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17/01/2020

Rêves d'espace pour adultes

0.JPGDébut décembre, il était question des rêves d'espace des enfants qui pourraient se transformer en cosmonautes ou en astrophysiciens.

Les rêves des adultes pour l'espace ne sont pas moindres.

Le Science & Vie de septembre avait deux sujets concernant l'espace: "La Lune est vivante... comme la Terre" et "L'univers caché. La matière noire n'est pas ce qu'on croyait".

Les grands espaces et les trous noirs font tout autant fantasmer.

Pour corser les fantasmes, il y a les voyages touristiques dans l'espace.


Le billet sur la collapsologie de la semaine précédente ne donnait-il pas un indice du comment y échapper ?

Les millénials n'ont pas peur des catastrophes mais d'une guerre nucléaire...

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En 2019, sept événements spatiaux ont mis les étoiles dans les yeux.

  1. La fusée Starship de SpaceX
  2. La NASA retourne sur la Lune sans être  seule
  3. L’explosion du Crew Dragon de SpaceX
  4. L’essai raté du Starliner de Boeing
  5. La constellation de satellites Starlink
  6. L’introduction en Bourse de Virgin Galactic
  7. Des investissements records

 

1. La Lune est vivante

Dernièrement, la Lune était considérée comme le huitième continent.0.JPG

Le Lune n'est pas ce qu'on pense, sans vie.

Comme la Terre, son cœur est bien vivant à cause des roches en fusion sous sa surface grise et froide qui ressent également une tectonique de plaques lunaires.

Entre 1969 et 1977, les missions Apollo de 11 à 16 avaient chacune déposé un sismomètre lors de leur alunissage en apporte la preuve.

20.PNGLa Lune est secouée par des des milliers de secousses avec l'équivalent de la puissance 5 sur l'échelle de Richter dont leurs épicentres se situent à moins de 50 kilomètres de sa surface.

Ce ne sont ni la force gravitationnelle de la Terre qui elle-même est influencée par la Lune, ni la différence de 250°C entre le jour et la nuit qui pourrait dilater les roches.

Depuis que le géophysicien Thomas Walters, en 2009, a détecté des failles de chevauchement visibles avec une résolution de 50 centimètres par la sonde "Lunar Reconnaissance Orbiter" en orbite autour de la Lune, il a pu déterminer à coup sûr qu'il s'agit de failles relativement jeunes, de cinquante millions, prouvant qu'une tectonique de la croute lunaire contracte sa surface et refroidit son noyau liquide.5.JPG

D'où l'idée que la géophysique en évolution pourrait être identique dans les structures internes de tous les astres.

Mars, la planète rouge, a probablement, comme Mercure, un cœur liquide comme l'a révélé la sonde InSight en 2018.

Le rêve des grands espaces n'est peut-être pas très lointain de cette approche.

Cela veut dire qu'il faudra bien localiser ces failles avant les prochaines explorations de l'espace sur cette planète.

Avec une pesanteur six fois plus faible que sur Terre, un séisme sur Mars, n'aurait pas difficile à projeter de fortes masses envoyées en exploration à partir de la Terre et de les souffler.

La Russie veut placer des télescopes sur la Lune avec la volonté de l'exploiter.

Jeudi, la .5 présentait un documentaire de la BBC sur "Planètes. Les mondes habitables" & "Les mondes gelés".

Le préambule dit "Au delà de notre atmosphère, depuis 4 milliards d'années, de nouveaux mondes voient le jour quand d'autres disparaissent. Au cours des millénaires, une famille de planètes s'est imposée dans le calme ou dans le chaos. Huit planètes sœurs mènent une existence fondamentalement différente et pourtant sont intimement liées. Au cours des dernières décennies, la conquête spatiale nous a permis d'explorer. [..] Mercure, Vénus, la Terre et Mars sont nées ensemble et ont combattu la violence incroyable de la première formation du premier système solaire pour devenir les planètes stables qui à un moment de son existence, a eu l'opportunité de devenir habitable". 

