05/07/2024
La Vila Vella de Tossa
Une visite rapide de l'histoire de cette ville, je l'ai faite dans "Tossa de Mar à la suite d'une marée russe à la Costa Brava" en 2015. Depuis, il y a eu l'invasion russe en Ukraine et les Russes qui y habitent sont toujours là, mais les vacanciers russes sont plutôt rares. Amusant de retrouver cette année 2015 avec la vidéo russe de Kalinka avec le spacibo, спасибо, opposée à l'ukrainienne en dansant la Kazatchok.
Et si dans ce billet, on remontait encore plus loin dans le temps comme si nous étions dans le film "Les visiteurs" en utilisant les verbes au présent comme si nous étions en pleine actualité dans chaque étape de l'histoire.
...
Comme la plupart des promontoires côtiers de l'Emporia et la Selva, le cap de Tossa est habité par les Indigètes, peuple ibère préromains sous le nom de Turissa.;
En l'an de grâce 966, Miro, comte de Barcelone, Gérone et Osana fait don de la vallée de Tossa au monastère de Ripoli. Une époque pendant laquelle, on vit dans des fermes dans l'arrière-pays de Catalogne à l'écart des risques de la mer.
En 1186, l'abbé Ramon de Berga concède une charte de peuplement qui permet de construire une ville sur les falaises surplombant la mer au sommet du Mont Guardi au bout du Mont Guardi. En 1186, la construction d'un château fait office de centre du pouvoir et de refuge pour la protection des habitants dont les maisons ont des démentions bien déterminées cadastrées par des impôts avec ses servitudes. Le logement du château est surmonté d'une fenêtre munie d'une grille dont le linteau porte une inscription référant au maire comme "Joannes Ludovicus Riera, bailus naturalis, me fecit". Dans la salle principale, les armes sont gardées et les réunions du conseil se produisent. Au Rez-de-chaussée, une cuisine, un grenier , une étable et une cave complètent. Le garde-manger et quatre chambres avec des lits à baldaquin et des coffres.
Une petite église romane de San Vicenc y est aménagée.
Tossa de village, devient une ville, le long de la côte ibère.
La Vila Vella compte moins d'une centaine de personnes. Ce sont des pauvres, des pèlerins, des vagabonds et enfin des pêcheurs.
Les attaques venant de l'extérieures se succèdent.
En 1280, cela n'empêche pas la ville de prospérer. Les chantiers navals et le commerce ne désemplissent pas pour vendre des produits locaux comme les salaisons de poissons, la viande porc salée, le bois, le charbon et le bouchon. Les navires partent successivement sur les côtes catalanes, valenciennes et de toute la Méditerranée. Cela éveille la jalousie.
L’intérieur de la Vila Vela aux ruelles étroites, pavées de galets, compte environ 80 maisons, dont la plupart ont la muraille comme mur de fond.
L'église de saint Vincent, de style gothique est édifiée sur un espace élevé du promontoire./ Elle comporte une nef, une abside polygonale à trois pans avec la sacristie et une chapelle latérale du côté ouest. Dans l’abside, la voûte en ogive est soutenue par six nervures réunies au niveau de la clé de voûte, décorée avec l’image de saint Vincent, patron de la ville.
En 1285, la ville subit l'attaque de la France.
Des premiers remparts sont érigés autour de la Vila Vella.
Le gestionnaire de la ville, Nicolau Rigau fait arrêter un pêcheur de San Feliu de Guixols avec une amende de 60 sous. pour avoir pêché dans les eaux de Tossa. Le 6 janvier 1369, cette localité voisine considère que la mer appartient au roi, envoie 16 navires pour répondre à cette décision injuste. Par des brèches, 140 personnes parviennent à entrer dans la Vila Vella. Plusieurs blessés parmi ses habitants qui se réfugient au château du châtelain Guillem Riera. Nicolau Rigau est emmené prisonnier à San Feliu de Guixols.
L'enceinte est à nouveau renforcée à tout prix la ville contre les agressions extérieures tellement solides que pendant la guerre civile catalane entre 1462 et 1472 n'ébranlent pas les murs. Cette fois, sur 300 mètres, la ville est entourée par des remparts de trois étages en granit au nord et à l'ouest, tandis qu'à l'est et au sud, la mer fait office de défenses. Sept tours cylindriques s'élèvent. Quatre tourelles et trois tours cylindriques couronnées de mâchicoulis. Les tours les plus connues sont la Torre Joanàs qui domine la baie de Tossa, la Torre de les Hores , située à la seule entrée de la ville sur la cour d’armes avec un portail à voussoir qui doit son nom au fait qu’elle était le seul lieu où il y avait une horloge publique et, finalement, la Torre d’es Codolar ou Tour de l’Hommage qui, en plus de faire office de prison, jouxte la Maison del Batlle de sac qui gère la ville et domine la plage d’es Codolar.
