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24/03/2012

Du rififi au Saint-Siège ?

0.jpgJuif de condition modeste, l'apôtre Pierre est né à Bethsaïda, pêcheur à Capharnaüm et fait partie des premiers à suivre le Galiléen Jésus.  Il a été probablement martyrisé, massacré après l'incendie de Rome en 64-67.  L'évangile selon Matthieu prête à Jésus la formule "Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église".

La basilique Saint-Pierre domine la place homonyme au Vatican, là où les premiers apôtres de Jésus engagent le processus qui va assurer la prédominance de la ville de Rome sur les autres implantations de communautés chrétiennes.


Une conspiration au Saint-Siège est-ce possible ? Le pape n'est-il pas intouchable et pensionnaire au Vatican à vie ? Et si on remontait dans l'histoire du Vatican et de ses papes qui est loin d'être un long fleuve tranquille.

Depuis une liste de papes, les 10 niveaux de grades de la hiérarchie du clergé qui commence au moine pour arriver au pape donnent un aperçu des réalités qui gravitent autour de la religion catholique. Si elle n'est pas comme une multinationale commerciale, elle en suit malgré tout le cheminement. Cheminement qui ne permettra jamais à de "jeunes tiges" d'atteindre le sommet.

Le premier empereur chrétien, Constantin eut une illumination avant de se battre et gagner une bataille contre Maxence en 312. Il a fait bâtir entre 322 et 350, la première basilique, consacrée par le pape Sylvestre Ier, sur le lieu présumé du martyre de Pierre à côté du site de l'ancien cirque de Néron.

Entre 361 et 363, l'empereur Julien l'Apostat a la volonté de rétablir le paganisme dans l'empire romain, alors qu'il avait été élevé dans la religion chrétienne (l'arianisme). Ses écrits critiques contre le christianisme, avec le Discours Vrai de Celse, sont le meilleur témoin de l'opposition païenne rémanente au christianisme.0.jpg

La "promesse de Qierzy" entre Etienne II et Pépin donne naissance aux États pontificaux. L'Empire d'Occident se délite tandis que la civilisation byzantine est en plein essor. 

En 846, le pillage de Rome par les Sarrasins pousse Léon IV à la fortifier par le mur dit "léonin". En 1076, Grégoire VII a fortement marqué l'Église en libérant les évêques de toute tutelle temporelle.

Le Latran restera la résidence principale des papes, jusqu'à Clémént V qui déménagea en 1309, à Avignon suite à la guerre civile à Rome et embourbé dans celle des templiers. La ville a été surnommée la « cité des papes » en raison de cette présence jusqu'en 1423. 

Au Moyen-Age, c'est l'excommunication qui devient l'arme absolue contre toute attaque de la chrétienté. Martin Luther le fut en 1517.

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Remonter l'histoire à ses origines est une histoire vers l'extérieur, de "je t'aime, spirituel, moi non plus, temporel", mais aussi des révolutions de palais, à l'intérieur, entre conservateurs et progressistes et des rivalités. Les papes de la Renaissance laissent un souvenir controversé entre débauche et corruption.

La basilique actuelle a nécessité tout le 16ème siècle par une douzaine d'architectes successifs. Castel Gondolfo devient la résidence d'été des papes.

Au 17ème siècle, l'Eglise Baptiste est un autre schisme issue de la réforme protestante et s'est fortement étendue aux Etats-Unis.

Dès 1741, le "Sacramento Poenitentiae", "Crimen sollicitationis" en 1962 sont l'équivalent de paratonnerres contre toutes attaques du temporel.

Napoléon annexe les États pontificaux et destitue Pie VI et Pie VII jusqu'en 1815. 

En 1849, face à l'envie d'unité italienne, Pie IX s'enfuit à Gaète. La piété et l'intégrité sauvaient provisoirement ce qui restait d'adhésion populaire après le discrédit politique du pape.

En 1865 , le Concile Vatican I sous Pie IX résout le crise d'autorité avec Victor-Emmanuel II et Cavour en définissant le dogme de l'infaillibilité papale.

Le pape Léon XIII devient prisonnier au Vatican. En 1929, les Accords de Latran entre Mussolini et le cardinal Gasparri deviennent une sorte de compromis.

Le 18 mars 1937 (rappelé par le "C'etait il y a" de Kiosque), il lança une Encyclique aux évêques qui dénonçait la politique raciale d'Hitler, le nazisme et la violation du contrat avec le Reich de 1933.0.jpg

En 1939, à l'occasion du dixième anniversaire des accords du LatranPie XI convoqua pour le 11 février tous les évêques d'Italie pour, selon ce que croyaient certains, leur lire un discours dénonçant les persécutions raciales par les nazis et la marche vers la guerre de l'Italie fasciste. Mussolini multipliait les menaces à peine voilées sur l'attitude du pape. Le discours ne fut pas prononcé. La nuit du 10 février le pape mourut, officiellement d'un arrêt cardiaque. Le cardinal Eugène Tisserant, que Pie XI avait fait cardinal en 1936, affirma que le Saint-Père aurait été assassiné à l'instigation de Mussolini. Pie XI, devenu trop encombrant.

Depuis 1880, les archives "secrètes" sont mi-ouvertes aux chercheurs pour parcourir l'histoire de l'origine du Vatican jusqu'au pontificat de Pie XI, c'est-à-dire avant la guerre.

Les archives concernant Pie XII sont attendues par les historiens. Ce que le film 'Amen' de Costa Gavras dénonçait fera, peut-être, d'autres vagues d'indignations en permettant de définir les relations réelles mises en sourdine entre Pie XII et le régime nazi. Les Cardinaux veillent au grain et au compte-gouttes pour que les "affaires marchent".

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En 1989, Mgr Paul Marcinkus  a été exilé pour avoir géré des placements hasardeux avec le banquier Roberto Calvi, retrouvé mort en 1982 lors de la faillite de la Banque Ambrosiano, créée au 19ème siècle pour gérer les dons.

Depuis 2010, le président de l'IOR fait l'objet d'une enquête du parquet de Rome pour violation de la loi contre le blanchiment d'argent.

Début mars, cent documents ont été extraits des archives, des 85 kilomètres de couloirs sous les caves du Vatican. Un document des Templiers, ceux de la famille Borguese, de Michel Ange et des rapports d'Inquisition en font partie.

Le livre récent "La bataille du Vatican" de Christine Pedotti et celui de Bernard Lecomte "Les derniers secrets du Vatican" nous parlent de la période de janvier 1959 à octobre 1965 comme d'une apocalypse. Époque de Jean XXIII, considéré comme un pape de transition, avec les deux K comme maîtres du monde. Les coulisses du Concile ont changé l'Église. "Rerum novarum", "un aggiornamento" qui accouchait de Vatican II sur la liturgie, l'abandon du latin et des allusions antisémites, l'œcuménisme, la réhabilitation des prêtres ouvriers dont l'expérience avait été condamnée par Pie XII en 1954. 

Au programme, la place de la Bible, l'œcuménisme, la contraception, la justice sociale, la liberté religieuse dans une bataille des conservateurs contre la modernité.  Le Concile Vatican II s'achève le 8 décembre 1965. L'année charnière de 1968 est sensible dans le temporel et dans le spirituel.0.jpg

L’Église finit toujours par se mettre à jour avec les idées contemporaines, mais souvent avec effet retard.

Cela n'a pas empêché la controverse et le conservatisme de Mgr Lefebvre, qui organisa le schisme d'avec ces idées liturgiques. L'intégrisme dans toutes les religions sont à mettre au questionnement pour définir une image de "peuple de Dieu" plus proche d'un esprit laïc et collégial.

Le  conservateur, Cardinal Ottaviani, contre les petits jeunes considérés comme "révolutionnaires" dont un certain Joseph Ratzinger, futur Benoit XVI.  

L'infaillibilité du Pape, un leurre pour l'imagination?

On était presque près d'un schisme suite à l'intégrisme, de la gaffe de Ratisbonne qui mettait le feu à l'islam, de l'affaire Alois Estermann avec 3 meurtres dans l'enceinte du Vatican. Le célibat des prêtres, l'ordination des femmes, le divorce, les méthodes contraceptives, l'avortement, la fécondation in vitro, l'homosexualité, l'euthanasie qui pousse à l'acharnement thérapeutique, sont toujours des sujets sensibles.

0.jpgLe budget du Vatican se construit des recettes du tourisme et de la Poste et est en boni Celui du Saint-Siège s'occupe du personnel de 2800 employés, des médias et de la publicité. En déficit renfloué grâce à son patrimoine immobilier et son portefeuille financier hérité des accords du Latran.  

Le Pape qui a eu le règne le plus court de l'histoire, fut Jean-Paul Ier: 33 jours et six heures. Celui qui fut appelé le "pape du sourire", dès son avènement, s’était efforcé d’humaniser la charge pontificale et avait prononcé les mots « tempestas magna est super me » (« une grande tempête est sur moi »). On ne joue pas avec ce genre de phrase ni d'idée même au Vatican. La version officielle attribue sa mort à un infarctus ou une crise d'urémie.

0.jpgDans "Au nom de Dieu", David Yallop conclut, au terme d'une longue enquête, que le pape aurait été empoisonné sur ordre du cardinal Villot et de Mgr Paul Marcinkus. On aurait retrouvé dans ses papiers le texte de la destitution de Villot, qui n'attendait que sa signature.

En 1982, le film Meurtre au Vatican de Marcello Aliprandi, reprend l'histoire avec Terence Stamp dans le rôle du pape fictif « Jean Clément Ier », empoisonné à peine quelques jours après son élection.

Les services secrets, et des organisations criminelles comme la Loge P2 ou la mafia, sont également mis en cause par certaines rumeurs.

La tentative d'assassinat de Jean-Paul II est encore dans les mémoires et la Papamobile a permis de prendre ses distances avec la foule. Ce n'est que fin 1996, que contraint, le pape accepte la théorie sur l'évolution. Mais, ce qu'il a surtout fait, c'est s'ouvrir au monde et symboliquement, embrasser le sol lors de ses visites.

0.jpgDernièrement, des fuites incontrôlées dévoilent des tensions au Vatican, voir une lutte de pouvoir. Il était révélé par Marie Doquet dans la catégorie thriller avec un titre de "Conspiration au Saint-Siège".

Au Vatican, le pouvoir du Pape est total mais la gestion reste aux cardinaux.

Est-ce un complot ourdi contre le pape par des accusations de corruption et de malversation ?

"Il Fatto Quotidiano" publiait un article allemand que le pape n'aurait plus que 12 mois à vivre, assassiné en 2012.

Toutes des lettres top-secret, mais parues dans la presse.

Carlo Mario Vigano serait le trouble-fête qui dénonce des contrats octroyés aux mêmes entreprises qui pratiquent des prix élevés non mises en concurrences. Les lois de la concurrence, du pouvoir et de l'argent existent aussi sous les murs du Vatican et font problèmes.0.jpg

La crèche de 2009 sur la place du Vatican aurait, ainsi, coûté 500.000 euros.

La Banque du Vatican, IOR ont été contestés, impliquée dans l'affaire de la Banque Ambrosiano. La Banque, avec ses 5 milliards d'euros, les autorités voudraient la voir catégoriser dans la "white list". 

Muté aux États-Unis par Bertonne, Vigano serait passé à la phase de punition dans l'exil.

Alors, la corruption est-elle dans la normalité comme ailleurs, dans le monde temporel ?

Elle y serait généralisée, si l'on en croit ce qui se dit et une nouvelle période de "manu pulite" pourrait commencer.

Le microcosme du Vatican serait-il marqué par des batailles internes dans une guerre intestine de clans avec des cardinaux qui voudraient un pape d'origine italienne ?

0.jpgLe pape Benoit XVI est ressenti pour ses idées assez rétrogrades à l'extérieur de l'église tout en acceptant les réformes et réconciliations à l'intérieur. On lui reproche d'être trop théologien et trop de loin de la gouvernance.

Le symposium sur la pédophile n'efface pas toutes les erreurs du passé.

Il s'évertue à amener plus de transparence dans les affaires de l'église à rendre la banque vaticane plus propre.

Quelle est la différence entre le Vatican et le Saint-Siège ?

Le Saint-Siège est l'entité juridique, spirituelle, de droit international et reconnu par 178 sur 192 États membres de l'ONU (manquent Chine, Corée du Nord, Arabie Saoudite, Laos, Vietnam).

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Le Vatican est ce qui reste de temporel à l'Église comme État souverain qui, sur une surface de 44 ha avec un millier d'habitants, a le souverain pontife comme chef d'État, élu à vie et qui dispose des trois pouvoirs. Un drapeau, un hymne, des timbres, de la monnaie et une armée réduite constituée de Gardes suisses. Cette garde rapprochée du pape a été décrétée le 29 novembre 1516 par François Ier, qui à la suite de sa victoire à Marignan, signe une « paix perpétuelle » avec les cantons suisses. Seul le roi de France et le pape pourront, dès lors, avoir des mercenaires suisses. La solde d'un Garde suisse s'élève à 1300 euros par mois.

Le Saint-Siège compte 2832 salariés. Le pape ne touche rien, mais il jouit de 5 millions d'euros de droits d'auteur. 

"Le Pape est mort, un nouveau pape est appelé à régner. Quel drôle de nom pour un pape"... et puis, même en crise, une fumée blanche et "Habemus papam" qui modernisera l'institution au cours d'un Concile Vatican III. Celui-ci mettrait au referendum le célibat des prêtres, l'ordination des femmes, la contraception, le divorce, les méthodes contraceptives, l'avortement, l'euthanasie et plus de démocratie à l'intérieur...

Benoit XVI, dernier pape européen ? 

0.jpgUn entretien entre Peter Siewald et Benoit XVI expliquerait-il mieux dans le livre "Lumière du monde" ce qu'il pense des abus sexuels, de la réforme de l'Eglise des relations avec le judaïsme, l'islam, athéisme et qui ferait partie d'un Vatican III ?  S'il a aperçu les nouveaux problèmes de notre temps, il reste sur ses positions. Ce n'est pas près de se produire vu l'âge avancé de ses décideurs. Une nouvelle révolution de palais entre conservateurs et progressistes ? 

