17/01/2024
Le siècle des catastrophes ?
Cette semaine, la préoccupation essentielle c'est le climat et le réchauffement climatique dans le Sud avec le cyclone Bilal qui a ravagé La Réunion et l'île Maurice.
En Belgique, c'est la météo qui bouscule les esprits et les habitudes avec une alerte rouge qui n'a plus été utilisée depuis longtemps. En cause le verglas et la neige qui allaient arriver.
A la roulette, on entendrait "Rien ne va plus. Imper et passe".
Samedi dernier, ARTE présentait un documentaire en 5 épisodes "Espèces en voie d'adaptation" dans lequel il est question de ce réchauffement climatique qui s'accélère alors que la vie sauvage se réorganise d'un bout à l'autre du globe. "La vie continuera sur Terre mais l'être humain sans doute pas", assène le biologiste de l'évolution Shane Campbell-Staton. A moins qu'il apprenne comme certains animaux à modifier son comportement.
L'homme est-elle aussi une espèce en voie d'adaptation ou de disparition ?
Oui, en effet, cette fois, nous avons un véritable hiver avec du froid et de la neige que l'on ne connaissait plus depuis 2012 ou en 2013.
En 2013, j'avais écrit avec humour "L'hiver, chez moi, c'est quoi?".
Je rapprochais alors, cet hiver dans un "chaud et froid", à ce que l'on connait dans les tropiques à Punta Cana, une ville de à l'extrémité orientale de la République dominicaine, principale station balnéaire, peuplée d'environ 50.000 habitants en dehors des touristes.
Ce mercredi, on annonçait la cata sur les routes avec une dizaine de centimètres de neige en Belgique.
Mais on s'est préparé, a-t-on entendu.
C'était comme si on était dans un état de guerre avec les camions de sel en réserve qui allaient remettre la circulation en moins gelé et moins figé.
Le cactus a été évidemment là d'avance pour en rire.
Le JT avait prévenu sous toutes les formes.
S'il y a un conflit entre des masses d'air comme le dit le météorologue, où va-t-on.
Ce matin, je lisais le journal "Les risques s’aggravent, l’Europe au défi de s’adapter "
L’Europe est un continent très développé, technologiquement à la pointe, disposant des connaissances et des moyens lui permettant de faire face à bien des crises et de s’en sortir de manière plus qu’honorable. Et pourtant, en juillet 2021, au moins 222 personnes sont mortes en Belgique, en Allemagne et aux Pays-Bas à la suite d’inondations dévastatrices qui ont causé des dégâts estimés à 44 milliards d’euros. En 2022, les vagues de chaleur estivales ont été associées à 60.000 décès supplémentaires sur le continent. En mai 2023, des pluies torrentielles ont provoqué des inondations catastrophiques dans la région d’Emilie-Romagne en Italie, causant environ dix milliards d’euros de dommages et l’évacuation d’environ 40.000 personnes. Rebelote en août 2023, des inondations soudaines ont submergé de grandes parties de la Slovénie ; les dégâts sont estimés à plus de 10 % de la richesse nationale.
Ce matin, encore, coïncidence, je terminais la boîte de vitamine "D" pour renforcer le système immunitaire et le manque de soleil.
Voilà qu'au moment où j'écris ce billet, j'entends un bruit dans la salle de bain. Mon épouse venait de casser son miroir... Sept ans de malheur en plus...
Thomas Gunzig n'étant pas en forme ce mercredi, imaginait ce qu'il pourrait faire s'il était élu
Cactus disait que "Mickey va mal".
Sortie en Belgique en 1963, la chanson d'Adamo "Tombe la neige" est l'un des tubes de l'été 1964.
La même année sortait "Il neige sur Liège" par Jacques Brel
Le temps qu'il faisait en 1963 ?
Évènements météo marquants de l’année 1963 : L'hiver 1962 - 1963 le plus long et le plus rude du siècle, Janvier et février 1963 sont glacials mais janvier est très ensoleillé notamment à Paris et à Brest. Du 1er au 9 janvier 1963 : le froid résiste dans l’extrême nord de la France alors que partout ailleurs, il fait presque doux. A partir du 10 janvier 1963 : l’air glacial déferle de nouveau sur tout le pays où le gel est pratiquement permanent - le 16 janvier 1963, on mesure 25cm de neige à Aix en Provence - cette vague de froid se renforce à partir du 19 janvier 1963 où après de fortes chutes de neige, les températures atteignent des niveaux records pratiquement jusqu'au 5 février 1963. On enregistre par exemple -27° à Ambérieux (Ain), -26° à Vichy, -23° à St Etienne, -23° à Lyon, -18° à Montpellier, -14° à Dinard, -13° à Paris - une banquise se forme à Dunkerque - les 6 et 7 février, un redoux gagne très temporairement presque toute la France, sauf l’Alsace-Lorraine, puis le froid reprend le dessus. Les 19 et 20 février 1963, de fortes chutes de neige se produisent dans le nord, puis dans toute la France - on mesure 10 à 20cm en Région parisienne.
