Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/10/2016

Dites-le avec des fleurs

-0.jpg Bon d'accord, après un article plutôt guerrier, vous vous deviez de changer de cap avec plus de douceurs... Mais alors, qu'est-ce qui vous a pris de vouloir écrire un billet doux avec des fleurs comme thème? La situation politique? Le temps qu'il fait? Avez-vous une âme de fleuriste qui s'ignore qui vous a poussé dans un champs de fleurs, alors que vous n'aimez pas le jardinage?

- Rien de tout cela. Un peu par hasard, je suis tombé sur l'annonce de cette exposition "Flora's Feast". J'avais inscrit à mon agenda une visite futur lors d'une promenade à vélo. Cette expo parlait des motifs floraux dans l'art nouveau et comme j'avais déjà parlé de l'art nouveau...  

Et, puis, tout n'est pas "floral" comme vous allez vous en apercevoir, même si l'odeur y est.


- J'ignorais l'existence de cette expo.
-
 Je m'en doute. Elle est restée assez confidentielle. Malheureusement pour vous, elle s'est terminée le 9 octobre. Elle m'avait suffisamment plu pour vous en parler. Alors faisons-en le tour du propriétaire.
-
D'accord. Je vous suis.
-
Avant de commencer, connaissez-vous la traduction du mot "feast" ?
-
N'y a-t-il pas un lien avec le mot français "fête".
-
Alors, ce mot serait à classer parmi les faux-amis. Rien à voir avec en flamand le mot "feest", non plus. Le mot anglais "feast" se traduit par "festin", par "bien manger" et par "plaisir".
-
Cela me plait encore plus.
-
 Je comprends. Mais "Feast" est aussi un film d'horreur qui raconte l'histoire d'un bar perdu au fin fond du Texas. Alors que la soirée se déroule paisiblement quand brutalement, la nuit tourne au cauchemar. A quelques pas de là, des créatures mutantes, affamées, se sont échappées d'une base de recherche militaire... Et elles ont faim de chair humaine...".
-
 Là, cela me glace. On semble dériver du sujet. Mais où sont ces fleurs dans ce jeu de quilles ?
-
Oublions ce mot "feast", c'était pour vous mettre en appétit. A manger des fleurs, on pourrait y trouver une horreur dans le goût, mais tout de même, c'est pas vraiment l'habitude de voir les fleurs ainsi dans sa bouche..
-
Revenons aux fleurs avec leurs couleurs.
-
D'accord. L'expo était organisée par la Fondation CIVA au n°55 de la rue de l'Ermitage. Entre parenthèses, dans les années 70, j'ai usé mes fonds de culottes pour me former dans mes premières entourloupes numériques. Il était dit que l'exposition empruntait son titre à un recueil de poésies illustrées de Walter Crane ("Flora's Feast. A masque of Flowers", 1889).
-
"Un masque de fleurs", tout un programme en soi.
-
Oui. Un masque proposé pour rappeler les grands créateurs de l'Art nouveau à Bruxelles qui ont tissé un monde végétal mélangé de fleurs sur les édifices de la capitale comme Victor Horta, Paul Hankar, Paul Cauchie, Henry van de Velde ou Philippe Wolfers. De l'Art nouveau à Bruxelles, j'en avais écrit un billet intitulé "De l'art novo à l'Art nouveau" avec des photos à l'appui. Tous ces architectes s'y sont illustrés à travers la ferronnerie, la mosaïque, la céramique et les affiches avec une dimension symbolique entre nature et culture..
-
C'est vrai, les fleurs ont toujours embelli la vie et poussent à oublier la mort.
-
Dès l'entrée, une planche montrait une série de fleurs différentes.
-
Joli. La rédactrice Rosemar est devenue une spécialiste des fleurs. Il écrivait "J'aime les fleurs", "Un simple article sur les fleurs", "Une fleur éblouissante: le genêt couleur d'or"..
-
De l'amour sans frontières. Mais souvent, la reine des fleurs, c'est la rose. Gilbert Becaud chantait même que l'important était la rose. Mais son importance a décliné avec le temps et on ne se rappelle plus de sa chanson.
-
Oui, mais c'est aussi "L'emmerdant, c'est la rose" pour Thierry Le Luron en y alliant la politique.
-
Tout tourne en politique. "Où sont partis toutes les fleurs", chantait Joan Baez, l'ancienne compagne de Bob Dylan ...et Bob Dylan reçoit le Prix Nobel de la Littérature et elle dit que c'est un pas de plus vers plus d'immortalité.
-
 Oui mais les critiques pleuvent aussi, depuis.

