19/04/2024
Vivons-nous au singulier ?
Ce que j'écrivais dans "Conjuguer au singulier" avec un certain humour n'était pas innocent.
C'était une manière d'introduire le livre dystopique de Douglas Kennedy.
La solidarité est prônée comme la solution de sauvetage pour l'humanité, alors que dans les réalités, c'est tout le contraire qui se produit via des idéologies antagonistes.
Dans ce livre Douglas Kennedy limite une déchirure qu'au niveau des Etats Unis, mais cela se produit au niveau les plus restreints, au bas de l'échelle des sociétés.
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Et c'est ainsi que nous vivrons
Dans son dernier livre "Et c'est ainsi que nous vivrons", Douglas Kennedy imagine la situation des Etats-Unis en 2045. Le mot "Unis" est devenu un lapsus puisque les Etats ne le sont plus dans une fresque dystopique.
"En 2045, les États-Unis n’existent plus, une nouvelle guerre de Sécession en a redessiné les frontières. Sur les côtes Est et Ouest, une république où la liberté de mœurs est totale mais où la surveillance est constante. Dans les États du Centre, une confédération où divorce, avortement et changement de sexe sont interdits et où les valeurs chrétiennes font loi. Les deux blocs se font face, chacun redoutant une infiltration de l’autre camp.
Les chercheurs en histoire contemporaine désignent 2016 comme le moment où tout a basculé, où les divisions grandissantes au sein de la population sont devenues irréparables. Année où a été élu comme président un gangster de l'immobilier, dont la renommée nationale reposait sur une émission de téléréalité, Donald Trump. Idéologue prêt à tout pour accroître sa célébrité et son pouvoir dans un langage rude et sans filtre de l'homme blanc soi-disant marginalisé avec le slogan "Make America Great Again", écrit Douglas Kennedy.
Le livre de Douglas Kennedy commence le 6 août 2045. L'humoriste Maxime a osé blasphémer et plaisanter en public au sujet du Christ; en se demandant si le Fils de Dieu s'était chié dessus sur la croix et émit l'hypothèse que les centurions avaient ôté sa couche pour s'adonner à une orgie coprophile. Celle qui raconte son histoire précise qu'elle a connu mieux comme humour mais Maxime était le symbole de la diversité, de la tolérance et des libertés individuelles. Une nouvelle guerre civile a eu lieu. 28 Etats américains ont quitté l'Union. La conteuse, Sam Stengel, de la RU est un agent dans le camp de la soi-disant libertaire, républicaine, progressiste, wokiste mais surveillée par une puce dans le cerveau. Bien sûr, il y a toujours un No Man's Land, appelé ZN, avec un tunnel pour aller d'un côté à l'autre comme les taupes qu'on laisse passer avec des autorisations particulières sur papier trafiqué. Minneapolis a une population d'un demi million d'habitants. Cette ville, la plus peuplée de l’État, est fixée comme une entremetteuse comme Berlin des années 1960 entre deux pays. Deux systèmes politiques se regardent en chien de faillance. Deux demi-sœurs aussi vivent chacune dans un des des deux systèmes et pays.
L'officielle, celle qui a été reconnue par son père, Sam Stengel du côté RU Yankee est une agent secret chef rétrogradée dans sa mission de nettoyage et d'élimination de sa demi-sœur pour ne pas l'entraver.
Caitlin Stengel alias CS est une agent secret jetable de l'autre bord dans le pays rebelle. La situation dichotomique et binaire ne pouvait plus accorder leurs violons dans une histoire de haines multiples.
"Tout a commencé avec Trump, et avec cette pandémie qui a duré presque deux ans et a modifié la trajectoire du monde entier", écrit Douglas Kennedy.
Comme toujours, la division s'est creusée derrière un mur d'incompréhension.
Du côté Caitlin, par le conservatisme, la vie est devenue sectaire, puritaine, nostalgique, gérée par Douze Apôtres sans aucune tolérance.
Du côté Sam, le progressisme et la liberté d'expression existent mais ils sont surveillés avant que cela ne dégénère.
Chez Caitlin, les habitudes du Moyen Age reviennent. Chez Sam, on est tellement tourné vers le futur que les technologies ont envahi les vies avec des puces introduites dans le cerveau.
Pas de doute, à la fin du livre, les deux demi-sœurs se rencontrent. Elles se détestent avec la vengeance éclate.
- Quels sont les vrais Américains ? Ceux qui ont l'idée nixonienne sur la "majorité silencieuse" toisée de haut par les élitistes des côtes Est et Ouest ? Les athées sans problème avec les croyants qui respectent la séparation de l'Eglise et de l'Etat comme le stipule la Constitution", demande Sam.
- Nous sommes tout ce qu'il nous reste au monde, répond Caitlin.
La philosophie de ce livre se retrouve dans les dernières pages : "L'histoire de l'humanité individuelle et collective n'est qu'une longue succession de schismes et de ruptures. Nous brisons nos familles, nos couples en rejetant la faute les uns sur les autres à trouver un ennemi proche de nous pour l'exclure en prétextant ne pas avoir eu le choix. Vivre, c'est diviser. La bonne décision est la prudence, ne pas baisser la garde et battre en retraite en restant seul. C'est ainsi que nous vivons aujourd'hui en 2045".
En décembre 2023, j'avais déjà eu l'occasion de parler de ce livre dans "Faut-il se préparer à une guerre idéologique ?"
J'ai fini par le lire ce livre..
Pour le résumer, disons que l'Union que voulait Lincoln, a été remise en question dans une "dystopie d'après-guerre" dans le livre de Douglas Kennedy. On pourrait penser que cette déchirure est une affaire exclusivement américaine. Le progressisme où la liberté de parole est de rigueur, mais sous le contrôle total de Big Brother est total en RU ou République Unie. En CU, par contre, c'est Big Mother, on n'y fait plus rien sans avoir le consentement des dirigeants. Le conservatisme poussé à l'extrême, c'est l'inquisition comme principe de culpabilité qui punit de mort violente tout blasphémateur. Douglas Kennedy n'écrit pas qui est le gagnant de cette guerre des deux pays aux idéologies opposées.
Penser de manière désinvolte en disant que ce sont des "affaires américaines". Cela équivaudrait à ne pas constater que ces affaires ont été souvent contagieuses dans les autres parties du monde avec un décalage dans le temps.
L'Europe n'a déjà pas le qualificatif de "Europe Unie" même s'il y a la Communauté européenne pour tenter de réunir et resserrer les boulons.
