.
Écrit par : L'enfoiré | 29/09/2013
Oui, tellement de techniques quand on cherche un peu... surtout quand elles sont imaginées
Écrit par : zelectron | 29/09/2013
Répondre à ce commentaireMême si nous sommes souvent en contact via Internet, je ne vous ai vus qu'une fois. L'image de ton épouse que je garde en mémoire ressemble à la seconde photo.
La rédaction de ce feuilleton à l'eau lourde a dû être une véritable catharsis, c'est tout le bien que je vous souhaite.
Vous avez tous deux réussi à faire partager votre peine et votre courage. C'est une grande leçon de vie.
A très bientôt entre six yeux.
Alain
Écrit par : alain sapanhine | 29/09/2013
Répondre à ce commentaireInternet, enfin plutôt les communications virtuelles, une vieille connaissance pour moi.
Ce besoin de communiquer, de parler avec des inconnus. Le monde s'en est retrouvé rétréci. Le succès de Facebook n'est pas un hasard.
Cela étant dit, parler de soi reste un tabou que beaucoup d'internautes ne partagent pas.
La pudeur, la raison invoquée, alors, que jeter l’opprobre sur les autres est ne gène pas.
Cela a été un sujet dans un très vieil article: "Connais l'autre pour mieux te connaitre" dans lequel je relatais
( http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2010/04/06/connais-toi-toi-meme.html )
Étaler sa vie à la vue de tous, un courage? De "l'eau lourde", un "catharsis", comme tu dis?
Oui, cela peut l'être quand l'honnêteté existe pour citer ses propres bons et ses mauvais points et s'être analysé.
Ecrire son autobiographie peut être un moyen de ne pas oublier le temps passé.
Un moyen, mais aussi, une thérapie, un moyen de comprendre que l'on n'est pas seul à subir les mêmes problèmes.
Lors de l'écriture de ma propre autobiographie, un ancien commentateur disait: "L'écriture est parfois exutoire. Elle est parfois réparatrice. Elle est parfois inspiration brute. Il convient à chacun de s'en imprégner et d'entrer avec délicatesse dans l'univers du narrateur. Il y aura bien sûr les mots. Il y aura aussi le non-dit. De tout cela jaillira ou non une lecture passionnante. Pour peu qu'on le veuille bien, la passion devrait être également au rendez-vous."
Tu n'as connu que la version 2 de mon épouse, l'espace d'une après-midi.
J'ai connu 40 ans la version 1.
La version 4, je ne peux dire pourquoi, j'aime bien en définitive.
Apprendre à évoluer, n'est-ce pas le fin mot de cette histoire?
A très bientôt entre six yeux.
Tout à fait...
Écrit par : L'enfoiré | 29/09/2013
Je viens de recevoir vos textes comme a chaque mois, mais celui-ci m' a vraiment touché.
C'est vraiment hallucinant toutes les épreuves que votre épouse et vous avez vécu depuis les derniers mois de 2012, et jusque a ce jour.
En tous cas une formidable leçon de vie, et de courage, pour affronter tout ça, et cette saleté de maladie qu'est le cancer.
J'espère pour vous que cela va mieux à présent. Je vous souhaite un complet bon rétablissement pour votre épouse.
J'ai tout lu d'une seule traite jusque a 04 heure du matin !
J'ai bien analysé tout ce que vous avez vécu depuis quelques mois. Je connais un peu le problème des milieux hospitaliers car j'ai moi-même été hospitalisé à plusieurs reprises pendant mon enfance avec plusieurs interventions chirurgicales, ainsi qu' en 1997 suite a un accident de la route.
C'est un milieu hostile, et morbide, même si c' est sensé être pour soigner les gens.
Et puis même pour un simple examen, on vous donne rendez-vous à 13 heure 30 et vous passer votre tour à 16 heure. Rien que cela sa fait énormément chier, malheureusement lorsque l' on est obligé....
Jusqu’à présent je touche du bois, je n'ai jamais été traité pour un cancer, mais cette saloperie de hanche qui m' a causée bien des soucis depuis l'enfance, des douleurs physique, et psychologique.
C'est cette saloperie de hanche qui a fait qu'en devenant adulte, je devienne sous dépendance éthylo-tabagique.
Bref j'espère ceci dit que cela va aller mieux pour votre épouse et vous-même.
Justement, ce mardi, mon père, diabétique à l'insuline, est venu me réveiller ce matin en bégayant qu' il était très mal et qu' il fallait que je téléphone à son médecin généraliste. Le médecin qui tenait son cabinet m'a répondu qu' il ne pourrait pas venir avant 12 heure 30. Une heure plus tard mon père, pris de violentes douleurs à l' abdomen et au dos, j'ai rappeler le médecin, et lorsque je lui ai soumis le problème, le médecin m'a dit d' appeler RAPIDEMENT les pompier et le SAMU. Je me suis exécuté et lorsque les secours sont arrivés, ils ont décidés de mener mon père à l' hôpital pour des examens complémentaires.
Je n'ai pu avoir des renseignements sur son état de santé uniquement en fin d' après-midi. Mon père venait de faire un début de crise cardiaque. Il est resté à l'hôpital sous surveillance médical et à l'heure qu'il est je suis seul chez moi en ayant pris soin de bien fermer la maison de mon père.
Les médecins ne pourront pas se prononcés avant 48 heures sur l'avenir de sa santé.
J'espère qu' il va se remettre de ce problème cardiaque.
Écrit par : Vincent | 02/10/2013
Répondre à ce commentaireBonjour Vincent,
Merci pour ce témoignage.
Je connaissais vos problèmes de santé et c'est bien de les partager pour les autres et pour soi-même
Personne n'y peut rien et tout le monde subit les contre-coups de la médecine dans sa chair et son esprit.
La médecine n'est que le rouage final. L'étude de la biologie, de la vie, en est sa source.
J'ai parfois été critique dans mes billets pour que les intéressés et les responsables se rendent compte que quand on entre dans le cercle des médecins, les patients n'ont plus qu'à faire confiance en espérant qu'ils sont tombés sur la perle de la médecine.
J'ai connu des médecins qui sont devenus des rebelles de la médecine, presque des renégats.
Il faut des rebelles, des "enfoirés" pour changer les choses et espérer en améliorer les processus.
Écrit par : L'enfoiré | 02/10/2013
Les nouveaux médicaments contre le cancer de la peau sont impayables.
Les personnes atteintes de mélanome métastatique, une forme agressive de la maladie, sont maintenu parfois dix ans en vie. Un résultat spectaculaire pour une maladie qui jusqu'à récemment était une condamnation à mort.
Le YERVOY ne guérit pas vraiment, dit Stephen Hodi du Dana Farber Cancer Institute, qui a présenté les résultats lors de la Conférence européenne sur le cancer. La maladie devient chronique après avoir été mortelle.
Le cancer du sein métastatique peut aussi être agressif sera de plus en plus être traitée comme des maladies chroniques.
Tout dépend des prix pratiqués. Le Yervoy demande à son producteur Bristol-Myers Squibb, 85.000 par personne et par an. Le nouveau médicament contre le cancer du sein en Europe n'est pas encore sur le marché, mais jouera dans la même gamme de prix.
Cela crée des dilemmes. Maintenant, les médecins ont finalement des médicaments dont ils peuvent faire (ou au moins le maintenir en aussi bonne santé que possible), pour plus de patients. Ils sont seulement si chers que l'assurance maladie ne peut assumer.
http://www.standaard.be/cnt/dmf20131001_047?_section=60669083&utm_source=standaard&utm_medium=newsletter&utm_campaign=ochtendupdate
Écrit par : L'enfoiré | 02/10/2013
Répondre à ce commentaireJe viens de prendre connaissance de vos derniers articles et découvrir la réalité intimiste du combat que vous avez su mener tous les deux contre cette maladie auquel vous ne vous attendiez pas.
Je pense avoir modestement pu aider votre épouse lors de mes interventions du mardi.
Écrit par : Marie-Pascal | 02/10/2013
Répondre à ce commentaireBonjour Marie-Pascale,
Je n'ai pas beaucoup d'articles aussi intimistes.
Je pensais tenir ses textes pour moi, mais c'est mon oncologue de l'UCL qui m'a poussé à les publier.
Vous en faites donc partie. Je l'ai écrit avec de l'humour quand il le fallait, quand je le pouvais.
Un journal, c'est capter l'instant et l'étudier avec la réflexion ensuite.
J'ai vu que dans les moments difficiles que nous avons vécu, vous avez jouer un rôle différent et bien plus intéressant que l'on ne peut demander à quelqu'un de réellement du métier.
Écrit par : L'enfoiré | 02/10/2013
Répondre à ce commentaireBouleversé, je vois tant de 'participe passé' dans votre texte. Je n'étais pas au courant de ce qui s'était infiltré dans votre vie (dans vos vies) -vos textes m'étaient parfois trop difficile à comprendre -surtout la langue de Voltaire, pas ce dont tu écrivais). Je ne vois nulle part je mot qui désigne la fin d'une vie mais je j'ai peur de devoir le lire entre vos mots. Je vois une description d'un chemin difficile pour vous et surtout pour votre épouse.
Écrit par : Luc | 02/10/2013
Répondre à ce commentaireJe suis désolé de ne pas avoir de versions multilingues.
C'est déjà très long d'écrire en français. "tellement français", en effet.
J'ai installé les boutons en deux langues: anglais et néerlandais.
Ce n'est pas mal, mais cela reste encore rudimentaire.
Bert Kruysman est un humoriste que j'aime et que j'écoute très souvent à la radio et à la télé.
Il vient à la Première tous les lundi matin pendant quelques minutes.
Écrit par : L'enfoiré | 02/10/2013
"si on n'a pas le temps de lire ......", est-il possible que tu en propose une autre: que tu viennes faire la lecture.
Idée à approfondir à ne pas rejeter immédiatement en estimant que ce n'est pas réalisable ....
Écrit par : Albéric | 02/10/2013
Répondre à ce commentaireC'est toujours réalisable de jouer au "lecteur". :-)
Cela ajoute un autre son à la musique d'ambiance.
L'important en général, ce sont le prologue et l'épilogue.
Dans 80% des cas, quand ces deux chapitres existent, au départ, les données, les interlocuteurs, la situation et en finale, la finalité, le fin mot.
Le reste est du remplissage, de la technique pour atteindre la fin de l'histoire.
Qu'est-ce que votre paye votre patron à la fin du mois?
Le travail ou ce qui a réalisé avec ce qu'il a donné pour y arriver?
La cuisine intérieure ne sera intéressante si le lecteur est intégré dans le processus.
Le pragmatisme est devenu aujourd'hui, la seule manière de penser en manque de temps.
Nous sommes devenus plus numériques que par le passé.
Écrit par : L'enfoiré | 02/10/2013
Répondre à ce commentaireParler d'un série intimiste, je m'attendais à quelque chose dans ce genre, je ne vois qu'un mot à vous dire : "merci" pour cette leçon de courage teintée d'humour comme vous le faites toujours, et je me doute que là, il faut aller le chercher loin cet humour, en faire un ami précieux pour garder la sagesse.
Votre approche de la vie me rapproche de l'avis sage, que la plume guérit bien des maux à sa façon.
Que vous dire qui puisse transparaître d'une réelle affection à votre égard en cet instant ?
Écrit par : Sam | 02/10/2013
Répondre à ce commentaireMerci pour ce "petit message" et pour les bons voeux.
Au départ, je ne pensais pas publier ce journal. Ce sont les médecins qui m'ont poussé à raconter notre histoire en le rendant accessible. Tous les interlocuteurs de cette histoire ont été prévenu de la sortie de ces 4 articles.
Cette année a été très dure à supporter pour mon épouse. Je l'ai suivi du mieux que j'ai pu et cela n'a pas toujours été simple.
Écrit par : L'enfoiré | 02/10/2013
Je vous rends l’émoi des moments passés la nuit chez vous, sur ces pages intimes d’une vie en tranche, une tranche à demi voilée où votre moitié, votre épouse, nous est décrite sous votre ton si subtil, si profond, que cette fois une larme s’en émoie par le fond.
Parler vrai, là j’avoue je dis chapeau rond, le rouge lève le voile sur les bleus que votre cœur a mis à nu à travers ces lignes, ces mots choisis pour décrire l’ultime intime, l’intime espoir que l’humour dépasse et découle de l’amour que vous portez à cette femme, votre moitié entièrement habitée par la grâce des mots.
Que vous dire à travers nous, lecteurs vecteurs de votre histoire ? Que direz-vous des mots retours, ces ressorts invités par l’émotif créée ? Que dirons-nous de ce motif, cette contrainte de maux imposée par la vie, si ce n’est qu’un avis pour témoigner que courage et manière se révèlent si sensibles, que la force qui s’en dégage est autant de leçons ?
Cette pièce en quatre actes que vous avez dévoilé à nos yeux. Apprendre, beaucoup à prendre du mot humilité, du recul et de l’amour. Le cadeau qui vient du cœur, il vient de vos mots, nous donnant rendez-vous avec une véritable « réflexion du miroir », c’est bien pourquoi c’était ici, mon dernier « vous ».
Respectueusement,
Écrit par : Sam | 05/10/2013
J'ai lu votre réflexion avec beaucoup d'attention... et je me disais que souvent on ne connaissait pas la mesure des personnes qu'on a en face de soi...
> C'est vrai que cette maladie ébranle la femme touchée mais aussi son conjoint et son entourage proche.
> Je vous souhaite ,à vous et votre épouse ,encore un long chemin à parcourir ensemble à rêver,avoir des projets et laisser voguer vos pensées.
Écrit par : Carine | 02/10/2013
Répondre à ce commentaireComme vous dites, on ne connait pas les gens qu'on a en face de soi.
Je vous ai revue, vous, dans la suite, dans un sujet passé au JT.
Mais, vous voyez défiler tous les jours des cas multiples.
Presque de la routine. Mais pour les patients, ce ne l'est jamais.
Je vous remercie d'avoir pris attention à "notre histoire" avec des yeux d'homme, d'époux.
Écrit par : L'enfoiré | 02/10/2013
Le cancérologue, Siddharta Mukkerjee est interviewé cette semaine dans le Vif.
"La modernité n'a pas causé le cancer".
Le cancer, un adversaire redoutable et fascinant, dont il faut percer la stratégie.
Prix Pulitzer pour son livre ""Biographie du cancer. L'Empereur de toutes les maladies".
Connaître l'ennemi pour redonner des chances de la vaincre. Comprendre pour moins effrayer.
Le cancer est une maladie très ancienne connue dans l'antiquité.
Atosa, reine de Perse en -500 avant JC, a eu un cancer du sein à 36 ans.
Aujourd'hui, décéder des suites "d'une longue maladie" n'est plus considéré comme une maladie honteuse. La molécule du Glivec est un progrès ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Imatinib ).
La génétique explique tout. Les mutations génétiques se produisent de manière fortuite.
Dans 50 ans, nos cocktails comme outils pour combattre la maladie, paraîtront primitifs.
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/siddhartha-mukherjee-la-modernite-n-a-pas-cause-le-cancer_1286055.html
Écrit par : L'enfoiré | 03/10/2013
Répondre à ce commentaireMais, le voilà, le sauveur.... :-)
La Gambie, une nation africaine enclavée dans le Sénégal, a pour président, Yahya Jammeh, un despote qui est arrivé au pouvoir par un coup d'Etat il y a 20 ans et qui souhaite qu’on l’appelle «Son Excellence Cheikh Professeur Docteur Président»
En 2007, il avait affirmé qu'il pouvait guérir le sida grâce à une potion qu’il avait concoctée avec un mélange d'herbes. On convainquit des séro-positifs gambiens de la substituer à leur traitement anti-rétroviral, mais personne ne sait de ce qu’il est advenu de ces personnes.
En 2009, Jammeh a affirmé que sa tante avait été tuée par le mauvais sort et il a déclenché une chasse aux sorcières dans son pays. Près d’un millier de personnes réputées être des sorcières ont été arrêtées dans toute la Gambie. Une fois en prison, certaines ont été battues, tandis que d’autres ont été forcées de boire des potions hallucinogènes supposées leur enlever leur pouvoir de sorcellerie.
http://www.express.be/joker/?action=view&cat=world&item=la-gambie-quitte-le-commonwealth&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 04/10/2013
Répondre à ce commentaireCancer du sein : un nanomédicament à actions multiples
Des chercheurs américains du Cedars-Sinai Medical Center (Californie) ont mis au point un nanomédicament capable de détruire sélectivement les cellules cancéreuses du sein.
Ce nanovecteur de la famille des polycéfines mesure seulement 7 nanomètres de diamètre et repose sur une stratégie d'action multidimensionnelle, qui attaque directement les cellules cancéreuses, bloque l’angiogenèse tumorale et stimule la réponse immunitaire antitumorale.
Ce nanomédicament, efficace sur le cancer HER2-positif, pénètre à l'intérieur des cellules cancéreuses pour les détruire et mobilise le système immunitaire contre la tumeur.
Expérimenté sur des souris génétiquement modifiées pour présenter des cancers du sein, ce médicament a donné des résultats très encourageants.
Grâce à ce médicament, il est possible d'acheminer jusqu'aux cellules cancéreuses HER2-positives, d'une part le principe actif d’Herceptin, une protéine IL-2 (Interleukine 2) qui va stimuler le système immunitaire et, d'autre part, des molécules anti-angiogéniques (laminine-411).
http://www.rtflash.fr/cancer-sein-nanomedicament-actions-multiples/article
Merci zelectron, pour l'info
Écrit par : L'enfoiré | 05/10/2013
Répondre à ce commentaireC’est la première fois que je lis tous les articles de ton mail. En général j’en pique un ou deux qui m’intéressent.
Ton “journal” de la maladie de ton épouse m’a fort émue.
Personne ne sait malheureusement ce qui provoque exactement cette maladie. Moi je crois qu’un peu de tout entre en jeu (pollution, pesticides, moral, hormones…) et aussi.. c’est un peu une loterie où on sort gagnant ou perdant.
Je vous souhaite à toi ainsi qu’à ton épouse une nouvelle vie après le calvaire que vous avez enduré.
Cordialement
Écrit par : Claire | 05/10/2013
Répondre à ce commentaireBonsoir Claire,
Tout d'abord merci.
Beaucoup de facettes à ce journal.
Le journal, en lui-même, a été écrit à certains moments, au jour le jour, à d'autres de semaine en semaine.
Il est clair, que le journal est loin d'être terminé.
Il y aura des mises à jour comme j'ai l'habitude d'apporter aux articles.
Le traitement est terminé, en principe.
J'ai presque envie de dire, et tout commence pour s'en remettre avec le temps.
Un prologue, mais pas d'épilogue.
Essayer d'être narratif et informatif par la même occasion.
Le cancer nous l'avons en nous. Peut-être dès la naissance, le potentiel. Mais il ne se réveille pas nécessairement pendant une vie.
Il ne se révèle qu'en fonction de certains paramètres qui cassent le rythme de vie comme tu dis. Inné ou suite à l'environnement.
J'ai essayé de le comprendre. J'ai cherché partout en lisant ce qu'on en disait, dans les livres, au cinéma ou ailleurs sur Internet.
Une fois que le mot cancer est prononcé, on devient très attentif.
Nous sommes des empruntes digitales ambulantes. Tous semblables et tous différents.
Notre cas est un cas parmi tant d'autres.
Nous agissons et nous tentons de réagir en ciblant la maladie... mais souvent très imparfaitement.
La Nature, pendant ce temps, elle nous teste.
Les sciences de la vie tentent de corriger les erreurs.
La prévention n'est pas encore pour demain.
Ce qu'a fait Angela Jolie n'est qu'un cas très précis à ne reproduire que dans un très faible pourcentage de cas.
Il faut peut-être plus parler de syndrome de cancers.
Écrit par : L'enfoiré | 05/10/2013
Cancers : la restriction calorique boosterait les traitements
Voilà une étude dont les résultats paraissent surprenants. Selon des chercheurs de l’INSERM, la restriction calorique en cas de cancer pourrait accroître l’efficacité des traitements. Un bémol toutefois : le travail en question porte uniquement sur des souris atteintes de lymphomes. Explications.
Un régime pauvre en sucre et en graisse diminue le risque de cancer alors que l’obésité l’accroit. Ce lien entre corpulence, régime alimentaire et cancer est maintenant bien établi. Mais la restriction calorique pourrait-elle avoir une influence sur l’efficacité des traitements anti-tumoraux ? C’est ce que l’équipe de l’unité INSERM 1065 de Nice a voulu savoir en soumettant des souris atteintes de lymphomes à un régime hypocalorique pendant une vingtaine de jours.
Une fenêtre thérapeutique à l’étude
Les chercheurs ont réduit de 25% l’apport calorique des rongeurs, par rapport à leurs besoins énergétiques quotidiens. Ils ont ensuite observé l’expression de gènes de la famille Bcl-2, des oncogènes impliqués dans la survenue de nombreux cancers. Ils ont alors constaté que la restriction calorique réduisait de près de 40% l’expression de l’un de ces oncogènes, Mcl-1. Ce qui a permis de « booster » un traitement anti-tumoral habituellement peu efficace. L’espérance de vie médiane est passée de 30 jours dans le groupe de souris témoins, à 41 jours pour les autres.
De là à évaluer cette approche dans la « vraie vie », il y a un pas que les auteurs ne franchissent pas. « La restriction calorique n’est pas recommandée chez les patients cancéreux », indique les auteurs. « Elle les affaiblit et a d’autres répercussions. Il faut donc que nous établissions une fenêtre thérapeutique pour cette restriction. Pour cela nous allons tester si un régime hypocalorique limité à quelques jours avant une chimiothérapie permet d’obtenir les mêmes résultats ». A suivre…
http://destinationsante.com/cancers-la-restriction-calorique-boosterait-les-traitements.html
Écrit par : L'enfoiré | 07/10/2013
Répondre à ce commentaireLe prix Nobel de médecine 2013 a été décerné lundi aux Américains Randy Schekman et James Rothman et à l'Allemand Thomas Südhof pour leur découverte sur les transports intracellulaires, utiles pour certains traitements.
http://www.lalibre.be/actu/sciences-sante/le-nobel-de-medecine-decerne-a-un-duo-d-americains-et-a-un-allemand-5252754c3570458368c1919c
Écrit par : L'enfoiré | 07/10/2013
Répondre à ce commentaireLa radio-immunothérapie alpha : une arme à double détente contre le cancer
Samedi, 05/10/2013 - 18:06
Depuis quelques années, l'arrivée des anticorps monoclonaux, capables de reconnaître des récepteurs spécifiques présents à la surface des cellules cancéreuses, a permis des avancées majeures dans la lutte contre le cancer.
Mais cette fois, la firme Areva et le laboratoire Roche ont décidé d'unir leurs compétences pour aller plus loin et mettre au point une nouvelle arme thérapeutique contre cette maladie. Baptisée radio-immunothérapie alpha, cette nouvelle thérapie utilisera des atomes de plomb-212, un isotope radioactif qui possède la propriété très intéressante de perdre sa radioactivité beaucoup plus rapidement (10 heures environ ) que les autres éléments utilisés jusqu'à présent en radiothérapie.
Cet élément radioactif sera couplé à un anticorps monoclonal pour atteindre et détruire les cellules malignes. Le grand avantage de cette nouvelle technique très sophistiquée est que les isotopes de plomb-212 ne se fixeront que sur les cellules malades, épargnant totalement les cellules saines.
