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C'est dire toute l'estime que j'ai pour cette saison. Cette fois, un peu plus fainéant, j'ai fait une sélection parmi les auteurs les plus connus pour reparler de ce sujet.
Ils me disent, tes yeux, clairs comme le cristal : » Pour toi, bizarre amant, quel est donc mon mérite ? « – Sois charmante et tais-toi ! Mon cœur, que tout irrite, Excepté la candeur de l’antique animal,
Ne veut pas te montrer son secret infernal, Berceuse dont la main aux longs sommeils m’invite, Ni sa noire légende avec la flamme écrite. Je hais la passion et l’esprit me fait mal !
Aimons-nous doucement. L’Amour dans sa guérite, Ténébreux, embusqué, bande son arc fatal. Je connais les engins de son vieil arsenal :
Crime, horreur et folie ! – Ô pâle marguerite ! Comme moi n’es-tu pas un soleil automnal, Ô ma si blanche, ô ma si froide Marguerite ?
Aux branches que l’air rouille et que le gel mordore, Comme par un prodige inouï du soleil, Avec plus de langueur et plus de charme encore, Les roses du parterre ouvrent leur coeur vermeil.
Dans sa corbeille d’or, août cueillit les dernières : Les pétales de pourpre ont jonché le gazon. Mais voici que, soudain, les touffes printanières Embaument les matins de l’arrière-saison.
Les bosquets sont ravis, le ciel même s’étonne De voir, sur le rosier qui ne veut pas mourir, Malgré le vent, la pluie et le givre d’automne, Les boutons, tout gonflés d’un sang rouge, fleurir.
En ces fleurs que le soir mélancolique étale, C’est l’âme des printemps fanés qui, pour un jour, Remonte, et de corolle en corolle s’exhale, Comme soupirs de rêve et sourires d’amour.
Tardives floraisons du jardin qui décline, Vous avez la douceur exquise et le parfum Des anciens souvenirs, si doux, malgré l’épine De l’illusion morte et du bonheur défunt.
Les grand’routes tracent des croix A l’infini, à travers bois ; Les grand’routes tracent des croix lointaines A l’infini, à travers plaines ; Les grand’routes tracent des croix Dans l’air livide et froid, Où voyagent les vents déchevelés A l’infini, par les allées.
Arbres et vents pareils aux pèlerins, Arbres tristes et fous où l’orage s’accroche, Arbres pareils au défilé de tous les saints, Au défilé de tous les morts Au son des cloches,
Arbres qui combattez au Nord Et vents qui déchirez le monde, Ô vos luttes et vos sanglots et vos remords Se débattant et s’engouffrant dans les âmes profondes !
Voici novembre assis auprès de l’âtre, Avec ses maigres doigts chauffés au feu ; Oh ! tous ces morts là-bas, sans feu ni lieu, Oh ! tous ces vents cognant les murs opiniâtres Et repoussés et rejetés Vers l’inconnu, de tous côtés.
Oh ! tous ces noms de saints semés en litanies, Tous ces arbres, là-bas, Ces vocables de saints dont la monotonie S’allonge infiniment dans la mémoire ; Oh ! tous ces bras invocatoires Tous ces rameaux éperdument tendus Vers on ne sait quel christ aux horizons pendu.
Voici novembre en son manteau grisâtre Qui se blottit de peur au fond de l’âtre Et dont les yeux soudain regardent, Par les carreaux cassés de la croisée, Les vents et les arbres se convulser Dans l’étendue effarante et blafarde,
Les saints, les morts, les arbres et le vent, Oh l’identique et affolant cortège Qui tourne et tourne, au long des soirs de neige ; Les saints, les morts, les arbres et le vent, Dites comme ils se confondent dans la mémoire Quand les marteaux battants A coups de bonds dans les bourdons, Écartèlent leur deuil aux horizons, Du haut des tours imprécatoires.
Et novembre, près de l’âtre qui flambe, Allume, avec des mains d’espoir, la lampe Qui brûlera, combien de soirs, l’hiver ; Et novembre si humblement supplie et pleure Pour attendrir le cœur mécanique des heures !
Mais au dehors, voici toujours le ciel, couleur de fer, Voici les vents, les saints, les morts Et la procession profonde Des arbres fous et des branchages tords Qui voyagent de l’un à l’autre bout du monde. Voici les grand’routes comme des croix A l’infini parmi les plaines Les grand’routes et puis leurs croix lointaines A l’infini, sur les vallons et dans les bois !
Dans le parc du Cinquantenaire, les 4 saisons se retrouvent réunies en statues de femmes.
<<<---- L'automne ne semble pas se porter très mal dans le froid.