Alex Vizorek en a fait son Café serré avec jalousie. Le meilleur commentaire disait "Les artistes du monde de la musique sont déjà suffisamment mis en avant dans les médias à l'inverse des écrivains. Le Nobel de la Littérature était ainsi une manière de permettre de mettre en avant la lecture à une époque où les gens ont de plus en plus de mal à se consacrer à une lecture suivie d'un texte pendant plusieurs heures. C'est une occasion manquée de valoriser cet aspect de la culture à une époque où le cinéma et la musique ne laissent que des miettes aux autres disciplines.
-
Vous trouvez-vous en phase avec les fleurs dans la politique et l'actualité? On dit que les Belges sont bon-enfants, cools, qu'ils finissent toujours par trouver des solutions à l'amiable avec des qualifications du même gabarit.
-
 Ouais. Peut-être en surface. Ce billet d'humeur définit le Belge, me paraît plus exact: Le Belge ne s'intéresse pas à la politique mais dès qu'on touche à son portefeuille, il devient frondeur et la crise se déclare. "Le triomphe des gentils", n'était qu'une fausse impression et c'est plutôt "Une stratégie du cœur contre celle du cerveau ". Vous avez dû entendre la crise qui suivit pour boucler le budget de l'Etat. A la rentrée parlementaire, quand il faut calculer un budget, c'est toujours la crise.
-
Donc, ce que je viens de dire c'était un cliché.
-
Dans la politique belge, il y a une règle à respecter qui dit que sans accord sur tout, il y a accord sur rien. C'est parfois jouer à qui perd, gagne.
-
Les crises succèdent aux crises..
-
Des crises en thème aux Chrysanthèmes.
-
Bel enchainement. Jusqu'au 1er novembre, le jour de la fête de tous les saints où on les retrouve sur les tombes dans les cimetières.
-
Oui. Cette fête-là n'est pas perdue pour tout le monde. L'après point mort s'organise et les affaires des fleuristes fleurissent en faisant leur plus gros chiffre d'affaires.
-
 Revenons à l'expo, si vous voulez bien.
-
Ok. On y parlait du Japonisme. C'est vrai, le Japon traditionnel attache une grande importance aux fleurs et il a inspiré les Occidentaux pour utiliser les fleurs dans leurs constructions et leurs décors. Mais aujourd'hui, le Japon construit comme nous, des tours en béton sans âme et sans motifs floraux.
-
Le japonisme n'a plus beaucoup de partisans aujourd'hui.
-
Non, il y en a encore, mais il est plus discret et plus pragmatique. Au Japon, le Roi Philippe et la Reine Mathilde y sont. Le plus marrant c'est que la presse a dit qu'ils y sont allés "tout nu".
-
(rire) Tout nu, tout bronzé comme dans la chanson?
-
Non, pas vraiment. Le secrétaire d'Etat aux commerce extérieur, Pieter De Crem, rappelé en catastrophe de l'Université de Harvard, a été pressé de les y rejoindre. Pour l'expliquer le besoin de japonisme, on lit, "il faut reconquérir les touristes japonais après les attentats: "Lorsque la reine Mathilde vante les mérites de la Belgique pour séduire les touristes japonais, elle se plaît à évoquer "les grands peintres, tels que Brueghel, Magritte ou Delvaux; nos formes architecturales, comme l’Art déco et l’Art nouveau; et, bien sûr, nos villes médiévales. Il paraît que les Japonais adorent Bruxelles, Bruges ou Gand". Nous revoici encore une fois, dans l'Art nouveau et les fleurs qui l'accompagnent.
-
Dites-le avec des fleurs ! C'est donc ce qu'il faut dire.
-
Oui, mais on peut même insulter son pire ennemi avec des fleurs sans passer pour un fou psychopathe par l'intermédiaire d'une carte fleurie d'insultes. Cette forme peut être amusante si la résistance des interlocuteurs en présence le permet. De toute façon, l'amour ou la haine valent mieux que l'indifférence.
-
Continuons la visite. Le cinéma en faisait partie. Le cinéma de grand-papa dans lequel les fleurs apparaissent comme un atout de la séduction.
-
Logique. Non? Si vous êtes invité quelque part, n'offrez-vous pas de roses?
-
Oui, mais la rose, mérite-t-elle tant d'égards avec ses épines ? Si elle apporte la séduction, elle ne respecte pas souvent les principes de la franchise. Elle pique. Ses épines peuvent cacher l'amertume de celui qui les offre.
-
Pour cela, ses épines sournoises sont enrobées d'un beau ruban.
-
 Si vous vous en contentez, c'est parfait. La séduction vient parfois là où on ne s'y attend pas. Elle a d'autres artifices. Jacques Brel, dans sa chanson, apportait des bonbons à sa dulcinée par pragmatisme naturel. "Les fleurs sont plus présentables, mais les bonbons sont tellement bons", disait-il.
-
Vous appelez cela du pragmatisme? N'est-ce pas de la niaiserie?
-
C'est ce qu'il tentait de montrer.
- L
a Wallonie joue cavalier seul et refuse de signer les accords du CETA avec le Canada. Les agriculteurs sont dépités. Manque de pragmatisme des réalités ? Quand on ne cherche pas à surfer sur la vague de mondialisation, on en subit ses effets sans pouvoir intervenir, disait Vincent Reuter.  Quelques fleurs pour un enterrement de première classe de la ratification du traité. Mais à y réfléchir, les fleurs sont aussi très sexistes. Il ne s'agit pas d'en offrir à un homme seul comme cadeau. Ce sont les femmes plus que les hommes qui s'accompagnent de fleurs.
-
Les fleurs deviennent asexuées quand elles se retrouvent sur les tombes des cimetières au 1er novembre. Mais avant cela... Le langage des fleurs cache tout un symbolisme tout comme le sexisme de Donald Trump cache des appétits plus cachés.
-
Yes. C'est clair que Donald Trump est sexiste et machiste. Et pourtant... on pourrait s'attendre à des réactions hostiles contre lui par toutes les femmes. Ce n'est pas le cas. Les tiges ont encore d'autres épines qu'il faut rechercher dans le domaine de la sexualité. Son deuxième débat est un modèle du genre. Imaginons qu'avant de commencer le débat avec elle, il avait offert des roses à sa rivale, Hillary Clinton. Je dis bien "imaginons".
-
Il aurait eu un peu plus de malice. Il aurait pu marquer des points par la surprise.
-
Auprès de certaines femmes, je suis loin d'être aussi affirmatif. Ce qui mène le monde, ce sont le pouvoir, l'argent et le sexe. Le sex-appeal existe dans les deux sens. La série du "Rêver le futur", passé cette semaine sur antenne, au sujet du sexe ne le démentait pas. Les "Texas women for Trump" se foutent complètement des insultes que Donald leur envoie. C'est "Trump malgré tout". D'après les sondages, il y a 36% de femmes qui voteraient pour Trump et 58% pour Clinton. Cliquez ci-dessous et vous en aurez la preuve.
-
 Mais cela c'est typiquement américain.
-
Ah, vous croyez. Charisme, présence ou attirance sexuelle? Pas convaincu? Lisez alors les deux tomes de "Femmes de dictateurs" de Diane Ducret. Le sexisme n'a pas de frontières. A la suite d'un article de "La Libre Belgique", titré "Les sept scénarios qui peuvent encore faire chuter Hillary Clinton", les commentaires m'ont fait sourire. Deux femmes s'affrontaient. Je préviens, quand il s'agit d'aspects physiques, il vaut mieux attachez vos ceintures de chasteté :