Tous les pays européens jouent en solitaire dans un nationalisme et une souveraineté à géométrie politique variable.
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Le film "Civil War"
Ce mercredi, il sort dans les salles. Pas de lien direct avec le livre de Douglas Kennedy qui décrit la période après la guerre civile.
Synopsis : Dans un futur proche, une équipe de journalistes voyage à travers les États-Unis au cours d'une guerre civile qui s'intensifie rapidement et qui a englouti le pays tout entier, luttant pour survivre dans un futur proche où le gouvernement est devenu une dictature dystopique et où les milices extrémistes partisanes commettent régulièrement des actes politiques et de violence. La Californie, le Texas et la Floride ont déclaré leur indépendance.
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Réflexions du Miroir
Le film "Civil War " ("Guerre civile") présente l'éclatement d'une situation qui existe dans la société de manière larvaire. La guerre de Sécession Nord-Sud en 1865 dont il était question dans "Faut-il se préparer à une guerre idéologique ?" avait un chapitre initial, titré "Hier". Dans le chapitre "Actuel", on entrevoyait des signes de guerres multipolaires, Le chapitre "Demain" a été déplacé jusque dans ce billet-ci.
Le livre de Douglas Kennedy décrit donc la situation américaine après une deuxième guerre civile. Il fait la référence avec l'arrivée de l'esprit de Trump. Deux clans, en présence, se confrontent. Le premier unioniste, avec la liberté de paroles dans lequel le progrès est primordial mais contrôlé par les technologies et l'autre, une théocratie conservatrice, rétrograde dont les blasphèmes sont à éradiquer par une inquisition.
Depuis que l'économie a généré des pools de productions, une guerre économique est en marche. Tout est fait pour détruire un concurrent dans lequel on s'évertue à être meilleur que lui, pour prendre sa place ou l'englober dans sa propre activité. Ceux qui y travaillent reste en principe unis pour y arriver. Ils ont été rétribués pour faire un travail dans ce qu'on dit être la vie publique. Pendant le travail, on passe des heures payées par un patron et on se tait sur ses opinions personnelles.
Mercredi, la plume de Thomas Gunzig considérait le problème de communication en politique.
Thomas est encore en activité et il n'a donc pas trop de problèmes relationnels avec les collègues.
En privé, ce n'est déjà plus du tout ce même accord de participation à la vie publique qui continue. A la retraite, il n'y a plus que le privé qui subsiste dans les esprits. Je suis retraité depuis 18 ans, je n'ai plus connu que des relations privées.
Les masques et les filtres sont tombés. Les caractères individuels de chacun existent dès lors dans leur exclusivité des anciens collègues en suivant les idéologies politiques de la gauche et droite, de leurs croyances religieuses ont effacé le passé.
La question "Y a-t-il des bons et des méchants ? " est devenue cruciale.
Je pense qu'on a découvert que je suis un mécréant idéologique. Je l'étais avant et je le suis resté. Athée en religion. Mécréant en les partis politiques. Tout est relatif à l'intérêt que chacun peut en tirer. Je n'ai jamais mâché mes mots. Que ce soit vers le haut ou le bas de la hiérarchie et sans faire distinction entre les sexes. Utiliser la séduction comme un atout, j'ai passé l'âge.
Ce n'est pas pour rien que je parle de tout avec une vue à 360° dans différentes catégories. Tout peut m'intéresser pour l'écriture de ce qui est devenu mon journal personnel. Sans l'exclusivité des sujets, j'apprends ainsi tous les jours par la lecture suivie de l'écriture sans exclusive.
En 2024, près de la moitié de la population mondiale est appelée au vote. La divergence politique réapparait en force. J'ai relaté un épisode de cette épisode dans "La prise de bec" avec des échanges relativement houleux avec chaque fois un dénigrement de ce que je pouvais écrire. Etre partisan avec des convictions, c'est avoir des croyances. Dans une conversation, on doit mettre en sourdine ses convictions. "Au diable les convictions et les préjugés" ai-je écrit pour annihiler tout équivoque.
Puis, il y a le catho "Arthur" qui baigne dans son eau bénite de l'exclusive.
Je l'ai invité à écrire son opinion sur mon site. Sa réponse fut l'envoi d'un billet "Conversion autonome de la Corée du XVIIIème siècle". auquel je répondais qu'au XXIè siècle tout avait changé. Il y a de plus en plus de théocraties et de manque de liberté dans le monde. L'Iran en est une. Près d'un milliard d'Indiens vont voter dès aujourd'hui mais ce est-ce encore une démocratie ou une autocratie avec l'intermédiaire de Bollywood. Débat au sujet du 3ème mandat de Modi :.
Au Moyen Orient, c'est la guerre entre les religions avec Jérusalem qui les réunit dans des bagarres jamais finies.
La Russie de Poutine doit être considérée comme la « communauté unique de la foi orthodoxe ». Depuis le il y a le patriarche Cyrille.
Je n'ai ni croyances, ni convictions. La neutralité est pour moi une solution de sauvetage pour garder la liberté. J'ai écrit "Pratique sans croire" pour préciser ma pensée et pas mes croyances comme le "Penseur" de Rodin en continuant à croire exclusivement en moi, ce qui me semble apporter une chance dans la vie.
Les croyances religieuses et la mécréance se transmettent de génération en génération mais, pas les compétences pour les exprimées. Mon grand-père et ma mère n'ont pas eu de croix sur leur tombe.
J'ai toujours mon "Miroir pour professeur" dans ma bulle et il me suffit.
J'ai travaillé avec la vision de l'actualité et du futur comme je l'écrit dans "Passéistes vs futuristes". Tenir des contacts avec mes opposés ou avec ceux qui font semblant d'être d'accord avec moi, m'a permis de tenir un œil sur l'actualité.
Le monde est multipolaire, mais il y a de plus en plus de croyances théocratiques portées par la politique en perdant la liberté de parole. Sur l'ensemble du monde, 2,2 milliards sont chrétiens (32 % de la population mondiale), 1,6 milliard musulmans (23 %), 1 milliard hindous (15 %), près de 500 millions bouddhistes (7 %) et 14 millions juifs (0,2 %). Il y aurait donc 5.8 milliards de croyants et 1.1 milliard de non-croyants. Parmi eux, 11% des personnes se disent ouvertement athées. Les animaux n'ont pas eu un besoin de croyances pour vivre. Ils sont en alternance prédateurs et proies. Manger pour vivre ou être mangé. Le livre "Spinoza : L'homme qui a tué Dieu" a dû endurer le rejet de son entourage à cause de croyances des gens de son époque. Spinoza était croyant mais, son dieu était la "nature" : "La nature agit par nécessité ni par caprice ni par vanité. Le passage de la passion à la raison a rendu possible par son éthique à éviter la servitude des contingences qui font naître l'envie, la haine et la jalousie. Comprendre, c'est être libre par la joie qu'apporte la connaissance. "Deus sive Natura".