De quel automne parle-t-on?
Astronomique, ce serait de part et d'autre de l'équinoxe d'automne d 7 août et 7 novembre avec l'équinoxe au milieu.
Météorologique, une demi-saison entre la saison chaude et la froide, du 1er septembre au 30 novembre.
Calendaire, elle aurait des dates variant selon les pays du 22 septembre au 21 décembre.
ou alors Sentimental avec des impressions de nostalgies et de tristesses?
Il est évident que dans l'hémisphère sud, tout est inversé.
Donc, il suffirait de changer d'hémisphère...
Là où le temps ne serait plus fait de belles journées ensoleillées progressivement plus nuageuses, pluvieuses, venteuses et parfois neigeuses.
Aujourd'hui, qu'est-ce qu'on aime, un peu, beaucoup, à la folie ou pas du tout dans l'automne en effeuillant la marguerite?
Ce qu'on aime un peu, la douceur du climat qui fait oublier les canicules de l'été.
Ce qu'on aime beaucoup, ce sont les couleurs des arbres, tant qu'il y en a, les événements qui sont nombreux en automne...
Ce qu'on aime à la folie, ce sont les promenades
Ce qu'on n'aime pas du tout, d'avoir peut-être quitté l'été.
C'est surtout son sens figuré qui en littérature, désigne la vieillesse ou le déclin.
Une époque pendant laquelle on est sollicité pour changer ses pneus parce qu'on dit qu'ils seraient bien plus utiles en automne qu'en hiver, alors qu'on les appelle "pneus hiver".
Une époque pendant laquelle les accidents d'automobiles sont les plus nombreux à cause de glissades sur les feuilles, du brouillard et des matinées et des soirées qui deviennent de plus en plus sombres. Une saison faste pour les carrossiers.
L'automne, un purgatoire avant l'hiver pour un croyant, un ticket d'entrée pour un jardin d'hiver dans une chambre avec vue.
Ce sont les feuilles sur le sol que les fous du jardinage aiment repousser dans un coin avec leur soufflerie du diable.
En 2013, le copain, Nabum écrivait "Le plus grand plaisir de l'automne" que je reprends avec plaisir, qui l'exprime mieux que je ne le pourrais le faire:
Nuisances sonores à la pelle ...
La grande mutation …
Adieu l'été, ses beaux jours, ses températures clémentes et ses journées à rallonge. L'automne vient étendre son manteau gris sur un décor qui va aller en se rétrécissant. Notre moral va suivre la même pente; nous allons dépérir progressivement, nous faire des cheveux et rechercher sans espoir les trop rares rayons de soleil.
Pourtant rien de tout cela ne serait catastrophique si cette saison n'était accompagnée de la chute des feuilles. De partout, nous allons être noyés sous des monceaux de feuilles jaunies, brunâtres. Les cadavres vont joncher les rues et les trottoirs, les places et les pelouses. Cyclistes, motards, piétons risqueront la chute à la moindre pluie. La feuille est fort sournoise quand elle est à terre !
Tout cela ne serait que léger désagrément de saison, malencontreuse conséquence du cycle naturel, dîme à l'indispensable fonction chlorophyllienne. Chacun devrait pouvoir se faire une raison, accepter la décrépitude du moment sachant qu'après une longue période de dénuement, tout reviendra dans l'ordre au printemps suivant. Mais hélas, notre société, dans sa modernité absurde, nous impose désormais une épreuve plus redoutable encore, un plongeon dans l'horreur et la science fiction.
Dans quelques jours, si le vent se mêle d'accélérer l'inévitable, d'étranges et assommants petits bonshommes vont envahir nos rues et nos jardins, nos allées et nos boulevards. Ils vont s'insinuer partout, se faisant un malin plaisir de surgir au plus mauvais moment. Monstres mutants, ils portent une étrange bosse dans le dos, sont affublés d'un casque et d'une trompe articulée à l'extrémité d'un long tuyau en accordéon.
Ce sont les chevaliers de la feuille à terre. Ils repoussent toujours plus loin le petit dépôt végétal en un vacarme insupportable. Ils soufflent et ne jouent pas, avançant telle une horde sauvage. Ils envahissent nos villes, ils s'insinuent partout. Si par bonheur, nous les voyons pas, nous ne pouvons échapper à leur concert pétaradant.
Ils font des tas qui n'en finissent pas de se disperser, de refluer au premier souffle de vent. Vent contre machine infernale, la bataille est inégale. Le pauvre mutant s'agite, revient sur ses pas, reforme son joli monticule mais tout se disperse encore et il doit recommencer dans un ronronnement détestable, un bruit qui finit par vous faire regretter les tondeuses à gazon.
