15/04/2017
Uchronie d'un quinquennat pour rien?
Il y a un an, je parlais du passage de la démocratie représentative à la démocratie participative.
A la veille du grand scrutin en France, un poisson d'avril et une révision de ce qu'est l'Europe via son histoire, me paraissaient les plus adéquats.
Eric Zemmour a écrit "Un quinquennat pour rien" en parlant du mandat présidentiel de François Hollande.
En serait-il autrement avec un autre président, un autre système de gestion de la société ... en remontant le temps? Peut-être...
Il y a trois ans, en 2014, j'écrivais avec un certain humour "Zo dom & go more" dans le cadre des élections belges, suivi de "Démocratie européenne" au niveau "européen".
En France, entre gauche et droite, les repères se brouillent. On ne sait plus qui est qui et qui fait quoi.
La droite caractérisée par la tradition, la sécurité, le patriotisme et le la performance se mélange à la gauche identifiée par la solidarité, l'humanisme et la générosité.
Les électeurs demandent un vrai renouveau.
Mais lequel et comment?
La philosophe Cynthia Fleury écrit: "On a trop voulu dissocier éthique et politique. État de droit et État social. La démocratie rappelle cette vieille leçon de l'indivisibilité des principes comme exigence ou comme utopie, mais son seul socle d'opérativité.".
Le Monde diplomatique parlait d'une réédition du piège du vote utile pour les prochaines élections françaises.
Comme il y est écrit, François Hollande a été le chef d’État le plus impopulaire de la Vème république après son prédécesseur Nicolas Sarkozy déjà répudié.
Une certaine mollesse de celui que certains appelaient Flamby, était visée alors qu'il avait un pouvoir relativement absolu comme l'écrit Gérard Davet dans "Un président ne devrait pas dire ça".
En 2012, le PS contrôlait la présidence, le gouvernement, l'Assemblée nationale, le Sénat, 21/22 régions, 56/96 départements, 27/29 villes de plus de 100.000 habitants.
Mais tout est allé sans ressort, sans retour sur investissements qui ont permis des écarts par manque de management efficace menant à des affaires.
Les "affaires" ont abouti à une défiance vis-à-vis de la politique corrompue par l'argent mortifère qui agissait contre l'intérêt général.
Certains pensent, dès lors, à une rotation forcée des pouvoirs pour éviter l'oligarchie. Un vote par tirage au sort...
Techniques qui seraient orchestrées par deux ou trois mandats et puis s'en vont...
Cela n'a rien empêché au vu de ce qui s'est passé en Russie dans l'échange de "bons procédés" entre Poutine et Medvedev.
D'ailleurs, des mandats de combien d'années? Quatre, cinq ou sept ans?
Dimanche, Erdogan aura peut-être reçu les pouvoirs absolus et les coudées franches comme autocrate pour éliminer tous ses adversaires après la révision de la Constitution turque.
Une réédition de la présidence de Atatürk en "style islamique".
La démocrature se met en place insidieusement sans crier gare
Médiapart écrivait qu'il y avait urgence démocratique...
Les élections sont des moments particuliers pendant lesquels on compte les "pour" et on décompte les "contre" mais quand on ne voit plus que des "contre", cela se corse.
L'homme est ainsi fait même au travers des époques, il se remet en question via des représentants hiérarchiques en délégation de lui-même dans une réaction de protection et de la tranquillité de sa propre vie en famille en se foutant du tiers et du quart.
Mais quand cela va mal, il veut faire table rase du passé.
La politique de la table rase n'a duré qu'un an après la révolution française à partir de septembre 1791.
L'acte de désintéressement n'a pourtant pas éliminé les calculs d'écartement des adversaires politiques.
Renverser les idées du peuple de l'époque était une affaire de discours et d'orateurs qui allaient casser la baraque sans vergogne.
Et comme dit Thomas Gunzig, ce n'est pas parce que une idée vient de la gauche ou de la droite qu'elle est mauvaise, mais il y a toujours ceux que l'on aime bien et celui qui est une "clette" et qui dit des conneries...
En est-il autrement hier, aujourd'hui et demain d'ailleurs?
Un dossier sort cette semaine dans l'hebdomadaire Moustique.
