06/01/2025
Les Assassins de l'Aube (84-90)
L'Assassin de l'Aube
Vendredi 12 avril 2024
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Derniers chapitres du livre de Michel Bussi ?
84. Habitation Wagram, nord de Grande-Terre 24h
85. Habitation Wagram, nord de Grande-Terre 1h30
87. Habitation Wagram, nord de Grande-Terre 5h59
Epilogue : Un mois plus tard
88. Préfecture de Point-à-Pitre 6h07
90. Ravine de Bois-Malher, Bouillante 18h01
Le livre de Michel Bussi parle d'assassins.
Il n'y a évidemment pas que des assassins en Guadeloupe.
"Echappées belles" démontre parfaitement que c'est endroit où il fait bon vivre le temps de vacances, l'est aussi pour une plus longue période.
Laurent Voulzy est né le 18 décembre 1948 dans le 18 arrondissement de Paris, fils de Lucien Gerville-Réache (1928-2008), homme d'affaires et politique guadeloupéen. Dans sa chanson "Cœur grenadine", il dit être « né dans le gris par accident » mange créole à la maison. Sa mère écoute beaucoup de musique antillaise et afro-cubaine, salsa, calypso, merengue et conga. A l'âge de 35 ans, il redécouvre ses racines en retournant à la Guadeloupe pour participer à une manifestation au profit de l’enfance handicapée. La chanson "Belle-Île-en-Mer, Marie-Galante est élue meilleure chanson des années 1980 et quatorzième chanson du siècle par 3.000 professionnels lors des Victoires de la musique de 1990
Un pied de chaque côté de l'Atlantique, il reste un bon ambassadeur des Petites Antilles.
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Réflexions du Miroir
Le premier commentaire de Babelio au sujet du livre de Bussi correspond au mien : "Mais voyons tout d'abord ce que j'ai aimé: le suspens était bien au rendez-vous, avec des chapitres courts et percutants, des rebondissements, des suspects à la pelle. En prime, le choix de la Guadeloupe comme coulisse était judicieux, offrant une note particulière à l'intrigue. Bussi a bien su mettre en scène l'île, ses habitants et son histoire, me permettant à cette occasion d'en apprendre davantage sur ce territoire d'outre-mer, en intégrant dans l'intrigue une petite leçon d'histoire que j'ai lue avec gratitude, me rendant compte que j'avais un manque de connaissances alarmant en la matière. Honte à moi ! Seul bémol: si tout semblait parfait peu avant le dénouement, ce dernier m'a ouvert les yeux sur les lacunes au sujet de la crédibilité de l'intrigue. Une fois le livre refermé, médusé, je me suis pris à le rouvrir pour relire certains passages. Il n'empêche que j'ai passé un bon moment de lecture récréative grâce à la plume légère de Michel Bussi. Je sens que je vais encore me laisser berner par ses intrigues :)."
Je n'ai rien à ajouter : le lecteur se laisse berner par les intriques de Michel Bussi.
Après avoir lu presque tous ses livres en 2023, je savais que l'assassin ne serait pas celui qu'un lecteur pourrait penser, qu'il y avait des entourloupes sur le chemin du scénario pour le lecteur et de fausses pistes pour les policiers de l'enquête. Pourtant, l'assassin se dévoile dans quelques paragraphes en décrivant ce qu'il allait faire à ses victimes et en donnant déjà des raisons de sa haine. Ce n'est que presqu'au dernier paragraphe que la pièce de puzzle manquante trouve sa place et que l'assassin est dévoilé alors que l'assassin passait entre les mailles du filet.
Michel Bussi se met à la place de l'assassin dès le début de son écriture et brode son scénario à reculons en ajoutant les indices nécessaires pour faire perdre la logique au lecteur.
Avez-vous remarqué que l'histoire du livre se déroule en une semaine, entre le dimanche 7 avril et le vendredi 12 avril 2024 ? C'est fou, ce qu'on peut incorporé pour découvrir des événements en une semaine. Une simple enquête policière dure parfois bien plus d'un mois.
Est-ce qu'il aurai l'aura (le mot de l'année 2024) nécessaire avec ces 6 grands chapitres lus en 6 semaines en les lisant à haute voix dès la veille de la Saint-Nicolas ?
Lire un livre est un challenge personnel dont je me souviendrai.
Je ne fais ni théâtre ni lis des romans régulièrement à haute voix comme Caroline Victoria. J'ai peut-être usé et laissé transpiré un accent belge qui ne correspondait pas à celui d'une française comme Caroline.
Lire, c'est bien mais lire à haute voix, cela change tout.
Cinq conseils pour lire à haute voix :
Je n'ai pas de public devant moi. Les auditeurs comprendront ou non, après coup.
D'après le bibliothécaire, il parait que c'est aussi agréable d'écouter un livre que de le lire. Je n'ai aucune qualification ni aucune expérience pour être un "Liseur" professionnel. Indulgence, donc... J'ai emporté avec moi l'audiolib d'un autre livre raconté pour avoir des exemples.
La lecture dite à haute voix m'a intéressé et surpris à la fois par l'effort nécessaire pour faire passer les textes qui le composent avec un dictaphone tenu à la main.
Les bénéfices d'une lecture à haute voix
Gustave Flaubert, l'artisan de la fureur d'écrire le faisait à la suite de la écriture de ses livres. Il voulait entendre la sonorité de ses écrits. C'était les siens. Il savait comment les interpréter. Ici, ce n'était pas mon cas.
Lire à haute voix sans prélecture comme je l'ai fait, m'a obligé à comprendre tous les événements au moment où je lisais et à donner les intonations et le rythme nécessaires qui s'imposent d'eux-mêmes.
Ce fut une expérience de lecture originale. Je recommande d'essayer de lire un livre à haute voix.