Mais, cela était il y a très longtemps...

Leur beauté fascine, leurs secrets intriguent....

En juillet, précurseur à un mission humaine, le robot Rover s'envolera vers Mars dans le cadre de la mission ExoMars menée par l'ESA et l'agence spatiale russe.

En 2014, le robot Curiosity avait pu déterminer qu'un lac, alimenté par des rivières, aurait rempli son cratère Gale pendant des millions d'années.

L'atmosphère de Mars était alors, en pleine phase de réchauffement climatique qui a fait disparaitre l'eau voici 3,5 milliards d'années en la remplaçant par des nuages de poussière.  

La Terre, elle, a connu plusieurs périodes de glaciation, "boule de neige" avec la vie concentrée dans le fond des océans de glace.

A notre époque, sur Terre, c'est le contraire qui se passe avec le réchauffement climatique.

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..

2. L'univers caché

Dans l'Univers, il y a 14% de gaz chauds et froids, seulement 1% d'étoiles et de planètes.

Sa matière indétectable pèse, elle, 85% de sa masse que l'on appelle "Wimps" (Weakly Ineracting Massive Particle) de 100GeV.

En 1906, pour l'expliquer, Henri Pointcarré parlait de matière obscure en référence avec la théorie des gaz adaptée à la Voie lactée à la suite de l'estimation des vitesses des étoiles faite en référence à Lord Kelvin.

Sans observation possible ni théories existantes, de nouvelles interactions sont à trouver et à prouver.

Ni basé par la théorie des cordes, ni par la gravitation dans l'espace, ni par l'accélération de l'expansion de l'Univers, l'effet géométrique n'a pas pu être démontré.

Au sujet de l'antimatière de masses négatives, les particules d'axions et les neutrinos stériles laissent toujours des mystères tout comme le concept de l'énergie noire, et la relation E=MC2 ou le lien entre énergie et masse, ne suffisent pas.

Une physique incomplète avec des particules exotiques interagiraient-elles à travers la gravité?

Les milliards, petits ou énormes trous noirs, résultant de la mort violente d’étoiles massives à masse négative, viendraient-ils équilibrer tout cela?

Les mystères entourent les trous noirs (lien1) & (lien 2) & (lien 3)

Dans notre Voie lactée, des chercheurs chinois viennent de découvrir un énorme trou noir disposant d’une masse représentant 68 fois celle du Soleil d'une vingtaine de fois la masse de notre astre et remettent len cause les théories établies si l’on se réfère à la plupart des modèles actuels d’évolution stellaire.

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Une nouvelle physique basée sur l'expérience est une méthode originale à laquelle l'Intelligence Artificielle pourrait aider si l'évolution stellaire était détectable.

L’astrophysicien suisse, Michel Mayor, Prix Nobel de Physique 2019,  ajoute quelques couches de compréhensibilité par la découverte des exoplanètes (lien).

Mais, ces exoplanètes sont en orbite en dehors de notre système solaire entre 200 et 665 années-lumière qui grâce à un instrument permettant d'observer les étoiles avec une précision inégalée a permis en 1995 de découvrir 51 Pegasi b.

Là, ce n'est plus il y a trop longtemps, mais plutôt trop loin même si ces exoplanètes sont peut être habitables dans le système solaire externe .

Depuis, la chasse aux exoplanètes est ouverte.

L’astronome Michaël Gillon (ULiège), qui a obtenu une reconnaissance internationale grâce à la découverte des exoplanètes Trappist, susceptibles d’abriter des biosignatures comme preuves de présence de vie, juge que:  "On a fait un bond énorme ces dix dernières années, mais le meilleur est à venir. La première exoplanète a été découverte en 1995. Désormais, on a répertorié environ 4000 de ces planètes qui tournent autour d’une étoile autre que le Soleil et donc n’appartiennent pas à notre système solaire. L’espoir est d’y trouver des traces de vie, notamment en étudiant leur atmosphère. Mais “le meilleur reste à venir”.