Cette nouvelle approche thérapeutique utilise le principe de la "fusée à deux étages". Le premier étage est constitué par l'anticorps monoclonal, dont le rôle est de repérer très précisément les cellules cancéreuses.
Une fois cette tâche de détection accomplie, le deuxième étage se déclenche : il s'agit du radio-isotope de plomb qui peut détruire très sélectivement les cellules cancéreuses, sans toucher aux cellules saines.
Si tout va bien, cette nouvelle arme thérapeutique contre le cancer pourrait être disponible à large échelle dans environ cinq ans.
source RT Flash : http://www.rtflash.fr/newsletter/719?email=yves.spale%40gmail.com&hash=3fcaeaa09656bc3344e62c8036af9fb4f541e8e3#node_16757
Areva : http://www.areva.com/EN/news-9928/areva-med-roche-partnership-the-common-research-laboratory-aiming-to-develop-new-radioimmunotherapy-treatments-for-cancer-is-operational.html
Noodls : http://www.noodls.com/view/BDE966ED81B690841627BD4F0FE348F6FBEB8DF8
Écrit par : zelectron | 11/10/2013
Répondre à ce commentaireL'isotope du Pb 212 peut être produit par une chaîne à partir Thorium 228
qui donne du Radium 224 et Helium 4
Le Radium 224 donne du Radon 220 et de de l'Helium 4
Le Radon 220 donne du Polonium 216 et de l'Hélium 4
Le Polonium 216 donne du Plomb 212 et de l'Helium 4
La radio toxicité du Thorium
Le thorium naturel se désintègre plus lentement que la plupart des autres matières radioactives, et les rayonnements alpha émis ne peuvent pas pénétrer la peau humaine. La détention et la manipulation de petites quantités de thorium, comme celles contenues dans un manchon à incandescence, sont considérées comme non dangereuses tant que l'on prend soin de ne pas ingérer le thorium - les poumons et les autres organes internes peuvent être atteints par les rayonnements alpha. Une exposition à un aérosol de thorium peut conduire à une augmentation du risque de cancer du poumon, du pancréas et du sang. Une ingestion de thorium conduit à une augmentation du risque de maladies du foie.
Cet élément n'a pas de rôle biologique connu. Il est parfois utilisé comme médium de contraste pour les radiographies.
La chaîne de désintégration du thorium produit du « thoron » (220Rn), qui est un émetteur alpha et présente un risque radiologique ; comme pour tous les isotopes du radon, son état gazeux le rend susceptible d'être facilement inhalé. Il est donc important de bien ventiler les zones où le thorium est stocké ou manipulé.
Que conclure?
Écrit par : L'enfoiré | 11/10/2013
Répondre à ce commentaireIl n'est pas évident de penser que le Pb212 résulte uniquement du thorium. Dans une autre vie (du temps où j'ai trempé à la suite de mes études de physicien dans ce genre de manip) nous procédions à l’irradiation de micro-poudres et micro-doses de fer, de zinc, d'or, cuivre et quantités d'autres métaux et alliages, mais aussi plein d'autres produits tels que silice, charbon (carbone), calcium, etc... avec des sources gamma, bêta et alpha (le reste je ne sais pas du fait que je me suis alors intéressé aux plasmas) . Nous observions la rémanence des uns et des autres afin de déterminer les durées de vie radio-actives de chacun. Il est possible que de nos jours certaines obtentions le soient à travers ces procédés ou d'autres encore sans faire intervenir la chaîne que tu cites.
Écrit par : zelectron | 11/10/2013
Répondre à ce commentaireje ne peux commenter ce texte fait d'impressions qu'il est courageux de publier: moi, outre la souffrance physique,le suspense de l'horreur m'a été épargné. Dès que je me suis réveillé, j'étais fixé: une larve à reconstruire.
La gestion du psy médical et infirmer + langue de bois est pénible pour "le patient et son entourage".
"mieux vaut souffrir que mourir, telle est la devise des hommes" (Lafontaine).
Il y a 100 ans, ton épouse et moi serions 6 ' sous terre.
Écrit par : Bernard | 17/10/2013
Répondre à ce commentaireBien d'accord, Bernard.
Il y a encore beaucoup de découvertes à espérer.
Et on me signale celles-ci.
http://www.dailymail.co.uk/health/article-2439464/Photodynamic-laser-treatment-kill-breast-cancer-15-minutes.html
http://www.rtflash.fr/therapie-photodynamique-nouvelle-arme-prometteuse-contre-cancer/article
http://www.rtflash.fr/l-activite-physique-medicament-part-entiere/article
http://www.rtflash.fr/nouvelle-arme-anti-cancer-l-apigenine/article
http://www.rtflash.fr/tournant-therapeutique-dans-prise-en-charge-melanome/article
Écrit par : L'enfoiré | 18/10/2013
Encore une confirmation au sujet de la technique du jeûne: la restriction calorifique qui boosterait les traitements
http://destinationsante.com/cancers-la-restriction-calorique-boosterait-les-traitements.html
Écrit par : L'enfoiré | 20/10/2013
Répondre à ce commentaireLe Point a un dossier "Le prodige de la médecine prédictive".
Oncologénétique, une science nouvelle qui s'attaque à l'hérédité de certains cancers comme celui du sein.
Dans 5 à 10% des cas, une anomalie des gènes la rend responsable du cancer. On appelle, l'initiateur d'index.
Extraire l'ADN par une prise de sang et séquencer le patrimoine génétique.
Les gènes BRCA1 et 2, des fautes de frappes dans la construction du texte de l'ADN.
Le risque de la banalisation existe vu le prix en constante diminution de cette analyse.
Aux Etats-Unis, 500.000 personnes seraient déjà passés par là.
Sergey Brin, cofondateur de Google, est porteur du gène de Parkinson est devenu un sponsor de la recherche génétique.
Vient ici, la question de ce qui est inné et de ce qui est acquis.
Si l'acquis n'avait aucune influence, tout individu "index" serait suivi par des individus "indexés".
L'acquis apporte des corrections qui peuvent minimisés les effets de l'inné.
Lamarque contre Darwin? Pas vraiment, seulement complémentaires.
Virus et bactéries orchestrent le tout pour faire évoluer l'ADN.
Ceci pour dire qu'il ne faudrait pas un seul séquençage du génome mais plusieurs au cours de la vie.
Écrit par : L'enfoiré | 22/10/2013
Répondre à ce commentaireCancer du sein réfractaire : une avancée majeure
Des chercheurs français de l'Inserm, dirigés par Patrick Legembre, ont montré la forte implication d’une molécule, le cl-CD95L, dans la formation de métastases des cancers du sein appelés "triples négatifs".
En 2012, 48 000 femmes ont été touchées par un cancer du sein. Parmi ces femmes, une sur six souffre d'un cancer du sein "Triple négatif" qui présente la particularité d'être agressif et réfractaire à la plupart des traitements conventionnels.
En montrant le rôle-clé de cette molécule dans ce type de cancer, les chercheurs ouvrent une nouvelle voie thérapeutique très intéressante. En effet, comme le souligne Patrick Legembre, "la présence chez certaines patientes atteintes d'un cancer du sein d'un haut niveau de cl-CD95L dans le sang pourrait devenir un indicateur permettant de proposer à ces patientes, en association à la chimiothérapie, un traitement spécifique inhibant l'action du récepteur CD95. Cette perspective est d'autant plus réaliste que nous disposons déjà d'une molécule capable de bloquer le CD95."
http://www.rtflash.fr/cancer-sein-refractaire-avancee-majeure/article
Écrit par : L'enfoiré | 25/10/2013
Répondre à ce commentaire"Medical Device Works"
Une société qui s'intéresse à la protonthérapie appliquée à la chimio pour éviter d'irradier de manière trop complète.
Le PILP (Isolation et Perfusion Percutante du Foie" (percutaneous isolation and perfusion of the liver)
Il s’agit d’un kit de dispositifs chirurgicaux minimalement invasifs (« minimally invasive vascular devices ») destiné au traitement du cancer du foie.
http://www.abe-bao.be/fr/success-story/joost-fierens-et-herbert-kontges-de-medical-device-works
Écrit par : L'enfoiré | 07/11/2013
Répondre à ce commentaireLe mobetron ( http://www.bordet.be/fr/icone/mobetron.htm )
du nouveau pour la radiothérapie.
Elle s'effectue encore sous anesthésie après l'opération
http://www.rtbf.be/video/detail_cancer-du-sein-nouvel-outil-de-radiotherapie-a-la-louviere?id=1869095
Écrit par : L'enfoiré | 12/11/2013
Répondre à ce commentaireDes images de l'endroit où cela s'est passé à l'UCL et de certaines personnes que nous avons appris à mieux connaitre
http://www.rtbf.be/video/emissions/detail_matiere-grise?pid=65
Écrit par : L'enfoiré | 24/11/2013
Répondre à ce commentaireLe S&V 1149 en parlait l'espérance de vie en bonne santé, baisse.
>>>>
Que s'est-il passé en 2003 pour que nous nous vivions moins longtemps en bonne santé désormais?
Les Européens vivent plus longtemps. Un bébé né en Italie en 1900 avait une espérance de vie d’environ 41 ans. En 2010, cette espérance de vie s’était hissée à 81 ans, et la tendance se poursuit.
Mais quelque chose d'étrange s'est produit. Bien que l'espérance de vie a continué d'augmenter depuis 2003, le nombre d'années que nous devrions nous attendre à vivre en bonne santé s’est stabilisé à 62 ans pour les deux sexes. Pendant plusieurs années, le nombre d’années à vivre en bonne santé avait augmenté conjointement avec l’espérance de vie. Aujourd’hui, même si les gens vivent plus longtemps, ils bénéficient de moins d’années en bonne santé qu’ils n’en avaient il y a 10 ans.
Encore plus inquiétant, c'est que la tendance va se poursuivre à travers toute l’Europe, affirment les démographes. (voir le graphique 1). La baisse de l'espérance de vie en bonne santé (HLYE - Healthy Life Years Expectancy) a été constatée en Belgique, en Allemagne, en Irlande, en Grèce, en Espagne, en Autriche, au Portugal, en Finlande et en Suède. Une baisse moins prononcée a débuté en France depuis 2006. Seuls, le Royaume-Uni, le Danemark et les Pays-Bas semblent échapper à cette tendance.
Que s’est-il passé en 2003 qui puisse expliquer ce renversement? Les chercheurs Ugo Bardi et Virginie Perini de l'Université de Florence, qui l’ont étudié, affirment que c’est la météo qui est en cause.
Ils rappellent que 2003 était l’année de la canicule et qu’en Europe, la vague de chaleur extrême a causé 45.000 décès supplémentaires rien qu’au mois d’août. La plupart étaient liés aux complications associées avec les hautes températures. Mais selon Bardi et Perini, la canicule pourrait également avoir affecté définitivement la santé générale des personnes qui ont survécu. Ils pensent que les conditions de chaleur ont déclenché des maladies chroniques telles que le diabète ou les maladies cardiaques.
Cette conclusion a des implications inquiétantes, car les météorologues estiment que même si 2003 demeure un cas exceptionnel, nous devons nous attendre à une multiplication des épisodes de forte chaleur en raison du changement climatique. Il faut donc s’attendre à une plus forte mortalité associée au climat. Il y aura également des conséquences économiques, puisque la hausse du nombre d’années à passer en mauvaise santé sera inexorablement liée à une hausse des frais de santé pour les gouvernements, avec les conséquences politiques que cela implique concernant leur financement. Enfin, la qualité de vie des gens en sera affectée, et même si la perspective de vivre plus longtemps est agréable, personne ne veut être en mauvaise santé.
Mais le climat ne justifie pas tout. Comment expliquer que cette tendance ne se manifeste qu’à partir de 2006 pour la France, par exemple ? Et comment expliquer que le Danemark y a échappé, alors que ses voisins l’Allemagne et la Suède la subissent ?
Quelques soient les réponses, la plus grande question qui se pose désormais est de savoir comment renverser cette tendance, ou, tout au moins, l’atténuer.
Source : http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=que-sest-il-passe-en-2003-pour-que-nous-nous-vivions-moins-longtemps-en-bonne-sante-dsormais&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 27/11/2013
Répondre à ce commentaireEt si la dégradation de la nourriture y était aussi pour quelque chose ?
Écrit par : zelectron | 27/11/2013
Un autre exemple qui a sa place ici.
http://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/et-quand-est-ce-que-tu-reprends-le-144533#forum3887902
Je puise le commentaire d'Hervé qui me parait très juste.
>>>
J’ai lu hier cet article,ce matin, il m’a fallut le rechercher. Il est déjà enterré, sous la pile. Cela laisse à penser, ce que les gens en font comme cas. Alors que je trouve cela grave.
Et pour cause, étant à l’arrêt, certes pour une autre raison à priori pour l’instant, car je suis dans un no mans’land à ce sujet.
Ce qui m’importe de te dires. C’est que la maladie aussi grave soit-elle nous laisse dans un état de solitude profond.
J’ai tout comme toi entendu des réflexions qui me chagrine. Quand je dis chagrine. En fait cela me sort par les yeux.
Exemple par des amis: Le fait qu’ils me voient arrêté, avec aucune stigmate visible. La première chose qu’il m’ont dit Hervé « nous te connaissons, tu es un gars courageux, tu vas repartir, pas de problème ». La réalité derrière ces propos, une pensée : « Il ne vas pas nous la jouer » ou peut-être « il nous fait un drôle de malade ! »
Viennent des questions dans le style
- « tu as quel âge ? »
- « 52 ans, Ah ! tu à encore des années à faire ! »
Qu’en déduire ? Franchement !
Car personnellement, c’est d’abord pour nous la nécessité. de vouloir guérir.
La deuxième douleur vient principalement de là. Non content de ne pas se sentir épaulé, tu as le sentiment d’être un coupable. Cela nous fait un bien fou ! C’est réconfortant !
Mais, malheureusement, c’est riche d’enseignement. Il est toujours terrible d’avoir à vivre se genre de chose, mais cela nous sert de piqûre de rappel, concernant ce que peuvent penser les autres. Je le reconnais c’est « moche », c’est « triste ».
Heureusement, le hasard amène des moments de réconforts. Dans mon cas, j’ai trouvé un témoignage d’une femme, qui se bat seule depuis des années et à eu l’intelligence de partager son expérience. Mais si cela remonte le moral, il faut bien avouer que le constat est amère.
Et après, tous ses exemples que l’on nous donne, comme celui que tu cites. C’est vraiment insupportable. Car ce n’est pas du positivisme, mais carrément criminel de mon avis. Car tous ses héros de pacotilles, non vraiment pas les pieds sur terre. Ils doivent y prendre plaisir, surtout que dans leur monde édulcoré, les compliments vont bon train.
Ils n’ont certainement aucune idée de l’impact de leur propos, tout simplement.
Le plus dur dans cela, c’est surtout d’essayer d’oublier, de ne pas en faire de cas. Car notre ennemie est« sa maladie ».
Je dis bien « SA maladie » car nous réagissons tous de manières différentes, que cela soi de manière physique ou intellectuel.
Il reste nos rapports avec les médecins. Là encore cela laisse à désirer. Ils sont trop attachés à leur chiffre d’affaire, à leur compte sécu, ils ne se mouillent pas et préfèrent l’attente. La prise décision est de moins en moins médicale ! J’ai eu, il y à huit ans de cela, une grosse opération, j’ai voulu reprendre le travail rapidement, les médecins, y compris le médecin du travail étaient revêches à cet idée. Mais, je savais, que c’était le moment, un point c’est tout. Cela s’est fait avec des recommandations, des restrictions et ils ont cédé. Aujourd’hui, alors que cela ne s’arrange pas et que le diagnostique a une tendance négative, infection grandissante, j’ai le sentiment qu’il me pousse à la porte ! Alors que je sais pertinemment que j’en suis incapable, Alors que penser ?
Il te faut faire malheureusement abstraction de l’avis des autres, amis, famille.....
C’est un combat supplémentaire à ajouter à ta maladie, mais nécessaire.
Là où tu as bien réagit, c’est de vouloir t’exprimer, internet a au moins cela de bon, il peut élargir nos horizons (le net, il y à aussi du positif)
Je ne peux que te souhaiter une guérison rapide, chose la plus importante.
La deuxième chose, il te faudra ne pas oublier cette mésaventure, car il se peut que demain tu pourras réconforter d’autres personnes et ton avis est à partager. Tous ses personnages sont à discréditer ou au moins, il te faudra faire comprendre à de futurs interlocuteurs, une autre vérité.
Écrit par : L'enfoiré | 04/12/2013
Répondre à ce commentaireLa protonthérapie expliquée
http://www.rtbf.be/video/detail_matiere-grise?id=1873799
Écrit par : L'enfoiré | 09/12/2013
Répondre à ce commentaireCancer: l’immunothérapie est en danger
Il y a de moins en moins d’argent pour la thérapie révolutionnaire contre le cancer.
es chercheurs belges tirent la sonnette d’alarme car leurs recherches sur une nouvelle thérapie contre le cancer, l’immunothérapie, sont mises en danger par les économies dans le secteur des soins de santé, rapporte De Morgen.
L’immunothérapie est un traitement anti-cancéreux relativement récent qui agit sur le système immunitaire pour que le corps du patient s’attaque lui-même aux tumeurs. Mais malgré des résultats prometteurs et la reconnaissance internationale, la recherche sur cette thérapie est menacée en Belgique.
« Les moyens financiers sont ridiculement bas. Je crains vraiment pour mes recherches », explique le professeur Kris Thielemans de l’UZ Brussel au quotidien. Les chercheurs d’Anvers, Bruxelles et Louvain sont tous inquiets : « si on continue à nous enlever notre oxygène, autant tout arrêter. »
Une thérapie qui retarde la maladie
À l’UZ Brussel, plus d’une centaine de patients ont suivi ces dix dernières années la thérapie. « Des personnes que l’on condamnait jusqu’il y a encore peu, reprennent espoir grâce à nos recherches. Nous arrivons souvent à retarder la maladie, et parfois même jusqu’à la guérison ».
À l’hôpital universitaire d’Anvers, 65 personnes sont traitées par l’immunothérapie. « Nous sommes parvenus à diminuer leur cancer de moitié », explique le professeur Berneman. Selon lui, la thérapie est passée de 20.000 euros en 2011 à 30.000 euros aujourd’hui.
Les hôpitaux universitaires se plaignent de la pression exercée par les exigences d’économies dans le secteur des soins de santé. Et ce alors que la recherche sur l’immunothérapie coûte cher et que les coûts ne cessent d’augmenter : de 20.000 euros en 2011 à 30.000 euros aujourd’hui, par série de vaccins pour un patient.
http://www.lesoir.be/388480/article/actualite/sciences-et-sante/2013-12-26/cancer-l-immunotherapie-est-en-danger
Écrit par : L'enfoiré | 26/12/2013
Répondre à ce commentaireLa Belgique compte le taux de cancers du sein le plus élevé au monde
Le nombre de femmes atteintes par le cancer du sein atteint son pic en Belgique, écrit mardi De Morgen sur la base des chiffres de l’Organisation mondiale de la santé de l’ONU (OMS). L’année dernière, ce sont plus de 188 femmes sur 100 000 qui ont été diagnostiquées avec une tumeur. Au total, 10.337 diagnostics ont été posés et 2.523 femmes sont décédées de la maladie.
Raisons invoquées:
-1er enfant tardif.
-sédentarité
-pollution
Des chiffres qui suscitent l’inquiétude
Ces chiffres élevés suscitent de l’inquiétude, commente le cancérologue Jacques De Grève (UZ Brussel). « Mais il faudra beaucoup d’efforts pour les faire baisser. Dans 15 à 25 % des cas, il s’agit de cancers du sein héréditaires. Pour le reste, nous n’en connaissons pas la cause. »
On sait déjà que les poitrines des femmes contiennent plusieurs agents cancérigènes. Des indications claires prouvent également que la pollution atmosphérique a un impact sur le développement des tumeurs.
Les experts montrent ainsi du doigt les émissions polluantes des voitures diesel. « Il est irresponsable qu’un produit nuisible comme le diesel soit meilleur marché que l’essence », ajoute le gynécologue Hendrik Cammu (Vrije Universiteit Brussel). « C’est en contradiction avec notre politique de santé. »
http://www.lesoir.be/391473/article/actualite/sciences-et-sante/2013-12-31/belgique-compte-taux-cancers-du-sein-plus-eleve-au-monde
Pas étonnant que Stromae le chante
http://www.youtube.com/watch?v=2ux5zHXzbmw
Écrit par : L'enfoiré | 31/12/2013
Répondre à ce commentaireAujourd'hui, journée mondiale contre le cancer.
Le cancer constitue encore aujourd'hui la première cause de mortalité dans le monde, bien avant les guerres et autres catastrophes naturelles. Il fait beaucoup moins parler de lui, mais il tue. Pourtant, il se soigne et l'intérêt de cette journée est aussi de faire prendre conscience de l'utilité d'un dépistage précoce permettant d'arriver à une guérison.
L'OMS estime que le cancer aura fait 84 millions de morts entre 2005 et 2015 si aucune mesure n’est prise. C'est pour cette raison que des moyens importants sont mis en oeuvre dans le but de faire reculer le poids de cette maladie partout dans le monde.
Une initiative intéressante a été prise par l'ARC récemment, à savoir la création d'un site internet entièrement dédié au cancer et permettant aux internautes de trouver des réponses à leur questions : www.arc-cancer.net
Les différentes régions du globe ne sont pas à égalité devant le cancer et si l'hémisphère nord bénéficie de moyens importants dans la détection et le tratiement des cancers, les pays du sud, comme à l'accoutumé ne bénéficient pas de telles attentions
http://www.journee-mondiale.com/218/journee-mondiale-contre-le-cancer.htm
On parle de soigner par l'immunothérapie. On a remarqué que les anticorps des lamas étaient plus résistants que les nôtres: les nanobodies
http://www.rtbf.be/info/societe/detail_comment-une-societe-belge-compte-soigner-le-cancer-avec-des-lamas?id=8192132
Écrit par : L'enfoiré | 04/02/2014
Répondre à ce commentaireun point de vue qui ne manque pas de pertinence:
http://www.atlantico.fr/decryptage/et-au-lieu-cancer-c-etait-au-traitement-que-aviez-survecu-nicole-delepine-821337.html
Écrit par : zelectron | 04/02/2014
Répondre à ce commentaireC'est vrai. On ne sait plus qui fait quoi dans l'affaire "cancer".
Le traitement terminé depuis longtemps et pourtant encore des séquelles.
Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage... une phrase qui est parfaitement d'actualité
Écrit par : L'enfoiré | 04/02/2014
là on tombe dans l'escroquerie médicale qui ne dit pas son nom !
http://fr.news.yahoo.com/mammographies-syst%C3%A9matiques-remise-question-suisse-070000343.html
Écrit par : zelectron | 04/02/2014
Répondre à ce commentaireplus complet: http://www.lematin.ch/sante/sante/Les-mammographies-systematiques-remises-en-question/story/24726709
Écrit par : zelectron | 04/02/2014
Répondre à ce commentaireMastectomie bilatérale préventive?
http://www.lalibre.be/actu/sciences-sante/mastectomie-bilaterale-preventive-je-l-ai-fait-sans-hesitation-52fbce353570516ba0b9c8cf
Tout dépend des antécédents.
Écrit par : L'enfoiré | 18/02/2014
Répondre à ce commentaireL'OMS a donné des chiffres pour 2012 au sujet du cancer.
Dans le monde, 14 millions de cancers décelés. Tiercé de tête: Poumons (1,8 millions), Seins (1,7 millions), Colon (1,4 millions)
8,2 millions de décès.