En Belgique, il y a un an, en pleine tourmente, c'était le cardinal Ries qui arrivait au sommet de la hiérarchie local en tant que cardinal. Il a 91 ans (Mise à jour 26 février 2013: son décès à 93 ans). L'archevêque Mgr Leonard, remplaçait du Cardinal Daneels, qui était connu pour son conservatisme et il faut bien le dire, son intégrisme. Avec ses idées sur le SIDA « Tout au plus, je verrais cette épidémie une sorte de justice immanente, pas du tout une punition, un peu comme, sur le plan écologique, quand on malmène l'environnement, il finit par nous malmener à son tour. Et quand on malmène l'amour humain, peut-être, finit-il par se venger, sans qu'il faille y faire intervenir une cause transcendante. », on n'est pas encore sorti de l'auberge même si elle n'a rien d'espagnole.

Le cardinal Ries ne pense même pas que le Vatican pourrait sanctionner Roger Van Gheluwe malgré les scandales de pédophilie.

Le prêtre théologien, Gabriel Ringlet encourageant les valeurs de la 0.jpglaïcité en Belgique pour mieux être en connexion avec le message du Christ en accord avec les dogmes, jamais, il n'a été contesté dans son rôle de prêtre sur les questions de Foi.

Alors, arrivent les humoristes et les sketches humoristiques de François Pirette ou celui de Coluche qui prouvent, au moins, qu'être Pape n'en reste pas moins "être homme", avec ses qualités et ses défauts. Si le but ultime est d'être canonisé ou béatifié, comme cela l'a été demandé pour Jean-Paul II, vu son parcours long à la tête de l'Eglise, autant que l'on se souvienne d'eux pour les devoirs de suivre les progrès et les courants de pensée des ouailles.

Des écrivains, comme Dan Brown, ont encore un puits sans fond d’inspirations avec les sujets qui tournent autour du Vatican. Le "Da Vinci code" n'était qu'un apéritif.0.jpg

Après le livre et le film "Anges ou Démons", c'était aller un cran plus loin dans le sens de la réalité externe au Vatican. Il y était question de complot fictif des Illuminati, mais l'Opus Dei, elle, est bien réelle et vivante.

Le préambule du livre de Joseph Ratzinger "Dogme et annonce" dit : "La tension intérieure à la prédication dépend de la tension objective qui existe entre Dogme, Ecriture, Eglise et Aujourd'hui. On ne peut pas enlever l'un de ces piliers sans qu'en définitive, tout s'écroule".  

Un Urbi et orbi, alors, mais toujours avec l'hymne national du Vatican.

Le monde secret du Vatican :




 

Retour sur les images du passé:

Les premières images datent de 1878.

Lors de l'élection de Léon XIII, le Pape du "Rerum novarum".

En 1914, Benoit XV va tenter de jouer le médiateur pendant la 1ère guerre mondiale.

En 1922, premier conclave.

En 1939, Pie XII crée la polémique avec le problème de la Shoa.

En 1938, Jean XXIII, le Pape du Concile Vatican 2, a été élu après 11 tours.

En 1963, c'est le tour de Paul VI avec le Renouveau charismatique.

1978, Jean Paul II devient la Super Star pendant 26 ans de règne, béatifié par son successeur, Benoit XVI. 

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Citations :

  • « Le pape est l'avocat de dieu. Dommage que son client soit mort. », Francis Picabia
  • « Le pape est une idole à qui on lie les mains et à qui on baise les pieds. », Voltaire
  • « La preuve que le pape ne connait rien à l'utilisation du préservatif, c'est qu'il l'a mis à l'index. », André Santini 


 

L'enfoiré,

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(la vision baptiste)

Novembre 2012: Le livre "Le Vatican indiscret" de Caroline Pigozzi

Noël 2012: La Syrie, le Liberia et le reste...

11 février 2013: coup de théâtre: la  démission du Pape. Contestée surtout en Allemagne qui a perdu son Pape et qui en plus espérait par son intermédiaire obtenir des réformes qui libéraliseraient la vie sociale et la morale sexuelle. Il a rompu la chaîne de la tradition "ce Ratzinger".

Le 12 mars 2013, entrée en conclave.

10 février 2014 : Nicolas Diat a sorti un livre "L'homme qui ne voulait pas être pape" en parlant de Benoit XVI, Ratsinger. Le VatiLeaks, Giani et le Cardinal Bertone font partie de l'histoire secrète du Saint-Siège.

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3.png15 juin 2022: Le pape François fatigué ou malade, pense à démissionnerVatican.PNG 

Commentaires

Une chanson:
http://www.dailymotion.com/video/x2wxla_alain-souchon-et-si-en-plus-ya-pers_music

une réflexion:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Et_si_en_plus_y%27a_personne

Interrogé sur sa chanson et son avis sur les religions, Alain Souchon annonce : « Les religions me touchent beaucoup parce qu'elles proposent un secours dont tous les hommes ont besoin. Ils sont un peu perdus dans cet inconnu où nous nous trouvons : la terre, l'infini, la mort... Donc les religions apportent des réponses aussi bien aux musulmans qu'aux juifs, bouddhistes ou chrétiens. Par contre, l'extraordinaire des événements récents de la vie mondiale est de constater que des guerres éclatent entre les gens à cause des religions : ils veulent que les autres choisissent la leur, sans ça ils les tuent ! Nous, on a fait pareil avec les croisades, l'Inquisition... Ce qui est curieux par rapport à ces guerres de religions, c'est qu'elles sont justement tellement loin de la religion ! C'est tragiquement drôle. »

Écrit par : L'enfoiré | 03/04/2012

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Le Paris-Match belge de cette semaine parle de cette guerre de succession et de l'article allemand. Rien n'irait plus ....

Une fin de règne. Auprès de Fidel Castro le miraculé, le pape a échappé à l'atmosphère de complot du Vatican depuis Noël.
Fedérico Lombardi apporte des démentis pour déminer la situation.

L'article a été écrit par Dario Castrillon Hoyos suivant les révélations de Paolo Romeo.
Le pape aurait fixé son successur en la personne de Angello Scola.

Les Papabili sont le canadien Marc Ouellertt, du hongrois Peter Erdo et de l'italien Angelo Scola

Écrit par : L'enfoiré | 05/04/2012

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Le monde secret du Vatican:
http://gloria.tv/?media=174416


Sur ARTE
Karol, un homme devenu pape

Épisode 1
Karol Wojtyla a 18 ans en septembre 1939 lorsque les nazis envahissent la Pologne. Il est alors étudiant et se passionne pour le théâtre. Mais l'exode, les bombardements, les horreurs de la guerre, le ghetto de Cracovie, les déportations de ses amis juifs, la mort de son père et le combat mené sans relâche par son ami prêtre Tomasz Zaleski poussent peu à peu Karol vers sa vocation. Il travaille durement dans une carrière de pierres, puis étudie clandestinement au séminaire. À la mort de Tomasz, assassiné par les nazis, Karol décide de renoncer à l'amour de son amie Hania et d'endosser l'habit de prêtre.
http://videos.arte.tv/fr/videos/karol_un_homme_devenu_pape_1_2_-6570590.html

Épisode 2
Après la guerre, la Pologne passe sous influence soviétique. Hania et son mari Pavel, pourchassés par les communistes, s'exilent aux États-Unis. De son côté, Karol, devenu professeur de théologie morale à l'université de Lublin, devient la cible d'un communiste polonais fanatique, Julian Kordek. Celui-ci place une taupe parmi les étudiants : Adam Zielinski séduit une jeune étudiante, Maria, dans le but d'intégrer le cercle d'étudiants de Karol. Les temps sont difficiles en Pologne : des manifestations d'ouvriers éclatent et sont très fortement réprimées. Karol est ordonné évêque. Hania met son deuxième enfant au monde, mais Pavel apprend qu'elle est atteinte d'une tumeur aux poumons. Il écrit à Karol et décide de ne rien dire à Hania pour ne pas l'affaiblir davantage. Karol continue d'enseigner l'amour de la liberté, la vérité et le respect de la dignité humaine. Nommé archevêque de Cracovie, il attire l'attention par sa force, son énergie hors du commun, son ouverture au dialogue et au pardon. En 1978, Jean-Paul Ier meurt après trente-trois jours de pontificat. Karol se rend à Rome pour le conclave...
http://videos.arte.tv/fr/videos#/tv/coverflow///1/120/

Épisode 3:
Premier pape venu d'un pays situé au-delà du rideau de fer, Karol Wojtyla prend le nom de Jean-Paul II. Dès les premières semaines de son pontificat, il brise les codes et les traditions. À Rome comme lors de ses nombreux voyages, le pape touche profondément son public par sa proximité, son engagement, son charisme. Mais ses initiatives dérangent à l'Est. En mai 1981, il est victime d'un attentat, dont il ressort avec l'idée d'une union de toutes les religions.
http://videos.arte.tv/fr/videos/karol_le_combat_d_un_pape_1_2_-6571664.html

Épisode 4:
Après la chute du communisme, les anciens pays de l'Est connaissent des années difficiles. Karol est atteint d'un cancer de l'intestin, puis de la maladie de Parkinson. Au lieu de cacher sa maladie comme le veut la tradition au Vatican, il l'annonce à la foule et endure ensuite son calvaire publiquement. De plus en plus handicapé par un corps qui ne lui obéit plus, il incarne jusqu'à la mort son message : "N'ayez pas peur."
http://videos.arte.tv/fr/videos/karol_le_combat_d_un_pape_2_2_-6571670.html

Écrit par : L'enfoiré | 07/04/2012

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Et un café serré
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_cafe-serre?id=7777792&eid=5017893

Écrit par : L'enfoiré | 30/05/2012

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Le Pape veut calmer le jeu, éviter les scandales.
L'affaire Paoletto, celui qui était soupçonné d'avoir volé des documents secrets, vient de sortir de prison.
Il faut maintenant étouffer la cabale interne.
Cabale contre Tarcisio Bertone
Un retour à un pape italien, ce n'est pas encore pour tout de suite.
Prochain voyage du Pape: Beyrouth en septembre.
Danger absolu.
Pas sûr que la guerre civile en Syrie sera terminé et le Liban n'est pas loin.

Écrit par : L'enfoiré | 26/07/2012

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VATICAN II - LE CONCILE QUI A CHANGÉ L'EGLISE
Lorsque Jean XXIII initie le concile Vatican II en 1962, l'Église reconnaît pour la première fois le droit fondamental de liberté religieuse. Les offices ne se font plus en latin mais en français et la paroisse s'implique davantage dans les événements liturgiques. Après la mort de Jean XXIII, alors que Paul VI achève le concile, le climat de confiance de 1962 n'est plus d'actualité. Aujourd'hui, le pape Benoît XVI rouvre la voie à la fraternité sacerdotale traditionnaliste de Saint-Pie-X, connue pour avoir soulevé de nombreuses polémiques. Cinquante ans après le concile, l'Église pourrait bien connaître une nouvelle crise.

ARTE: http://videos.arte.tv/fr/videos/vatican-ii-le-concile-qui-a-change-l-eglise--6939240.html

Écrit par : L'enfoiré | 26/09/2012

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LE VRAI POUVOIR DU VATICAN
C'est un opérateur des Frères Lumière qui a saisi les premières images en mouvement d'un pape : Léon XIII, bénissant l'assistance à tour de bras, alors que le sanglant XXe siècle n'a pas encore commencé. De ces cataclysmes en cascade que constituent la Grande Guerre, la révolution bolchévique, la montée des fascismes en Europe, émerge la figure controversée de Pie XII, centrale dans cette première partie, qui s'est abstenu durant la Seconde Guerre mondiale de condamner les persécutions contre les juifs. Un silence, plaident les historiens du Vatican, qui s'explique en partie par la hantise de susciter des représailles contre les populations soumises aux nazis. Ce fut le cas aux Pays-Bas, où la dénonciation par l'évêque d'Utrecht des mesures antisémites accéléra le rythme des déportations, notamment de juifs convertis au catholicisme.
http://videos.arte.tv/fr/videos/le-vrai-pouvoir-du-vatican-1-2--6954654.html

Retour en arrière : en 1931, l'Église reconnaît la toute jeune République espagnole. Mais les massacres de religieux lui font choisir le franquisme, qu'elle cautionnera jusqu'à la fin. La guerre froide offrira en revanche au Vatican l'occasion d'affirmer la dimension universelle du catholicisme et son désir de paix. Jean-Michel Meurice met en lumière les relations de Jean XXIII, architecte de Vatican II, avec Kennedy et Khrouchtchev, l'Ostpolitik de Paul VI et la lutte pour la liberté religieuse derrière le rideau de fer. L'élection à la papauté de l'archevêque de Cracovie Karol Wojtyla, en 1978, va ensuite jouer un rôle décisif dans la dissolution du bloc soviétique...

http://videos.arte.tv/fr/videos/le-vrai-pouvoir-du-vatican-2-2--6954660.html


Bizarre, que l'on ne parle pas des "plus petites affaires". De Jean-Paul Ier, du majordome...

Écrit par : L'enfoiré | 03/10/2012

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Anniversaire des 50 ans du concile Vatican 2.
Un synode a commencé.

Monseigneur Léonard que l’on retrouve en direct du Vatican.