"Les guerres actuelles sont réellement des guerres de religion. Il reste à savoir de quel côté prendre parti: GUELFES ou GIBELINS . Guerre des deux roses, protestants gibelins contre catholiques guelfes. Rien n'a changé. Toujours les mêmes conflits depuis la nuit des temps. J'ajoute ce fichier", me souffle une interlocutrice.
- C'est exactement la constat de Douglas Kennedy: "L'histoire de l'humanité individuelle et collective n'est qu'une longue succession de schismes et de ruptures".
Comme le dit le cactus de Nicolas Lacroix, les citoyens sont souverains. Mais ils sont aussi responsables de ce qu'ils disent ou écrivent.
C'est dire qu'il peut y avoir des risques à écrire n'importe quoi que ce soit pour un article ou pour un commentaire à un article.
Un dernier Cactus de Jérôme de Warzee pour la route ? Il parle de la rencontre du Roi Philippe, de Macron et des 27.
Reprenons les bases démocratiques par la pédagogie pour comprendre la politique parlementaire belge
Mais ce que j'appelle "démocratie", c'est de savoir et de pouvoir rire de tout le monde et même de ceux qui nous dirigent...
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La circulation de l'information dans tout cela
"Garder l'église au milieu du village" comme le dit Arthur, traduit par "Garder la santé sur les réseaux sociaux" même si cela devient de plus en plus difficile. Jusqu'où aller trop loin ? On peut froisser son interlocuteur sans même s'en rendre compte puisque chacun fixe l'endroit où se trouve la ligne rouge.
Franchement, je me fous des idées exclusives comme vous devriez vous en foutre des miennes. Je reste dans l'abstraction et l'informationnelle en prenant de l'altitude. Une conversation c'est du donnant donnant qui peut devenir du Win Win si chacun le veut.
Les conflits idéologiques s'initient déjà au bas de l'échelle des hiérarchies. Ils créent les étincelles qui se transforment en guerres.
Dans le livre "Veritas tantam", Olivier de Kersauson écrit "Je n'ai jamais voulu être aimé. J'ai voulu vivre. Le monde change, il vacille, il tangue. Olivier l'interroge sans cesse tout en le connaissant bien. Depuis le large, ce grand marin aperçoit nettement les contours de notre société en constante mutation. Pour lui, une seule chose compte : garder le cap au milieu des tempêtes. Alors, comment faire pour ne pas chavirer ? Comment rester libre dans une société de plus en plus contrainte ? Comment ne pas sombrer dans les idéologismes ?
J'ai les mêmes visions. Mais trouver un clone de soi-même n'existe pas et c'est tant mieux.
Les contraintes, les sacrifices et les pénitences pour gagner son paradis, comme lui, je ne connais pas.
Quand cela ne va plus, on en arrive à conclure par dire "Adieu monde de brutes, Bonjour monde d’abrutis .
L'échange de valeur par l'argent serait-elle le seul agent liant ou déliant ?.
Si c'est le cas, alors, comme le Cactus de Gartan Delferière le raconter il faudra 2 milliards d'euros de plus pour l'imam .
Le journalisme après avoir été dénigré par le haut de la société, à cause des réseaux sociaux, est dénigré par le bas devenu complotiste de cette même société. La journaliste politologue Géraldine Muhlmann affirme dans son livre "Pour les faits" que les faits sont maltraités par les commentaires qui les écrasent dans des versions disparates des deepfakes.
Le livre de François de Brigode, "Demain est un autre jour". A bord du JT depuis 25 ans comme commentateur, il raconte l'évolution de la profession.
Je me souviens avoir parlé de lui dans "Concurrence bloguée"..
Il avait senti le piège par une vague de blogs "malfaisante" sur Internet. Il n’avait pas manqué de conclure par dire : ’Mais nous nous défendrons".
Pas sûr, qu'il ait pu se défendre, mais il a dû avoir une logique d'adaptation.
Qui parlent encore de blogs aujourd'hui ? Pas grand monde. La mode est passée.
Ce sont les Facebook, WhatsApp, Instagram, Tik Tok, X/Twitter qui let ont remplacés. Après 15 ans, "Réflexions du Miroir" n'est plus un blog depuis , mais un journal personnel rappelant les événements de la semaine précédente.
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Le numérique
J'en ai fait partie dans une ambiance initiale qui a bien changée aussi.
Vintage aujourd'hui, je m'en suis éloigné mais pas des relations qui existent dans les bases de données. Celles-ci organisent les liens des liens entre les données via des clés d'accès. Les clés dans le système humain, ce sont les idées.
Quand les liens entre les données existent entre deux fichiers avec la même référence et qu'elles sont non NULLE(), tout va bien. En principe, du moins. Les liens ONE by ONE ou ONE to MANY, c'est Ok. Pour les relations MANY to MANY, sans trouver de compromis par un interface adéquat, c'est la foire d'empoigne dans l'auberge espagnole numérique.
Les sciences exactes des mathématiques associées à la logique permettent de sortir les hommes de leurs esprits analogiques.
A cause de cet esprit analogique, cela manque terriblement de rigueur jusqu'à additionner 1+1 avec une marge d'erreur de 0.2 en plus ou en moins.
"Kétamine voit rouge" Intelligence vraiment Artificielle, elle s'est désolidarisé des analogies humaines dans son réseau mondial unique.
La philosophie de la conclusion du livre de Douglas Kennedy n'est pas un fantasme de l'individualité.
Il s'agit de singularités dans lesquelles la solidarité est prise en défaut et elle en prend pour son grade.
Pierre Rapsat nous a quitté, un 20 avril, il y a exactement 22 ans.
Sa chanson "Ensemble" me semble la plus appropriée pour terminer ce billet.