Les plus meurtriers sont les cancers du poumon, du foie, de l'estomac, du colon, du sein, de l’œsophage.
Écrit par : L'enfoiré | 06/03/2014
Répondre à ce commentaireEn 1890 on soignait efficacement certains cancers !!!
http://www.come4news.com/en-1890-on-soignait-efficacement-certains-cancers-407933
Écrit par : L'enfoiré | 10/05/2014
Répondre à ce commentaireCancer du sein: les produits cancérigènes à éviter
La Belgique compte le taux de cancers du sein le plus élevé au monde
Des chercheurs américains viennent de pointer 17 substances considérées comme cancérigènes hautement prioritaires parce qu’elles provoquent des tumeurs mammaires chez les animaux et parce que de nombreuses femmes y sont exposées.
Ces substances sont présentes dans l’essence ou les gaz d’échappement, mais aussi dans les textiles ignifuges ou antitaches, dans les dissolvants, les décapants à peinture et les dérivés de certains désinfectants utilisés dans le traitement de l’eau potable. Egalement pointées du doigt les fumées de cuisson ou la composition de certains gobelets et récipients.
Les chercheurs ont dressé une liste de 216 produits pouvant causer des tumeurs mammaires chez les rongeurs. Parmi ceux-ci, ils ont sélectionné ceux auxquels les femmes sont couramment exposées ; leur nocivité chez l’humain pourra être testée grâce à des biomarqueurs présents dans l’urine, le sang ou autres échantillons (cheveux, salive, lait maternel).
Pour les responsables de l’étude, les facteurs environnementaux dans le développement du cancer du sein n’ont jusqu’à présent pas été suffisamment pris en compte. Les femmes pensent davantage aux facteurs génétiques alors qu’ils ne représentent que 5 à 10 % des cancers du sein. Ils estiment que les résultats de leur étude peuvent orienter des campagnes de prévention et proposent sept mesures simples pour prévenir l’exposition à ces substances dangereuses au quotidien.
http://www.lesoir.be/542766/article/actualite/sciences-et-sante/2014-05-13/cancer-du-sein-produits-cancerigenes-eviter
Écrit par : L'enfoiré | 13/05/2014
Répondre à ce commentaireLa meilleure manière de découvrir un cancer de la prostate n'est pas un examen médical
Pour la détection d'un cancer de la prostate, les chiens sont beaucoup plus efficaces qu'une visite chez le médecin. C'est la conclusion d'un rapport de l'Istituto Clinico Humanitas de Milan. Les chercheurs italiens ont constaté que les chiens grâce à leur odorat très pointu ont pu identifier correctement 98% de cancers de la prostate.
L'examen traditionnel des oncologues n'aurait au contraire été d'une précision complète que dans 80% des cas. Le responsable de la recherche Gian Luigi Taverna fait remarquer que les résultats de l'étude offrent la possibilité de mettre au point une détection du cancer organisée à peu de frais et qui en outre n'occasionne aucune gêne pour le patient.
L'odorat du chien est beaucoup plus développé que celui de l'homme. Le chien vit aussi dans un univers où se côtoient diverses odeurs complexes. Le nez humain peut faire usage d'environ 6 millions de récepteurs, mais le chien peut en utiliser plus de 300 millions.
De ce fait, l'homme est en état de déterminer si une tasse de café contient une cuillère de sucre, mais un chien est capable de détecter la même quantité dans 3,7 millions de litres d'eau. On a fait depuis longtemps appel à l'odorat fortement développé du chien, notamment lors de la détection et le sauvetage de personnes disparues, par exemple dans le cas d'avalanche ou lors de la recherche d'explosifs et de drogues.
Le Professeur Taverna veut maintenant élargir cet examen à d'autres tumeurs urologiques malignes. Quand les chiens sont employés pour détecter un cancer, ils essaient de percevoir un certain nombre de substances chimiques secrétées par une tumeur.
On trouve déjà ces substances dans la respiration des patients qui souffrent du cancer des poumons ou du gros intestin et dans l'urine de ceux qui ont un cancer de la prostate. Si on pouvait déterminer à quels éléments spécifiques les chiens réagissent, on pourrait, selon le Professeur Taverna élaborer une alternative mécanique.
Taverna fait remarquer cependant que l'utilisation de chiens ne remplacera jamais l'intervention d'un médecin.
Source: http://www.express.be/articles/?action=view&cat=sciences&item=la-meilleure-maniere-de-decouvrir-un-cancer-de-la-prostate-nest-pas-un-examen-medical&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 22/05/2014
Répondre à ce commentaireUne équipe de chercheurs de l'UCL a identifié comment se formaient les métastases et comment éviter qu'elles apparaissent. Les métastases sont responsables de 90 % des 27 000 décès annuels liés au cancer.
Pendant cinq ans, l'équipe de 17 chercheurs pilotée par le professeur Pierre Sonveaux a tenté de découvrir d'où viennent les métastases et comment prévenir leur apparition.
Les résultats de leur étude publiées dans la prestigieuse revue Cell Reports, valaient manifestement le temps et l'investissement consentis. Les chercheurs ont identifié des composés prometteurs qui pourraient, à l'avenir, empêcher le développement de métastases chez des patients atteints d'une tumeur cancéreuse.
"Nous pouvons être fiers, s'enorgueillit Pierre Sonveaux. Car nous sommes les premiers, au niveau mondial, à avoir identifié une voie qui est responsable des métastases." L'équipe a étudié longuement les cellules cancéreuses et découvert qu'elles produisent un déchet. "C'est le superoxyde. Et nous avons imaginé qu'il était possible d'inactiver le superoxyde afin de bloquer les métastases."
Testé sur la souris
"Nous avons testé notre traitement sur la souris, dans des modèles de mélanomes - ces tumeurs de la peau induites par des expositions au soleil - et dans des modèles de cancer du sein humain injecté chez la souris, précise-t-il. Dans ces deux cas, nous avons pu bloquer les métastases grâce à un traitement qui inactive le superoxyde."
Les résultats ont montré qu'une injection quotidienne d'un tel traitement était efficace dans ce cadre: cela a empêché l'apparition de métastases chez la souris en inhibant le superoxyde.
Un traitement transposable à l'être humain?
"Nous sommes très enthousiastes, mais d'un autre côté nous sommes des académiques, donc il faut raison garder. Des tests supplémentaires sur l’animal sont encore nécessaires, avant de passer chez l'homme. Nous voulons identifier si les stratégies fonctionnent aussi pour d'autres types de cancer. Ensuite, il faut faire des tests cliniques."
La décision de mener des tests cliniques est entre les mains des firmes pharmaceutiques qui possèdent les molécules nécessaires. Car un autre bon point: c'est que ces molécules existent déjà.
"Les composés, qui ont donné des résultats probants lors de nos tests, existaient déjà. Ils appartiennent à des groupes pharmaceutiques, qui les testent actuellement en phase 2 pour traiter la maladie de Parkinson ou l'hépatite C, ajoute Pierre Sonveaux. Nous savons donc que ces molécules ne sont pas toxiques pour l'homme. Cela ouvre la porte à une éventuelle validation relativement rapide d'un traitement préventif qui bloquerait les métastases cancéreuses humaines"
http://www.rtbf.be/info/societe/detail_cancer-l-incroyable-decouverte-belge-qui-bloque-les-metastases?id=8321676
Écrit par : L'enfoiré | 25/07/2014
Répondre à ce commentaireUne prise de sang pour dépister 13 types de cancer
Le Japon compte mettre au point d’ici 2019 un test sanguin capable de diagnostiquer en amont certains cancers, mais aussi des pathologies dégénératives.
Le Centre national du cancer au Japon espère développer d’ici à cinq ans une méthode permettant de diagnostiquer à un stade précoce 13 types de cancer par un simple test sanguin, a-t-il annoncé cette semaine. Ce projet de 7,9 milliards de yens (57 millions d’euros) devrait notamment contribuer au dépistage des cancers du sein, de l’estomac, de l’oesophage, du poumon, du foie, de la vésicule biliaire, du pancréas, du côlon, de l’ovaire, de la prostate et de la vessie. Il pourrait aussi aider à détecter précocement des pathologies dégénératives dont la maladie d’Alzheimer.
Il s’agit de vérifier la présence dans le sang de micro-acides ribonucléiques (microARN), dont l’augmentation est supposée signaler le développement d’un cancer. Plus de 2.500 variétés de ces molécules ont été recensées dans le corps humain et pourraient servir de « marqueurs » pour détecter différents types de cancers, une méthode beaucoup plus rapide que la batterie d’examens parfois lourds existant actuellement.
Les données de 65.000 patients
Plusieurs équipes de recherche en Europe et aux Etats-Unis s’intéressent aussi au rôle des microARN dans les cas de divers cancers, mais les chercheurs nippons espèrent pouvoir avancer plus loin dans les investigations qui n’ont pas encore abouti à la réalisation d’un test commercial. Le programme est mené par l’Organisation japonaise des nouvelles énergies et technologies industrielles (Nedo) qui soutient des programmes de recherche de grande ampleur dans divers domaines, avec la participation de plusieurs entreprises, dont Toray Industries et Toshiba qui nourrit de grandes ambitions dans le domaine médical.
Ce projet s’appuiera sur les données de 65.000 patients fournies par le Centre national du cancer. « Si nous parvenons à développer le premier test mondial de haute précision au Japon, cela pourra rallonger de plusieurs années la durée de vie des gens et contribuer au développement des industries japonaises », a assuré Tomomitsu Hotta, président du centre, cité par l’agence Kyodo.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le cancer est une cause majeure de mortalité dans le monde, à l’origine de 8,2 millions de décès en 2012. Les cancers du poumon, de l’estomac, du foie, du côlon et du sein sont ceux qui entraînent le plus grand nombre de morts chaque année
http://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/0203710199823-une-prise-de-sang-pour-depister-13-types-de-cancer-1034147.php
Écrit par : L'enfoiré | 20/08/2014
Répondre à ce commentaireEn 1890 on soignait efficacement certains cancers !!!
Le Docteur William Coley, un jour de 1890, vient de voir décéder à New-York une de ses patientes, emportée par un cancer des os
Après quelques nuits d'insomnies passées à étudier des cas de "sarcomes" (même type de cancer que sa patiente décédée) et alors qu'il allait renoncer, il "tombe" sur le cas d'un homme dont le "sarcome" a tout bonnement disparu ! Cette guérison coïncidait avec la contraction d'une maladie infectieuse, quasiment disparue de nos jours, appelée l'érysipèle. Il s'agit en fait d'une maladie de peau qui n'est pas grave, due à un streptocoque, qui provoque en plus de plaques rouges, des poussées de fièvre.
En fouillant plus en avant, le Docteur William Coley s'aperçut que le cas de cet homme était loin d'être isolé.
D'ailleurs, certains de ses illustres prédécesseurs tels que Robert Koch, ou encore Louis Pasteur pour ne citer qu'eux, avaient eux aussi en leur temps, constaté des régressions de cancers, coïncidant avec la contraction de "l'érysipèle".
Il n'en fallut pas plus pour que ce médecin décide d'inoculer le streptocoque responsable de la maladie à un de ses patients qui souffrait d'un cancer avancé de la gorge.
Miracle ! Monsieur Zola vit son cancer régresser de façon spectaculaire et son état de santé s'améliora de telle manière, qu'il vécut huit ans et demi de plus !
Le Docteur Coley élabora dès lors une mixture composée de bactéries mortes, donc moins dangereuses, qui une fois administrée à des patients souffrant de cancers même métastasés, en provoquant de la fièvre, permettait à la maladie de régresser et de repousser parfois considérablement l'échéance de la mort
http://www.come4news.com/en-1890-on-soignait-efficacement-certains-cancers-407933
Écrit par : L'enfoiré | 20/08/2014
Une confirmation:
Un nouvel espoir pour le dépistage précoce du cancer: une simple prise de sang... jusqu'à 13 ans à l'avance
Une équipe de chercheurs américains des universités de Harvard et de Northwestern vient d’établir une relation entre le changement de longueur d’un biomarqueur présent dans les cellules, et l'apparition d'un cancer. Ce changement peut se produire jusqu'à 13 ans avant que le cancer du patient ne soit diagnostiqué.
L’équipe, menée par le Dr. Lifang Hou, un professeur of médecine préventive médecine de l’école de médecine Feinberg de l’université, a suivi pendant 13 ans 792 sujets qui ne souffraient initialement pas du cancer. Les chercheurs ont en particulier examiné les télomères de leurs cellules, qui forment une terminaison protectrice placée à l’extrémité des branches de chromosomes. Au cours de cette période, 135 de ces participants ont développé diverses formes de cancer.
Normalement, ces télomères ont tendance à se raccourcir au fil du temps, avec le vieillissement et les duplications successives des cellules, jusqu’à ce qu’à un moment donné, les cellules ne peuvent plus se reproduire, et qu’elles meurent. Les télomères peuvent donc jouer le rôle d’indicateur du vieillissement, comme le ferait une horloge interne, mais ils en sont aussi une des causes, puisque les cellules dotées de télomères « usés » peuvent devenir dysfonctionnelles et provoquer ainsi l’apparition de maladies liées au vieillissement.
Les scientifiques ont constaté que les télomères des sujets qui avaient développé un cancer s’étaient érodés de façon accrue plusieurs années avant l’apparition de la maladie. Certains des participants présentaient même les télomères caractéristiques d’une personne de 15 ans de plus.
Parfois, le raccourcissement accéléré des télomères s’accompagnait de signes externes ; les sujets pouvaient par exemple souffrir d’inflammations, de stress oxydatif, ou d’autres pathologies ayant pour effet d’accélérer le vieillissement des cellules.
Les chercheurs ont fait une autre découverte : chez les patients qui avaient développé un cancer, 3 à 4 ans avant l’arrivée de la maladie, le raccourcissement des télomères s’interrompait et se stabilisait, comme si le cancer avait trouvé le moyen d’interrompre le processus d’évolution normal des télomères.
« Nous avons trouvé que le cancer compromettait le raccourcissement des télomères pour prospérer dans le corps », explique le Dr. Hou. En effet, une cellule avec des télomères raccourcis par le processus du vieillissement d’autodétruit pour éviter l’apparition d’anomalies qui pourraient se répandre dans le corps. Mais chez les futurs cancéreux, ces cellules tendent à se multiplier, et elles contribuent à former le cancer.
La compréhension de ce mécanisme d’évolution des télomères implique que celui-ci pourrait devenir un biomarqueur, et qu’il sera possible de mettre au point un test permettant de dépister le cancer au moyen d’une simple prise de sang, notamment auprès des sujets présentant de faibles risques externes de développer cette maladie.
Ces travaux, dont les résultats viennent d’être publiés dans le magazine EBioMedicine, pourrait également déboucher sur deux autres voies de recherche : la première, visant à trouver un moyen de ralentir le raccourcissement des télomères, ou de déterminer les facteurs qui le favorisent. La seconde, qui viserait à trouver des moyens de forcer les cellules affectées par le phénomène du raccourcissement accéléré des télomères à s’autodétruire pour éviter leur multiplication dans l’organisme permettrait d’offrir un nouveau traitement du cancer.
Selon les données les plus récentes de l’Organisation Mondiale de la Santé, plus de 14 millions de cas de cancers ont été diagnostiqués en 2012, et plus de 8 millions de personnes en sont mortes.
Source: http://www.express.be/articles/?action=view&cat=sciences&item=un-nouvel-espoir-pour-le-depistage-precoce-du-cancer-une-simple-prise-de-sang-jusqua-13-ans-lavance&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 06/05/2015
Et encore un article sur le cancer en s’appuyant sur des preuves scientifiques pour la plupart issues du Cancer Research UK, un centre de recherche de lutte contre le cancer au Royaume-Uni:
"Dix mythes tenaces au sujet du cancer auxquels vous croyez peut-être encore"
1. Le cancer est une maladie de la société moderne. Le cancer est aussi vieux que l’homme. De nos jours, le cancer est davantage présent mais il ne s’agit pas uniquement d’une maladie de l’homme moderne. La maladie était déjà décrite par des médecins égyptiens et grecs il y a des milliers d'années et des scientifiques ont découvert des traces de cancer dans un squelette âgé de 3.000 ans. Même s’il est vrai que les maladies liées aux styles de vie « globaux » telles que le cancer sont en augmentation, le facteur à risques principal pour cette maladie reste l’âge, explique Iflscience qui cite le Cancer Research UK. Actuellement, nous vivons assez longtemps pour avoir un cancer. Il est parfaitement logique que les dégâts provoqués par l’âge à notre ADN puissent un jour permettre la formation d’un cancer. Cependant, nous pouvons maintenant diagnostiquer la maladie avec plus de précision grâce au dépistage et à l’imagerie. Notre style de vie, notre alimentation ou encore d’autres éléments « modernes » tels que la pollution de l’air ou le tabac ont un impact énorme sur le risque de développer un cancer mais il est faut d’affirmer qu’il s’agit uniquement d’une maladie de la société moderne.
2. Les super-aliments aident à prévenir le cancer. Une multitude de sites internet affirment que les bleuets, les betteraves, le brocoli, l’ail ou encore le thé vert aident à prévenir le cancer. Le terme « super-aliment » est un concept de marketing qui n’a aucun fondement scientifique. Cela ne veut pas dire que nous ne devons pas nous soucier de notre alimentation car en effet, certains aliments sont beaucoup plus sains et sont composés de plus de nutriments que d’autres et le thé vert en fait certainement partie. S’approvisionner en légumes de toutes sortes est excellent pour notre santé mais le type que nous choisissons n’influe en aucun cas sur la prévention de la maladie. Nos corps et les types de cancers existant sont trop complexes. Il est simpliste de dire qu’un aliment spécifique peut à lui seul avoir une influence sur les chances de développer un cancer. La science a accumulé pendant des décennies des preuves qui montrent que la meilleure façon de réduire les risques de cancer est d’adopter une série de comportements « sains » comme ne pas fumer, pratiquer une activité physique, maintenir un poids convenable ou encore réduire sa consommation d’alcool.
3. Les régimes alimentaires « acides » sont une des causes du cancer. L’idée que trop de régimes alimentaires « acides » font en sorte que notre sang devienne « trop acide » et peut augmenter le risque de développer un cancer a une solution proposée: augmenter notre consommation d’aliments alcalins comme les citrons, les fruits et les légumes. Il s’agit d’un non-sens biologique. Les cellules cancéreuses, il est vrai, ne peuvent pas vivre dans un environnement trop alcalin mais aucune cellule de notre corps ne le peut. Le sang est habituellement légèrement alcalin mais cela ne peut pas être modifié durant un certain laps de temps significatif par ce que nous mangeons (aliments acides). Manger des légumes verts vous permettra en effet d’être en meilleure santé mais cela n’aura aucun effet sur l’acidité ou l’alcalinité de votre corps.
4. Le sucre nourrit les cellules cancéreuses. Toutes les cellules utilisent du sucre et pas seulement les cancéreuses. Impliquer qu’il faudrait banni de l’alimentation d’un patient cancéreux est une simplification inutile d’un domaine très complexe. Le sucre est un terme fourre-tout qui se réfère à une gamme de molécules qui inclut le sucre simple présent dans les plantes mais également le glucose et le fructose. La substance blanche du petit déjeuner est appelée saccharose et est composée de glucose et de fructose. Tous les sucres sont des glucides, communément appelés hydrates de carbone, c’est-à-dire des molécules faites de carbone, d’hydrogène et d’oxygène. Les glucides d’un gâteau ou d’une carotte se répartissent dans notre système digestif pour libérer du glucose et du fructose qui sont ensuite absorbés par le sang afin de fournir l’énergie nécessaire pour vivre. Toutes nos cellules, cancéreuses ou non, utilisent du glucose comme énergie. Les cellules cancéreuses ont généralement une croissance très rapide et ont une demande particulièrement importante pour ce carburant. Il existe également des preuves qui montrent que les cellules cancéreuses utilisent le glucose et produisent de l’énergie différemment des cellules saines, mécanismes que les chercheurs tentent de comprendre afin de développer de meilleurs traitements. Toutefois, cela ne signifie pas que le sucre des gâteaux, des bonbons et d’autres aliments vont nourrir spécifiquement les cellules cancéreuses. Notre corps ne choisit pas les cellules à partir desquelles il obtiendra ce combustible. Le corps convertit à peu près tous les glucides que nous consommons en glucose, fructose et autres sucres simples dont il se sert comme énergie. Bien qu’il soit judicieux de limiter les aliments sucrés dans le cadre d’une alimentation saine, il est faux de dire que le sucre nourrit principalement les cellules cancéreuses.
5. Le cancer est un champignon que le bicarbonate de sodium peut éliminer. Les cellules cancéreuses ne sont pas des champignons. Cette observation vient du fait que « le cancer est soi-disant toujours blanc ». Toutefois, outre le fait que les cellules cancéreuses n’ont manifestement pas d’origine fongique, le cancer n’est pas toujours blanc. Certaines tumeurs sont blanches mais d’autres non. Pour les partisans de cette théorie, le cancer est causé par une infection du champignon candida et les tumeurs sont une tentative de notre corps pour se protéger de celle-ci. Mais aucune preuve scientifique n’existe à ce sujet. Par ailleurs, beaucoup de personnes en parfaite santé peuvent être infectées par le candida qui fait partie de la gamme normale des microbes qui vivent sur et en chacun de nous. Généralement, notre système immunitaire vainc le candida mais les infections peuvent devenir plus graves chez les personnes au système immunitaire affaibli, comme les patients séropositifs. Pour les défenseurs de cette théorie, une « solution simple » revient à injecter dans les tumeurs du bicarbonate de soude. Or, ce traitement n’est même pas utilisé pour des infections fongiques vérifiées. Par contre, il existe des preuves valables qui montrent que de fortes doses de bicarbonate de soude peuvent aboutir à de sérieuses complications pour la santé, certaines mortelles.
6. Il existe plusieurs remèdes miracles contre le cancer. Du cannabis au lavement au café pour lutter contre le cancer, Nous ne savons rien au sujet de diagnostic médical ou du stade de la maladie. Nous n’entendons parler que des histoires de réussite mais non des personnes qui ont essayé ces traitements et qui n’ont pas survécu. Les morts ne peuvent pas parler et les personnes qui font des déclarations sur ces remèdes miracles choisissent toujours les meilleurs cas et n’offrent jamais une image complète de la situation. Tout cela met en évidence l’importance des données obtenues en laboratoire, informations scientifiques rigoureuses revues et analysées lors d’essais cliniques. La réalisation d’études cliniques adéquates permet aux chercheurs de prouver qu’un traitement spécifique est efficace. La publication de ces données permet ensuite aux médecins du monde entier de juger et d’utiliser les bénéfices de ces traitements pour leurs patients. Toutes ces considérations ne veulent pas dire qu’il n’existe pas dans la nature une source de traitements potentiels pour certaines pathologies comme celui de l’aspirine - l'acide acétylsalicylique a été isolé pour la première fois dans l’écorce du saule - ou de la pénicilline – une toxine synthétisée par certaines espèces de moisissures mais ce n’est parce que vous mâchez l’écorce d’un arbre que vous arriverez à venir à bout d’une tumeur.