On commence souvent à lire de cette manière, aux enfants.
Mon travail, car c'en fut un, est resté à l'état brut. Des chapitres courts et d'autres relativement longs sont venus à ma rencontre.
Je n'ai pas recommencé à lire un seul chapitre, même si parfois je constatais, après coup, que j'avais bredouillé sur certains mots et que j'ai dû rattraper une erreur de lecture en utilisant un autre mot ou en prononçant une phrase autrement.
Ceux qui préfèrent lire un livre papier se seront lassés et auront probablement lâché très vite l'écoute pour retourner à la lecture "en sourdine". Il est possible qu'ils finiront la lecture de ce livre en un jour sans le besoin de laisser des blancs entre les lignes, après les points pour respecter la ponctuation. Je ne l'ai pas toujours respecté non plus.
J'ai posé la question à quelques personnes de mon entourage sur ce qu'ils en pensaient. J'ai reçu des réponses négatives comme je m'y attendais.
J'aime beaucoup les podcasts de l'Heure H lus par Jean-Louis Lahaie. Je les ai introduits à la suite de certains de mes billets comme une mise en demeure d'entrer en matière après avoir lu le seul préambule de L’Heure H. "Une fenêtre sur des aventures parfois méconnues ou des destins tragiques de l'histoire qu’ils soient artistes, scientifiques, romanciers ou sportifs" y était écrit. Je me souviens qu'il avait été interrogé au sujet des podcasts qu'il faisait lors de la dernière foire du livre. Dommage, je n'avais aucun moyen pour enregistrer son interview.
Cette procédure me semblait plus naturel, plus intuitive. Je voulais lire à haute voix en parallèle avec un lecteur qui progresse dans un scénario sans rien connaitre du scénario.
Redonner le temps au temps veut dire calmement, sans me presser comme je le fais en écrivant moi-même dans un journal qui n'a rien à voir avec un blog.
Tout doit aller trop rapidement aujourd'hui. "Time is money". Pour suivre le rythme de la production des livres, il faudrait lire un livre de 200 pages tous les jours.
Un livre de cette taille, concentré de cette manière, je ne le lis pas chez moi, je le lis sur place dans la librairie ou la bibliothèque.
Ce lundi, le Cactus parlait des 25 milliards à trouver
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J'avais pris l'exemple de l'audiolib "Les Diagonales des Reines" en 2 CD, lus par Caroline Victoria qui a dû "prémâcher" son travail en ayant lus et probablement relus le livre de 480 pages avant d'être enregistré.
Du 1er épisode jusqu'au 92ème, elle prenait aussi le temps nécessaire pour permettre au lecteur d'assimiler ce qu'il écoutait.
Après le côté positif de la lecture à haute voix, il y a aussi un côté négatif pour le lecteur. Il n'a pas le texte devant les yeux.
- Il n'apprend rien au sujet de l'écriture et l'orthographe des mots.
- Il ne peut prendre note des phrases qu'il écoute.
Conclusion personnelle : Pour le lecteur, c'est une bonne initiation mais qui doit se poursuivre par la lecture traditionnelle avec un livre papier ou sur écran.
C'est ce que j'ai fait en reprenant la lecture de "La Diagonale des reines" de manière traditionnelle et qui sait, j'écrirai peut-être un billet à son sujet en reprenant des phrases caractéristiques qui n'auraient laissées aucune trace dans ma mémoire en l'écoutant et qui ne m'auront pas fait rencontrer les "Secrets d'écriture".
J'ai lu certains livres de Bernard Werber et déjà écrit à ce sujet le billet "Quand les livres délivrent" pour parler de sa méthode.
Mais, essayer, tester quoi que ce soit, c'est l'assumer et toujours finir par l'adopter tel quel.
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Retour au Passé, au Présent et... au Futur
Comme je l'ai fait depuis six semaines, je garde une deuxième partie pour parler d'autre chose que ce que représente les titres de ces billets.
12 janvier 2015 : Tremblement de l'esprit
Le passé
C'est un retour au 7 janvier 2015, dix ans après Charlie. La laïcité qui n'est qu'un faux moyen de trouver un accord "Laïc, c'est le hic", si on ne devient pas athée pour comprendre les croyances dans "le Tremblement de l'esprit".
L'insouciance perdue par l'autocensure des cartoonistes.
Hommage à Cabu, Wolenski, Charb, Tignous et Honoré dans l'humour à mort.
Le présent
Donald Trump arrive le 20 janvier, comme nouveau président avec Elon Musk à bord qui, par son ingérence, essaye de déstabiliser la démocratie européenne au bénéfice des partis d'extrême droite.
Ce lundi, Kamala Harris officialise la victoire de Donald Trump au Capitol, là où il y a 4 ans, a été attaqué.
Le futur
La génération Z devrait changer le monde en 20 ans avec de plus en plus de matière à connaitre, à comprendre et à assimiler. L'enfance est partout, et partout et elle est attaquée partout dans le stress. Cette génération devient vieille sans avoir connu la plénitude de leur jeunesse en se laissant absorber par certains réseaux sociaux comme "X". Mon enfance, je l'ai construite moi-même. C'est un droit que l'on comprend aujourd'hui. Un désastre, peut-être ? Côté positif, je n'ai pas pas eu vraiment d'autorité au dessus de ma tête qui disait "fais pas ceci, fait pas cela. Obéis".
Conseiller les règles essentielles de la vie, les coacher mais sans leur imposer une forme et un fond particuliers. Etre soi et pas quelqu'un d'autre avec le respect vis-à-vis de cet autre.
A mon âge de retraité, j'apprends à mieux apprendre en redevenant enfant sans contrainte avec la liberté d'expression.
Allusion
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