20/09/2024
Une Terre promise à conserver (3-3)
Après "Une Terre promise à récupérer (2-3)", la dernière partie qui reprend le flambeau au moment où les premières difficultés et les premiers doutes se sont manifestés à mi-mandat de la présidence d'Obama.
Les mémoires de Barak Obama de "A Promised Land" ont été publiées en 2020. Elles ne couvrent que les premières années de son premier mandat.
Les mémoires de Barak Obama de "A Promised Land" ont été publiées en 2020. Elles ne couvrent qu'un peu plus que les deux premières années de son premier mandat.
Cette épisode se termine pourtant par une réussite : la capture et la mort de Oussama ben Laden, le 1er mai 2011.
Obama écrira, peut-être un jour, la suite de sa présidence dans un autre livre.
Nous nous approchons de plus en plus de la nouvelle élection américaine de novembre avec du côté Démocrates, Kamala Harris, candidate à la présidence, face à de qu'il faut appeler le "bouledogue" Donald Trump des Républicains. Le premier et peut être dernier débat entre les deux a eu lieu avec la victoire de Kamala. Les shows des candidats se poursuivent d'Etat en Etat.
Dans 47 jours, les Américains auront à choisir leur prochain président.
The show must go on...
...
6. Dans les remous
Les articles négatifs s'accumulent pendant que la popularité baisse. Une mauvaise gestion de la crise de "Underwear Bomber" a a apporté de l'eau au moulin. Pourtant le système financier était en mache, les banques retrouvaient leur solvabilité par le TARP, les prix de l'immobilier étaient stabilisés, mais les choses empiraient. La gouvernance ne doit pas être aseptisée au point de négliger l'essence de la politique. Et soudain, la Grèce a explosé. Allemagne et Grande Bretagne d'accord sans dévier de l'orthodoxie libérale. Les pays en détresse accepteraient-ils sans affinité et sans pouvoir, les sacrifices imposés par de fonctionnaires lointains ? Les bourse étaient dans un situation effrayante et il faut garder le moral des troupes. Face aux dynamiques de mon équipe, j'avais tendance à moins tenir compte du genre et de l'origine des frictions qui apparaissent inévitablement quand des personnes brillantes se retrouvent sous pression dans un espace clos plutôt que des questions clivantes comme l'immigration, l'avortement et les relations entre la police et les minorités quand une joute verbale avait pu concourir à leur malaise sans prendre la grosse tête ni perdre le sens de l'humour. Le poste ne laissait pas de place à l'ennui ou à la paralysie existentielle. Le travail, je l'adorais même s'il ne me le rendait pas. En contrepartie, Paul McCartney a donné la sérénade à ma femme en jouant "Michèle". Réguler le système financier était une tâche extrêmement ardue nécessitant une politique audacieuse pour empêcher que n'importe quelle société pourrait tomber en faillite sans faire sombrer le système tout entier. Des millions d'Américains étaient contraints d'accepter des taux d'intérêt exorbitants, des frais cachés ou des contrats déséquilibrés creusant des inégalités imposés par le Glass-Steagall Act jusqu'à la cérémonie de promulgation du "Wall Street Reforme and Consumer Protection Act". Dès le premier jour, nous savions que les élections de mi-mandat seraient rudes et qu'on allait perdre des sièges à cause des déçus. C'était tout bénéfice pour les Républicains. L'optimisme irrationnel de mes vacances était retombé le jour de l'élection du 2 novembre 2010. J'avais voulu trop en faire au lieu de rester focalisé sur l'économie. L'Obamacare était une erreur fatale. Aussi longtemps que le GOP se dresse contre nos propositions même modérées, notre action passerait pour partisane, polémique ou radicale sinon illégitime. Après la perte de quelques conseillers politiques suites aux signes de burn-out, trouver un nouveau directeur de cabinet, me contrariait le plus. Les allégements fiscaux sont une mauvaise politique et politiquement périlleuse. Pour bien faire, il fallait imposer davantage les plus riches pour raison d'équité et pour financer de nouvelles initiatives. Un jour, j'ai cédé la place à Clinton pour plaider la cause de notre compromis. Il les a charmé et les a mis en poche. J'ai noué des liens d'amitié avec des professeurs homosexuels prenant la mesure des discriminations et de haine qu'ils subissaient dans la solitude face à la culture dominante imposée avec le cas "Don't Ask, Don't Tell". Il fallait abolir cette discrimination à l'armée. L'afflux des migrants aux frontières du Sud avait créé un marché lucratif pour les passeurs. Les démocrates y voyaient une menace pour l'emploi et les grandes entreprises désiraient conserver une main-d'œuvre bon marché. Soumettre au vote un "Dream Act" fut un échec dur à avaler.
...
7 Sur la corde raide
Où allait éclater la prochaine crise fin 2010 au Moyen-Orient ? Il y avait l'embarras du choix : En Irak, en Iran, au Yémen, en Israël , bande de Gaza, avec Al-Qaida ? D'anciennes blessures, des factions préférant la violence au compromis, se révélèrent insurmontables. Avec le recul, je me demande dans quelle mesure la personnalité des différents chefs d'Etat réfléchit l'l'histoire avec un grand "H" en tant que vecteurs des courants de l'époque ou au moins partiellement auteurs des événements à venir ? Plus que tout c'était le caractère dictatorial et répressif de presque tous les gouvernements arabes qui nous inquiétait par le fait que les détenteurs du pouvoir semblaient n'avoir aucun compte à rendre à leurs administrés. On va falloir une stratégie déployée sur la durée quand le Printemps arabe a commencé en Tunisie, en Egypte, en Libye ...Ces gouvernements pensent avant tout à leur propre survie. La guerre n'est jamais propre et entraîne des conséquences imprévues même pour une cause juste. Les Républicains tiendraient leur promesse de campagne en mettant fin à à ce qu'ils appelaient "deux années de dépenses démentes et catastrophiques pour l'emploi". Ils pouvaient argumenter qu'il se contentaient la volonté des électeurs en tranchant dans les dépenses mais, depuis l'élection, tout Washington semblait soudainement devenu allergique au déficit. Le pays vivait au-dessus de ses moyens pour la presse et Fox News, une chaine qui avait bâti sa puissance et sa richesse sur la xénophobie et les rancunes que Trump entendait attiser . Les commentateurs déploraient les dettes léguées aux générations futures. Pour qu'une opération reste secrète, j'ai fait un numéro dans un monologue en me tournant vers Trump. Loin d'être ostracisé à cause des conspirations qu'il avait colportées, il est apparu plus influent que jamais.