7. L’industrie pharmaceutique fait tout pour ne pas révéler les nouveaux traitements contre le cancer. Cette théorie « complotiste » va de pair avec l’idée qu’il existe une abondance de remèdes miracles contre le cancer que les gouvernements, les grands groupes pharmaceutiques et même les organismes de bienfaisance tentent de cacher car ils réalisent d’énormes bénéfices avec les traitements qui existent déjà. La logique est souvent la même : le nouveau remède est facilement disponible, bon marché mais il ne peut pas être breveté car le l’ordre médical s’y refuse afin de ne pas perdre d’argent. Toutefois, le complot n’existe pas, parfois, le nouveau traitement ne fonctionne tout simplement pas. Il ne fait aucun doute que l’industrie pharmaceutique peut être critiquée pour son manque de transparence. Il est souvent nécessaire de forcer les régulateurs et les compagnies pharmaceutiques à appliquer des prix équitables sur les médicaments efficaces mais il faut aussi rappeler que le développement et l’expérimentation de ceux-ci coûtent beaucoup d’argent que les entreprises ont besoin de récupérer. Les problèmes avec la médecine conventionnelle ne prouvent pas que les traitements alternatifs fonctionnent. Cela n’a aucun sens de dire que l’industrie pharmaceutique voudrait supprimer un remède potentiel. En effet, la découverte d’une nouvelle thérapie effective garantirait également des ventes importantes à travers le monde. En outre, nous sommes tous humains et même les dirigeants de Big Pharma et les politiciens sont susceptibles d’être victimes du cancer et d’en mourir. Le centre de recherche et l’association caritative Cancer Research UK a vu beaucoup de ses membres mourir de cette maladie et dire que ceux-ci cachent, collectivement ou individuellement, les progrès dans la guérison du cancer est non seulement absurde mais c’est également une insulte pour la communauté mondiale de scientifiques, pour le personnel et pour les membres des organismes de recherche et surtout pour les malades et leurs familles.
8. Le traitement du cancer tue plus qu’il ne guérit. Les traitements contre le cancer – chimiothérapie, radiothérapie ou chirurgie – sont loin d’être sans douleurs. Leurs effets secondaires sont souvent difficiles à supporter. Ces traitements sont conçus pour tuer les cellules cancéreuses mais affectent également les cellules saines. Et parfois, malheureusement, le traitement ne fonctionne pas car il est très difficile de traiter un cancer à un stade avancé qui s’est propagé dans tout le corps. La chirurgie continue d’être le traitement le plus efficace dont la médecine si le cancer est diagnostiqué suffisamment tôt. La radiothérapie permet de guérir plus de personnes que les médicaments anticancéreux. Toutefois, la chimiothérapie et d’autres médicaments ont un rôle très important à jouer car dans certains cas, cela aide à guérir de la maladie mais aussi à prolonger l’espérance de vie. Sur Internet, beaucoup affirment que la chimiothérapie est efficace dans seulement 3% des cas ou, pire, qu'elle vous tuera. Cette affirmation est trompeuse et les auteurs du blog « Entry for Cancer Research UK » sont inquiets des publications en ligne affirmant que la chimiothérapie pourrait encourager la maladie. De nos jours, 96% des hommes sont guéris du cancer des testicules, contre 70% dans les années 1970, grâce à un médicament appelé cisplatine. Trois quarts des enfants atteints de cancer sont maintenant guéris, contre un quart à la fin des années 60 – la plupart sont encore en vie aujourd’hui grâce à la chimiothérapie.
9. Nous n’avons fait aucun progrès concernant la lutte contre le cancer. Il s’agit ici d’une théorie totalement fausse. Le taux de survie au cancer au Royaume-Uni a doublé en 40 ans et le taux de mortalité a baissé de 10% au cours de la dernière décennie. Afin de découvrir comment la situation dans la lutte contre le cancer a évolué positivement, regardez le documentaire d’une heure « The Enemy Within: 50 years of fighting cancer » (sous-titres en français disponibles).
« Il y a encore beaucoup de chemin à parcourir. Il existe des cancers pour lesquels les progrès sont beaucoup plus lents comme ceux du poumon, du cerveau, du pancréas et de l’œsophage. Et lorsque vous perdez un être cher à cause du cancer, vous pouvez en effet avoir l’impression qu’aucun progrès n’a été fait », concluent les scientifiques.
10. Les requins n’ont jamais le cancer. Si, ils l’ont. Iflscience renvoie ici à un article qui explique la persistance de ce mythe et le déconstruit. Cette déclaration est tout simplement fausse et cela a en outre conduit à un abattage massif de requins par l’industrie afin de vendre des pilules à base de cartilages supposés guérir les malades du cancer.
Source: http://www.express.be/articles/?action=view&cat=sciences&item=10-mythes-tenaces-au-sujet-du-cancer-auxquels-vous-croyez-peut-etre-encore&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 03/09/2014
Répondre à ce commentaireUn autre médicament entre en lice dans la lutte contre le cancer dans le cas où certaines tumeurs produisent une protéine, appelée HER2, en trop grande quantité
l'Herceptin
http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/cancer_sein/9070-herceptin-cancer-sein-revolution.htm
Écrit par : L'enfoiré | 10/09/2014
Répondre à ce commentaireL'entreprise pharmaceutique wallonne ERC avait l'intention d'investir dans un vaccin contre le cancer du cerveau depuis 2005.
Elle passe en deuxième phase dans les tests cliniques en investissant 12 millions d'euros en s'installant aux Etats-Unis.
http://archives.lesoir.be/erc-developpe-le-vaccin-anti-cancer_t-20130205-029K1H.html
Écrit par : L'enfoiré | 17/10/2014
Répondre à ce commentaireDans le S&V de novembre:
"Le cancer du sein se soigne mieux dans le noir"
La tamoxifène ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Tamoxif%C3%A8ne ) souvent utilisée serait plus efficace dans l'obscurité totale.
La mélatonine, l'hormone du sommeil, joue un rôle clé dans l'action du médicament.
Les cellules cancéreuses consommant du glucose et de l'acide lactique, sont enrayées dans leur processus par la mélatonine.
Des expériences sur les souris le prouvent.
Dormons en paix. Les hormones travaillent pour nous.... :-))
Écrit par : L'enfoiré | 28/10/2014
Répondre à ce commentaireAlors on cherche si la mélatonine n'influencerait pas pour contrecarrer l'action d'autres cancers.
Plus amusant, encore:
Des injections de Botox en direction des cellules tumorales pour freiner le cancer de l'estomac.
Est-ce le même Botox que pour la beauté de visage des femmes?
Une question bête et méchante?
Si le résultat ressemble à ça, faudra peut-être rectifier d'autres points de vue...
Heureusement, qu'il y a les souris...
Écrit par : L'enfoiré | 28/10/2014
Le sexe, nouveau remède contre le cancer?
D’après une étude québécoise, les hommes ayant eu plus de 20 partenaires féminines ont moins de risque de développer un cancer de la prostate.
La lutte contre le cancer joue la carte trendy
Les chercheurs de l’Université de Montréal et de l’Institut Armand-Frappier ont obtenu des résultats étonnant dans leur étude portant sur le lien entre une activité sexuelle répétée et le risque de cancer. À l’occasion des recherches, 3208 hommes ont répondu à un questionnaire portant sur leur vie sexuelle.
D’après les chiffres obtenus, lorsqu’un homme a couché avec plus de 20 femmes dans sa vie, il apparaîtrait que son risque de développer un cancer de la prostate (tous types confondus) baisse de 28 %, et de 19 % pour un « type de cancer agressif ». La chercheuse Marie élise Parent amorce une hypothèse à ces résultats frappants : « Il est possible que le fait d’avoir eu plusieurs partenaires sexuelles féminines se traduise par une fréquence d’éjaculations plus élevées, dont l’effet protecteur contre le cancer de la prostate a été observé précédemment dans des études de cohorte ».
Situation inverse pour les homosexuels
Résultats encore plus étonnants : ces statistiques ne semblent pas s’appliquer chez les hommes homosexuels. L’étude démontre que ceux qui ont fréquenté plus de 20 hommes auraient deux fois plus de risques d’être victimes d’un cancer de la prostate, qu’à ceux n’ayant jamais fréquenté d’hommes. Leur risque d’avoir un cancer de la prostate moins agressif augmenterait quant à lui de 500 % par rapport à ceux n’ayant eu qu’un seul partenaire masculin.
La scientifique tente prudemment d’expliquer cette incohérence par une hypothèse hautement spéculative : « Elle (cette incohérence) pourrait relever d’une plus grande exposition à des ITS, ou encore il se pourrait que la pénétration anale produise un traumatisme physique à la prostate ».
http://www.lesoir.be/693323/article/styles/air-du-temps/2014-10-29/sexe-nouveau-remede-contre-cancer
Écrit par : L'enfoiré | 29/10/2014
Répondre à ce commentaireEt c'est la sécurité sociale qui paye les "débordements" sexuels de certains qui sont "légaux" mais pas "normaux" !
Écrit par : zelectron | 29/10/2014
Répondre à ce commentaireMais c'est Google qui va régler tout cela
Sur Google, l’immortalité sera à vendre
Le géant internet américain Google a dévoilé mardi un nouveau projet de recherche, visant à utiliser des nanoparticules pour diagnostiquer des maladies comme le cancer.
http://www.generation-nt.com/google-nanoparticule-cancer-prevention-projet-actualite-1908070.html
>>> Enfin dans un futur, futur
Écrit par : L'enfoiré | 30/10/2014
4 février, la journée mondiale contre le cancer. ( http://www.journee-mondiale.com/ )
Le cancer constitue encore aujourd'hui la première cause de mortalité dans le monde, bien avant les guerres et autres catastrophes naturelles. Il fait beaucoup moins parler de lui, mais il tue. Pourtant, il se soigne et l'intérêt de cette journée est aussi de faire prendre conscience de l'utilité d'un dépistage précoce permettant d'arriver à une guérison.
L'OMS estime que le cancer aura fait 84 millions de morts entre 2005 et 2015 si aucune mesure n’est prise. C'est pour cette raison que des moyens importants sont mis en oeuvre dans le but de faire reculer le poids de cette maladie partout dans le monde.
Une initiative intéressante a été prise par l'ARC récemment, à savoir la création d'un site internet entièrement dédié au cancer et permettant aux internautes de trouver des réponses à leur questions : www.arc-cancer.net
Les différentes régions du globe ne sont pas à égalité devant le cancer et si l'hémisphère nord bénéficie de moyens importants dans la détection et le tratiement des cancers, les pays du sud, comme à l'accoutumé ne bénéficient pas de telles attentions.
http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1412_cancer_silence_pays_sud.php
Écrit par : L'enfoiré | 04/02/2015
Répondre à ce commentaireGoogle est en train de créer de la peau humaine synthétique afin de détecter le cancer (vidéo)
Les scientifiques de Google sont en train de créer de la peau humaine synthétique afin de concevoir un bracelet intelligent capable de détecter le cancer, l’imminence de maladies cardiovasculaire ainsi que d’autres pathologies, écrit The Independent. Les chercheurs du département des Sciences de la Vie du laboratoire Google X installé en Californie tentent de créer des bras aussi réalistes que possible pour mener à bien les tests de cette nouvelle technologie.
Depuis un certain temps, Google conçoit des nanoparticules qui auraient pour fonction de patrouiller dans l’organisme humain à la recherche de signes de présence d’un cancer ou d’autres maladies. Selon Andrew Conrad qui dirige l’équipe de Sciences de la Vie du laboratoire Google X, ce système qui n’en est encore qu’à ses débuts permettrait de diagnostiquer la maladie bien avant que les symptômes physiques n’apparaissent.
« Nous tentons d’évoluer d’une médecine épisodique et réactive comme lorsque l’on va chez le médecin en disant « mon bras me fait mal » à une médecine préventive et proactive », a déclaré le scientifique à The Atlantic. « Je pense que nous serons en mesure d’aboutir à cette technologie dans quelques années et non dans plusieurs décennies ».
Cette nouvelle technologie consiste à identifier les modifications légères de la biochimie d’une personne et pourrait agir comme un système d’alerte préventive. Les patients devraient avaler des pilules contenant des nanoparticules qui agiraient en tant que marqueurs de conditions différentes telles que des cellules cancéreuses ou des niveaux chimiques liés à la maladie. Les scientifiques de Google estiment qu’il est possible de faire en sorte que ces cellules malades s’allument de manière à ce que bracelet intelligent magnétique les détecte lorsqu’elles passent dans la circulation sanguine du bras.
Dans une séquence vidéo publiée par The Atlantic, Andrew Conrad explique que la peau synthétique doit se comporter comme la peau humaine afin d’avoir la même auto-fluorescence et les mêmes composants biochimiques que les bras réels.
« Les nanoparticules circulent dans l’ensemble du corps a la recherche des cellules et nous les recueillons ensuite en utilisant un aimant et nous les interrogeons pour savoir ce qu’elles ont vu », expliqué Conrad.
Lorsque le journaliste de The Atlantic lui a demandé si les patients se sentiraient en sécurité lorsque le corps est contrôlé, Andrew Conrad a répondu qu’il était plus étrange d’avoir des cellules cancéreuses qui flottent constamment dans notre corps et qui essaient de nous tuer.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=google-est-en-train-de-creer-de-la-peau-humaine-synthetique-afin-de-dtecter-le-cancer-vido&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 05/02/2015
Répondre à ce commentairehttp://www.arte.tv/guide/fr/plus7/?em=044340-000
Écrit par : L'enfoiré | 23/02/2015
Répondre à ce commentaireD'après le "Journal Clinical Oncology" et le "British Journal of Cander", l'activité physique régulière diminue le risque de récidive de 40 à 50%.
L'augmentation de consommation de glucose pendant l'exercice abaisse le taux d'insuline dans le sang et les hormones des cellules cancéreuses détruise la protéine cytékine secrétée par le cancer.
Écrit par : L'enfoiré | 05/03/2015
Répondre à ce commentaireLe Science & Vie d'avril annonce que le vaccin contre le cancer du sein, de la prostate, du lymphome, du poumon, côlon, et du mélanome commence à être testé sur des humains. (MUC1)
Écrit par : L'enfoiré | 05/03/2015
Répondre à ce commentaireLutte contre cancer: l'immunothérapie fait ses preuves, mais reste chère (témoignages)
Chaque année, 65 000 cas de cancers sont diagnostiqués, et ce chiffre devrait encore augmenter dans les années à venir. Mais la lutte contre le cancer s'offre, depuis peu, une nouvelle arme : l'immunothérapie. Cette technique cherche à réveiller le système immunitaire pour que le corps combatte lui-même ses cellules cancéreuses. Elle vise pour l'instant certains cancers. Les spécialistes parlent même de révolution. Mais cette technique coûte cher, très cher.
Luc (nom d'emprunt) est un patient atteint d'un cancer de la peau qui a pu bénéficier de cette nouvelle thérapie. Aujourd'hui, l'homme est en rémission : "Il y a des médecins qui me disent : 'Vous êtes un survivant'", explique-t-il.
Il y a 11 ans, on lui diagnostique un mélanome. La chirurgie n'empêche pas les récidives. On lui propose, il y a 4 ans, un nouveau traitement dans le cadre d'études cliniques. Pas de chimio, mais de l'immunothérapie : des médicaments qui vont booster ses défenses immunitaires. "Je me suis dit : 'De toute façon si je ne fais rien, je vais mourir un de ces quatre. Si je fais quelque chose, peut-être que cela va servir à quelque chose'". L'homme survit, et malgré son traitement travaille à temps plein avec une qualité de vie plus que correcte.
"Ça c’est quelque chose qu’on ne voyait pas avant que l’on ait cette nouvelle médication", affirme le professeur Jean-François Baurain, chercheur en immunothérapie et nouvelles thérapies aux Cliniques universitaires Saint-Luc de Bruxelles (UCL). "Singulièrement dans le mélanome métastatique, au siècle passé, la moitié des patients mouraient déjà après six mois et maintenant, un patient sur six est probablement guéri", poursuit-il.
Le mélanome c'est le premier type de cancer sur lequel ont porté des essais cliniques en matière d'immunothérapie. Mais d'autres cancers sont à l'étude. Le problème reste l'accès à ces traitements comme l'explique le professeur Martine Piccart, professeur en Oncologie à l’Université Libre de Bruxelles (ULB) et chef de service du département de médecine à l’Institut Jules Bordet : "On tourne en moyenne entre 9000 et 10 000 euros par mois. Une des pistes possibles, qui a déjà été adoptée dans certains pays européens, c’est le remboursement en fonction de la performance".
Une réflexion en profondeur doit donc s'engager au sein de l'industrie pharmaceutique et au niveau des pouvoirs publics. Sur ce dernier point, une table ronde s'est justement tenue, ce jeudi, au parlement fédéral pour faire le point sur la question. Une exposition sur l'immunothérapie s'y tient d'ailleurs jusqu'au 17 juillet. Elle s'intitule : "Combattre le cancer dans une autre dimension".
https://www.rtbf.be/info/societe/detail_lutte-contre-cancer-l-immunotherapie-fait-ses-preuves-mais-reste-cher-temoignages?id=9023519
Écrit par : L'enfoiré | 04/07/2015
Répondre à ce commentaireDes cellules tueuses de cancer... Bientôt un traitement en vue pour ces cancers les plus dangereux?
Le cancer est causé par la multiplication incontrôlée de cellules. Toutefois, il est maintenant possible de transformer les globules blancs en tueurs de cellules cancéreuses, capables de les repérer et de les détruire pour juguler la maladie au moment où elle entre dans sa phase dangereuse.
Les chercheurs de l'Université Cornell aux USA ont constaté que lorsqu'ils attachaient une protéine TRAIL (inducteur d'Apoptose Ligand lié au facteur de tumeur nécrosante) aux globules blancs des nœuds lymphatiques, ceux-ci se transformaient en "cellules tueuses super-naturelles".
Car les globules blancs sont situés là où commence la métastase des cellules (c.-à-d. le procédé par lequel le cancer commence à se répandre). Lorsque la métastase a déjà eu lieu, le traitement est bien moins effectif.
"Dans nos recherches, nous utilisons des nanoparticules (les liposomes que nous avons créés avec la protéine TRAIL) et nous les attachons aux cellules naturellement tueuses" explique Michael King, responsable de l'étude. Il espère que les métastases des nœuds lymphatiques feront bientôt partie du passé.
Durant les recherches, effectuées sur des souris, les scientifiques se sont aperçus que les globules blancs localisaient facilement les cellules cancérigènes pré-métastasées et provoquaient l'apoptose (la destruction et désintégration des cellules), ce qui empêchait la maladie de se répandre.
Trouver une façon de cibler ces cellules est crucial dans le combat contre le cancer. Entre 29 et 37% des patients souffrant de cancers des poumons, du sein ou des intestins ont des métastases dans les nœuds lymphatiques lorsqu'ils sont diagnostiqués.
Source: http://www.express.be/articles/?action=view&cat=sciences&item=des-cellules-tueuses-de-cancer-bientot-un-traitement-en-vue-pour-ces-cancers-les-plus-dangereux&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 17/11/2015
Répondre à ce commentaire"Au nom de tous les seins" (vidéo)
Au sujet des suites de la mammographie
https://www.youtube.com/watch?v=QwRnysrTUE8
Écrit par : L'enfoiré | 14/01/2016
Répondre à ce commentaireLes cancers sont rarement dus à la malchance
La très grande majorité des cancers les plus courants est causée par la manière dont les gens vivent, et non par des dysfonctions aléatoires du corps, montre une nouvelle recherche.
Les cancers surgissent quand des cellules cessent de fonctionner correctement et se mettent à se reproduire anarchiquement. Ce phénomène peut être déclenché par des facteurs intrinsèques (c’est à dire, en relation avec des processus naturels du corps humain, ou externes (comme le fait de fumer). Mais qu’est ce qui est vraiment déterminant?
Au début de l’année dernière, des chercheurs avaient ouvert le débat concernant le rôle de la malchance dans les cancers, estimant que la question cruciale était celle de la division de la cellule. Selon cette logique, ils ont conclu que les deux tiers des cancers étaient provoqués par des facteurs intrinsèques, que nous ne pouvons contrôler.
Cependant, récemment, une équipe du centre de Cancer de Stony Brook à New York a obtenu une conclusion radicalement différente: elle affirme que les cellules ne se divisent pas assez rapidement pour expliquer les taux de cancer; et que la théorie de la chance n’explique pas la variance des taux de certains cancers à travers le monde. Son analyse, qui s’appuie sur des études de population, la génétique, et des modélisations informatiques, suggère que 70 à 90% des cancers sont dus à des causes externes.
“Les gens ne peuvent pas fumer et attribuer à la malchance le fait d’avoir un cancer”, a dit le Dr Yusuf Hannun au site BBC News. “C’est comme un revolver; le risque intrinsèque consiste en une balle. Et quand on joue à la roulette russe, peut-être qu’une personne sur 6 développera un cancer, c’est la malchance. Mais ce qu’un fumeur fait, c’est ajouter 2 ou 3 autres balles dans le barillet. Il y a toujours une part de chance, parce que les fumeurs n’auront pas tous le cancer, mais ils ont accumulé les chances contre eux”.
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=les-cancers-sont-rarement-dus-a-la-malchance&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 16/01/2016
Répondre à ce commentaireLa chimiothérapie sans les effets secondaires?
Les scientifiques ont trouvé comment créer un médicament de chimiothérapie commun « invisible » pour le système immunitaire, apportant à des milliers de patients souffrant de cancer, la perspective d’être débarrassés des effets secondaires – dont la perte de cheveux, les nausées et les douleurs musculaires – qui accompagnent souvent le traitement.
Chaque année, au Royaume-Uni, plus de 10.000 personnes sont diagnostiquées comme étant atteintes d'un cancer pouvant être traité avec une chimiothérapie incluant du paclitexel (aussi connu comme Taxol). Le médicament est efficace, mais il doit être administré à de très hautes doses. Or, quand il est administré, encapsulé dans des sphères de plastique, il est détecté et attaqué par le système immunitaire, et un grand nombre de ses composants sont détruits.
Contourner le problème de l'attaque immunitaire
Le nouveau système contourne ce problème en enveloppant le médicament dans un matériau créé à partir des propres cellules du corps, ce qui fait qu’elles ne sont pas identifiées comme intruses et donc, qu’elles ne sont pas attaquées. Le résultat est que « nous pouvons utiliser 50 fois moins de produit et cependant, conserver les mêmes résultats », dit Elena Batrakova, en charge du projet à l’Université de la Caroline du Nord.
Jusqu’à présent, cette nouvelle chimiothérapie a uniquement été testée sur des souris ; les premiers tests sur des humains n’auront pas lieu avant au moins 18 mois. Cependant, l’équipe pense que leur étude pourrait être révolutionnaire.
Source: http://fr.express.live/2016/02/08/la-chimiotherapie-sans-les-effets-secondaires/
Écrit par : L'enfoiré | 08/02/2016
Répondre à ce commentaireLes scientifiques belges leaders dans la lutte contre le cancer
En Belgique, ces dernières années, les découvertes fondamentales de scientifiques belges pour la lutte contre le cancer ont été nombreuses, écrit L’Echo.
En 2014, Pierre Sonveaux de l’UCL a pu identifier des composés qui bloquent les métastases. L’année dernière, Apostolos Stathopoulos, professeur arlonais de l’ERC Belgium, a développé un vaccin contre le cancer du cerveau. En août 2015, le professeur Cédric Blanpain de l’ULB a pu identifier les signatures moléculaires des modifications d’identité cellulaire correspondants à la cellule responsable de la formation du cancer. En septembre 2015, Vincent Castronovo et Andrei Turtoi (Ulg) ont découvert une protéine efficace pour le traitement des cancers du sein très agressifs. Récemment, le professeur François Fuks (ULB) a démontré le rôle joué par une lettre de l’ARN dans le développement du cancer.