- Bonjour Eriofne, on peut en discuter?
- Bonjour Black Panther, bien sûr... Bienvenue.
- Seuls 21 % de nos citoyens considéraient que le système politique belge n’était pas un échec, 68 % trouvaient que la démocratie fonctionnait mal ce qui laissait à penser qu’une majorité d’entre nous seraient tentés par un “pouvoir fort”.
- Un pouvoir pour résister à qui, à quel pouvoir?
- Tous, m'fi, puisque ils m'emmerdent tous à un moment donné.
- Aux grands de ce monde ou contre leur propre force?
- Aux grands de ce monde quand ils ne sont pas efficaces.
- Donc dans une logique de délitement du lien social, tu trouverais une réponse sans compromis en faisant appel à un panel citoyen. Es-tu prêt à en prendre la tête?
- La tête d'un grand panel citoyen? Tu te fous de moi. Je n'ai pas assez de boulot comme ça avec le travail, la famille, les amis et les gosses? Faire de la politique, c'est de la m...
- Je pense que l'on ferait mieux de retourner à l'actualité. Je ne vais pas te roucouler l'affaire de l'establishment....
- Dans "Plus rien à faire, plus rien à foutre", Brice Teinturier parle de la crise de confiance envers la démocratie dans une "PRAF" attitude.
- Roland Cayrol sortait lui, "Les raisons de la colère". Sommes-nous occupés à rejouer "Les raisins de la colère" de John Steinbeck dans un nouvel épisode?
- Tous pourris.
- Panem at cicenses. La résistance des traditions est tenace mais ne tient pas face une modernité qui s'installe à grande allure.
- Tu as raison, rien ne va apparemment plus dans les relations entre les citoyens et leurs dirigeants comme le rappelait le JT de mercredi au sujet des présidentielles ressenties entre déception et colère (16:35-19:00).
- C'est une bonne question quand les informations du "cloud", soit-disant réservées aux seigneurs et suzerains, y distillent à loisirs, leurs vassaux et serfs.
Le grand changement de notre époque: le monde d'informations circulent à la vitesse de la lumière.
Comme les citoyens n'ont plus le temps pour faire autre chose, on ne cherche plus à savoir d'où elle vient et où elle part.
Puis, il y a la pub qui dit que "Le "Digital Wokplace" en passant par l'unification des technologies (e-mail, messagerie instantanée, médias sociaux, applications RH, outils de réunions virtuelles…), mettrait en cohérence l'ensemble des moyens de communication, transformerait « l'expérience collaborateur », favoriserait l'efficacité et l'innovation collaborative".
- Il nous faut un pouvoir fort....
- Le revirement récent de Donald Trump nous montre ce qu'apporte un pouvoir fort. "L'America first & great again" n'est plus qu'un souvenir de campagne. La realpolitik a repris du poil de la bête dans des illusions trahies. Son pragmatisme de circonstance n'en fait pas un idéologue. Il navigue à vue dans des actions ponctuelles pour surprendre ses adversaires et en définitive, les éradiquer en supprimant les dissidences. Montrer sa force en bombant le torse, il l'a prouvé en Syrie et en sortant sa grosse Bertha, sous le nom de MOAB en Afghanistan en pointant la Corée du Nord par ricochet. Donc, vu la possible escalade, n'espère pas un pouvoir trop fort tout de même sinon les Lumières pourraient s'éteindre et tes Droits de l'Homme vont vraiment devenir des droits de l'Ohm comme unité de résistance.
Un nouveau président use de son pouvoir dans une réforme constitutionnelle ouverte.
Les commanditaires n'escomptent pas un exemple de stabilité sans profiter de l'occasion pour encourager le retour d'un président issu des partis traditionnels.
La technique de réconciliation européenne devrait même être essayée au Moyen-Orient par le partage de la ressource de l'eau, souvent source de conflit, comme ce fut le cas du charbon, de l'acier et de l'énergie nucléaire pour l'Europe, sous une autorité supranationale dans une diplomatie discrète, lente et profonde pour arriver à une paix à long terme.
On se rend compte que sans doute, cela ne pourra pas durer éternellement et le système se grippera, mais en attendant, on applaudit.