Al-Qaida s'était réorganisé. J'ai voulu rendre la traque de Ben Laden comme une priorité pour apaiser les souvenirs et les souffrances des familles victimes de 11 septembre 2001. Choisir entre entre une frappe aérienne ou un raid des forces spéciales après l'avoir localisé. Evaluer les probabilités du meilleur modus operandi. J'ai donné le feu vert à la deuxième option. Dans une atmosphère tendue, Joe, Bill, Tom, Hillary, Denis, Gates, Mullen et Blinken sont assis autour d'une table de réunion, regardent le plan d'action diplomatique pour capturer Ben Laden. J'assistais pour la première fois, à une opération militaire en temps réel sur écran jusqu'à l'annonce "Geronimo identifié. Geronimo abattu". Ma vie avait été bouleversée dans proportions inimaginables par cette journée qui avait mis en branle une série d'événements devant aboutir à ce moment précis. Nous n'étions pas obligés de prouver le bien-fondé de notre action. Malgré la fierté et la satisfaction, je n'étais pas aussi euphorique qu'après la loi sur la santé.
...
Réflexions du Miroir
En octobre 2020, j'avais écrit "Au pied du mur américain"
En février 2024, au vu la confrontation entre Trump et Biden que Trump aurait battu en buvant du petit lait, "Re-Trump moi cela ?".
Kamala Harris a pris le relève de Biden et tout a été remis en question.
Le 11 septembre, le 28' de ARTE reparlait du débat "Trump - Harris"
.
Le 11 septembre, ce fut le mémorial des attentats du 11-Septembre 2001 à New York. Un spectacle inhabituel attire les regards : Joe Biden, Kamala Harris, Donald Trump sont présents et devisent gaiement. Dix heures plus tôt, les deux candidats à l’élection présidentielle américaine se livraient un duel télévisé féroce et mouvementé. Depuis, les Démocrates respirent et les Républicains soupirent. De l’avis général, la candidate démocrate a marqué des points et piégé son rival républicain en le faisant sortir de ses gonds avec un scénario de la maman qui, amusée, regarde son fils qui raconte des bêtises.
Donald Trump affiche un sourire ou un rictus, sous le regard amusé du président Biden. Tous trois sont ensuite restés le plus souvent immobiles et silencieux lors de la lecture rituelle des noms des 2.977 personnes tuées dans ces attentats jihadistes perpétrés par le groupe Al-Qaïda, qui avait précipité des avions de ligne sur les deux tours du WTC et sur le Pentagone près de Washington, un quatrième s'écrasant en Pennsylvanie. La hache de guerre est temporairement enterrée.
"Même aux heures les plus sombres, nous avons vu la lumière, face à la peur, nous nous sommes rassemblés", a martelé Biden.
On l'a même vu échanger de manière courtoise avec son ennemi juré Donald Trump qu'il avait affronté lors d'un débat le 27 juin, rencontre calamiteuse pour Joe Biden, contraint de se retirer de la course le 21 juillet.
Derrière la solennité patriotique, la campagne n'était pourtant jamais loin. Des partisans de Donald Trump, arborant les couleurs de leur favori, étaient ainsi visibles non loin de Joe Biden et Kamala Harris pendant leur déplacement à Shanksville. Cela a d'ailleurs donné lieu à une scène tout à fait surprenante. Lors de sa visite à la caserne de pompiers locale, Joe Biden a en effet mis sur sa tête une casquette "Trump 2024".
Selon un porte-parole de la Maison Blanche, Joe Biden qui venait de vanter l'unité entre les partis politique ayant suivi le 11-Septembre, a en quelque sorte joint le geste à la parole en se coiffant brièvement du couvre-chef d'un trumpiste présent.
"Merci du soutien, Joe!" a jubilé l'équipe de campagne du républicain sur X, en publiant la photo du démocrate de 81 ans, coiffé de la fameuse casquette et souriant largement. Jeudi et vendredi, la course à la Maison Blanche reprendra pleinement ses droits dans quatre "swing states". Kamala Harris en Caroline du Nord et en Pennsylvanie, Donald Trump, en Arizona et dans le Nevada.
La vidéo qui suit analyse parfaitement le débat Trump-Harris :
Question : Qu'est-ce qui est plus efficace dans un long terme ?
La stratégie, l'art de faire évoluer une armée en campagne jusqu'au moment du contact avec l'ennemi
ou
la tactique, l'organisation et à la marche suivie pour réussir dans une affaire ?
La réponse est clairement la "stratégie". La tactique est une opération formée de séduction à court terme. Il faut creuser cette séduction pour qu'elle devienne une stratégie pour le long terme. Seul un deuxième débat pourrait passer au fond des projets par des programmes préétablis.
J'ai assisté à plusieurs meetings américains dans lesquels un orateur cherchait à trouver l'assentiment des auditeurs pour son message.
S'il parvenait à faire rire son auditoire à la fin de celui-ci, il avait gagné sa présentation parce que souvent, l'auditeur ne retient majoritairement que les dernières cinq minutes du discours d'un orateur.
Kamala adoptait une entrée en matière par sa tactique de forme et pas par le fond d'une stratégie pointée sur ses projets de société. Trump semble refuser un autre débat avec Harris, une femme, qui en plus n'est pas blanche qui est sa tarte à la crème préférée.
L'évolution n'est pas un fleuve tranquille.