Suzanne Cronet : Trump ne baigne pas dans le monde politique, c'est déjà ça! Clinton et toute la clique.... Bof, je ne défend pas Trump, mais je n'aime pas Clinton. Et puis, pour ce que vous dites, moi, je trouve qu'on peut y voir un avantage: il n'a pas besoin des milliards d'Arabie ou d'ailleurs! Moins vendu peut-être??? Enfin, sur ce plan-là, pas pire, en tout cas. Qu'il ait sa propre fortune moi, je préfère. Quand on lit que Clinton mélange les comptes, les mails etc... ça promet! Pour la rigueur et l’honnêteté, je ne lui ferais certainement pas confiance. C'est le règne des magouilles là aussi, je crois! Bref, je n'aime pas Clinton. Quant à l'âge, je sais que ça se vaut, mais Clinton est tellement vieille.... Je respecte les cheveux blancs, mais pour être présidente... elle est normalement partie pour quelques années, et on dirait déjà une vieille femme.... Enfin, je ne me passionne pas pour ça, même si je sais que c'est important la présidence des USA, mais....
Madeleine Clobus @Suzanne Cronet Les cheveux jaunes et apparemment faux de Trump ne vous posent pas problème ? Et ils ont le même âge je crois ...
Suzanne Cronet @Madeleine Clobus Je me répète, il le faut souvent avec vous, madame, Je sais qu'il ont le même âge. Mais Hillary fait vieille femme déjà. Lui, pas encore. Ce n'est pas une question de teinture de cheveux. (Hillary aussi se teinte les cheveux. En jaune aussi d'ailleurs! L'expression "respecter les cheveux blancs" n'est qu'une expression qui signifie respecter les personnes âgées. Bon, laissez tomber. A quoi bon essayer de parler ensemble. Moi, cela ne m'intéresse plus.
Q
uant à la question @Suzanne Cronet si elle était misogyne, elle n'a reçu aucune réponse. Si Trump a raté le coche pour Madeleine, il s'est attiré les foudres de l'amour à distance pour Suzanne, tout comme pour les Américaines.
-
Comme vous dites, c'est troublant et parfois incompréhensible..
-
 Qu'est-ce qui avait généré l'incroyable influence de Kim Kardashan dans les médias après avoir été braquée dans son hôtel? S'il devait y avoir des fleurs partout autour d'elle, ce n'est pas les fleurs qui ont été emportées.
-L
aurence Bibot avait été inspirée par Kim Kardashan et ne lui offrait aucun soutien dans son désarroi. Une autre appréciation féminine de la forme "Bibotière" disait: "Pas mal mais elle aurait pu aller beaucoup plus loin dans la parodie ! J’aurais apprécié un ton plus vulgaire et plus cru vu le personnage !".
-
 On était loin de l'idée des fleurs et des principes religieux à "aimez-vous les uns les autres".
-
 Faire du bien fait du bien et se taper dessus, fait du mal... Mais quand un masochiste rencontre un sadique et que le mazo demande "Fais-moi mal", le sadique finit toujours par répondre "non" et ce n'est pas par pragmatisme.

- Les histoires de couples ne sont pas plus tendres.
-
Bien sûr. Le film mythique "The War of the Roses" en donne un exemple. Son titre a été traduit en français sans pluriel par "La guerre des Rose" sans que je puisse en donner de raisons. C'était un conte de fée moderne comme conclut un des acteurs. Si un jour, vous devez vous faire pardonner par votre moitié, offrez lui des fleurs, mais surtout n'oubliez pas d'enlever ou de faire enlever les épines. Tout sera alors pour le mieux dans le meilleur des mondes, du moins au début et demandera confirmation par la suite.

- Parler des fleurs, n'était-ce pas une entourloupe pour répondre à des questions existentielles, Eriofne?.
-
Bonne question à laquelle je répondrai par une métaphore et une incitation à lire le nouveau livre intime de Douglas Kennedy "Toutes ces grandes questions sans réponses". Il se les pose ainsi: "Le bonheur est-il un instant fugace pour des victimes ou des artisans de nos infortunes? La tragédie serait-elle le prix à payer pour être de ce monde alors que, dans la vie, on se retrouve sur des patins à glace et que l'important est, alors, d'avancer pour ne pas tomber? Pourquoi le pardon est-il l'unique solution?". Quant aux fleurs, je ne les aime pas trop coupées. Elles meurent trop vite. Mais, si vous, ma Conscience, vous n'en avez pas encore assez de ces fleurs, en voici en provenance du "Vrijbroek Park" à Malines. Souvent des roses et des dahlias et, ce qui me plait surtout, celles-là sont en pleine nature.

Photos après un clic.

Erione,

Citations:

  • Chaque fleur attire sa mouche.”, Jules Renard
  • La fleur est produite par le fumier et le fumier est produit par la fleur.”, Proverbe turc
  • Il ne faut jamais battre une femme, même avec une fleur; ça abîme la fleur.”, Gabriel Timmory

 

11.PNG

12.PNG

13.PNG

 

14.PNG

 

Commentaires

Bizarre ton dernier billet car très décousu !
Les fleurs derrière ce mot il y a plein de choses pas du tout anodines.
A première vue c’est joli et çà sent bon mais…….c’est bien plus que çà et beaucoup plus chargé d’allusions quand on fouille un peu !
D’abord c’est quoi une fleur ? On l’oublie souvent mais c’est l’organe de reproduction qui , après la pollinisation donne le fruit qui contient les graines.
Donc une fleur sert à quelque chose……
Et comble de la sophistication, elles sont hermaphrodites !
J’aime bien leur coté provocant et souvent on les utilise dans le sens « immoral »
Baudelaire en a fait les fleurs du mal …..c’est tout dire !
Et Brassens avec sa jolie fleur dans une peau de vache …….

