10/05/2019
Élire, c'est maudire dans la Cour des miracles
En 2007, j'écrivais un billet en 4 actes à l'occasion de l'élection de Sarkozy et qui avait pour titre "Élire c'est guérir".
Dans deux semaines, rebelote, l'élection a 3 niveaux: régional, fédéral et européen. Une campagne électorale épique s'est ouverte pendant laquelle certains se sont mis sur les starting-blocs pour (r)entrer dans l'arène politique tandis que d'autres en sortent presque dégoûtés d'être restés trop longtemps.
Nous sommes entrés dans une ère de guérillas d'idées dans une insurrections hebdomadaires à peine voilée entre gilets jaunes, black-blocks et CRS.
"Gilets jaunes et si cette violence préfigurait une situation à venir encore plus violente ?", écrivait Daniel Martin.
Est-ce une vendetta envers politiciens et journalistes qui ne font que tenter suivre l'actualité, contre les citoyens radicalisés avant d'aller plus loin?
Les médias s'attendent à un séisme électoral.
En 2014, lors de la dernière élection, j'aurais pu écrire "la situation est grave mais pas désespérée".
Cette fois, ce serait plutôt "la situation est désespérée, mais ce n'est plus grave" que je devrais écrie si l'on en croit la collapsologie apocalyptique ambiante.
Et si la politique n'était pas simplement un problème médical de partage de l'information?
Publié dans Actualité, Parodie et humour, Politique, Presse et media, Psychologie, Santé et bien être | Lien permanent | Commentaires (19) | Imprimer