Il y a huit ans, le candidat républicains Donald Trump remportait l'élection face à la concurrente démocrate Hillary Clinton alors que la quasi-totalité des enquêtes d'opinion le jugeait perdant. Le système des grands électeurs américains brouillent les sondages. Le gagnant n'est pas forcément celui qui comptabilise plus de voix que son adversaire mais la traduction de ces voix en nombre de sièges.
Erreur des instituts de sondage de ne pas l'avoir compris ?
Il y a de la relation entre le prix et la performance de la prise en charge des bases de données.
Les sondages appliquent des méthodes harmonisées issues du monde universitaire constituées de quelques milliers de personnes représentatifs de la population qui les intéressent qu'ls interrogent par téléphone ou via des questionnaires sur internet. Naviguer sur les réseaux sociaux pour répercuter le style de vie corrélé aux préférences politiques, pourrait-il rectifier les résultats ?
Sur les réseaux sociaux, c’est une autre histoire. Le RGPD européen fait un obstacle par sa régulation. L'angle mort est la dimension sociodémographique pour interpréter les choix des électeurs en fonction des attitudes des commentaires qui suivent un texte alors que sur un forum comme agoravox, les strates précises de la population, ouvriers, employés ou cadres ne sont pas renseignées. Les algorithmes de 'IA ne peut donner de résultats qu'en fonction des données qu'elle reçoit.
On lisait que Kamala Harris aurait été « coachée à distance via des oreillettes dissimulées dans ses boucles d’oreille », que d'après Elon Musk pro-Trump que la chaine ABC, favorisait Kamala Harris, martelant carrément que le débat avait été truqué.
Depuis que Trump est dans l’arène politique, ce sont les vidéos ou les images générées par IA, montrant Kamala Harris hurlant comme une diablesse face à une foule de communistes. La post-vérité est entrée dans l’ère du visuel, sans y être préparé à la redoutable propagande politique. Les théories du complot et les fake news circulent sans régulation des contenus.
Je me suis amusé avec des commentaires à la suite de ce billet "Sarkozy : « ABC, la chaîne qui était l'hôte du débat, est très à gauche et très anti-Trump »
FoxNews a toujours été la chaine américaine qui privilégiait Trump en 2016.
La situation des Etats-Unis est divisée entre Républicains conservateurs et Démocrates progressistes. Les rêveurs du passé sont comme Kevin Costner qui dit que « L’Amérique mythique n’est plus ». Il a connu aussi bien des succès mondiaux que des échecs cuisants. Si sa saga western « Horizon » a déçu dans les salles américaines, Kevin Costner espère attirer davantage de spectateurs en Europe.
C'est vrai, les Etats-Unis ne sont plus ce qu'ils étaient. Le premier débat Kamala Harris-Donald Trump en vue des présidentielles du 5 novembre illustre la métamorphose des États-Unis. Les changements de population et la crise sociale laissent entrevoir une société en déliquescence selon l'historien Emmanuel Todd. Mais est-ce si sûr ? Le même historien a montré il y a vingt ans que le pays était capable de rebondir sans trop se soucier du reste du monde et de l'Europe en particulier.
Trump s’en va reconquérir une partie de la population américaine : les chrétiens évangéliques. Trump se veut-il l'équivalent d'un prophète ?
Il souhaite désormais regagner le soutien de ceux qu’on appelle les nationalistes chrétiens, ceux-là même qui se considèrent comme des gardiens, capables de sauver l’âme de l’Amérique, ou encore des "soldats de Dieu". ” Bouddha est mort. Mohammed est mort. Moïse est mort. Confucius est mort. Le retour du Christ serait-il vivant aux Etats-Unis dans la peau de Trump en tant que prédicateur ?
"Trump est l'homme qui va ramener la vertu, les règles de Dieu et les valeurs judéo-chrétiennes dans notre civilisation. Si vous votez démocrate, je ne vous veux pas dans cette église.".
Déjà en 2016 et 2020, cet électorat de près d’un quart de la population américaine, avait voté pour Trump.
Le passé, il faut le conserver comme un patrimoine. Le présent, le savourer. Même si le futur fait peur, comme l'apocalypse à plusieurs, permette de faire des projets.
Pour ajouter plus de suspense à l'élection, dimanche, il y a eu une deuxième tentative d'assassinat de Trump
Rapport de la presse :.
M. Routh a clairement exprimé son soutien à l'Ukraine après l'invasion russe. "JE SUIS PRÊT À PRENDRE L'AVION POUR CRACOVIE ET À ME RENDRE À LA FRONTIÈRE DE L'UKRAINE POUR ME PORTER VOLONTAIRE, ME BATTRE ET MOURIR... Puis-je être l'exemple que nous devons gagner ?", avait écrit M. Routh dans un message sur Twitter, en mars 2022.
L'AFP avait interviewé M. Routh à Kiev fin avril 2022, alors qu'il participait à une manifestation de soutien aux Ukrainiens piégés dans la ville portuaire de Marioupol. "Poutine est un terroriste et il faut en finir avec lui. Nous avons donc besoin que tout le monde, dans le monde entier, arrête ce qu'il fait et vienne ici maintenant", avait-il déclaré à l'époque.
Joe Biden sera remplacé en janvier prochain. Kamala Harris a indiqué qu'elle poursuivrait sa politique de soutien à l'Ukraine. Donald Trump n'a pas voulu dire s'il souhaitait que Kiev gagne la guerre.
Quand l'utopie générale rejoint l'idéalisme particulier, la tactique finit par rejoindre la stratégie.