Le roi Philippe II ordonne en plus, de défendre le littoral contre les agressions.
A proximité de la côte et dans un endroit stratégique, est construit à la demande de Philippe II, la tour des Moros ou de Can Magi de 8 mètres de haut avec 4 machicoulis, afin de protéger les villages des incursions des pirates venant du nord de l’Afrique.
Près d'elle, le Mas Jalbert-Rabassa en 1367. La lignée des Rabassa est constituée de marins, de capitaines et de commerçants et possède de nombreux terrains en vue de développer la nouvelle ville dans les rues Saint Josep, Sant Antoni, Tarull et Rosa Rissech.
Au XVe siècle, la peste s’abat sur la population et les habitants de Tossa demandent l’intersession de St Sébastien en promettant qu’ils feraient tous les ans et à tout jamais, un pèlerinage jusqu’à sa chapelle la plus proche. L’épidémie s'achève et les citoyens respectent leur promesse. Quelques années plus tard, ils demandent l’autorisation ecclésiastique pour envoyer un seul homme en représentation du village, jusqu’à la chapelle de St Coloma de Farners dédiée à St Sébastien, située à 40 km de Tossa. Depuis, tous les 20 janvier, le Père Pèlerin représente le village, accompagne jusqu’à la chapelle de St. Sébastien de St. Coloma. À l’arrivée à Tossa, des prières au rosaire à la chapelle du Secours, et une procession par les rues de la vieille ville, qui passe devant les murailles illuminées par des torches et se termine à l’église paroissiale de St. Vincent.
Nous sommes le 4 septembre 1499, le soleil s'est élevé très haut dans le ciel comme tous les jours. Septembre est la saison des douceurs et des récoltes de fruits. A 16 heures, dans les maisons, les femmes préparent le diner du soir. Ce n'est pas très lourd, à peine quelques légumes secs, pas de viande et quelques fruits, des graines pour aromatiser et rendre le poisson péché dans la journée plus agréable. C'est alors qu'un appel de corne résonne et prévient de l'arrivée d'intrus à proximité de la ville. Les lumières n'ont pas servi pour éveiller l'attention. Il fait encore trop clair pour être visible. Les fumées sont, elles, bien visibles. Les craintes des invasions précédentes reviennent. Le bouche à oreille ajoute un peu de stress. Le capitaine Joan Gener, les marins Toni Rabassa et Toni Bruguera, partis en mer, doivent abandonner leurs embarcations pour se réfugier dans la forêt alors qu'ils sont poursuivis par des pirates sarrasins à proximité de la crique Giverola. Les cris brisent le silence. Le châtelain commence à lancer des ordres.
Un peu d'humour avec de film "Les visiteurs"...
- Joanas, fais fermer la porte du village. Va chercher les explosifs sous la Tour de la Poudre près de l'église Sant Vincent. Mets les canons en batterie, crie le châtelain.
Dans le stress, avec la poudre, les canons et des gens en armes, ils parviennent à repousser les assaillants. Quelques morts et blessés sont emportés à l'hôpital. Pendant la guerre d'indépendance espagnole avec les troupes napoléoniennes, dans les mêmes circonstances, une explosion a soufflé l'église Sant Vincent ne laissant que l'abside.
En 1773, la dépouille du fondateur de l'hôpital médiéval, Tomas Vidal Rey, est transférée lors de la procession solennelle paroissiale à la chapelle du nouvel hôpital en dehors des murs grâce à la nouvelle fondation de ce négociant.
L'histoire est toujours racontée par les vainqueurs.
La suite de l'histoire est déjà dans ce billet que je reprends partiellement (clic)
Au Moyen Age, Tossa est devenue un relais de chasse pour les comtes barcelonais.
Puis, la ville s'étend extra-muros.
A la deuxième moitié du 20ème siècle, elle attire des artistes et des intellectuels. Les peintres de passage ou s'y installent comme Marie Laurencin, Olga Sacharoff, Marc Chagal,André Masson...
Georges Bataille, Henri Michaux et Jules Supervielle changent la ville.
En 1936, nait un mouvement libertaire, anti-fasciste engagé.
En 1950, après la guerre, le film Pandora d'Albert Lewin, relatant un conte envoutant à la gloire de Ava Gardner, prend Tossa comme lieu de tournage.
Une statue de Ava Gardner regarde désormais la mer pour rappeler l'évènement et les endroits là où a été tourné le film. "Pandora" se retrouve partout comme sur les enseignes de magasins avec les photos du film avec Ava Gardner et Franck Sinatra.
Les légendes modernes remplacent les anciennes.
Le nom de la ville passe de "Tourissa" à "Tossa" et pourrait arriver à "Tourista de Mar"
Les touristes n'ont pas de problème pour se souvenir du film "Pandore" puisque plusieurs enseignes de magasins le rappelle.