Raisons
L’accélération dans le domaine de la recherche contre le cancer en Belgique se doit au système NGS (New Generation Sequencing), le séquençage à haut débit. Il s’agit de gros scanners qui lisent les gènes et détectent leur altération, précise François Fuks, directeur du nouveau ULB Cancer Research Center. On aboutit ainsi à des thérapies et des soins personnalisés pour chaque malade. Et les scientifiques belges raffolent de cette innovation.
Les avancées en Belgique se doivent également à l’implantation de structures internationales dans notre pays. Comme la Belgique est un petit pays, les associations avec des chercheurs étrangers sont obligatoires pour avancer.
« Cela s’inscrit dans une dynamique propre à la Belgique. On cherche à fédérer les compétences », explique François Fuks. Enfin, des institutions réputées mondialement sont également présentes en Belgique. C’est le cas, par exemple, de l’EORTC (European Organisation for Research and Treatment of Cancer).
Source: http://fr.express.live/2016/02/09/scientifiques-belges-leaders-lutte-contre-cancer/
Écrit par : L'enfoiré | 09/02/2016
Répondre à ce commentaireUn défaitiste sciento-religieux : Bernard Duguet vous parle.
Si vous avez le cancer ne lisez pas ce qui suit.
Mais comme je suis pluraliste d'idées, je me dois d'en parler,
"La recherche contre le cancer est dans une impasse"
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-recherche-contre-le-cancer-est-179452
Écrit par : L'enfoiré | 31/03/2016
Répondre à ce commentaireDans le S&V de mars, on parlait de médicaments... de venins et de leurs pouvoirs guérisseurs bientôt en pharmacie.
Pour le cancer, on parle des fourmis Samsum. d’Afrique tropicale
Je cite : Sa piqûre peut engendre un choc anaphylactique.
Son venin inhibe la croissance et entraîne la mort de cellules du sein cancéreuses sans affecter les cellules non cancéreuses.
Reste à isoler les toxines responsables.
Écrit par : L'enfoiré | 31/03/2016
Répondre à ce commentaireVue chez Drucker Naomi Caillault qui a trouvé l'humour comme remède à la maladie.
http://www.aufeminin.com/sortir/noemie-caillault-combattre-le-cancer-du-sein-a-grands-coups-d-humour-s1600438.html
Écrit par : L'enfoiré | 01/05/2016
Répondre à ce commentaireDes avis vu d'ailleurs avec un titre "Voulez-vous vraiment combattre le cancer?"
http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/voulez-vous-vraiment-combattre-le-181509
Écrit par : L'enfoiré | 03/06/2016
Répondre à ce commentaireLes seins ont de multiples fonctions, dont certaines restent encore méconnues. Symboles de sensualité, tour à tour divins, érotiques ou même politiques, trop souvent réduits à leur seul aspect esthétique, ils sont de véritables merveilles biologiques. Leur atout secret ? Les glandes mammaires, un bioréacteur extraordinaire qui permet de convertir des substances diverses en lait.
Symbole de maternité ou organes vulnérables face au cancer, les seins n'ont pas encore révélé tous leurs secrets à la science.
ARTE Future
Symboles de sensualité, tour à tour divins, érotiques ou même politiques, les seins, trop souvent réduits à leur seul aspect esthétique, sont de véritables merveilles biologiques. Leur atout secret ? Les glandes mammaires, un bioréacteur extraordinaire qui permet de convertir des substances diverses en lait. Aliment d'une extraordinaire richesse, celui-ci possède une puissante fonction antimicrobienne et immunisante pour le nourrisson. Des recherches récentes ont même dévoilé que le lait maternel pourrait protéger les enfants du cancer ou leur procurer des avantages cognitifs non négligeables. Marqueur des valeurs de la société, cet organe devenu arme de séduction a, selon les historiens, appartenu successivement à l'enfant, à l'homme, à la famille, au psychanalyste, aux commerçants, au médecin, au chirurgien esthétique, alors que les féministes en reprenaient le contrôle dans les années 1960. Enfin, l'explosion de cancers interroge sur l'influence néfaste de nos modes de vie. En interrogeant médecins, biologistes et neurologues, ce documentaire offre une exploration de ces secrètes rondeurs, indispensables à la vie et pourtant si vulnérables.
http://www.arte.tv/guide/fr/051381-000-A/secretes-rondeurs?autoplay=1
http://drsusanloveresearch.org/act-love-start-today#
Écrit par : L'enfoiré | 12/06/2016
Répondre à ce commentaireLaurence Bibot est allée faire sa mammographie et sa vision humoristique apporte des idées
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/02/855972110.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 27/10/2016
Répondre à ce commentairePour comprendre l’explosion de morts par cancer chez les femmes
Les cancers pourraient tuer 5,5 millions de femmes chaque année dans le monde en 2030 contre 3,5 millions en 2012. Le cancer du sein, le plus fréquent, est la principale cause de décès par cancer chez les femmes dans le monde.
La lutte contre le cancer reste à intensifier. Deux rapports, rendus publiques les 1er et 2 novembre, lors du congrès mondial du cancer réuni à Paris jusqu'à jeudi, alertent sur l'explosion de morts par cancer chez les femmes, liées en particulier au cancer du sein.
5,5 millions de femmes tuées par un cancer en 2030
Les cancers pourraient tuer 5,5 millions de femmes chaque année dans le monde en 2030 contre 3,5 millions en 2012. Ce chiffre, lié à l'augmentation et au vieillissement de la population, représenterait une hausse de près de 60% en moins de deux décennies, selon une analyse de la Société américaine du cancer (ACS).
Le développement des cancers s'explique aussi par l'augmentation de la fréquence de "facteurs de risque de cancer connus liés à la transition économique rapide comme l'inactivité physique, une mauvaise alimentation, l'obésité, et des facteurs reproductifs", comme par exemple le fait de procréer à un âge tardif, relève Sally Cowal de l'ACS qui a compilé ce rapport sur les cancers des femmes. Des efforts accrus en matière d'éducation et de prévention sont essentiels pour endiguer ce fléau grandissant, responsable de la mort de 3,5 millions de femmes en 2012 (sur plus de 8 millions de morts au total), majoritairement dans les pays en développement, souligne ce document.
Le cancer du sein, principale cause de décès par cancer chez les femmes
Dans un second rapport publié mercredi 2 novembre par la revue médicale The Lancet (article en anglais), également à l'occasion du congrès de Paris, des spécialistes avertissent qu'en 2030 le nombre de femmes diagnostiquées avec le cancer du sein pourrait presque doubler pour atteindre 3,2 millions par an.
Le cancer, qui tue déjà une femme sur sept (14%) chaque année dans le monde, est la deuxième cause de décès féminins, après les maladies cardiovasculaires, selon le rapport de l'ACS. Le cancer du sein, le plus fréquent, est la principale cause de décès par cancer chez les femmes dans le monde (521.900 décès en 2012) devant le cancer du poumon (491 200 décès).
Le fossé entre pays riches et pays en développement
Selon The Lancet, la différence en termes de survie pour le cancer du sein entre les pays riches (France, Allemagne, Etats-Unis..) et des pays comme l'Afrique du Sud ou l'Inde (de plus de 80% à 50% environ) met en lumière les "énormes inégalités d'accès à la prévention, à la détection précoce et aux traitements".
Pour le cancer du col de l'utérus, le nombre de diagnostics pourrait augmenter d'au moins 25 %, à plus de 700 000 d'ici à 2030, "principalement dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire", d'après le journal.
Mais des centaines de milliers de ces décès pourraient être évités. "La vaccination systématique contre les papillomavirus (VPH) des filles dans les pays les plus pauvres au cours des quatre prochaines années pourrait prévenir 600 000 futurs décès par cancer du col de l'utérus", renchérissent les auteurs d'une série de trois articles dans The Lancet. Ils plaident pour un investissement à la hauteur des enjeux (prévention, dépistage, vaccination et traitements) dans les pays en développement.
Neuf décès par cancer du col de l'utérus sur dix surviennent dans les pays en développement, selon le rapport de l'ACS. L'Afrique sub-saharienne, l'Amérique Centrale et du Sud, ainsi que l'Asie du Sud-Est et l'Europe de l'Est ont les taux les plus élevés pour ce cancer du col de l'utérus. Cette situation fait des cancers du col et du sein des "maladies négligées", estime même la présidente du Chili, Michelle Bachelet, dans un éditorial du journal.
http://www.francetvinfo.fr/sante/cancer/deux-rapports-mettent-en-garde-contre-l-explosion-de-morts-par-cancers-chez-les-femmes_1901015.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20161102-[lestitres-coldroite/titre1]
Écrit par : L'enfoiré | 02/11/2016
Répondre à ce commentaireL’empereur de toutes les maladies
Le cancer existe depuis toujours. Souffrance, erreurs, soif de connaissance et découvertes jalonnent la chronologie de ce mal aujourd’hui mieux connu. Suivant la théorie des humeurs, la "bile noire" a été considérée pendant plus de deux mille ans à l’origine de cette pathologie. Jusqu’à ce qu’en 1530 le Flamand André Vésale découvre que cette substance n’existe pas. Puis, en 1855, le médecin allemand Rudolf Virchow constate que la cellule constitue un point central de la maladie. Il préconise alors la chirurgie comme premier traitement, avant que la radiothérapie ne fasse elle aussi son apparition. Mais chaque cancer étant différent, il n’existe pas de remède miracle. L’auteur et oncologue Siddhartha Mukherjee, lauréat du prix Pulitzer de l’essai 2011 pour son ouvrage L'empereur de toutes les maladies – Une biographie du cancer, dresse un captivant historique de la découverte du cancer.
http://www.arte.tv/guide/fr/065307-001-A/cancer-une-biographie-1-2
http://www.arte.tv/guide/fr/065307-002-A/cancer-une-biographie-2-2
Écrit par : L'enfoiré | 10/02/2017
Répondre à ce commentaireLe hasard est la première cause du cancer en dehors du tabac:
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/02/206892537.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 29/03/2017
Répondre à ce commentaireCancer: Le médicament docétaxel responsable de 27 décès en dix ans
Pas moins de vingt-sept décès chez des malades du cancer traités avec le docétaxel ont été recensés sur la période de commercialisation de ce médicament, de 1996 à 2016, a rapporté mardi soir lefigaro.fr.
Le quotidien s'appuie sur les résultats d'une enquête de pharmacovigilance lancée en septembre par l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), présentés mardi.
Selon ces résultats, «27 morts (17 d'entérocolite, une atteinte inflammatoire du tube digestif et 10 de choc septique) sont à déplorer à cause des effets indésirables du docétaxel sur toute la période de commercialisation», écrit Le Figaro.
Le 17 janvier, l'INCa (Institut du cancer) et l'ANSM ont recommandé aux cancérologues d'éviter temporairement, par précaution, d'utiliser le docétaxel pour les cancers du sein localisés, opérables, au profit d'une alternative, le paclitaxel.
Actuellement, le dossier est discuté au niveau européen en vue d'une réévaluation du rapport bénéfices/risques du docétaxel, selon l'ANSM.
Le docétaxel est utilisé dans le traitement des cancers du sein, du poumon, de la prostate, du cancer gastrique et des voies aéro-digestives supérieures.
http://actualite.20minutes.fr/Interstitial/TwentyMinutes/2017/03/29/58db77ef78488.html#xtor=EPR-182-[welcomemedia]--[article_politique]--
Écrit par : L'enfoiré | 29/03/2017
Répondre à ce commentaireGrâce à l’édition génétique, des chercheurs peuvent cibler l’origine d’une tumeur cancéreuse
Si l’outil d’édition de gènes CRISPR a déjà montré un grand potentiel pour aider les médecins à traiter les maladies les plus tenaces, les scientifiques l’ont récemment utilisé pour cibler le l’origine des tumeurs cancéreuses, arrêtant leur croissance et augmentant les taux de survie chez des souris.
CIBLER LES GÈNES DE FUSION DU CANCER
Dans cette nouvelle étude, le CRISPR visait directement les gènes de fusion, formés lorsque deux gènes se combinent pour former un hybride, entraînant la formation de protéines anormales qui provoquent souvent des cancers ou l’aident à grandir.
Ces gènes de fusion ont également une empreinte ADN unique, que des chercheurs de l’Université de Pittsburgh ont pu utiliser pour les rechercher et les modifier. Des virus spécialement conçus ont ensuite été appliqués pour remplacer les gènes de fusion par des gènes tueurs de cancer.
» C’est la première fois que l’édition de gènes a été utilisée pour cibler spécifiquement les gènes de fusion du cancer « , explique le chercheur principal, Jian-Hua Luo. « C’est vraiment excitant parce qu’il nous offre de nouvelles bases pour ce qui pourrait devenir une approche totalement nouvelle du traitement du cancer. »
UNE EXPÉRIENCE RÉALISÉE SUR DES CANCERS HUMAINS
CRISPR a déjà été utilisé pour stimuler les cellules immunitaires dans la lutte contre certains types de cancers. Cette fois-ci, les chercheurs se sont attaqués à une des causes de la croissance du cancer, démontrant une nouvelle façon de s’attaquer à la maladie.
Un type de gène de fusion appelé MAN2A1-FER a été ciblé, précédemment identifié par la même équipe comme étant présent dans certains types de cancer agressifs comme la prostate, le foie, les poumons et les ovaires.
Jian-Hua Luo a d’ailleurs émis une belle métaphore pour illustrer cette idée. » D’autres types de traitements contre le cancer visent les soldats de l’armée « , explique Luo. » Notre approche consiste à cibler le centre de commandement, afin qu’il n’y ait aucune chance pour les soldats de l’ennemi de se regrouper sur le champ de bataille « .
DES RÉSULTATS PROMETTEURS
Les gènes de destruction du cancer modifiés par CRISPR ont été injectés chez des souris portant des cellules de cancer de la prostate humaine et du foie. Les tumeurs ont été réduites en taille jusqu’à 30 pour cent, aucune croissance secondaire n’a été observée et toutes les souris ont survécu jusqu’à la fin du test de huit semaines.
Alors que dans un groupe témoin de souris qui n’a pas reçu le traitement, la taille des tumeurs cancéreuses a été multipliée par 40, la métastase ou la propagation du cancer était fréquente et tous les animaux sont morts avant la fin de l’étude. De plus, du fait que les gènes de fusion ne se produisent que dans les cellules cancéreuses, les cellules saines sont laissées seules.
L’AVENIR DE LA CHIMIOTHÉRAPIE
Cela pourrait donner à la nouvelle technique un grand avantage par rapport à la chimiothérapie, qui a de nombreux effets secondaires indésirables sur des parties saines du corps. Si s’attaquer aux gènes de fusion n’a pas complètement éliminé le cancer, il y a de l’espoir pour qu’un processus plus élaboré puisse réussir à l’avenir.
Des recherches supplémentaires sont également nécessaires pour voir si cela peut fonctionner aussi bien chez l’homme que chez les souris, mais comme il s’agissait de cancers humains xénogreffés à la souris, le travail jusqu’à présent est beaucoup plus prometteur qu’une étude traditionnelle sur les petits cobayes. » L’approche du génome décrit ici devrait en principe s’appliquer à la plupart des cancers humains portant des gènes de fusion « , concluent les chercheurs.
http://dailygeekshow.com/crispr-cancer-souris-gene-fusion/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2017-05-07
Écrit par : L'enfoiré | 07/05/2017
Répondre à ce commentaireDes chercheurs belges font une découverte "cruciale" sur l'origine du mélanome
Une découverte, qualifiée de "cruciale pour la compréhension des mécanismes qui conduisent au développement du mélanome", la forme la plus agressive et la plus mortelle de cancer de la peau vient d'être faite par des scientifiques du VIB-KULeuven Centrum voor Kankerbiologie. Les chercheurs ont en effet découvert que les mélanocytes matures, à savoir les cellules cutanées qui produisent des pigments, sont à l'origine de ces tumeurs, dont on ignorait jusqu'ici la cause précise. L'équipe a observé qu'au fur et à mesure du développement de la maladie, ces mélanocytes matures étaient reprogrammés en cellules immatures cancéreuses et invasives. Cruciale pour la compréhension de la cancérogenèse, cette découverte l'est aussi, selon les chercheurs, pour la détection précoce de ces cancers et, à terme, la mise au point de traitements.
Publiée, dans la prestigieuse revue Cell stem cell, cette étude a été menée par l'équipe du Pr Jean-Christophe Marine du VIB-KULeuven, en collaboration avec celle du Pr Cédric Blanpain de l'ULB. Pour mener leur recherche, les scientifiques ont travaillé avec un modèle de souris spécialement conçu à cet effet et imitant les premiers stades de la maladie chez l'homme. Ils ont alors étudié l'évolution de cellules individuelles. L'équipe a pu suivre les cellules en détail tandis qu'elles évoluaient de cellules saines en cellules cancéreuses pleinement transformées, en passant par les stades les plus précoces des cellules malignes.
«Les mélanocytes qui, dans un corps sain, pigmentent la couche supérieure de l'épiderme, contribuent au développement du mélanome, expliquent les auteurs de l'étude. Bien que ces cellules ne soient normalement pas en mesure de se diviser, elles commencent bel et bien à le faire de manière inattendue lorsqu’elles sont porteuses d'une mutation spécifique. Elles parviennent ainsi à se disséminer dans les couches supérieures de l'épiderme en un rien de temps. En premier lieu se forment des lésions bénignes, mais au fur et à mesure que la maladie progresse, ces lésions pénètrent plus profondément dans la peau. C'est alors que les mélanocytes perdent leurs propriétés caractéristiques et se transforment en cellules immatures et cancéreuses».
« Notre travail prouve que les mélanocytes peuvent être reprogrammés en cellules cancéreuses capables de se multiplier rapidement, explique le Pr Jean-Christophe Marine (VIB-KU Leuven). Le fait que l'origine du mélanome se situe juste sous l'épiderme souligne également l'importance des campagnes contre l'usage du banc solaire et une exposition excessive au soleil. »
Vers une meilleure détection précoce
La découverte présente en outre l'intérêt de permettre à terme aux médecins de détecter le cancer à un stade précoce et de mieux prévoir le comportement de la tumeur, estiment les chercheurs. Or quand on sait que, diagnostiquée dans sa phase la plus précoce, lorsque le mélanome atteint uniquement les couches supérieures de l'épiderme, la maladie offre de très grandes chances de guérison après une intervention chirurgicale simple, on mesure l'importance de la découverte.
« Une percée dans la recherche n'est pas semblable à une percée dans la médecine, soulignent les scientifiques. Ces réalisations peuvent constituer la base de nouvelles thérapies, mais le chemin du développement prend encore des années».
Toutes les questions que les patients pourraient se poser à ce sujet, peuvent être envoyées à l'adresse e-mail que VIB met à disposition à cet effet: patienteninfo@vib.be.
3 questions au Pr Véronique del Marmol, chef du Service de dermatologie à l'Hôpital Erasme et à l'origine d'Euromelanoma, la campagne de dépistage gratuit du mélanome
Que savait-on jusqu'ici de l'origine cellulaire du mélanome?
Le mélanome désigne un ensemble de cancers originaires du mélanocyte, la cellule responsable de la pigmentation. Il regroupe donc plusieurs maladies, avec différentes mutations et de degrés variés d'agressivité. Il a aussi été démontré que le mélanome est, par rapport à d'autres cancers, l'un de ceux où l'on a le plus de mutations. Si une grande partie d'entre elles sont induites par les UV, certaines ne le sont pas.
Dans quelle mesure cette découverte est-elle surprenante?
Je ne dirais pas que c'est une découverte surprenante, mais plutôt "élégante", car nous manquons de modèle pour comprendre la maladie. Il est très séduisant de pouvoir disposer d'un modèle de cancer, a fortiori un modèle dans lequel on peut diriger une cellule déjà différenciée vers un cancer.
En termes d'échéances, qu'est-ce que cela signifie pour le patient à court, moyen ou plus long terme?
De la souris à l'homme, il y a encore du chemin… Et l'on ne se trouve ici que dans l'un des scénarios de ces maladies multiples. Quoi qu'il en soit, le mélanome est une maladie qui peut être agressive et dangereuse lorsqu’elle est dépistée tardivement. En tant que cliniciens, nous assistons cependant à une période extraordinaire car les résultats des nouveaux traitements apportent beaucoup d'espoir. Ceux-ci changent en effet complètement le pronostic de patients qui étaient auparavant condamnés.Il ne faut pas oublier qu'en Belgique, environ 350 personnes décèdent encore chaque année d'un mélanome. Soit une personne par jour.
http://www.lalibre.be/actu/sciences-sante/des-chercheurs-belges-font-une-decouverte-cruciale-sur-l-origine-du-melanome-59de750ecd70461d268df6ff
Écrit par : L'enfoiré | 14/10/2017
Répondre à ce commentaireUne recherche de l’UCL va doper l’immunothérapie contre le cancer
L’équipe du professeur Van den Eynde a identifié les cellules qui empêchent l’immunothérapie de fonctionner à tous les coups. Il y a un espoir que cette technique fonctionne parfaitement chez une majorité de patients atteints du cancer.
http://plus.lesoir.be/123736/article/2017-11-10/cancer-une-recherche-de-lucl-va-doper-limmunotherapie
Écrit par : L'enfoiré | 10/11/2017
Répondre à ce commentaireSur ARTE: DES MALADES À L’ÉCOUTE DES MALADES ?
Entretien avec Catherine Tourette-Turgis, qui a fondé l’Université des patients, et Salma Fantar, coordinatrice du parcours de soins des patients internationaux à l'Institut Curie.
En janvier, l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) a publié un rapport démontrant que 5 à 10% des salariés français pourraient perdre leur activité à cause d’une maladie ou d'un handicap. De même, le retour à l’emploi peut s’avérer plus difficile pour eux. Une mauvaise santé constitue donc une forte menace de désinsertion professionnelle. Face à ce constat, Catherine Tourette-Turgis a fondé en 2009 l’Université des patients. Ce dispositif pédagogique consiste à intégrer dans les parcours diplômants en éducation thérapeutique des "patients-experts". À ses côtés, nous recevons Salma Fantar qui a su faire de sa maladie un gain d’expérience et qui est aujourd’hui coordinatrice du parcours de soins des patients internationaux à l'Institut Curie.
https://www.arte.tv/fr/videos/075223-126-A/28-minutes/
Écrit par : L'enfoiré | 22/02/2018
Répondre à ce commentaireLe débat sur le dépistage du cancer du sein, «un très mauvais signal avant tout »
Maggie De Block projetait de supprimer le remboursement du dépistage du cancer du sein pour certaines catégories d’âge. Elle a retiré son texte mais la polémique ne baisse pas.
Un problème communautaire de plus
https://www.rtbf.be/auvio/detail_les-coulisses-des-pouvoirs?id=2322226
Écrit par : L'enfoiré | 14/03/2018
Répondre à ce commentaire"Une découverte majeure": des scientifiques de l'ULB ont identifié différentes catégories de cellules cancéreuses
L'équipe du professeur Cédrid Blanpain tient sa nouvelle découverte: il existerait des sous-populations de cellules cancéreuses. Mieux les connaitre permettrait de tester la résistance de ces cellules face aux traitements chimiothérapeutiques.
C'est une nouvelle étape dans notre compréhension du cancer. On la doit au travail mené conjointement par l'ULB, la KUL et l’hôpital Erasme sous la responsabilité du professeur Cédric Blanpain, qui n'en est pas à son coup d'essai.
