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Il y a près d'une semaine, le deuxième tour des élections en France a créé la surprise et a chamboulé toutes les prédictions du premier tour.
"Chaque fois que le front républicain avec des élections suivie par la présence active des électeurs, cela marche" était-il dit.
En 2015, le billet "Coup de pouce à la Démocratie" disait que dans les pays où le vote n’est pas obligatoire, le pourcentage de participation est devenu ridiculement bas et le résultat des votes ne parvient plus à être représentatif de la population consultée. Une lassitude s'est installée inexorablement et les raisons invoquées par les électeurs sont des plus irréfléchies ou irresponsables. ‘Pourquoi me déplacer et perdre mon temps pour quelque chose qui ne changera pas ma vie de tous les jours[...] avec la proposition : "pouvoir pas voter dans le confort de son domicile par l'intermédiaire d'Internet avec toutes les possibilités d’appuis de l’information sous forme d’images ou de textes apporteront une avancée majeure". La crainte de magouilles par l'utilisation de "On Line" était tellement forte. Depuis, tout passe quasiment par là.
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Préambule
Depuis 2011, Marine Le Pen reprenait les rennes du RN à son père avec des slogans "Liberté, égalité, fraternité" pour donner le pouvoir au peuple. Le peuple est un ensemble d'êtres humains vivant en société, formant une communauté culturelle, et ayant en partie une origine commune. Les mots "en partie" donnent déjà l'amplitude de la diversité historique ou actuelle. Le sketch du douanier de Fernand Raynaud date de 1972. Il démontre que la dépendance et les besoins d'immigration peut varier en fonction des conjonctures. Les étrangers compétents sont nécessaires qu'on le veuille ou non.
Il y a 60 ans, la peur du communisme était omniprésente. La théorie des dominos du communisme était l'idée que le communisme commencerait dans un pays et se propagerait rapidement d'un pays à l'autre jusqu'à ce qu'il prenne le contrôle du monde. Elle est devenue l'un des moteurs de l'engagement des États-Unis dans la guerre du Vietnam. Aujourd'hui, on a compris que la compétence n'est pas dépendante d'une nationalité ou d'une race mais d'une personnalité particulière et au mieux un groupement de personnalités qui partagent les mêmes idées sur tout, même si en cherchant bien, c'est plus une utopie qu'une réalité.
En 2017, l'élection présidentielle faisait monter Macron sur le pavois et le billet se demandait si "Révolution en Marche" avec "La macronite aiguë allait être une maladie ou un remède ?" mettait en avant une version de politique centriste, médiane ni de gauche ni de droite, inédite alors que les Français sont plus radicaux dans leurs convictions. Or, on ne partage pas des convictions en les dénigrant.
Les trois mêmes interlocuteurs sont toujours en présence aujourd'hui avec un autre pseudo de "Renaissance".
Le Point se demande : "Mais qu'a-t-il fait à la France ?".
Si c'est ressortir un argument d'arrogance caractérielle et intimiste appelée jupitérienne, cela ne fait pas le poids et avancer le schmilblick. Manager des hommes demande une certaine autorité en regard des lois en vigueur. "Macron devrait-il être un chaman capable de soigner sa tribu malade ?, se mande Peter Sloterdijk. Ces dernières années, un président est jugé après une centaine de jours de gloire après avoir été élu. Rien de véritablement anormal puisque les envies, les rêves se transforment souvent en utopies. Quand les citoyens se sentent mal dans leur peau, cela devient chronique. Une succession de gouvernements sans majorité à l'Assemblée n'est pas une billevesée. Elle est normale dans une démocratie. Le travail le mieux rémunéré, la prospérité doivent attirer les jeunes dans leur choix de vie en accord avec leurs espérances. Ce n'est pas dire dans tous les cas "Money first", mais la question du gain normale doit être posée pour commencer une carrière. En général, les intellos gagnent plus par leurs compétences acquises par l'instruction mise à jour perpétuellement ou par l'expérience de plusieurs années.
Après la dissolution de l'Assemblée voulue par Macron, le premier tour des élections française montrait le Rassemblement national gagnant avec le jeune Jordan Bardella comme premier ministre avec la majorité du pouvoir et la dissolution du macronisme. Un barrage à l'extrême droite s'est déclenché et s'en est suivi la dégelée au deuxième tour. Au second tour, le Front populaire de la gauche arrivait en tête suivi par Renaissance de la Macronie et du Front national de Bardella qui réagissait.