Et oui, elle arrive, elle est arrivée à Bruxelles à 11 heures 15 devant chez moi comme prévu.
Photo prise de chez moi --->>
Ce soir, on va dénombrer les accidents à la radio et à la télé.
En parallèle, dans l'hémisphère sud, le cyclone Bilal passait d'abord par la Réunion pour se réfugier ensuite sur l'île Maurice.
Le paradis en carte postale décrit dans ce billet "Île Maurice, "Isle de France" ou "île Franglaise" était devenu un enfer sans purgatoire.
Le 28' de mardi en parlait mardi soir.
Bref, partout cette année, c'est un peu la panique à bord.
Et en plus, il y a la malédiction du volcan qui s'en mêle, heureusement, avec les belles images de l'île.
Demain jeudi, France3 présente ce film qui se passe à La Réunion dans une banale enquête sur la mort d'un héritier de plantation de géraniums pour couronner le tout.
Prévenu, je choisirai une autre chaîne télé.
J'aime marcher dans la neige, courir dans la pluie, mais pas avec du verglas.
Pas de pneus hivers. Pas de déplacements.
Mais soyons positifs comme le propose l'Œil de Flandre et Joyce Azar
.
Je me suis rappelé de mon copain Alain Sapenhine alias Spartacus qui a eu plusieurs vies dans les deux hémisphères Nord et Sud.
Littéraire de formation (ce que je ne suis pas), il a écrit "Le phare de lumière" avec en toile de fond l'époque où il avait vécu à Cuba dont il aimait la population mais pas le régime castriste.
Allé ensuite vivre au Laos, il écrivait "Ayant atteint l’âge fatidique de 65 ans aujourd’hui même, je sais juste que le paradis terrestre n’existe pas. Mais aussi que s’il existait, il devrait probablement se trouver ici. Les paysages sont somptueux, les gens fondamentalement gentils même s’ils sont rivés sur vos dollars, une nature vierge, une vie douce et pas chère, aucune agressivité, des demoiselles gentilles et diablesses à la fois mais pas farouches pour un sou".
Mais, il n'y est pas resté. Il avait atteint les 70 ans, quand, il a pensé se sédentariser en commençant la construction de sa maison à Madagascar pour entrer dans ses pénates.
Mort, il y a exactement 5 ans. S'il avait encore vécu aujourd'hui, après une vie de bourlingueur baroudeur, peut-être, aurait-il ajouter un livre complet au sujet des suites de son billet de l'époque "A la découverte de Madagascar…"
28 aout 1989 : Il était une "Zone interdite" au Texas
En 1964, sortait "Docteur Folamour".
C'était encore en noir et blanc...
Allusion
...
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Commentaires
Stephen Hawking (1942-2018) était bien connu pour ses travaux sur les trous noirs et la relativité générale. Mais le célèbre physicien est souvent sorti de son domaine de recherche, profitant de sa notoriété pour mettre en lumière ce qu'il considérait comme les grands défis et les menaces existentielles qui pèseront sur l'humanité dans les décennies à venir. Allant de sujets tels que les extraterrestres à la fin du monde, ses déclarations ont fait la une des journaux et se sont parfois révélées controversées.
Pendant des décennies, le physicien théoricien a dit aux humains de commencer à s'installer de façon permanente sur d'autres planètes, ce qui a fait la une des journaux à plusieurs reprises.
Il a affirmé que l'humanité serait un jour victime d'une catastrophe d'une telle ampleur qu'elle s'éteindrait, peut-être plus tôt qu'on ne le pense.
En 2016, il a déclaré à la BBC : "Bien que la probabilité d'une catastrophe sur la planète Terre au cours d'une année donnée puisse être assez faible, elle s'accumule au fil du temps et devient une quasi-certitude dans les mille ou dix mille prochaines années.
Pour assurer la survie de l'humanité, il a exprimé que nous devrions coloniser d'autres planètes et systèmes solaires.
