02/02/2019
Fake fake fake, on you
Le 4 février, Facebook fête ses 15 ans et les Belges y sont restés fidèles, d'après cet article.
Popularisé en Belgique à partir de 2008, le réseau social comptait environ 7,3 millions d’utilisateurs belges en 2018.
Que n'a t'on pas dit et écrit sur ce réseau social depuis lors?
En remontant dans le temps depuis 2007, le forum Agoravox n'en a pas manqué.
Personnellement, j'ai aussi quelques "touches" de ses débuts dont je rappellerai quelques uns.
...
Le résumé de l'histoire de Facebook serait-il de s'élever, de grimper, de voler comme un Icare moderne jusqu'à se faire bruler les ailes en perte de vitesse ?
Les fake news de Donald Trump ont eu des précédents et ont créé des émules.
Dans un forum comme Agoravox, ce sont des dizaines d'articles qui en parlent dès juin 2007.
La recette de Facebook c’est le “graphe social” d'après Mark Zuckerberg, fondateur de la compagnie, est la nouvelle formule qui “change la façon dont le monde fonctionne mais en organisant le couplage plate-forme-graphe social avec la capacité de multiplier l’un par l’autre et de compter sur développeurs et usagers pour faire l’essentiel du travail.
Curieux comme moi, certains se sont inscrits et donne leur avis en y cherchant l'intérêt avec le désir que FB devienne crypté peer-to-peer sans maître et sans esclaves.
Tout de suite, un rédacteur ressent en lui un espionnage social du Web 2.0 à la fois malsaine, dangereuse, imprégnée d'exhibition, de voyeurisme et d'infantilisation.
Le cinquième pouvoir serait-il en train de naître pour le meilleur ou pour le pire entre journal intime ou public dont il faut mesurer les risques.
Déjà en 2010, un rédacteur se posait la question de sa suite et de sa fin pour la cause que tout le monde ne joue pas au jeu du respect et de la sagesse de la « cyberdémocratie » en y découvrant l’événement d'un nouveau fascisme.
Dix erreurs à éviter pour s'émouvoir en éviter s’usurpant quelqu'un d'autre qui ferait stagner FB, voir régresser, dans certains pays développés où il est fortement implanté?
Une fois en Bourse, la rentabilité nette se pose avec des objectifs de croissance du type "Big brother" en appliquant la règle essentielle du marketing et en créant en nous de l’insatisfaction organisée.
Une fois fiché, l'analyse des données enregistrées pour passer des publicités ou les vendre à des services secrets pour quelques likes, cela deviendrait une saloperie.
De nouvelles règles viennent à l'esprit comme ne pas y parler politique, y rester transparent sans raconter sa vie car, FB n'oublie jamais rien
La question se repose du but de favoriser l'émotivité du plus grand nombre d'internautes en addiction pour mieux court-circuiter son esprit critique ou d’analyse?
FB n'est pas une fondation philanthropique virtuelle mais plutôt le triomphe du capitalisme hyper=individualiste dont l’ambiguïté se révèle devenue sixième puissance de capitalisation boursière de la planète en 2017.
Rien n'est gratuit surtout sur Internet et l’intimité en ligne est une fable sans disposer de ressources suffisantes pour financer un service de protection efficace.
En 2018, apparait l'affaire Cambridge Analytica après avoir tchatché, réagi, copié-collé, 'selfisé' avec comme dieu unique du bon clic puisque le maximum de "J’aime" donne droit au nirvana et à l’apothéose sinon c’est la descente aux enfers qui peut conduire à la dépression nerveuse et au suicide.
Serait-ce au revoir FB et bonjour la vraie vie après la guerre mondiale de l’information des fakenews mieux que Big Brother en pompant les données personnelles du monde en suivant l'obsession par le chaos et le sabotage sur Facebook?
Alors les Fake news seraient-ils la plus grosse de l’Histoire occidentale qui transitent pas FB?
La question reste entière...
Le voyage dans le temps des rédacteurs d'un forum français est terminé...
Passons à...
...
Facebook et moi
J'y suis, j'y reste mais je n'y apparais que très rarement quand il y a des copains connus qui s'y manifestent.
Désolé, mais les invitations qui me parviennent, restent lettres mortes.
Facebook cherche automatiquement de nouveaux adeptes qui souvent, ne le demandent pas.
Est-ce que Facebook rassemblent les idées pour en construire une meilleure compréhension de ce qui se déroule dans le monde ou est-ce simplement un minitel plus évolué?
Facebook, certains l'appellent "Face de Bouc".
Je l'ai toujours surnommé Fakebook ou alors le "livre des faces" dans mes billets présentés aussi chronologiquement:
2010: "Livres de figures sociales ou sociables?" Édifiante évolution exponentielle de "facemash.com" ("Tête à claques") vers "facebook.com" de Zuck.
2013: "Non, mais allô quoi, Fakebook?". "Facebook home" apparait avec le téléphone en même temps que les premières oppositions avec la question lancinante "comment se faire de (vrais) amis?".
"L'information des nuages" rappelle, si besoin est, que cette foule d'informations citoyennes ou non, données à l'insu du plein gré, par les utilisateurs, peuvent devenir stratégiques sous forme de "leaks" et de "shared secrets" pour ceux qui savent s'en servir en les revendant avant qu'elles ne tombent dans le domaine publique.
2014: "Soyons concret avec le discret" Ici, on tombe dans les "Netwars" et on s'inquiète tout à coup de la vie privée quand Zuck dit qu'il faudrait supprimer le concept de vie privée pour augmenter la transparence. Les Voies du Saigneur virtuel sont impénétrables.
2017: "Comment le Web oriente vos votes" Quand on sait que le coût d'une élection américaine tourne autour de 3 milliards de $ avec Trump qui apparait dans la lorgnette, cela peut rendre Facebook deux à trois fois plus riche même sans recettes de la pub en devenant un outil de rassemblement de faux-amis pour transformer les maux du siècle en "Fake news" ou en actualités interprétées.