L’élection présidentielle française se passe en 2 tours. Pour être président de la République, il faut avoir la majorité absolue lors du vote avec plus de 50% des voix au premier tour. Au deuxième qui vient 14 jours après. le candidat qui obtient le plus de votes avec une majorité relative, gagne le poste.
L'élection de l'Assemblée ne procède pas totalement de la même façon.Après le deuxième tour de l'élection de l'Assemblée, s'il n'y a pas de partis ou de bloc gagnant, cela se corse. La France va connaître une période qui ressemble fort à une crise qui mènerait au chaos. La France n'a pas de politique à la proportionnelle dans cette cinquième République.
Des résultats, Jérôme Jaffré en fait une première analyse
Après le 1er tour, le RN avec Bardela qui devenait premier ministre, semblait être la solution normale du futur. La réaction énergique des autres partis, en quelques deux semaines de temps, a renversé cette espérance et la renvoyée temporairement en 3ème place. Trois blocs se sont dressés en tête sans majorité, rendant la politique en version "5ème république" dans un chaos de gouvernance sans amendement.
Avoir la majorité des voix par l'intermédiaire d'un seul parti ne sera plus jamais suffisante pour gouverner et ne pas tomber dans le chaos. Quand il y a un impossible budget avec un déficit abyssal et une dette galopante, même un gouvernail alternatif par des coalitions
que Sébastien Vincini définit comme "une arnaque grand angle ou une trahison de l'expression des urnes", au sacré lâcher de psychopathes dans l'atmosphère, cela devient un exercice de haute voltige.
Cette majorité est devenue un leurre illusoire, d'accord.
La théorie des couleurs et des communication politique n'y sont pas étrangères.
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Les suites des élections en Belgique
Lors de la dernière élection européenne qui cumulaient plusieurs élections belges, j'écrivais "Elire par la fiction". Billet dans lequel, je mentionnais les grandes différences entre la Belgique parlementaire et la France présidentielle qui a mis le feu aux poudres il y a une semaine.
En 2007, il fallait bien deux volets au "Compromis ou qu'on a promis ?" (1) et (2) pour parler de l'obligation de trouver des compromis sans compromissions.
Lundi dernier, lendemain des élections françaises, les "Coulisses du pouvoir" parlaient d'une belgisation de la politique française .
Le spectre de voir naître un gouvernement d’extrême droite en France n’est plus vraiment de la politique-fiction. Fascisme
Dernièrement, une enquête journalistique en Italie a montré une face cachée du mouvement de jeunesse du parti de Giorgia Meloni, avec des jeunes clairement nostalgiques du fascisme qui utilisent des phrases et des slogans antisémites et racistes.
Tant Marine Le Pen que Giorgia Meloni ont des difficultés à se défaire de cette étiquette qui est lié à cette flamme néofasciste qui reste le symbole de ces partis d'extrême droite.
"L’Italie est un laboratoire géant de la politique européenne : fascisme, démocratie chrétienne, entrepreneuriat politique à la Berlusconi et populisme s’y sont développés, avant de devenir des lames de fond de la politique occidentale. Aussi, lorsque Giorgia Meloni arrive au pouvoir à la tête d’une nouvelle coalition de droite en octobre 2022, son expérience mérite-elle d’être étudiée dans le détail. Accusée d’être « postfasciste » avant les élections, sa gouvernance n’a, en fait, rien à voir avec le régime mussolinien : Meloni propose une nouvelle doctrine, un « postpopulisme » qui cherche à dépasser les idées populistes pour revenir à un vrai débat gauche droite. Et elle n’est pas seule : avec elle, la Suède, la Tchéquie, la Finlande, la Grèce et bien d’autres pays ont déjà basculé dans le postpopulisme. La France, la Grande-Bretagne et les États-Unis suivront-ils le mouvement ?, Thibault Muzergues.
Même si une partie de l’establishment de son parti est encore clairement nostalgique, le coup de couteau dans le dos de Giorgia Meloni est venu des jeunes de Fratelli d’Italia. Après des années de travail pour rompre avec ce passé néofasciste, ceux qu’elle adulait encore au dernier congrès de son parti, ont relancé la polémique. La preuve sans aucun doute que le travail sur la mémoire historique n’a pas été complété avant d'affirmer que son mouvement est une "nouvelle extrême droite" moins virulente et moins xénophobe.