Analyse de la situation économique des Etats-Unis: Le pouvoir d'achat est devenu la pierre angulaire d'un match économique entre Donald Trump et Kamala Harris. La situation des plus fragiles étaient peut être meilleure sous l'administration de Trump. Lors du débat, Kamala a bien joué son coup. Les conditions changent mais tout reste comme avant avec l'énergie fossile et la variable du changement climatique. L'amélioration du niveau de vie des Américains est loin d'être commune et générale qui se reflète dans leur perception de la situation. Les produits alimentaires ont progressé de 20% et font oublier que l'économie américaine a un rythme de croissance soutenue. Sous Joe Biden, les emplois de niveaux supérieurs ont été privilégiés. Les rémunérations des hispaniques et des noirs ne se sont pas dégradés après la pandémie du Covid. Joe Biden a créé des emplois à haute valeur ajoutée. L'explosion des inégalités salariales a explosé. Le marché immobilier n'a pas pu profiter aux moins nantis. Le prix des loyers a progressé du simple ou double que l'augmentation des salaires ne compense pas vu que les déplacements augmentent pour regagner son domicile. Les villes côtières parviennent à s'en sortir pour trouver des emplois souvent dans le digital, tandis qu'au centre du pays, pas d'activités économique, le chômage s'intensifie, cela donne des voix à Trump. Kamala Harris veut rectifier le problème de l'accès au logement pour les moins nantis. Les emprunts peuvent s'étendre sur une durée de 20 ou 30 ans. Les débats sur le pouvoir d'achat n'ont jamais donné de solution avec produits mondialisés grevés par les marges trop importantes sous le prétexte des augmentations du prix des matière premières. La production invasive de la Chine joue aussi un effet dévastateur sur la vie des Américains malgré une certaine augmentation des taxes d'importations, le temps important pour que l'économie américaine s'adapte. L'arrivée des véhicules électriques chinois vont plus rapidement que leur adaptation.
La Réserve fédérale a réduit ses taux d'intérêt directeurs d'un demi-point en réaction à la baisse de l'inflation et à l'affaiblissement du marché du travail.
En d'autres mots, une désinflation pour accroitre la compétitivité des produits nationaux par rapport aux produits étrangers, tout en étant positif, augmente le chômage et ont fait rebondir positivement les marchés.
Ce lundi, c'était le 43ème anniversaire de l'abolition de la peine de mort en France
.
Depuis le débat, Donald Trump s'en était pris aux immigrés et à la ville Springfield. Il a déclaré avec humour : "Je vais aller dans les deux prochaines semaines, dans cette jolie petite ville, sans criminalité, sans problème. On ne me reverra peut-être plus". 32.000 immigrés illégaux sont arrivés dans la ville, presque la taille de la population, en quelques semaines". Springfield et ses 60.000 habitants, très majoritairement blancs, ont effectivement vu la ville grossir ces dernières années. Fuyant la terrible crise dans leur pays, environ 15.000 Haïtiens s'y sont installés, attirés par la reprise économique encouragée par la municipalité et l'Etat de l'Ohio, aux mains des républicains. La ville est la proie depuis dix jours de fausses informations des réseaux sociaux, amplifiées par lui-même, qui ciblent des Haïtiens "voleurs" et "mangeurs" de chats, chiens.
Springfield, anatomie d'une folle rumeur vue par Claude Askolovitch.
Pour la 15e année consécutive, les États-Unis ont été le seul pays du continent américain à exécuter des personnes condamnées. Le nombre d'exécutions réalisées aux États-Unis a augmenté de 33 %, passant de 18 en 2022 à 24 en 2023. Peine de mort aux États-Unis : la "tactique de la terre brûlée" de Trump, fervent défenseur de la peine de mort, Donald Trump restera aussi dans l'Histoire des États-Unis pour la série d'exécutions capitales marquant la fin de son mandat.
Joe Biden a remporté les élections de 2020, il est devenu le premier candidat à la présidence des États-Unis à s’opposer publiquement à la peine de mort.
Bientôt, le pouvoir judiciaire devra reconnaître qu’il s’agit d’un acte, non pas de justice, mais de vengeance arbitraire et inconstitutionnelle. La question est de savoir combien de souffrances et d’avilissements nous sommes prêts à tolérer à l’approche de la fin de la peine de mort aux États-Unis ?
Une femme comme Kamala Harris suivra à coup sûr cette même politique philosophique.
Non seulement, Trump n’a jamais accordé de pardon présidentiel à aucun condamné, mais les exécutions se sont enchaînées à un rythme inédit : dix ces six derniers mois de son mandat en tant que président.
"L'Amérique et ses fractures... Que reste-t-il du rêve américain", c'est le sujet du livre de Amy Greene
.
Les Etats-Unis ne sont plus unis. Ils se sont divisés en deux camps ou clans. Donald Trump, en populiste hors pair, utilise la situation des exclus du système américain.
Je me souviens d'un CEO qui nous poussait à appliquer sur le veston, un petit trépied doré. Une patte représentait les clients, la seconde les employés et la troisième la réputation.
...
Running man
Je viens de terminer la lecture du livre de science-fiction "Running man" de Stephen King alias Richard Bachman publié en 1982. Roman dystopique présentant l'économie ruinée américaine, parcourue par une violence omniprésente.
Synopsis : Nous sommes en 2025, l’économie mondiale est en ruine et l’Amérique est devenue une dystopie totalitaire. La dictature s'est installée aux Etats Unis. La télévision, arme suprême du nouveau pouvoir, règne sans partage. Une chaine unique diffuse une émission de jeux suivie par de smillions de fans : c'est "La Grande Traque". Ben n'a plus rien à perdre. Il s'est engagé dans une compétition mortelle. De redoutables chasseurs se sont lancés sur sa piste, aidés et encouragés à la délation.
Le compte à rebours du livre de Stephen King commence à 100 pour se terminer à zéro.
Aucun lien avec les débats qui se suivent entre les Républicains et les Démocrates américains ?
Pas si sûr...
Nous n'avons eu qu'un débat tactique entre le conservateur Donald Trump et la progressiste Kamala Harris qui veut tourner la page.
En 1987, le cinéma a construit un scénario différent sur le même thème avec Arnold Schwarzenegger, devenu depuis un ancien Gouverneur de Californie. Le cinéma de Hollywood est le détonateur de la vie politique américaine.
La suite, ce sera le 7 novembre lors de l'élection.
On apprendra si la Terre promise a été retrouvée et conservée.
..
Et la Belgique dans tout cela ?