"Le lien entre 'Je t'aime' et 'moi non plus'" Facebook devient même une banque virtuelle avec un nouveau gadget accessible en cliquant pour payer. Les mouvements en accélérés se pointent à l'horizon dans des va-et-vient qui n'ont plus rien de charnel "by a clic on a wall".
Ici, aussi, les pions et les maitres du virtuels sont en place. Plus besoin d'aller ajouter un article pour répéter ce qu'est l'insoutenable légèreté de l'âme !!!
...
Conclusions
Si « 50 % des comptes Facebook sont des faux » comme dit ce billet comme je l'écrivais dès le départ, il doit bien y en avoir parmi eux, les facebookers décédés, qui ne répondront plus et n'auront qu'une photo souvenir à leur seul actif de "has been".
C'est clair, les blogs ont perdu beaucoup d’adhérents à cause de Facebook qui n'a pas d'orientations particulières dans ses sujets de discussions. Les longs discours et analyses n'ont plus les mêmes atouts que par le passé.
Si je suis ici, ce n'est pas pour me faire des amis mais pour raconter des réflexions d'un miroir sans tain.
Avec 1.000 dollars d’annonces en ligne, n’importe qui peut vous suivre vos mouvements.
Le côté positif de Facebook, comme il était dit à la rubrique "Nous, vous... le monde": Le partage social des émotions .
L'autre réseau social professionnel, LinkedIn, est pour moi plus intéressant depuis qu'il y a des articles en relation avec les souvenirs du travail passé et d'un emploi actuel du temps.
L'Europe reste à la traine en ratant la révolution numérique et devrait reconquérir sa souveraineté numérique d'après cet article--->
Les géants chinois sont aussi forts que Facebook, Google ou Amazon
Il est dit que "WeChat, Sina Weibo, Didi Kuaidi, Youku Tudou sont leaders en Chine, loin devant Facebook, Twitter, Google ou encore Uber. Et ce sont parfois bien davantage que des copies".
Les Chinois ont rattrapé leur retard et ont un équivalent dans chaque éléments des GAFAm et investi à l'étranger en Wallonie avec Alibaba.
Alibaba Group est une société chinoise à capital privé et détenue par une famille qui tire principalement ses revenus de ses activités sur Internet, dont un marché public destiné à faciliter les échanges entre entreprises (qu'ils soient internationaux ou chinois), des plateformes de paiements et de ventes au détail, un moteur de recherche pour le magasinage et des services de cloud computing. Tous les compteurs explosent pendant « la journée des célibataires ».
La Russie a VKontakte.
La France alliée à l'Allemagne, a QWant comme moteur de recherche qui respecte peut-être la vie privée mais dont l'utilisation reste marginale avec 0,58% du marché contre 99,8% pour Google.
La French Tech et Wallonia Digital se développent mais avec un retard considérable.
Mastodon tente de rivaliser Tweeter.
La seule chose qu'elle a investi dans le domaine, c'est à tenter de récupérer les taxes des GAFAm.
Internet utilise 7% de consommation de l'énergie électrique.
C'est donc dans cet objectif écologique, qu'il faut viser le changement.
Ecogine, Ecosa et Lilo semblent trouver des solutions écologiques durables.
...
Sus à l'or vert
tant que c'est dans l'air du temps et sur Facebook
...
Humour
Le sketch sur Facebook des Bodins est bien connu.
Celui de Jérôme Commandeur n'est pas mal non plus...
Jannin et Liberski essayent aussi de vous expliquer Fakebook
Alors que les Bourses étaient en berne, au 4ème trimestre 2018, jeudi, le titre Facebook a gagné 10,82% de plus à Wall Street après ses résultats meilleurs qu'attendu du 4ème trimestre 2018.
Le bénéfice net ressort en hausse de 61% avec 6,88 milliards de $ ce qui donne à 2,38$ l'action et le chiffre d'affaire avance de 30% à 16,9 milliards de $.
Les coûts se sont envolés de 62% à 9,09 milliards, en raison notamment des dépenses allouées au renforcement de la sécurité et à l'amélioration des contenus.
2,39 milliards d'usagers mensuels sont toujours actifs et ont créé des recettes publicitaires de 16,64 milliards de $. Est-ce le résultat de la dernière volonté de FB de jouer au joli-cœur en faisant l'intermédiaire entre âmes solitaires comme une agence matrimoniale?
Hier, Alain Gerlach et François Gemelle donnaient leurs conclusions qui me paraissent correctes.
Réguler Facebook pour rafraichir le côté obscur de la force quand il y a Spinner qui agit comme centrifugeuse et contribue à un lavage de cerveau, il s'agit de jouer à Sherlock Holmes pour départager le vrai du faux après une cure de désintoxication.
Est-ce que les images ajouteront plus de vérités sous forme de Facebook Watch dans une sorte de télé réalité 2.0
dans une désintox globale comme ARTE qui le réalise tous les jours ?
C'est tellement facile de créé son propre Fake news
Mais cela me rappelle une vieille chanson de Shirley & Co
que j'adapte pour la circonstance
And I want you to know about it
See I want you to feel it, too
So just listen to me baby
My brain want to move so get out my way
I'm gonna have my say
I'm going to every worldtheque
I'm gonna chat chat chat chat ooh
'Till the break of day I say
If you can't talk too
I said fake fake fake fake fake fake fake
Fake on you
If you can't talk too
If you get the notion
You can't stop the groove
'Cause you just won't move
Got my sunroof down
Got my diamonds in the back
Put on your chaty wig woman
If you don't I ain't comin' back
If you can't talk too
I said fake fake fake fake fake fake fake
Fake on you…
...
C'est la Chandeleur
Serait-ce un "chant de l'heure" ou la fête des chandelles?
Aucun rapport avec les fakes news?
Pas si sûr...
Tout dépend du côté où les crêpes tombent dans la poêle...
Eriofne,
3/2/2019: Le côté positif de Facebook: Le partage social des émotions
4/2/2019: 15ème anniversaire et encore des conclusions.
FB dynamique, est-il dit...