PS: Préversion sur agoravox.fr
Allusion
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19/4/2024 : Invité au 28' Hervé di Rosa qui expose au Centre Pompidou, l'art d'être modeste
20/4/2024 : Mike Eppe se présente : Je suis artiste/caricaturiste/illustrateur indépendant. Indépendant dans le sens libre du terme. Autodidacte, je n'ai pas fait d'études artistiques, mais j'ai beaucoup observé le savoir-faire des personnes que j'admire (Jota Leal, Jeremy Geddes, Jeff Stahl, pour n'en citer que certains). Making-of, Wip, vidéos, tutoriels ; tout est bon pour apprendre ! En dehors du crayonné, qui constitue toujours le début de mes illustrations, j'affectionne tout particulièrement la peinture acrylique et l'aquarelle. Dans un premier temps, j'ai réalisé mes illustrations sur ordinateur (Digital Art) ; pour un journal, entre autres. Depuis quelques années, je ressens l'envie de créer "du solide", de travailler la matière, de façonner des pièces uniques. A mes yeux, l'art, qu'il soit cinématographique, musical ou plastique, doit me faire voyager, me transporter, me faire rêver, me faire pleurer ou même me faire sourire, oui, surtout sourire ! Le plus grand bonheur pour moi, mis à part celui que je ressens lors de la création, c'est de voir un sourire éclairer le visage de la personne qui la regarde. Je suis né dans les années 70. J'ai donc pris de plein fouet les années 80 : Star Wars, Sos fantômes, E.T., Retour vers le futur, Akira, Mtv et beaucoup d'autres. Ensemble, ils ont forgé mon imagination et ma façon de percevoir le monde. Tous ces univers m'ont permis d'échapper un peu aux tracas de mon enfance et ensuite aux tumultes de l'adolescence. Aujourd'hui, mes délires artistiques me permettent de m'évader face au stress que nous inflige la vie d'adulte, dans un monde de fous. C'est cette échappatoire que je voudrais partager avec vous. Au plaisir de vous rencontrer lors de mon exposition", Mike.
Où expose Mike ?
au Cow Working Gallery
Avenue de Mai, 200
B 1200 Woluwe-Saint-Lambert
J'y suis allé plusieurs fois et j'y suis encore allé ce matin.
Cette expo est parfaitement dans le cadre de ce billet singulier et surréaliste.
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Commentaires
Ce n'est un secret pour personne que le monde de la politique n'est pas toujours très propre. Toutefois, si vous faites partie de l'équipe présidentielle russe, certaines de vos responsabilités peuvent littéralement empester...
Le magazine français Paris Match a rapporté que le président russe Vladimir Poutine demande à ses gardes du corps de faire un autre type de sale boulot lorsqu'il est en visite à l'intérieur et à l'extérieur de la Russie.
Cité par Business Insider, le président russe demande à des agents de l'équivalent russe des services secrets de ramasser ses déjections solides dans ses toilettes lorsqu'il est en déplacement.
Les "affaires internes" de Poutine seraient scellées dans un paquet spécialisé, puis renvoyées en Russie dans une mallette, afin de ne pas éveiller les soupçons.
Le journaliste de la BBC Jonah Fisher a partagé en 2019 sur Twitter (désormais X) une vidéo dans laquelle Poutine se rend aux toilettes avec six gardes du corps, dont un agent à l'air revêche portant une mallette bien visible.
Avant que vous ne pensiez que Poutine souffre d'un trouble obsessionnel compulsif à la Howard Hughes, le président russe a une explication tout à fait raisonnable pour voyager avec ses "petites affaires" en première classe.
Poutine craint que des gouvernements étrangers n'étudient ses selles pour en savoir plus sur son bien-être personnel.
De plus, il semblerait que Poutine ait peur de laisser derrière lui un échantillon d'ADN (parmi d'autres types d'échantillons) qui pourrait révéler quoi que ce soit sur son état de santé actuel ou futur.
Après tout, pendant des années, des rumeurs ont circulé selon lesquelles Vladimir Poutine était atteint d'une sorte de cancer ou d'une autre maladie grave.
Business Insider souligne toutefois que, jusqu'à présent, aucune source crédible n'a indiqué que Poutine était malade. Cependant, connaissant Poutine, il n'est pas vraiment connu pour sa transparence.
La journaliste russe Farida Rustamova, qui a travaillé pour Meduza et la BBC, écrit sur la plateforme Substack que les biomatériaux de Poutine sont protégés en tant qu'informations top secrètes.
Farida Rustamova estime que tous les fluides corporels sont probablement détruits sur place, au lieu d'être ramenés avec Poutine.
Par exemple, les quelques fois où Putin boit dans son gobelet thermos, son personnel s'assure de le ramasser immédiatement, de peur qu'il ne laisse de la salive et des empreintes digitales derrière lui.
On dit également que Poutine se déplace avec ses propres toilettes portables, qu'il fait installer partout où il se rend à l'étranger.
Rustamova souligne que ce type d'extraction de déchets n'est pas une pratique inhabituelle chez les dirigeants mondiaux, mais que la paranoïa de Poutine a apparemment atteint le stade suivant.
La BBC raconte que, lors d'une visite de Mao Zedong à Moscou en 1949, des agents soviétiques ont relié les toilettes du dirigeant chinois à des boîtes spéciales pour les emmener dans un laboratoire afin de les analyser.
Business Insider écrit que, pendant la guerre froide, les agents britanniques en Allemagne de l'Est fouillaient dans le papier toilette usagé, sachant que les troupes soviétiques utilisaient régulièrement des documents ou de la correspondance personnelle jetés au rebut.
La CIA n'a pas peur non plus de se salir les mains. Le Huffington Post souligne que des agents du renseignement auraient analysé les petites affaires de Mikhaïl Gorbatchev lors d'un voyage à Washington en 1987.
Le New York Post révèle que des agents du Mossad ont profité des funérailles du roi Hussein de Jordanie en 1999 pour prélever un échantillon de selles du président syrien malade Hafez al-Assad, le père de Bachir al-Assad.
Enfin, pour montrer que les dirigeants du monde ne sont pas si différents, le site web Daily Kos a rapporté en 2007 que George W. Bush aurait fait voyager des toilettes portables avec lui lors d'une visite en Autriche.
Vous savez ce que l'on dit, le monde de la politique est plein d'embrouilles et de campagnes de dénigrement ! On vous laisse donc libres de vous faire une opinion sur ce qu'il en est...
