25/08/2023
De la vigne au vin
Depuis quand l'homme a-t-il commencé à cultiver la vigne pour convertir des raisins en vin ?
L'analyse de la génétique du raisin répond à cette question dans son histoire évolutive.
Et cela remonte plus loin dans le temps que ce qu'on pensait jusqu'ici.
Le 1er septembre, ce sera mon anniversaire. Cela se fête souvent avec du vin. C'est donc un bon moment d'en parler.
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Wikipedia dit : Le raisin est le fruit de la vigne (Vitis). Le raisin de la vigne cultivée Vitis vinifera est un des fruits les plus cultivés au monde, avec 68 millions de tonnes produites en 2010, derrière les agrumes (124 millions), les bananes (102 millions) et les pommes (70 millions). Il se présente sous la forme de grappes composées de nombreux grains, qui sont sur le plan botanique des baies, de petite taille et de couleur claire, pour le raisin blanc (verdâtre, jaunâtre, jaune doré), ou plus foncée, pour le raisin rouge (mauve, rose ou noir-violet).
Il sert surtout à la fabrication du vin à partir de son jus fermenté (on parle dans ce cas de raisin de cuve), mais il se consomme également comme fruit, soit frais, le raisin de table, soit sec, le raisin sec qui est utilisé surtout en pâtisserie ou en cuisine. On consomme également du jus de raisin. Des baies, on extrait aussi l'huile de pépins de raisin.
Les principales espèces cultivées sont :
- Vitis vinifera, originaire d'Europe du sud-est et du Proche-Orient et Caucase, à partir de laquelle découlent tous les grands cépages pour le vin et le raisin de table ;
- Vitis labrusca, originaire de l'Amérique du Nord, utilisée essentiellement comme raisin de table et un petit peu pour le vin. Lors de l'attaque des vignes européennes par le Phylloxéra, les cépages européens ont pu être sauvés en les greffant sur des souches de Vitis labrusca.
Très accessoirement, Vitis coignetiae est cultivée en Corée pour ses raisins de table et pour fabriquer du vin. En Chine, Vitis amurensis est cultivée dans le Nord-Est (4.000 ha dans le Jilin) pour la production de vin".
Pour retracer la genèse de la vigne et du vin, l'archéologie découverte par les pépins ne suffit pas. Le séquençage génétique d'échantillons récoltés dans le monde entier, en apprend plus.
La domestication de la vigne dans le temps a eu lieu 3000 ans plus tôt que prévu, en 9000 ans AC, dans deux régions du monde pour la dégustation de fruits frais et pour en tirer du vin.
- Le site de Terra Amata atteste qu'on en consommait il y a 400.000 ans sous forme sauvage "Vitis vinifera sylvestris" ou "lambrusque" avec des pépins arrondis et courts.
- Le Vitis vinifera vinifera avec des pépins allongés en forme de poire.
Ces derniers ont été découvert il y a 6500 ans AC successivement à Atlit Yam, à Shulaveris Gora, à Hajji Firuz Tepe avec des dépôts contenant de l'acide tartrique et de la résine de térébinthe pour le vin résiné. Les espèces évoluent dans le temps tout en ayant des cépages avec un patrimoine génétique.
43 laboratoires se sont mis à séquencer 2.448 génotypes dont 1604 issus de cépages et 844 de lambrusques.
Deux lignées de vignes sauvages se distinguent : une à l'est de la Méditerranée et l'autre à l'ouest qui se sont diversifiées avec l'adoucissement du climat après la la glaciation d'il y a 20.000 ans avec des traces de mutations.
Dioïques, les plans sauvages sont mâles ou femelles pollinisés par le vent ou les insectes.
Domestiqués, les plans sont hermaphrodites, ce qui augmente les chances de fécondation. Les plans plus fructifères produisant des grappes lourdes avec des baies moins amères et plus riches en sucre ont attiré les pollinisateurs. Pour les attirer en plus, les raisins ont muté de 18 manières différentes dans les gènes gouvernant les terpènes, aromatiques. Les pigments rouges appelés anthocyanines, ont favorisé les baies de plus en plus clair.
La dispersion de la vigne domestique a suivi les routes des agriculteurs du Proche-Orient. Elle a dû se familiariser vaille que vaille à des durées diurnes, des niveaux d'humidité, des nutriments différents en se croisant avec les lambrusques locales en devenant des vignes de cuve plutôt que des fruits de table.
Avec le réchauffement climatique, l'évolution du vin se poursuit. Et après les chaleurs, il y a les orages qui peuvent ruiner une récolte des raisins.