Et peut-être bientôt des vidéos truquées avec la fin du vrai planifié en 2022. Supercherie non détectable. Deepfakes grâce aux processeurs puissants en Deepleaning par Tensor Flow ou Fake App ...
C'est dans l'ADN du futur...
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Commentaires
Google Maps, l'attrape-clients
Du Trends-Tendances du 31/01/19
Navigateur GPS, guide touristique, assistant pour les transports en commun : Google Maps a pris un poids considérable. L'application est également devenue très pratique pour les commerçants, même si ceux-ci ne semblent pas en être toujours conscients.
Petit à petit, Google Maps fait son nid. Un immense nid. Le service cartographique de Google, qui compte plus d'un milliard d'utilisateurs tous les mois, est en train de prendre le pas sur le moteur de recherche qui a fait la fortune de l'entreprise californienne. Il couvre 240 pays et s'impose comme l'ami indispensable pour trouver son chemin, à pied, à vélo ou en auto.
Attrappe-clients
https://www.rtbf.be/auvio/detail_interview-decouverte?id=2455315
Écrit par : L'enfoiré | 02/02/2019
Répondre à ce commentaireL’Europe se liquéfie progressivement pcq ses dirigeants ont choisis de s’aligner sur ce qu’ils nomment la liberté totale du marché. Donc absence de régulation, concurrence fiscale absolue, le choix du moins chère pour les achats publiques obligatoire, la qualité l’équité la solidarité interdite ou dénigrée de partout. Les fake News de la part de la plupart de nos dirigeants sont leurs seuls moyens pour être réélus. S’ils nous expliquaient ce qui se passe vraiment dans les cercles de pouvoir ils ne seraient jamais réélus. Facebook est seulement un exemple parmi tant d’autres.
En Belgique plus de 3,000 000 de personnes ont des revenus inférieurs à 1200 euros brut par mois. La plupart de nos élus font partie de la classe aisée de la population donc n’ont aucun intérêt à s’occuper en priorité de ceux qui essayent de survivre même s’il s’agit de 25 à 30 % de la population. La crise financière et économique depuis 2007 2008 n’a pas été provoquée ni par les chômeurs ni par ces 25% ni par les syndicats ni par trop de solidarité ni par les migrants mais ce sont ceux-ci qui sont pointés du doigt. Les vrais coupables de cette crise n’ont pas été punis pour toutes sortes de raisons très légales évidemment. Mais un lancement de pierre ou autre bout de bois lors d’une manifestation se vera puni de forte amende ou de prison. Des nouvelles lois de plus en plus répressives sont votées dans l’urgence. Mais après 2007 et cette crise majeure rien sauf les discours politiques habituelles. Par contre l’augmentation de la dette qui a suivi c’est le contribuable de base qui doit la rembourser. L absence de régulation et la compétition fiscale sonnent la fin de nos démocraties.
Vive Facebook vive l’anarchie vive la fin des états tous les pouvoirs aux citoyens seuls devant son Facebook. Il n’est pas nécessaire d’expliquer qui seront les grands perdants de cette grande marche en arrière ni qui sont les grands gagnants. La bourse connaît déjà toutes les réponses.
Écrit par : Don Quichotte | 02/02/2019
Répondre à ce commentaireL'Europe a choisi son camp: l'Amérique.
L'absence de régulation était bien révélée par Alain Gerlach en parlait dans le "parti-pris" avec François Gemelle ( http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/00/1595409575.mp3 ).
Il n'y en a plus aucune dans beaucoup de domaines.
C'est la seule loi du plus fort qui sévit.
J'ignore où tu as trouvé cette info au sujet des 3.000.000 personnes avec un revenu inférieur à 1200 euros.
Les carnets de dépôts sont eux remplis à raz bord. Peur de la crise. Peur du lendemain.
Ce sont les plus âgés qui ont heureusement pu épargner qui s'en sortent le mieux.
Les salaires ne progressent pas.
Le 0,8% d'augmentation ne correspond pas à l'augmentation du niveau de la vie puisque l'index que nous gardons heureusement est lissé.
Je viens de regardé la Paris Match... Les photos des soirées sont bien représentées. Baronnes de ceci, CEO de cela, Ministres & Co
Albert II qui va en cassation parce qu'il ne veut pas donner une preuve de sa paternité par son ADN.
Son fils le Prince Laurent qui attaque le gouvernement parce que sa part a été rabotée (comme tout le monde)...
Si la fiscalité ne reçoit pas une destination choisie par la population et se perd dans des trous sans fin, il y aura une chute de l'espoir dans la démocratie.
C'est ainsi que l'extrême-droite et l'extrême-gauche trouvent un terrain pour s'imposer avec les risques que nous avons connus dans l'histoire.
Qui s'en sort?
Les professions de services dans les nouvelles technologies.
Comme je l'écrivais, au 4ème trimestre de 2018, la Bourse a connu une chute globale et pourtant Facebook s'en sort avec des bénéfices.
Pourquoi?
Parce l'utilisation de la pub a augmenté suite à une chute de la consommation de la population prête à s'endetter pour encore consommer.
Écrit par : L'enfoiré | 02/02/2019
https://www.pauljorion.com/blog/2019/02/02/tiens-tout-le-monde-se-met-a-regarder-ca/
Écrit par : L'enfoiré | 03/02/2019
Une preuve de plus que l'Europe est en perte de vitesse
A380 en péril : est-ce la fin du programme phare d’Airbus ?
L’avenir de l’Airbus A380, le plus grand avion commercial au monde, est suspendu à Emirates. La compagnie de Dubai, son plus grand client, pourrait annuler une commande de 36 avions. Retrait qui signerait la fin de l’A380, entachant l’image de marque de l’avionneur européen.
https://www.lalibre.be/economie/libre-entreprise/a380-en-peril-est-ce-la-fin-du-programme-phare-d-airbus-5c5712707b50a6072450c33c
Écrit par : L'enfoiré | 03/02/2019
2019, l’année de l’intelligence artificielle ? Des perspectives et beaucoup d’interrogations
En 2019, la tâche des entreprises sera multiple par rapport à l'IA : définir une stratégie efficace, créer un poste dédié à ces développements et investir.