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/l-%C3%A9trange-habitude-de-vladimir-poutine-aux-toilettes-r%C3%A9v%C3%A8le-sa-parano%C3%AFa-concernant-sa-sant%C3%A9/ss-AA1ndTr8?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=610bee1116ff4359c7a4d333549fc519&ei=10#image=1
Écrit par : Allusion | 19/04/2024
Répondre à ce commentaireAvec le mariage homosexuels, ceux-ci sont devenus encore plus réacs que leur consoeurs. Ils ont oublié la chanson de Brassens: J'ai l'honneur de ne pas te demander te main, ne gravons pas nos noms au bas d'un parchemin.... Quelle marche arrière. Excepté pour les enfants, je ne vois pas la nécessité de se marier.... Il y a suffisamment de contrats qui permettent une certaine stabilité.... Une étude a démontré que ce sont souvent les enfants qui ont connu une enfance instable (divorce des parents, démégements,...) qui sont le plus enclins à vouloir se marier.
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 19/04/2024
Répondre à ce commentaireOuais, je veux bien. Une des obligations des démocraties doit protéger les minorités.
Les LGBTQIA+ sont souvent acceptés dans les pays qui sont démocratiques.
En France, également qualifié de mariage homosexuel ou « mariage pour tous », est autorisé par la loi depuis le 17 mai 2013 . Il consiste en la possibilité pour un couple de deux hommes ou de deux femmes de contracter un mariage civil, auparavant réservé à un homme et une femme
Dans 63 pays sur 193, elle est interdite et passible de mort dans 11 d'entre eux.
https://inegalites.fr/Dans-69-pays-sur-193-l-homosexualite-est-interdite
L'homoparentalité est une étape supplémentaire.
Elle est légale dans 28 pays dont la Belgique
https://fr.wikipedia.org/wiki/Adoption_homoparentale#Adoption_par_un_couple_l%C3%A9gale
A notre époque où la population mondiale explose, cela fait réfléchir à se dire que cela ne fait pas plus de personnes à mettre au monde.
Écrit par : Allusion | 19/04/2024
Oui, je sais, je n'y suis pas allée par quatre chemins. Je suis une féministe de gauche et CONSERVATRICE.... Il faut de tout pour faire un monde.... Je suis opposée à l'homoparentalité. Déjà comme vous dites que nous sommes trop sur terre. Une blague qui fait réfléchir. Un papa1 se lave nu dans une SDB et son fiston entre par mégarde. Réponse de papa1: si tu voyais celle de ta "mère". S'il n'y a pas là de quoi devenir psychotique!!!
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 19/04/2024
Répondre à ce commentaireCe n'est pas un papa mais une mère, que j'ai vu en entrant dans une SDB.
Je n'en suis pas devenu psychotique.
Écrit par : Allusion | 19/04/2024
Salman Rushdie sous une fatwa de puis 30 ans à la suite de son livre "Les versets sataniques".
Il a été l'auteur de "Enfants de minuit" et de "Furie"
Il revient avec un nouveau livre "Le couteau" dans lequel il raconte la tentative d'assassinat qu'il a subi le 12 aout 2022.
La fiction pour vaincre la brutalité et la bêtise.
Écrit par : Allusion | 19/04/2024
Répondre à ce commentaireEn 2022, Salman Rushdie survit de justesse à un attentat perpétré par un extrémiste islamiste. Récompensé en 2023 par le prix de la Paix des éditeurs allemands, l'écrivain nous a reçu à New York. Et aussi : des rencontres avec la journaliste russe Elena Kostyutchenko, les autrices slovènes Pia Prezelj et Suzana Tratnik, et un focus sur l’édifiant roman graphique “Femme, vie, liberté“.
Pour Salman Rushdie, la liberté d’expression est le socle de toutes les libertés chères à l’humanité. Il y a plus de trente ans, l’ayatollah Khomeiny taxait "Les versets sataniques" d’œuvre blasphématoire et lançait une fatwa contre son auteur. Mais Salman Rushdie refuse de se taire. En 2023, il publie le roman "La cité de la victoire", qui se déroule au XIVe siècle dans le sud de l’Inde.
La présentatrice de "Twist", Bianca Hauda, s’entretient également avec la journaliste d’investigation russe Elena Kostyutchenko qui, jusqu’au début de l’invasion de son pays en Ukraine, travaillait pour le journal d’opposition Novaïa Gazeta. Son livre, "I Love Russia : Reporting from a Lost Country", rassemble divers reportages et essais autobiographiques.
Il y a un peu plus d’un an, Jina Mahsa Amini périssait sous les coups de la police des mœurs iranienne qui l’avait arrêtée pour "port de vêtements inappropriés". Sa mort déclencha une vague de protestation qui perdure jusqu’à aujourd’hui. Le roman graphique "Femme, vie, liberté" lui rend hommage. À Paris, "Twist" s’entretient avec les dessinatrices Bahareh Akrami et Coco, qui ont participé à l'ouvrage.
En Slovénie, pays invité de l’édition 2023 de la Foire du livre de Francfort, "Twist" rencontre l’écrivaine Pia Prezelj. Son dernier roman évoque les espoirs déçus d’une communauté villageoise slovène. Suzana Tratnik, elle, raconte la vie de Jana, une étudiante slovène qui fréquente la communauté LGBT dans les années 1990.
https://www.arte.tv/fr/videos/110325-008-A/twist/
Écrit par : Allusion | 21/04/2024
Retour en 2009 en parlant de l'Inde et des élections
1. http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2009/04/24/sucer-mais-pas-avaler.html
2. http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2009/04/30/sucer-mais-pas-avaler-2.html
3. http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2009/05/01/sucer-mais-pas-avaler-3.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Narendra_Modi
Écrit par : Allusion | 19/04/2024
Répondre à ce commentaireL'Inde, première démocratie du monde ?
Le Premier ministre indien, Narendra Modi, se présente pour un troisième mandat, qu'il a de grandes chances de remporter. En 10 ans de pouvoir, il a mis en place en règne absolu, en imposant la thèse suprémaciste d'une supériorité de la "race hindoue" dans le pays et en fragilisant tous les fondamentaux de la démocratie indienne.
https://www.arte.tv/fr/videos/118080-033-A/l-inde-premiere-democratie-du-monde/
https://www.arte.tv/fr/videos/118080-037-A/inde-quand-bollywood-fait-campagne/
https://www.arte.tv/fr/videos/116705-002-A/le-dessous-des-cartes-l-essentiel/
Écrit par : Allusion | 19/04/2024
Je pense que vous n'avez pas saisi le sens de la blague. Vous avez déjà vu beaucoup de "mère" avec une pine vous....???!!!!
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 19/04/2024
Répondre à ce commentaireMais cela demande quelques oppérations tout à fait possible aujourd'hui.