La Vila Vella est toujours un endroit fréquenté par les touristes parfois sans effort à bord du petit train touristique comme le reste des points de visites de la ville.
Les hôtels sont là pour tous les goûts et pour tous les budgets.
Le plus bel hôtel historiquement parlant est le Diana. Ancienne maison privée convertie en hôtel, toutes ses chambres sont différentes. Chaque chambre a des détails spéciaux qui la rendent unique. De style moderniste, architectural, l’œuvre d’Antoni de Falguera i Sivilla, disciple et collaborateur de Puig Cadafalch, il plus de 100 ans d’histoire. Bâtiment protégé en tant que bâtiment singulier par la mairie. Décoration intérieure conservant le caractère moderniste et ses chambres, décorées avec un mobilier sophistiqué, offrent une vue sur la mer ou la Plaza de España.
L'hôtel "Elisabeth by the Sea" est un cinq étoile qui s'ouvrira en juillet 2025. Il réhabilite un endroit qui était une maison de jeux plutôt en perdition. Dans la rue principale de la ville, des travaux sont entrepris avec échafaudages pour conserver les façades mais en modernisant les intérieurs.
La nuit du 23 juin, veille de la Saint Jean, c'est la fête dans toutes les villes de la Costa Brava et des Pyrénées de Gérone, qui, comme dans le reste des territoires de langue catalane, célèbrent l'une des fêtes populaires les plus magiques et les plus joyeuses de l'année, où le feu est l'un des principaux protagonistes. La ville n'a pas résonné de coups de canons mais de feux d'artifices dans toute la ville jusqu'au lendemain.
Les anciennes légendes ne rappellent plus rien à personne.
Je vais pourtant les relater mais en les réactualisant.
...
Légendes religieuses de Tossa
- Qu’est-il arrivé à cette barque? C’est sans doute le fait des créatures, je n’en tiendrais pas compte, s’exclame-t-ilet il remet tout en ordre.
Pendant deux ou trois semaines, tous les samedis matin, il trouve sa barque toute chamboulée.
Le troisième samedi, cet homme qui est de petite taille, décide de se cacher dans le placard de proue et d’y rester sans bouger.
Quand l’horloge de la tour des heures indique minuit, il remarque que trois femmes sautent à l’intérieur de la barque et mettent les rames dans l’eau.
- Ramez pour un! Ramez pour deux! Ramez pour trois!, dit l'une d'elles.
La barque ne bouge pas.
- L’une d’entre vous attend-elle un enfant?, demande la plus vieille.
- Pas que nous sachions, non!, répondent les deux autres
Nouvel essais.
- Ramez pour un! Ramez pour deux! Ramez pour trois! Ramez pour quatre!, disent-elles de concert.
La barque fait.. zas et entre dans l’eau.
À chaque coup de rame la barque avance d’une mille pour chaque coup de rame, elles arrivent sur une plage pleine de palmiers qui doit se trouver en Amérique. Les femmes sautent hors de la barque et se transforment en trois chats noirs.
Le pécheur toujours caché, après quelques heures les trois chats noirs retournent à la barque et se transforment à nouveau en femmes.
- Ramez pour un ! Ramez pour deux ! Ramez pour trois ! Ramez pour quatre ! Et zas, la barque à la mer", dit la plus vieille.
Il commence à faire jour. Elles arrivent à Tossa. Les femmes sautent hors de la barque en laissant tout sens dessus dessous.
Le pécheur attend de les voir s’éloigner, sort de sa barque et va voir le recteur à qui il lui explique tout ce qui lui est arrivé.
- Nous allons régler tout ça", répond le Recteur.
Le pécheur et le recteur munis d’un encensoir, d’eau bénite et d’un livre, vont jusqu’à la barque tout en récitant des bénédictions.
Les sorcières ne peuvent le supporter et s’en fuient à tout jamais.
Depuis ce jour béni, l’homme trouve toujours la barque en ordre.
L'histoire ne raconte pas qu'il est probablement mort dans une tempête.
De nos jours, au contraire, peu de jeunes connaissent cette légende car les traditions, les coutumes et l’histoire orale des villages en patrimoine de tant de générations, glissent lentement dans le silence de l’oubli avec des idées plus commerciales. Du côté gauche de la chapelle, quand un enfant fait une grosse bêtise on lui dit:
– Tu es comme Xixanet!
– Xixanet est-il un enfant petit et vif ?
– Oui. Je vais te tester. Tiens, voici l’huilier pour bronzer pour touristes. Va chercher de l’huile. Mais ne t’arrête pas pour jouer aux billes sur la place ou les plus grands casseront la bouteille, et je n’ai pas plus que ces 5 euros (= 6 sous réactualisés)", dit sa mère, une veuve très pauvre.