"Se disperser est peut-être la seule chose qui nous sauve de nous-mêmes. Je suis convaincu que les humains doivent quitter la Terre", a-t-il déclaré lors d'un festival norvégien des sciences et des arts en 2017.
Stephen Hawking a vu les possibilités offertes par les progrès de l'intelligence artificielle, mais il a également mis en garde contre ses dangers.
En 2014, il a déclaré à la BBC que "le développement d'une intelligence artificielle complète pourrait sonner le glas de la race humaine".
Il pensait que l'intelligence artificielle de base développée jusqu'à présent s'était déjà avérée très utile. Par exemple, la technologie qu'il utilise pour communiquer intègre une forme élémentaire d'IA.
Mais il craignait les conséquences de formes avancées d'intelligence des machines qui pourraient égaler ou surpasser les humains.
Dans son recueil posthume d'articles et d'essais intitulé "Brèves réponses aux grandes questions", il a prédit que les techniques d'édition génétique donneront naissance à une race de "surhommes".
"Je suis sûr qu'au cours de ce siècle, les gens découvriront comment modifier à la fois l'intelligence et les instincts tels que l'agressivité", a-t-il écrit.
"Une fois que ces surhommes apparaîtront, des problèmes politiques importants se poseront avec les humains non améliorés, qui ne seront pas en mesure de rivaliser On peut supposer qu'ils disparaîtront ou qu'ils deviendront insignifiants. Au lieu de cela, il y aura une race d'êtres qui se conçoivent eux-mêmes et qui s'améliorent à un rythme de plus en plus rapide", écrit-il.
Dans le même livre, il a prédit que la menace numéro un pour la Terre serait la collision d'un astéroïde, comme celui qui a tué les dinosaures.
Cependant, "nous n'avons aucune défense" contre cela, a écrit Stephen Hawking. En revanche, il considère le réchauffement climatique comme une menace plus immédiate.
Il était particulièrement préoccupé par ce que l'on appelle le "point de basculement", où le réchauffement de la planète deviendrait irréversible.
Il s'est également inquiété de la décision des États-Unis de se retirer de l'Accord de Paris en 2017.
"L'action de Trump (sur le fait de se retirer de l'Accord de Paris) pourrait pousser la Terre au bord du gouffre, pour devenir comme Vénus, avec une température de 250 degrés et une pluie d'acide sulfurique", a-t-il déclaré à la BBC.
Le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) des Nations unies met également en garde contre le risque potentiel d'atteindre des points de basculement climatiques, à mesure que les températures augmentent.
Il a théorisé que notre planète se transformerait en une gigantesque boule de feu d'ici 2600 en raison de la surpopulation et de la consommation d'énergie. La Terre deviendrait alors inhabitable.
"Avec le changement climatique, les chutes d'astéroïdes qui se font attendre, les épidémies et la croissance démographique, notre propre planète est de plus en plus précaire", a-t-il déclaré à la BBC en 2017.
C'est l'une des raisons pour lesquelles il a défendu l'idée d'une installation permanente de l'homme sur d'autres planètes.
Ayant passé la majeure partie de sa vie à observer l'espace, il n'est pas surprenant qu'il se soit demandé s'il existait d'autres formes de vie dans l'espace.
Il existe même tout un domaine scientifique, connu sous le nom de SETI (Search for Extra-Terrestrial Intelligence, ou Recherche sur l'intelligence extraterresnte), qui se consacre à l'écoute de signaux provenant d'êtres intelligents situés ailleurs dans l'univers.
Cependant, il a mis en garde contre la tentation d'appeler activement les civilisations extraterrestres qui pourraient exister.
En 2010, il a déclaré à Discovery Channel : "Si des extraterrestres nous rendent visite, le résultat sera le même que lorsque Christophe Colomb a débarqué en Amérique, ce qui n'a pas été une bonne chose pour les Amérindiens".
En 2010, interrogé par le magazine Time sur la découverte ou l'avancée scientifique qu'il aimerait voir de son vivant, il a répondu "la fusion nucléaire". Il s'agirait d'une nouvelle source d'énergie sans carbone, qui fusionne deux atomes d'hydrogène pour produire un atome d'hélium et une grande quantité d'énergie.