Écrit par : Leopoldine | 17/10/2016

Répondre à ce commentaire

Décousu, tout à fait.
C'était voulu.
Les fleurs, surtout coupées, c'est pas mon truc.
Il n'y a que les femmes à en recevoir comme je l'indiquais.
S'il faut en trouver des textes rebondissants d'aise, je l'ai dit, il faut aller lire les articles de Rosemar.
Alors, il fallait en sortir très vite, mais en gardant un lien même succinct entre chaque partie..
L'expo m'a plus par contre.
La partie des orchidées particulièrement, mais bizarrement, alors qu'on en parle, on ne trouvait que des photos.
Au sujet de Baudelaire et des fleurs du mal, j'ai mieux connu "Les Fleurs du Mâle" qui datent de 1935 ( http://www.quevivelaguindaille.be/fdm35/ ) et je suis sûr que Brassens aurait préféré aussi.
Et puis il y a aussi le nouvel album de Laurent Voulzy et Alain Souchon "Les fleurs du bal" https://www.youtube.com/watch?v=WW8vJeRqHNI
La semaine prochaine, on en reparle....

Écrit par : L'enfoiré | 17/10/2016

Hier, j'ai regardé une nouvelle fois, Kiosque à TV5Monde.
Les thèmes en étaient:
- Les députés wallons bloquent le CETA, traité de libre-échange commercial entre l'Europe et le Canada contesté des deux côtés de l'Atlantique.
- Le personnel politique français affiche son intimité dans une émission et F. Hollande se confie à des journalistes d'investigation.
- Bob Dylan récompensé par le prix Nobel de littérature.

A bord, une Canadienne, un Algérien, un Français, un Belge et un journaliste noir Ndiaye dit de l'international"'.
Beaucoup d'oppositions entre chacun des interlocuteurs.
C'est ce dernier qui m'a le plus impressionné.
Cela vaut la peine de regarder ce lien ( http://www.tv5monde.com/cms/chaine-francophone/Revoir-nos-emissions/Kiosque/Episodes/p-32152-Yemen-silence-on-massacre-.htm ) à partir de la minute 16:50

Écrit par : L'enfoiré | 17/10/2016

Répondre à ce commentaire

Au vu du chapitre de TV5 qui parlait de:
"Le personnel politique français affiche son intimité dans une émission et F. Hollande se confie à des journalistes d'investigation. "
Il y a en effet, deux manières d'écrire un livre de confidences
Celle de Hollande "Un président ne devrait pas dire ça" qui somme à plat sans résonance favorable.
et celui concernant les Clinton "Les Billary" de Olivier O'Mahony qui apporte un plus à la candidature de Hillary

Écrit par : L'enfoiré | 17/10/2016

Merci pour ce lien très intéressant de Kiosque.
J’ai déjà remarqué souvent que l’avis africain est très intéressant car il met en évidence la réalité que nos gouvernants essaient de nous cacher au travers de ses accords entre « riches » et « pauvres »;
Le journaliste belge oublie de mentionner que deux parlements sur trois ont dit non ET que depuis le mois d’avril des questions importantes ont été adressées au gouvernement fédéral par ces deux parlements et sans obtenir de réponse sauf probablement la réponse des Lepens en France: « Faites nous confiance »;
La conclusion de la discussion (CETA) étant un manque total de débat démocratique pour des décisions qui vont avoir un impact sur le quotidien de centaines de millions de citoyens pendant des décennies! ET le manque de cohérence entre le contenu des accords EU/Afrique et EU/Canada comme exemple (« La raison du plus fort est toujours la meilleure » sauf quand on dit STOP);
Evidemment que la situation politique fédérale belge est un paramètre mais je suppose que nos grands stratèges politiques au pouvoir fédéral ont pensés à tout cela bien avant???
Ils ont pris des risques et ils se doivent de les assumer.

Le Monde diplomatique avait l'article "Un bâton dans la roue" sur le sujet CETA de Pierre Rimbert qui suit:
TAFTA, CETA, TISA, TPP… Barricadés dans des salles interdites au public, des négociateurs tapissent d’acronymes de nouvelles tables de la loi commerciale susceptibles de faire basculer le destin de plus d’un milliard de personnes. Grand marché transatlantique (GMT) entre les Etats-Unis et l’Union européenne, accord de partenariat transpacifique entre l’Amérique du Nord et une dizaine de nations riveraines du grand océan (voir carte), discussions sur le commerce des services : une nouvelle vague de libéralisation déferle.
Entre 1950 et 2013, zones et accords de libre-échange ont proliféré comme du pop-corn. Le volume des exportations mondiales de produits manufacturés a été multiplié par soixante-seize (1). Mais la proverbiale crevette pêchée en mer du Nord, décortiquée au Maroc avant d’échouer en barquette dans un rayonnage madrilène a-t-elle vraiment amélioré le sort de l’humanité ? Poser la question à un négociateur du GMT serait faire preuve d’une naïveté si déplacée qu’immanquablement perçue comme agressive.
C’est qu’une grande divergence est apparue à la fin des années 1970 entre les finalités des institutions qui fixent le cadre du commerce mondial et les intérêts des peuples. L’extension des chaînes d’approvisionnement d’un bout à l’autre du globe (voir l’infographie), la mise en concurrence des travailleurs par l’arasement des tarifs douaniers, l’assujettissement des souverainetés populaires encore balbutiantes à des institutions ostensiblement indifférentes à la démocratie ont fait du libre-échange un projet de civilisation. Ce que vise l’Organisation mondiale du commerce (OMC), ce qu’accomplissent pas à pas les négociateurs du traité transatlantique et de son contrepoint transpacifique, c’est l’installation de l’entreprise au centre des rapports sociaux, comme forme universelle de gouvernement des conduites, comme mode de production des existences individuelles, comme horizon des espérances. Pareille métamorphose des sociétés humaines en sociétés par actions s’opère sous nos yeux.
Certes l’ordre démocratique a trahi ses promesses et renié ses principes. L’ordre marchand n’a pas de principes. L’armée des lobbyistes et des avocats d’affaires qui pavent la voie des traités et participent directement à leur rédaction n’a d’autre mandat que celui de l’argent (2). Si l’accord sur le commerce des services (ACS) actuellement discuté par une cinquantaine de pays entrait en vigueur, une multinationale de la restauration collective pourrait contester à une ville la subvention que son conseil municipal a voté en faveur de la cantine publique.
Homogénéiser les normes techniques, financières, sociales et sanitaires comme le propose le GMT, ouvrir la fourniture des services collectifs à des prestataires multinationaux ainsi que le recommande l’ACS, renforcer le pouvoir des tribunaux d’arbitrage où des entreprises poursuivent des nations ayant osé augmenter le salaire minimum, c’est entériner une passation de pouvoir des Etats aux multinationales. On aurait tort d’y voir l’issue d’un combat acharné. Pour échapper aux contraintes de la souveraineté populaire, le pouvoir étatique se redéploie dans ou au service de la grande entreprise — et se présente ensuite comme la victime d’une irrésistible force extérieure. L’entrelacs des intérêts étatico-commerciaux apparaît clairement une fois projeté sur la toile des relations internationales. Ainsi les grands marchés transatlantique et transpacifique dessinent-ils une pince de crabe qui enserre la Chine. Comme le note le journaliste Matthew Cooper, « l’administration Obama parle du partenariat transpacifique comme d’un accord commercial global pour le XXIe siècle. Mais, en un sens, il s’agit plutôt de l’OTAN du XXIe siècle —un pacte d’argent plutôt qu’une alliance militaire (3). » Pékin, de son côté, aligne le même type d’arsenal.
Vue d’en bas, la pince paraît inexorable, inoxydable, indestructible. Illusion d’optique : la progression du commerce international s’essouffle. Vivant symbole des vertus humanistes du libre-échange, l’ouvrier du delta de la rivière des Perles qui assemble les iPhone connaît à son tour l’angoisse des délocalisations et de la robotisation. Passée hier par Detroit et Longwy, la roue de la fortune quittera un jour Shenzhen pour Addis-Abeba. Les destructions d’emplois, de ressources naturelles, de cultures et d’imaginaires perpétrées par la mondialisation ont armé des refus, des révoltes, des projets. Voir reparaître par la fenêtre des accords qui ont plusieurs fois pris la porte sur le nez présage d’une bataille obstinée. Elle s’annonce inventive et espiègle.