Le jeune passionné de 17 ans, stagiaire à la Nasa, Wolf Cukier, vient de découvrir une nouvelle exoplanète alors qu'il était sensé d'interprété les résultats du satellite Tess.

 Les exoplanètes tellurgiques sont formées dans les mêmes conditions que celles de la Terre avec des atomes qui observent les mêmes constantes fondamentales d'une "structure fine" caractérisant les interactions entre matière et lumière (1/137,03599976), du rapport entre la masse d'un proton (1836,15267343) et d'un électron, du rapport entre la masse d'un neutron et d'un proton (1,01378841931).

(désolé pour la précision des rapports cités nécessaires quand on sait que Daniel Tammet est capable de réciter 22.514 premières décimales du nombre Pi )

Pléthore de planètes comme notre Terre, distantes de 200 à 665 années-lumières, finissent toutes par disparaître en naines blanches, l'ultime stade de l'évolution des étoiles et deviennent des cimetières d'exoplanètes en s'écrasant par la force gravitationnelle sur leur étoile..

 

Fin 2019, l'étoile Bételgeuse devait mourir "demain" sous la forme de Supernova et que l'on pourrait la voir dans le ciel si cela se produisait podcast.

Exploser en Supernova ou imploser en Naine blanche, c'est ce qui arrivera à notre système solaire dans 5 ou 6 milliards d'années avec à la surface des atomes d'hydrogène et de l'hélium, pensait-on.

Les chercheurs y ont pourtant détecté les éléments les plus abondants sur Terre comme le fer oxydé, de l'oxygène, de l'azote, du magnésium, du carbone et du silicium.

La présenatation du documentaire "Les ondes gravitationnelles: le signal des origines" de la .5 commence avec les phrases": "Les hommes ont regardé le ciel avec un respect infini se demandant ce qui pouvait s'y passer. Le progrès nous a apporté plus de réponses qu'on aurait rêvé et pourtant à chaque avancée, à chaque frontières que nous franchissons pour approcher un peu plus les étoiles de nouvelles énigmes se posent à nous."

A 1,3 milliard d’années-lumière de la Terre, deux gigantesques trous noirs tournent autour, avant d’entrer en collision avec une exceptionnelle violence qui libère des ondes gravitationnelles d’une énergie astronomique.

Théorisées par la loi de la relativité générale d’Albert Einstein, elles ont été mesurées en 2015 aux États-Unis par une équipe internationale de chercheurs du Ligo.

Semblables à des vagues à la surface de l’eau qui oscillent, elles étirent puis compriment tour à tour l’espace.

L’excitation est visiblement à son comble mais quand la Science n'apporte pas de réponse aux problèmes existentiels, la philosophie lui vient en aide:podcast.

..

3. Les voyages touristiques dans l’espace

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La course aux hôtels de l’espace est lancée.

En 2020, cela pourrait se faire avec la NASA, mais le secteur privé s'y intéresse aussi.

0.JPGEn 2023, le premier voyage touristique dans l’espace devrait avoir lieu.

L’aventure spatiale ne fait que commencer et cet événement marquera le début d’une nouvelle ère où l’espace deviendra accessible à tous moyennant un prix non négligeable.

Depuis que Iouri Gagarine, le 12 avril 1961, ont quitté notre atmosphère terrestre, environ 500 hommes et femmes sont allés dans l’espace.

Seuls 26 d’entre eux ont pris la direction de la Lune et 12 y ont posé le pied.

Derrière chacun de ces voyages se cachait un but scientifique.

Entre 2001 et 2009, sept touristes ont pris part à des vols à bord d’une fusée Soyouz en direction de l’ISS au prix de plusieurs dizaines de millions de dollars pour des vols qui n’avaient rien de touristique.

L'ère du voyage spatial touristique a donc commencé.

Pour ces petites vacances extra-terriennes, tout l’intérêt réside dans un trajet de près de six jours.