- Si la démocratie directe fonctionne, pourquoi pas? C'est à tenter.
- N'applaudit pas trop vite. Ce n'est que le premier acte qui pourrait t'y mener. La démocratie directe crée un malaise.
- Chacun son métier et les vaches seront bien gardées.
- Bien d'accord. Il faut le temps pour pouvoir tenir ces qualifications à jour et de la motivation perpétuelle dans le caractère pour ne pas paraître un rigolo désintéressé.
En trois phases distinctes, le roman de Georges Polet démontre que chaque acteur a retrouvé sa place devant un miroir sans tain.
- Pas du tout. La zizanie existe partout et dans tous les sens. Souvent par manque de moyens financiers ou par mauvaises attributions de ses allocations et de ses prérogatives.
François Fillon a ressenti un assassinat politique par la justice et les médias qui l'attaquent en remontant dans son passé.
Pour lui, les votes du peuple auraient plus d'importance que son passé troublée par des affaires.
Macron, lui, désire moraliser la politique.
Donald Trump ne supporte ni les médias, ni la justice qui font obstacle à ses directives.
Il s'est vu contré par la justice par le côté exécutif du Congrès.
Il s'est mis à dos l'establishment en mettant en présence les cols bleus contre les cols blancs.
La Justice est aussi sur le liste mais, cette fois, au prétoire sur le banc des accusé.
- Je me souviens, Bruno Coppens précédait, le juge Luc Hennard
- Si tu veux t'instruire sur la justice, le dernier livre de l'avocat pénaliste Eric-Dupont Moretti, "Directs du droit" a quelques anecdotes à te raconter au sujet des manipulations des jurés d'assises pendant le délibéré, de la presse qui n'est pas avare d'informer ses lecteurs de "vérité abusée" pour combler les trous de l'instruction rendant le public, jurés par délégation.
"Le crime est le lien géométrique du malheur humain", disait Badinter.
L'avocat fanfaron du 20ème siècle, Maurice Garçon écrivait "Les politiciens sont abjects. Leurs intérêts électoraux leur font faire des ignominies. Lâches, trembleurs, pusillanimes, ils se servent de tout ce qui pourrait flatter leur pouvoir. Leur indépendance est une plaisanterie. Plus ils montent dans la hiérarchie, plus ils sont serviles. Il n'aiment pas les avocats.".
- Les trois pouvoirs traditionnels de la démocratie, le législatif, l'exécutif et le judiciaire sont là pour cela.
- Le quatrième est attribué au pouvoir des médias et le cinquième, au pouvoir du peuple s'il veut participer. Thomas Gunzig ressortait les envies de plus de pouvoirs dans un ordre protocolaire quand on a déjà des pouvoirs: .
- Et dire qu'on est aujourd'hui capable de créer un "homme augmenté" qui se retrouverait dans l'art de l'utilisation commune de son cerveau et de son cœur.
- Tu l'as dit. Le problème c'est que le cœur a ses raison que la raison ne connait pas et ne veut pas connaître.
- Si le cœur abreuve le cerveau et a, parfois, mal à son passé, le cerveau, insensible à la douleur, réagit en fonction de ses neurones qui s'excitent en cœur.
- Tout devient bien plus nébuleux quand le deuxième cerveau présent à l'origine de tous les êtres vivants, entre dans la danse.
- Ben oui, le cerveau primitif, entérique, bourré de neurones.
- Un cerveau entérique? Tu rigoles?
- Tu ne sais pas ce que c'est? Je l'ignorais aussi. Ben, c'est dans ton ventre d'après cet excellent documentaire de ARTE. Malheureusement, il n'est plus totalement disponible. ("Les super-pouvoirs de l'intestin"). Ce cerveau original produit 95 % de la sérotonine qui, comme neurotransmetteur, participe à la gestion de tes émotions jusqu'à perturber tes communications.
- Pas étonnant des dégâts que ce ventre peut apporter quand l'embonpoint passe à la démesure et surtout quand, en plus, les yeux sont plus gros que le ventre.
- Tout à fait. Si notre panse est influencée par nos yeux, cela devient même cataleptique.
- (sourire) C'est la cata, quoi. Et dire que les chercheurs commencent à peine à explorer notre ventre.