Écrit par : Dom Quichote | 17/10/2016

Au sujet du CETA, paul Magnette donnait la réponse du Berger à la Bergère

http://www.rtbf.be/lapremiere/emissions_matin-premiere/nos-rubriques/l-invite-de-matin-premiere/article_l-invite-de-matin-premiere-paul-magnette?id=9434020&programId=60

Écrit par : L'enfoiré | 19/10/2016

"Le phénomène Trump a quelque chose de très sexuel"

USA 2016 Le rapport à la sexualité a façonné les Etats-Unis, selon la politologue Nicole Bacharan.
"It’s sexual , stupid. Pour l’historienne et politologue franco-américaine Nicole Bacharan, le rapport à la sexualité a largement contribué à façonner l’Amérique. De la répugnance pour la chair des puritains débarqués du Mayflower à la violence sexuelle inhérente à l’esclavage; du patron-voyeur du FBI Edgard Hoover à Kennedy le séducteur en série; de la libération sexuelle à la procédure d’impeachement de Bill Clinton, l’histoire des Etats-Unis est écartelée entre l’obsession de la pureté et de la transparence d’une part, les pulsions sexuelles de l’autre. En témoigne l’âpreté d’une campagne pour l’élection présidentielle qui oppose une femme à un stéréotype du "mâle alpha". "On ne se débarrasse jamais de son histoire. Aux Etats-Unis, le cadre mental de la sexualité est hérité des puritains", affirme Nicole Bacharan. "Ce vieux fond puritain ne gouverne plus la vie sexuelle des gens - il y a autant de relations avant et hors mariage qu’ailleurs - mais continue d’imprimer sa marque".

- En quoi le rapport des Américains à la sexualité est-il hérité d’une morale puritaine, qui remonte à quatre siècles ?
- La question est en fait : comment se fait-il qu’on considère que les puritains comme les fondateurs de la nation américaine, alors qu’il y a eu les conquistadors, les aventuriers anglais de Virginie qui n’étaient pas puritains, des Français… ? Le puritanisme est une vision très exigeante et dure de la religion, avec au centre de ça le contrôle de la sexualité, de la chair, avec tout ce que ça comporte d’horreur sur l’enfer…
Les puritains avaient la volonté de se contrôler, de contrôler les voisins, de vivre dans la transparence. Ils avaient la faculté de se remettre en question, de tomber et de se relever;de traverser tous ces rites épouvantables - la dénonciation, les confessions publiques, les excuses, le repentir, et puis enfin la rédemption et la réintégration dans la communauté… Cela fonctionnait sur le plan du travail, notamment : les puritains ont "réussi dans la vie", avec cette morale dure et souvent rébarbative.

- L’Amérique s’est libérée du carcan puritain mais on peut y être rattrapé pour ses écarts à la morale sexuelle : l’affaire Lewinski a failli emporter le président Bill Clinton…
- C’est profondément hypocrite, mais l’hypocrisie va de pair avec la morale puritaine qui exige la perfection et la transparence. L’affaire Lewinski n’aurait pas été pas possible sans le fond du puritanisme et l’utilisation du sexe comme d’une arme. Il y avait des gens qui considéraient Clinton comme un usurpateur, n’acceptaient pas qu’il soit président et voulaient rien moins que défaire le résultat d’une élection. Bill Clinton n’avait rien fait de criminel sur le plan sexuel mais ses opposants se sont débrouillés pour l’amener devant un tribunal. Et Clinton a joué le jeu du repentir, alors qu’au fond, les Américains n’étaient pas plus choqués que ça.