De nombreux experts du secteur annoncent en fanfare la révolution attendue … Le passage d’un effet de mode à une certaine maturité du secteur. Pour autant, un grand nombre de questions restent toujours sans réponse en marge du développement technologique mené à vive allure.
Pour le grand public, l’intelligence artificielle a surtout fait parler d’elle dans deux secteurs en 2018 : l’automobile et les enceintes intelligentes.
Au printemps dernier, aux États-Unis, un piéton s’est fait mortellement faucher par un véhicule autonome utilisé par la société Uber. Un drame qui a posé beaucoup de questions et qui inquiète lorsque l’on sait que nombre de constructeurs automobiles investissent dans l’auto-conduite. Tout comme une série de sociétés sont intéressées par l’offre de services en terme de « robot-taxi ». Du côté des assistants vocaux ou smart speakers, si les Google Home, Echo ou HomePod n’ont pas encore envahi la Belgique, ils ont connu un vrai essor en 2018. Fin 2019, on estime que plus de 250 millions d’unités seront en circulation.
Dans son édition du 20 décembre, le Trends Tendances titrait sans détour : « Il faut réguler l’intelligence artificielle ». Reprenant un article rédigé par The Economist, l’hebdomadaire posait le constat suivant. Dans la perspective de l’explosion du recours à l’intelligence artificielle dans un nombre croissant de domaines, il est plus que temps de se pencher sur ses « impacts involontaires » sur la société. Le « tout connecté » gonflé d’intelligence artificielle devrait se décliner sous toutes ses formes dans les mois à venir : santé, transports, loisirs, agriculture, sports …
Parcourons quelques zones d’ombre.
Respect de la vie privée : Quel stockage pour les données récoltées ?
Le big data ou la collecte d’informations pertinentes pour les annonceurs et publicitaires pour ensuite offrir aux personnes un ciblage ou un profilage sur mesure fait appel à l’IA. L’Europe s’est dotée l’an passé du RGPD (Règlement général sur la protection des données) pour davantage contrôler le flux de données récoltées, entre autres, par les géants de l’internet. Pas certain que les États-Unis et la Chine suivent le pas dans un avenir proche.
Là également, divers scandales ont brisé la confiance dans le secteur technologique et son utilisation des données personnelles. Le ras-de marée Cambridge Analytica de Facebook va-t-il laisser des traces ? À voir …
Tout l’écosystème des objets connectés repose en fait sur l’exploitation de ces données, et donc sur la confiance des usagers. Où finiront-elles ? Combien de temps seront-elles mises à disposition des groupes ? Quid de l’historique des habitudes de consultations en ligne ? Des questions qui n’ont obtenu que peu de réponses jusqu’à présent. « Le grand public est prudent, du fait des derniers événements », souligne Roger Kay, analyste chez Endpoint Technologies Associates. « Cette circonspection va peser sur le secteur ».
Et la technologie de reconnaissance faciale est clairement dans les starting-blocks. Elle est déjà présente dans un produit aussi populaire et répandu que l’iPhone. Les craintes sont nombreuses aussi chez les utilisateurs d’être scrutés, observés, filmés, enregistrés en permanence … Où sont les garde-fous ? Dans une enquête menée en 2018, PWC (PricewaterhouseCoopers) révélait que 61% des personnes sondées aimeraient créer des modèles IA transparents et explicables et 55% souhaitent créer des systèmes IA éthiques, légaux et compréhensibles.
C’est régulièrement l’argument mis en avant par les détracteurs de l’intelligence artificielle qui la compare à une sorte de Terminator de toute une série de métiers facilement remplaçables par des robots. À l’heure actuelle, il ne semble se dégager aucune réponse globale. Il est assez évident que cela va bousculer le monde des affaires et de l’entreprise. Et que des fonctions, des tâches vont disparaître dans un futur pas si éloigné que cela.
Le mythe de la caissière de grande surface où la personne à l’accueil remplacée par un humanoïde est sans doute loin de la réalité. Tous les secteurs et tous les métiers seront impactés. Pas uniquement les activités à faible compétence. Car la robotisation concerne aussi des tâches complexes. Il faut voir cette évolution comme celle qui a accompagné la révolution industrielle explique The Economist. C’est un mouvement qui impactera le marché du travail et son organisation mais surtout et avant tout la formation, l’enseignement, l’apprentissage.
Un récent rapport édité par le secteur des banques et des assurances en France mettait en avant que cette technologie fait miroiter bon nombre d’opportunités : de la relation client à la gestion des sinistres, en passant par la tarification, la gestion des risques et la détection des fraudes … L’intelligence artificielle doit permettre de réduire drastiquement certains coûts et libérer les collaborateurs d’une partie des tâches.
En 2019, la tâche des entreprises sera multiple par rapport à l’IA : définir une stratégie efficace, créer un poste dédié à ces développements et investir.
Enfin, de nombreux spécialistes estiment d’une part que les entreprises vont devoir apprendre ce que l’IA peut concrètement leur apporter ou pas et d’autre part que de nombreux jobs pourront être créés dans la foulée. C’est déjà vrai pour tout ce qui concerne les jobs créés autour du machine learning (modéliser des phénomènes et leur répétiton) ainsi que dans le deep learning (réseaux de neurones d’apprentissage profond). À voir à l’arrivée.
L’Europe est en retard de plusieurs trains…
Le rapport cité plus haut s’inquiète aussi de l’avance prise dans le développement de l’IA par les États-Unis et la Chine. Un possible changement des rapports de force dans le marché n’est pas utopique : « La maîtrise des techniques de l’intelligence artificielle par des grandes sociétés informatiques majoritairement non-européennes pourrait entraîner une concentration excessive du marché entre les mains de quelques acteurs ». Partout ailleurs, les investissements privés et publics se multiplient et grossissent. Le plus amer dans ce retard, c’est que les GAFA viennent se servir de nos ‘cerveaux européens’ pour développer la recherche autour de l’IA. Ils charment les talents avec des salaires, des budgets et des projets excitants …
Fin 2018, la Commission européenne a promis d’investir 2 milliards dans cette technologie. L’enjeu est important pour l’Union européenne. L’intelligence artificielle pose la question de la souveraineté des Européens trop captifs des technologies des autres, et de la possible manipulation de l’information.