"J'aimerais que la fusion nucléaire devienne une source d'énergie pratique. Elle fournirait une énergie inépuisable, sans pollution ni réchauffement climatique", a-t-il déclaré.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/les-pr%C3%A9dictions-de-stephen-hawking-sont-elles-en-train-de-se-r%C3%A9aliser/ss-AA1n39xI?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=2ead79c95ba54236b03e091d97d1b4e3&ei=10#image=1
Écrit par : Allusion | 17/01/2024
Répondre à ce commentaireA Davos, on en parle....
Le président ukrainien Volodimir Zelenski a averti depuis le Forum de Davos que le dirigeant russe Vladimir Poutine est un "prédateur" qui poursuivra l'invasion de son pays, et a de nouveau appelé ses partenaires à lui fournir davantage de moyens aériens.
M. Zelenski participe à la réunion annuelle du monde politique et financier dans les Alpes suisses, où il a reçu mardi des mots de soutien de la part de représentants de l'Union européenne et des États-Unis. "Après 2014", année où le conflit dans l'est de l'Ukraine a commencé avec les séparatistes pro-russes et où Moscou a annexé la péninsule de Crimée, "il y a eu des tentatives de geler la guerre dans le Donbas" dans l'est du pays, a déclaré M. Zelenski, faisant référence aux négociations de Minsk entre la Russie, l'Ukraine, la France et l'Allemagne.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/poutine-est-un-pr%C3%A9dateur-qui-ne-se-contentera-pas-d-un-conflit-gel%C3%A9/ar-AA1n7NI1?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=94861f3dcbb04489b08f3e02f8f9807d&ei=10
Écrit par : Allusion | 17/01/2024
Répondre à ce commentaireStéphanie Breuer mar, 21/11/2023 - 01:00
Imaginée par des scientifiques pour alerter des dangers pesant sur l’humanité, l’horloge de l’apocalypse n’a jamais été aussi proche de minuit. Un sujet évoqué dans la nuit de mardi à mercredi... à minuit sur Arte.
Tic-tac, tic-tac... 90 secondes ! C’est le temps - qui n’a jamais été aussi court - qu’il reste à l’humanité avant la fin du monde, selon l’horloge de l’apocalypse (Doomsday Clock en anglais). Créé par des scientifiques au début de la guerre froide, ce compte-à-rebours symbolique fait l’objet d’un documentaire mardi sur Arte. Explications. Depuis janvier 2023, l’horloge qui calcule symboliquement le temps qu’il reste avant l’effondrement de l’humanité affiche 23 h 58 et 30 secondes. La guerre en Ukraine et le réchauffement climatique qui s’accélère nous rapprochent un peu plus encore de l’heure fatidique. Minuit représentant l’apocalypse, plus l’heure avance, plus la fin du monde est imminente.
Création en 1947
La création de cette horloge virtuelle date de 1947. À l’époque, le monde est entré dans l’ère nucléaire. Deux ans plus tôt, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, des bombes atomiques ont été larguées sur Hiroshima et Nagasaki, et la guerre froide vient de débuter. À l’université de Chicago, des chercheurs s’inquiètent. Il s’agit des rédacteurs de la revue «Bulletin of the Atomic Scientists», fondée par Albert Einstein, Robert Oppenheimer et d’autres scientifiques. Ceux-là mêmes qui étaient engagés dans le «Projet Manhattan», à l’origine de la première bombe A, s’alarment des conséquences de leur invention ! Désireux d’informer sur les dangers pesant sur l’humanité, ils confient la conception visuelle de l’horloge à l’artiste Martyl Langsdorf qui, pour symboliser l’urgence, place l’aiguille arbitrairement sept minutes avant minuit. Après le premier essai nucléaire des Soviétiques en 1949, la grande aiguille est avancée de quatre minutes. L’illustration, jusque-là statique, devient alors dynamique. Depuis cette date, l’horaire est réévalué chaque année. Au départ, il l’était par Eugene Rabinowitch, rédacteur en chef du Bulletin. Depuis sa mort en 1973, le conseil scientifique et de sécurité de l’ONG supervise la mise à jour. Il rassemble «des scientifiques et d’autres experts possédant une connaissance approfondie de la technologie nucléaire et de la science du climat», peut-on lire sur le site officiel. Ceux-ci consultent leurs collègues de diverses disciplines et sollicitent l’avis de lauréats du Prix Nobel.
https://www.msn.com/fr-be/divertissement/actualite/l-horloge-de-l-apocalypse-minuit-l-heure-du-cataclysme/ar-AA1kg4T0?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=bfae8af5a7534be6ba1798f8b3098a17&ei=26
Écrit par : Allusion | 19/01/2024
Répondre à ce commentaireDans un contexte de tensions croissantes avec les puissances nucléaires mondiales, la menace d'une explosion devient de plus en plus plausible. Bien sûr, personne ne veut penser à la possibilité d'une explosion nucléaire, mais il est toujours préférable d'avoir les connaissances nécessaires au cas où un dirigeant mondial mal luné, doté d'un pouvoir excessif, basculerait d'un cran dans la mauvaise direction et s'engagerait sur cette voie terrible et cauchemardesque.
