Jeux de pistes historiques

Comment parler d'un sujet que l'on a déjà présenté et chercher à rester original?

C'est la question que je me suis posée lors de mon dernier voyage à Tossa de Mar au début de septembre.

Fallait-il que je saute le sujet et n'en parle pas dans un nouveau billet? 

Dans un journal personnel, tout doit laisser une trace dans la mémoire. 

J'ai choisi donc d'en faire un jeu de piste sans véritable chasse au trésor. 

Un jeu de piste historique est une compétition dans laquelle, pour gagner, il y a une liste d’objets qu’il faut découvrir grâce à une série d'indices sur l’emplacement de ces objets.

En Catalogne, à la Costa Brava, il y a une petite ville que je connais pour l'avoir parcourue plusieurs fois en jogging dans toutes ses rues, pour y avoir grimpé sur toutes les hauteurs environnantes tout en suivant en fil rouge, la mer Méditerranée à proximité.

Les objets à trouver, sans beaucoup chercher, étaient toujours les mêmes : les nouvelles pancartes touristiques qui décrivent les lieux, les objets et les époques sur son chemin.

Dans "Catalogne d'aujourd'hui et de demain", je parlais de l'esprit révolutionnaire catalan.

En 2015, après une incursion dans la ville de Vic, j'écrivais "Vic de Victoire?", pendant laquelle la différence de point de vue avec l'Espagne était bien marquée.

Heureusement, c'est toujours au musée de Salvador Dali avec son égérie que l'on peut toujours combler une envie de fantaisies.

Si en juin, c'est toujours le "Corpus Christi" prônant le catholicisme, le 11 septembre, c'est la fête nationale en Catalogne, la Diada de l'Onze de Setembre.

Les années précédentes, cela se terminait en général par un feu d'artifice.

Cette fois, on se rassemblait dans les rues avec une certaine ambiance, mais l'esprit n'était pas vraiment à la fête. 

La différence entre l'espagnol et le catalan, souvent entendue en rue, se fait toujours sentir. 

En 2019, le billet "Vox et le retour de l’extrême-droite en Espagne" rappelait le Francisme latent dans les souvenirs de la guerre civile entre 1936-1939 avec le régime politique fondé par le général Francisco Franco. Ce n'est qu'en 1977 que les premières élections libres durant le processus de transition démocratique.

Au sortir de la guerre en Espagne, le régime était soutenu par une partie des Espagnols marqués par l’exécution de 6.000 prêtres, favorisée par l'intransigeance de certains républicains. De grands propriétaires terriens, de la haute bourgeoisie industrielle et financière appuyaient le Caudillo plus que d’autres. Mais le centralisme du régime franquiste induisait aussi l'opposition des autonomistes de Catalogne, du Pays basque, etc., qui se voyaient interdire l'usage de leur langue.

Le Tribunal spécial pour la répression de la maçonnerie et du communisme fut mis sur pied en mars 1940, condamnant des dizaines de francs-maçons, jugés en grande partie par les tribunaux militaires, à plusieurs dizaines d'années d'emprisonnement. En 1963, le Tribunal de l'ordre public fut chargé de régler les délits politiques. En 1972, le "procès 1001" vise la direction des Comisiones Obreras, un syndicat clandestin lié au parti communiste clandestin.

Le 18 juillet 2022, rappel du coup d'Etat, il y a 86 ans, le 18 juillet 1936 
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Le 23 février 2021, ce fut le rappel du 40ème anniversaire de la tentative de reprise du pouvoir franquiste par l'armée le 23 février 1981: .

Le 2 mai 2022, Javier Cercas explorait les dessous pas très chics de la haute société catalane

La fête nationale espagnol du 12 octobre 2022 ne va probablement rien arranger, rien changé.

L'histoire de la langue espagnole, elle, est aussi un jeu de piste derrière des similitudes ou des dissemblances.

Le castillan (=espagnol) est une langue romane apparue entre les VIII ^e siècle et IX ^e siècle, issue du latin vulgaire parlé dans la région cantabrique après le déclin de l'Empire romain.

Au IX ^e siècle, le catalan est aussi une forme de langue romane, issue du latin vulgaire, parlée dans la Marche hispanique établie par l'empire carolingien.