Le petit Xixanet prend l’huilier et les euros et s’en va en courant. À l’aller, il ne s’arrête pas sur la place bien que ces amis l’appellent avec insistance. Mais au retour, alors qu’il porte la bouteille pleine, il ne peut résister à la tentation. Il pose l’huilier sur le sol et se met à jouer aux billes. Tout en jouant, une bille touche l’huilier qui se casse. Il consulte son Smartphone pour savoir ce qu'il doit dire.
- Je regardais l'écran de mon portable que tu m'as offert et j'ai chuté sur une pierre.
– Vas t’en au diable!, s'exclame sa mère, fâchée de le voir revenir les mains vides,
Le diable écoute la mère et accourt pour emporter l’enfant.
Sa mère regrette ses paroles, court à la chapelle de la Mère de Dieu des Secours.
— Mère de Dieu des Secours ! Vite, aide moi! Le diable emporte mon fils!", se met à crier en s’agrippant aux habits de la Vierge.
C’est alors que la Mère de Dieu descend de l’autel si vite qu’elle peut rejoindre le diable et commence à le battre avec un bâton rond. Elle le bat tant qu’elle lui casse les cornes ! Le diable lâche alors Xixanet et s’en fuit en courant ! Il ne s’arrête que lorsqu’il est de retour dans l'enfer d'un jeu sur Internet.
— D’où viens tu ? demandent les autres diables le voyant arriver tout effrayé, battu et sans cornes.
— De Tossa!, évidemment”
Abraham Canals I Colomer, part faire fortune à Cuba. Au retour, nostalgique, les mains vides, il trouve le belvédère "La Xalet d'en Bram". Pour contempler l'océan, il y creuse la roche et imagine apercevoir Cuba.
- Où veux-tu construire une villa ay paradis ?
- Non, un paradis bleu et vert me suffit.
Un pèlerin amena "Ca na Maria Xarach", un fragment du Saint Suaire de la Terre Sainte. On l'héberge et sa maison s'appelle "Casa des Sant Drap".
En 2019, la fête du "Corpus Christi à Tossa (clic) " démontre l'engouement de la population pour décorer le sol des ruelles de fleurs lors de sa fête. Fleurs qui seront foulées ensuite, par la procession à la sortie de l'église en fin de journée.
Un trou dans le mur à côté de la Tour de Es Codolar permet d'accéder aux barques amarrées et est créé par le diable pour s'enfuir de Tossa, poursuivi par la Vierge du Secours des griffes du Malin.
Tossa, une ville ou un village ou j'ai passé cette année la 18ème fois des vacances depuis 20 ans.
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Ci-dessous l'assemblage des images de Juliane Colibri de 2018 que je remercie...
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Le catalan salé
Le catalan salé de Tosa ("es", "sa", "ses" au lieu de "el", "la"...) se retrouve dans les "s" des mots : "Ses Muralles", "Torre de ses Hores", "carrer de ses Escalletes", "casa de sota es Pont"
Bernard de orthogaffe.com démontre que le français n'est pas moins salé en gardant les mêmes "s" aux prénoms avec des règles très précises.
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Publié dans Histoire, Parodie et humour, Voyage | Lien permanent | Commentaires (4) | Imprimer
Commentaires
Marie Laurencin, Olga Sacharoff, Marc Chagal,André Masson...Capture d'écran 2024-07-01 130259.png
Georges Bataille, Henri Michaux et Jules Supervielle changent la ville. Parmi mes préférés comme le Film culte PANDORA. Revu trois fois... Le chat de mon voisin est aussi une chatte noir. Le tour qu'il fait à son propriétaire me semble de plus en plus diabolique... et surréaliste.
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 02/07/2024
Répondre à ce commentaireC'est beau tout ça...
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 02/07/2024
Répondre à ce commentaireL'avenir de nos transports réside-t-il dans la diminution et la rationalisation de nos déplacements, grâce à des lieux de vie, de travail et de loisirs rassemblés ? Ou bien peut-on entrevoir une Europe reliée par un réseau Hyperloop à 1000km/heures, comme un métro à échelle du continent, alimenté au solaire et remplaçant totalement les vols court-courriers ? Quoi qu'il en soit, tout le monde s'accorde en tous cas sur une chose : à l'avenir, c'est le véhicule qui nous conduira, et plus l'inverse.
https://auvio.rtbf.be/emission/nos-futurs-2080-27969
Écrit par : Allusion | 03/10/2024
Répondre à ce commentaireA 446 kms de Tossa, Valencia des chutes de pluies catastrophiques due à ce qu'on appelle "goutte froide" jusqu'à 500 litres par mètre carré. 3 jours de deuil ont été décrété.
Écrit par : Allusion | 31/10/2024
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