- John Fitzgerald Kennedy avait aussi une vie sexuelle débridée. Pourquoi lui a-t-on épargné ce que Clinton a vécu ?
- C’était au début des années 60, et on était dans le mythe public d’une Amérique des familles, extrêmement propre sur soi. Jack et Jackie incarnaient, en plus glamour, cet idéal de famille parfaite des feuilletons télévisés qui représentait la version officielle de l’Amérique en guerre froide contre l’URSS athée sans foi ni loi. Les gens n’étaient pas prêts à lire ce genre de choses sur leur Président, ni les journaux à les publier. Et puis on était avant la grande libération des mœurs. A l’inverse, Barack Obama, enfant d’une Amérique post-libération sexuelle, veille à être inattaquable. Il maîtrise ce que signifie dans ce pays l’arme sexuelle, mais aussi le monde d’Internet, avatar étrange du puritanisme : Le monde entier est voyeur, on traque les petits travers et secrets des uns et des autres. Obama a conscience qu’il vit dans un aquarium.

- Le sexe a été, et est toujours, utilisé comme instrument de pouvoir, sur les Noirs, sur les femmes… Vous parlez de ces pères qui "épousent" symboliquement leurs filles…
- L’idée de contrôle sur la sexualité reste extrêmement forte aux Etats-Unis et s’appuie sur cet héritage puritain et sur celui de l’esclavage. Un esclavage basé sur la couleur de peau implique une séparation sexuelle des races, imposée par la violence. Mais cela ne correspond pas à la réalité. Il y a toujours eu des enfants métis et le corps des femmes noires appartenait aux hommes blancs. Le viol de femmes Noires, ça n’existait pas. Elles "aimaient ça", elles étaient "provocantes", etc.Les femmes blanches, elles, prétendaient ne pas savoir d’où venaient ces enfants d’esclaves au teint plus clair. Le Sud des Etats-Unis est une région pleine de secrets, névrotique. Cela ressort dans la campagne de Trump.

- La favorite de la présidentielle, Hillary Clinton, est loin du modèle de la femme douce, dévouée à son seul foyer, en vogue au XIXe siècle. Cette vision est-elle encore présente aux Etats-Unis ?
- Je pense qu’une majorité d’Américains est prête à avoir une femme présidente. Pas nécessairement cette femme-là : Clinton est respectée mais pas très aimée. Mais dans cette élection, se joue quelque chose qui est de l’ordre de la colère de l’homme blanc qui se sent marginalisé. On parle évidemment, et ce n’est pas faux, des difficultés économiques d’une partie de la population blanche, des salaires qui n’ont pas augmenté, des usines qui ont fermé, etc. On parle des étrangers mexicains et musulmans auxquels on fait porter le chapeau des difficultés économiques des "vrais" Américains. Mais je crois que ces hommes blancs sont aussi en colère par la place prise par les femmes. Trump marque des points auprès de ceux qui ne peuvent concevoir qu’après un Noir, ce soit une femme qui s’installe à la Maison-Blanche.

- Un candidat aussi sexiste que lui aurait-il pu arriver aussi loin, par le passé ?
- Non. C’est pourquoi on n’a pas vu venir Donald Trump. Après chacune de ses sorties sexistes, on s’est dit : "Cette fois, c’est mort pour lui" (cette interview a été réalisée avant la diffusion d’une vidéo de 2005 où l’on voit le candidat tenir des propos outranciers sur les femmes, NdlR). A tort. Avec le politiquement correct, il y a des choses qui ne pouvaient plus se dire, et lui peut se le permettre. Il faut croire qu’il s’appuie sur un ressentiment d’une partie de la population qui avait envie d’entendre ça, de le dire, et qui n’avait pas d’exutoire. C’est extrêmement inquiétant.
Le succès de Trump tient en partie à une fascination pour le mâle dominant. Il y a quelque chose de très sexuel dans le phénomène Trump. C’est le "vrai mec", entouré de bimbos invraisemblables, qui "va leur montrer". Je pense que ceux qui votent pour lui aimeraient s’y identifier.

http://www.lalibre.be/actu/usa-2016/le-phenomene-trump-a-quelque-chose-de-tres-sexuel-5801b55ccd701eed8fcd67a2

Écrit par : L'enfoiré | 18/10/2016

Répondre à ce commentaire

Présidentielle américaine : Anthony Weiner, l'homme qui embarrasse le camp Clinton avec son pénis

Pour illustrer la théorie du chaos, le météorologue américain Edward Lorenz a un jour déclaré qu'"un battement d'ailes de papillon au Brésil [pouvait] provoquer une tornade au Texas". Suivant ce modèle, les politologues diront peut-être un jour qu'"un démocrate qui photographie son pénis à New York peut provoquer un raz de marée républicain sur Washington".
Mis au ban de son parti en raison d'une très dérangeante tendance à envoyer des photos de ses attributs à de jeunes femmes, Anthony Weiner, ancien espoir de la politique américaine, pourrait en effet compromettre une victoire – jadis prévisible – d'Hillary Clinton, à quelques jours de l'élection présidentielle américaine.
Quel est le rapport entre les sextos embarrassants d'un élu et la réouverture, vendredi 28 octobre, de l'enquête sur les e-mails de la candidate à la Maison Blanche ? Pour tirer cela au clair, franceinfo se doit de vous raconter l'histoire d'Anthony Weiner, de ses parties intimes, de son ancienne compagne Huma Abedin et d'Hillary Clinton.