La Catalogne voudrait probablement toujours sortir de l'emprise espagnole, mais c'est plus secret et moins sensible aujourd'hui. 

Les derniers événements liés à la pandémie et à l'invasion de l'Ukraine par la Russie ont adouci quelques esprits trop violents.

L'utilisation de la langue catalane présentait toujours une forme latente de nationalisme ou plutôt, dans ce cas-ci, de régionalisme indépendantiste.

"La marée russe à la Costa Brava"  écrivais-je en 2015

Pour des raisons politiques, les Russes étaient absents cette année en dehors des résidents de longue date.

"Qu'est-il arrivé au paradis néolibéral espagnol?" lisais-je la semaine dernière.

Ma question "De quelle partie d’Espagne parlez-vous ?" est restée sans réponse.

J'ai étudié l'espagnol, il y a très longtemps. Le catalan, jamais.

Faudra-t-il un jour s'y résoudre à y jeter un coup d'œil.

Les jours de la semaine

En espagnol:

lunes, martes, miércoles, jueves, viernes, sábado, domingo.

En catalan: 

dilluns, dimarts, dimecres, dijous, divendres, dissabte, diumenge

Les mois de l'année

En espagnol:

enero, febrero, marzo, abril, mayo, junio, julio, agosto, septiembre, octubre, noviembre, diciembre.

En catalan 

gener, febrer, març, abril, maig, juny, juliol, agost, setembre, octubre, novembre, desembre 

Les jours de la semaine semblent venir d'un ailleurs plus éloigné qu'ils ne le sont en réalité. Il faut donc s'accrocher...

Compter en catalan, on peut tenter le coup...

Dans ce billet, pas question de faire une leçon de catalan mais pour faire l'histoire de Tossa par l'intermédiaire de pancartes de l'histoire générale et des nouvelles pancartes touristiques numérotées liées plus spécifiquement aux différents endroits à visiter autour et à l'entour de la butte du château remplacé par un phare.

Si vous voulez mon avis, Tossa de Mar devient trop connu, trop touristique.

L'histoire fait penser aux matriochkas. Ces poupées russes qui quand on en ouvre une, il y a toujours une autre à l'intérieur. On pense trouver le fin mot de l'histoire mais ce n'est qu'à la dernière, à la plus petite, que l'on pense être arrivé peut-être à la comprendre. Une énigme en apporte une autre sans aucune logique si ce n'est par un constat réconfortant pour les uns et une envie de revanche pour les autres.    

Même en septembre la ville de Tossa de Mar n'a pas désempli par les touristes.

Toutes les photos qui suivent, ont été prises entre 07:30 et 09:00 quand les rues étaient quasiment vides et que les touristes déjeunaient.

Jeu de piste en images (clic)

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Retour à Bruxelles

Samedi dernier, plus rien à voir avec le ciel bleu de Tossa, retour à Bruxelles sous la pluie et la drache nationale.

Expo photos de Eric Ostermann qui a un boentje pour Bruxelles.

Autodidacte originaire de Ixelles, il a pris le parti de présenter la ville sous un jour différent pour ouvrir les yeux de son public sur des endroits qu'il fréquente tous les jours. Ses trois créneaux, les photos de rue, les reflets et les photos prises sur les toits. La plupart en noir et blanc pendant la période de confinement. Puis une personne, puis deux entrent en scène et tout s'agite alors et devient couleurs mais aussi de bruits.

Il faisait un temps de chien, ce samedi matin.

Bien protégé par mon ciré jaune, je suis parti en jogging. 

Et, c'est un autre jeu de piste auquel je vous invite en cliquant sur cette sélection de de photos ci-dessous en cliquant sur l'image. 

Le reste est à découvrir au 45, place de la Vieille Halle aux Blés à Bruxelles.

Bruxelles est la capitale de l'Europe

Maintenant, un autre jeux de piste à Anvers comme plaque tournante de la drogue

et la réponse au sujet de la tentative de kidnapping du ministre de la justice qui l'aurait été par des trafiquants de drogue 

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Alors, pourquoi pas un dernier jeu de piste pour Noël?

Y auta-t-il du foot à la télé?

But, of course, don't look up, the asteroïd has been pushed away

J'avais retrouvé l'expression rassurante "Oui mais non"

Allusion

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Le cactus imagine la fin de l'électricité en 2023