Des experts en catastrophes ont commencé à partager leurs conseils en cas d'explosion d'une bombe nucléaire, d'autant plus qu'ils affirment que les minutes et les heures qui suivent l'explosion sont extrêmement importantes pour votre survie.
Le nombre de victimes dépend de la taille de l'arme, de l'endroit où elle est déclenchée et du nombre de personnes se trouvant à proximité de l'explosion, mais une seule arme nucléaire pourrait potentiellement entraîner des centaines de milliers de morts instantanées dans une grande ville. L'arsenal nucléaire russe serait d'ailleurs capable de frapper presque n'importe où sur la planète.
Le site web américain sur les catastrophes et les urgences décrit une explosion nucléaire comme étant causée par un dispositif qui utilise une réaction nucléaire pour créer une explosion. Qu'il s'agisse d'un petit dispositif portable ou d'une arme portée par un énorme missile, les dispositifs nucléaires peuvent causer des dommages importants à plus d'un titre.
La lumière aveuglante, la force du souffle nucléaire, la radiation qui endommage les cellules, le feu et la chaleur qui s'en dégagent et pouvant provoquer des dommages irréversibles, l'onde électromagnétique qui peut toucher les appareils électroniques, les déchets radioactifs et les débris qui retombent sont les principaux dangers d'une explosion nucléaire.
Si une bombe nucléaire se dirigeait vers les États-Unis depuis la Russie et si les habitants étaient immédiatement avertis de l'attaque, on estime qu'ils disposeraient d'environ 30 minutes ou moins pour se mettre à l'abri. En d'autres termes, dans le pire des scénarios, il n'y a pas de temps pour l'improvisation.
Irwin Redlener, expert en santé publique à l'université de Columbia et spécialiste de la préparation aux catastrophes, a déclaré à Insider que le meilleur moyen d'apprendre l'imminence d'une attaque nucléaire serait probablement la télévision ou la radio. Il se peut également que vous entendiez des sirènes retentir.
Lorsqu'une bombe nucléaire frappe, elle déclenche un immense flash lumineux et une gigantesque boule de feu orange.
Vous devez immédiatement vous couvrir les yeux pour vous assurer que vous n'êtes pas temporairement aveuglé par la lumière. Selon Insider, une bombe d'une mégatonne pourrait aveugler temporairement des personnes se trouvant à une distance de 20 km par temps clair et à une distance de 85 km par nuit claire.
En plus de s'abriter derrière tout ce qui peut offrir une protection, les Centres de contrôle et de prévention des maladies américains (CDC) recommandent de se coucher au sol, le visage vers le bas, et de replier les mains sous le corps pour les protéger des débris volants et de la chaleur brûlante. Si vous avez une écharpe, couvrez votre nez et votre bouche avec. Gardez également la bouche ouverte pour éviter que vos tympans n'éclatent sous l'effet de la pression.
Si vous êtes dans un véhicule lorsqu'une explosion se produit, arrêtez-vous en toute sécurité et mettez-vous à l'abri dans le véhicule. Il est toutefois important de ne pas y rester trop longtemps.
Les survivants d'une attaque nucléaire disposeraient d'environ 15 minutes avant que les retombées nucléaires n'atteignent le sol. L'exposition à ces particules peut entraîner un empoisonnement aux radiations, qui peut endommager les cellules du corps et être potentiellement mortel.
Selon le Johns Hopkins Center for Health Security, le risque d'exposition aux radiations diminue de 55 % une heure après une explosion et de 80 % après 24 heures.
Irwin Redlener conseille de chercher un abri dans la direction opposée aux bâtiments en ruine et dans la direction opposée au vent. Si vous ne vous trouvez pas à proximité d'un abri connu, essayez de vous éloigner le plus possible de l'explosion dans les 10 à 15 minutes qui suivent, puis mettez-vous immédiatement à l'abri pour éviter le nuage de radiations qui redescend.