Le "DM fail" le plus célèbre de la politique américaine
Ex-étoile montante du parti démocrate, Anthony Weiner n'avait que 34 ans quand il est entré au Congrès. Ce natif de Brooklyn, toujours réélu plutôt confortablement par ses administrés, a enchaîné pas moins de sept mandats. Mais en mai 2011, sa carrière s'effondre à la suite d'une bourde d'un genre nouveau : "un DM fail", soit un "message privé raté sur Twitter". Pensant s'adresser discrètement à une étudiante de 21 ans, le parlementaire lui envoie publiquement un lien vers une photo de son pénis en érection, à peine dissimulé dans un caleçon moulant. Il supprime aussitôt la publication, mais le mal est fait.
Après quelques jours de démentis maladroits – dont le classique "ce n'est pas moi, j'ai été piraté" – et la parution de nouveaux clichés, il admet être l'auteur de ces photos érotiques et reconnaît, en essuyant quelques larmes, avoir entretenu une correspondance coquine avec six femmes. Y compris depuis son mariage, en 2009, avec Huma Abedin, une proche conseillère d'Hillary Clinton. Devenu la risée de tout le pays (ironie du sort, son nom de famille ressemble à s'y méprendre au mot "wiener", qui signifie pénis en argot) et une source d'embarras pour son parti, Anthony Weiner démissionne du Congrès.
Deux ans plus tard, il décide de se lancer à la conquête de la mairie de New York, mais un nouveau scandale vient atomiser ses chances : à nouveau, le candidat est rattrapé par le partage d'autoportraits sous la ceinture. Sans surprise, les New-Yorkais refusent de voter pour un homme qui distribue des photos de son sexe en utilisant le pseudo "Carlos Danger". A défaut d'arrêter de photographier son anatomie, Anthony Weiner met de côté son ambition politique et devient père au foyer et éditorialiste dans plusieurs médias. Pour l'anecdote, il accepte même de faire une brève apparition dans le nanar Sharknado 3, en 2015. Oui, Sharknado 3, le film sur de surréalistes attaques de requins.

Malaise, divorce et enquête du FBI
En août 2016, alors que la campagne présidentielle bat son plein, Anthony Weiner se retrouve à nouveau en première page des tabloïds. Le New York Post (en anglais) révèle qu'il continue d'envoyer des photos explicites à des jeunes femmes via les réseaux sociaux. Cette fois, le cliché, daté de 2015, monte d'un cran sur l'échelle du malaise : il apparaît en caleçon, toujours en érection, avec son fils de trois ans endormi à ses côtés. Sa femme, Huma Abedin, l'a toujours soutenu à travers les différents scandales, mais là, c'en est trop : elle annonce leur divorce.
Un mois plus tard, nouveau scandale : une adolescente américaine de 15 ans assure au Daily Mail (en anglais) détenir des photos érotiques d'Anthony Weiner, avec qui elle déclare entretenir une relation par SMS. Aussitôt, la police de New York se saisit de l'enquête, décidant d'éplucher la correspondance en ligne du démocrate. Fin octobre, le FBI obtient, dans le cadre de cette affaire, l'autorisation de fouiller dans l'ordinateur portable d'Huma Abedin au motif que cette dernière le partageait avec son mari.

Problème : en tant que proche collaboratrice d'Hillary Clinton, depuis son entrée comme stagiaire à la Maison Blanche en 1996, Huma Abedin bénéficiait d'une adresse e-mail lui permettant de communiquer directement avec l'ancienne Première dame. Fidèle conseillère, voire "ombre" d'Hillary Clinton, pour Politico (en anglais), elle fait partie des personnes susceptibles d'avoir reçu des informations classifiées et donc partagées par la candidate au mépris de la loi.
Le FBI a donc décidé de facto de rouvrir l'enquête concernant les e-mails de la démocrate, à la recherche d'éventuels secrets d'Etats, cachés parmi les éventuelles conversations qu'aurait pu entretenir Anthony Weiner avec des adolescentes.

Un séisme politique dans la dernière ligne droite
Huma Abedin était pressentie pour devenir la chef de cabinet d'Hillary Clinton si celle-ci entre à la Maison Blanche, mais ce scénario est désormais remis en cause. Car, pour le camp Trump, qui a fait de l'affaire des e-mails un thème phare de sa campagne, ce rebondissement, à quelques jours du scrutin, est une chance inespérée. En retard de 12 points dans les sondages, le candidat républicain est remonté dans les dernières enquêtes d'opinion.
Pire, cette annonce a offert au milliardaire une occasion de briller, en mettant en avant sa "jugeote", voire des qualités prophétiques, rappelle Politico (en anglais). "Huma Abedin, la principale conseillère d'Hillary Clinton et la femme de ce pervers d'Anthony Weiner, était une faille majeure de sécurité, en tant que collectrice d'informations", tweetait-il il y a quelques semaines, sous-entendant que sa relation avec l'ancien représentant au Congrès en faisait une menace pour la sécurité du pays.
Dans une campagne souvent menée à hauteur de caniveau, ce rebondissement exaspère certains Américains. Habitué à ruiner sa propre carrière, Anthony Weiner, en vrai monsieur catastrophe, pourrait réussir le 8 novembre l'exploit d'anéantir celle des autres : celle de sa femme et de son amie, la possible future présidente des Etats-Unis. Pas étonnant que le vice-président des Etats-Unis ne soit "pas fan" de l'ancien parlementaire.
Invité d'un plateau de télévision vendredi pour réagir à "l'affaire", Joe Biden a appris en direct l'implication d'Anthony Weiner dans ce nouveau volet du scandale. "Oh mon dieu, lâche-t-il, consterné. Anthony Weiner..." Le tout accompagné d'un long soupir. Une déclaration au moins aussi explicite que les selfies de l'ancien élu.

http://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/hillary-clinton/presidentielle-americaine-anthony-weiner-l-homme-qui-embarrasse-le-camp-clinton-avec-son-penis_1898531.html

Écrit par : L'enfoiré | 01/11/2016

Répondre à ce commentaire

"Le sexisme n'a pas de frontières."
... et surtout pas spirituelles et religieuses.

Le pape François: “Les femmes ne seront jamais prêtres”

« Les femmes ne seront jamais prêtres dans l’église catholique. Le dernier mot sur ce point a été dit par le pape Jean-Paul II et il en restera ainsi. Il en restera ainsi. »
Cette déclaration, c’est celle que le pape François a faite en réponse à la question d’un journaliste suédois qui l’accompagnait lors de son retour à Rome. Le pape rentrait d’une visite de la Suède, où l’église luthérienne est dirigée par une femme.
François faisait référence à un document daté de 1994, dans lequel Jean-Paul II, qui a été canonisé par François le 27 avril 2014, avait fermé la porte de la prêtrise aux femmes. Selon le Vatican, il s’agit d’une partie irréversible de la tradition catholique.