La récolte des raisins destinés au crémant de Bordeaux a débuté fin août dans le premier vignoble AOC de France avec 110.000 hectares, même si les parcelles dédiées au vin effervescent ne représentent que 1% de cette surface.
Alors que les vendanges devraient s'étaler jusqu'à fin septembre, le mildiou, parasite mi-algue mi-champignon, a frappé de plein fouet les vignobles de Nouvelle-Aquitaine avec 90% des vignes touchées à plus ou moins grande échelle selon les chambres d'agriculture de la région.
"C'est très dur pour nos viticulteurs. Lorsque vous avez des situations aussi tendues et que vous tombez sur un épisode de mildiou... Certains ont quasiment tout perdu sur leur exploitation. Le désarroi est là", explique à l'AFP Stéphane Gabard, président du Syndicat des AOC Bordeaux et Bordeaux Supérieur.
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Pourquoi boit-on du vin ?
- Parce que c'est bon, pardi.
- D'accord. Mais bon pour qui ? Pour quoi ?
- T'es con ou quoi ?
- Peut-être. Disons que cela soit pour ta gueule, si je comprends bien. Mais boire du vin, c'est aussi une addiction. A part quand il est froid et peut-être blanc, il ne désaltère pas.
- Chaque année, un Français consomme en moyenne 51,2 litres de vin par an, mais 28 % de moins qu'en 2000.
La suite de l'histoire se retrouve peut-être dans le "Dictionnaire de amoureux du vin" de Bernard Pivot qu'il connait, aime et passionne avec ces mots : "Il y a de l'autobiographie, des lectures, des souvenirs de cuvage, de cave, de table… Le vin, c'est de la culture de la vigne pour l'esprit. Ce livre a l'ambition de rappeler, dans un temps où le vin n'est pas bien considéré d'en parler avec légèreté et amusement qui humecte notre bouche et notre âme. Le prendre au sérieux en ayant le vin gai avec une expression qui traduit son rôle social en "vin d'honneur".
Un commentateur remet le vin à une autre place :
"Se souvenant avec nostalgie des écarts éthyliques de Bukovski à Apostrophe, comparant l'eau à du jus de parapluie, Pivot se situe lui-même quelque part entre le laconisme des vignerons, qui trouvent que le vin goûte bien, et les logorrhées des œnologues et des sommeliers qui font sur un petit vin de pays trois épîtres aux corinthiens. Le vin est pour lui un produit extraordinaire. Il embrasse notre civilisation, traverse toute notre mémoire collective et peut s'enorgueillir de posséder le dieu Bacchus. Son onomatopée préférée est glou-glou, souvent utilisée lors des intronisations dans les sociétés bachiques. Pivot est devenu journaliste après sa rencontre avec Maurice Noël qui était le rédacteur en chef du Figaro littéraire, ami de Paul Claudel, érudit extraordinaire et, surtout, amoureux du Beaujolais, tout comme Bernard qui est originaire de ce vignoble. Engagé au Figaro, donc, contre un caquillon de ce breuvage : un pot de vin en quelque sorte ! Il résume d'ailleurs sa philosophie dans une expression de la sagesse lyonnaise : au travail, on fait ce qu'on peut ; à table, on se force ! Inutile de lui parler de l'introduction de copeaux de bois dans les tonneaux, d'autant qu'il pense que le goût va se détourner de tous ces arômes forcés qui trahissent l'essence du produit. Il cite un bon mot de Jacques Puisais qui dit d'un vin ainsi trafiqué : Ce vin est assez curieux, mais il me semble plus près de la forêt que de la vigne !
Dans ce dictionnaire, on y découvre un tas de choses intéressantes. François Mauriac n'était pas vigneron mais possédait un vignoble, le château de Malaga, dont il parlait avec fierté dans son Bloc Note : une première Côtes de Bordeaux située à trois kilomètres de Langon. Alphonse de Lamartine, qui possédait près de cent hectares dans le mâconnais, s'est ruiné pour le vin : à soixante-dix ans, il a vendu à grand regret son domaine de Milly. Et de savoir si le Christ a utilisé du vin rouge ou du vin blanc pendant la Cène, d'autant qu'il y avait très peu de vignes dans la Palestine de l'époque. Pendant très longtemps les prêtres consacraient du vin rouge, qui a été remplacé par du vin blanc pour, tenez-vous bien, ne pas se tâcher...