Le gouvernement américain insiste sur le fait que les espaces extérieurs, les véhicules et les camping-cars ne constituent pas des abris adéquats. Il est préférable de se réfugier dans des bâtiments en briques ou en béton, comme des écoles ou des bureaux, avec peu ou pas de fenêtres et, idéalement, un sous-sol pour dormir. S'il n'y a pas de bâtiments solides dans les environs, essayez tout de même de vous réfugier à l'intérieur et de vous éloigner des fenêtres.
Si vous vous abritez dans un bâtiment à plusieurs étages, essayez de rester au centre, surtout s'il y a des fenêtres, et évitez les étages supérieurs et inférieurs. Les ondes de choc peuvent briser les vitres jusqu'à 16 km de distance d'une explosion, c'est pourquoi il est important de rester à l'écart des fenêtres.
L'endroit où vous vous trouvez dans les 24 heures qui suivent une explosion est essentiel pour réduire l'exposition aux radiations et donc pour votre santé. Si certains niveaux de dommages causés par les radiations peuvent être traités, il arrive un moment où rien ne peut être fait, a déclaré Kathryn Higley, professeur de sciences nucléaires à l'université d'État de l'Oregon, à Insider.
Si vous étiez à l'extérieur pendant l'explosion ou après l'arrivée des retombées, enlevez tous vos vêtements contaminés dès que possible. Évitez de toucher vos yeux, votre nez et votre bouche et essuyez la peau exposée, mais n'utilisez pas de lingettes désinfectantes sur votre peau.
Les centres pour le contrôle et la prévention des maladies recommandent de sceller les couches de vêtements contaminés dans un sac en plastique, ainsi que les mouchoirs ou chiffons utilisés pour s'essuyer le corps ou le visage.
Les personnes qui se trouvaient à l'extérieur lors d'une explosion doivent prendre une douche dès que possible. Utilisez de l'eau tiède et appliquez le savon délicatement, car si vous frottez trop fort, vous risquez d'abîmer votre peau, qui est votre barrière protectrice naturelle. Couvrez toute coupure ou abrasion pendant le rinçage et, s'il n'est pas possible de se laver, utilisez un chiffon propre et humide pour essuyer la peau ou les cheveux qui ont été exposés.
L'utilisation de produits tels que l'après-shampoing, le lait pour le corps ou la crème hydratante pour le visage après une exposition à une explosion nucléaire peut apparemment fixer les particules radioactives et les piéger dans votre peau et vos cheveux.
Veillez à vous moucher et à vous essuyer les oreilles, les paupières et tous les endroits où des débris pourraient rester coincés. N'oubliez pas de nettoyer les animaux domestiques qui se trouvaient dehors après l'arrivée des retombées en brossant doucement leur pelage et en les lavant avec de l'eau et du savon.
Il n'y a pas de danger à manger des contenants scellés tels que des emballages, des bouteilles ou des boîtes de conserve, ainsi que des objets qui se trouvaient dans des endroits scellés tels que votre garde-manger ou votre réfrigérateur, mais selon les recommandations essuyez d'abord les contenants, les ustensiles de cuisine, les comptoirs et les ustensiles. Vous ne devez en aucun cas manger des produits non protégés, tels que des fruits ou des légumes provenant d'un jardin, en raison de leur exposition aux retombées radioactives.
Jusqu'à ce qu'on vous dise de sortir, vous devez rester dans votre abri pendant au moins 24 heures afin que le risque de contamination diminue suffisamment.
Si vous êtes dans un abri de groupe, gardez une distance d'au moins 2 mètres entre vous et les personnes qui ne font pas partie de votre foyer. Si possible, portez un masque si vous vous abritez avec des personnes qui ne font pas partie de votre foyer.
Bien que vous souhaitiez retrouver vos proches immédiatement, la priorité est que tout le monde reste en sécurité et non contaminé dans les 24 heures qui suivent l'explosion. Après cette période, vous pouvez vous réunir et éviter l'exposition à des radiations dangereuses.
Gardez votre espace de vie dans le refuge propre et désinfectez les objets que vous touchez fréquemment, tels que les jouets, les téléphones portables et d'autres surfaces. Évitez autant que possible de toucher les surfaces à fort contact, comme les poignées de porte, et lavez-vous les mains fréquemment.
Bien que les téléphones portables, la télévision et Internet puissent être perturbés, il est important de rester à l'écoute des informations officielles, telles que le moment où l'on peut sortir en toute sécurité et l'endroit où l'on doit se rendre. Les radios à piles et à manivelle sont une valeur sûre dans une situation d'urgence nucléaire.