Jean-Paul II a eu le dernier mot
Lorsque le journaliste lui en site lui a ensuite demandé : « Pour toujours, définitivement ? », Le pape a répondu : « Si nous lisons attentivement la déclaration de Jean-Paul II, elle va dans ce sens. »
Au sein de l’église catholique, beaucoup espéraient que cette règle soit finalement annulée en raison de la pénurie de prêtres.
Selon l’enseignement catholique, les femmes ne peuvent pas être nommées prêtres, parce qu’il n’y avait que des hommes parmi les apôtres de Jésus. Cependant, les critiques disent que Jésus n’a fait que suivre les normes de son époque.
La ministre de Limhamn Kyrka: “Selon François, les femmes feraient mieux de rester à la maison”
Récemment, Helena Myrstener, ministre de la Limhamn Kyrka, l’Eglise suédoise, avait écrit une tribune d’opinion dans le journal Sydsvenskan, en réaction à la visite prévue du pape en Suède. Dans cette tribune, elle lui reproche de négliger les femmes dans ses nombreux discours qui prônent le changement. En particulier, il n’a pas tenté de modifier la vision de la théologie selon laquelle les hommes et les femmes ont des rôles différents, et que les femmes doivent rester dociles et soumises.
Elle écrit :
Le pape s’entête dans la théologie patriarcale catholique classique. Personne ne croit, par exemple, qu’il n’ouvrira jamais la prêtrise aux femmes. Lui, ainsi que l’église catholique, n’ont pas libéré leur emprise sur la théologie qui veut que les femmes et les hommes aient des rôles différents. Les hommes devraient mener et décider. La femme au mieux, reste à la maison. Les femmes devraient selon l’interprétation traditionnelle de Marie, la mère de Jésus, se soumettre et obéir, se taire et écouter

Source: https://fr.express.live/2016/11/02/pape-francois-femmes-jamais-pretres/

Écrit par : L'enfoiré | 02/11/2016

Répondre à ce commentaire

Pourquoi certains gays soutiennent Trump

Dimanche, lors d’un évènement de campagne dans le Colorado, Donald Trump a pris sur scène un drapeau arc-en-ciel pour marquer son soutien aux LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres). Depuis que le milliardaire s’est lancé dans la course à l’investiture républicaine, plusieurs médias américains l’ont présenté comme le candidat le plus « gay-friendly » de l’histoire du parti.

http://plus.lesoir.be/66983/article/2016-11-03/pourquoi-certains-gays-soutiennent-trump#_ga=1.87421784.1396329165.1478199188

"D’où vient cette colère qui alimente la campagne de Donald Trump ?"

La situation économique en est à l’origine, en grande partie. Dans ces zones reculées du Wisconsin, les gens ont l’impression que l’argent est concentré dans les villes.
C’est l’idée que les 40-50 ans vivent moins bien que leurs parents. Les gens sont déboussolés par l’hétérogénéité culturelle croissante du pays. Et cela provoque une certaine crise identitaire. C’est dans l’intérêt des politiques de mettre des mots sur les angoisses de ces citoyens.
Trump dit aux gens : “vous avez raison d’être en colère car on ne vous donne pas ce qui vous revient de droit. Et vous savez qui sont les fautifs ? Ce sont eux : les migrants, les musulmans et ces femmes arrogantes”. »

http://plus.lesoir.be/67256/article/2016-11-04/dou-vient-cette-colere-qui-alimente-la-campagne-de-donald-trump#_ga=1.255306440.1382736029.1477818877

Écrit par : L'enfoiré | 03/11/2016

Répondre à ce commentaire

La présidente du Front national, a inauguré son siège de campagne, dévoilant par la même occasion son symbole : une rose bleue.
L’équipe de Marine Le Pen détourne son propre logo pour ne pas qu’il soit détourné
Le logo se veut le symbole du « rassemblement de l’ensemble des Français ». La candidate de l’extrême-droite à l’élection présidentielle en 2017, Marine Le Pen, a inauguré ce mercredi son siège de campagne, dévoilant par la même occasion son symbole : une rose bleue.

« Chaque rose a ses épines ! »
La présidente du Front national a détaillé que ce nouveau logo signifie en « langage des fleurs » « rendre possible l’impossible », expliquant encore qu’il évoquait à la fois la rose des socialistes et la couleur de la droite, le bleu. Avançant sa volonté de « rassembler l’ensemble des Français ».
Il n’en fallait pas plus pour Jean-Marie Le Pen - la « Femen de la famille », comme l’avait baptisée sa fille aînée - pour se fendre d’un tweet moqueur. En allemand, le patriarche, écarté du parti d’extrême-droite après de nombreuses sorties polémiques, a tweeté « Keine Rose ohne Dornen ! ». Comprendre « Chaque rose a ses épines ! »
Interrogé par le Huffington post sur la signification de son message, Jean-Marie Le Pen a lancé hilare : « C’est Adolf Hitler qui me l’a soufflé ».
Et de réagir, sur l’absence du nom de famille du logo : « Marine Le Pen n'a pas besoin de nom de famille. C’est une fille qui a été trouvée ». Ambiance.

Écrit par : L'enfoiré | 16/11/2016

Répondre à ce commentaire

Flower Power ( litt. « La puissance / le pouvoir des fleurs » en anglais) était un slogan utilisé par les hippies durant les années 1960 et 1970. La fleur était un des symboles de leur idéologie non violente.
L’expression « Le pouvoir des fleurs » trouve son origine dans « The Summer of love », un rassemblement libre en opposition à la guerre et à la violence, qui se déroule en 1967 à San Francisco.
L’exposition « Flower power » interroge la peinture de fleur, sujet fréquent dans l’art, à travers le prisme de cette période de crise écologique et de guerre. Les artistes envisagent un avenir plus inclusif pour toutes les formes de vie et offrent une solution aux problèmes à venir.
Symbole de renouveau, les fleurs enchantent …
Arielle d'Hauterives Galerie
118 Rue Blaes
1000 Bruxelles

Écrit par : Allusion | 22/05/2022

Répondre à ce commentaire

Écrire un commentaire