Un pacte entre l’homme et la machine est-il possible ?
Dans de nombreux articles rédigés autour du thème de l’IA, l’accent est mis sur le fait que ces systèmes sont là pour rendre l’humain meilleur, pour l’aider à prendre de meilleurs décisions. Pas pour le remplacer in fine. Des systèmes dont on dit qu’ils pourront à terme reconnaître et respecter les émotions humaines.
Selon Rana el Kaliouby, CEO d’Affectiva, qui développe un logiciel capable de reconnaître les émotions humaines, 2019 verra l’instauration « d’un nouveau contrat social entre individus et IA ». Contrat qui reposera sur une confiance réciproque : « Les êtres humains devront faire confiance à l’intelligence artificielle, mais l’intelligence artificielle devra aussi faire confiance aux humains en retour ». Pour cela, l’IA devra être capable de réagir en fonction des émotions humaines, et sera ainsi jugée sur son intelligence émotionnelle.
https://parismatch.be/lifestyle/technologie/222978/2019-lannee-de-lintelligence-artificielle-des-perspectives-et-beaucoup-dinterrogations
Écrit par : L'enfoiré | 03/02/2019
Une machine à faire de l’argent sur le dos des autres en leur volant leur données personnelles ne saurait être la référence au point vue communication et partage des émotions. Il s’agit d’une machine à créer l’isolement de chaque individu dont la seule destinée serait de « consommer » qq chose.
Jamais pour moi je l’avoue. Et dans ma proche famille la plupart n’ont pas de compte FB.
Écrit par : Don Quichotte | 04/02/2019
La 9ème cérémonie des Magritte du cinéma belge a occupé la soirée de samedi
"Bitter Flowers", "Bye Bye Germany", "Girl", "Mon Ket", "Ne tirez pas, "Nos Batailles", "La part sauvage", "Patser", "The Happy Prince" et "Une part d'ombre" pour les longs métrages sans oublier "Calamity", "Une sœur" et "Le Quatuor à cornes" (film d'animation coproduit par OUFtivi) pour les court métrages. Du côté des documentaires, 6 films coproduits sont en lice : "Au temps où les Arabes dansaient", "Des cowboys et des Indiens", "Le Cinéma de Patar et Aubier", "La Grand-messe", "Manu", "Mitra" et "Ni juge ni soumise".
Ce sont "Nos Batailles" et "Girl" qui ont raflé les premiers prix
https://www.rtbf.be/tv/emission/detail_les-magritte-du-cinema/actualites/article_la-9eme-ceremonie-des-magritte-du-cinema-que-vous-reserve-cette-soiree?id=10130556&emissionId=12446
Écrit par : L'enfoiré | 03/02/2019
Répondre à ce commentaireVictor Polster, Magritte du «Meilleur acteur» dans «Girl»: «Ce film parle de beaucoup de choses, c’est pour ça qu’il touche les gens»
Victor Polster, « Meilleur acteur » pour son rôle s’est imposé face à Benoît Poelvoorde (Au poste !), François Damiens (Mon ket) et Olivier Gourmet (Tueurs).
« Meilleur scénario original ou adaptation », du « Meilleur acteur dans un second rôle » (Arieh Worthalter) et du « Meilleur film flamand ».
"Nos batailles" de Guillaume Senez remporte cinq statuettes (dont celles des meilleurs film et réalisateur).
https://www.lesoir.be/204501/article/2019-02-03/victor-polster-magritte-du-meilleur-acteur-dans-girl-ce-film-parle-de-beaucoup
Écrit par : L'enfoiré | 03/02/2019
Dans son sketch d'ouverture, Alex Vizorek s'est gentiment moqué de plusieurs personnalités présentes. Le prince Laurent n'y a pas échappé.
"Merci au prince Laurent d'être là, de soutenir le cinéma belge", a-t-il commencé sous les applaudissements du public. "Après tout, vous êtes un peu comme le cinéma belge, vous vous plaignez toujours de ne pas recevoir assez d'argent", a-t-il poursuivi sous les rires de l'assemblée et le sourire du prince, bon public. Une allusion à l'actualité de cette semaine où le prince Laurent a mis en demeure Charles Michel. Selon le prince, le Premier ministre doit intervenir en sa faveur pour que son ex-ABSL récupère l'argent qu'elle avait investi en Libye en 2008. Une somme qui s'élève à 50 millions d'euros.
Alex Vizorek ne s'est pas arrêté là et a osé une allusion à la "soeur" du prince, Delphine Boël.
https://www.lalibre.be/culture/cinema/la-blague-d-alex-vizorek-au-prince-laurent-aux-magritte-5c55ee927b50a6072440e2ed
Écrit par : L'enfoiré | 03/02/2019
Pour la plus grande joie d’Alex Vizorek. "Anne Gruwez est là. C’est une excellente nouvelle (elle sourit, NdlR). Et elle ne peut pas s’exprimer. Cela aussi, c’est une excellente nouvelle (là, Anne Gruwez paraît choquée, NdlR)."
Puis, il évoque le juge Hennart : "Il a vu le film il y a deux semaines alors qu’il est sorti voici un an. C’est aussi ça les lenteurs de la Justice." Et de conclure par une vacherie, à l’adresse de la juge d’instruction : "Je vous ai mise volontairement devant François Troukens, comme ça, pour une fois, c’est lui qui surveillera un juge."
Sans surprise, le documentaire aux 75 000 entrées (un score colossal dans nos salles) a décroché le prix du meilleur documentaire.