En aparté, quelques anecdotes : on ne masse plus à la bière les bœufs de Kobé mais on leur donne du vin rouge à boire australien. Un litre par jour qui leur donne de l'appétit, les détend, et influe sur la couleur de leur viande. On a aussi remarqué que le vin fait maigrir les souris. Raoul Ponchon, poète bachique du début du XXème siècle, alors qu'il assistait à la réunion d'une ligue antialcoolique au cours de laquelle on a fait boire de l'alcool à un cochon-dinde qui en est mort, à déclamé : Et alors ? Ça prouve tout simplement que l'alcool, ce n'est pas fait pour les cochons ! Frédéric Dard disait que la différence entre un verre à moitié plein et un verre à moitié vide était que le premier était bu en partie alors que le second était servi par un radin. Le meilleur pour la fin : Pasteur lui-même disait qu'il y a plus de philosophie dans une bouteille de vin que dans tous les livres".
In vino veritas est une locution latine trouvée dans Pline l’Ancien qui signifie : « Dans le vin, la vérité ». L’expression grecque Ἐν οἴνῳ ἀλήθεια / En oino aletheia, est attribuée au poète Alcée de même sens reprise notamment par le grec Athénée de Naucratis dans "Les Sages attablés".
Tacite raconte comment les Germains s’enivraient lors de leurs conseils, pensant que c’est sous l’effet de l’alcool que s’exprimait la plus grande franchise.
Je disais en préambule que le 1er septembre sera fêté et ce sera au restaurant très probablement arrosé de vin.
Je ne suis pas vraiment un fan du vin. Question de goût, probablement. Question du but recherché pour la boisson qui désaltère sans déséquilibrer l'esprit si on y prend trop de goût.
"In vino", carré d'as ?" écrivais-je en 2008. J'y répondais déjà à certaines questions. Servi dans les restaurants pour accompagner les repas peut faire exploser le prix en représentant le prix d'un convive de plus à table si pas plus pour certains.
On parle d'augmenter les taxes sur l'alcool.
N'est-ce pas le moment de penser au vin sans alcool ?
"Il est évident que le christianisme occidental a bénéficié et s’est parfaitement moulé dans les structures politiques et culturelles de l’Empire romain. La thèse que l’Europe occidentale catholique correspond grosso modo à l’Europe romanisée : les régions d’Europe qui n’avaient pas été romanisées ont basculé assez facilement dans la Réforme protestante. Par après, l’expansion du christianisme repose notamment sur les puissances catholiques - l’Espagne, le Portugal puis la France - qui sont parties à la conquête du monde... ", répond un fan à la question Pourquoi il y a du vin protestant et du vin catholique.
La France est le 2ème pays consommateur de vin au monde derrière les Etats-Unis et devant l'Italie. Plus de 3,5 milliards de bouteilles y ont été consommées en 2019. Cette consommation française est pourtant en baisse depuis 30 ans. Elle est passée de 100 litres par habitant et par an en 1975 à 40 litres aujourd'hui.
Donc, la consommation de vin est en baisse de moitié.
On cultive la vigne pour en faire du vin pour en faire du vin dans des pays initialement plus froids comme en Belgique.
Plus de 90% des belges boivent au moins un verre de vin par semaine. En 20 ans, la consommation moyenne de vin en Belgique est passée de 18 à 28 litres par an et par habitant. Donc cette consommation de vin est en augmentation du double
La Belgique reste le pays de la bière. Il y a plus de 250 brasseurs artisanaux et au moins 150 brasseries industrielles. L'ensemble de leur production totalise 2.000 bières originales mises sur le marché comme produit d'exportation important mais le vin importé apporte une touche particulière à table.
Tout comme le vin, il existe de la bière sans alcool.
"Chef, une p'tite bière, on a soif..."
La bière est l'un des breuvages alcoolisés les plus anciens. Les premières traces de son existence remontent à environ 4.000 ans avant J-C en Mésopotamie. Des tables d'argile témoignent de la présence d'une boisson fermentée élaborée à base de grains, le Sikaru.
On taxe de plus en plus l'alcool.
Un conseil, boit de l'eau potable du robinet en y ajoutant un glaçon pour lui donner du goût et de la fraicheur en le passant sous purificateur.
Tout n'est que choix de vie.
A boire du vin, on peut y ajouter du surréalisme, tout comme à boire de la bière.
Après le restaurant pour mon anniversaire, chanterais-je peut-être comme son interprète dans le monde des ancêtres depuis 2010 :
En y ajoutant un peu de suspense, la vigne se converti en sang avec Pierre Arditi qui joue le rôle de Benjamin Lebel, détective œnologue très spécial.
A la bonne vôtre !