“Big Fucking Rocket” propulsera par 31 moteurs, les spacio-touristes hors de l’orbite terrestre via un lanceur de 118 mètres de haut, de 9 mètres de diamètres avec un booster et une navette spatiale baptisée “Starship“ emportant une charge utile pressurisée de 100 tonnes et de 1000 mètres cubes en théorie capable d’accueillir une centaine de passagers.

Le trajet vers la Lune durera à lui seul plus de 53 heures, de quoi s’émerveiller du vide spatial et de contempler la Terre depuis une vue imprenable.

À l’issue de cette étape, commencera un vol à proximité de notre satellite naturel de plus de 31 heures.

Pour atteindre Mars, quelques petits rappels seront peut-être nécessaires. 

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Ce projet de 5 milliards de dollars avec la réutilisation de la plupart de ses pièces, devrait remplacer les fusées Falcon 9 actuelles dans des missions plus “classiques”, avec le ravitaillement de l’ISS ou l’envoi de satellites en orbite.

Quand on sait que le projet méga-constellation "Starlink" de Elon Musk envisage de lancer 42.000 satellites en orbite basse pour fournir l'Internet à haut débit à toute la planète, il y a des craintes à avoir.

12.000 satellites ont déjà été autorisés par l'UIT, tandis que 3.236 autres sont prévus pour le projet Kuiper d'Amazon et 648 pour Oneweb.

Sur une orbite basse entre 400 et 1200 km d'altitude, meilleur marché, cela réduit le temps de réponse à 30 millisecondes contre 600 que l'orbite géostationnaire à 36.000 km mais cela augmente le risque de rencontrer dans la gestion du trafic spatial en spatio-scooter.

Or, c'est justement la même orbite choisie par le tourisme spatial.

Les débris entrent en compétition avec syndrome de Kessler.

L'Inde a détruit un satellite à l'aide d'un missile, envoyant 34.400 de plus de 10 cm qu'il faudrait ramener sur Terre avec, soit, un harpon, un filet, un câble désorbiteur... ou par un remorqueur de l'espace comme le MEV-1 (Mission Extension Vehicle) qui doit s'amarrer à Intelsat 901 ou encore par Starship.

Oui, bien sûr, SpaceX permettra comme attraction pour spatio-tourisme, le nettoyage des débris qui errent dans l’orbite terrestre.

En septembre dernier, l'ESA a dû effectuer une manœuvre du satellite Starlink pour éviter la collision avec le bijou de la techno à 480 millions d'euros, l'ADM-Aeolus.

Il est vrai, que le spectacle des spationautes amateurs pourrait en être encore meilleur.

- T'as vu la belle rouge passer?, lancerait l'un d'eux au travers d'un hublot.

- Et là verte, là, à gauche, répondrait sa voisine.

Quand s'il s'agissait de petits feux d'artifice à distance respectable, tout va bien.

Mais cela craint quand l'un des bolides de l'espace rencontrerait leur navette.

Cela pourrait alors créer un grand feu d'artifice mais, cette fois, vu de la Terre.

Magnifique vue de la haut sur la Terre, évidemment... tant qu'il n'y a pas une suite d'accidents en série suite à l'arrivée de débris spatiaux qui se multiplient par une réaction en chaîne.

Dimanche dernier sur TF1, le film "Gravity" (synopsys) était présenté pour l'expliquer.


..

10.PNGPour finir, pourquoi ne pas parler de ce milliardaire japonais de 44 ans, Yusaku Maezawa?

Passionné d’art et de science, il s’est offert le premier billet pour un voyage spatial à but touristique après avoir lancé un appel aux peintres, musiciens, photographes, danseurs, réalisateurs de films, dessinateurs de mode, architectes,... et aussi à des femmes pour effectuer le vol à ses côtés et à ses frais pour stimuler leur imagination lors de ce voyage.1.jpg

Ce vendredi, l'offre se termine l'offre de partir avec une des femmes qu'il va maintenant sélectionner pour s'envoyer en l'airen joyeuse compagniepodcast.