Bruxelles (et en donc aussi dans ce petit pays appelé "Belgique"), que Trump appelait "le trou à rats", il y aura les élections communales.
Le feuilleton Julie Taton ressemble peut-être au feuilleton "Dallas".
Parmi les électeurs, il y a ceux que ça agace. « Moi, ces courriers de partis envoyés à mon nom, c’est direct à la poubelle », bouillonne Pascale, la cinquantaine. Sur la boîte aux lettres de sa maison, style fermette, au cœur de la Wallonie picarde, elle a aussi apposé son autocollant « Non à la pub ». « A croire qu’ils ne savent pas lire, je reçois des tracts tout le temps », renchérit-elle. Sauf que le Code de droit économique n’assimile pas les prospectus électoraux à de la publicité commerciale.
Et puis, il y a ceux qui s’en régalent.
« OK, je viens de recevoir les programmes des candidats à quasi 24 h du vote ! Sérieusement, c’est quoi la prochaine étape, les recevoir le lendemain ? ! Il y a plein de moyens annexes de s’informer, mais tout le monde devrait avoir accès à ces courriers bien en amont. Sauf qu’aucune loi n’impose aux candidats d’informer leurs électeurs sur les détails de leur programme. », tempêtait Julien, sur X, à la veille des élections du 9 juin.
Les cactus sont là pour apporter l'humour...
Peut-être, avec un retour à la première séance.
Le 13 octobre élections communales en Belgique.
La vie des présidents américains après leur mandat est déjà une autre histoire.
Après avoir quitté la Maison-Blanche en 2017, Barack Obama a passé son année post-présidence à voyager dans les Caraïbes en compagnie de sa famille. En 2018, il a créé, aux côtés de sa femme Michelle Obama, la société de production oscarisée "Higher Ground Productions".
Allusion
PS : Préversion de ce billet sur agoravox.fr
...
Publié dans Actualité, Amérique, Livres, Politique | Lien permanent | Commentaires (12) | Imprimer
Commentaires
Sarah Churchwell, professeure à l’université de Londres, et Donald Trump ne deviendront probablement jamais amis.
Elle est l’une des principales critiques du candidat républicain. Lors d’une table ronde au Hay Festival (festival littéraire au Pays de Galles), elle donne son avis sur l’ancien et l’actuel président des Etats-Unis… Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle ne mâche pas ses mots.
L’universitaire est sous le choc, comment est-ce possible d’envisager une nouvelle présidence pour Trump ? “Trump est criminellement fou et cela me rend folle que nous ayons un débat sur la question de savoir si cet homme devrait être à la tête des États-Unis. C'est tellement évident que c'est du délire.” Avant de poursuivre :
“Il y a deux semaines, Trump a littéralement déclaré qu'Hannibal Lecter était un type formidable. Et il a dit que les éoliennes étaient en train d'anéantir la population de baleines. Son cerveau est en train de pourrir sous nos yeux.”
D’un autre côté, Sarah Churchwell semble plutôt apprécier le président américain Joe Biden. Bien que son état de santé ait fait polémique, elle estime que l’homme de 81 ans n’est en rien sénile, et bien moins “dangereux” que Trump.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/son-cerveau-est-en-train-de-pourrir/ar-AA1qTb4Q?ocid=msedgdhp&pc=ENTPSP&cvid=87750d6ffd0641ba8d7779f53f4af140&ei=6
Écrit par : Allusion | 20/09/2024
Répondre à ce commentaire«Voix de stars», le nouveau divertissement de France 3 qui fait la part belle aux sosies vocaux
Lors de ce nouveau jeu présenté par Julia Vignali, 12 candidats vont tenter de séduire quatre spécialistes et d’être élu meilleur sosie vocal.
Ils ont reprendris ainsi des titres de chanteurs tels que Aretha Franklin, Amy Winehouse, Barbara, Claude François, Jacques Brel, Renaud, Christophe Maé, Céline Dion, Louane, Ray Charles,
Et c'est l'interprètation de Amy Winehouse qui a gagné
https://www.dailymotion.com/video/x93ej40
https://soirmag.lesoir.be/624168/article/2024-09-20/voix-de-stars-le-nouveau-divertissement-de-france-3-qui-fait-la-part-belle-aux
Écrit par : Allusion | 21/09/2024
Répondre à ce commentaireDonald Trump a affirmé que l’élection de Kamala Harris en novembre prochain représenterait un réel "désastre".
Lors d’un événement privé qui s’est déroulé en août dernier à Aspen, au Colorado, le candidat républicain aux élections présidentielles a profité de cette tribune pour tacler son adversaire démocrate.
Dans un enregistrement de 12 minutes obtenu par le journal britannique The Guardian, le milliardaire évoque également le sujet l’immigration et le laxisme du camp démocrate concernant le renforcement des frontières.
"Je vous dis que nous avons une personne de gauche radicale qui va devenir présidente - si elle gagne, ce sera un désastre - elle veut vraiment être présidente. Dieu merci, elle est censée ne pas savoir débattre, bien qu'elle soit méchante, et elle est censée être très mauvaise pour les interviews. Elle ne sait pas faire une interview", a-t-il déclaré devant les membres de l’audience un mois avant son débat télévisé contre son adversaire.
L’ancien dirigeant, qui brigue un second mandat, a également argué que Kamala Harris voulait cesser de financer les forces de l’ordre.
"Sa politique consiste à dégraisser la police. Elle veut supprimer le financement de la police. Elle veut des frontières ouvertes. Avec un politicien - et je l'ai vu parce que j'ai été des deux côtés de la politique pendant longtemps ; maintenant, un peu pour ce côté, mais j'ai toujours été un contributeur - elle veut sortir et elle veut dégraisser la police. Et ils reviennent toujours à leur projet initial. C'est ce qu'ils font toujours", a-t-il indiqué.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/si-elle-gagne-ce-sera-un-d%C3%A9sastre/ar-AA1rJVnP?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=f94995dff673417e941cd01679d7d642&ei=9
Écrit par : Allusion | 05/10/2024
Répondre à ce commentaireIl ne dit pas que s'il gagne ce sera une catastrophe
Une réédition de Charybde en Silla.