-BH : Oui, car cela fait pile 50 ans, le 11 octobre 1962, que s’ouvrait ce concile Vatican II, un évènement très important pour l’Eglise catholique qui cherche à se moderniser, à s’adapter au XXe siècle. Et la conséquence la plus spectaculaire, ce sera la fin de la messe en latin. Et c’est un anniversaire qui intervient alors que, on le sait évidemment, le Vatican est frappé par des luttes de pouvoir comme on l’a démontré avec le procès du majordome du pape, il y a une baisse de fréquentation continue des églises en Europe, et puis des scandales de pédophilie aussi dans plusieurs pays.
-BH : On va évidemment parler de tous ces sujets. Mais avant, sur l’anniversaire de Vatican II qui devait être une réponse à la sécularisation, à l’érosion des pratiques en Europe. Manifestement, sur ce point-là, ça n’a pas fonctionné. Est-ce qu’il faut aujourd’hui tourner la page de Vatican II et penser à Vatican III ?
-Mgr L : Certainement pas. Vatican II n’est pas derrière nous, il est, je dirais, surtout devant nous. Vous savez, il faut, d’ordinaire, un bon siècle pour digérer un Concile. Et le Concile Vatican II est encore largement une terra incognita, une terre qu’on n’a pas tout à fait et suffisamment explorée. Donc il est encore devant nous comme un programme, une très grande inspiration.
-BH : Vous dites aussi, comme le pape, que c’est toujours la boussole de l’Eglise. Quand vous faites le bilan de Vatican II, vous vous dites qu’on doit en rester là ?
-Mgr L : En rester là, non, mais il est vraiment une boussole, et je trouve que les textes de Vatican II, quand on les reprend, quand on les relit, on va faire ça beaucoup pendant les années qui viennent, sont des textes très inspirants. Et on a toujours intérêt à les retravailler et à mieux les comprendre.
-BH : On dit souvent de Vatican II que, finalement, il n’a pas satisfait grand monde. La frange la plus moderniste ne le trouvait pas assez moderne, et la frange la plus conservatrice ne le trouvait pas assez conservateur. Quelle est votre position à vous, Monseigneur Léonard ?
-Mgr L : Je trouve que ce Concile est une inspiration qui demeure parfaitement d’actualité. Mais tout dépend de la manière dont on le lit, dont on l’interprète. C’est un fait assez évident qu’aussitôt après Vatican II a commencé un déclin assez notoire de l’Eglise, en tout cas dans les pays d’Occident : chute des vocations, départ de beaucoup de prêtres. Les intégristes disent " voilà, c’est la preuve que le Concile était mal inspiré, qu’il y avait des erreurs dans le Concile ". Je ne pense pas, pas du tout. Il s’agit plutôt d’interprétations qui ont été légères, pas vraiment fidèles à l’esprit des textes. Par exemple, vous avez cité un exemple tout à l’heure, faux, disant que le premier résultat qu’on a vu du Concile, c’est la suppression de la messe en latin. Le Concile demandait, au contraire, que l’on continue à considérer le latin comme la langue première de la liturgie.
-BH : Oui, mais c’est l’ouverture à des langues vernaculaires, exactement, ce n’est pas la suppression, c’est l’ouverture.
-Mgr L : C’était, oui, une ouverture encore fort timide. Mais après s’est développée toute une série d’initiatives qui n’étaient pas demandées, encore moins voulues par le Concile, et qui donnaient l’impression que la liturgie est une chose que l’on fabriquait, que chacun fabriquait un petit peu à sa guise. Mais ça, c’est une question d’interprétation, d’où l’intérêt de revenir à la source, aux textes qui sont toujours d’une inspiration parfaitement équilibrée.
-BH : Si je vous entends bien, André-Joseph Léonard, on a eu une lecture, après 1963, du Concile Vatican II trop " moderniste " ? On en a retiré que certains éléments et on n’a pas pris ça comme un ensemble, si je vous entends bien, c’est ce que vous dites ?
-Mgr L : Il y a eu toutes sortes d’interprétations. Il y en a eu qui ont été parfaitement dans la ligne de ce que le Concile demandait et voulait. Il y en a qui ont été infidèles non seulement à la lettre mais aussi à l’esprit du Concile.
-BH : Par exemple ?
-Mgr L : Eh bien, dans le domaine de la liturgie, j’ai déjà cité un exemple. Mais dans le domaine de la compréhension de l’Eglise, par exemple, Vatican II a voulu, dans la Constitution, que l’on parle d’abord de l’Eglise comme peuple de Dieu et ensuite seulement de la hiérarchie, des laïques, et de la vie consacrée. Mais certains en ont tiré la conclusion tout à fait étrangère à l’esprit du Concile que la hiérarchie serait une simple émanation du peuple de Dieu, un peu comme nos députés sont l’émanation, par un vote, du peuple. Ce n’était pas du tout ce que voulait dire le Concile, mais certains l’ont interprété comme cela. D’où l’insistance de Benoit XVI, que je partage tout à fait, de faire une lecture du Concile aujourd’hui qui soit dans un esprit de continuité et pas dans un esprit de rupture avec ce que voulait le Concile.
-BH : Vous participez, à Rome, au synode des évêques consacré, je vais citer, à " la nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne ". Qu’est-ce que doit faire l’Eglise, André-Joseph Léonard, pour attirer de nouveaux croyants et qu’elle n’a pas encore fait depuis 50 ans ? Parce que ce constat d’une baisse de fréquentation des églises en Europe, des églises catholiques, ça fait 50 ans qu’on le fait. Et il y a eu plein de solutions qui ont été imaginées, ça n’a jamais fonctionné. Qu’est-ce qu’on doit faire, l’Eglise en tout cas doit faire maintenant si elle veut reconquérir de nouveaux fidèles, André-Joseph Léonard ?
-Mgr L : Elle doit moins s’occuper d’elle-même. Nous avons une Eglise qui, surtout en Occident, est beaucoup trop institutionnelle. Et elle a tout intérêt à devenir plus humble, plus modeste, à moins parler d’elle-même, à davantage écouter et le Seigneur et son Dieu et le monde. Donc une Eglise, je dirais, moins encommissionnée, mais surtout une Eglise brillante, adorante, qui se laisse inspirer par l’esprit saint, plus prophétique, et aussi une Eglise à l’écoute des besoins des gens, des besoins du monde. Et je crois que c’est vers cela que l’on s’oriente. Le synode qui est en train de se dérouler actuellement va manifestement dans cette direction, et je m’en réjouis beaucoup.
-BH : J’ai lu l’intervention de l’archevêque de Washington en ouverture du synode, qui s’est livré à un réquisitoire assez sévère contre la modernité, notamment pourfendant le matérialisme et le relativisme. La solution, ça passe par quoi, Monseigneur Léonard ? L’idée que la religion catholique doit redevenir la conception qu’elle avait d’elle-même, la vérité absolue ? Il n’y a rien en dehors de l’Eglise ? Ou est-ce qu’il faut garder cette idée de Vatican II qui était quand même l’idée d’œcuménisme et d’ouverture ?
-Mgr L : Il faut certainement garder cela, et je trouve que le synode est un beau lieu, actuellement, d’ouverture œcuménique. Hier, par exemple, on a entendu une longue intervention du climat de l’Eglise anglicane, de l’Eglise d’Angleterre, Ron William. C’était un évènement œcuménique important, et notre pape actuel, Benoit XVI, est très soucieux de cette ouverture œcuménique et la pratique de manière très vivante, très exemplaire. Donc il ne faut certainement pas revenir à une mentalité de condamnation, de suspicion, il faut garder cet esprit d’ouverture qui a caractérisé Vatican II, mais en étant lucide sur certains dérapages parfois dans la conception de cette ouverture mais qui demeure absolument indispensable.
-BH : Monseigneur Léonard, on le disait, la page des affaires de pédophilie semble bien difficile à tourner. Cette semaine encore, nouvelle polémique avec le centre d’arbitrage chargé d’indemniser les victimes de pédophilie en Belgique et au sein de l’Eglise. Certains témoignages laissent penser que l’Eglise achèterait le silence des victimes. C’est ce que dit un député SP.A : indemnisation des victimes contre silence. Est-ce que c’est ça qui se passe ?
-Mgr L : Vraiment pas, j’ai été très surpris de lire sur Internet cette intervention de Monsieur Landuyt. Il a peut-être ses raisons de penser cela. Mais, en tout cas, jamais jusqu’ici quelqu’un ne s’est plaint, dans le milieu parlementaire, du fonctionnement de cette commission d’arbitrage qui a été d’ailleurs instituée en parfaite concertation entre l’Eglise et les parlementaires. Donc c’était une procédure tout à fait démocratique, et s’il y avait eu à se plaindre de quelque aspect que ce soit, on aurait pu le faire dès le début.
-BH : Il y a un dispositif de confidentialité qui a été prévu dès le départ, c’est ça que vous dites ? Il ne faut pas le remettre en cause ?
-Mgr L : C’est ce qui était prévu, pas par l’Eglise, mais ce qui était prévu dans les contacts que les deux évêques référendaires, Monseigneur Bonny et Monseigneur Harpignies, ont eu avec la commission parlementaire spéciale pour traiter ce problème. Je ne vois pas pourquoi il y a maintenant une polémique sur quelque chose qui a été fait en plein accord entre les deux parties concernées.
-BH : Autre sujet : trois ans de prison pour le majordome du pape pour avoir divulgué des documents confidentiels du pape. Il dit, lui, avoir agi par amour de l’Eglise afin de démontrer que le pape était coupé des réalités, était enfermé par son entourage. Est-ce que cette affaire ne démontre pas, André-Joseph Léonard, que l’institution vaticane manque de transparence ?
-Mgr L : Je n’ai pas d’avis sur la question parce que je ne connais pas ce dossier, je vis très peu à Rome. Je n’ai aucune information directe sur ce qui s’est passé et ce qui se passe. Et donc, sur les choses que j’ignore, je préfère, et il en est beaucoup, sur les choses que j’ignore, je préfère ne pas m’exprimer.
-BH : Allez, en trente secondes, on vote dans trois jours pour les élections locales. Beaucoup s’attendent à une victoire des nationalistes de la N-VA au nord du pays. Est-ce que le nationalisme représente une menace pour vous, André-Joseph Léonard ?
-Mgr L : Pour moi, personnellement, non. Mais tous les nationalismes, je pense… Avoir le sens de l’appartenance à un pays, de l’appartenance à une nation, à un groupe culturel, ça je pense que c’est important. Mais dès que ça s’accompagne d’un esprit de fermeture, alors c’est tout à fait regrettable.
-BH : Est-ce que c’est le cas de la N-VA en Flandre ?
-Mgr L : Je ne sonde pas les reins et les cœurs, j’espère que non. J’espère que, dans le contexte de l’Europe, on ne va pas aboutir à des nationalismes qui seraient si fermés qu’il s’instituerait une sorte de clôture par rapport au concert des nations, j’espère que non. En tout cas, la raison plaide en faveur d’un sens national, mais toujours marqué d’une ouverture.
-BH : Merci, André-Joseph Léonard, d’avoir répondu à nos questions.
-Mgr L : Je me permets de vous renvoyer, si on veut s’intéresser au Concile Vatican II hier et aujourd’hui, je vous renvoie au web documentaire de infocatho.be, vous trouverez là tous les renseignements utiles.

http://www.rtbf.be/info/emissions/article_monseigneur-leonard-est-l-invite-de-matin-premiere?id=7853926&eid=5017893

Écrit par : L'enfoiré | 11/10/2012

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Vatileaks : le pape gracie son ex-majordome

Paolo Gabriele avait été condamné en octobre à plus d’un an de prison pour avoir subtilisé des documents secrets du Vatican. Il a recouvré la liberté dès la fin de son entrevue avec Benoît XVI.
Le Saint-Père, dans un acte très paternel, s’est rendu samedi matin en personne auprès de Paolo Gabriele », a déclaré le père Federico Lombardi, porte-parole du Saint-Siège, à la presse. La rencontre qui s’est déroulée dans une salle annexe à la cellule où se trouvait Gabriele, a duré un quart d’heure environ, selon le Vatican.
Paolo Gabriele a recouvré immédiatement la liberté et a regagné son domicile au Vatican, auprès de sa femme et de ses trois enfants. Toutefois, dans son communiqué officiel, le Vatican a indiqué qu’il ne « pourra ni reprendre son travail précédent ni continuer à résider au Vatican ». Le Saint Siège l’aidera néanmoins « à reprendre une vie sereine avec sa famille ».
« Le Saint-Père lui a rendu visite en prison, pour lui confirmer son pardon et lui communiquer en personne qu’il avait accueilli favorablement sa demande de grâce, effaçant ainsi la peine qui lui avait été infligée », a dit le porte-parole.
Gabriele avait été le 2 octobre condamné à 18 mois de prison par le tribunal du Vatican pour « vol aggravé » de documents confidentiels. Il n’avait pas interjeté appel. Il aura passé un total de 117 jours en détention, soit trois mois et demi, entre la période de détention préventive après son arrestation le 23 mai et sa période d’incarcération dans une cellule de la Gendarmerie vaticane après le verdict.
« Il s’agit d’un geste paternel du Saint-père envers une personne avec laquelle le pape avait partagé pendant plusieurs années une proximité de vie », a expliqué le père Lombardi.

http://www.lesoir.be/142915/article/actualite/monde/2012-12-22/vatileaks-pape-gracie-son-ex-majordome

