Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/08/2017

Les Baléares, paradis artificiels ?

0.JPGLes îles Baléares ont été un endroit que j'ai visité plusieurs fois pendant mon adolescence et plus tard...

Majorque: Juin 1959, juin 1962, juin 1966, mai 1985

Ibiza: Octobre 1979

Des souvenirs de jeunesse qui s'éloignent, donc...

Et pourtant, quelque part, ils restent parfois mieux cloisonnés dans la mémoire morte d'un processeur naturel...


0.JPG

Je me suis retourné sur des documents touristiques de 1970 pour en parler.

0.JPGLe premier, "Mallorca" date de 1970 et présente une belle crique tranquille. Le prologue dit "L'île enchantée" dont les descriptions douées d'une force d'attraction puissante, captent les esprits sensibles aux beautés de la Nature qu'une pléiade de peintres réussissent à éterniser, sans jamais cesser de proclamer qu'ils avaient découvert l’Éden de leurs rêves dans l'enchantement des îles.

La grande Baléare a permis l'installation ordonnée de plusieurs villes importantes et de plus de soixante villages situés dans la plaine et dans la montagne.

Des monuments forment de nobles pierres avec le château de Bellver et la Cathédrale aux dentelles gothiques dont l'auteur apporte sa contribution en ces mots poétiques:

  Ile de paix dans les eaux reposées...Lumière vive, richesse, harmonie... Pierre précieuse où l'espoir a son nid... Refuge de l'Amour et de la Poésie... Temple dédié à la modération... Hymne à la beauté et à la chevalerie... Jardin où l'on cultive la louange... Traduite en règles qui subsistent... Miroir qui reflète mille couleurs... Sous la voute d'azur d'un ciel parfait... Qui vibre tout au long de l'Histoire... Toi l'amandier en fleurs, la corbeille fleurie... Qui flotte sur la mer, au monde ouvert... Majorque, antichambre de la gloire...

La baie de la ville se penchant sur la mer, le long de ses promenades et de ses jardins, peut se permettre le luxe d'élever sur ses bords de nouvelles constructions, sans que la vue ne lui en soit jamais cachée en perdant son caractère.

En feuilletant le guide, les souvenirs me reviennent et cette dernière constatation me laisse rêveur.

A une certaine époque, la baie de Palma était peut-être envahie d'une paix infinie, Cala Mayor conjuguait alors l'esprit commercial et touristique en restant fidèle à la nature, le port de Andraix avait les barques de pêche encore réfugiées inconnues des touristes, mais qu'en est-il aujourd'hui?

La chartreuse de Valldemosa est resté le seul lieu de souvenirs de romantisme.

Dans le nord, les rochers escarpés de la Torrent de Pareis, de Sa Calobra, d'Es Colomé menaient de la baie de Pollença au Cap de Formentor en pleine nature.

A Manacor, le commerce des perles permettait de faire une pause avant d'aller dans les immenses grottes de Drach et les grottes du Hams.

Tous ces noms de lieux me sont revenus en mémoire comme par enchantement.

Le 27 avril 1950, le premier Club Med  s'installait à Alcúdia, petit village de pécheurs au nord de l’île de Palma de Majorque.

Le Club Méditerranée a été créé en 1957 avec un trident, attribut de Poséidon et symbole de sa domination des mers. Le logo de trois à cinq tridents servait à labelliser le niveau de prestations des différents villages.

L'idée de village de vacances sans frontières était née de l'envie de créer une ambiance de "jeunes" sans un confort excessif avec du sports, la nature, la nourriture, la convivialité au programme sous des paillotes et des Gentils Organisateurs engagé pour les animations.

La chanson qui accueillait les nouveaux arrivants si je me souviens bien, était "Darla dirladada"... 

1959, une première visite à un hôtel à Palma Nova. Tout était calme et voluptueux.

Si ce Club Med est le plus connu, il n'est pas le seul.

Dans les années 60, les premières fois que j'ai mis les pieds sur cette belle île de Majorque, ce fut successivement dans deux Clubs de vacances, le Romantica et le Tropicana localisés à Porto Cristo et rien de tout cela ne semblait perturbé le calme de l'île.

Depuis, tout comme le Club Med, ces deux clubs s'orientent vers une montée en gamme de leurs prestations par un recentrage vers le métier de base qu'est l’hôtellerie et non plus, l'ambiance "cool" des voyages charters qui ont emprunté ensuite la voie du "low-cost" pour obtenir encore plus de touristes.