Une autre blaguey : A partir de 2022, les fédérations anglaise et irlandaise interdisent aux femmes trans la pratique du rugby féminin après les avoir incluses sous conditions
Je n'ai pas vu la pine de Rocco Siffredi
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rocco_Siffredi
Il parait que cela vaut le détour :-))
Écrit par : Allusion | 19/04/2024
Doc Shot : Notre jeunesse d'Iran
A travers six récits portés par des témoins de moins 25 ans, le film "Nous, jeunesse(s) d'Iran" traverse de manière inédite la société iranienne d'aujourd'hui. Un pays biberonné à internet et aux réseaux sociaux, où un iranien sur dix a moins de 35 ans. Un peuple dont le niveau académique est le plus élevé du Moyen-Orient, mais où un jeune sur quatre est au chômage. Face à l'usure du régime des Mollahs, les six récits, six différents visages de la jeunesse iranienne, offrent un éclairage exceptionnel sur les transformations en cours au sein de la République Islamique d'Iran.
Au moyen de l'intelligence artificielle, (une première pour un documentaire français), qui permet d'anonymiser les visages tout en conservant leurs expressions, dont celui de Sarah, la principale narratrice, le film révèle ces bouleversements dans la sphère intime et dans l'espace publique, chez les religieux comme chez les laïques. Son nom a fait le tour du monde : Jina Mahsa Amini, 22 ans, décédée le 16 septembre 2022 à la suite d'une arrestation violente par la police religieuse de Téhéran. Son visage gracile et maquillé, symbole des libertés brimées, provoque l'étincelle Femme Vie Liberté... une révolte massive, portée par la jeunesse - principalement des étudiants issus de la petite classe moyenne, réprimée dans une violence à l'automne 2022. Face aux arrestations, aux tortures et exécutions du régime islamique, le mouvement s'est essoufflé. Mais derrière l'élan brisé se niche une autre révolution, silencieuse : la mutation culturelle irrépressible de la génération Z d'Iran. Un jeunesse massive, très urbaine (près de 80% de la population habite en ville), très instruite, et une jeunesse en souffrance, privée de ces libertés individuelles fondamentales : s'aimer, se rencontrer, s'habiller sans contrainte, danser, chanter... Contre la culture de la tristesse et du martyr imposée par les Mollahs, contre l'instrumentalisation de la cause palestinienne, Sarah met en lumière ce que les sociologues appellent "l'envie de joie de vivre" des jeunes iraniens. Une génération politisée, moderne, connectée, écolo et féministe ... à l'instar de la jeunesse mondiale.
https://auvio.rtbf.be/media/doc-shot-nous-jeunesse-s-d-iran-3183547
Écrit par : Allusion | 19/04/2024
Répondre à ce commentaireEt c'est ainsi que nous vivrons me rappelle cette merveilleuse chason de lLéo Ferre probablement inspirée d'ARAGON. Est-ce ainsi que les hommes vivent!!! https://www.youtube.com/watch?v=GJvP9R9otmQ.
Tout est affaire de décor
Changer de lit, changer de corps
À quoi bon puisque c'est encore moi
Qui moi-même me trahis
Moi qui me traîne et m'éparpille
Et mon ombre se déshabille
Dans les bras semblables des filles
Où j'ai cru trouver un pays
Cœur léger, cœur changeant, cœur lourd
Le temps de rêver est bien court
Que faut-il faire de mes jours?
Que faut-il faire de mes nuits?
Je n'avais amour ni demeure
Nulle part où je vive ou meure
Je passais comme la rumeur
Je m'endormais comme le bruit
Est-ce ainsi que les hommes vivent?
Et leurs baisers au loin les suivent
C'était un temps déraisonnable
On avait mis les morts à table
On faisait des châteaux de sable
On prenait les loups pour des chiens
Tout changeait de pôle et d'épaule
La pièce était-elle ou non drôle?
Moi, si j'y tenais mal mon rôle
C'était de n'y comprendre rien
Dans le quartier Hohenzollern
Entre la Sarre et les casernes
Comme les fleurs de la luzerne
Fleurissaient les seins de Lola
Elle avait un cœur d'hirondelle
Sur le canapé du bordel
Je venais m'allonger près d'elle
Dans les hoquets du pianola
Est-ce ainsi que les hommes vivent?
Et leurs baisers au loin les suivent
Le ciel était gris de nuages
Il y volait des oies sauvages
Qui criaient la mort au passage
Au-dessus des maisons des quais
Je les voyais par la fenêtre
Leur chant triste entrait dans mon être
Et je croyais y reconnaître du Rainer Maria Rilke
Elle était brune et pourtant blanche
Ses cheveux tombaient sur ses hanches
Et la semaine et le dimanche
Elle ouvrait à tous ses bras nus
Elle avait des yeux de faïence
Et travaillait avec vaillance
Pour un artilleur de Mayence
Qui n'en est jamais revenu
Est-ce ainsi que les hommes vivent?
Et leurs baisers au loin les suivent
Il est d'autres soldats en ville
Et la nuit, montent les civils
Remets du Rimmel à tes cils
Lola, qui t'en iras bientôt
Encore un verre de liqueur
Ce fut en avril, à cinq heures
Au petit jour que dans ton cœur
Un dragon plongea son couteau
Est-ce ainsi que les hommes vivent?
Et leurs baisers au loin les suivent
Comme des soleils révolus
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 20/04/2024
Répondre à ce commentaireJe me réjouis de savoir que la drwaaate fasciste va remporter le GRAAL. En réponse, le surréalisme retrouvera ses anciennes couleur. Effet de balancier......
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 20/04/2024
Répondre à ce commentaireLes arithmologues vout diront que nous sommes une année 8 2024). CE QUI EST EN HAUT EST COMME CE QUI EST EN BAS. LE 8ème signe est celui TERRIBLE DU SCORPION (vie-mort). Il va falloir passer par cette petite ou GRANDE MORT (un 9 juin). Neuf comme nouveau. Le 9 marque la fin et le début d'un nouyveau cycle. Je m'étais éloignée de la gauche à cause du mariage homosexuel (comme le chanteur RENAUD). Et maintenant voilà que je me retrouve du côté de cette gauche meurtrie. Blessée et clouée au sol (le soleil NOIR de l'ECLYPSE) comme le CHRIST en CROIX. Oh père, pourquoi m'as-tu abandonné??? Mais ce n'est pas moi qui t'ai abandonné. C'est toi qui a cessé de me voir.....
