03/05/2015
Une semaine numérique philosophique
Le 23 avril, j'assistais à un colloque de la "Semaine numérique" autour des projets "écoles numériques, "passeports TIC" et NEET's organisée par TechnofuturTIC dans le cadre de Wallonie-Bruxelles.
Le but
Le ministre Paul Magnette disait que passer à côté de la révolution numérique avec le Plan Marshal 4.0 serait une tragédie pour la Wallonie.
Une tragédie pas uniquement pour la Wallonie, d'ailleurs.
Depuis une trentaine d'années, les TICS (Traitement des Informations et des Communications) se sont imposées comme un standard dans notre manière de s'informer, de communiquer, d'établir des liens sociaux, de travailler, d'acheter, de mener des démarches administratives, de se divertir...
Leur impact sur notre quotidien est loin d'être neutre.
S'ils se révèlent positifs pour ceux qui en maîtrisent l'usage, ils restent une source de vulnérabilité et d'exclusion pour ceux qui n'y accèdent pas.
Si elle favorise la créativité et accède à la connaissance, la fracture numérique en devient plus sociale que symbolique en manque de repères NEET's "Not on Education, Employment and Training" d'où l'idée de créer un EPN, un "Espace Publique Numérique".