C'est dire que l'ambiance du "club de vacances" malgré sa longue histoire dérive à deux vitesses, lucrative ou très démocratique.

Pour mon retour sur l'île en mai 1985, il n'était plus question de Club de vacances, mais d'un séjour à l'hôtel.

La capitale Palma était déjà devenue un grand Luna Park destiné en grande partie aux touristes.

Des touristes ne quittent même plus leur hôtel, fournisseur de tous les amusements à domicile.

Ces "migrants" d'un nouveaux genre ont envahi Majorque pour passer du bon temps souvent à l'hôtel sans chercher le dépaysement ni à rencontrer les autochtones. 

Cela me fait encore bien plus penser à la chanson "Les touristes" sortie en 1969 de Jean-Claude Annoux  décédé en 2004.

L'affluence record de touristes fatigue Majorque

« Kale Borroka » devient « Turismo Borroka »

Dernièrement, Barcelone et Majorque, les touristes qui descendent en masse sur ces lieux de vacances ont été mal reçu avec une banderole a été déployée avec l’inscription : « Tourism is Killing Mallorca ».

« El turisme mata els burris ». (« Le tourisme tue nos quartiers »).

Les touristes sont devenus des têtes de Turcs par les séparatistes basques et les anarchistes catalans associés pour lutter contre le tourisme de masse perçu par les Espagnols comme la plus grande menace pour l’avenir.

Ces anarchistes catalans d'Arran menaient ces dernières semaines une première série d’actions violentes à Palma de Mallorca, des fumigènes ont été lancés contre des hôtels 5 étoiles, des vitres ont aussi été brisées et des pneus de vélos à louer ont été crevés à chaque coin de rue.

Majorque et Catalogne mixent leur destin dans l'histoire et aujourd'hui.

Si le tourisme apporte des devises, il est devenu envahissant par sa masse.

Il coûte presque plus qu'il ne rapporte, à la population locale qui voit les prix de la nourriture et des logements monter en flèche.

Majorque devient "la petite fille de Barcelone"

L'engorgement y est tel que le gel des attributions de licences hôtelières et des amendes pour les locations sauvages d'appartements y sont obligatoires.

Une sélection du type de touristes plus culturels pourrait-il ramener le calme?.

Une nouvelle fois, visitons l'île avec les artistes par leur histoire et par ceux qui y ont vécu des aventures personnelles.

Albert Camus est passé d'île en île dans les années 30.

 

0.JPG

Ils y avaient trouvè un lieu à leur goût dans un autre temps souvent révolu où la lumière, la mer et le soleil ne seront plus là que pour un décor insensible à leur émotion.

Le peintre Joan Miro d'abord:

0.jpg

L'écrivaine Georges Sand et

le compositeur Frédéric Chopin

lors d"Un hiver à Majorque"

0.jpg

Puis, il y a la petite dernière de l'archipel, Minorque

0.jpg

 

La vision des deux époques dans des circonstances différentes, apportent des caractéristiques de Majorque qui tranchent avec l'actualité.

Dans les années 60, la capitale Palma de Majorque était encore tout à fait agréable, calme et voluptueux.

En 1985, on sentait déjà un premier changement qui s'amorçait à Palama par le tourisme.

La campagne, Puerto de Soller était fréquentés par des touristes mais sous forme de lieux de paix et les touristes s'enthousiasmaient après la visite de la Chartreuse de Valldemosa.

Formentor affichait une paix royale sur la plage avec les montagnes en arrière-plan qui faisaient barrages naturels à leur horizon en opposition à la mer.


 

En 1979, ma visite de l'île voisine, Ibiza

0.JPGS'il faut parler de Ibiza avec admiration, cela devient beaucoup encore plus difficile...

Déjà en 1979, les coups de lune étaient plus dangereux que le soleil.

La capitale appelée "Villa blanca", est divisée en deux, la haute plus ancienne, Dalt Villa et la basse, la Marina.

Les hippies, les touristes et les habitants autochtones vêtus suivant la mode traditionnelle se croisaient naturellement avec une ironie sans arêtes blessantes.

Aujourd'hui, je lisais dans le Paris Match de la semaine dernière, qu'Ibiza était de plumes, de cuir et de résilles dans des nuits devenues plus longues que les jours.

Le "peace and love" des anciens hippies qui vendaient encens et babioles en lisant l'avenir dans les lignes de la main, s'est mué en "jet-setteurs", en clubs de fêtards du bar de la plage à la nuit qui, désormais, leur appartient en haute saison touristique.