Mais au fait, à part s'envoyer en l'air, que cherchent les spationautes là-haut et qu'y trouvent-ils essentiellement à part la vue superbe sur la Terre?

Pas vraiment le soleil pour se dorer la pilule, pas de grand air vivifiant de montagne ou de la mer.

Peut-être, le silence rencontré dans l'espace qui devient très rare sur Terre.

La Dérive des Continents va peut-être donner une autre manière de le retrouver sur le plancher des vaches.

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Rêves d'espace pour seulement rêves de science fiction... 

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Pourquoi y a-t-il un tel engouement pour l'espace?

Peut-être à cause les thèmes musicaux de "Stars wars".

ou de celui de "Les planètes"  de Gustav Holst.


Eriofne

 

17/10/2021: Pasquale Nardone nous ramène sa science astrophysicienne 
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21/5/2022: Le Fantôme de la radio raconte l'épopée de la conquête de l'espace
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23/10/2022: Pasquale Nardone nous raconte comme s'est formé la lune
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24/11/2022: Nomination de 5 nouveaux astronautes européens

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11/8/2023 : Sur ARTE

L'odyssée interstellaire (1/4) - Chasseurs de planètes -

L'odyssée interstellaire (2/4) - En route vers les étoiles 

L'odyssée interstellaire (3-4) - À la recherche d'une vie extra-terrestre 

L'odyssée interstellaire (4/4) - Premier contact 

Capture d'écran 2023-11-08 164737.png7/11/2023 : Euclide révèle de magnifiques images du Cosmos 
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11/11/2023 : Pasquale Nardon en parle avec la matière noire 
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Commentaires

Après Le Monde, voici Le Soir qui présente la collection "Atlas du Cosmos"

http://creatividades.rba.es/pdfs/fr/atlas-du-cosmos-f0.pdf

Écrit par : L'enfoiré | 19/01/2020

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Ces millions de débris qui menacent la conquête spatiale

On ne compte plus les start-up qui se lancent à la conquête des étoiles, mais ce boom n’est pas sans conséquence. La pollution spatiale due aux débris est en constante augmentation et menace de plus en plus la sécurité des machines et des hommes, dans l’espace comme sur Terre.
Il y a actuellement plusieurs milliers de satellites, en service ou désaffectés, qui tournent en orbite autour de la Terre. Le chiffre monte à plus de 34.000 objets de plus de 10 centimètres si l’on prend en compte les débris, estime l’Agence Spatiale Européenne (ESA).
Selon un modèle statistique établi par cette dernière, le nombre total d’objets de plus d’un millimètre qui gravitent en ce moment autour de notre planète se monte à quelque 130 millions… Et quand on sait que la plupart d’entre eux évoluent à des milliers de kilomètres à l’heure, sans aucun contrôle, on comprend que la moindre collision peut rapidement se révéler dramatique. Le site Pour La Science explique qu’en orbite, du fait de sa vitesse, un simple morceau d’aluminium d’un millimètre de diamètre a la même énergie cinétique qu’une boule de pétanque lancée à 100 kilomètres par heure.
Une carte des débris spatiaux qui gravitent autour de la Terre. – NASA