Écrit par : L'enfoiré | 22/12/2012

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Un nouveau Pape pour Pâques

Le pape a annoncé lundi sa démission à partir du 28 février. Benoît XVI dit n’avoir plus « les forces » de diriger l’Eglise en raison de son âge. Il sera remplacé avant fin mars.
C’est une démission étonnante, totalement inattendue, qui a fait l’effet d’un coup de tonnerre dans un ciel serein, selon les mots de Mgr Angelo Sodano, le doyen des cardinaux : à 85 ans, le pape Benoît XVI a expliqué lundi ne plus avoir "les forces" de diriger l'Eglise catholique en raison de son âge. Il démissionnera donc ce 28 février.
"Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, à diverses reprises, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l'avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer de façon adéquate le ministère pétrinien (relatif à St Pierre)", a indiqué le pape en latin lors d'un consistoire - une réunion des cardinaux convoquée par le pape- au Vatican, dans la traduction en français qu'en a faite le Vatican.
Un pape, cela peut démissionner ? Eh oui. C’est le pape Célestin V qui, après cinq mois de pontificat publia un décret permettant à un pape de démissionner. Ce qu’il fit dans la foulée.
Le dernier pape qui démissionna fut Grégoire XII en 1415.
Mais cette pratique semblait tombée en désuétude : alors qu’il était gravement malade, Jean-Paul II aurait pu démissionner mais le Vatican a toujours nié qu’il ait voulu le faire. Certains spécialistes du Vatican redoutaient qu’il y ait une confusion des rôles entre un ex-pape et un nouveau pape ; quel serait le statut de celui qui a été le souverain pontife mais ne l’est plus ?
Benoît XVI, qui était né Joseph Alois Ratzinger le 16 avril 1927 en Bavière, est le 265e pape de l’Eglise catholique. Il avait été élu le 19 avril 2005 pour succéder à Jean-Paul II. Il était le premier pape allemand depuis près d’un millénaire.
Mais il n’a jamais réussi à atteindre l’extraordinaire popularité de son prédécesseur. A Rome, on vend toujours plus de portraits de Jean-Paul II que de Benoît XVI…
En 1981, alors que Mgr Ratzinger était cardinal, Jean-Paul II le nomma préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, un poste essentiel dans la curie romaine, mais très impopulaire car perçu comme défenseur des conservateurs, ennemi de l’ouverture, voire héritier de l’Inquisition. Une image qui l’a poursuivi aussi une fois qu’il devint pape.
Selon le porte-parole du Vatican, Fédérico Lombardi, Benoît XVI ne se sentait plus la force de mener l’Eglise en ces temps où tout va tellement vite. Le pape était sur Twitter, mais lors des polémiques qui ont émaillé on pontificat –le discours de Ratisbonne en 2006 qui contenait de vive critiques sur le prophète Mahomet, ses déclarations en 2009 sur le préservatif qui augmente le problème du sida- il a toujours tardé à réagir, laissant la polémique enfler avant d’essayer tardivement de l’éteindre.
Voilà pourquoi ,en ce 11 février 2013, le pape Benoît XVI a fait la déclaration suivante : « Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, à diverses reprises, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l’avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien. Je suis bien conscient que ce ministère, de par son essence spirituelle, doit être accompli non seulement par les œuvres et par la parole, mais aussi, et pas moins, par la souffrance et par la prière. Cependant, dans le monde d’aujourd’hui, sujet à de rapides changements et agité par des questions de grande importance pour la vie de la foi, pour gouverner la barque de saint Pierre et annoncer l’Evangile, la vigueur du corps et de l’esprit est aussi nécessaire, vigueur qui, ces derniers mois, s’est amoindrie en moi d’une telle manière que je dois reconnaître mon incapacité à bien administrer le ministère qui m’a été confié. C’est pourquoi, bien conscient de la gravité de cet acte, en pleine liberté, je déclare renoncer au ministère d’Evêque de Rome, Successeur de saint Pierre, qui m’a été confié par les mains des cardinaux le 19 avril 2005, de telle sorte que, à partir du 28 février 2013 à vingt heures, le Siège de Rome, le Siège de saint Pierre, sera vacant et le conclave pour l’élection du nouveau Souverain Pontife devra être convoqué par ceux à qui il appartient de le faire. »
Un nouveau chapitre, peuplé d’incertitudes, va donc s’ouvrir pour l’Eglise catholique.

http://www.lesoir.be/187566/article/actualite/monde/2013-02-11/un-nouveau-pape-pour-p%C3%A2ques-live


Ses déclarations en français

Frères très chers,

Je vous ai convoqués à ce Consistoire non seulement pour les trois canonisations, mais également pour vous communiquer une décision de grande importance pour la vie de l’Eglise. Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, à diverses reprises, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l’avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien. Je suis bien conscient que ce ministère, de par son essence spirituelle, doit être accompli non seulement par les œuvres et par la parole, mais aussi, et pas moins, par la souffrance et par la prière. Cependant, dans le monde d’aujourd’hui, sujet à de rapides changements et agité par des questions de grande importance pour la vie de la foi, pour gouverner la barque de saint Pierre et annoncer l’Evangile, la vigueur du corps et de l’esprit est aussi nécessaire, vigueur qui, ces derniers mois, s’est amoindrie en moi d’une telle manière que je dois reconnaître mon incapacité à bien administrer le ministère qui m’a été confié. C’est pourquoi, bien conscient de la gravité de cet acte, en pleine liberté, je déclare renoncer au ministère d’Evêque de Rome, Successeur de saint Pierre, qui m’a été confié par les mains des cardinaux le 19 avril 2005, de telle sorte que, à partir du 28 février 2013 à vingt heures, le Siège de Rome, le Siège de saint Pierre, sera vacant et le conclave pour l’élection du nouveau Souverain Pontife devra être convoqué par ceux à qui il appartient de le faire.

Écrit par : L'enfoiré | 11/02/2013

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La petite histoire du mégascoop de la démission du Pape

« Mon cerveau a eu un court-circuit : j’ai pensé que c’était absurde. Comme tout le monde, je savais ce qu’il avait écrit dans son livre. Mais j’étais persuadée qu’il ne donnerait jamais sa démission », se souvient Giovanna Chirri, la journaliste de l’Agence de presse italienne Ansa qui a été la première à rapporter la démission du Pape.
Dans son livre « Lumière du monde », le Pape avait en effet évoqué la possibilité de sa démission, qui ne devait intervenir, selon lui, qu’à un moment de sérénité, et non pas au milieu d’une situation de crise, ou alternativement, lorsque la charge devenait insupportable. Ce passage du livre du Pape avait été largement commenté par les journalistes qui couvrent le Vatican.
Mais à la fin du consistoire, les 6 journalistes qui y avaient assisté en direct ont vu le Pape lire en latin un document qu’on venait de lui remettre. A 11H46, Chirri, qui comprenait le latin mieux que ses confrères présents dans la salle, a été la première à rapporter la démission du Pape à l’Agence de presse Ansa. « Le Pape quitte la papauté », a-t-elle écrit.

Source: http://www.express.be/sectors/?action=view&cat=media&item=la-petite-histoire-du-megascoop-de-la-demission-du-pape&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 12/02/2013

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Benoit XVI avait rejoint Twitter il y a quelques mois sous le nom @Pontifex. Mais c’est de façon beaucoup plus traditionnelle qu’il a annoncé sa démission.
Oui, son dernier message sur le réseau date de dimanche : " Ayons confiance en la puissance de la miséricorde de Dieu ! Nous sommes tous pécheurs mais sa grâce nous transforme et nous renouvelle ". Les spécialistes pourront nous expliquer si on doit y voir un signe avant-coureur de sa décision. Rien donc sur Twitter et certains le regrettent comme Olivier : " Dommage, pas d'annonce de démission sur @Pontifex . Ça aurait eu de la gueule un Pape qui annonce son départ sur Twitter ! "
Mais d’un point de vue médiatique, cette annonce faite devant une assemblée de cardinaux a quand même produit une primeur : c’est le premier scoop en latin ! Comme le raconte la version italienne du Huffington Post, les quelques journalistes présents n’ont pas saisi ce qui se passait. La seule qui a compris le message en latin, c’est la correspondante au Vatican de l’agence italienne de presse ANSA. Giovanna Chirri raconte qu’elle a tout de suite essayé de joindre le porte-parole du Saint-Siège pour obtenir la confirmation. En vain. ANSA a donc décidé de faire confiance à sa correspondante et à sa maitrise du latin et de donner l’info en exclusivité mondiale. Ce qui a valu à Giovanna des félicitations venues de journalistes du monde entier. Modeste, elle a simplement répondu via Twitter : " Le latin du Pape est très facile à comprendre ". Pas sûr que ce soit un compliment pour Benoit XVI.
A propos de Twitter, c’est le genre d’évènement qui fait réagir les réseaux sociaux.
Oui, et suivant la répartition habituelle, les pour, les contre, et les narquois.
Sur Twitter et sur Facebook, des fidèles expriment leur surprise et leur émotion. Leur gratitude aussi à l’égard du Pape. Beaucoup soulignent la modernité de sa démarche. Les réseaux sociaux ont également permis d’improviser en urgence des veillées de prières, comme le racontait le curé d’une paroisse parisienne hier soir dans le 20 heures de France2.
En face, les contre ont aussi donné de la voix, en revenant sur les polémiques qui ont émaillé le Pontificat de Benoit XVI.
Et puis, comme à l’accoutumée, on a eu droit à un festival de messages humoristiques, décalés, voire franchement grinçants et accessoirement, impassables à l’antenne. Le cinéma inspire Louis " Houston, habemus un problème ". Mais en fait, un des ressorts les plus classiques de ce genre d’humour sur l’actu, c’est le lien entre deux évènements qui n’ont rien à voir entre eux. Comme Erwann qui déconseille au Vatican de confier l’organisation du conclave à Jean-François Copé, allusion aux magouilles lors des primaires de l’UMP. Quant à Christine Boutin, la passionaria anti-mariage gay, elle se fait allumer pour cette phrase prononcée sur iTélé : " Généralement, les Papes finissent leur vie morts ".

http://www.rtbf.be/info/emissions/article_mediatic-pontifex-reste-silencieux-mais-pas-twitter?id=7926084&eid=5017893

Écrit par : L'enfoiré | 12/02/2013

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La dernière affaire en date porte sur le chantage qu’aurait exercé un « lobby gay » sur certains prélats du Vatican et ses conséquences sur la démission de Benoît XVI. Selon un article publié par le quotidien italien Repubblica, la décision du Pape de renoncer à sa charge pourrait avoir été renforcée par sa vive contrariété après avoir pris connaissance des résultats de l’enquête ultra secrète menée au sein de la Curie par une commission de trois cardinaux à la retraite, affectés à cette tâche l’an dernier par Benoît XVI après l’éclatement de fuites « Vatileaks ».

>>>>>>>>>>>>> Réponse:
Vatileaks et «lobby gay»: le Vatican fustige «médisance» et «calomnie»

Le porte-parole du Vatican s’en est pris violemment aux articles de presse faisant état d’intrigues dans les hautes sphères du Saint-Siège et de l’existence d’un « lobby gay ».
« Certains cherchent à profiter du mouvement de surprise et de désorientation » après la démission historique annoncée par le pape Benoît XVI, « pour semer la confusion et jeter le discrédit sur l’Église et son gouvernement », a dénoncé le père Federico Lombardi qui y voit « des pressions inacceptables » sur le prochain conclave chargé d’élire le nouveau pape.
La presse italienne a fait sensation cette semaine en évoquant la présence d’un « lobby gay » au sein du Vatican, qui serait victime de chantage de laïcs auxquels ils seraient liés par des liens de « nature mondaine ». Ces journaux qui effectuent -selon leurs propres termes- des « reconstructions » sur l’enquête archi-confidentielle menée par trois cardinaux sur le scandale Vatileaks, évoquent également les intrigues liées aux finances du Saint-Siège.

« Une description injuste de l’Eglise »
« Qui a en tête avant tout argent, sexe et pouvoir, et est habitué à lire avec ces critères les diverses réalités, n’est pas capable de voir autre chose, pas même dans l’Église, car son regard ne sait pas voir vers le haut ou descendre en profondeur dans les motivations spirituelles de l’existence », poursuit le porte-parole. « Il en résulte une description profondément injuste de l’Église et de ses hommes », déplore-t-il.
Après l’éclosion du scandale Vatileaks l’an dernier, le majordome du pape, Paolo Gabriele, reconnu coupable d’avoir transmis à la presse des documents ultra-confidentiels, a été condamné, puis gracié par Benoît XVI. Mais de nombreuses questions demeurent, notamment sur l’existence d’éventuels commanditaires.
Selon les vaticanistes, la fuite de documents dans le scandale « Vatileaks » a pu être utilisée par l’un ou l’autre pour déconsidérer un rival au sein de la curie, le « gouvernement » du Vatican. Un phénomène qui pourrait se répéter, alors que le conclave approche, dans le but de peser sur le choix du nouveau pape. Après la démission historique de Joseph Ratzinger, qui prendra effet le 28 février, un conclave des cardinaux doit se réunir à une date encore non fixée, probablement avant le 15 mars, pour élire son successeur.

http://www.lesoir.be/196319/article/actualite/monde/2013-02-23/vatileaks-et-%C2%ABlobby-gay%C2%BB-vatican-fustige-%C2%ABm%C3%A9disance%C2%BB-et-%C2%ABcalomnie%C2%BB

Écrit par : L'enfoiré | 23/02/2013

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Le nouveau pape s’appellera tout simplement «pape François»

Ex-cardinal argentin Jorge Mario Bergoglio, il s’appellera «pape François» et non François 1er, a précisé le porte-parole du Vatican. Le monde a salué l’élection du «premier pape des Amériques».
Premier pape issu du continent américain, premier pape jésuite, l’ex-archevêque de Buenos Aires, Jorge Mario Bergoglio, est aussi le premier pape à avoir choisi le nom de François, en hommage à Saint-François d’Assise.
Jésuite lui-même, le porte-parole du Vatican, le père Lombardi, s’est réjoui mercredi soir du choix du nom de François, parce que c’est « un grand témoin de l’Évangile ». « Il n’a pas choisi le nom d’Ignace (NDLR comme Ignace de Loyola fondateur de l’ordre des jésuites), il veut dire en cela que nous sommes au service de l’Église », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, après Jean-Paul Ier en 1978 (qui avait pris ce nom en l’honneur de ses deux prédécesseurs, Jean XXIII et Paul VI), c’est le premier pape à choisir un nom inédit depuis Landon en l’an 913.

http://www.lesoir.be/207676/article/actualite/monde/2013-03-14/nouveau-pape-s-appellera-tout-simplement-%C2%ABpape-francois%C2%BB

Écrit par : L'enfoire | 14/03/2013

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Secrets d'histoire est aussi passé par là "" Si les murs du Vatican pouvaient parler ""

http://www.terrafemina.com/culture/medias/articles/24078-secrets-dhistoire-secrets-du-vatican-apres-lelection-du-pape-francois-video-replay.html

Écrit par : L'enfoire | 27/03/2013

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Le pape François critique les couples qui n’ont qu’un enfant «par confort»

Le pape François a critiqué lundi la culture du « confort » et du « provisoire », épinglant les couples catholiques qui ne veulent avoir qu’un enfant pour pouvoir continuer à « partir en vacances » ou « s’acheter une maison ».