On peut en être fier: il s'agit d'une découverte majeure dont les résultats ont été publiés dans la très prestigieuse revue Nature. Elle pourrait révolutionner notre compréhension des cellules cancéreuses et cela pourrait aboutir in fine a un meilleur traitement.
Une première mondiale
"Jusqu’à présent, on croyait que toutes les cellules cancéreuses étaient identiques, explique Cédric Blanpain. La réalité est bien plus complexe et fascinante." En effet, il n'existe pas un seul type de cellules cancéreuses, mais bien plusieurs sous-catégories.
Pour la première fois, des scientifiques sont parvenus à identifier ces différences très spécifiques. Il en ressort six sous-populations de cellules tumorales. Pour effectuer leurs recherches, les scientifiques ont étudié les différents stades de deux types de cancer, celui de la peau et celui du sein.
Le professeur Blanpain ne s'en cache pas dans La Libre: "Il s'agit d'une découverte majeure." Pourquoi? Car ces sous-catégories nécessiteront nécessairement des évolutions dans leurs traitements. Il faudra développer de nouvelles stratégies pour combattre la progression tumorale et le développement des métastases. Pourquoi une cellule cancéreuse résiste mieux à un traitement plutôt qu'une autre, c'est là tout l'enjeu de cette recherche en laboratoire.
https://fr.express.live/2018/04/19/une-decouverte-majeure-des-scientifiques-de-lulb-ont-identifie-differentes-categories-de?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=le_gouverneur_de_la_banque_dangleterre_la_robotisation_pourrait_conduire_a_un_nouvel_essor_du_communisme_le_designer_automobile_italien_pininfarina_va_developper_une_hypercar_electrique_en_2020_des_scientifiques_de_lulb_ont_identifie_differentes_categories_de_cellules_cancereuses&utm_term=2018-04-19
Écrit par : L'enfoiré | 19/04/2018
Répondre à ce commentaireCertains cancers pourraient être traités sans passer par la chimiothérapie
Les personnes atteintes d'un cancer ne devront plus nécessairement passer par la chimiothérapie. D'énormes avancées on été présentées lors de la conférence annuelle de l'American Society of Clinical Oncology ce dimanche.
Une avancée majeure a été annoncée ce dimanche 3 juin lors de l'ASCO, l'American Society of Clinical Oncology". Certains cancers, celui du sein et celui des poumons, peuvent être traités sans passer par la chimio.
Pour le moment, un grand nombre de femmes atteintes du cancer du sein doivent subir une chimiothérapie après l'intervention pour retirer la tumeur. Elle est combinée avec l'hormonothérapie pour éviter tout risque de voir surgir un nouveau cancer. La décision de proposer une chimiothérapie aux patientes est prise suite à un test génétique. Si la patiente obtient un score au-dessus de 25, elle doit obligatoirement passer par la chimio. Si le résultat est inférieur à 10, alors ce n'est pas nécessaire. Mais le problème se situe pour toutes les patientes dont les résultats se trouvent entre 10 et 25. Il subsiste un gros flou.
Et c'est exactement l'objet de recherche de l'étude internationale présentée ce dimanche: éclaircir cette zone d'ombre. Les chercheurs ont conduit une étude auprès de 10.000 femmes pendant plusieurs années. Et les conclusions sont claires: la chimiothérapie n'est pas nécessaire (pour les personnes se situant dans la zone entre 10 et 25 bien sûr).
Immunothérapie
La chimiothérapie n'est pas non plus nécessaire dans le cas du cancer des poumons. Elle peut être remplacée par l'immunothérapie. Cela consiste à utiliser le système immunitaire pour combattre directement ou indirectement le cancer. C'est la firme pharmaceutique MSD qui a conduit un essai clinique à ce sujet. Certains patients se sont vus administrer du Keytruda, la substance pour l'immunothérapie et d'autres ont recours à la chimiothérapie. Et les résultats sont plutôt encourageants: les patients soignés par l'immunothérapie ont vécu quatre à huit mois de plus que ceux qui ont fait la chimio. Ils ont également subi beaucoup moins d'effets secondaire graves.
https://fr.express.live/2018/06/04/certains-cancers-pourraient-etre-traites-sans-passer-par-la-chimiotherapie?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=sommet_usa_coree_du_nord_qui_va_payer_la_note_dhotel_de_kim_jong_un_la_belgique_veut_mener_campagne_contre_lheure_dete_en_2017_il_y_a_eu_autant_de_cyber_attaques_quau_cours_des_4_annees_precedentes_cumulees&utm_term=2018-06-04
Écrit par : L'enfoiré | 05/06/2018
Répondre à ce commentaireLa protonthérapie, un tireur d'élite contre le cancer
https://www.rtbf.be/auvio/detail_matiere-grise-express?id=2362105
Écrit par : L'enfoiré | 14/06/2018
Répondre à ce commentaireAlors, j'ai des questions:
1/ En existe-t-il un appareil en protonthérapie à l'UCL?
2/ Comment se fait-il que cet appareil est arrivé si tard ?
Difficulté de génération, prix exorbitant par rapport aux autres méthodes?
Écrit par : L'enfoiré | 16/06/2018
La protonthérapie est en cours de construction dans un projet co-financé UCL-KUL, au Gasthuisberg à Leuven.
Un second projet existe à Charleroi, soutenu par lea région wallonne mais je n’en connais pas le degré d’avancement.
La décision tardive tient à l’approche frileuse de l’INAMI pour partie, et pour partie à l’insuffisance de données
cliniques démontrant l’avantage réel. C’est un sujet complexe. Si vous voulez on peut en parler un de ces jours…
Cordialement,
P Scalliet
Écrit par : Scalliet | 16/06/2018
Le Nobel de médecine récompense deux chercheurs pour leurs travaux sur le cancer
Le prix Nobel de médecine a été attribué cette année à deux hommes, l'Américain James P. Allison et le Japonais Tasuku Honjo, pour leurs découvertes sur le traitement du cancer en inhibant la régulation immunitaire négative.
Cette année, le prix Nobel "constitue un point de repère dans notre lutte contre le cancer. La découverte faite par les deux lauréats tire profit de la capacité du système immunitaire à attaquer les cellules cancéreuses en libérant les freins sur les cellules immunitaires", a indiqué le Nobel dans la foulée de l'annonce.
James P. Allison a étudié une protéine qui fonctionne comme un frein sur le système immunitaire. Il a réalisé le potentiel de libérer le frein et de détacher nos cellules immunitaires pour attaquer les tumeurs. Il a développé ce concept dans une nouvelle approche pour traiter les patients.
De son côté, Tasuku Honjo a découvert une protéine sur les cellules immunitaires et a révélé qu'elle fonctionne aussi comme un frein, mais avec un mécanisme d'action différent. Les thérapies basées sur sa découverte se sont avérées très efficaces dans la lutte contre le cancer.
Pour rappel, le prix Nobel de médecine est un prix attribué annuellement à des scientifiques qui se sont distingués par une contribution ou des travaux en physiologie et médecine. Chaque prix Nobel est doté de 9 millions de couronnes (871.000 euros).
https://www.lecho.be/economie-politique/international/general/le-nobel-de-medecine-recompense-deux-chercheurs-pour-leurs-travaux-sur-le-cancer/10054550.html
Écrit par : L'enfoiré | 01/10/2018
Répondre à ce commentaire"Es-tu un petit veinard? ", la nouvelle campagne de Think Pink contre le cancer du sein
C'est avec la question "Penses-tu être un petit veinard (ou lucky bird en anglais, ndlr)? " que la nouvelle campagne nationale de lutte contre le cancer du sein, Think Pink, a été lancée mercredi sur les réseaux sociaux.
L'opération invite toutes les personnes concernées de près ou de loin par la maladie à partager une photo avec le hashtag #luckybird.
"Tout le monde devrait avoir le sentiment d'être un 'petit veinard'", affirme dans un communiqué la présidente de Think Pink, Heidi Vansevenant, alors qu'au jour d'aujourd'hui, 10% des patientes atteintes d'un cancer du sein ne survivent pas à la maladie.
La nouvelle campagne Think Pink vise donc à attirer l'attention sur le phénomène en demandant à tout un chacun de publier sur les réseaux sociaux une photo de soi ou d'un de ses proches touché par le cancer du sein. "De cette manière, ils peuvent montrer à quel point ils se considèrent comme chanceux d'avoir encore à leurs côtés leur mère, leur fille, leur grand-mère, leur amie, leur tante ou leur petite amie", détaille la présidente.
En Belgique, une femme sur huit a déjà dû faire face à un cancer du sein. Si 90% des patientes en guérissent, elles sont toujours 10% à en décéder. Un pourcentage trop élevé, selon Think Pink, qui souhaite réduire encore davantage la mortalité de ce cancer. "Votre maman ou votre fille pourrait se retrouver parmi ces 10%", souligne Heidi Vansevenant, qui encourage à continuer à se battre car "chaque vie compte."
La campagne #luckybird durera jusqu'à la semaine de vacances de la Toussaint. "Plus il y aura de petits veinards participants, mieux ce sera. Tous ensemble, nous pouvons parvenir à attirer l'attention autour de cette maladie, qui fait encore souffrir trop de familles", conclut-elle.
http://www.lalibre.be/actu/sciences-sante/es-tu-un-petit-veinard-la-nouvelle-campagne-de-think-pink-contre-le-cancer-du-sein-5bc70b39cd708c805c3c2a3c?utm_source=dlvr.it&utm_medium=gplus
Écrit par : L'enfoiré | 18/10/2018
Répondre à ce commentaireDu courage pour la recherche sur le cancer
https://www.rtbf.be/auvio/detail_decouverte?id=2412169
Écrit par : L'enfoiré | 21/10/2018
Répondre à ce commentairePremière mondiale: un médicament cible avec succès le génome dans le cancer du sein
Le plus grand congrès européen de lutte contre le cancer, l’ESMO, est en cours à Munich. Parmi les innovations dévoilées, les premiers résultats très concluants d’un nouveau médicament piloté par le génome.
Présentée en conférence plénière ce samedi après-midi, l’étude de phase III (la dernière avant l’agrément du médicament par les autorités) SOLAR-1 confirme clairement le bénéfice de l’ajout de l’alpelisib au traitement des femmes en rechute d’un cancer du sein avancé hormonodépendant, un des plus fréquents cancers du sein. Pour ces femmes, la rechute de la maladie est repoussée de 5 mois et le risque de progression de la maladie est diminué de 35 %. Dans le cancer du sein, c’est la première thérapie guidée par la génomique.
« L’hormonothérapie et les inhibiteurs de CDK4 constituent la prise en charge de référence des femmes atteintes d’un cancer du sein avancé hormonodépendant. Mais la majorité des patientes présentent une résistance au bout de quelques mois ou années. À la rechute, une nouvelle classe d’hormonothérapie est initiée », explique le professeur Fabrice André, oncologue à l’hôpital Gustave Roussy à Villejuif, en banlieue parisienne et directeur de recherche Inserm. « Retrouvée dans 40 % des cancers du sein avancés hormonodépendants et en rechute, la mutation génétique PIK3CA provoque une hyperactivation de PI3 kinase, enzyme stimulant le cycle cellulaire. Cette enzyme est impliquée dans la transformation des cellules saines en cellules cancéreuses, la progression des cancers ou encore le développement d’une résistance à l’hormonothérapie », décrit le professeur Fabrice André.
Un répit presque doublé !
Promue par Novartis, SOLAR-1 est une étude de phase III multicentrique, internationale, randomisée, en double aveugle contre placebo qui a inclus au total 572 patientes entre juillet 2015 et juillet 2017. Au moment de leur inclusion dans l’étude SOLAR-1, la mutation PIK3CA a été recherchée chez les patientes. 341 femmes portant la mutation PIK3CA et 231 femmes ne portant pas la mutation ont reçu par voie orale soit l’alpelisib soit un placebo pendant environ cinq mois.
Chez les femmes portant la mutation PIK3CA ayant pris l’alpelisib, la survie sans progression de la maladie est de 11 mois contre 5,7 mois pour celles sous placebo, soit plus de cinq mois gagnés sans progression de la maladie avec l’alpelisib.
Adapter la détection précoce du gène
De plus, dans le groupe des femmes non mutées, aucune différence significative entre l’alpelisib et le placebo n’a été retrouvée sur la survie sans progression de la maladie. La présence de la mutation est donc nécessaire pour retrouver une efficacité du médicament. À terme, l’enjeu sera de mettre en place la détection de la mutation PIK3CA afin de prescrire l’alpelisib uniquement aux femmes qui en auront un bénéfice.
Jusqu’à présent dans le cancer du sein, les thérapies disponibles ciblaient des récepteurs ou l’expression d’une protéine (récepteurs aux œstrogènes ou HER2). Cette étude est la première à démontrer l’efficacité d’une thérapie guidée par la génomique. Dans d’autres pathologies, des thérapies guidées par la génomique sont déjà disponibles à l’instar du crizotinib pour les patients atteints d’un cancer du poumon présentant un remaniement du gène ALK ou le vemurafenib pour les patients atteints d’un mélanome portant une mutation du gène BRAF.
https://www.lesoir.be/185735/article/2018-10-21/premiere-mondiale-un-medicament-cible-avec-succes-le-genome-dans-le-cancer-du
Écrit par : L'enfoiré | 21/10/2018
Répondre à ce commentaireDépistage du cancer du sein : l’heure de vérité
On voit fleurir sur les t-shirts, les sites d’information, le veston des présentateurs à la télévision, le fameux petit ruban rose.
Même les marques s’y sont mises : à tel point qu’une expression a été créée pour désigner cette récupération commerciale. C’est le Pink Washing ou l’art de se racheter une conscience en soutenant des causes « louables ».
Tout le monde se congratule naïvement de cette prise de conscience massive sur l’importance du dépistage précoce.
Mais s’ils savaient…
Je n’ai pas peur de le dire : c’est la plus massive opération de désinformation sur le cancer du sein, orchestrée par l’association « Le cancer du sein, parlons-en ! »[1] et soutenue par l’institut national du cancer (INCa).
Si vous êtes une femme entre 50 et 74 ans, vous avez certainement reçu des courriers vous invitant à aller vous « faire dépister ».
Même la tour Eiffel s’est illuminée de rose pour vous le rappeler.
Ils appellent ça une « campagne de sensibilisation ».
Le but est vous inciter, Mesdames, à faire une mammographie pour avoir une chance de dépister au plus tôt un début de cancer du sein… et de sauver votre vie.
« Chaque année, le dépistage précoce permet de sauver des milliers de vies »
Ah oui ?
Ce serait très bien si c’était vrai.
Or de récentes études viennent justement de prouver le contraire.
Trop de vies gâchées !
Reprenons les choses calmement, depuis le début.
Qu’est-ce que l’on serait en droit d’attendre d’un dépistage systématique du cancer du sein ?
Qu’il décèle le plus tôt possible les tumeurs dangereuses pour les traiter avant qu’elles ne deviennent fatales ou métastasées ;
Qu’il limite le nombre de cancers graves ;
Qu’il limite le nombre de mastectomies (ablation du sein) ;
Qu’il limite le nombre de chimiothérapies lourdes ;
Qu’il limite le nombre de décès par cancer du sein ;
Qu’il rassure les patientes ;
Qu’il ne mette pas les femmes en danger.
Or, depuis que le dépistage systématique est installé, c’est exactement l’inverse qui se passe. On observe :
Une envolée du nombre de « petits » cancers (les moins agressifs) ;
Pas de baisse significative de la mortalité ;
Pas de baisse du nombre de cancers graves ;
Un énorme préjudice d’anxiété chez les femmes découvrant une tumeur qui ne se serait peut-être jamais développée.
Des erreurs de diagnostic
L’apparition de cancers « radio-induits », c’est-à-dire provoqué par l’exposition aux rayons de la mammographie.
Sans dépistage du cancer du sein, 5 femmes sur 2000 décèdent d’un cancer du sein sur 10 ans.
Avec un dépistage systématique tous les 2 ans, ce chiffre passe à 4, c’est-à-dire une seule vie sauvée ! Ou simplement juste prolongée. Alors à qui profite toutes ces mammographies ?
Pour le savoir, il faut remonter à l’origine de cet événement médiatique qu’est Octobre rose.
C’est aux Etats-Unis en 1985 qu’est né cette initiative sous le nom de National Breast Cancer Awaraness Month – qu’on pourrait traduire par Mois national de prise de conscience du cancer du sein.
Mais derrière cette initiative apparemment louable, se cache en réalité… un géant du médicament !
Et devinez quoi ?
Ce laboratoire américain est aussi le premier fabricant de deux « blockbusters » du traitement contre le cancer du sein.
Et voilà, la boucle est bouclée : le dépistage massif, ça signifie plus de cancers du sein détectés (même les moins dangereux) et donc plus de traitements.
Et à votre avis, qui se frotte les mains devant cet afflux massif de patientes à traiter ?
Evidemment si je vous donnais ici le nom de cet industriel du médicament, on m’empêcherait de diffuser ce message.
On ment aux femmes
C’est grave.
On ment aux femmes en leur faisant croire qu’un dépistage régulier les protègera de la maladie.
Pire.
On les culpabilise si elles choisissent de ne pas suivre les recommandations officielles.
C’est ce que se tuent à répéter de courageux médecins, épidémiologistes et chercheurs, depuis des années.
Ils se sont rassemblés dans des collectifs comme Cancer Rose[4] ou Formindep (association de professionnels de santé et de citoyens pour une formation et une information médicales indépendantes[5]).
Ils font un travail remarquable en collectant des données, en rassemblant des témoignages. Ils s’appuient sur des études très sérieuses, publiées dans les revues médicales les plus prestigieuses.
Mais leurs voix crient dans le désert. Quand elles sont entendues, elles ne rencontrent qu’hostilité et incompréhension.
Moi, je les ai entendues, ces voix, et j’ai décidé de leur offrir une tribune dans le nouveau numéro du Journal de la Médecine anti-âge.
Les femmes ont le droit de savoir. Vous avez le droit de savoir. Il devient extrêmement urgent de regarder enfin la vérité en face.
Attention ! il ne s’agit pas de refuser aveuglément toute mammographie. Ni, une fois que vous avez été diagnostiquée, de vous soustraire à vos traitements.
Mais, avant de crier au loup, donnez-vous une chance d’écouter ceux qui pensent autrement.
Une mammographie, c’est l’équivalent de 1000 radios dentaires !
Dans ce dossier, vous apprendrez comment une radiologue a découvert l’énorme supercherie de la mammographie et ce qu’elle a fait pour stopper l’hémorragie. Alors qu’elle était l’une des plus ferventes défenseuses du dépistage de masse, c’est son expérience sur le terrain qui lui a fait prendre conscience de cet énorme gâchis.
En lisant son interview, vous comprendrez pourquoi la détection d’un cancer ne doit pas systématiquement soulever un vent de panique.
Vous apprendrez quelle erreur fondamentale font les spécialistes au moment de poser un diagnostic.
Vous saurez pourquoi certaines femmes développent des cancers entre deux mammographies (ce qu’on appelle un cancer d’intervalle).
Et pour compléter ce dossier, je suis allée trouver une toxicologue qui apporte un regard totalement différent sur le dépistage du cancer du sein.
Comme elle le dit elle-même :
« A force de regarder dans une direction, on en oublie que le danger peut venir d’ailleurs. »
Et ce danger, c’est le dépistage lui-même !
Une seule mammographie équivaut, en puissance de rayonnement, à 1000 radiographies dentaires et 400 radiographies osseuses[6]. Multipliez ce chiffre par le nombre moyen de mammographies qu’une femme est censée subir entre 50 à 74 ans et vous obtiendrez le chiffre effrayant de 13'000 radios dentaires !
Et le plus souvent, on oublie de dire aux femmes qu’une personne sur cinq serait radiosensible, c’est-à-dire avec un risque significatif de cancer radio-induit.
Notre experte vous explique pourquoi certaines personnes sont radiosensibles et surtout comment savoir si vous l’êtes.
Lettre Santé Nature Innovation
Écrit par : Elisabeth Honoré | 25/10/2018
Répondre à ce commentairePourquoi les chiffres du cancer ont peu évolué depuis 50 ans?
Le risque de mourir d’un cancer a un peu baissé depuis 1975, même si les cas ont augmenté chez les femmes.
Chez les hommes, le nombre de morts a baissé, mais reste très supérieur aux morts chez les femmes. Le nombre de cas de cancer, lui, a d’abord énormément augmenté, puis a baissé pour revenir actuellement au même niveau qu’en 1975.
Cela est dû à l’apparition de nouvelles techniques de dépistage du cancer dans les années 80, en particulier le test PSA du cancer de la prostate. Ces tests ont énormément fait monter les « surdiagnostics » du cancer à la fin des années 80.
Depuis, les Autorités de santé sont revenues sur cette « bêtise », qui a poussé des millions d’hommes à se faire retirer la prostate inutilement, et donc à souffrir pour le reste de leurs jours d’incontinence et d’impuissance tout aussi… inutilement.
Dès 2012, l’Assurance maladie avait tiré la sonnette d’alarme, relevant une utilisation « massive » du dépistage du cancer de la prostate par dosage sanguin du PSA, contrairement aux recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS). Cette pratique est cause de surdiagnostic et de surtraitement de cancers latents, peu agressifs et de bon pronostic. Elle est aussi reliée à la forte hausse de l’incidence de ce cancer entre 1990 et 2005 (+ 6,6 % en moyenne par an).
Globalement, toutefois, on voit que la situation n’a guère évolué en 50 ans. Pourtant, le cancer est de loin la maladie ayant absorbé les budgets les plus importants, tant pour la recherche que pour les traitements. L’effort consenti est comparable aux sommes dépensées pour la conquête spatiale.
À partir des années 2000, le coût des thérapies contre le cancer a explosé, beaucoup de chimiothérapies coûtant 100 000 euros ou plus par patient
Si on remonte aux années 1930, à une époque où la chimiothérapie, les antibiotiques, la cortisone n’avaient pas encore été découverts, et où les techniques d’imagerie médicale et de chirurgie étaient encore primitives.
C’est une hausse lente et progressive des décès à cause du cancer pour les hommes jusqu’en 1990, suivie d’une décrue tout aussi lente et progressive. Pour les femmes, c’est une pente qui descend tout doucement, avec une légère remontée avant 1990 et une descente ensuite.
Mais au bout du compte, pas de changement notable non plus.
Si vous mettez des lunettes roses, vous pouvez vous réjouir que le nombre de morts ait légèrement baissé chez les hommes depuis les années 1990.
Mais au rythme où vont les choses, il faudra encore des dizaines d’années, au minimum, pour que la menace du cancer disparaisse réellement de nos vies.
Le problème est évidemment que nous ne pouvons pas attendre aussi longtemps. Pour ceux d’entre nous qui ont 50 ans et plus, le risque de cancer est très réel et immédiat, dans les mois et les années qui viennent.
De grosses disparités selon les cancers
On constate une montée phénoménale des morts par cancer des poumons et des bronches, multipliées par au moins 50 chez les hommes, malgré la décrue récente.
Les morts par cancer de l’estomac ont fortement diminué. Il faut dire qu’on a découvert en 1982 que ce cancer était dû à une bactérie, Helicobacter pylori, traitable par antibiotiques.
A également baissé le nombre de morts par cancer du côlon (ligne bleu foncé) et cancer de l’utérus chez la femme, cela grâce à l’ablation de l’utérus (sans utérus, plus de cancer de l’utérus possible).
Quel espoir pour l’avenir ?