Écrit par : Allusion | 05/10/2024
La vice-présidente américaine Kamala Harris a accusé samedi Donald Trump de manque de transparence sur sa santé après avoir publié son propre bilan médical, pointant leurs leurs presque 20 ans de différence d'âge.
"Il est clair pour moi que lui et son équipe ne veulent pas que le peuple américain voie vraiment ce qu'il fait et sache s'il est ou non effectivement apte à remplir les fonctions de président des Etats-Unis", a déclaré la candidate démocrate à l'élection du 5 novembre. "Il est inapte à exercer ce mandat", a-t-elle affirmé à des journalistes avant son départ pour l'Etat disputé de Caroline du Nord (sud-est), récemment sinistré par l'ouragan Hélène.
Un diagnostic qui contraste avec le rapport médical détaillé publié samedi par la Maison Blanche, concluant que Kamala Harris, 59 ans, a "la résistance physique et mentale nécessaire pour remplir les devoirs de la présidence" des Etats-Unis et se trouve "en excellente santé".Elle espère ainsi alimenter un débat sur les facultés de son rival républicain de 78 ans.
L'équipe de campagne de Donald Trump a rétorqué que Kamala Harris avait un calendrier "beaucoup plus léger" que son adversaire, preuve selon elle qu'il lui manque "l'endurance du président Trump".
Le candidat républicain a déjà publié volontairement plusieurs rapports de médecins qui "concluent tous à la parfaite et excellente santé" de Donald Trump, a rappelé Steven Cheung, directeur de la communication de sa campagne, dans un communiqué.
Il se référait notamment à une lettre du médecin personnel de Donald Trump faisant état de résultats d'examens physiques dans la norme et de résultats de tests cognitifs "exceptionnels". Mais ces examens remontent déjà à septembre 2023.
L'Amérique de Trump face à la vision de Kamala Harris: les Etats-Unis sont plus divisés que jamais
"Que cache-t-il ?"
Et le camp Harris a redoublé ses attaques. "Le 20 août, Donald Trump a déclaré qu'il publierait 'bien volontiers' ses bilans médicaux. Il ne l'a pas fait", a déclaré sur X un porte-parole de la campagne de la démocrate, Ian Sams.
"Que cache-t-il?", a-t-il demandé, soulignant le refus de l'ex-président de débattre à nouveau avec Kamala Harris après leur joute télévisée de septembre.
Les questions sur l'âge et les facultés déclinantes de Joe Biden ont plombé sa campagne, jusqu'à ce que le président démocrate de 81 ans jette l'éponge en juillet après un débat calamiteux face à son prédécesseur républicain.
La question est depuis rarement abordée dans les médias et n'a pas d'influence notable sur les sondages, toujours extrêmement serrés. Et ce, malgré la grande différence d'âge entre les deux candidats et la tendance toujours plus prononcée de Donald Trump aux digressions et discours décousus, comme le relève le New York Times dans un récent article.
La vice-présidente voudrait donc remettre le sujet au goût du jour, à l'avantage des démocrates cette fois.
"Défendre notre civilisation"
Donald Trump, à la présence physique indéniable, conserve cependant un rythme très soutenu de voyages et de meetings, et ne montre pas de fatigue comparable à celle qui marque souvent la démarche, les traits et l'élocution de Joe Biden.
En meeting samedi soir à Coachella, en Californie, avant un autre le lendemain en Arizona, un Etat clé du Sud-Ouest, l'ancien président a ainsi tenu son audience en haleine pendant près d'une heure et demie, malgré la chaleur, avec un énième discours catastrophiste sur l'immigration.
Il a accusé Kamala Harris d'avoir "orchestré l'invasion de l'Amérique" et promis une fois encore des expulsions massives dès son retour au pouvoir et de lourdes peines de prison pour les immigrés clandestins.
"Nous défendrons notre civilisation. Nous ne nous laisserons pas conquérir, nous ne nous laisserons pas occuper. Nous recouvrerons notre souveraineté", a lancé Donald Trump.
Selon les sondages, l'âge des candidats n'est pas un sujet important pour une grande partie des électeurs. Une enquête d'opinion Gallup publiée le 10 octobre indique que 41% des électeurs jugent Donald Trump trop vieux pour être président, à peine 4 points de plus qu'en juin, avant l'entrée en lice de Kamala Harris.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/il-est-inapte-%C3%A0-exercer-ce-mandat-kamala-harris-pense-que-donald-trump-n-est-pas-transparent-sur-son-bilan-de-sant%C3%A9/ar-AA1saOrE?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=e01dc60d6da44a6582b651ed99379477&ei=8
Écrit par : Allusion | 13/10/2024
Répondre à ce commentaireÀ l'approche des élections de 2024, la vice-présidente Kamala Harris a dévoilé un ensemble de mesures pour soutenir les hommes noirs.
Ces propositions incluent des prêts pour les entrepreneurs, la légalisation du cannabis récréatif, et un soutien dans les secteurs des cryptomonnaies. Harris souhaite également améliorer l'accès aux soins pour lutter contre les maladies affectant cette population, comme le diabète et le cancer de la prostate. L'objectif est d'impliquer davantage les hommes noirs dans son programme, face à une mobilisation électorale jugée insuffisante.
La vice-présidente Kamala Harris a récemment révélé son "Agenda pour les opportunités des hommes noirs", un programme destiné à offrir davantage de soutien économique et social à ce groupe démographique.
Parmi les mesures phares, on retrouve l'octroi de prêts pour les entrepreneurs noirs, un million de prêts étant prévus, ainsi qu'un accompagnement pour les initiatives en matière de cryptomonnaies et de cannabis récréatif. Selon Harris, la légalisation du cannabis permettrait d'intégrer les hommes noirs dans une industrie en pleine expansion.