Il ne suffit pas de dire qu’un parti a fait les comptes avec son passé, il faut aussi que ces valeurs se trouvent dans l’idéologie actuelle du parti avec le reflet sur son futur. Cette face cachée de l'extrême droite avec son âme noire existe. Il ne suffit pas de repeindre le mur pour tuer la mérule.
La gauche, la droite et l'extrême droite en Belgique, on connait "Gauche, droite, gauche". avec le Vlaamse Block.
La démocratie n'aime pas ce genre de gouvernement. Le cordon sanitaire, instauré en deux étapes en 1989 et 1992, visant à exclure les partis politiques d'extrême droite de toute majorité politique, se dénoue pourtant depuis lors.
On sait ce que les extrêmes gauche ou droite sont capables en bien des choses mais aussi en mal quand il faut exercer un pouvoir quand on n'a pas la force massive d'une dictature et d'une direction autoritaire soutenue pas une force policière qui répond au doigt et à l'œil à l'autorité qui la paie bien en corrélation avec sa servilité.
Aujourd'hui, nous sommes 32 jours après les élections belges et les étapes d'installation des nouveaux gouvernements progresse plus vite qu'espéré.
Cyril Hanouna avec son "Best of" pourrait-il apporter le soleil ?
Conclusions françaises temporaires vues de Belgique : .
Si vous vous souvenez de l'arithmétique associée à la politique, c'était avant le Plus Grand Commun Diviseur qui prévalait. Aujourd'hui, c'est le Plus Petit Commun Multiple de plusieurs projets qui prend l'ascension.
Alors le cerveau doit faire des exercices à pleine capacité car ce machin dans la tête ne s'use que si l'on ne s'en sert pas.
A la Galerie Sablon d’Art (2, place du Grand Sablon), l’accent est mis sur le caractère fondamentalement rabelaisien, comique et truculent, parfois même cynique, de l’artiste "hors-circuit", Henri Beaufour. Proche de la caricature ou de la bande dessinée, sa foisonnante production fournit un corpus cohérent pouvant s’adapter à la riche histoire de Bruxelles et de sa culture de l’humour ayant pour fil conducteur son rapport décalé au portrait, du plus coloré au plus noir dans un geste précis, rapide, incisif, qui dit beaucoup de la fragile humanité et de son bestiaire élargi aux frontières de l’animalité. Est-ce que le comique peut véritablement dialoguer avec l’art ? Le grotesque est-il compatible avec le propos artistique avec l’esprit de la caricature et de la bande dessinée ?
La réponse en cliquant sur l'image suivante :
12/7/2024 : Intervention de Jean Quatremer au Club de 28'
Au secours, la Wallonie se redresse !
Les commentateurs et les internautes au nord du pays vont de surprise en surprise à la vue de ce paysage politique francophone en mutation soudaine.
Tout fout le camp. Les piliers sur lesquels étaient bâtis quelques solides lieux communs belgo-belges sont en train de s’affaisser comme la lagune de Venise. Dans le monde d’avant, la Wallonie était peuplée uniquement de socialistes qui se régalaient des transferts financiers venus de Flandre pour se complaire au chômage sans dire merci. Le pape du nationalisme flamand, Bart De Wever, avait fondé tout son empire sur la légende des deux démocraties, aussi tenace qu’un conte de Grimm. A la télé, les toutologues flamands prodiguaient leurs conseils aux Wallons tout en constatant d’avance pour un public convaincu que rien ne changerait jamais. Le citoyen flamand voyait énormément d’opportunités de vacances en Ardennes, aimait beaucoup ce drôle de peuple où les hommes se font la bise pour se dire bonjour, mais préférait rentrer à Gand ou Anvers quand il s’agissait de faire des affaires.
Il y a de plus en plus un rejet de la devise de la révolution française.