Comme il était dit dans les commentaires.
- 7.119.373.503 habitants sur terre
- Le Vatican serait-il la meilleure agence de comm' de nos Etats sur-endettés en quête de nombreux futurs contribuables?
- N'y a-il pas de travail de réflexions intra-muros à balayer devant sa porte avant d'aller chercher les poux ailleurs?

http://www.lesoir.be/250250/article/actualite/fil-info/fil-info-monde/2013-05-27/pape-francois-critique-couples-qui-n-ont-qu-un-enfant-par-confort

Écrit par : L'enfoire | 27/05/2013

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L'euthanasie en question ce matin:

Invité : Michel Dupuis, professeur d’éthique biomédicale.
Journaliste : Bertrand Henne.

BH : - Michel Dupuis, bonjour ! On va signaler que vous êtes aussi président du comité consultatif de bioéthique mais que vous vous exprimez ce matin à titre personnel, en tant que philosophe et professeur d’éthique biomédicale à l’UCL. Le Sénat débat d’une extension de loi sur l’euthanasie aux mineurs, plusieurs cas d’euthanasie ou de demandes d’euthanasie défraient la chronique ces derniers jours. Dans le même temps, on apprend que le nombre de déclarations anticipées n’a jamais été aussi important, en 2013, 15 349 déclarations alors que l’année n’est pas terminée et ces chiffres divisent. Pour certains on assiste enfin à une libération des mentalités, pour d’autres à une banalisation et une dérive. Et vous, est-ce que ces chiffres vous réjouissent ?
MD : - A priori, ces chiffres m’interpellent. Et comme philosophe, mon métier ce n’est pas de me réjouir ou d’être triste, mon métier c’est plutôt de réfléchir et d’essayer de faire le point sur les choses. J’ai le sentiment qu’on est dans un mouvement d’opinion, dans une vague de fond, dans une forme d’affolement peut-être d’ailleurs, ce que j’appelle une panique morale qui a quand même deux conséquences qui sont très néfastes et pas du tout intéressantes pour une démocratie, c’est soit une espèce de fixation sur une éthique un peu rigide, souvent conservatrice ou qui coince les choses, ce n’est pas du tout une bonne réaction, mais on a aussi la réaction inverse qui est une espèce d’emballement un peu fou où finalement les choses ne sont pas forcément banalisées parce que j’entends des gens de qualité qui se rendent compte des enjeux de l’euthanasie donc je ne parle pas trop vite de banalisation mais c’est vrai que c’est comme si l’euthanasie n’était pas radicalement, fondamentalement une transgression. Ce que je crois que nous devons construire, c’est une éthique des conditions dans lesquelles cette transgression est relativement acceptable.
BH : - Vous êtes favorable à un cadre légal pour l’euthanasie mais vous dites attention de ne pas aller trop loin parce que s’il n’y a plus cette notion de transgression de la mort dans une société, c’est le risque absolu, c’est le risque de la manipulation de la mort ?
MD : - C’est ça, moi je ne parle jamais en disant « aller trop loin » parce que ça c’est une image qui est souvent une image conservatrice, je ne me reconnais pas du tout là-dedans, par contre dire que l’installation de cette loi il y a un peu plus de dix ans, c’était une bonne chose, je le crois vraiment. Ce que je crois aussi, c’est qu’à partir de cette installation depuis une dizaine d’années, nous ne disposons pas d’une information bien claire sur comment cette loi est mise en pratique, comment les patients la vivent, comment les équipes de soignants la vivent et certains témoins que j’entends dire « après dix ans nous avons suffisamment de recul pour modifier la loi et la modifier dans une forme d’extension, l’étendre aux mineurs », ceux-là ne me paraissent pas du tout convaincants. J’ai quant à moi l’impression que l’agenda politique qui a raison de s’occuper de ce problème de société qu’est l’euthanasie, que cet agenda politique force l’agenda du dossier euthanasie à entrer dans un moule et que finalement ça ce n’est pas une bonne chose. J’ai le sentiment d’ailleurs que les choses patinent, je le dis comme observateur un peu à distance, les choses patinent au niveau du débat politique parce que je crois qu’effectivement, beaucoup de questions, beaucoup d’informations ne sont pas disponibles. Nous avons des chiffres qui sont rendus de façon tout à fait régulière sur les déclarations d’euthanasie officielle.
BH : - Cela se fait dans une grande transparence tout ça, c’était prévu par la loi d’ailleurs.
MD : -Alors, ce qui m’intéresse, c’est que ça se fait selon des procédures transparentes. Nous savons qu’en 2012, 1432 déclarations d’euthanasie sont rentrées à la commission de contrôle mais depuis le début, nous voyons aussi que 80% de ces déclarations concernent des patients néerlandophones pour 18 à 20% des patients francophones et ça, ça pose question.
BH : - Et ça, ça veut dire quoi pour vous ?
MD : - Justement, je ne sais pas ce que ça veut dire. On peut faire des hypothèses. On peut penser que c’est l’air iodé de la mer du Nord qui modifie le comportement de nos voisins néerlandophones, on pourrait dire que c’est culturel, mais ça veut dire quoi ? On pourrait dire aussi que peut-être les soignants et les médecins francophones ont un rapport plus ambigu à l’euthanasie, c’est possible, je n’en sais rien et donc ça m’importe beaucoup, avant de décider de modifier par exemple la loi, de voir comment réellement elle est appliquée. Je crois que nous aurions quelques surprises à étudier mieux les situations.
BH : - Pour vous, il faudrait plus de recul, dix ans ce n’est pas assez pour se dire qu’il faut changer la loi maintenant ?
MD : - Très honnêtement, si je voulais bloquer les choses avec des vues politiciennes, ce n’est pas du tout mon métier, j’utiliserais ce type d’arguments : on n’en sait pas assez, attendons, ce sera pour la prochaine législature… Mais je ne pense pas du tout comme ça, moi je pense en philosophe et je me dis que ça vaut la peine tout de même d’essayer de comprendre ce qui se passe. Ce n’est pas une question simplement de temps, c’est une question d’outils, d’observation de nos mentalités. La culture belge, elle change, c’est évident. Les voisins européens regardent ce que nous faisons mais nous ne sommes pas tout à fait certains, nous, de comprendre exactement ce que nous faisons, il faut donc bien étudier les choses.
BH : - En tant que philosophe éthicien, sur la notion de minorité, majorité, souffrir quand on a 17 ans ou 19 ans, est-ce que c’est fondamentalement différent ? Est-ce que l’abandon de cette référence à un âge n’est pas inscrit dans les astres quelque part ?
MD : - À titre personnel, je n’ai évidemment aucune objection à ce qu’on fasse sauter cette fiction juridique. C’est l’occasion de rappeler que notre droit est fait d’un certain nombre de fictions, que ce qui importe, ce sont les vécus individuels. Nous savons tous que des enfants, de jeunes adolescents, de jeunes hommes, de jeunes femmes sont mûris par la maladie et ce n’est donc évidemment pas du tout une question de majorité légale qui doit jouer en l’occurrence, c’est plutôt une capacité effectivement à faire sa demande.
BH : - La faculté de discernement, c’est bien de ça que l’on parle actuellement, c’est une notion qui vous parait intéressante pour un philosophe ?
MD : - Cela me parait vraiment une notion fondamentale pour autant que, à nouveau, cette notion-là ne devienne pas une espèce de fiction que nous avons-nous-mêmes entretenue comme bioéthiciens quand nous parlions du principe d’autonomie comme si le patient était un consommateur rationnel qui décide ce qui est le mieux, ce qui est le moins cher, ce qui est le plus profitable alors qu’en réalité, se trouver en situation de patient, c’est se trouver en situation de vulnérabilité. Et donc la question est effectivement très complexe.
BH : - Vous avez utilisé le mot consommateur, vous l’avez aussi utilisé dans Le Soir, dans une interview que vous avez faite à propos des déclarations anticipées et vous dites que le risque, c’est d’imaginer que le patient est un consommateur, un acteur rationnel et conscient qui organise sa fin de vie comme son patrimoine, on ne peut pas maitriser sa vie jusqu’au bout, vous dites. Expliquez-nous ça parce que l’idée c’est quand même de se dire je suis maitre de ma vie jusqu’au bout, c’est Christian de Duve qui choisit la mort, c’est d’autres aussi, parfois moins célèbres qui se disent qu’ils veulent maitriser leur vie jusqu’au bout. Pour vous c’est une illusion ça ?
MD : - En tout cas je dois entendre cette chose qui est dite par des hommes, par des femmes, depuis les débuts de l’humanité, nous le savons déjà, chez les Stoïciens latins par exemple. Donc cette idée elle n’est pas du tout neuve. Simplement je me permets de l’interroger parce qu’après tout, la pensée, et la pensée sur l’être humain, elle a beaucoup évolué. La découverte que nous faisons, y compris avec les neurosciences, c’est que notre liberté, notre libre arbitre, notre capacité à maitriser notre vie, tout ça c’est vrai et ça doit être développé, on ne revient pas en arrière bien entendu mais tout ça reste très relatif, d’où le concept, que je propose, d’autonomie raisonnable. C’est-à-dire non pas du tout une autonomie absolue qui n’existe d’ailleurs pas et qui ne sert qu’à la fois aux riches et à ceux qui sont finalement l’objet de manipulation mais une autonomie qui va faire la part des choses entre le conditionnement, entre les choses que l’on peut changer et aussi celles qu’on ne peut pas changer. Depuis le début de l’humanité, il y a aussi une sagesse qui dit : il y a des choses que je peux changer et j’en suis maitre et j’en suis responsable, et puis il y a aussi des choses que je ne peux pas changer. C’est ça la question, ce n’est pas du tout ou rien.
BH : - Vous avez utilisé le terme d’instrumentalisation possible à un moment donné. Est-ce qu’il y a un risque économique aussi peut-être dans ce qui se passe ? En tout cas c’est ce que disait notamment Monseigneur Léonard : on risque une élimination des plus faibles dans notre société. Est-ce que vous lui donnez raison ? C’est une phrase qui a fait couler pas mal d’encre. Certains disaient que c’était encore une déclaration forte et sans nuance, est-ce que vous pensez que c’est aussi un risque ? L’élimination des plus faibles est au bout du chemin ?
MD : - Je pense d’abord que toutes les déclarations méritent d’être entendues, y compris les fortes et sans nuance, d’où qu’elles viennent, et ce n’est pas mon métier d’en juger, c’est mon métier de les comprendre et de les écouter.
BH : - Mais est-ce que vous auriez pu dire ça ?
MD : - Je ne le dirais certainement pas parce que ça me parait à la fois tout à fait juste parce que n’importe quoi conduit à n’importe quoi mais je crois que l’enjeu n’est pas là. Ce que je crois, c’est que nous devons, en société aujourd’hui, revisiter nos valeurs. Est-ce que nous sommes vraiment convaincus que notre vie nous la vivons comme une espèce de petite entreprise qu’on essaie de faire prospérer et le moment venu on dépose le bilan en pure maitrise des choses ? Je crois que ce n’est pas la vie. La vie ça se construit, heureusement bien entendu, mais la vie ça se reçoit. L’avenir, la fin de vie, ça se construit, c’est très important mais ça se reçoit aussi. Et par conséquent, notre marge de manœuvre, elle est faite à la fois d’actions, de possibilités, de décisions, je choisis pour ma vie, c’est tout à fait positif, mais je sais très bien qu’il y a des limites à ces choix possibles et c’est là qu’interviennent d’autres choses comme la solidarité en face de mon autonomie.
BH : - Vous avez dit à un moment donné que la première chose dans l’euthanasie c’est d’abord de prendre soin. Pour vous, le palliatif et l’euthanasie, ce sont des choses qui doivent rester liées ? On ne peut pas dissocier les deux ?
MD : - Je ne suis pas le seul, et moi je ne suis pas un professionnel des soins à le penser mais je ne suis pas le seul à le penser. C’était impensable il y a dix ans, ou il y a cinq ou six ans encore, on pensait qu’on choisissait entre les soins palliatifs d’un côté ou l’euthanasie de l’autre. Aujourd’hui nous comprenons que l’acte euthanasique, à mes yeux, il n’a de sens qu’au cœur d’un projet thérapeutique tout à fait global par rapport à une fin de vie, et à l’intérieur de ce projet thérapeutique, où l’on va encore donner des antibiotiques ou pas, enfin toutes ces choses, il y a un projet palliatif, et à l’intérieur de ce projet palliatif, il y a la possibilité, soit par exemple d’une sédation terminale, soit par exemple de l’euthanasie. Ce qui m’importe c’est que cet acte très particulier qu’est l’euthanasie, qui consiste à mettre fin à la vie de quelqu’un d’autre, à la demande de cette personne, ce n’est quand même pas rien, que cet acte-là ne tombe pas du ciel, si j’ose dire, formule un peu maladroite, mais ne tombe pas du ciel et s’inscrive dans un projet délibératif où le patient a le premier et le dernier mot mais aussi, les choses sont vues ensemble, en équipe, notamment avec les soignants.
BH : - Une dernière question qui concerne plutôt la manière dont le débat se déroule en Belgique. Quand on voit la manière dont ça se passe en France, où les choses semblent bloquées entre les plus conservateurs, les plus progressistes, chez nous on a quand même l’impression qu’on débat de ça avec une certaine ouverture, il y a des positions différentes, certes, mais ça ne crée pas de débat de société aussi sclérosé qu’en France, ça c’est quand même positif ?
MD : - Cela me parait vraiment très intéressant, c’est peut-être le beau côté de nos difficultés à vivre ensemble ici en Belgique, cette possibilité de nous réconcilier avec le pluralisme, de découvrir que le pluralisme n’est pas une fatalité, que c’est une chance, que c’est une occasion et que c’est peut-être d’une certaine manière voulu par l’humanité elle-même. Vivre avec le pluralisme, c’est sans doute ça devenir citoyen plutôt que de se renfermer dans son couvent, dans son parti ou dans son mouvement d’action.

http://www.rtbf.be/info/emissions/article_michel-dupuis-est-l-invite-de-matin-premiere?id=8119006&eid=5017893

Écrit par : L'enfoiré | 23/10/2013

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Nicolas Diat a sorti un livre "L'homme qui ne voulait pas être pape" en parlant de Benoit XVI, Ratsinger. Le VatiLeaks, Giani et le Cardinal Bertone font partie de l'histoire secrète du Saint-Siège.