Allusion
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Publié dans Histoire, Nature et Ecologie, Science | Lien permanent | Commentaires (4) | Imprimer
Commentaires
Grincheux rappelait cette histoire humoristique :
Pour son premier sermon, un jeune curé s’est retrouvé incapable de prononcer un seul mot.
Il consulte alors l’archevêque qui lui conseille de verser quelques gouttes de cognac dans son vin de messe pour se sentir plus détendu., et le dimanche suivant, le jeune prêtre réussit à s’exprimer.
De retour à la sacristie, il trouve une lettre posée sur la table :
"Mon Fils, la prochaine fois, mettez quelques gouttes de cognac dans le calice rt non quelques gouttes de vin de messe dans un calice plein de cognac.
D’autre part, je tiens à vous faire part des quelques observations suivantes, afin que vous puissiez améliorer vos prochaines oraisons :
Il n’est pas utile de mettre une rondelle de citron sur le bord du calice.
Les apôtres étaient 12, non pas 7, et aucun n’était nain.
Judas était un traître, pas un « fils de pute ».
Ben Laden n’a rien à voir avec la mort de Jésus.
Ponce Pilate a dit "vos histoires je m’en lave les mains« , et non »vos conneries, je m’en bas les couilles".
Les pêcheurs n’iront pas "se faire enculer chez les papous" : ils ironten enfer.
L’homme assis près de l’autel et que vous avez qualifié de « vieux pédé » et de « travelo en jupe », c’était moi...
Signé : S. E. l’Archevêque.
Écrit par : Allusion | 25/08/2023
Répondre à ce commentaireArticle arrivé en parallèle
Je suis un amateur de vin et j’apprécie de lire Le Canard Enchainé, contre-pouvoir utile dans un paysage médiatique qui en manque. J’ai acheté les dossiers du Canard « 100 histoires de vin ». Si ce hors-série se goutte bien et vite, il finit par laisser un drôle d’arrière-goût, entre erreurs grossières et un parti-pris rédactionnel qui m’a semblé bien trop négatif et de parti-pris à l’égard de la filière.
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-histoires-d-un-canard-qui-n-250092
Écrit par : Allusion | 28/08/2023
Répondre à ce commentaireC'est la rentrée et la salle des profs est là pour recevoir les futurs adultes
Huis clos d'humour dans une salle des profs, cette nouvelle série RTBF dépeint avec tendresse et auto-dérision le quotidien de cinq profs en 50 épisodes de trois minutes,
https://auvio.rtbf.be/emission/salle-des-profs-25551
Écrit par : Allusion | 28/08/2023
Répondre à ce commentaireLe vin est l'une des boissons alcoolisées les plus populaires au monde. Nous en buvons depuis des siècles, et ce n'est certainement pas prêt à s'arrêter. Beaucoup d'entre nous aiment boire un verre (ou deux) de vin par jour, mais dans quelle mesure est-il bon ou mauvais pour notre santé ? La plupart d'entre nous savent que l'excès d'alcool peut nuire à notre santé, mais qu'en est-il de la consommation modérée de vin ?
Le vin rouge contient du resvératrol, qui est un polyphénol végétal antioxydant et un vasodilateur.
Cela peut élargir vos vaisseaux, et ainsi laisser plus de place à votre sang pour circuler. De cette façon, votre pression sanguine peut diminuer et s'améliorer, réduisant ainsi les risques de crise cardiaque et AVC.
Mais si vous consommez trop de vin, trop souvent, votre tension artérielle peut empirer. En effet, cela aura l'effet inverse et pourrait faire augmenter votre pression sanguine sur le long terme.
Les maladies cardiaques sont responsables de la majorité des décès partout dans le monde, mais bonne nouvelle: un verre de vin rouge peut en réduire les risques. Cela s'explique parce que le vin contient des polyphénols antioxydants, le resvératrol étant le plus pertinent pour cet effet.
Comment le resvératrol peut-il réduire les risques de maladies cardiaques ? Il réduit le mauvais cholestérol et fait augmenter le bon cholestérol.
Un autre grand avantage des composés polyphénoliques du vin rouge est qu'ils peuvent améliorer la sensibilité à l'insuline.
Mais si vous n'êtes pas un buveur de vin rouge, vous pouvez profiter des mêmes avantages en buvant du thé ou du cacao en poudre.
En général, les aliments fermentés (comme le yaourt, par exemple) sont excellents pour favoriser un microbiome intestinal sain. Mais les polyphénols du vin rouge le sont tout autant.
En plus de contribuer à un meilleur microbiome, les polyphénols nourriraient la bactérie située dans nos intestins, travaillant comme un type de prébiotique.