Elisabeth Roudinesco : « Cette droitisation de beaucoup d’intellectuels, on la voyait venir »
Entretien La droitisation du monde intellectuel, estime l’historienne de la psychanalyse, explique en partie la confusion actuelle où la gauche devient, pour certains, l’ennemi principal. Un espoir de retour à une certaine royauté ou du moins à plus d'Autorite. Je ne peux que reproduire son intervieuw. EXtrait: Entretien La droitisation du monde intellectuel, estime l’historienne de la psychanalyse, explique en partie la confusion actuelle où la gauche devient, pour certains, l’ennemi principal. Des intellectuels comme Alain Finkielkraut ou des personnalités comme Serge Klarsfeld disent qu’ils choisiraient le RN en cas de duel avec LFI. Que se passe-t-il dans le champ politique et intellectuel ?
Elisabeth Roudinesco Quel que soit le candidat, j’ai toujours voté contre le Front national et je continuerai à le faire. Se demander ce qu’on ferait si on avait le choix entre le Rassemblement national et un parti de gauche n’a pas de sens. On fait ce qu’on a à faire au moment où l’événement arrive. Donc, quand on commence à dire qu’on préférera un parti d’extrême droite à une gauche jugée mal équilibrée, c’est inacceptable.Que ce soit clair : jamais, on ne doit pactiser avec un parti d’extrême droite ontologiquement raciste et antisémite. Ce qu’a entrepris Marine Le Pen, cela consiste à repeindre une façade. Nous avons, face à nous, un parti fasciste bien propre, bien lavé, avec des représentants devenus des notables, bien lisses, bien cravatés. Mais ce parti est structurellement antisémite, avec, en ses profondeurs inconscientes, un cloaque conspirationniste. Le fait qu’il soit parvenu à troquer son antisémitisme fondateur pour un racisme aboutit à un renversement : une partie des juifs de France se tourne vers le RN en croyant faire barrage à La France insoumise identifiée à une sorte de bolchevisme antijuif. Evidemment, à LFI, il y a des antisémites, dont il faut se débarrasser. Mais en tant que tel, il ne s’agit pas d’un parti ontologiquement antisémite, raison pour laquelle une alliance est possible pour s’opposer au véritable ennemi. Quand on avait le choix, en 1940, entre la collaboration et la résistance, on ne regardait pas toutes les organisations antinazies avant de s’engager. Il y a toujours eu plusieurs composantes de la gauche et je souhaite qu’elles puissent de nouveau se disputer, mais après. Là, on est face au pire. Et ce ne sont pas les braillards de LFI qui sont les plus dangereux. Je ne comprends même pas qu’on ne le voie pas.Ce manque de clarté vous étonne-t-il ?
Non, je ne suis pas étonnée. Cette droitisation, grave, de beaucoup d’intellectuels, on la voyait venir. C’est devenu maintenant un classique de haïr la Révolution française dans son ensemble, de considérer que la totalité des fondateurs de la République sont des assassins : Robespierre, Danton, tous y passent aujourd’hui. Mais la République est fondée par la Révolution et il n’y a pas de révolution sans acte sanglant. Depuis les thèses de François Furet, on établit un continuum entre la Révolution française et la révolution russe alors qu’elles n’ont pas débouché sur la même chose : la révolution bolchevique a abouti au stalinisme, la française au libéralisme et à la République. Je remarque aussi que se développe une haine invraisemblable contre Napoléon Bonaparte, fondateur de l’Etat moderne, maintenant comparé à Hitler ou à Pétain. Et sur quoi débouche toute cette haine ? Sur la volonté de restaurer, non pas la monarchie, mais le régime de Vichy
Il ne suffit pas de repeindre le mur pour tuer la mérule. Tu ne mettra du vin neuf dans une vieille outre au risque de la déchirer, mais tu changeras d'outre. Je doute qu'un véritable parti d'extrême-droite à la Le Pen puisse changer. Mais il est possible d'imaginer un autre parti qui ne serait plus antisémité mais malgré tout arriverait à réguler l'immigration clandestine ou climatique. Ce qui à mon avis n'a rien à voir avec le racicme. Montebourg se rapproche de ce profil. Ma réponse au Nouvel Obserteur qui pense encore que le meilleur camp pour lutter contre le fascisme est le fascisme de gauche (bref, le stalinisme). L'histoire a changé. Heureusement le Nouvel Obs lui, ne me censure pas. Voici: La gauche est un marchepied pour l'extrême-droite. C'est le Tonneau des Danaïdes. En Belgique, se met en place un gouvernement de centre-droit qui tient compte des plus faibles. Ce qui aura comme premier effet de calmer les fascistes de tous bord. On fait passer une Loi pour limiter l'immigration clandestine et les problèmes s'estompent. J'espère pour la France un même Destin
Celui de la raison.