Écrit par : L'enfoiré | 10/02/2014

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Le "Question à la Une" du 6 avril sur le sujet

https://www.rtbf.be/video/emissions/detail_questions-a-la-une?pid=10

Écrit par : L'enfoiré | 17/04/2014

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L'ordre des Franciscains est au bord de la faillite après avoir mené des opérations financières 'douteuses'

L’ordre de Franciscains est au bord de la faillite après avoir mené des « activités financières douteuses » menaçant la « stabilité financière » de l’ordre, affirme le ministre général de l’Ordre, l’Américain Michael Perry, qui le dirige. L'affaire a été révélée par la presse italienne, qui a évoqué des malversations et des investissements douteux réalisés par l’Ordre.
Dans une lettre sur le site de l’ordre, Michael Perry explique que « la Curie généralice se trouve dans de graves – et je souligne « graves » – difficultés financières, avec un lourd fardeau de dettes ».
Cette situation serait le résultat de pratiques «douteuses» de frères membres de l’ordre, mais aussi d’intervenants extérieurs. Perry reconnaît également des carences dans le contrôle financier.
Le journal Corriere della Sera a par exemple rapporté que l'ancien trésorier de l'ordre avait acheté un orphelinat près de la ville italienne de San Pedro pour le convertir en un hôtel tenu par des Franciscains. Apparemment, cette propriété, connue sous le nom d’Il Cantico, a été remaniée de manière luxueuse, en contravention avec le vœu de pauvreté François d'Assise, précepte essentiel de l’Ordre. En outre, des millions d’euros auraient été perdus dans cette rénovation.
De son côté, le journal La Stampa a affirmé que « des dizaines de millions d’euros » qui se trouvaient sur des comptes bancaires des Franciscains ont été bloqués par les autorités suisses, parce qu’ils auraient été investis dans des marchandises illégales, y compris des drogues et des armes. Cette version aurait également été confirmée par l'hebdomadaire Panorama.
Le ministre général Michael Perry n’a donc pas d'autre choix que de solliciter une aide financière auprès des 14 000 membres de l'ordre répartis sur 110 pays.

Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=lordre-des-franciscains-est-au-bord-de-la-faillite-apres-avoir-mene-des-operations-financires-douteuses&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 23/12/2014

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Vatileaks: voici pourquoi deux livres font trembler le Pape François

Leur contenu donne une image peu reluisante du Vatican et sur sa gestion des finances. Le journaliste qui avait fait éclater le scandale Vatileaks, sous Benoît XVI, récidive. Dans son livre, « Via Crucis », Gianluigi Nuzzi écrit : « L’argent que des catholiques du monde entier envoient au Vatican pour contribuer à des œuvres de charité, loin d’être versé aux pauvres, est utilisé pour combler les déficits financiers dus à certains cardinaux et aux hommes qui contrôlent l’appareil bureaucratique du Saint-Siège ».

L’auteur du second livre, Emiliano Fittipaldi, n’écrit pas autre chose. Et de prendre en exemple les 200.000 euros destinés à une fondation détournés pour la rénovation de l’appartement d’un cardinal.
Ces livres font également état de trous dans les budgets du Vatican, ou encore de marchandises qui disparaissent des inventaires du supermarché du Vatican pour un million d’euros.
► Vatileaks : l’argent destiné aux pauvres finance les dépenses excessives des cardinaux

Les corbeaux
Deux personnes ont été convoquées ce week-end par la Gendarmerie vaticane : Francesca Chaouqui ainsi que Mgr Lucio Angel Vallejo Balda. Ils sont soupçonnés d’être à l’origine des fuites de documents confidentiels qui ont abreuvé les deux livres consacrés aux finances du Vatican.
Mme Chaouqui a été remise en liberté. En revanche, le prélat Mgr Vallejo Balda, membre de l’Opus Dei et secrétaire de l’ancienne Commission sur l’organisation des structures économiques et administratives du Saint-Siège (COSEA), est toujours bien gardé à l’intérieur des murailles du Vatican.
Francesca Chaouqui accuse Mgr Lucio Angel Vallejo Balda d’avoir enregistré le pape François à son insu. « C’est Mgr Balda qui a fait ces enregistrements du pape François, moi je n’en savais rien », a affirmé cette consultante italienne en marketing et communication. « C’est lui-même qui a fait entendre un enregistrement aux membres de la Cosea », affirme la jeune femme, qui a fait partie avec le prélat espagnol d’une commission du Vatican, la COSEA, chargée de faire des propositions visant à réformer ses structures économiques et financières.
Elle dit avoir été entraînée dans cette affaire par Mgr Vallejo Balda, qui l’avait lui-même recommandée pour faire partie de la commission et dont elle reconnaît avoir été une amie.

Ce qu’en pense le pape François
Le pape François est « déterminé » à aller de l’avant dans les réformes, après la fuite de documents qui révèlent des frasques financières au Vatican, a assuré mercredi le numéro trois du Saint-Siège, Mgr Angelo Becciu.
Le substitut à la Secrétairerie d’Etat a révélé sur son compte Twitter les propos de Jorge Bergoglio : « Allons de l’avant avec sérénité et détermination ».
Auparavant, ceux qui avaient pu rencontrer le pape ces derniers jours l’avaient trouvé « très amer », mais aussi « déconcerté et mécontent », selon des propos rapportés par la presse italienne.

http://www.lesoir.be/1034680/article/actualite/monde/2015-11-04/vatileaks-voici-pourquoi-deux-livres-font-trembler-pape-francois

Écrit par : L'enfoiré | 04/11/2015

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Vous souhaitez proposer un candidat pour une canonisation? C'est 500.000 euros

La canonisation est un procédé qui peut coûter jusqu'à €750.000 de frais, payables à un département du Vatican qui refuse de justifier ses tarifs. C'est l'une des révélations du nouveau livre du journaliste Gianluigi Nuzzi, "Marchands du Temple", qui lève le voile sur certaines escroqueries et corruptions au sein du Vatican.
Le livre aurait déjà provoqué l'arrestation, par la police du Vatican, du prêtre espagnol Vallejo Balda et de Francesca Chaouqui, consultante en relations publiques au Vatican. Cette dernière, qui aurait déjà été remise en liberté, accuse le prêtre d'avoir transmis des documents secrets à Nuzzi. Balda risque jusqu'à 8 ans de prison pour le vol de ces documents et ces fuites.
Dans son ouvrage, Nuzzi affirme que quiconque souhaitant proposer un candidat à la béatification doit payer des centaines de milliers d'euros. En moyenne, la congrégation réclame 500.000 euros pour le bon déroulement du processus de canonisation. La canonisation d'Antonio Rosmini, un prêtre et philosophe du XIXe siècle, aurait coûté plus de 750.000 euros à ses disciples il y a 8 ans, selon Nuzzi.
Sous Jean-Paul II, les canonisations ont été unvéritable business pour le Vatican. Sous sa direction, 482 personnes ont été canonisées.
En 2013, un comité avait été créé par le pape François afin d'examiner les finances du Vatican, mais il n'est pas parvenu à rendre le processus plus transparent. Les officiels en charge de la sanctification avaient déclaré ne pas avoir gardé trace des dépenses. Les fonds normalement réservés aux pauvres auraient disparus, parce qu'ils ont été détournés pour combler des déficits financiers probablement issus des dépenses associées au standing luxueux des cardinaux. Plusieurs comptes de la banque du Vatican liés au processus de la canonisation ont donc été gelés.
D'autres escroqueries sont dévoilées dans le livre, comme les faux-inventaires des boutiques du Vatican ou les VatiLeaks, des lettres compromettantes volées au Pape Benoît par son majordome.

Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=vous-souhaitez-proposer-un-candidat-pour-une-canonisation-cest-500000-euros&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 06/11/2015

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Depuis la création de l'État du Vatican en 1929, sept papes et leurs neuf secrétaires d'État seulement ont assuré la continuité de la diplomatie papale. Ce documentaire en deux parties raconte l'histoire secrète de la diplomatie vaticane au cours du siècle dernier, notamment à partir d'archives récemment ouvertes.
C'est un opérateur des frères Lumière qui a saisi les premières images en mouvement d'un pape : Léon XIII, bénissant l'assistance à tour de bras, alors que le sanglant XXe siècle n'a pas encore commencé. De ces cataclysmes en cascade que constituent la Grande Guerre, la révolution bolchévique, la montée des fascismes en Europe, émerge la figure controversée de Pie XII, centrale dans cette première partie, qui s'est abstenu durant la Seconde Guerre mondiale de condamner les persécutions contre les juifs. Un silence, plaident les historiens du Vatican, qui s'explique en partie par la hantise de susciter des représailles contre les populations soumises aux nazis. Ce fut le cas aux Pays-Bas, où la dénonciation par l'évêque d'Utrecht des mesures antisémites accéléra le rythme des déportations, notamment de juifs convertis au catholicisme.
Depuis la création de l'État du Vatican en 1929 jusqu'à la réalisation de cette enquête, en 2010, sept papes et leurs neuf secrétaires d'État seulement ont assuré la continuité de la diplomatie papale. Ils ont été confrontés tour à tour au fascisme, au nazisme, à deux guerres mondiales, au totalitarisme soviétique, à la guerre civile espagnole, à l'extermination des juifs, aux purges staliniennes, à la guerre froide, à la menace atomique. Dans le même temps, l'Église, en particulier sous l'égide de Jean-Paul II, a pris une dimension sociopolitique universelle.
Ce film en deux parties raconte l'histoire secrète de la diplomatie vaticane au cours du siècle dernier, notamment à partir d'archives très récemment ouvertes. Grâce aussi aux recherches d'historiens et aux témoignages approfondis de membres de la curie romaine, il révèle nombre d'aspects ignorés et restitue la complexité des faits : dilemmes de Pie XII vis-à-vis du nazisme, mais aussi tentatives pour la paix en 1917, relations avec Mussolini et Franco, soutien à la dissidence en Europe de l'Est...

http://www.arte.tv/guide/fr/043904-001-A/le-vrai-pouvoir-du-vatican-1-2?autoplay=1
http://www.arte.tv/guide/fr/043904-002-A/le-vrai-pouvoir-du-vatican-2-2?autoplay=1

Écrit par : L'enfoiré | 09/02/2016

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Le Pape face aux vautours du Vatican

Le pape François entame ce dimanche sa troisième année de pontificat. Attendu sur tous les fronts, le Pape se lance dans une véritable partie d’échec. À côté de ses fidèles collaborateurs, plusieurs “vautours” font obstacle à une grande réforme des structures financières du Vatican. Vols de documents, divulgations d’enregistrements, scandales, diffamations et rumeurs, tous les coups sont permis.

Malversations et scandales en tout genre : François essaye, tant bien que mal, de mettre de l’ordre
L’ambiance n’est toujours pas des plus faciles au Vatican. Trois ans après l’entame de son pontificat, si les avancées du pape François sont notables, de nombreuses difficultés l’ont freiné dans ses projets. La presse, de son côté, évoque encore des “vautours” (sans toujours avancer des noms au-delà de pratiques illégales avérées), qui souhaiteraient jeter une ombre sur le pontificat de François.

Retarder toute réorganisation
A titre d’exemple, deux affaires ont largement inquiété la presse italienne ces derniers mois.
La première est une affaire de malversation qui a agité le Vatican et qui a éclaboussé le cardinal Versaldi, pourtant nommé le 31 mars dernier préfet de l’importante Congrégation pour l’éducation catholique.
Ce cardinal, qui était précédemment président de l’hôpital Bambinò Gesù, une institution vaticane, aurait été surpris dans une affaire de détournement de fonds (le chiffre de 30 millions d’euros a régulièrement été cité) au profit d’une autre importante institution médicale en faillite.
Si la justice italienne n’a pas jugé utile de poursuivre l’enquête judiciaire, plusieurs journalistes, dont l’Italien Gianluigi Nuzzi, assurent, documents et enregistrements à l’appui, que Giuseppe Versaldi reconnaissait tromper le Pape en lui mentant sur ses actions financières. Pour le journaliste, le cardinal est un “homme qui s’emploie à créer une sorte de cordon sanitaire protecteur autour des coupables, en développant la théorie que les changements [d’organisation au sein de la Curie] ne peuvent se faire que dans le consensus total, sans quoi l’obstructionnisme finira par prévaloir.”

Manipulations de titre
D’autres problématiques, plus grandes encore, se sont déroulées au sein de l’Administration pour le patrimoine du siège apostolique (l’Apsa). Cette institution qui devrait, théoriquement, être avalée par le nouveau secrétariat pour l’Economie, mise en place par le pape François (mais elle fait de la résistance), a vu naître en son sein de nombreux scandales, tant la gestion des biens immobiliers demeure opaque au Vatican.
Parmi les noms régulièrement cités, revient celui du cardinal Attilio Nicora. En tant que président de l’Apsa, il aurait organisé de 2002 à 2011 des manipulations de marchés, coordonnées avec la banque privée italienne Banco Finnat Euramerica. Des affaires de blanchiments sont également citées.
Cette affaire régulièrement évoquée au Vatican est, cependant, étonnamment bloquée au niveau de la justice italienne, le Vatican lui ayant demandé de prendre le dossier en charge. A elle seule cependant, elle illustre l’indispensable réforme qu’entreprend François. L’Apsa, à l’époque, sans contre-pouvoir aucun, s’était octroyé des prérogatives financières qui n’étaient pas les siennes. C’est contre de telles pratiques et habitudes que lutte aujourd’hui le secrétariat pour l’Economie dirigé par le cardinal Pell.
Soupçonné de malversations par beaucoup, Giuseppe Versaldi est actuellement le préfet de la Congrégation pour l’éducation catholique.