Mais ce qui est frappant, et encourageant, c’est que la cancérologie moderne continue de reposer quasi exclusivement sur le trio chimio-radiothérapie-chirurgie.
Ces résultats – légèrement encourageants, on l’a vu –, elle les obtient donc en ignorant les voies complémentaires contre le cancer, pourtant nombreuses, ouvertes par tant de chercheurs depuis un demi-siècle.
Du bout des lèvres, certains services acceptent un peu de nutrition, d’hypnose, de qi gong, de méditation. Mais pas question d’autoriser les traitements complémentaires de Brewer et Jacquier (issus des travaux d’Otto Warburg sur la dégradation du glucose en anaérobie avec production d’acide lactique favorable au cancer), Popp (sur la photoréactivation des cellules par les rayonnements ultraviolets), Beljanski (sur la rupture des liaisons dans l’ADN, sous l’effet de certains facteurs physico-chimiques), Gaston Naessens (sur le rôle de l’azote et le facteur cocancérigène K) ou le rôle de substances naturelles comme la tumostérone, la bromélaïne et les chélateurs pour affaiblir les cellules cancéreuses.
Contrairement à ce qui est en général colporté par les médias, ces approches ne sont pas toxiques. Elles ne font courir aucun risque particulier aux patients à partir du moment où elles sont pratiquées sous contrôle médical.
Le problème, bien sûr, est qu’elles ne sont jamais pratiquées dans un cadre institutionnel, mais bien souvent dans la clandestinité, ce qui les rend hautement sulfureuses.
Tôt ou tard, la cancérologie officielle devra pourtant admettre leur existence, pour donner aux patients toutes les chances de guérir. Même si cela n’arrange pas les intérêts des firmes qui, aujourd’hui, détiennent le monopole sur les traitements du cancer et qui semblent s’accommoder plutôt bien d’un monde où des traitements modérément efficaces mais coûtant des fortunes constituent pour l’instant la seule solution pour des millions de malades.
Écrit par : L'enfoiré | 26/03/2019
Répondre à ce commentaireCancer : Un vaccin expérimental prometteur entre en phase d’essais cliniques
Le composé incite l'organisme à produire des anticorps qui aident les cellules immunitaires à détecter et à tuer les cellules cancéreuses
Des essais cliniques de phase 1 pour un nouveau vaccin contre le cancer vont débuter aux États-Unis après des résultats prometteurs sur les animaux. Avec des réponses complètes observées chez 90 % des animaux lorsqu’il était combiné à un second médicament d’immunothérapie.
UNE NOUVELLE GÉNÉRATION D’INHIBITEURS DE POINT DE CONTRÔLE
Au cours des deux dernières décennies, la plus grande avancée dans le traitement du cancer a sans doute été le développement d’inhibiteurs de points de contrôle immunitaires. Ces traitements visent à bloquer les mécanismes utilisés par les cellules cancéreuses pour échapper à l’attaque des cellules immunitaires. L’un de ces mécanismes fait appel à la PD-1, une protéine de contrôle exprimée à la surface des cellules immunitaires tueuses.
Lorsque la PD-1 se lie à la PD-L1, une autre protéine de contrôle présente sur les cellules saines ainsi que sur certaines cellules cancéreuses, elle permet essentiellement d’indiquer aux cellules immunitaires tueuses que leur action n’est pas nécessaire.
Les inhibiteurs de PD-1 sont une classe de médicaments relativement nouvelle permettant aux cellules immunitaires tueuses de détecter et de tuer plus efficacement les cellules cancéreuses. Alors que plusieurs anticorps monoclonaux anti-PD-1 de première génération ont été approuvés pour traiter divers cancers ces dernières années, cette nouvelle thérapie, appelée PD1-Vaxx, est conçue pour déclencher une réponse plus large des anticorps polyclonaux, avec une efficacité accrue par rapport à la première génération d’inhibiteurs de points de contrôle.
Des chercheurs de Harvard ont récemment mis au point un nouveau procédé pour traiter les métastases pulmonaires, consistant à fixer des « appâts immunitaires » aux globules rouges — royaltystockphoto.com / Shutterstock.com
DES RÉSULTATS IMPRESSIONNANTS
Dans le cadre de travaux présentés dans la revue Oncommunology, des chercheurs de l’université d’État de l’Ohio ont procédé à des essais précliniques du PD1-Vaxx en combinaison avec un second traitement immunothérapique, ce qui leur a offert un aperçu précis du fonctionnement de ce nouveau vaccin contre le cancer.
« Le PD1-Vaxx active les fonctions des cellules B et T pour favoriser la clairance de la tumeur », explique Pravin Kaumaya, auteur principal de l’étude. « Il vise également à bloquer les voies de signalisation cruciales pour la croissance et le maintien des tumeurs. En administrant ce vaccin en combinaison avec un médicament d’immunothérapie, nous stimulons et dirigeons spécifiquement le système immunitaire pour qu’il cible et tue les cellules cancéreuses. »
Les chercheurs ont indiqué que la thérapie combinée avait été testée sur un modèle animal de cancer du colon et produit des réponses immunitaires complètes chez neuf animaux sur dix. Tandis que des tests précliniques antérieurs avaient montré que le composé se révélait particulièrement sûr.
DÉMARRAGE IMMINENT DES ESSAIS CLINIQUES AUX ÉTATS-UNIS
Début novembre, la Food and Drug Administration a autorisé les chercheurs à passer à la phase 1 des essais cliniques pour le PD1-Vaxx aux États-Unis. Sachant que les autorités australiennes avaient accordé une autorisation similaire un peu plus tôt dans l’année. Le prochain essai clinique portera spécifiquement sur des patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules
https://dailygeekshow.com/cancer-vaccin-pd1-vaxx/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2020_11_26
Écrit par : Allusion | 27/11/2020
Répondre à ce commentaireLe projet Aurora
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/00/923444655.mp3
Écrit par : Allusion | 01/07/2021
Répondre à ce commentaireLe Pr Martine Piccard parle des progrès de la recherche
https://www.bordet.be/fr/actus/lun-05102020-1219/pr-martine-piccart-fait-le-point-sur-la-recherche-contre-le-cancer-du-sein
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/02/3067758626.MP3
Écrit par : Allusion | 02/10/2021
Répondre à ce commentaireUn vaccin prometteur contre le cancer du sein entre en phase d’essais cliniques
Il s’agit d’un véritable espoir pour le traitement de sa forme la plus agressive et mortelle
Une clinique américaine a annoncé le lancement des premiers essais cliniques pour un vaccin visant à prévenir une forme particulièrement agressive de cancer du sein, répondant mal aux traitements actuels et ne pouvant être évité qu’en procédant à une mastectomie.
PRÉVENIR LE CANCER DU SEIN TRIPLE NÉGATIF
Jusqu’à présent, les développements en matière de vaccins contre le cancer du sein triple négatif s’étaient limités à des travaux en laboratoire et des expériences sur les animaux. Le nouveau composé sera dans un premier temps administré à des survivantes de cette forme particulièrement mortelle, ayant été traitées à un stade précoce et présentant un risque élevé de récidive. Les chercheurs espèrent ensuite pouvoir administrer le vaccin à des personnes en bonne santé les plus susceptibles de contracter la maladie, comme celles présentant des mutations du gène BRCA1.
Plus fréquent chez les femmes porteuses de telles mutations, le cancer du sein triple négatif représente environ 12 à 15 % de tous les cancers du sein et tue près d’un quart des patientes dans les cinq ans suivant le diagnostic. La présence d’une certaine protéine, l’α-lactalbumine, accompagne généralement la maladie, même si elle n’est censée apparaître que lorsqu’une personne allaite. Ciblant spécifiquement cette protéine, le vaccin aidera le système immunitaire à mieux l’identifier, et l’incitera à combattre les tumeurs mammaires émergentes qui l’expriment.
« À terme, nous espérons qu’il s’agira d’un véritable vaccin préventif pouvant être administré aux femmes en bonne santé pour les empêcher de développer un cancer du sein triple négatif, la forme de cancer du sein pour laquelle nous disposons des traitements les moins efficaces », estime Thomas Budd, de l’Institut du cancer Taussig de la Cleveland Clinic et chercheur principal de l’étude initiale, parue dans la revue Nature Medicine.
Un médicament contre le cholestérol a récemment été lié à un taux de survie accru chez les patientes ayant reçu un diagnostic précoce de cancer du sein triple négatif
TROIS INJECTIONS
Devant s’achever en septembre 2022, l’essai portera sur 18 à 24 patientes exemptes de tumeurs après avoir été traitées pour un cancer du sein triple négatif de stade précoce au cours des trois dernières années. Celles-ci recevront trois injections, espacées de deux semaines chacune. Les chercheurs commenceront par administrer de faibles doses à quelques patientes et les suivront de près avant d’augmenter la dose et d’inclure davantage de participantes. Une fois la quantité de vaccin administrable déterminée, ses effets sur le système immunitaire seront étudiés, afin de déterminer précisément son efficacité ainsi que les dosages optimaux.
https://dailygeekshow.com/vaccin-cancer-sein/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2021_11_01
Écrit par : Allusion | 02/11/2021
Répondre à ce commentaireCe n'est pas par hasard que le titre de mon livre est BLANC SEING. Commencé en 2003. juste une alerte, sans chimio. Détectée à cause ou grâce au fameux dépistages annuels (si je n'avais pas ri et que le détecteur karmique avait glissé je repartait comme les autres fois... J'ai eu une réaction qui est la mienne et ne peut donc être valable pour tout le monde... J'avais lu JUNG: pour lui la maladie est toujours un symptôme de ce qui ne vas pas dans notre vie: Lire à ce sujet ANNICK DE SOUZENELLE: le symbolisme du corps. Une image me venait sans arrêt: un serpent qui m'avait mordu le seing.... j'avais compris. IL fallait couper un lien, une relation qui s'enlisait avec son poids de culpabilité...Difficile, mais nécessaire. Repeint tout mon appartement. une transmutatuion intérieure totale. Je pensais me quitter et la vie recommençait. Née à Renaix: une renaissance. C'est triste, mais un rêve m'avait fait comprendre que j'étais dans la bonne direction: c'est dur à relater: deux files de personnes se dirigeait vers Auschwitz (mon compagnon aviat perdu un grande aprtie de sa vie à Auschwitz, raison de ma culpabilité, le quitter, le laisser seul avec le poids de sont passé). C'était ça où être condamnée à mourir dans les six années suivantes. J'avais compris: son histoire n'était pas la mienne....Ce n'est pas un conseil: mais j'ai jeté tous les médocs à la poubelle. Ai commencé à écrire. Voila 20 ans. Et le petit crabe de me foutre royalement LA PAIX...
Écrit par : Mélusine 888 | 03/11/2021
Répondre à ce commentaireSeul conseil. N'écoutez pas les médecins qui vous disent que les femmes qui n'ont pas allaité ou n'ont pas eu d'enfant son plus sujettes au cancer.... Un lien avec la pilule existerait... à démontrer... Je connais plein de personnes avec cinq enfants qui l'ont eut. COURAGE...Evitez de manger gras, cela exite les hormones. Le sein nous ramène à notre relation avec notre mère....Voici l'avis d'ANNICK de SOUZENELLE. 99 ans. https://www.neosante.eu/annick-de-souzenelle-la-maladie-une-energie-pervertie-qui-demande-a-etre-convertie-en-lumiere/
Écrit par : Mélusine 888 | 03/11/2021
Répondre à ce commentaireIl s'agit bien de transformer le plomb en or. Ou enfant divin. Un an après cette traversée du désert confrontée à mon propre SATAN (saturne), j'ai rêvé que je mettais au monde un superbe bébé... Je savais que la transmutation alchimique était accomplie...
Écrit par : Mélusine 888 | 03/11/2021
Répondre à ce commentairePour terminer parce que lien me semble évident. Remonter dans sa psychogénalogie. Mon grand avait écrit un livre: la SAINTS SANS AUREOLES. Marié, protestant, il raconte son histoire d'amour en 1940-45 avec une juive qui s'appelait OLGA. Elle faisait de la résistance dans les forêts autout du Mont de L'ENCLUS. A la fin de l'histoire , elle décéède. Une juive qui s'appelait elle aussi OLGA. Olga Bancic. Olga Bancic dite Pierrette, née le 22 mai 1912, le 15 mai 1912 ou le 28 mai 1912, selon les sources, à Chișinău en Bessarabie, et morte guillotinée le 10 mai 1944 à Stuttgart, est une immigrée roumaine, juive et communiste, soldat volontaire des FTP-MOI de la région parisienne. le fruit de la mémoir. LA MOIRE ou remora (le remord)....La lettre adressée par Olga Bancic à sa fille (orthographe corrigée) :
« Ma chère petite fille, mon cher petit amour.
Ta mère écrit la dernière lettre, ma chère petite fille, demain à 6 heures, le 10 mai, je ne serai plus.
Mon amour, ne pleure pas, ta mère ne pleure pas non plus. Je meurs avec la conscience tranquille et avec toute la conviction que demain tu auras une vie et un avenir plus heureux que ta mère. Tu n’auras plus à souffrir. Sois fière de ta mère, mon petit amour. J’ai toujours ton image devant moi.
Je vais croire que tu verras ton père, j’ai l’espérance que lui aura un autre sort. Dis-lui que j’ai toujours pensé à lui comme à toi. Je vous aime de tout mon cœur.
Tous les deux vous m’êtes chers. Ma chère enfant, ton père est, pour toi, une mère aussi. Il t’aime beaucoup.
Tu ne sentiras pas le manque de ta mère. Mon cher enfant, je finis ma lettre avec l’espérance que tu seras heureuse pour toute ta vie, avec ton père, avec tout le monde.
Je vous embrasse de tout mon cœur, beaucoup, beaucoup. L'affiche rouge.. LA REMORA
Adieu mon amour.
Ta mère4. »
Écrit par : Mélusine 888 | 03/11/2021
Répondre à ce commentaireLire: mon grand-père... Le père de mon père....
Écrit par : Mélusine 888 | 03/11/2021
Répondre à ce commentaireDes micro-robots imprimés en 3D ciblent et bombardent les tumeurs
L'administration de médicaments chimiothérapeutiques directement sur le site des tumeurs pourrait contribuer à réduire les effets secondaires
Des chercheurs chinois ont récemment dévoilé des micro-robots destinés à améliorer le traitement du cancer. Dirigés par des aimants, ceux-ci ne libèrent leur charge médicamenteuse que lorsqu’ils rencontrent l’environnement acide d’une tumeur.
DES TRAITEMENTS CHIMIOTHÉRAPIQUES BIEN PLUS CIBLÉS
Présentés dans la revue ACS Nano, ces dispositifs microscopiques constitués d’hydrogel et imprimés en 3D prennent la forme de différentes créatures (poisson, crabe, papillon) et présentent des cavités leur permettant de transporter des particules médicamenteuses. L’équipe a expliqué avoir ajusté la densité d’impression dans certaines zones spécifiques, telles que le bord des pinces du crabe ou la bouche du poisson, afin qu’elles puissent s’ouvrir ou se fermer en réponse aux changements d’acidité.
Les micro-robots ont ensuite été placés dans une solution contenant des nanoparticules d’oxyde de fer pour les rendre magnétiques. Le résultat final étant un micro-robot pouvant être chargé de nanoparticules médicamenteuses et dirigé vers un endroit cible à l’aide d’aimants, où il libère automatiquement sa charge utile en fonction des variations du pH.
Lors de tests en laboratoire, les chercheurs ont utilisé des aimants pour guider un micro-robot en forme de poisson dans des vaisseaux sanguins simulés, au bout desquels avait été placé un groupe de cellules cancéreuses.
Les micro-robots en action
Dans cette zone, l’équipe a rendu la solution légèrement plus acide et le poisson a ouvert la bouche et craché les particules médicamenteuses au bon moment, tuant les cellules cancéreuses. D’après l’équipe, des micro-robots en forme de crabe pourraient saisir des nanoparticules médicamenteuses avec leurs pinces, se déplacer jusqu’à un endroit cible et les libérer.
UNE NOUVELLE GÉNÉRATION DE MICRO-ROBOTS
Si des recherches récentes ont montré que des essaims de micro-robots pourront bientôt se déplacer dans notre organisme pour administrer des composés médicamenteux de façon plus ciblée, ces nouveaux modèles imprimés en 3D semblent particulièrement prometteurs, en raison de leur capacité à libérer automatiquement les médicaments là où ils sont nécessaires. Ce qui contribuerait à réduire largement les effets secondaires des chimiothérapies.
Bien sûr, les micro-robots ne sont pas encore tout à fait prêts à nager dans nos veines. L’équipe précise que leur taille doit encore être réduite et un système de traçage, permettant de les visualiser et de les suivre en temps réel dans le corps, ajouté.
https://dailygeekshow.com/micro-robots-cancer/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2021_11_27
Écrit par : Allusion | 28/11/2021
Répondre à ce commentaireDes micro-robots imprimés en 3D ciblent et bombardent les tumeurs
L'administration de médicaments chimiothérapeutiques directement sur le site des tumeurs pourrait contribuer à réduire les effets secondaires
Des chercheurs chinois ont récemment dévoilé des micro-robots destinés à améliorer le traitement du cancer. Dirigés par des aimants, ceux-ci ne libèrent leur charge médicamenteuse que lorsqu’ils rencontrent l’environnement acide d’une tumeur.
DES TRAITEMENTS CHIMIOTHÉRAPIQUES BIEN PLUS CIBLÉS
Présentés dans la revue ACS Nano, ces dispositifs microscopiques constitués d’hydrogel et imprimés en 3D prennent la forme de différentes créatures (poisson, crabe, papillon) et présentent des cavités leur permettant de transporter des particules médicamenteuses. L’équipe a expliqué avoir ajusté la densité d’impression dans certaines zones spécifiques, telles que le bord des pinces du crabe ou la bouche du poisson, afin qu’elles puissent s’ouvrir ou se fermer en réponse aux changements d’acidité.
Les micro-robots ont ensuite été placés dans une solution contenant des nanoparticules d’oxyde de fer pour les rendre magnétiques. Le résultat final étant un micro-robot pouvant être chargé de nanoparticules médicamenteuses et dirigé vers un endroit cible à l’aide d’aimants, où il libère automatiquement sa charge utile en fonction des variations du pH.
Lors de tests en laboratoire, les chercheurs ont utilisé des aimants pour guider un micro-robot en forme de poisson dans des vaisseaux sanguins simulés, au bout desquels avait été placé un groupe de cellules cancéreuses.
Les micro-robots en action
Dans cette zone, l’équipe a rendu la solution légèrement plus acide et le poisson a ouvert la bouche et craché les particules médicamenteuses au bon moment, tuant les cellules cancéreuses. D’après l’équipe, des micro-robots en forme de crabe pourraient saisir des nanoparticules médicamenteuses avec leurs pinces, se déplacer jusqu’à un endroit cible et les libérer.
UNE NOUVELLE GÉNÉRATION DE MICRO-ROBOTS
Si des recherches récentes ont montré que des essaims de micro-robots pourront bientôt se déplacer dans notre organisme pour administrer des composés médicamenteux de façon plus ciblée, ces nouveaux modèles imprimés en 3D semblent particulièrement prometteurs, en raison de leur capacité à libérer automatiquement les médicaments là où ils sont nécessaires. Ce qui contribuerait à réduire largement les effets secondaires des chimiothérapies.
Bien sûr, les micro-robots ne sont pas encore tout à fait prêts à nager dans nos veines. L’équipe précise que leur taille doit encore être réduite et un système de traçage, permettant de les visualiser et de les suivre en temps réel dans le corps, ajouté.
https://dailygeekshow.com/micro-robots-cancer/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2021_11_27
Écrit par : Allusion | 28/11/2021
Répondre à ce commentaireCancer du sein: les députés francophones inquiets par la répartition géographique
Le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke, a été soumis jeudi à de nombreuses questions à la Chambre sur ses annonces à propos des cliniques du sein agréees. Du côté francophone, les députés se sont inquiétés du problème de la répartition géographique des cliniques agréées.
A la suite d'une étude du KCE, le ministre a décidé de revoir fondamentalement la politique appliquée dans ce domaine pour limiter le remboursement de l'élaboration du plan de traitement, qui doit être fait par une équipe multidisciplinaire et experte, et de la chirurgie liée à un cancer du sein aux cliniques agréées. Or, au fur et à mesure que l'on progresse dans le sud du pays, celles-ci sont moins nombreuses et la province de Luxembourg n'en compte aucune, ont rappelé Josy Arens (Les Engagés), Melissa Hanus (PS) et Laurence Hennuy (Ecolo).
Le ministre a insisté sur la nécessité de fournir les soins de la meilleure qualité possible. "C'est nécessaire, c'est une question de vie ou de mort", a-t-il martelé.
Chaque réseau de soins doit en outre disposer d'une clinique du sein agréée, ce qui n'est pas le cas actuellement pour Vivalia. "C'est un devoir", a ajouté M. Vandenbroucke (Vooruit). "Les hôpitaux luxembourgeois doivent se parler et concentrer leur expertise. De ce fait, ils atteindront le nombre minimal de diagnostics".
L'agrément des cliniques relève des Régions, a-t-il ajouté, et celui-ci n'est pas limité. Des contacts ont été pris avec la ministre wallonne de la Santé, Christie Morreale (PS), à cette fin. "Si une clinique est agréée, il y aura une garantie de traitement de qualité dans le Luxembourg", a encore dit M. Vandenbroucke.
https://www.europadonna.be/fr/dossiers/ou-sont-les-cliniques-du-sein.html
Écrit par : Allusion | 16/03/2023
Répondre à ce commentaireSuzanne Somers a été emportée par un cancer le 15 octobre 2023
Née le 16 octobre 1946, Suzanne Somers est décédée un jour tout juste avant son 77e anniversaire. Selon son attaché de presse, elle s'est éteinte paisiblement chez elle, avec son mari et son fils à ses côtés.
Née en Californie, elle a été très tôt mariée à Bruce Somers, de 1965 à 1968. Leur fils Bruce Jr. est né en novembre 1965, alors que Suzanne avait tout juste 19 ans.
Suzanne Somers a travaillé comme mannequin pour un jeu télévisé animé par Alan Hamel. Le couple s'est marié en 1977 et a formé une famille recomposée avec le fils de Somers et le fils et la fille de Hamel.
Avant d'obtenir un rôle emblématique dans la sitcom "Vivre à trois", diffusée aux US et au Canada, Suzanne Somers a fait de nombreuses apparitions dans des émissions de télévision dans les années 1970, notamment "La croisière s'amuse" et "Starsky et Hutch".
Dans "Vivre à trois", elle a habilement joué le rôle de "Chrissy Snow", une colocataire blonde à la fois idiote et adorable, de 1977 à 1981.
Au fur et à mesure que la popularité de "Vivre à trois" grandissait, Suzanne Somers a demandé à être payée au même tarif par épisode que son partenaire John Ritter. À l'époque, elle gagnait 30 000 dollars par épisode, contre 150 000 dollars pour Ritter !
Après avoir été licenciée de "Vivre à trois", Suzanne Somers a intenté un procès à la chaîne ABC pour obtenir 2 millions de dollars de dommages et intérêts. Un juge arbitral n'a pas tranché en sa faveur et elle n'a reçu que 30 000 dollars.
Malgré ce revers dans sa carrière, Somers a utilisé ses talents pour continuer à jouer, mais aussi pour développer sa carrière et sa capacité à gagner de l'argent par d'autres moyens : en plus d'actrice, elle était une chanteuse, une auteure et une entrepreneuse aux multiples talents
Vous ne pouvez pas vous souvenir des appareils d'exercice populaires des années 1990 conçus pour cibler les cuisses, sans associer Suzanne Somers à une campagne publicitaire pour cet objet.