Se réfugier dans le nord à Tallamanca, dans les calas de Portinatx, de Torrent et autres, San Francisco Javier comme on le faisait encore en 1979, je n'ose pas trop imaginer ce qu'elles sont devenues envahies par des hôtels dans tous les espaces disponibles.

Jacques Careuil y avait élu domicile après ses émissions à la RTB de "Feux vert" .

Retraité, il s'était adonné à l'élevage de chèvres et tenait un magasin de décoration.

Aujourd'hui, à 82 ans, il continue à vivre sa vie entre Ibiza et la Thaïlande mais bien à l'écart du tumulte qui s’intensifie en se rapprochant de la capitale devenue une île tout entière destinées aux clubbeurs.

En consultant son nom sur Wikipédia, je remarque qu'à mon article ""Feu vert à Jacques Careuil" s'ajoutait "l'homme est surtout connu pour ses prestations d'ingénierie culturelle".

Une transformation qui dénote un certain tournant par la culture pour sortir du tumulte de la ville ?

Tout comme à Benidorm mais sans les gratte-ciels, l'Espagne s'est trop tournée vers le tourisme de masse pour relever son économie avec seulement quelques vestiges d'endroits privilégiés accessibles seulement par une classe plus aisée.

Il ne faut pas bouder son plaisir. En cherchant bien certains coins sont probablement toujours aussi intéressants de visiter comme le montre "L'internaute".

Le film "Ibiza" vous dira un peu plus de l'ambiance.

Film en entier ou en bande annonce

 

Dans cette série de lieux des cinq îles qui composent l'archipel des Baléares, que sont Ibiza, Formentera, Majorque, Cabrera et Minorque.

Réputées pour la fiesta, ces îles n'en demeurent pas moins des destinations authentiques, dotées de magnifiques criques isolées, de plages de sable fin et d'une Grande Bleue merveilleuse...

Il suffit de sortir des endroits trop fréquentés pour découvrir la face cachée d'Ibiza, île à la mode des autres et pas des habitants qui essayent de maintenir l'authenticité de leur habitat.

0.JPG

Mais si on désire la désire cette paix, à Ibiza, il suffit de descendre dans une grotte

0.jpg

0.JPG

Barbet Schroeder y retrouve ce qu'il aimait: sortir de la foule

0.PNG

Ibiza, une île qui a été l'objet de convoitise par les pirates et les corsaires

0.JPG

 

Formentera a vu l'arrivée des premiers habitants de l'île et est aussi le dernier havre de paix.

0.jpg

 

Depuis cette semaine, le tourisme espagnol est devenu la cible de choix du terrorisme.

La Rambla de Barcelone est connue pour sa fréquentation cosmopolite.

Le scénario de la voiture-bélier qui a percuté la foule, est testé testé et rodé.

Le climat de violence et de terreur crée un sentiment propice à apporter la peur qui par dépit, poussera les vacanciers à rester dans leurs pénates, voire dans leur cave en supprimant toute vie.

Le terrorisme aurait ainsi gagné en détruisant nos valeurs. .

La voiture-bélier est devenue un moyen d'expression de notre époque tourmentée qui ne parvient plus à se trouver un chemin en commun.

L'attentat de Barcelone signale la fin de la frivolité et des fanfaronnades des touristes dans un respect mutuel.

Les expressions et les touristes peints comme des terroristes ont trouvé un écho sinistre dans l’attaque du 17 août.

Le monde entier nous regarde pour savoir comment réagir à la souffrance de Barcelone après cet attentat sauvage, qui cherche à l’appauvrir et à détruire son statut de ville solidaire, ouverte et libre.

La résilience va devoir passer par plusieurs stades.

Actuellement, c'est la répétition de "No tenim por" ("nous n'avons pas peur" en catalan).

Pour consolider le débat sur la sécurité et le tourisme, peut-être faudrait-il revenir aux sources à la question "pourquoi nous partons en voyage?" quand le "toutouristiquement vôtre" est peut-être dépassé.

Le tourisme n'est pas responsable puisqu'il apporte la liberté, mais c'est sa masse qui constitue le véritable danger de trop plein.