- On pourrait enfin comprendre où va le monde et pourquoi une uchronie pourrait faire remonter tes neurones du ventre vers ta tête en passant par ton cœur... Tu parles d'un voyage... Un quinquennat pour rien? Absolument pas. Au moins, il fait réfléchir.... Maintenant, libre à toit, si l'uchronie tu appelles cela un passéroscoop comme Laurence Bibot:
Pour te remercier de ce dialogue, je te fais écouter le début et la fin de la pièce de théâtre à laquelle j'ai assisté, il y a une semaine: début et fin
"La porte à côté" de Fabrice Roger-Lacan avec Marie-Paule Kumps et Bernard Cogniaux qui vivent en couple sur scène et dans la vie.
Ramené à un couple, le synopsis suit la voie de ce qu'on vient de parler en parlant de deux voisins de palier qui ne savent pas se piffer. Elle est psy et lui vend des yaourts. Tout les éloigne. Ils se détestent comme des millions de célibataires perdus dans la ville, mais tous deux souffrent de solitude affective et cherchent l'âme sœur sur les sites de rencontres. Pour mieux connaître la vérité de l'autre, il suffit de l'offenser. Non?
"Le voisin est un animal nuisible assez proche de l'homme" disait Pierre Desproges...
Mais comme en électricité, le "+" et le "-" parviennent toujours à s'attirer.
Eriofne,
22 avril 2017: Les Belges sous la loupe "Noir, jaune, blues 2017.." dans le documentaire du 26 avril.
Les résultats dressent le constat d'une société en rupture de confiance. Mais c'est aussi le portrait d'une société qui se cherche et qui cherche des solutions pour se construire un avenir meilleur.
15 mai 2017: Bruno Coppens a trouvé le père de Macron
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Pyongyang: Démonstration de force militaire à l'occasion du 105e anniversaire du régime
Ce samedi, le monde a les yeux rivés sur Pyongyang. Pas tant pour voir le pays souffler les bougies du 105e anniversaire de la naissance de son fondateur, Kim II-Sung, mais plutôt par crainte que le régime nord-coréen profite de cette occasion pour adresser un message sans équivoque aux Etats-Unis, à la Corée du Sud et au Japon sur sa puissance militaire.
>> A lire aussi : Jusqu'où peut aller l'escalade entre Donald Trump et Kim Jong-un?
Peu avant l'aube, le long des rives du Taedong, le fleuve qui traverse la capitale nord-coréenne, des centaines de camions à plateau remplis de soldats étaient alignés en vue d'un défilé à travers la ville.
Mais selon de nombreux observateurs, la Corée du Nord pourrait surtout profiter de cette date-anniversaire pour procéder samedi à un nouveau tir de missile balistique ou même à son sixième essai nucléaire, tous deux interdits par la communauté internationale.
Le régime de Pyongyang prêt à répliquer par une attaque nucléaire
Donald Trump, qui a annoncé la semaine dernière l'envoi vers la péninsule coréenne d'un porte-avions escorté par trois navires lance-missiles, puis évoqué une « armada » comprenant des sous-marins, affirmait jeudi avec assurance que le « problème » nord-coréen serait « traité ».
Des propos qui ont attisé la colère de Pyongyang. "Nous sommes prêts à répliquer à toute attaque nucléaire par une attaque nucléaire de notre façon", a ainsi déclaré Choe Ryong-Hae, le N2 du régime, lors d'une cérémonie précédant cette parade militaire. Dans une déclaration diffusée vendredi par KCNA, l'agence de presse officielle de la Corée du Nord, l'armée a, quant à elle, assuré que les bases américaines en Corée du Sud, « tout comme les quartiers généraux du Mal » tels que la présidence sud-coréenne à Séoul, seraient « pulvérisés en quelques minutes » en cas de guerre.
Des menaces bientôt mises à exécution ?