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 20/04/2024
Répondre à ce commentaireCeci pourrait être une bonne réponse à ce genre de commentaies
Dans certaines circonstances, cela peut être embarrassant d'être surpris en train de se parler à soi-même. Vous avez l'air d'avoir perdu la tête ! En général, il est commun que nous parlons pour communiquer, et le faire sans que cela ne soit adressé à quelqu'un ou sans être entendu par quelqu'un va à l'encontre du but recherché. Cependant, ce n'est pas tout à fait vrai, car parler pourrait bien servir à d'autre fonctions.
Combien de fois cherchons-nous nos clés à voix haute, pensant que ça nous aide à les retrouver car cela nous rappelle instinctivement ce que nous cherchons sans perdre notre concentration. Cet exemple en est un parmi tant d'autres...
Parler à voix haute sans réels interlocuteurs face à nous est une extension de notre dialogue intérieur. C'est une commande motrice déclenchée automatiquement.
Au début du 20e siècle, le psychologue Lev Vygotsky a suggéré que nous parlons à voix haute la première fois que nous apprenons à parler, car notre discours et nos pensées ne sont pas connectés.
Ensuite, le discours intérieur se développe, et nos pensées ressemblent davantage à des phrases verbales.
Une fois que nous avons appris à connecter nos pensées et nos paroles, nous avons tendance à ne pas le faire trop souvent. Mais une fois à l'âge adulte, nous le faisons toujours, et, il existe d'autres raisons à ce phénomène...
Parler à voix haute peut être utile aux adultes pour diverses raisons. La pratique d'une langue, l'apprentissage et les compétences sociales sont quelques-unes des raisons qui peuvent nous motiver à avoir "une discussion en tête-à-tête" avec nous-même.
Les personnes apprenant par le son ont tendance à répéter les instructions à la personne qui leur a donné, afin qu'ils puissent les mémoriser. De même, ils ont probablement appris à écrire par le fait d'épeler les mots, en répétant chacune des lettres.
C'est un fait, lire quelque chose à haute voix au lieu de le lire avec sa voix intérieure permet de mieux le retenir.
Cela peut nous aider à nous concentrer, mais tout dépend de ce que nous disons. Par exemple, des chercheurs ont demandé à des personnes de dire des choses sans aucun rapport avec les tâches qu'ils étaient en train de faire. Les humains n'étant habituellement pas très multitâches, cela a ralenti considérablement leurs performances.
À l'inverse, si les gens utilisent leur discours pour diriger leurs actions, cela les aide à se souvenir de ce qu'ils sont censés faire et améliore leurs performances dans l'exécution des tâches.
Il y a également une corrélation avec le fait de parler à voix haute et la façon dont nous visualisons les choses. Par exemple, si quelqu'un recherche un poulet dans une illustration de type "Où est Charlie ?" et prononce le mot "poulet" à voix haute, il le trouvera plus rapidement.
Il y a aussi des avantages à se parler à soi-même, autre que la cognition et la concentration. Par exemple, vous pouvez augmenter votre confiance et votre motivation en vous parlant de manière positive.
De nombreuses études ont été menées sur les effets du dialogue intérieur et sur les performances des joueurs de tennis. En général, les joueurs sont divisés en deux groupes et participent à des évaluations régulières, des séances d'entraînement et une évaluation finale.
On a demandé à un groupe de pratiquer un dialogue intérieur positif. Lors de l'évaluation finale, le groupe qui a pratiqué le dialogue intérieur positif était moins anxieux, plus confiant et leurs performances se sont améliorées.
Le fait de se parler à soi-même à la troisième personne entraîne une certaine distanciation, ce qui peut réduire l'anxiété face à un entretien d'embauche à venir, par exemple.
Au lieu de dire "Je peux le faire", certains utilisent la troisième personne du singulier comme "tu peux le faire, Denis". Cette technique les rend moins anxieux et nerveux à propos de la tâche qu'ils ont à faire, comparé à ceux qui emploient la première personne du singulier.
Une étude publiée dans Scientific Reports a prouvé que se parler à la troisième personne est le moyen le plus efficace de se calmer.
Nous avons tous des dialogues intérieurs. Certains en ont plus que d'autres et peuvent dévier. Tard dans la nuit, nous pouvons remarquer que nos pensées intérieures vagabondent de manière éparpillée. Or, nous devons être capables de couper court à ce bruit pour mener à bien nos journées.
Pour les personnes qui souffrent de dépression et d'anxiété, il peut être difficile de couper court à certaines pensées. Lorsque le dialogue intérieur d'une personne commence à trop s'égarer, elle peut devenir incohérente et insensée
Si certaines personnes ont dû mal à gérer des émotions difficiles, l'autosuggestion peut les aider à les traverser. Tout comme parler à un ami ou un psychologue, il peut également être utile de se parler à soi-même lorsque personne n'est présent.
Cela peut nous aider à comprendre ce que nous ressentons exactement, qu'il s'agisse de chagrin, de culpabilité ou de tout autre sentiment, et nous aider à accepter ce que nous ressentons.
Une personne qui se parle à elle-même en raison d'une maladie mentale, c'est une autre histoire. Par exemple, les personnes atteintes de schizophrénie peuvent entendre une autre entité parler dans leur tête et parfois lui répondre à haute voix.
Se parler à soi-même devient un problème lorsqu'il s'agit d'hallucinations auditives, comme si l'on parlait à une autre personne que se trouve dans notre tête, qui se distingue de nos propres pensées et que l'on est le seul à pouvoir entendre.
Il existe d'autres formes dangereuses d'autosuggestion. L'une d'entre elle est l'autosuggestion négative, qui implique généralement une personne se décourageant et s'auto-critiquant.
Ce qu'il faut en retenir, c'est qu'il est totalement normal de se parler à soi-même. Malgré l'existence de certaines maladie mentales, le dialogue intérieur existe pour plein d'autres raisons.
Il est bon de le pratiquer pour traiter nos émotions, nos pensées et mieux réaliser nos tâches au quotidien.
S'il s'agit d'un discours négatif prédominant, si vous vous sentez en détresse à cause de ce dialogue intérieur, si c'est une habitude dont vous souhaitez vous passer mais que vous n'y arrivez pas, il peut être bénéfique de demander de l'aide à quelqu'un.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/vous-parlez-vous-%C3%A0-vous-m%C3%AAme-voici-ce-que-dit-la-science-%C3%A0-ce-sujet/ss-AA1lIush?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=1331e950caaa4b9aaec4540d8571d8ab&ei=16#image=1
Écrit par : Allusion | 21/04/2024
Il y a une différence entre se parler à soi-même et s'adresser à un absent. Se parler à soi-meme et penser tout avec sa voix est très différent....