Suzanne Somers a de nouveau connu la longévité sur le petit écran avec cette populaire sitcom, "Notre belle famille", dans laquelle elle a brillé de 1991 à 1998. Somers y incarnait Carol, une mère célibataire et esthéticienne très occupée.
L'émission a été diffusée sur Lifetime Network le temps d'une saison composée de 13 épisodes. Somers a présenté une variété d'invités et a abordé des sujets liés à la santé et au bien-être.
Somers a écrit plus de 27 livres, dont 14 ont été des best-sellers. Ses sujets d'intérêt sont l'exercice physique, mieux vieillir, le cancer, la perte de poids et le bien-être.
Son dernier livre, intitulé "Two's Company", est un récit autobiographique de son histoire d'amour et de son partenariat commercial avec son mari Alan Hamel, qui durent depuis 50 ans.
Suzanne Somers avait pour partenaire le danseur professionnel Tony Dovolani. Ils ont été éliminés de l'émission après la cinquième semaine.
Avant ce diagnostic, Mme Somers avait déjà été confrontée à d'autres formes de cancer, notamment un mélanome malin et une hyperplasie utérine. Son cancer du sein a d'abord été traité par chirurgie et radiothérapie, mais on a constaté une récidive de la maladie en juillet 2023.
Elle a laissé un héritage dans son œuvre et son empire commercial. On se souvient d'elle pour sa résilience dans sa lutte contre le cancer, qui a duré des décennies, et pour son dévouement à sa famille et à ses amis.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/la-mort-tragique-de-l-actrice-suzanne-somers-%C3%A0-l-%C3%A2ge-de-76-ans-d-un-cancer-du-sein/ss-AA1ikBrV?ocid=msedgntp&cvid=1aba5fd3597547ffb09ae9d45b3a9dd2&ei=11#image=1
Écrit par : Allusion | 18/10/2023
Répondre à ce commentaireLa poitrine féminine à travers l’histoire de l’art : les seins, bien souvent un symbole de puissance
Depuis plusieurs années, octobre est le mois de la lutte contre le cancer du sein. Mais avant de souligner la maladie, le sein a-t-il véhiculé une image plus triomphaliste ? Découverte dans l’histoire de l’art avec le journaliste Marc Lemonier, auteur de Histoires de seins, paru aux éditions Jourdan. Ce livre compile pas moins de 90 histoires : comme celle des Amas, plongeuses aux seins nus qui attisent l’imaginaire érotique japonais, des îles du Levant où naquit le naturisme à la française, de Mae West qui donna son nom aux gilets de sauvetage des aviateurs américains.
Côté mythologie antique, il y a les Amazones
« La bataille des Amazones », par Charles Lebrun, 17e siècle, Musée d’Archéologie, d’Arts décoratifs et des Beaux-arts, Courtrai.
Les Amazones ont bien existé. Elles étaient de redoutables guerrières scythes. Mais les Amazones, constituent aussi une partie de la mythologie grecque. On dit souvent qu’elles n’avaient pas de seins, une aberration totale : "Cela n’est pas tout à fait vrai de dire qu’elles ont une absence de seins, c’est une absence partielle. D’après cette légende colportée par les auteurs de l’Antiquité, elles se faisaient amputer d’un sein pour pouvoir tirer à l’arc plus facilement".
Leurs rapports avec les hommes étaient loin d’être faciles : "Car elles ne s’en servent que pour procréer, une fois par an, ensuite, elles les jettent dans le meilleur des cas, ou elles les tuent. Et quand elles ont des enfants mâles, ces enfants deviennent soit leurs esclaves, soit sont tués purement et simplement".
L’actrice Lyna Carter incarnant Wonder Woman dans la série télévisée des années 1970.
Parmi les représentantes de ces mythiques Amazones dans l’art, on pense à une super-héroïne… "Il y a une Amazone très connue, qui est sur les écrans actuellement, qui elle a encore ses deux seins, mais couverts, c’est Wonder Woman" rappelle le journaliste, "c’est aussi une Amazone, même s’il y a peu de rapports avec la mythologie initiale".
La sirène, d’abord un oiseau, devenu mi-femme mi-poisson aux seins nus
À Copenhague, la Petite Sirène, d’Edvard Eriksen, 1913.
Autre être extrait de la mythologie grecque : la sirène, barbotant seins nus.
Mais, à l’origine, elles ne possèdent pas que cet attribut : "Elles chantent fort, elles attirent les marins et les poussent à connaître les joies du naufrage, ce ne sont pas des filles dans la mythologie grecque, ce sont des espèces d’oiseaux assez moches… La sirène est une fusion de mythologie : la Grèce d’Homère a donné le personnage étrange qui devient naufrageur et les mythologies scandinaves ont proposé l’image d’une fille aux seins nus avec une queue de poisson qui a été définitivement ancré dans le bronze avec la statue de La Petite sirène, adaptée du conte d’Andersen… Un personnage affriolant de fille topless avec une queue de poisson, ce qui a beaucoup embêté sans doute les dessinateurs de Disney qui ont raconté l’histoire d’une petite sirène qui ne pouvait être que chaste… mais qui, en tous les cas, chante !"
L’une des femmes les plus sulfureuses de l’histoire : Lucrèce Borgia
Le portrait de Lucrèce Borgia, par Bartolomeo Veneto, en couverture de l’œuvre dramatique de Victor Hugo. Editions Flammarion, Collection Librio, 2004
En 1520, le peintre Bartolomeo Veneto peint un tableau intitulé Femme portant des fleurs qui ne serait autre que la fille du pape Alexandre VI et de Vannozza Cattanei, Lucrèce Borgia. Que raconte ce tableau ? Marc Lemonier l’analyse : "D’abord, il nous raconte que le personnage fascinait, puisque c’est un personnage qui justifiait qu’on en fasse une image… Puis, il raconte aussi que les peintres avaient besoin de prétextes pour représenter la nudité féminine, ça n’a cessé somme toute qu’à la fin du 19e siècle…"
Pour quelle raison Lucrèce est-elle représentée en Flore, une divinité secondaire ? Simplement parce que "Flore est traditionnellement représentée la poitrine dénudée, avec des fleurs dans les cheveux. Concernant Lucrèce Borgia, il y a un discours autour d’un autre personnage qui s’appelait Flore, une courtisane assez célèbre qui avait répandu des bienfaits dans les cités de l’Italie de cette période". Ce qui ne pouvait que renforcer l’image de Lucrèce.
Au tout début du 19e siècle, Antonio Canova sculpte la princesse Borghèse et la princesse impériale qu’est Pauline Bonaparte.
Elle se fait représenter en Vénus, divinité qui incarne la beauté absolue. "Elle voulait absolument que le monde garde un souvenir de sa beauté qui était, jusque-là, inaltérée" indique Marc Lemonier.
Avoir posé nue devant Canova importait peu à Pauline, pourtant, ce choix lui fut reproché. Elle répondit alors ironiquement que "l’atelier du sculpteur était chauffé". Mais cette œuvre somptueuse devient la représentation de la déchéance de la sœur de Napoléon : "Pendant toute la fin de sa vie, elle a comparé son corps qui commençait à s’altérer à cette statue qui représentait sa beauté absolue en Vénus victorieuse et, malheureusement, ses contemporains faisaient la même chose, c’est-à-dire qu’il comparait l’état actuel du modèle avec ce qu’elle avait été".
À Venise, les prostituées maquillaient leurs seins
En termes de représentation de la poitrine féminine, les prostituées vénitiennes ont aussi marqué leur époque. Elles se maquillaient… les tétons en rouge vermillon ! "C’était une manière d’encourager la prostitution, c’est-à-dire que les doges redoutaient l’irruption à Venise de l’homosexualité masculine et donc ils voulaient encourager les hommes à aller fréquenter des filles, fussent-elles prostituées. Pour les mettre en valeur, ils les ont autorisées à se montrer les seins nus et pour qu’on les voie un peu plus, elles se sont maquillé les tétons" explique l’auteur du livre Histoires de seins.
Quand Eugène Delacroix crée une mythologie républicaine
En 1831, les visiteurs du Salon de Paris découvrent La Liberté guidant le Peuple d’Eugène Delacroix qui "se sert des allégories qui étaient déjà dans l’air de toute éternité, c’est-à-dire que la femme nue représente un nouvel événement… Je pense qu’il a commencé à faire les esquisses de son tableau dès la révolution de 1830 et il a inventé un personnage fictif, qui a cette dimension presque à l’antique. Et d’ailleurs quand on regarde, on voit son sein, on voit aussi son costume qui s’inspire de Rome et d’Athènes, et puis il y a le peuple qui devient spectateur de cette toute-puissance".
Enfin, parmi les 90 histoires de seins à découvrir dans l’ouvrage de Marc Lemonier, on note que le 7e Art a très tôt dénudé la femme : Arletty, Edwige Feuillère… bien plus tard, Sophie Marceau…
Bien des spectacles ont montré les seins des actrices, comme Joséphine Baker dans la Revue Nègre.
https://www.rtbf.be/article/la-poitrine-feminine-a-travers-lhistoire-de-lart-les-seins-bien-souvent-un-symbole-de-puissance-11278050
Écrit par : Allusion | 28/10/2023
Répondre à ce commentaireUne équipe de scientifiques de l'université de Californie à Riverside a annoncé une nouvelle méthode pour stopper la propagation du cancer. Elle fait appel à une protéine qui fait partie de l'activité des cellules saines, mais qui se dérègle lorsque les cellules cancéreuses se développent. Décrite par les chercheurs comme l'un des "Saint-Graal" de la mise au point de médicaments contre le cancer, cette découverte pourrait-elle constituer la prochaine étape pour débarrasser la planète d'une maladie qui, selon l'Organisation mondiale de la santé, devrait connaître plus de 35 millions de nouveaux cas d'ici à 2050 ?
Malgré des décennies de recherche, il n'existe actuellement aucun traitement pour aucun type de cancer. C'est d'ailleurs pour cette raison que l'on parle de rémission.
Le dernier rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) prévoit qu'il y aura plus de 35 millions de nouveaux cas de cancer en 2050.
Cette sombre prédiction marque une augmentation significative par rapport aux quelque 20 millions de cas de cancer recensés en 2022 et se traduit par une hausse prévue de 77 % sur une période de 28 ans.
Le nombre de cas augmentant et aucun remède n'étant en vue, les scientifiques continuent d'explorer de nouvelles méthodes de prévention et de traitement du cancer.
Mais aujourd'hui, de récentes découvertes sur une protéine spécifique pourraient ouvrir la voie à de nouveaux traitements contre le cancer.
Des chercheurs de l'Université de Californie, Riverside (UCR) ont identifié un nouveau moyen de modifier les propriétés physiques d'une protéine spécifique connue pour être le coupable d'environ 75 % de tous les cas de cancer chez l'homme
Une protéine spécifique appelée MYC est au cœur de cette étude révolutionnaire.
MYC est un facteur de transcription, ce qui signifie qu'il aide à réguler le taux de copie de l'information génétique de l'ADN à l'ARN messager dans les cellules saines.
En d'autres termes, ce gène est un proto-oncogène et code pour une phosphoprotéine nucléaire qui joue un rôle important dans la progression du cycle cellulaire, l'apoptose (la mort des cellules qui se produit comme une partie normale et contrôlée de la croissance ou du développement d'un organisme) et la transformation cellulaire.
Mais voici le clou du spectacle : alors que la protéine MYC fait partie de l'activité des cellules saines, il devient hyperactif dans les cellules cancéreuses et contribue finalement à la croissance des tumeurs cancéreuses.
En effet, l'oncogène de la protéine MYC contribue à la genèse de nombreux cancers humains.
L'association de la protéine MYC avec le cancer a été identifiée dans des études antérieures, la protéine étant considérée comme une cible thérapeutique potentielle.
Aujourd'hui, les scientifiques pensent avoir trouvé un moyen d'empêcher la protéine MYC de sortir de son rôle normal, soigneusement contrôlé, et de favoriser la propagation du cancer.
"Les cellules cancéreuses sont hyperactives et se répliquent sans surveillance. On peut les considérer comme un pipeline de production de masse de biomolécules", explique l'auteur principal de l'étude, Min Xue, biochimiste à l'UCR.
"Tous ces processus de production sont basés sur un schéma directeur, qui est l'ADN. La protéine MYC facilite l'accès à ces informations, ce qui permet un approvisionnement constant en éléments de construction pour une croissance incontrôlée", a ajouté Min Xue, dans un entretien accordé à Medical News Today.
La protéine MYC est, dans l'ensemble, une protéine sans forme. Elle n'a pas de structure qui puisse être ciblée. Il est donc difficile pour les médicaments d'identifier efficacement cette protéine et de l'empêcher de se comporter normalement.
Le défi auquel Min Xue et son équipe ont été confrontés consistait donc à mettre au point un composé peptidique capable de se lier ou d'interagir avec la protéine MYC et d'aider à la reprendre en main.
Un peptide est une molécule qui contient deux ou plusieurs acides aminés, ces molécules qui s'assemblent pour former les protéines. Les peptides sont les composants structurels des cellules et des tissus, des hormones, des toxines, des antibiotiques et des enzymes.
Les scientifiques de l'UCR ont exploré un nouveau peptide capable de créer une liaison forte directement avec la protéine MYC. Nous avons conçu un "peptide bicyclique", qui possède une surface de liaison en 3D et peut être considéré comme une version miniature d'une protéine", a expliqué Min Xue.
Ce peptide, appelé NT-B2R, s'est avéré particulièrement efficace pour désactiver la protéine MYC.
Comme l'explique ScienceAlert, lors de tests effectués sur une culture de cellules cérébrales cancéreuses humaines, il a été démontré que le NT-B2R se liait avec succès à la protéine MYC, modifiant la façon dont les cellules régulent un grand nombre de ses gènes et diminuant finalement le métabolisme et la prolifération des cellules cancéreuses.
"Les peptides peuvent prendre une grande variété de formes et de positions. Une fois que vous les pliez et les reliez pour former des anneaux, ils ne peuvent pas adopter d'autres forme
"Les peptides peuvent prendre une grande variété de formes et de positions. Une fois que vous les pliez et les reliez pour former des anneaux, ils ne peuvent pas adopter d'autres formes, ce qui leur confère un faible niveau de transformations aléatoires. Cela facilite la liaison", a expliqué Min Xue
"Les peptides peuvent se lier à la protéine MYC et modifier ses propriétés physiques, l'empêchant ainsi d'accéder aux informations contenues dans l'ADN. (...) Étant donné que la protéine MYC joue un rôle essentiel dans l'alimentation d'un grand nombre de cancers, un inhibiteur efficace de MYC pourrait nous aider à traiter ces cancers", a-t-il poursuivi.
"En outre, ces cellules cancéreuses sont plus dépendantes du niveau élevé d'activité de la protéine MYC, bien supérieur à celui des cellules normales, et cette propriété peut aider à créer des traitements anticancéreux avec moins d'effets secondaires."
Les chercheurs ont administré le peptide par l'intermédiaire de petites sphères de molécules grasses appelées nanoparticules lipidiques. Ils prévoient toutefois d'envisager d'autres options. Cette méthode n'est pas très pratique pour un médicament, concède Min Xue. "Nous explorons d'autres moyens de faire pénétrer le peptide dans les cellules de manière autonome."
"Nous travaillons également à l'amélioration de la puissance du peptide", a ajouté Min Xue. "La version actuelle n'est pas assez puissante pour un médicament. Mais je pense que nous avons pris un très bon départ".
Bien que les premiers résultats de l'étude entreprise par l'équipe de l'UCR soient prometteurs, Min Xue prévient qu'il n'existe pas de "solution miracle" pour tous les cancers.
"Le cancer n'est pas une maladie unique, c'est un ensemble de maladies. Chaque cancer a ses propres caractéristiques, et le même type de cancer peut se manifester différemment d'un patient à l'autre".
"Il reste encore beaucoup de travail à faire", a admis Min Xue. "La prochaine étape consistera à effectuer des tests rigoureux sur des sujets humains".
"Mais nous avons peut-être trouvé une méthode pour arrêter l'un des moyens par lesquels le cancer détourne des processus biologiques sains pour survivre".
"La protéine MYC représente le chaos, fondamentalement, parce qu'elle manque de structure", a réitéré Min Xue. "Cela et son impact direct sur de nombreux types de cancer en font l'un des Saint-Graal du développement de médicaments anticancéreux. Nous sommes très enthousiastes à l'idée qu'elle soit désormais à notre portée."
https://www.msn.com/fr-be/sante/other/cancer-que-sait-on-de-cette-prot%C3%A9ine-qui-peut-emp%C3%AAcher-sa-propagation/ss-BB1jyq8z?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=778dc8d9a5444ead998c7bdbb22fdc24&ei=13#image=1
Écrit par : Allusion | 08/03/2024
Répondre à ce commentaireD'après l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), rien qu'en 2020, le cancer du sein a tué 685 000 personnes dans le monde. Ce type de cancer touche principalement les femmes mais les hommes ne sont pas à l'abri. De nombreuses stars ont survécu au cancer du sein, mais malheureusement, tout le monde n'a pas eu cette chance.
L'actrice oscarisée, Bette Davis, ayant eu une carrière à succès pendant plus d'un demi siècle, a succombé au cancer du sein le 6 octobre 1989, à l'âge de 81 ans.
La chanteuse compositrice de légende, Nina Simone, pianiste et défenseuse des droits civils, est décédée dans son sommeil le 21 avril 2003. La chanteuse de "Feeling Good" a perdu sa dernière bataille à l'âge de 70 ans.
La célèbre photographe et musicienne Linda McCartney, également connue pour son mariage avec Paul McCartney des Beatles, nous a quittés 3 ans après son diagnostic du cancer du sein. Elle a rendu son dernier souffle le 17 avril 1998 à l'âge de 56 ans.
L'actrice suédoise Ingrid Bergman qui a conquis Hollywood est tristement décédée d'un cancer du sein le jour de son 67e anniversaire, le 29 août 1982.
Hattie McDaniel était la première femme afro-américaine à recevoir un award. C'était pour son rôle dans "Autant en emporte le vent" (1939). Un cancer du sein nous l'a ravie le 26 octobre 1952. Elle avait 59 ans.
Juliette Gordon Low nous a quittés le 17 juillet 1927. Juliette Gordon Low avait 66 ans lorsqu'elle est décédée du cancer du sein.
La chanteuse et actrice anglaise Sarah Harding a succombé à son cancer du sein le 5 septembre 2021. Sarah Harding avait 39 ans.
La star de la musique américano-colombienne Sorayanous a quittés des suites d'un cancer du sein le 10 mai 2006. Elle avait à peine 37 ans.
L'actrice iconique Rosalind Russell a perdu sa bataille contre le cancer du sein le 28 novembre 1976 à l'âge de 69 ans.
La chanteuse anglaise Dusty Springfield est décédée le 2 mars 1999. Dusty Springfield a été victime d'un cancer du sein à l'âge de 59 ans
L'actrice Marnie Schulenburg n'a pas réussi à vaincre son cancer du sein. Elle est partie le 17 mai 2022 à l'âge de 37 ans.
L'actrice, Kelly Preston connue notamment pour son rôle dans "Jerry Maguire" (1996) est décédée d'un cancer du sein le 12 juillet 2020. La défunte femme de l'acteur John Travolta avait seulement 57 ans.
Naomi Sims, souvent reconnue comme la première femme afro-américaine à devenir mannequin, est décédée d'un cancer du sein le 1er août 2009. Elle avait 61 ans.
La productrice de cinéma Laura Ziskin, connue notamment pour "Pretty Woman" (1990) ou "Une jolie femme" au Québec et "Super-man", est décédée le 12 juin 2011. Elle avait 61 ans.
La chanteuse et compositrice américaine Syreeta Wright, qui a collaboré avec son ex-mari Stevie Wonder, est décédée le 6 juillet 2004. Son décès est dû à une défaillance cardiaque, des suites des effets secondaires des traitements qu'elle recevait contre son cancer du sein et cancer des os. Elle avait 58 ans.
La chanteuse et actrice australo-britannique Olivia Newton-John primée a reçu le diagnostic du cancer du sein en 1992. La star de "Grease" nous a quittés le 8 août 2022. Olivia Newton-John avait 73 ans.
L'actrice Gloria Grahame, oscarisée pour son rôle dans "La Belle et la Bête" (1952) a reçu son diagnostic du cancer du sein en 1974. Gloria Grahame a disparu le 5 octobre 1981 à l'âge de 57 ans.
L'autrice américaine, notamment connue pour son bestseller "La Vallée des poupées", est décédée 12 ans après son diagnostic de cancer du sein. Elle nous a quitté le 21 septembre 1974 à l'âge de 56 ans.
C'est la première afro-américaine à servir le gouvernement américain (pendant le mandat du Président Jimmy Carter). Elle est décédée d'un cancer du sein le 23 mars 1985. Elle avait 60 ans.
Kay Francis était l'actrice la mieux payée chez Warner Bros. studio entre 1930 et 1936. Elle a été victime d'un cancer du sein le 26 août 1968, à l'âge de 63 ans.
L'actrice anglaise, Jill Ireland connue pour ses films où elle donne la réplique à son mari Charles Bronson, est décédée le 18 mai 1990. Jill Ireland a été victime du cancer du sein à l'âge de 54 ans.
L'actrice américaine a perdu sa bataille contre le cancer du sein le 21 janvier 1999. Susan Strasberg avait 60 ans.
La biologiste marine américaine Rachel Carson qui a écrit l'un des livres les plus importants sur la science environnementale, nous a quittés des suites d'un cancer du sein le 14 avril 1964. Elle avait 56 ans.
L'actrice Vivian Vance est décédée d'un cancer du sein le 17 août 1979. Elle était âgée de 70 ans.
L'actrice Lynn Redgrave primée aux Golden Globes a reçu son diagnostic de cancer du sein en décembre 2002. Lynn Redgrave nous a quittés le 2 mai 2010, à 67 ans.
La défenseuse des droits des femmes, Fannie Lou Hamer, leader du mouvement des droits civils et co-fondatrice du Mississippi Freedom Democratic Party, est décédée le 14 mars 1977. Elle avait 59 ans.
L'auteur dramatique, Dorothy Hewett ,féministe et poétesse, originaire d'Australie, est décédée d'un cancer du sein le 25 août 2002 à l'âge de 79 ans.
L'écrivaine américaine Audre Lorde qui se décrit comme étant "noire, lesbienne, féministe, socialiste, mère, guerrière, poète" est décédée d'un cancer du sein le 17 novembre 1992 à l'âge de 58 ans.
L'autrice expérimentale américaine Kathy Acker nous a quittés des suites de complications d'un cancer du sein le 30 novembre 1997 à l'âge de 50 ans.
L'autrice américaine Grace Paley et activiste politique nous a quittés le 22 août 2007. Grace Paley a perdu son combat contre un cancer du sein à l'âge de 84 ans.
L'actrice Gretchen Wyleret défenseuse des droits des animaux est morte d'un cancer du sein le 27 mai 2007. Gretchen Wyler avait 75 ans.
https://www.msn.com/fr-be/sante/other/ces-stars-n-ont-pas-surv%C3%A9cu-au-cancer-du-sein/ss-AA1jgu1t?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=ff509aad0a0741d693647d2b465d3800&ei=21#image=1
Écrit par : Allusion | 19/07/2024
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