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 13/07/2024
Eh oui, Bart de Wever au perchoir. Et pourquoi pas. Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Et BdeW est un homme intelligent. Capable de suivre un régime d'amaigrissment réussie. De toutes façons il sera en permanence sous les projecteurs. Jugés au moindre dérapage flamingant. C'est un père de famille plutôt conservateur. Il sait qu'il ne doit pas décevoir,... surtout ses enfant. De Wever, le tisserand sera-t-il capable de retisser le lien déchiré entre la Flandre fasciste et une Wallonie (excepté celle de Degrelle) plutôt antifasciste. Il passera alors à la postérité et sera perçu comme un héros de la PAIX retrouvée en Belgique. LE FAMEUX CHAGRIN DES BELGES sera-t-il enfin séché comme le Zuyderzee cher à Freud??? Fameux défi... qui me rappelle la fresque de la chapelle Sixtine: La creation d'ADAM.
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 13/07/2024
Si on y réfélchit bien, la France se retrouve au même point que nous il y a presque 14 ans. Nulle part, avec d'éternelles affaires courantes et beaucoup de bordel pour maintenir une Wallonie exsangue. Faudra-t-il alors 14 ans aux français pour retrouver l'équilibre? Celle d'un centre droit sensible au plus faibles sans sombrer dans la victimisation wokiste. J'espère pour eux que cela ira plus vite et qu'ils suivront la leçon belge. Certes beaucoup de wallons vont souffrir. Le limitations du chomage à 2 ans sera une véritbla révolution. Connaissant bien le problème je sais que le Forem est directement responsable de cette situation. J'ai des échos des pychologues qui y ont travaillé. Une refonte totale du système de la mise à l'emploi me semble vraiment nécessaire. THE RIGHT MAN ON THE GOOD PLACE... Tel est mon espoir. On verra la suite. Il y a du pain sur la planche. Heureuse de savoir que mon préféré: Jean-Luc Crucke fera partie de ce gouvernement .Good Lucke Jean Luc...
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 13/07/2024
Tant Marine Le Pen que Giorgia Meloni ont des difficultés à se défaire de cette étiquette qui est lié à cette flamme néofasciste qui reste le symbole de ces partis d'extrême droite.
Même si une partie de l’establishment de son parti est encore clairement nostalgique, le coup de couteau dans le dos de Giorgia Meloni est venu des jeunes de Fratelli d’Italia. Après des années de travail pour rompre avec ce passé néofasciste, ceux qu’elle adulait encore au dernier congrès de son parti, ont relancé la polémique. La preuve sans aucun doute que le travail sur la mémoire historique n’a pas été complété avant d'affirmer que son mouvement est une "nouvelle extrême droite" moins virulente et moins xénophobe. 
Il ne suffit pas de dire qu’un parti a fait les comptes avec son passé, il faut aussi que ces valeurs se trouvent dans l’idéologie actuelle du parti avec le reflet sur son futur. Cette face cachée de l'extrême droite avec son âme noire existe. Il ne suffit pas de repeindre le mur pour tuer la mérule.
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Commentaires
Les commentateurs et les internautes au nord du pays vont de surprise en surprise à la vue de ce paysage politique francophone en mutation soudaine.
Tout fout le camp. Les piliers sur lesquels étaient bâtis quelques solides lieux communs belgo-belges sont en train de s’affaisser comme la lagune de Venise. Dans le monde d’avant, la Wallonie était peuplée uniquement de socialistes qui se régalaient des transferts financiers venus de Flandre pour se complaire au chômage sans dire merci. Le pape du nationalisme flamand, Bart De Wever, avait fondé tout son empire sur la légende des deux démocraties, aussi tenace qu’un conte de Grimm. A la télé, les toutologues flamands prodiguaient leurs conseils aux Wallons tout en constatant d’avance pour un public convaincu que rien ne changerait jamais. Le citoyen flamand voyait énormément d’opportunités de vacances en Ardennes, aimait beaucoup ce drôle de peuple où les hommes se font la bise pour se dire bonjour, mais préférait rentrer à Gand ou Anvers quand il s’agissait de faire des affaires.