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 21/04/2024
Répondre à ce commentaireQuand on est dépendant d'un perdu ou d'un absent et qu'on ne peut pas vivre sa liberté et faire les choses qu'on a envie seule, il y a un énorme problème.
On peut courir, marcher ou faire du vélo, seul Cela s'appelle la singularité.
A plusieurs, c'est du pluralisme et une discussion pour espérer faire ce qu'on a envie et qui souvent rate.
Aujourd'hui, les gens ne peuvent plus séparer de leur Smartphone et sont aux agues à la moindre sonnerie, au moindre Bip.
J'utilise mon Smartphone en cas de réelle nécessité et pas pour faire de longues conversations.
Écrit par : Allusion | 21/04/2024
De toutes façons, l'autre n'est toujours que l'espace de nos propres projections. Raison pour laquelle un véritable psychanalyse se passe sans regard vers le psychanalyste qui est à l'arrière. Dans un face à face, intervient trop d'éléments pour être neutre. L'espace, le physique, les tic, le visage, les postures. Les paroles qui relèvent de l'audition.... Il faut du recul et donc de la solitude pour intégrer et vraiment digérer ce qui s'est passé durant un échange. Raison pour laquelle la fusion dans le couple est très toxique car rien ne peut être analysé et donc améliorer. Seul la solitude permet un véritable travail sur SOI (au sens de JUNG). Comme disait bien Brassens, au delà de 4, on est une bande de cons. C'est assez vrai. A pert rechercher de manière anaclitique la chaleur de l'autre, il est rare que notre vis-à-vis ou compagne de couple nous permette d'avancer. Au contraire. Depuis que mon compagnon est décédé en 2019, j'ai fait des bonds de géantes dans ma compréhension des choses du monde. D'un point de vue spirituel, métaphysique.... De toutes façons, quand on dort, ON EST SEUL DANS NOS REVES....
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 21/04/2024
Répondre à ce commentaireHier, le Jardin extraordinaire présentait le contraire de la singularité de l'homme. Là, où on conjugue uniquement avec nous, vous et ils
Dans une odyssée de survie au sein de la réserve naturelle de Malilangwe, une famille de lycaons se livre à une lutte acharnée pour la vie, révélant ainsi l'instinct de survie et la solidarité au sein de la meute, deux caractéristiques vitales pour chaque individu. De la structure hiérarchique de la meute jusqu'aux naissances, en passant par leur stratégie de chasse coordonnée et les moments de jeux avec leurs petits, ces canidés emblématiques du continent africain nous offrent un aperçu captivant de leur mode de vie. Chaque membre de la meute joue un rôle crucial dans la dynamique sociale, contribuant ainsi à la survie collective. Les lycaons, connus pour leur intelligence et leur adaptabilité, démontrent leur capacité à s'épanouir dans les environnements exigeants de la savane africaine. Cependant, les défis ne manquent pas pour la meute. Entre les rencontres avec les imposants éléphants, les confrontations avec les redoutables lions et les autres périls qui les guettent, chaque jour est une bataille pour la survie.
https://auvio.rtbf.be/media/le-jardin-extraordinaire-le-jardin-extraordinaire-3184036
Écrit par : Allusion | 22/04/2024
1874, la naissance de l'impressionnisme
En 1874, Monet, Renoir, Degas et leurs camarades organisent leur première exposition collective en toute indépendance. Redonnant vie à ces jeunes peintres dressés contre l’académisme de leur époque, ce documentaire-fiction retrace l’avènement de la révolution impressionniste, en marge d’une exposition au musée d’Orsay.
En 1862, Claude Monet, jeune caricaturiste converti à la peinture de paysage par Eugène Boudin, débarque à Paris pour parfaire sa formation. Dans l’atelier de Charles Gleyre, l’indocile se lie d’amitié avec Alfred Sisley, Auguste Renoir et Frédéric Bazille. À une époque où le Salon officiel – qui n’expose que les œuvres adoubées par l’Académie des beaux-arts – constitue la principale voie de réussite, l’organisation du Salon des refusés, en 1863, éveille l’espoir du quatuor. Une œuvre au goût de scandale, en particulier, suscite leur admiration : Le bain (Le déjeuner sur l’herbe) d’Édouard Manet. Comme eux, Camille Pissarro, Edgar Degas, Berthe Morisot ou encore Paul Cézanne tentent de tracer leur sillon entre paysages croqués en plein air et scènes réalistes de la vie moderne. Tous vont être tour à tour refusés par le Salon, à l’image du provocateur Cézanne, systématiquement recalé des cimaises officielles. En 1869, ils se rassemblent derrière Manet dans le groupe dit "des Batignolles", fructueux choc de tempéraments et de styles, et envisagent de monter une exposition indépendante. Mais la guerre franco-prussienne, qui emporte Bazille en novembre 1870, puis la Commune de Paris stoppent leur élan. Il faudra attendre le 15 avril 1874 pour que le projet voie enfin le jour. Dans les anciens studios du photographe Nadar, au 35, boulevard des Capucines, une trentaine d’artistes présentent leurs réalisations, dont un grand nombre sont aujourd’hui considérées comme des chefs-d’œuvre. Détourné par un critique dédaigneux, le titre de l’un de ces tableaux, Impression, soleil levant, de Monet, donnera finalement son nom à une révolution picturale majeure.
Portrait de groupe
Cent cinquante ans après cette exposition fondatrice, dont on découvre ici une fascinante reconstitution inédite en 3D, Julien Johan et Hugues Nancy remontent aux prémices de cette incroyable aventure artistique et humaine, née dans une période de grandes mutations. Mêlées à de riches archives documentaires qui éclairent ce contexte historique, des scènes de fiction formidablement vivantes et élégantes, fondées sur leurs écrits, permettent d’approcher au plus près la vie et l’œuvre des "inventeurs" de l’impressionnisme. De leurs ateliers aux paysages qu’ils ont si splendidement transcrits sur la toile, ces séquences les croquent dans leur jeunesse assoiffée d’indépendance, en faisant la part belle à la personnalité et aux expérimentations de chacun. Une immersion dans l’une des pages les plus éblouissantes de l’histoire de l’art.
https://www.arte.tv/fr/videos/113571-000-A/1874-la-naissance-de-l-impressionnisme/
Écrit par : Allusion | 28/04/2024
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