Selon les analystes de « 38 North », un site internet qui fait autorité sur le régime communiste et qui s'appuie sur plusieurs images satellites récentes, le site d'essais nucléaires de Punggye-ri est « amorcé et prêt » à servir. La Corée du Nord, bien que sous le coup de nombreuses sanctions imposées par les Nations unies en raison de ses programmes nucléaires et balistiques, a toujours pour ambition de se doter d'un missile capable d'atteindre les Etats-Unis, persuadée que le pays aura prochainement à lutter contre une invasion américaine.
http://actualite.20minutes.fr/Interstitial/TwentyMinutes/2017/04/15/58f1e1e88e90f.html#xtor=EPR-182-[welcomemedia]--[article_politique]--
Écrit par : L'enfoiré | 15/04/2017
Référendum Turc: l'UE prend note du résultat serré et invite à dégager un large consensus national
L'UE "prend note des résultats" du référendum organisé dimanche en Turquie et invite les autorités nationales à dégager "un consensus national". Les changements constitutionnels que la courte victoire du oui (51,2%) suppose seront "évalués à la lumière des obligations du pays en tant que candidat à l'adhésion à l'UE", indique une déclaration communiquée dimanche soir.
"A la lumière du résultat serré de ce référendum et des implications profondes des amendements constitutionnels, nous appelons aussi les autorités turques à rechercher un consensus national le plus large possible pour leur mise en place", stipule la déclaration, attribuée au président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, à la Haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères Federica Mogherini et le commissaire européen à l'élargissement Johannes Hahn. Les représentants de l'UE indiquent encore attendre "l'évaluation de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et de son bureau pour les institutions démocratiques et les droits de l'Homme (ODIHR) notamment sur les suspicions d'irrégularités."
Erdogan appelle les pays étrangers à "respecter la décision de notre nation"
A l'annonce de la victoire du "oui" au référendum convoqué par le président turc Recep Tayyip Erdogan, visant à renforcer ses pouvoirs, celui-ci a invité "les organisations et les pays étrangers à respecter la décision de notre nation." Les deux principaux partis d'opposition contestent la légitimité du scrutin et évoquent des manipulations. Le CHP et le HDP dénoncent une mesure annoncée à la dernière minute par le Haut-Conseil électoral turc (YSK), celle de considérer comme valides les bulletins ne comportant pas le tampon officiel du bureau de vote dans lequel ils ont été glissés dans l'urne. "Les amendements constitutionnels, et particulièrement leur mise en oeuvre, seront évalués à la lumière des obligations de la Turquie en tant que candidat à l'adhésion à l'Union européenne et en tant que membre du Conseil de l'Europe", insiste par ailleurs la déclaration de M. Juncker, Mme Mogherini et M. Hahn.
Ils encouragent en outre la Turquie "à répondre aux inquiétudes du Conseil de l'Europe et à ses recommandations, dont celle sur l'Etat d'urgence". Le Conseil de l'Europe a recommandé aux leaders turcs de "considérer avec prudence" les prochaines étapes à la lumière d'un résultat serré au référendum. "Il est de la plus grande importance de garantir l'indépendance de l'appareil judiciaire conformément au principe de l'état de droit consacré dans le Convention européenne des droits de l'homme", a réagi le secrétaire général du Conseil de l'Europe, Thorbjorn Jagland.
https://www.rtbf.be/info/monde/detail_referendum-en-turquie-l-ue-prend-note-du-resultat-serre-et-invite-a-degager-un-large-consensus-national?id=9582426
Écrit par : L'enfoiré | 17/04/2017
Les observateurs internationaux critiquent les conditions du référendum turc
La campagne pour le référendum en Turquie sur le renforcement des pouvoirs du président Recep Tayyip Erdogan s’est déroulée dans des conditions inéquitables, a estimé lundi une mission commune d’observateurs de l’OSCE et du Conseil de l’Europe. « Le référendum s’est déroulé sur un terrain inégal et les deux camps en campagne n’ont pas bénéficié des mêmes opportunités », a déclaré Cezar Florin Preda, le chef de la délégation de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE).