‘Comme si tous les navires perdus dérivaient encore sur l’eau…’
Les débris spatiaux peuvent être de plusieurs types: satellites entiers hors d’usage, morceaux de satellites détruits, restes d’étages de fusée, etc. En 2009, deux satellites entrés en collision l’un avec l’autre ont par exemple générés environ 2.300 fragments traçables. Les tests militaires de missiles anti-satellites participent également à la hausse des débris spatiaux. Sans oublier que les débris peuvent aussi se multiplier en entrant en collision les uns avec les autres.
Tout cela fait courir un risque croissant aux astronautes envoyés dans l’espace, mais également aux personnes sur Terre. En effet, plus le nombre de débris augmente, plus les rentrées non contrôlées d’objets dans l’atmosphère terrestre sont possibles.
‘Imaginez combien il serait dangereux de naviguer en haute mer si tous les navires perdus au cours de l’histoire dérivaient encore sur l’eau’, illustrait l’an dernier le directeur général de l’ESA, Jan Worner, dont les propos ont été repris dans un podcast de la chaîne américaine CNBC dédié à la question des débris spatiaux.
Nouvelles constellations
Et le ciel n’est pas près de s’éclaircir, puisque le nombre de satellites envoyés dans l’espace est croissant, tout comme les entreprises privées qui les y envoient. La mode est désormais aux méga constellations de satellites, dont le but est de permettre une couverture Internet mondiale. OneWeb et SpaceX ont même déjà commencé à déployer la leur. L’entreprise d’Elon Musk a d’ores et déjà fait savoir qu’elle souhaitait, à terme, disposer d’un ensemble de 40.000 petits satellites.
‘L’environnement spatial est très délicat’, explique pourtant Christopher Newman, professeur de droit et de politique spatiale à l’université de Northumbria, au Royaume-Uni, dans le podcast de CNBC. ‘Et pendant de très nombreuses années, il y a eu la prévalence de ce que nous appelons la ‘théorie du grand ciel’ – l’espace est grand, nous n’avons pas à nous en inquiéter. Mais en fait, la quantité d’espace opérationnel que nous utilisons est vraiment très petite. Et avec les constellations qui cherchent à occuper de grandes zones en orbite terrestre basse, l’espace devient encore plus encombré’.

Nettoyage…
Heureusement, des débuts de solutions commencent à se dessiner. Plusieurs projets de ‘nettoyage’ de l’espace commencent à voir le jour.
L’année dernière, l’ESA a chargé un consortium dirigé par la start-up suisse ClearSpace de mettre sur pied une mission afin de retirer un débris spécifique de l’espace, rappelle CNBC. Celle-ci est prévue pour 2025.

https://fr.businessam.be/ces-millions-de-debris-qui-menacent-la-conquete-spatiale/

Écrit par : L'enfoiré | 17/02/2020

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Les ondulations dans l’espace-temps pourraient expliquer l’existence mystérieuse de l’Univers

Cette nouvelle étude offre une plongée fascinante des milliards d'années en arrière
Une nouvelle étude pourrait aider à répondre à l’un des plus grands mystères de l’Univers : Pourquoi y a-t-il plus de matière que d’antimatière ? Cette réponse pourrait à son tour expliquer pourquoi tout existe, des atomes aux trous noirs.

Aux origines de l’Univers
Il y a des milliards d’années, peu de temps après le Big Bang, l’inflation cosmique a étiré notre Univers de façon exponentielle et transformé l’énergie en matière. Les physiciens pensent que l’inflation a initialement créé la même quantité de matière et d’antimatière, qui s’annihilent mutuellement lorsqu’elles entrent en contact. Mais par la suite, un évènement s’est produit et a fait pencher la balance en faveur de la matière, permettant à tout ce que nous pouvons voir et toucher d’exister. Et cette nouvelle étude publiée dans la revue Physical Review Letters suggère que l’explication se cache derrière de très légères ondulations dans l’espace-temps.
« Si vous commenciez avec une composante égale de matière et d’antimatière, vous finiriez normalement avec rien, car l’antimatière et la matière ont une charge égale mais opposée, a déclaré l’auteur principal de l’étude, Jeff Dror, chercheur postdoctoral à l’université de Californie. Tout s’annihilerait. » Ce qui n’est de toute évidence pas le cas pour notre Univers. Selon les chercheurs, la réponse pourrait concerner des particules élémentaires très étranges connues sous le nom de neutrinos, qui n’ont pas de charge électrique et peuvent donc agir comme de la matière ou de l’antimatière.
L’une des théories privilégiées par les chercheurs suggère que l’Univers se serait refroidi environ un million d’années après le Big Bang et aurait subi une transition de phase (passage d’un état physique à un autre) ayant incité les neutrinos en décomposition à créer davantage de matière que d’antimatière.
L’inflation a étiré le minuscule Univers à une taille macroscopique et transformé l’énergie cosmique en matière. Selon cette nouvelle théorie, une transition de phase après l’inflation a conduit à une quantité de matière légèrement supérieure à celle de l’antimatière et a également créé des cordes cosmiques qui produiraient de légères ondulations dans l’espace-temps – © R. Hurt/Caltech-JPL/NASA et Kavli IPMU/ESA