Bien que nous ne puissions pas vivre notre vie en nous préparant à une catastrophe imminente, il y a de petites choses que nous pouvons faire pour nous préparer au pire scénario, comme identifier les lieux d'hébergement dans les zones que vous fréquentez. Vous pouvez également préparer un kit d'approvisionnement d'urgence contenant de l'eau en bouteille, des aliments emballés, des médicaments, une radio à piles, une lampe de poche et des vêtements de rechange.
Pendant cette période de stress, essayez de rester en contact avec vos proches pour les aider à gérer le stress et le traumatisme. Même sans explosion nucléaire, il est essentiel de prendre soin de notre santé mentale face aux nombreuses menaces qui pèsent sur notre sécurité. Et n'oubliez pas : vous n'êtes pas seul dans cette situation !
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/%C3%AAtes-vous-capable-de-survivre-%C3%A0-une-attaque-nucl%C3%A9aire/ss-AA1k6lid?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=151fcbe7d5f0435292f657c3287d9b57&ei=30#image=1
Écrit par : Allusion | 19/01/2024
Le monde, aussi disparate et surprenant soit-il, regorge de lieux d’exception et présente ainsi de nombreuses curiosités que vous ignorez probablement et le Canada en fait partie ! À lui seul, ce pays accumule environ 20 % des ressources en eau douce de la planète.
Avec plus de 17 millions de km2, la Russie est le plus grand pays du monde. Elle occupe 10 % de la surface du globe et possède des frontières avec 16 états, dont la Norvège, le Japon, la Pologne et la Corée du Nord. Elle est suivie de près par le Canada, avec un peu moins de 10 millions de km2.
Le lac Baïkal, situé en Russie, est le plus profond du monde ! Le point le plus éloigné de la surface se situe à 1 642 mètres.
San Marin est le plus ancien État souverain au monde, créé en 301. Il est situé en Italie, entre les régions de l'Émilie-Romagne et des Marches.
Andorre, la Cité du Vatican, le Costa Rica, l'Islande, le Liechtenstein, la Dominique, la Grenade, Kiribati, les Îles Marshall, les États fédérés de Micronésie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Sainte-Lucie, Samoa, les Îles Salomon, Tuvalu et Saint-Vincent-et-les-Grenadines n'ont pas d'armée
Avec 1.556.000 km², la Mongolie s'étend sur une superficie de trois fois la France et une population recensée (2021) de 3,11 millions d'habitants. Cet État souverain est le moins peuplé au monde ! Il compte deux habitants par kilomètre carré.
L'Islande possède la plus ancienne démocratie parlementaire du monde. Elle est connue sous le nom d'Alþingi et a été fondée en 930 dans la région de Thingvellir, au Sud-Ouest du pays.
L'Indonésie est le pays qui compte le plus grand nombre de volcans actifs au monde, ce qui s'explique par sa situation géographique, entre les bords de trois plaques tectoniques : Pacifique, Eurasienne et Indo-Australienne.
Amsterdam et Bakou sont les deux seules capitales au monde à se trouver sous le niveau de la mer.
La Nouvelle-Zélandee Également connue sous le nom de Taumata Hill, cette colline néo-zélandaise, située dans l'île du nord, porte le nom le plus long de la planète, comme l'assure le livre Guinness des records. Son nom exact ? Taumatawhakatangihangakoauauotamateaturipukakapikimaungahoronukupokaiwhenuakitanatahu. Bonne chance pour le prononcer !
Le Japon est le pays qui compte le plus d'îles au monde, avec un total de 14 125. Les nouvelles technologies ont permis de localiser et d'étendre le précédent recensement de 1987, qui estimait le nombre d'archipels à 6 852
L'ancienne colonie britannique du sud-est de la Chine possède le plus grand nombre de gratte-ciel au monde, avec plus de 9 000 bâtiments, dont plus de 4 000 mesurent plus de 100 mètres de haut. Elle est suivie de près par New York et Tokyo.
Il s'agit du pays qui consomme le plus de pintes au monde ! Un habitant boit en moyenne 160 litres de bière par an, soit un demi-litre par jour.
Situé dans la capitale, Vienne, le "Tiergarten Schönbrunn" a ouvert ses portes en 1752 et est resté en activité depuis, ce qui en fait le plus ancien zoo du monde encore en activité.