Des bulletins non estampillés du sceau officiel acceptés
La campagne pour le référendum a été marquée par une large domination du camp du « oui » dans l’espace public et les médias, pour la plupart acquis au président Erdogan. « Des modifications tardives dans la procédure de comptage (des voix) ont supprimé un important garde-fou » contre les fraudes, a par ailleurs relevé Cezar Florin Preda, faisant allusion à la décision des autorités électorales d’accepter les bulletins non estampillés du sceau officiel. Les deux principaux partis de l’opposition turque, le CHP (social-démocrate) et le HDP (prokurde), ont dénoncé cette mesure prise par le Haut-Conseil électoral (YSK) de valider ces bulletins, annonçant leur intention de déposer un recours.« Nous ne parlons pas de fraudes. Nous n’avons aucune information sur ce sujet », a souligné M. Preda, ajoutant que cela ne relevait « pas de notre compétence ».
Le référendum, pas à la hauteur du Conseil de l’Europe
« Globalement, le référendum n’a pas été à la hauteur des critères du Conseil de l’Europe », a-t-il toutefois noté, avant d’ajouter que « le cadre légal était inadéquat » s’agissant d’obtenir « un processus véritablement démocratique ». Le responsable de l’APCE a notamment relevé le fait que le référendum avait été organisé en plein état d’urgence, en vigueur depuis un putsch avorté en juillet. Tana De Zulueta, de la délégation de l’OSCE, a déclaré que la campagne avait été « ternie par de hauts responsables qui ont assimilé les partisans du non à des sympathisants des terroristes ».
Le président Erdogan a plusieurs fois dit pendant la campagne que les partisans du « non » au référendum faisaient le jeu des « organisations terroristes » et des putschistes.
http://www.lesoir.be/1484284/article/actualite/monde/2017-04-17/observateurs-internationaux-critiquent-conditions-du-referendum-turc
Écrit par : L'enfoiré | 17/04/2017
Référendum en Turquie: «La Belgique s’est plantée quelque part dans son modèle d’intégration»
Ambiance festive après résultats du vote dans le quartier turque de Saint-Josse.
Theo Francken relève le grand écart d’une communauté turque qui vote à gauche en Belgique et ultra-conservateur en Turquie. Ce vote uniforme à gauche, cela correspond à une réalité ou c’est une légende urbaine ?
L’électorat turc de Belgique n’est pas si homogène que cela même s’il est vrai que le vote socialiste est assez important dans la partie francophone du pays. C’est essentiellement lié au fait que le PS a accueilli beaucoup d’élus d’origine turque. En Flandre, l’offre est plus diversifiée avec un fort vote PS à Gand et CD&V dans le Limbourg. Là aussi, du fait de la présence de personnalités turques dans ces partis.
http://plus.lesoir.be/90303/article/2017-04-17/referendum-en-turquie-la-belgique-sest-certainement-plantee-quelque-part-dans
Écrit par : L'enfoiré | 17/04/2017
Les meilleures punchlines des débats politiques
http://www.linternaute.com/television/programme/1376601-les-meilleures-punchlines-des-debats-politiques-a-la-television/?een=47cbc108ee0a656773d7b5cceb321844&utm_source=greenarrow&utm_medium=mail&utm_campaign=ml276_dangerdespunais
Écrit par : L'enfoiré | 20/04/2017
Emission "Kiosque" sur TV5Monde
Pouvoir - médias - opinion ... la crise de confiance
Avec les paroles prophétiques de George Orwell qui disait : "Dans notre monde, il n'y aura pas d'autres émotions que la peur, la rage, le triomphe et l'auto-humiliation. L'instinct sexuel sera éradiqué. Nous abolirons l'orgasme. Il n'y aura plus de loyauté exceptée la loyauté envers le parti mais il y aura toujours l'intoxication du pouvoir. Toujours à tout moment, il y aura l'excitation de la victoire, la sensation de piétiner l'ennemi sans défense.
Si vous voulez une image du futur, imaginez une botte piétinant pour toujours un visage humain.
La morale à tirer de cette dangereuse situation de cauchemar est simple: ne laissez pas cela se produire, cela dépend de vous !
http://www.tv5monde.com/cms/chaine-francophone/Revoir-nos-emissions/Kiosque/Episodes/p-32812-PRESIDENTIELLE-FRANCAISE-LE-VOYAGE-DU-PAPE-EN-EGYPTE-COMMERCE-ETATS-UNIS-CANADA.htm
Écrit par : L'enfoiré | 01/05/2017
Bruno Coppens a trouvé le père de Macron
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/00/36858739.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 15/05/2017
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