Une théorie impliquant les cordes cosmiques
Afin de sonder cette possibilité, Dror et son équipe ont utilisé différents modèles théoriques. Selon leurs calculs, cette transition de phase aurait créé des fils d’énergie extrêmement longs et fins appelés « cordes cosmiques », qui imprègnent encore l’Univers. Celles-ci seraient vraisemblablement à l’origine de très légères ondulations dans l’espace-temps, appelées ondes gravitationnelles. Dans notre Univers, les ondes gravitationnelles les plus fortes se produisent lors d’une supernova, ou lorsque deux trous noirs fusionnent, mais celles causées par les cordes cosmiques seraient beaucoup plus faibles que celles que nos instruments ont détectées jusqu’à présent.
Cependant, lorsque l’équipe a modélisé cette hypothétique transition de phase dans diverses conditions de température, elle a fait une découverte encourageante : dans tous les cas, les cordes cosmiques créeraient des ondes gravitationnelles qui seraient détectables par les futurs observatoires, tels que l’antenne spatiale à interféromètre laser (LISA) de l’Agence spatiale européenne et le projet Big Bang Observer, ainsi que l’observatoire des ondes gravitationnelles à interféromètre Deci-hertz (DECIGO) de l’Agence japonaise d’exploration aérospatiale.
« Si ces cordes sont produites à des échelles d’énergie suffisamment élevées, elles génèreront des ondes gravitationnelles qui pourront être détectées par les observatoires dotés des technologies adéquates », conclut Tanmay Vachaspati, physicien théorique à l’université d’État de l’Arizona.

https://dailygeekshow.com/ondulation-existence-univers/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2020-03-09

Écrit par : L'enfoiré | 09/03/2020

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A 23:33 envol de la fusée de Elon Musk de Kennedy Airport en Floride

http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/01/1673868322.mp3

Écrit par : L'enfoiré | 27/05/2020

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Francis Roccard donne "Des nouvelles de Mars"

http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/01/2819640819.mp3

Écrit par : L'enfoiré | 04/06/2020

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Pourquoi aller sur Mars?

http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/02/1496188757.mp3

Écrit par : L'enfoiré | 08/06/2020

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Ce soir, la nuit des étoiles.
Une occasion de parler de la Conquête de Mars : nouvelle frontière ou rêve impossible ?
La conquête de Mars a bel et bien commencé. La Chine, les Émirats arabes unis et les États-Unis ont tous trois lancé des missions cet été 2020, avec pour objectif affiché la recherche de traces de vie. Mais derrière le prétexte technique, ces puissances partagent l’envie de conquérir pour la première fois sur la planète rouge en y envoyant un équipage humain. La NASA souhaite envoyer un premier humain sur Mars en 2033. Quant aux Émirats arabes unis, petit nouveau dans la course, ils désirent être la première puissance à y construire une ville habitable avec leur projet "Mars 2117". Pour "Tianwen-1", la Chine a mis l’accent sur une technologie 100 % chinoises afin de faire valoir son autonomie et son indépendance. Les sociétés SpaceX, d'Elon Musk, et Blue Origin, du patron d'Amazon Jeff Bezos, ont pris part elles aussi à ce rêve de conquête. L’espace sera-t-il bientôt une marchandise comme les autres ?

https://www.arte.tv/fr/videos/097402-029-A/28-minutes/

Écrit par : Allusion | 07/08/2020

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Le Fantôme de la radio raconte l'épopée de la conquête de l'espace

http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/00/1292600682.MP3
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/01/3613470479.MP3

Écrit par : Allusion | 22/05/2022

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