La souffleuse est la dernière marque de la modernité absurde. Elle vrille les oreilles de son pauvre serviteur, le transforme en bombe humaine, l'isole du reste de l'humanité. Il n'est plus que bruit et geste dérisoire. Parfois un camion surgit pour avaler ce qu'il a réussi à regrouper malgré les éléments, les passants, les automobiles, tous ces usagers qui viennent entraver cette tâche pathétique.
Jadis un homme encore parmi les hommes, armé d'un grand balai de bouleau, accompagné d' une petite remorque, faisait bien mieux que ces automates robotisés. Il agissait en silence,sans se couper de ses frères les hommes ; il pouvait tenir conversation ou indiquer son chemin à un passant égaré. Aujourd'hui, ses successeurs sont des êtres inaccessibles, des cosmonautes de nos grandes rues de solitude.
J'enrage de voir l'absurdité de ce dispositif. Je devine le coût d'un équipement qui n'a d'autre intention que de nous casser les oreilles. Je suppose qu'il y en a encore une fois un vaste marché public arrangé au bénéfice d'un ami ou d'un obligé. Je n'évoque pas le calvaire de ces hommes si mal payés, si déconsidérés et qui avancent dans le hurlement de leurs moteurs dorsaux.
C'est bien là le pire avatar de l'automne, cette nouvelle marque d'une civilisation de la gabegie et des solutions insupportables. Dans quelques décennies , la souffleuse sera perçue comme la marque de la vacuité de ce monde en décrépitude. Il est grand temps que nous passions un bon coup de balai parmi ceux qui décident de tels dispositifs essentiellement bruyants. Ce monde est fou ; vite un grand souffle nouveau !
Chevaleresquement leur".
Oui je sais il y a les pros du pot qui donnent des conseils pour l'utilisation comme ci-dessous, mais cela n'en demeure pas moins que le bruit est proportionnel à la quantité de feuilles à rassembler en tas. Proportionnelle aux risques de glissades
Tas dont on réserve la récupération pour un jour suivant.
Jour suivant dont on n'avait pas pensé qu'une levée du vent allaient renvoyer ces feuilles là où elles étaient avant mais en espérant que le vent les auraient envoyées dans le jardin du voisin pour ne pas avoir à remettre l'ouvrage à son point de départ.
- I read the text in "diagonal" . yesterday I worked sick. When I got home it was just eat and bye cruel world My mother and my brother and Nuno and I are sick with an awful flu . Today is a concert of blowing noses and coughs, moans ...etc.
It has been a week with very high temperatures 15/18/20 degrees Celsius. crazy.
Promise.when I feel a bit better I'll read and answer properly
Hugs without germs
- Sorry, I had to warn you: we are also living dangerously in Belgium. Sometimes in the same day, we can have rain, fog, sun, playing with the temperature jumps... but with 10-15°C less. After your return, I have also caught a cold even autoimmunated by doing my jogging or my bicycle and not protecting myself too much against the climat. So now with me, take a break: breath slowly, inspire, expire, inspire, expire...Let us come back in good health.
- In fact I got an extra day today since 1st of December is national holiday in Portugal. We did some Christmas shopping today and let me tell you. It is tiring. It is getting better, I was the last to collapse I am the last to raise up. No fever but with 30/capacity of breathing and in consequence dizzy.Today I feel better though. No doctor for us since we would have to wait at the hospital and get worse.
- Yes, it's tiring in autumn is tiring preparing the winter and the changing of year. So let me ask you to make a new karaoké of a old french song writen by Jacques Prévert and composed by Joseph Kosma..
Oh ! je voudrais tant que tu te souviennes Des jours heureux où nous étions amis. En ce temps-là la vie était plus belle, Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui. Les feuilles mortes se ramassent à la pelle. Tu vois, je n'ai pas oublié... Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, Les souvenirs et les regrets aussi Et le vent du nord les emporte Dans la nuit froide de l'oubli. Tu vois, je n'ai pas oublié La chanson que tu me chantais.
C'est une chanson qui nous ressemble. Toi, tu m'aimais et je t'aimais Nous vivions tous les deux ensemble, Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.
Refrain: Mais la vie sépare ceux qui s'aiment, Tout doucement, sans faire de bruit Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis. (Refrain)
Eriofne,
Citations:
“A l'automne des saisons, ce sont les feuilles qui meurent. A l'automne de la vie, ce sont nos souvenirs.”, Fior de Dunes
“L'automne est une saison sage et de bon conseil.”, Felix-Anoine Savard
“L'automne est une demeure d'or et de pluie.”, Jacques Chessex
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