Un avertissement par Obama
Cette annonce intervient alors que Kamala Harris est en retard sur le président Joe Biden en termes de popularité auprès des électeurs noirs en 2020, en particulier chez les hommes, même si des sondages récents suggèrent qu'elle a encore de la marge de progression.
La semaine dernière, l'ancien président Barack Obama a lancé un avertissement sévère aux hommes noirs, déclarant qu'il n'était "pas acceptable" de ne pas participer à cette élection et suggérant qu'ils pourraient être réticents à voter pour Kamala Harris parce qu'elle est une femme.
Un soutien économique et médical accru
Outre les initiatives économiques, Harris s'engage à réduire les inégalités en matière de santé. Elle prévoit des actions spécifiques pour lutter contre des maladies telles que le cancer de la prostate et le diabète, qui affectent particulièrement les hommes noirs. Cette démarche s'inscrit dans un contexte de campagne où Harris cherche à renforcer son soutien parmi les électeurs noirs, un électorat que les Démocrates estiment crucial.
Mobilisation électorale en vue des élections
Ces initiatives interviennent alors que l'ancien président Barack Obama a rejoint la campagne de Harris, exhortant les électeurs à se mobiliser en rappelant son slogan emblématique "Yes, We Can", reformulé en "Yes, She Can". Harris espère que ces efforts contribueront à renforcer le soutien des hommes noirs, alors que l'opposition républicaine, notamment Donald Trump, tente de séduire cet électorat avec des promesses concurrentes.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/kamala-harris-doit-encore-conqu%C3%A9rir-le-vote-des-hommes-de-couleur-voici-ce-qu-elle-leur-propose/ar-AA1sf8HV?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=82c3085da1194a76bf859e1f52eb4720&ei=12
Écrit par : Allusion | 14/10/2024
Répondre à ce commentaireSi l'ancien président Trump remporte les élections, que les républicains conservent la Chambre des représentants et renversent le Sénat, les États-Unis assisteront à une consolidation spectaculaire du nouveau pouvoir populiste de droite à grande échelle.
Dans une chronique intitulée "Behind the Curtain" (Derrière le rideau),les journalistes Jim VandeHei et Mike Allen analysent le retour de Trump à la Maison-Blanche et ses probables conséquences.
Pour eux, "Un Washington entièrement contrôlé par Trump et ses alliés institutionnaliserait le mouvement MAGA, avec des conséquences massives pour la gouvernance, les droits civils et les relations internationales."
Cette période, qui durerait au moins deux ans, jusqu'aux prochaines élections législatives, permettrait aux républicains d'agir de manière ambitieuse - avec peu de freins au-delà de l'obstruction au Sénat.
La grande majorité des dirigeants du Congrès sont désormais des fidèles de Trump. L'époque des "never-Trumpers" habilités est pratiquement révolue, du moins au Congrès.
Trump poursuivrait une expansion spectaculaire du pouvoir présidentiel - en vidant de sa substance la bureaucratie fédérale et en installant des milliers de loyalistes de l'exécutif pour arracher les garde-fous qui ont freiné son premier mandat.
Par contre, si Trump n'est pas élu, il a dit qu'il ne va pas respecter le choix des urnes et menace directement les Etats Unis d'une guerre civile.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/la-menace-une-guerre-civile-sera-in%C3%A9vitable/ar-AA1sqlDW?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=243eeff15d4246829096f1af8e2bc5a7&ei=20
Écrit par : Allusion | 17/10/2024
Répondre à ce commentaireL'ancien président américain Donald Trump a rendu le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky responsable de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Dans des déclarations à un podcast conservateur, le candidat républicain à la présidence des États-Unis a inversé les faits historiques afin de ne pas tenir Vladimir Poutine pour responsable de l'attaque contre son voisin (la plus grande opération militaire en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale), qu'il a ordonnée en février 2022.
"Je pense que Zelenski est l'un des meilleurs vendeurs que j'ai jamais vus", a-t-il déclaré. "Chaque fois qu'il vient, nous lui donnons 100 milliards de dollars. Qui d'autre a reçu autant d'argent dans l'histoire? Il n'y en a jamais eu."
"Cela ne veut pas dire que je ne veux pas l'aider, car je me sens très mal pour ces gens. Mais il n'aurait jamais dû laisser cette guerre commencer. Cette guerre est un échec."
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/le-volte-face-de-trump-sur-l-ukraine/ar-AA1suYAa?ocid=msedgdhp&pc=ENTPSP&cvid=1814b47c4bc34dfb9afc8f11ce3bbf8d&ei=12
Écrit par : Allusion | 18/10/2024
Répondre à ce commentaireJeudi soir, Donald Trump a profité du célèbre dîner de charité de la Fondation Al Smith pour s'en prendre à Kamala Harris, sa rivale à la présidentielle. Il a moqué son intelligence et s'est amusé à mal prononcer son nom. Le milliardaire a également exprimé son ressenti quant à son traitement pendant sa présidence, tout en étant applaudi par le public présent.
Le dîner, une tradition lors des années électorales, est généralement l'occasion pour les candidats de se lancer dans des plaisanteries légères. Mais Trump a surtout concentré son discours sur des insultes à l'encontre de Harris et de ses rivaux politiques, qualifiant son absence à l'événement de "profondément irrespectueuse" envers les catholiques.
Un dîner marqué par les piques politiques
Entouré de figures influentes, dont l'ancien maire de New York Michael Bloomberg et le cardinal Timothy Dolan, Trump n'a pas hésité à faire d'autres commentaires cinglants, notamment sur l'intelligence de Harris. Il a déclaré : "Nous avons quelqu'un à la Maison Blanche qui peut à peine parler et qui semble avoir les facultés mentales d'un enfant... Mais assez parlé de Kamala Harris."
Trump a également critiqué d'autres figures politiques, tout en réitérant son soutien au maire de New York, Eric Adams, récemment inculpé pour corruption. Il a suggéré que ces accusations étaient une vengeance politique en raison des critiques d'Adams envers la politique migratoire de Joe Biden.