Le Pape tiendra-t-il le coup?
Les cars arrivent par centaines. Les avions sont réservés depuis longtemps. Les hôtels et les couvents aussi. Les églises ont ouvert leurs portes, et des premières veillées de prières ont été organisées sur la Place Saint-Pierre.
Le samedi 26 avril 2014, Rome s’apprête à accueillir un million de pèlerins pour la canonisation, le lendemain, des papes Jean XXIII et Jean-Paul II. La journée est joyeuse. Personne ne sait alors que le matin même, aux premières lueurs du jour et dans la plus grande discrétion, a été glissé un colis anonyme dans la boite aux lettres de la Préfecture du Vatican. Les documents qui s’y trouvent sont sensibles, raconte le journaliste Gianluigi Nuzzi qui révèle l’affaire dans son livre "Chemin de croix" paru en novembre dernier. Non seulement ils comportent des échanges épistolaires confidentiels datant des années ‘70 entre le Vatican et des milieux liés à la franc-maçonnerie et à la mafia, mais surtout ces documents font-ils partie de liasses volées un mois plus tôt au cœur même d’un des bâtiments les plus sensibles du Vatican.

(Canonisation de Jean XXIII et Jean-Paul II)
Le colis entre les mains, le Saint-Siège ne s’alarme pas, évite d’ébruiter l’affaire, mais reconnaît, en cercles restreints, que "la guerre est désormais déclarée". Ce colis, loin d’être une bombe en soi précise Gianluigi Nuzzi, rappelle judicieusement au pape François et à ceux qui souhaitent assainir les finances du Vatican à ses côtés, que la bataille est loin d’être gagnée, et qu'une minorité plus réticente aux changements est prête à tout et ne se laissera pas écarter si facilement.


Les faillites romaines
Le conflit, pourtant, est loin d’être simple. Il oppose une multitude d’intérêts divergents à une même politique, celle du pape François et celle de Benoît XVI avant lui, qui ont tenté et qui tentent toujours d’assainir et d’unifier les finances du Saint-Siège.
Cette politique est au cœur du pontificat de François. Elle est même un des grands chantiers sur lesquels il a été élu. Et pour cause, quels que soient les angles d’attaques que l’on choisit pour l’analyser, la situation des finances vaticanes en 2013, année de l'élection du pape argentin, est aussi opaque que catastrophique. Alors que l'Église gère des biens mobiliers, immobiliers et financiers immenses, aucune gouvernance rigoureuse, centralisée ou transparente n'est d'application. Pire même, personne n'est capable de dresser une évaluation exhaustive des avoirs du Vatican. Les comptes bancaires de l'IOR, l'Institut pour les œuvres de religion, surnommé la banque du Vatican, manquent de transparence, tout comme les opérations ou même les règles financières des différentes institutions et dicastères, qui sont autant de ministères locaux. Tout cela, sans évoquer la gestion anarchique du patrimoine immobilier situé à Rome ou dans les plus grandes capitales, des investissements aussi peu éthiques que rentables, ou des comptes, à l'instar de ceux de la Curie ou même de Radio Vatican, qui plongent année après année vers de dangereux abysses. La situation est "hors de contrôle", reconnaîtra François lui-même. La réputation comme la santé financière du Vatican ne sont plus éloignées des précipices.

(Des gardes suisses devant la banque du Vatican)
Cette opacité et ces failles peuvent être expliquées de différentes manières. Il y a d'abord la naïveté d'une institution qui a trop régulièrement placé à des postes clés un clergé peu aguerri aux subtilités financières, et qui s'est régulièrement laissé fourvoyer par des investisseurs malhonnêtes. Il y a ensuite un discours défensif qui s'est répandu à travers les couloirs du Vatican. Soucieux de préserver l'autonomie et la souveraineté du Saint-Siège, beaucoup ont en effet refusé de se ranger du côté de la finance internationale et de ses règles. Il y a également la proximité avec l'Italie et les compromissions qui se sont nouées durant des dizaines d'années entre une Curie très italienne et les pouvoirs politiques et économiques de la Péninsule. Il y a enfin, et tout simplement, les pratiques malhonnêtes qui ont plongé leurs racines dans cette opacité, fertile terreau, et dans les ambitions qui guident, comme partout, les destinées mondaines et cléricales. Au fil des années dès lors, sans le moindre contre-pouvoir, les structures financières du Saint-Siège s'affranchissent de tout contrôle et sombrent, inexorablement, dans le non-dit, la compromission et la corruption.

La chute de Benoît
C'est donc déjà d'un navire à la dérive dont hérite en 2005 le frêle et le timide Benoît XVI, "l'homme qui ne voulait pas être pape" comme dira de lui le journaliste Nicolas Diat dans un livre éponyme.
Conscient des défis qui l'attendent, le pape allemand inaugure cependant une politique volontariste marquée par trois objectifs : mettre le Vatican en conformité avec les prescrits de la finance internationale, en faire un État exemplaire dans l'application de ce cadre normatif, et réfléchir sur l'avenir de ses structures afin d'empêcher tout nouveau dérapage. Il crée pour cela l'AIF (l'Autorité d'information financière), un organisme chargé de la prévention et de la lutte contre le blanchiment et la fraude qui se montre efficace, mais qui restera la seule grande avancée du pontificat de Benoît en matière de gouvernance économique. Incapable de s'entourer des personnalités adéquates (au contraire de François), Benoît XVI ne pourra concrétiser l'ensemble de ses projets face à une partie de la Curie soucieuse de maintenir le pouvoir qu'elle s'était octroyé lors de la maladie du pape Jean-Paul II. Mis en échec à de nombreuses reprises, trahi par ses plus proches, inquiet pour une Église à laquelle il a donné sa vie, mais qu'il ne peut gouverner, Benoît annoncera son retrait le 11 février 2013.

Le pape accroît ses pouvoirs
La renonciation de Benoît XVI est un choc énorme. Les résistances au changement semblent avoir, en plein jour, gagné une bataille fatidique. Au terme d'un conclave plus bref que prévu pourtant, un cardinal venu "du bout du monde" bouscule les habitudes à la loggia de la basilique Saint-Pierre. Bergoglio, le pape François, n'est pas un homme du sérail. Au contraire, il est loin de porter la Curie dans son cœur. Le Vatican n'est et ne sera jamais sa patrie. Il a le regard porté vers les périphéries et les épiscopats des horizons vers lesquels il compte décentraliser son institution. Souriant, attentionné, il dissimule aussi une expertise managériale et une indépendance farouche forgées en Argentine.
Prévenu par Benoît, François devine très vite que la partie d'échecs s'annonce subtile. Il ouvre de multiples chantiers, déjoue les habitudes de la Curie en décidant de plancher sur sa réorganisation sans elle, mais avec un conseil de 8 puis 9 cardinaux venus des quatre coins du monde. Après Benoît XVI, le contraste est brutal et cette reprise en main qui brise les baronnies est diversement appréciée. François, de surcroît, déjoue l'influence italienne. Il fait venir des cardinaux qui n'ont jamais travaillé à Rome, et il invite aussi, plus régulièrement qu'à l’accoutumée, des laïcs à la table des discussions.
Des commissions sont également mises sur pied, dont la Cosea qui s'approche de toutes les institutions vaticanes pour éplucher leurs comptes et bilans, bien souvent inexistants. Le pape engage enfin des sociétés d'audit, dont KPMG, Promontory, Ernst & Young et McKinsey. Comme décrit plus haut, l'état de santé des finances et de la gestion du Saint-Siège qu'elles décriront s'annoncera plus grave que prévu.
En février 2014, à peine un an après son élection, François inaugure alors un changement radical et historique dans l'organigramme du Vatican. Jusque-là, son Premier ministre, le Secrétaire d'État, gérait aussi bien les compétences diplomatiques qu'économiques. Le pape rompt avec une telle tradition en créant le Secrétariat pour l'Économie qu'il confie à George Pell, énergique cardinal australien, et qu'il place sous le regard d'un Conseil pour l'Économie composé de 8 cardinaux et 7 laïcs. Ce secrétariat devra s'en remettre directement au pape, qui accroit par là ses pouvoirs. Coordonner et assainir le règles budgétaires, établir un budget et engendrer au plus vite des économies. Tels seront les mots d'ordre.

Le risque de l’échec
François ouvre donc des chantiers multiples. Certains sont de vraies réussites. Le secrétariat pour l’Economie a tracé les grandes lignes juridiques pour l’avenir des finances. Des budgets sont désormais réalisés. L’IOR peut se vanter d’avoir accompli un réel travail d’assainissement de ses comptes (il en a fermé plus de 4 600 sur les 19 000 qu’il comptait). Ce vendredi, les coûteuses procédures encadrant les canonisations, et qui avaient fait l’objet de nombreux scandales, ont été revues par François. Les avancées sont donc notables, mais une question demeure : en trois ans, n’était-il pas possible de faire encore mieux ? Difficile à dire. Mais ce qui est certain, c’est qu’à Rome, beaucoup l’espéraient, et que l’enthousiasme des débuts s’est progressivement perdu dans les arcanes millénaires de l’institution.
Le secrétariat pour l’Economie, qui a toujours beaucoup de mal à s’accorder avec la secrétairerie d’Etat, n’a pu encore assumer toutes les compétences dont il était chargé. De même, si le Pape a fixé les grands objectifs de la réorganisation de la Curie, les routes à suivre pour les atteindre ne sont pas encore claires pour de nombreux employés du Vatican qui s’inquiètent pour leur avenir. La logique de transparence n’est pas non plus devenue une habitude, et l’absence de données (notamment en matière immobilière) est encore importante.
Pires, sans doute, sont les pressions qui pèsent sur les acteurs du changement. Les campagnes de calomnies, internes ou médiatiques sur la sexualité ou les finances d’un prélat ennemi sont légion pour le déstabiliser. La rumeur est redoutable auprès de la place Saint-Pierre. Plus spectaculaire encore, est un vol de documents sensibles qui défraya la chronique en mars 2014. Sans oublier de nouvelles fuites de documents et d’enregistrements confidentiels vers la presse. “La sérénité n’a pas encore pu s’installer”, s’inquiète un acteur de premier plan. “Certains jouent la montre, et les résistances sont de plusieurs ordres”, acquiesce un observateur. “Il y a le poids des archaïsmes, que l’on retrouve dans toute entreprise, mais il y a aussi ce château de cartes, construit autour de multiples compromissions entre des prélats italiens et l’Etat italien sur lequel le Pape ne peut souffler en un coup. Il y a enfin ceux qui font tout pour que ne soient pas mis au jour les blanchiments et corruptions.”
“On sort clairement d’une année difficile pour le pape François”, reconnaît Antoine-Marie Izoard, directeur de l’agence de presse I.Media. “Attendu sur de nombreux chantiers, il est au milieu du gué et la séquence n’est pas aussi facile que prévu.” Le Pape tiendra-t-il sur la longueur ? Au-delà de son énergique volonté, l’année qui commence pour lui sera importante. Acceptera-t-il la démission du cardinal Pell, son économe en chef, qui atteindra en juin l’âge de la retraite ? Ou lui demandera-t-il de poursuivre sa mission ? L’homme est doté des capacités pour réussir cette transformation, mais à tort ou à raison, les médias le poursuivent dans le cadre de l’enquête menée par la Commission royale en Australie sur les faits de pédophilie. L’enquête cherche à savoir s’il était informé dans les années 80 des faits de pédophilie alors qu’il était un des conseillers de l’évêque de Melbourne. Cette enquête n’a rien révélé de nouveau, mais le cardinal doit faire face à une tempête médiatique dans son pays d’origine. Ses ennemis n’hésitent pas à piocher dans cette polémique les rumeurs susceptibles de le déstabiliser. Pell, pour l’heure, jure aller jusqu’au bout. Mais jusqu’à quand ? S’il devait partir, si le Pape devait accepter sa démission, si François ratait son casting au moment de le remplacer, il est fort probable que la chute des dominos serait irrévocable, que d’autres postes clés seraient amenés à être revus, que le patient assemblage de François soit mis en échec, et que les vieux réflexes en sortent vainqueurs.
Cette semaine, en attendant, le Pape a pris le car avec ses hommes, et a emmené l’ensemble de la Curie à l’extérieur de Rome, pour une retraite spirituelle de plusieurs jours. Silence, solitude, prière, tel était le menu. Croyant avant tout, subtil jésuite, le Pape connaît les cœurs humains assoiffés de conversions. Il sait que la vraie révolution “est intérieure”, et c’est aussi sur ce terrain qu’il place ses atouts. “On ne gère pas l’Eglise avec des Ave Maria”, se gaussait le sulfureux Paul Casimir Marcinkus, ancien président de l’IOR. François a néanmoins l’intime conviction qu’ils sont indispensables, surtout au sein d’une Eglise qu’il sait malade.

http://www.lalibre.be/actu/international/le-pape-face-aux-vautours-du-vatican-56e2a08135708ea2d3739235

Écrit par : L'enfoiré | 12/03/2016

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Ce pays est le plus criminalisé, le plus militarisé et le plus alcoolisé au monde

Comme chaque année à la fin du mois de juin, le Vatican a publié une série de statistiques remarquables.
Selon celles-ci, on apprend que 20% des 842 habitants de l’Etat de la Cité du Vatican font partie des membres de la Garde suisse pontificale, un record mondial.
Dans aucun autre pays au monde, le taux de criminalité par rapport à la population n’est aussi élevé. La plupart du temps, il s’agit de délits mineurs tels que des vols commis sur des touristes sur la place Saint-Pierre. En 2016, 88 amendes ont été délivrées par les gendarmes du Vatican. En outre, 64 autres amendes concernaient des accidents de la circulation identifiés.
Le Vatican enregistre également la consommation d’alcool per capita la plus importante au monde. Selon le California Wine Institute, en 2014, un habitant du Vatican a consommé en moyenne 55 litres d’alcool, soit deux fois plus que la consommation par habitant en Italie et sept fois plus que la consommation par habitant aux Etats-Unis. Selon Kerknet, l’achat de vin pour la messe ne représente qu’une fraction minime des recettes dans ce secteur et la majeure partie des achats d’alcool sont réalisés dans des magasins en duty free du Vatican. « Le personnel et les résidents du Vatican achètent non seulement du vin pour eux-mêmes mais également pour leur famille et amis. Officiellement, la Cité du Vatican emploie 2.000 collaborateurs mais au total, 40.000 personnes ont un pass qui leur permet de faire des achats dans ces magasins en duty free.