Des questions sur la présence d’Anne Gruwez dans la salle. "Elle a hésité, précise Jean Libon. Mais elle est majeure et vaccinée, c’est elle qui a décidé. Je regrette qu’elle ne soit pas montée sur scène. C’est de l’auto-punition. Je ne suis pas juriste mais je crois qu’elle ne risque rien du tout, tant qu’elle ne parle par d’une enquête dans laquelle elle est impliquée. Mais qui va oser la sanctionner pour être venue aux Magritte ? Toute la Belgique rit de cette polémique. Mais pour nous, c’est juste un épiphénomène. On est heureux de passer à autre chose."
https://www.lalibre.be/culture/cinema/je-regrette-qu-anne-gruwez-ne-soit-pas-montee-sur-scene-5c561bfbd8ad5878f06da4ea
Écrit par : L'enfoiré | 03/02/2019
Le côté positif de Facebook et de tous les réseaux sociaux le partage social des émotions comme le raconte "Nous, vous... le monde"
https://www.rtbf.be/auvio/detail_nous-vous-le-monde?id=2455537
Écrit par : L'enfoiré | 03/02/2019
Répondre à ce commentaireQuitter Facebook vous rendra plus heureux et moins anxieux sur l’avenir de notre monde
Des chercheurs américains ont mesuré le bien-être de centaines de personnes ayant quitté Facebook pendant un mois, et constaté que ceux-ci étaient moins obsédés par la politique, globalement plus heureux et actifs… et beaucoup moins susceptibles de retourner sur le réseau social.
Quitter les réseaux sociaux rend les gens globalement plus heureux
Menée par des chercheurs des Universités de Stanford et de New York, cette étude d’envergure a conclu que le fait de quitter Facebook pendant un mois avait grandement amélioré le bien-être des sujets, qui passaient davantage de temps avec leurs proches, pratiquaient plus d’activités, et consacraient moins de temps au réseau social à l’issue de l’expérience. Comme l’a précisé Matthew Gentzkow, co-auteur de l’étude : « J’imaginais qu’ils compenseraient ce manque en passant plus de temps sur Twitter ou Snapchat, mais ce n’est pas arrivé, et c’était pour moi une sacrée surprise ».
L’étude a également démontré que le temps que les participants ne passaient pas sur Facebook était consacré au visionnage de la télévision, ce qui les rendait par conséquent moins bien informés en matière de politique, et avait tendance à rendre leurs avis moins tranchés lorsqu’ils évoquaient ce sujet avec leurs proches. En tout, ce sont quelques 2 844 utilisateurs de Facebook qui se sont soumis au protocole des chercheurs, après avoir été recrutés par des publicités apparaissant sur leur profil, leur demandant quelle somme d’argent serait nécessaire pour qu’ils acceptent de quitter le réseau social pendant quatre semaines.
Du bon… et du mauvais
Les scientifiques ont ensuite sélectionné leurs sujets parmi les personnes ayant estimé qu’une somme inférieure à 100 € serait suffisante pour leur faire quitter le réseau durant un mois. Afin de s’assurer que les participants respectaient scrupuleusement cet engagement, les chercheurs consultaient en permanence l’URL de leurs profils afin de s’assurer qu’ils n’avaient pas été réactivés. À l’issue de cette période, les cobayes ont rempli des questionnaires afin d’évaluer l’impact de cette privation volontaire sur leur bien-être, desquels sont ressortis, comme nous l’évoquions plus haut, des aspects positifs et négatifs.
Comme l’ont précisé les chercheurs dans leur rapport : « Les réponses obtenues démontrent que Facebook représente à la fois une source de divertissement, un moyen pratique d’organiser des évènements, et un lien social vital pour les personnes isolées. On ne peut occulter le fait que les réseaux sociaux répondent à des besoins profonds, mais des forces telles que la dépendance et le besoin de reconnaissance peuvent conduire à certaines dérives. De plus, si le fait de quitter Facebook a tendance à rendre les gens moins informés, il rend également leurs avis moins tranchés en matière de politique ».
En d’autres termes : ce n’est pas la technologie en elle-même qu’il faut remettre en cause, mais bien l’utilisation qui en est faite.
https://dailygeekshow.com/reseaux-sociaux-facebook-bien-etre-sante/
Écrit par : L'enfoiré | 04/02/2019
Répondre à ce commentaireL’après-smartphone : quelle sera la prochaine grande innovation technologique?
Alors que le marché du smartphone arrive à maturité, le secteur technologique peine à discerner la prochaine invention qui révolutionnera nos vies. De nombreuses startups sont sur les rangs pour décrocher le titre d’inventeur du « next big thing », et les investisseurs placent des capitaux dans des domaines aussi variés que la réalité virtuelle, les voitures autonomes, les implants cérébraux, les machines apprenantes, les drones ou encore la maison intelligente.
Embarquons pour un petit tour d’horizon de quelques startups qui montent. Premier arrêt au rayon lunettes, où les projets ne manquent pas : Hololens de Microsoft, Google Glass, le casque de réalité augmentée Apple, Vuzix Blade…
1 – Des lunettes ou masques de réalité virtuelle
Parmi eux, Magic Leap est un fabricant de lunettes de réalité augmentée, c’est-à-dire de lunettes qui servent à superposer des images virtuelles dans notre environnement réel. Pour l’instant, un premier modèle (Magic Leap One) a été mis en vente dans certaines villes américaines pour les développeurs souhaitant créer des applications. Les premiers avis sont mitigés, notamment à cause de leur champ de vision limité et du prix. Pour une commercialisation grand public, il faudra encore patienter.
Google, Qualcomm ou encore le Fonds public d’investissement d’Arabie Saoudite ont investi dans Magic Leap.
Les lunettes Focals by North ressemblent à des lunettes de vue classiques, mais ne vous y trompez pas. Ces lunettes intelligentes peuvent afficher des indications GPS, des textes, des rappels, des informations concernant météo ou encore converser avec l’assistant Alexa d’Amazon… Tout cela grâce à un petit projecteur qui affiche des informations qui ne sont vues que par le porteur des lunettes. Le contenu est diffusé grâce à une connexion Bluetooth avec le smartphone de l’utilisateur. Elles sont disponibles pour la somme de 999 dollars… Pour ceux qui habitent New York ou Toronto.