Harris répond depuis le Wisconsin
Pendant ce temps, Kamala Harris était dans le Wisconsin, un État clé pour l'élection. Elle a réagi aux propos de Trump lors d'un meeting à La Crosse. S'appuyant sur ses propres mots, elle a ridiculisé une de ses récentes déclarations, où Trump s'était proclamé "le père de la FIV". Harris a répliqué : "Mais qu'est-ce que cela signifie ?" . Elle l'a également accusé de manipuler l'opinion publique en qualifiant le 6 janvier 2021 de "jour d'amour".
Un ton contrasté de la part de Harris
Bien qu'absente du dîner, Kamala Harris a envoyé un message vidéo aux participants. Citant l'Évangile de Luc, elle a appelé à la paix et à la construction d'un avenir meilleur, tout en prenant soin de ne pas critiquer les catholiques, une remarque ponctuée par une intervention humoristique avec la comédienne Molly Shannon.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/trump-insulte-harris-lors-d-un-d%C3%AEner-de-charit%C3%A9-le-candidat-%C3%A0-l-%C3%A9lection-pr%C3%A9sidentielle-s-est-moqu%C3%A9-de-son-intelligence/ar-AA1svBaW?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=f4d9e64e5df649aca5cc68e407c1fe65&ei=15
Écrit par : Allusion | 18/10/2024
Répondre à ce commentaire"à J-15, Kamala Harris ose courtiser les conservateurs modérés face à la virulence de Donald Trump et se laisser interviewer par Foxnews. Pendant que Trump danse sur scène ses airs préférés"
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/pr%C3%A9sidentielle-am%C3%A9ricaine-2024-%C3%A0-j-15-kamala-harris-courtise-les-conservateurs-mod%C3%A9r%C3%A9s-face-%C3%A0-la-virulence-de-donald-trump/ar-AA1sGJjn?ocid=msedgdhp&pc=ENTPSP&cvid=58fe8087fbfc41a59991209cac995fb8&ei=13
Écrit par : Allusion | 22/10/2024
Répondre à ce commentaireTrump déclare maintenant qu'avec un accès illimité aux données fédérales, il pourra enfin prouver que les vaccins devraient être retirés du marché.
Robert F. Kennedy Jr., qui avait initialement lancé sa propre campagne électorale avant de rejoindre celle de Trump… ...affirme désormais que Donald Trump lui aurait promis le «contrôle» des agences de santé publique.Selon une vidéo relayée par un article de The Hill, cela inclurait le contrôle du Department of Agriculture, du Department of Health and Human Services, ainsi que du Centers for Disease Control and Prevention et de la Food and Drug Administration.
Robert F. Kennedy Jr., qui remet souvent en question la sécurité des vaccins (de tous les vaccins doit-on le rappeler), a fréquemment critiqué les programmes de vaccination obligatoires.Il déclare maintenant qu'avec un accès illimité aux données fédérales, il pourra enfin prouver que les vaccins devraient être retirés du marché.
Howard Lutnick, co-président de l'équipe de transition Trump-Vance, déclare que RFK Jr. va un peu trop loin dans ses propos.
Lors d'une entrevue à CNN, il a affirmé que RFK Jr. n'aurait pas de poste au Department of Health and Human Services… ...mais qu'il cherchait simplement à accéder aux données pour «prouver» ses affirmations.
Les propos présents et passés de RFK Jr. continuent de suscité des réactions vives, tant de la part des professionnels de santé que des défenseurs des vaccins.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/trump-donnerait-les-cl%C3%A9s-de-la-sant%C3%A9-au-tr%C3%A8s-antivaccin-rfk-jr/ss-AA1tpspE?ocid=msedgdhp&pc=ENTPSP&cvid=8ef8e5f030e1472aa4e6927f9a9d0146&ei=17#image=1
Écrit par : Allusion | 03/11/2024
Répondre à ce commentaireL'équipe de campagne de Trump est rapidement passée en mode gestion de crise après la diffusion d'une vidéo du président de la Chambre, Mike Johnson, où il déclare qu'une réforme majeure de l'Affordable Care Act, également connu sous le nom d'Obamacare, serait mise en œuvre dès que Trump deviendrait président.
Dans la vidéo enregistrée lors d'un événement de campagne lundi en Pennsylvanie, on voit Johnson affirmer clairement qu'une réforme majeure serait prévue si les républicains sous Trump accédaient au pouvoir, en déclarant qu'il souhaitait s'attaquer au problème avec un «blowtorch» en mettant le feu à l’état régulateur.
Johnson a ensuite déclaré qu'une «réforme massive» était nécessaire «pour que cela fonctionne» et qu'ils avaient «beaucoup d'idées» sur la façon de procéder.
Il a précisé que l'ACA, ou Obamacare, ne faisait surtout pas partie de ces plans. «No Obamacare», a-t-il répondu lorsqu'une personne dans la salle lui a demandé si Obamacare faisait partie de cette réforme majeure.
Rappelons que l'Affordable Care Act (ACA), ou Obamacare, est une loi américaine adoptée en 2010 visant à élargir l'accès aux soins de santé. Elle impose des protections aux assurés, comme l'interdiction des exclusions pour conditions préexistantes, et encourage l'inscription à des plans d'assurance santé abordables via des échanges.
Depuis sa mise en œuvre, l'ACA a permis à environ 20 millions de personnes d'accéder à une couverture de soins de santé, notamment grâce à l'expansion de Medicaid dans certains États.
De nombreux Américains craignent de perdre cette protection sous une présidence de Trum
En 2017, le sénateur républicain John McCain, en votant «non» à la proposition de réforme de la santé, a réussi à bloquer la manœuvre de Trump et à préserver l'accès aux soins pour des millions d'Américains.
Le résultat pourrait être très différent lors d'un nouveau mandat de Trump, avec le soutien de Mike Johnson.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/mike-johnson-met-trump-dans-l-embarras/ss-AA1tpC7i?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=f634c050920041b2886c7fb25d030ef2&ei=12#image=1
Écrit par : Allusion | 03/11/2024
Répondre à ce commentaireÉcrire un commentaire