Valdivia, au Chili, a été l'épicentre du plus grand tremblement de terre jamais enregistré par l'homme. Il s'est produit en mai 1960, a mesuré 9,6 sur l'échelle de Richter, a duré 14 minutes et a fait près de 2 000 morts. Son intensité était telle que, 15 heures plus tard, il a généré un tsunami qui a atteint Hawaï et le Japon.
Si toutes les lignes de chemin de fer chinoises étaient reliées entre elles, il serait possible de faire deux fois le tour de la Terre.
En Inde, de nombreuses personnes pensent encore que le papier toilette n'est pas très hygiénique et préfèrent se nettoyer avec leur main droite et de l'eau. C'est pourquoi, la population utilise toujours la main gauche pour manger.
Le Monténégro n'a jamais eu de monnaie unique jusqu'en 2002 avec l'arrivée de l'euro.
Dubaï ne lésine pas sur les moyens, c'est le moins que l'on puisse dire ! La ville est réputée comme extrêmement sûre. La police compte parmi sa flotte de véhicules d'interventions des Lamborghini ou d'autres modèles haut de gamme pour dissuader les chauffards (eux aussi bien équipés et richissimes). Le niveau de vie est tel qu'il existe même des distributeurs automatiques permettant de retirer des lingots d'or !
Une sculpture en forme de chaussure géante, hommage au journaliste irakien Mountazer al-Zaïdi ayant lancé ses souliers sur l'ancien président américain George W. Bush en 2008 lors d'une conférence de presse, a été installée à Tikrit, à 180 km au nord de Bagdad, ville natale du dictateur déchu Saddam Hussein.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/20-faits-insolites-%C3%A0-conna%C3%AEtre-sur-ces-pays-du-monde/ss-BB1h3vT5?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=e240afd6993a46729954554d3d1ff949&ei=21#image=1
Écrit par : Allusion | 23/01/2024
Répondre à ce commentaireHiver interminable, qualifié par les chercheurs d’“hiver nucléaire”, famine mortelle, nuit noire et extinction de la lumière… , si une guerre nucléaire éclate, nous serions plongés dans le chaos. Sauf si nous apprenions à cultiver cette ressource extraordinaire qu’est l’algue.
Une guerre nucléaire qui éclate entre la Russie et les Etats-Unis ? La température moyenne de la Planète diminuerait de 9°C et ferait disparaître la quasi-totalité des productions agricoles mondiales. Conséquences ? Celles et ceux qui auraient miraculeusement survécu aux bombes seraient baignés dans une famine sans précédent. De plus, des millions “de tonnes de suies seraient rejetées dans l'atmosphère par l'explosion des bombes” et causeraient un hiver sans fin.
Heureusement, les scientifiques se sont déjà penchés sur la question et une équipe internationale de chercheurs semble avoir trouvé la solution idéale : les algues comme aliments en cas de guerre nucléaire. Elles pourraient non seulement nourrir l’humanité, et les animaux, mais aussi être utilisées comme carburant. Leur atout majeur ? Une forte résistance leur permettant de survivre dans les eaux tropicales, même après un conflit nucléaire. “Les chercheurs se sont concentrés sur Gracilaria tikvahiae. Selon eux, cette algue n'a besoin que de peu de photons pour réaliser la photosynthèse. Or, même en cas de guerre nucléaire majeure, ils estiment que les tropiques recevraient encore, à midi, jusqu'à vingt fois plus de photons que nécessaire.” rapporte Futura-Sciences. Après 9 mois de production intensive, dans des fermes, les chercheurs estiment que les algues, à elles seules, pourraient nourrir plus d’un milliard d’êtres humains. Le seul petit point noir au tableau : la forte teneur en iode des algues “qui limite la part d'algues que nous pouvons inclure à notre alimentation à environ 15 %.”
En plus d’être riches en minéraux, vitamines, protéines, acides gras et acides aminés essentiels…, elles pourraient absorber un grand nombre de contaminants en cas de guerre.
On imagine donc aisément que les algues contribueraient à “la sécurité alimentaire mondiale.” Cependant, d’autres travaux ont récemment révélé qu’une guerre nucléaire pourrait complètement détruire nos océans… remettant fortement en question la possibilité que l’algue devienne notre grande sauveuse !
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/frappe-nucl%C3%A9aire-russe-c-est-notre-seule-chance-de-survie/ar-BB1lLWw5?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=b96eebfd05fe4262aedb59f113430444&ei=7
Écrit par : Allusion | 17/04/2024
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