Mais ça, c’était avant.
https://www.lesoir.be/604518/article/2024-07-12/au-secours-la-wallonie-se-redresse
Écrit par : Allusion | 12/07/2024
Répondre à ce commentaireElisabeth Roudinesco : « Cette droitisation de beaucoup d’intellectuels, on la voyait venir »
Entretien La droitisation du monde intellectuel, estime l’historienne de la psychanalyse, explique en partie la confusion actuelle où la gauche devient, pour certains, l’ennemi principal. Un espoir de retour à une certaine royauté ou du moins à plus d'Autorite. Je ne peux que reproduire son intervieuw. EXtrait: Entretien La droitisation du monde intellectuel, estime l’historienne de la psychanalyse, explique en partie la confusion actuelle où la gauche devient, pour certains, l’ennemi principal. Des intellectuels comme Alain Finkielkraut ou des personnalités comme Serge Klarsfeld disent qu’ils choisiraient le RN en cas de duel avec LFI. Que se passe-t-il dans le champ politique et intellectuel ?
Elisabeth Roudinesco Quel que soit le candidat, j’ai toujours voté contre le Front national et je continuerai à le faire. Se demander ce qu’on ferait si on avait le choix entre le Rassemblement national et un parti de gauche n’a pas de sens. On fait ce qu’on a à faire au moment où l’événement arrive. Donc, quand on commence à dire qu’on préférera un parti d’extrême droite à une gauche jugée mal équilibrée, c’est inacceptable.Que ce soit clair : jamais, on ne doit pactiser avec un parti d’extrême droite ontologiquement raciste et antisémite. Ce qu’a entrepris Marine Le Pen, cela consiste à repeindre une façade. Nous avons, face à nous, un parti fasciste bien propre, bien lavé, avec des représentants devenus des notables, bien lisses, bien cravatés. Mais ce parti est structurellement antisémite, avec, en ses profondeurs inconscientes, un cloaque conspirationniste. Le fait qu’il soit parvenu à troquer son antisémitisme fondateur pour un racisme aboutit à un renversement : une partie des juifs de France se tourne vers le RN en croyant faire barrage à La France insoumise identifiée à une sorte de bolchevisme antijuif. Evidemment, à LFI, il y a des antisémites, dont il faut se débarrasser. Mais en tant que tel, il ne s’agit pas d’un parti ontologiquement antisémite, raison pour laquelle une alliance est possible pour s’opposer au véritable ennemi. Quand on avait le choix, en 1940, entre la collaboration et la résistance, on ne regardait pas toutes les organisations antinazies avant de s’engager. Il y a toujours eu plusieurs composantes de la gauche et je souhaite qu’elles puissent de nouveau se disputer, mais après. Là, on est face au pire. Et ce ne sont pas les braillards de LFI qui sont les plus dangereux. Je ne comprends même pas qu’on ne le voie pas.Ce manque de clarté vous étonne-t-il ?
Non, je ne suis pas étonnée. Cette droitisation, grave, de beaucoup d’intellectuels, on la voyait venir. C’est devenu maintenant un classique de haïr la Révolution française dans son ensemble, de considérer que la totalité des fondateurs de la République sont des assassins : Robespierre, Danton, tous y passent aujourd’hui. Mais la République est fondée par la Révolution et il n’y a pas de révolution sans acte sanglant. Depuis les thèses de François Furet, on établit un continuum entre la Révolution française et la révolution russe alors qu’elles n’ont pas débouché sur la même chose : la révolution bolchevique a abouti au stalinisme, la française au libéralisme et à la République. Je remarque aussi que se développe une haine invraisemblable contre Napoléon Bonaparte, fondateur de l’Etat moderne, maintenant comparé à Hitler ou à Pétain. Et sur quoi débouche toute cette haine ? Sur la volonté de restaurer, non pas la monarchie, mais le régime de Vichy
https://www.nouvelobs.com/idees/20240706.OBS90728/elisabeth-roudinesco-cette-droitisation-de-beaucoup-d-intellectuels-on-la-voyait-venir.html
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 13/07/2024
Répondre à ce commentaireCelui de la raison.
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 13/07/2024
Répondre à ce commentaireÉcrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 13/07/2024
Répondre à ce commentaireÉcrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 13/07/2024
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