2 – Le développement d’interfaces cerveau-machine
Les neurosciences, l’étude du système nerveux, restent un grand défi de notre siècle. À la croisée de plusieurs disciplines, la recherche sur les interfaces cerveau-machine est très active, et semble relever de la science-fiction : le but est de créer des outils de communication entre le cerveau et les machines.
Pour cela, beaucoup de startups travaillent sur des technologies d’interface cerveau-machine, où un appareil « lit » les signaux chimiques et électriques du cerveau de l’utilisateur et les convertit en information qui peut être traitée par une machine, et vice versa.
Ces startups sont à visée surtout médicale, comme Paradromics. Cette startup basée dans le Texas travaille à mettre au point un dispositif de la taille d’un nickel qui se connecterait au cortex et permettrait par exemple de contrôler une prothèse par la pensée.
Les recherches prendront encore des années, mais beaucoup de personnes espèrent que le champ possible des utilisations s’élargira avec le temps.
3 – La voiture autonome
Est-ce que la voiture sans chauffeur serait le nouveau smartphone ? À en juger par l’engouement dans la Silicon Valley pour la voiture autonome, peut-être bien.
Certains acteurs ont choisi de développer des systèmes qui pourraient équiper des voitures déjà existantes ; d’autres, comme la startup californienne Zoox, essayent de développer leur propre système de véhicules autonomes… qui n’auront peut-être même pas de volant.
https://fr.express.live/grande-innovation-technologique-apres-smartphone/
Écrit par : L'enfoiré | 04/02/2019
Répondre à ce commentaireSpécial fake news !
https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/parodie/article/special-fake-news-212355#forum5422171
Écrit par : L'enfoiré | 06/02/2019
Répondre à ce commentaireLes fakes news se suivent et se ressemblent
1. La 1ère plus grosse de l’Histoire occidentale !
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/fake-news-la-plus-grosse-de-l-212185
2. La 2ème plus grosse de l’Histoire occidentale !
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/fake-news-la-2eme-plus-grosse-de-l-212419
Alors pourquoi?
"A propos des fausses nouvelles" l'explique
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/a-propos-des-fausses-nouvelles-212436
Écrit par : L'enfoiré | 07/02/2019
La révolution en ligne : l’UE veut que Google et Facebook paient les médias
La toute-puissance de Google et de Facebook sur Internet serait-elle en train de changer ? L’Union européenne pourrait bien faire un très grand pas en étendant le droit d’auteur en ligne. Concrètement, cela signifie que des plateformes telles que Youtube et Facebook et des moteurs de recherche tels que Google vont devoir payer pour les oeuvres originales. Une révolution en ligne.
article photo
Les négociateurs des Etats membres européens, du Parlement européen et de la Commission européenne ont tout arrangé, après un accord de compromis entre la France et l’Allemagne : il y aura une nouvelle directive européenne sur le droit d’auteur en ligne. Une fois que le Parlement européen aura voté, dans quelques semaines, l’Internet en Europe sera radicalement différent.
Ce sont surtour les flux financiers sur Internet qui sont susceptibles de changer. Aujourd’hui, deux géants, Google et Facebook, récupèrent la majeure partie du gâteau des revenus publicitaires en ligne. Et tout cela bien qu’ils ne produisent en fait que peu ou pas de contenu, et ne font essentiellement que distribuer le travail original des autres en tant que plate-forme. L’ Union européenne veut agirà ce sujet , notamment sous la pression du puissant lobby des éditeurs, en particulier des journaux.
Ces derniers en ont assez que leur modèle industriel soit soumis à une pression énorme, notamment en ligne, pendant que les deux géants américains s’accaparent leur argent. Dorénavant, Google et Facebook devront donc s’acquitter de frais pour l’utilisation et la diffusion de ce « contenu original ». Cela signifie que les artistes, écrivains, photographes, artistes, mais aussi les journalistes ou leurs médias ont en principe tous droit à un remboursement pour la publication de leur travail. Soudain, le droit d’auteur est introduit définitivement dans l’Internet, au sein de l’Union européenne.
Bientôt moins d’actualités dans votre timeline ?
L’Europe dessine la frontière sur les hyperliens. Un simple lien vers un autre site sera autorisé, et « de très courts extraits » pourront être partagés.
Reste à savoir exactement comment cette règle pourra être appliquée de manière stricte. Et pour la rémunération exacte, des négociations doivent encore suivre. Certes, entre les grandes entreprises de médias et les deux géants, il y aura une série de querelles difficiles, les médias européens disposant soudain d’une marge de manœuvre beaucoup plus grande.
Mais Google et Facebook peuvent facilement riposter. Il ne serait pas étonnant que Facebook affiche simplement beaucoup moins de » médias » dans les timeline des utiliateurs : le trafic que les sites d’information ou d’autres sites avec du contenu original «reçoivent» actuellement de Facebook risque de chuter de manière drastique. Et Google sera aussi impitoyable. Il peut simplement arrêter son Google News, comme il l’a déjà fait en Espagne, après un conflit entre les médias espagnols et Google au sujet de l’argent.
En particulier, Google peut aussi aller encore plus loin dans la difficulté : au final, le site s’articule autour de résultats de recherche fournissant des informations. Supprimer tout le contenu n’est pas une solution. Parce qu’alors, le consommateur optera tôt ou tard pour des moteurs de recherche proposant un tel contenu.
La guerre de l’Europe contre la Silicon Valley
Il s’agit d’une énième mesure de la Commission européenne contre ces géants. L’Union européenne parvient à restreindre la Silicon Valley bien plus que les États-Unis. Le fait que le secteur européen de la presse ait un impact direct sur les politiciens européens, au sujet desquels ils écrivent quotidiennement dans leurs journaux, a également joué un rôle : c’est grâce à leur lobbying acharné que cette mesure est maintenant prise.
Quoi qu’il en soit, à partir de maintenant, partager des articles sur Facebook, ou trouver rapidement un article via Google, sera moins évident. Sur Youtube et Facebook en particulier, toutes sortes de nouveaux filtres vont apparaître, encore plus qu’aujourd’hui. Parce que les deux voudront se protéger légalement. Cela coûtera irrévocablement une part de créativité qui sera disponible en ligne. Les critiques parlent de « la fin de la liberté d’expression ».