Source: https://fr.express.live/2016/07/19/pays-plus-criminalise-plus-militarise-plus-alcoolise-monde/

Écrit par : L'enfoiré | 22/07/2016

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France2 présentait hier soir "Les secrets du Vatican" dans l'émission "Histoires secrètes".
Corruption, détournement d'argent, pédophilie : depuis sa création en 1929, l'Etat du Vatican navigue en eaux troubles, au milieu d'affaires soigneusement étouffées.

http://www.france2.fr/emission/dimanche-20h55/diffusion-du-25-09-2016-20h55

Écrit par : L'enfoiré | 26/09/2016

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ARTE s'interrogeait au sujet de la "Fin des chrétiens d'orient?" suivi d'un documentaire "Les diplomates du pape".

Comment le Vatican tente-t-il de peser, dans le plus grand secret, sur des dossiers internationaux tels que la guerre en Syrie, la protection des chrétiens d'Orient ou l'accueil des migrants en Europe ? Une immersion saisissante dans les coulisses de cette diplomatie unique au monde.

Depuis son élection en mars 2013, le pape François mène avec ses hommes de l'ombre une politique étrangère à la puissance inédite. Sur tous les fronts, des sommets internationaux aux longues négociations secrètes, il tente de peser sur des dossiers aussi variés que la guerre en Syrie, la protection des chrétiens d'Orient ou l'accueil des migrants en Europe. Nimbé de son autorité morale et spirituelle, il multiplie les gestes politiques forts. Premier souverain pontife jésuite et latino-américain de l'histoire, il oriente la diplomatie vaticane vers les pays mis au ban du concert des nations".
Le jésuitisme est complètement différent du cistercien par son intelligence et son pragmatisme.

https://www.arte.tv/fr/videos/071487-000-A/les-diplomates-du-pape/

Écrit par : L'enfoiré | 10/01/2018

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Les dossiers secrets du Vatican
En 1978, l’élection du pape Jean-Paul II a des conséquences de taille. Farouchement hostile au communisme, il représente un allié précieux pour le camp occidental. L’Église est alors l’un des plus efficaces réseaux de renseignement. La Stasi et le KGB ne sont pas en reste : les services secrets communistes envoient des espions, ordonnés prêtres, infiltrer le Saint-Siège.
En 1978, l’élection du pape Jean-Paul II a des conséquences de taille, tant sur le plan religieux que géopolitique. Clairvoyant, charismatique et farouchement hostile au communisme, Karol Józef Wojtyla représente un allié précieux pour le camp occidental. L’Église est alors l’un des plus efficaces réseaux de renseignement au monde. La Stasi et le KGB ne sont pas en reste : à l'apogée de la guerre froide, les services secrets communistes envoient des espions, ordonnés prêtres, infiltrer le Saint-Siège… À travers le témoignage d’historiens, de magistrats et d’anciens officiers des renseignements, complétés de divers documents qui ont récemment refait surface, on découvre un portrait frappant du nid d’espions qu’était le Vatican pendant la guerre froide.
https://www.arte.tv/fr/videos/048733-001-A/les-dossiers-secrets-du-vatican-1-2/

Le 13 mai 1981, au milieu de la foule massée sur la place Saint Pierre, Jean-Paul II est victime d’un attentat qui a bien failli lui coûter la vie. Qui était Ali Agca, le jeune tireur ? Quels étaient ses liens avec l’organisation d’extrême droite turque des "Loups gris" ? L’attentat contre le pape reste aujourd’hui encore une énigme...
Entre désinformation et propagande, impliquant la CIA et les services secrets bulgares, difficile de confirmer les soupçons – appuyés par certaines archives – selon lesquels Moscou, et peut-être Berlin-Est via la Stasi, auraient commandité l'assassinat. Une enquête fouillée avec des images d'archive rares et des interviews passionnantes, notamment celles d'un agent des services secrets polonais infiltré au Vatican et d'un conseiller à la sécurité des États-Unis en poste à l'époque de l’attentat contre le pape… Certains d'entre eux ne s'étaient d'ailleurs jusqu'ici jamais exprimés sur ces événements devant une caméra.
https://www.arte.tv/fr/videos/048733-002-A/les-dossiers-secrets-du-vatican-2-2/

Écrit par : L'enfoiré | 15/08/2018

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Vatican - La cité qui voulait devenir éternelle

Des fresques de Giotto, Fra Angelico et Michel-Ange aux colonnes du Bernin ou aux projets du génial architecte Bramante pour la basilique, scientifiques et historiens retracent le fantastique destin architectural et artistique du Vatican, qui a usé de magnificence pour asseoir sa puissance.

Comment la tombe de l’apôtre Pierre, sur l'une des collines de Rome, est-elle devenue le siège universel de la chrétienté, en même temps qu’un centre politique et artistique majeur ? Dépositaire d'une mémoire unique au travers de ses archives et de sa collection de manuscrits, la cité du Vatican, qui comprend la basilique Saint-Pierre, le palais épiscopal, les administrations de l’État et du Saint-Siège, des musées et des jardins, concentre, sur moins de 1 kilomètre carré, une architecture exceptionnelle et des chefs-d’œuvre de la peinture et de la sculpture. Des fresques de Giotto, Fra Angelico et Michel-Ange aux colonnes du Bernin ou aux projets du génial architecte Bramante pour la basilique, ces trésors, commandés par des papes visionnaires, dont le guerrier et néanmoins éclairé Jules II, ont contribué, par leur magnificence, à l'édification du pouvoir de Rome et à son influence sur le monde.

https://www.arte.tv/fr/videos/088411-000-A/vatican-la-cite-qui-voulait-devenir-eternelle/

Écrit par : Allusion | 12/12/2020

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Il est l'un des papes les plus controversés de l'histoire pontificale. Pape corrompu jusqu'à la moelle, Benoît IX sortait à peine de l'adolescence lorsqu'il est devenu chef du Saint-Siège. Totalement inadapté au rôle de chef de l'Église catholique, Benoît IX s'est rapidement attiré des ennemis par sa conduite scandaleuse et son mépris total pour l'institution qu'il représentait. Et pourtant, malgré son comportement, il a été Pape à trois reprises, ce qui est sans précédent. Comment cela a-t-il pu se produire et quel genre d'homme était cet individu maniaque ?
Il est considéré comme l'un des pires Papes de l'histoire. Mais qui était exactement Benoît IX (1012-1056), et pourquoi était-il si décrié ?
Benoît IX est né Théophylacte de Tusculum à Rome, en Italie.
Il était le neveu de deux papes précédents, Benoît VIII et son successeur immédiat, Jean XIX.
Jeune, Theophylactus a été propulsé à la papauté en 1032 par la puissante et riche famille italienne des Tusculani, son père ayant obtenu son élection par des pots-de-vin. Couronné évêque de Rome et souverain des États pontificaux, Théophylacte était mal préparé à de telles fonctions.
Dès le début de son pontificat, Benoît IX, âgé de 20 ans, s'est déchaîné dans son nouveau rôle. Sa conduite non conventionnelle s'est traduite par des explosions de violence et une immoralité débridée. Les réjouissances douteuses sous le toit du palais du Latran étaient monnaie courante.
Sans surprise, le pontife sans principes s'est fait rapidement de virulents ennemis politiques. Déçus et dégoûtés par sa débauche, certains l'accusaient même de fréquenter le diable la nuit.
Ses détracteurs ont rapidement décidé de se débarrasser du Pape imprévisible. Les assassins se sont glissés dans la basilique Saint-Pierre, garrottés, avec des idées de meurtre en tête.
Alors qu'ils s'approchaient de leur proie sans méfiance, le destin est intervenu en faveur de Benoît. Une éclipse solaire a soudain plongé la basilique dans l'ombre, alarmant les tueurs en puissance. Dans la confusion, le Pape s'est enfuit du bâtiment.
Considéré comme très peu apte à occuper la chaire de Saint-Pierre, Benoît IX a été chassé de la ville en 1045 par une foule de Romains mécontents. Il a été remplacé par le pape Sylvestre III, mais le pontife en disgrâce a refusé d'abandonner la papauté.
Le règne de Sylvestre a été de courte durée. En l'espace de quelques semaines, dans un climat de chaos et de confusion, Benoît est revenu à Rome. Il a chassé son successeur et a revendiqué avidement la couronne papale pour la deuxième fois.
Benoît IX est retourné au palais du Latran (à l'époque des États pontificaux, les papes résidaient rarement au Vatican. Le palais a été leur résidence habituelle pendant un millier d'années).
Il est vite apparu que les vieilles habitudes ont la vie dure. Le Pape a pris plaisir à excommunier les chefs ecclésiastiques qui lui étaient hostiles. Son mode de vie dissolu s'articulait à nouveau autour de la cruauté et des fêtes de fornication.
Et puis, tout d'un coup, Benoît IX a décidé qu'il en avait assez de la papauté et a fait ses adieux au titre. Mais pas avant d'avoir profité de sa fonction.
En 1045, dans un acte de trahison extraordinaire, Benoît IX a vendu égoïstement la papauté à son parrain, Giovanni Graziano, un prêtre romain, qui a offert en retour une pension importante à Benoît. Giovanni Graziano est devenu ensuite le Pape Grégoire VI, en mai 1045. Son accession à la papauté aurait dû tirer un trait sur toute cette sordide affaire. Mais l'épisode était sur le point de prendre une autre tournure dramatique...
L'année suivante, dans une intrigue digne d'un feuilleton moderne, Benoît et Sylvestre sont revenus tous deux à Rome, chacun prétendant être pape à la place de Grégoire. Les colonnes de potins romains étaient pleines de suspense et d'intrigues.
Le 10 décembre 1046, l'empereur Henri III a présidé le synode de Sutri. Le concile a été convoqué pour régler une fois pour toutes le désordre autour de la papauté. Deux des papes rivaux, Sylvestre et Grégoire, ont fait valoir leur légitimité devant l'empereur. Benoît est resté à l'écart, caché dans son château. Finalement, Henri a rejetté les trois revendications et a installé l'évêque saxon Suidger de Bamberg comme pape Clément II.
On attendait beaucoup du pape Clément II, mais moins d'un an après avoir prêté le serment du couronnement papal, Clément est mort. Des rumeurs circulaient selon lesquelles l'infortuné pontife aurait été empoisonné, peut-être par le mécontent Benoît. Mais quelle que soit la cause de sa disparition, son décès a laissé une place vacante au palais, et un homme n'a pas pu résister à l'envie de postuler à nouveau pour le poste.
En fait, Benoît n'a pas tant déposé une nouvelle candidature qu'il s'est réinstallé comme pape, le 8 novembre 1047. Il s'agissait d'un troisième pontificat sans précédent.
Rome n'a cependant jamais pardonné à Benoît d'avoir vendu la papauté, et l'accusation de simonie - l'achat ou la vente de quelque chose de spirituel ou d'étroitement lié au spirituel - est toujours d'actualité.
En outre, la prédilection scandaleuse de Benoît pour la magie noire, la chair illicite et l'argent d'autrui a attiré les foudres d'un Henri III désormais très en colère.
Furieux et méprisant à l'égard du gouverneur sans scrupules du Saint-Siège, Henri a ordonné son expulsion rapide du palais du Latran.
Le 17 juillet 1048, Boniface de Toscane, sur ordre d'Henri, est entré à Rome et a affronté le pape assiégé. Issu de la famille des seigneurs de Canossa, Boniface était l'un des nobles les plus puissants d'Italie. Ce n'était pas un homme avec lequel on pouvait discuter.
Benoît s'est finalement fait bannir de Rome. L'épine dans le pied de la Chaire de Saint Pierre n'a plus jamais été vue dans la ville.
Benoît a été remplacé par l'évêque Poppo de Brixen, originaire de Bavière, sous le nom de Damase II. Son pontificat a commencé le 17 juillet 1048 et s'est terminé le 9 août de la même année - l'un des règnes papaux les plus courts. Les spéculations allaient bon train quant à la cause de sa mort, certains évoquant un poison et pointant du doigt, une fois de plus, Benoît IX.
Le sort de l'ancien pontife, désormais excommunié, reste un mystère. Il s'est probablement retrouvé à Grottaferrata, une petite ville située à 20 km au sud-est de Rome.
Ayant renoncé à toute prétention au trône papal, Benoît s'est probablement réfugié à l'abbaye de Grottaferrata, où il est censé avoir vécu, traditionnellement en tant que pénitent, jusqu'en 1055 ou 1056.
En fait, il a été suggéré que les catacombes sous l'abbaye pourraient contenir le corps du pape en proie au vice.
Ce qui est certain, c'est que Benoît IX reste l'un des papes les plus controversés de l'histoire pontificale, et probablement le plus corrompu.

https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/pas-si-sainte-la-vie-du-pape-beno%C3%AEt-ix/ss-AA19shDZ?ocid=msedgntp&cvid=4edaafc910234cb0aa5e9610896337f1&ei=7#image=1

Écrit par : Allusion | 29/08/2023

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