 

Retour à ...

quelques photos d'une époque

où le numérique n'existait pas

et pendant laquelle

partir, c'était sans rien dire 

pour ne pas perturber

 

Eriofne,

 

Citations:

  • Le tourisme est l'industrie qui consiste à transporter des gens qui seraient mieux chez eux, dans des endroits qui seraient mieux sans eux", disait Jean Mistler.
  • "Les effets conjugués de la croissance économique, de la pression démographique, du développement du tourisme accentuent, d'année en année, les menaces qui pèsent sur l'avenir même de l'homme.”, Corine Lepage

 

Commentaires

Il faut vivre comme moi sur une île espagnole pour déterminer la cause du mal : elle s'appelle British, britts et only English.
Franchement, je préfère m'arrêter là avant de devenir grossier, vulgaire et conquérant ...à leur image.
C'est absolument catastrophique !

Écrit par : alain sapanhine | 19/08/2017

Répondre à ce commentaire

Bonjour Alain,
J'ai eu une difficulté pour répondre à ton commentaire.
Difficulté pour répondre en un commentaire sous forme de tweet.
C'est tout une dissertation qu'il faudrait avec le titre "Pourquoi le monde anglican a toujours aujourd'hui une longueur d'avance sur le monde latin?"
J'ai eu deux chefs anglais. Un homme et une femme. Je peux dire que j'ai eu le temps de comparer.
La réponse est déjà partiellement dans le billet "Far West dreams" que tu n'as pas commenté.

Écrit par : L'enfoiré | 20/08/2017

Pas compliqué de fuir et de ne pas favoriser ce tourisme nocif : éviter les grands complexes hôteliers dans lesquels tout est aseptisés , neutralisés et construits pour plaire à tout le monde .
On a toujours le choix de loger chez l'habitant , de louer une petite habitation locale ou éventuellement de trouver un hôtel aux dimensions humaines.
Visiter un pays c'est aussi apprendre à le connaitre par ses habitants , par ses marchés , par sa nourriture locale , par ses habitués de café , par ses paumés......
Comment peut-on apprécier les immenses salles de ces restaurants ou des buffets censés rassurer par le fait que tout le monde y retrouve sa nourriture habituelle (y compris les gélatines colorées et insipides ) ?
Je suis allée à Majorque à Soller ou j'ai logé dans un tout petit hôtel peu confortable. La chambre était simple , les tuyaux de la salle de bain rouillés mais j'ai mangé les poissons locaux et les plats que les gens du coin cuisinaient car abordables.
C'était le but de mon séjour.....m'intégrer.

Écrit par : Leopoldine | 19/08/2017

Répondre à ce commentaire

S'intégrer?
En combien de temps, peut-on faire cela?
Une semaine, deux semaines ou alors toute une vie?
C'est cela le problème, le temps et la volonté de jouer les hôtes des habitants.
Le genre d'hôtel n'y fait rien, c'est l'esprit qu'il faut avoir.
J'ai connu les périodes de vacances d'un mois que l'on prenait d'un trait.
C'est loin d'être le cas aujourd'hui.
Les entreprises veulent un personnel complet le plus souvent.
Il n'y a plus souvent de backup.
Surtout dans les petites entreprises dans lesquelles chacun à un rôle à jouer qui ne se transfère pas aussi facilement.
Puis, les vacances, c'est aussi un moyen d'oublier la tête de son chef, pendant quelques jours lors de ponts.
Combien de personnes font encore un travail avec passion en se disant qu'il ne travaille pas mais qu'il le le fait parce qu'il faut faire entrer de la monnaie dans le ménage.
Le lien vers cet autre article explique la difficulté.
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2007/03/04/tout-touristique.html

S'intégrer est aujourd'hui un rêve qui peut devenir un cauchemar

Écrit par : L'enfoiré | 20/08/2017

Debemos hacer la pregunta "¿Cómo ajuste mejor en un país extranjero?"
La respuesta esta sencilla: aprender el idioma.
¿Puede usted imaginar que entre 1962 y 1966, ho aprendido lo básico de español casi antes de Inglés.
Hoy he guardado sólo los bits y tuve que coger mi diccionario de Google para escribir esta crítica.
¿Cómo se puede visitar un país, con un sola persona da una habitacion e no con todos los residentes durante el viaje?
¿Cuál esta la mejor forma de transporte?
Caminando o en bicicleta.
Cuando me encontra con el ciclismo español que era un viaje de Berlín-Valencia en la Grand Place durante 40 días
(veder al finito de http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2017/08/12/autocritique-du-blog-et-des-intellos-5968789.html billete)
Nuestros sympatisamos, io hablando en Inglés, (pero no hablando hecho en español)