Mais il y a bon nombre de points moins sévères dans la nouvelle réglementation. Ainsi, tout ce qui est publié sur Wikipedia restera disponible, tout comme cela le restera pour toutes les plates-formes utilisant des logiciels open source.
Quoi qu’il en soit, la bataille n’est pas tout à fait terminée. Le Parlement européen doit voter dans quelques semaines. Des géants comme Google et Facebook feront tout ce qui est en leur pouvoir pour faire passer le texte le plus faible possible. Attendez de voir s’ils y parviennent.
https://fr.express.live/ue-protection-droit-dauteur-internet-medias/
Écrit par : L'enfoiré | 19/02/2019
Répondre à ce commentaireDans un rapport de 100 pages du Parlement britannique, l'équipe de direction de Facebook est qualifiée de "bande de gangsters numériques".
Une commission parlementaire qui a examiné le rôle de Facebook dans le problème des "fake news" (infox) pendant 18 mois conclut que le réseau social a délibérément violé les lois sur la vie privée et la concurrence. Sur la base de documents internes, il est apparu clairement que Facebook a violé la loi en revendant des données privées des utilisateurs sans leur consentement.
Le rapport est dévastateur pour le fondateur et CEO de la firme, Mark Zuckerberg. À aucun moment, il n'a réussi à faire preuve de leadership ou de responsabilité personnelle. Il a notamment fait preuve de mépris à l'égard du Parlement en refusant de témoigner à Londres à trois reprises.
Écrit par : L'enfoiré | 22/02/2019
Répondre à ce commentaireLa production de smartphones Android ressemble au Far West
Un smartphone Android est capable de tracer son propriétaire dès la première minute de son activation, indique une étude de deux universitaires espagnols. Le logiciel de série pré-installé est le meilleur moyen pour que le téléphone puisse suivre l’activité future de l’utilisateur.
Les applications pré-installées résultent d’accords entre Google, propriétaire du système d’exploitation, et des éditeurs de logiciels. Le propriétaire du téléphone n’est pas mesure de contrôler les permissions accordées aux différents acteurs. Par conséquent, le logiciel peut tracer toute son activité de manière illimitée.
Pour aboutir à ces conclusions, les universitaires ont examiné 1.742 téléphones intelligents conçus par 214 fabricants dans 130 pays. L’étude sera publiée en avril, rapporte le quotidien espagnol El País.
Android c’est « le Far West »
Les deux chercheurs espagnols ont été surpris par les résultats de leur enquête. Les études précédentes se centraient principalement sur les applications téléchargées via Google Play Store. Ces applications collectent énormément de données sur l’utilisateur pour ensuite les commercialiser. Mais cette fois-ci, l’étude espagnole s’est intéressée aux applications pré-installées sur le smartphone, sans que le propriétaire n’ait besoin de les télécharger.
« Le fabricant ne sait pas ce qui se passe durant la production »
« Il n’est pas possible de déterminer ce que le logiciel installé contrôle finalement. Ce logiciel a un accès privilégié à toutes les données de l’utilisateur », expliquent Juan Tapiador (Université de Carlos III) et Narseo Vallina-Rodriguez (Université de Berkeley). C’est inquiétant car Android détient une part de marché mondiale de 80%.
Selon le duo de chercheurs, les fabricants ne savent généralement pas ce qui se passe lors de la production de leurs appareils. Un smartphone Android n’est pas seulement le produit de son fabricant. Plusieurs entreprises participent à la production. Les fabricants confient également les mises à jour du système d’exploitation à des sous-traitants. Par la suite, les opérateurs de téléphonie mobile ajoutent leurs propres applications. Toutes ces parties sont ensuite certifiées par Google. Ce qui se passe ensuite reste un gros point d’interrogation. On aboutit ainsi à un écosystème incontrôlable.
« Le monde Android est comme le Far-West, surtout dans les pays où il existe peu de régulation en ce qui concerne la protection des données », affirment les deux Espagnols.
Personne ne semble savoir exactement ce qu’il y a sur un Android une fois que celui-ci se retrouve en magasin, concluent-ils.
https://fr.express.live/la-production-de-smartphones-android-ressemble-au-far-west/
Écrit par : L'enfoiré | 27/03/2019
Répondre à ce commentaireApple devient une société de services qui débute avec 1 400 millions de clients potentiels
Apple a présenté lundi toute une gamme de nouveaux services et upgrades. La compagnie du regretté Steve Jobs s’est ainsi clairement positionnée comme une entreprise futuriste, qui tournera autour des smartphones, plutôt que de la télévision.
Contrairement à Amazon Prime, il ne s’agit pas d’un abonnement annuel unique donnant droit à de nombreux services. (En outre, les clients peuvent compter sur la livraison gratuite des commandes dans un délai de 2 à 48 heures, mais aussi sur l’accès au servicede streaming Amazon Prime, Amazon Photos, Amazon Drive et aux réductions sur les abonnements à Kindle, Audible et de nombreux autres services). Pourtant, il semble qu’il s’agisse d’un pas dans cette direction. De plus, les utilisateurs d’iPhone paieront facilement le coût d’un vieil iPhone subventionné, uniquement par abonnement annuel.
1,4 milliard d’utilisateurs potentiels
Apple ne lance pas ces nouveaux services à partir de zéro, mais à partir d’ une base de clients de 1,4 milliard d’utilisateurs. Il s’agit des personnes possédant un gadget Apple activé. Par exemple, un iPhone, un iPad, un Mac ou une iWatch.
À titre de comparaison : Netflix compte aujourd’hui 139 millions de clients, soit un dixième du potentiel Apple.
Les analystes voient donc un potentiel de 100 millions d’abonnés à moyen terme (3 à 5 ans). Le chiffre d’affaires est estimé entre 7 et 10 milliards de dollars par an.
https://fr.express.live/apple-services-abonnement/
Écrit par : L'enfoiré | 27/03/2019
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