Encore grâce au resvératrol ! Étant un antioxydant et un anti-inflammatoire puissant, il joue un rôle protecteur de stress oxydant. De ce fait, le vin rouge peut contribuer à prévenir les problèmes oculaires courants liés à l'âge, tels que le glaucome et la cataracte.
En plus de nous protéger du stress oxydant, le vin rouge peut également nous aider à créer de nouveaux vaisseaux sanguins dans les yeux (un processus connu sous le nom d'angiogenèse)
Cet antioxydant peut également être trouvé dans d'autres aliments, comme dans les raisins rouges, le cacao, les cacahuètes et quelques baies, entre autres.
Selon une étude de 2009, ce point est véridique autant pour les hommes que pour les femmes. En effet, les femmes consommant du vin rouge quotidiennement prendraient plus de plaisir au lit.
En ce qui concerne les hommes, une étude de 2016 a trouvé que les flavonoïdes étaient efficaces pour réduire les dysfonctionnements érectiles chez les hommes de moins de 70 ans. Le vin rouge est en effet une grande source de flavonoïdes.
Une méta-analyse de 2004 a trouvé que les personnes buvant un à trois verres par jour présentaient un risque plus faible de développer une démence et une démence vasculaire, pour être plus précis. Le type de boisson n'était toutefois pas précisé, ce qui signifie que l'alcool en général est susceptible de présenter les mêmes avantages.
Une étude a suivi un groupe de 5 505 hommes et femmes qui présentaient un risque élevé de dépression. La recherche a trouvé que les personnes ayant bu deux à sept verres de vin par semaine avaient moins de chance de recevoir un diagnostic de dépression.
L'alcool et la dépression ont une relation très complexe. Si un verre par jour peut repousser le coup de blues, une consommation trop important peut au contraire entraîner une dépression plus profonde.
L'alcool pourrait affecter négativement le système immunitaire, selon un article de la Alcohol Research datant de 2015. Cependant, les substances phytochimiques antioxydantes présentes dans le vin, en particulier, ont permis de contrecarrer ces effets négatifs.
Tout comme le système immunitaire, les résultats sont variés suivant les études réalisées, ce qui rend le lien entre la consommation de vin et l'augmentation du risque de cancer peu concluant.
L'Institut National du Cancer considère que l'alcool, dans sa globalité, serait cancérigène. Selon eux: "Il existe un fort consensus scientifique sur le fait que la consommation d'alcool peut provoquer plusieurs types de cancer.
Mais en 2014, il a été suggéré que le resvératrol pourrait en fait réduire le risque de cancer. En effet, si l'alcool endommage les cellules, "le resvératrol tue les cellules endommagées", explique Robert Sclafani, professeur émérite du centre anticancéreux de l'université du Colorado.
C'est surtout le cas si vous êtes sensible à l'histamine, qui entraîne une réponse immune (comme c'est le cas pour une allergie).
Le vin contient des hauts niveaux d'histamine, qui peuvent entraîner une congestion nasale, et parfois d'autres symptômes, comme des maux des têtes, de la fatigue et des nausées.
Il est très courant d'avoir mal à la tête après avoir consommé du vin. Vous pouvez mettre la faute sur le dos des sulfites, qui sont utilisés dans le vin pour le préserver.
Bien que les sulfites soient la cause la plus courante des maux de tête suite à une consommation de vin, l'histamine, mentionnée précédemment, peut également en causer.
Il y a un autre coupable potentiel: les tanins qui se trouvent dans le vin rouge. Ces composés chimiques peuvent augmenter la production de niveaux élevés de sérotonine, ce qui peut entraîner des maux de tête.
Boire de l'alcool, en général, entraîne une déshydratation. Cela va alors se refléter sur votre peau, mais aussi empêcher l'absorption de micronutriments tels que la vitamine A
Une consommation excessive d'alcool peut également déclencher l'apparition d'angiome stellaire sous votre peau.
Le vin rouge tâche également les dents, ce qui peut affecter votre apparence physique. Le vin blanc, quant à lui, provoque une libération encore plus importante de calcium, ce qui peut éroder l'émail. Cela peut donner un aspect jaune à vos dents.
Nous savons tous que l'alcool peut affecter négativement le foie. Cela peut, entre autres, entraîner une cirrhose.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/quels-sont-les-effets-d-une-consommation-de-vin-quotidienne/ss-AA16Q9Zk?ocid=msedgntp&cvid=75bf32485a7543c7a85efc277c1ef0dd&ei=15#image=1
Écrit par : Allusion | 08/10/2023
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