Écrit par : L'enfoiré | 20/08/2017

Evidemment la langue est importante mais on apprend vite les mots importants pour se débrouiller.
Par contre je reste sur ma position l'endroit ou on vit le temps du séjour est fondamental.
Ces grands complexes s'installent ou ils ont envie sans se soucier du paysage ni de l'architecture locale.
Pour satisfaire les besoins excessifs de leurs clients , leur consommation d'eau , d'électricité , de nourriture est excessive par rapport aux consommations locales.
300 chambres , 3 restaurants , 3 bars , 5 piscines , 2 spa , 2 centres fitness .......quel respect des lieux.
L'intégration c'est le respect de la région , passer inaperçu et adopter les habitudes des habitants le temps du séjour .

Écrit par : Leopoldine | 20/08/2017

Répondre à ce commentaire

Il faut bien plus que des phrases toutes faites pour saisir l'âme d'un pays.
Il faut gratter et gratter encore, là où cela fait du bien ou caresser là où cela fait du mal.
Bien d'accord pour le reste.
Il faudrait que tu ailles voir cela à Las Vegas, c'est encore pire que tout en consommation d'eau, d'électricité.
C'est en milliers de chambres qu'il faut parler dans un milieu désertique qui pompe l'eau du Lac Powel et du fleuve Colorado.
Nous avons notre bourlingueur avec nous, peut-être y ajoutera-t-il quelque chose.
:-))

Écrit par : L'enfoiré | 20/08/2017

Barcelone serait-elle la Molenbeek du Sud ?

Le journal El País a consacré 12 pages complètes aux attentats de Barcelone et de Cambrils dans son édition du dimanche. Il s’intéresse aussi à Ripoll, une ville de 11 000 habitants dans la province de Gérone, située à une centaine de kilomètres de la capitale cape catalane. C’est l’endroit où Moussa Oukabir, le terroriste âgé de 17 ans, et plusieurs de ses compagnons, ont grandi. En raison de leur jeune âge, on soupçonne que quelqu’un à exercé une influence sur eux et les a radicalisés.
Les soupçons se portent sur l’imam local Abdelbak Es Satty. Ce dernier est maintenant introuvable, et selon des sources non confirmées, il serait mort dans l’explosion survenue dans la ville d’Arcana où un attentat plus important avec des bouteilles de gaz avait été planifié. Es Satty aurait séjourné plusieurs fois en Belgique et il aurait également séjourné 4 ans dans une prison en Espagne pour trafic de drogue. Il maintiendrait des liens avec des terroristes liés aux attentats du 11 mars 2004, au cours desquels 192 personnes sont mortes à Madrid dans des explosions à la bombe à bord de 4 trains de la compagnie ferroviaire RENFE.

Les musulmans en Catalogne : +20 % entre 2011 et 2015
Selon diverses estimations, quelque 500 000 musulmans résident en Catalogne, soit environ 7 % de la population. Entre 2011 et 2015, leur nombre a augmenté de plus de 20 %, selon les chiffres de la Unión de Comunidades Islámicas de España. Plus de 20 % des jeunes (

Écrit par : L'enfoiré | 21/08/2017

Répondre à ce commentaire

La taxe de séjour pour Majorque, Ibiza, et les autres îles Baléares sera doublée

Les vacanciers qui opteront l’année prochaine Majorque ou sur d’autres îles des Baléares devront payer le double pour leur taxe de séjour, en comparaison de ce qu’ils auraient eu à payer cette année.
Selon le secrétaire général de Podemos aux îles Baléares, Alberto Jarabo, a indiqué que le gouvernement de coalition de la région autonome espagnole avait conclu un accord de principe dans ce sens.
Les vacanciers adultes de Majorque, Ibiza, Minorque et Formentera devront payer 4 euros supplémentaires par personne et par nuit à partir de 2018. Cette somme dépend évidemment de l’hébergement. Cette hausse de la taxe intervient un an après la première augmentation qui avait déjà été fortement controversée. En fait, les autorités de Palma veulent rassembler la somme de 100 millions d’euros. Cet argent sera destiné à des projets environnementaux.

Combler le déficit
L’association des propriétaires d’hôtels estime que cette mesure est “catastrophique”. Jusqu’à présent, ils n’ont rien vu de l’investissement prévu par les autorités et ils disent que les revenus permettent simplement de combler le déficit budgétaire. Pendant la basse saison, entre novembre et avril, cette taxe sera réduite de moitié. Une bonne raison donc de choisir le mois de mars pour y aller…

https://fr.express.live/2017/08/31/taxe-de-sejour-doublee-baleares/

Écrit par : L'enfoiré | 01/09/2017

Répondre à ce commentaire

La ville de Palma de Majorque interdit la location d'appartements aux touristes

A partir de ce mois de juillet, les propriétaires de Palma de Majorque, une ville très touristique d’environ 500.000 habitants située dans l’archipel espagnol des Baléares, ne pourront plus louer leurs appartements aux touristes. La municipalité de cette ville a en effet décidé de l’interdire, une première en Espagne.
L’interdiction porte sur tous les appartements situés dans des bâtiments résidentiels, sauf ceux qui sont situés à proximité de l’aéroport de la ville, ou dans des zones rustiques ou industrielles. En revanche, les maisons individuelles et les villas ne sont pas concernées par cette interdiction, à condition qu'elles ne se trouvent pas dans une zone protégée. Les contrevenants s’exposeront à des amendes qui pourront atteindre 400.000 €.

Les citoyens en ont marre
Le conseil municipal de la ville, dominé par les socialistes et le membres du parti des radicaux gauche Podemos, entend ainsi répondre au ras-le-bol des habitants à l’égard des 10 millions de touristes que l’île de Majorque accueille chaque année. Outre les nuisances sonores qu’ils imposent parfois aux voisins des appartements loués, ces derniers ont fait grimper les loyers des logements à Palma, et conduit à réduire l’offre immobilière pour les résidents.
Dans les Baléares, près de la moitié des appartements touristiques (48 % précisément) se louent pendant une période allant de 6 à 8 mois, ce qui impliquent qu’ils sont très rentables pour leurs propriétaires. En conséquence, El Pais rapporte que le nombre d'appartements touristiques sans licence a augmenté de 50% à Palma entre 2015 et 2017, tandis que les loyers des locations de longue durée ont augmenté de 40%. Le journal espagnol indique également que seuls, 645 appartements sur 20.000 ont obtenu une autorisation.
Or, les habitants de Palma sont, comme ceux de Barcelone, les résidents espagnols qui consacrent la plus grande part de leur budget mensuel à leur loyer.

Une première... mais aussi une tendance
C’est la première fois en Espagne qu’une municipalité en arrive à une telle extrémité. Néanmoins, l’année dernière, le parlement régional des Baléares avait limité à 623.624 le nombre de touristes pouvant être logés dans des appartements sur Majorque et Ibiza, et interdit de faire de la publicité pour des chambres dans des maisons privées et des appartements dans certaines zones d'Ibiza, notamment Ibiza, San José et San Antonio.
Palma de Majorque n’est pas la seule: Ada Colau, la maire de la ville de Barcelone, a également interdit la location de logements sans autorisation, et infligé de lourdes amendes (600.000 euros) aux plateformes internet de location de logements touristiques comme Airbnb et HomeAway pour avoir enfreint ce règlement.

https://fr.express.live/2018/05/17/la-ville-de-palma-de-majorque-interdit-la-location-dappartements-aux-touristes

Écrit par : L'enfoiré | 21/05/2018

Répondre à ce commentaire

La station balnéaire thaïlandaise de Phuket doit faire face à la plus grande pression touristique du monde, indique un rapport de l’assureur britannique Columbus Direct. La ville reçoit près de 9,3 millions de touristes chaque année, soit une moyenne de plus de 25.450 visiteurs par jour. La ville a seulement une superficie de 5 miles carrés (environ 12 km carrés).
La communauté locale doit donc accueillir en moyenne 5.090 touristes par mile carré. Selon Columbus Direct, aucun autre endroit au monde ne connaît une pression touristique aussi forte. « La pression touristique par mile carré est près de dix fois plus élevée sur la plus grande île de Thaïlande que dans la métropole espagnole de Barcelone« , a déclaré Columbus Direct. « De plus, la ville thaïlandaise ne compte que 380.000 habitants. »

Palma de Majorque
Palma de Majorque arrive en deuxième position avec 2.918 touristes par mile carré, soit près de la moitié de Phuket. Un autre point névralgique thaïlandais, Pattaya, arrive en troisième position avec 2.762 visiteurs par mile carré.
Le top cinq comprend également Paris (1.174) et Barcelone (605). Suivent ensuite Kuala Lumpur, Milan, Osaka, Singapour et New York.

Écrit par : L'enfoire | 23/10/2019

Répondre à ce commentaire

Écrire un commentaire