Tout le monde ment, à ses proches, à son patron, à n’importe qui.
31/03/2018
Retour vers le futur selon Gogol
Un article paru en 2013 dans l’Écho m'est revenu au sommet de la pile de projets. Il parlait de l'avenir de Google vu par son grand manitou, Eric Schmidt. Il était analysé ensuite par des philosophes. Google a déjà épuisé des centaines de litres d'encre et de salive à son actif. En 2012, j'écrivais d'ailleurs aussi le billet "Eurek@ Google".
Nous sommes cinq ans plus tard? Ce n'est donc pas une mauvaise idée de revenir en arrière dans un "rollback" pour constater l'évolution de l'actualité à partir du passé pour l'extrapoler dans le futur.
2013, songes et mensonges
"Notre génération est la première dont les données personnelles sont devenues indélébiles. La véritable révolution est encore à venir" disait en préambule, le CEO de Google, Eric Schmidt.
Attention, l'heure est grave.
"Indélébiles", "révolution à venir"...
"veni, vidi, vici", dixit gogol..
L’appellation Google vient du mot « gogol » qui est un nombre dont la représentation décimale s'écrit avec le chiffre 1 suivi de 100 zéros (10100).
Eric Schmidt avait cosigné le livre "The New Digital Age" dans lequel il faisait du brainstorming avec Jared Cohen.
"Au cours de la prochaine décennie, cinq milliards de nouvelles personnes se mettront en ligne, posant pour notre monde une foule de nouvelles opportunités et de dangers. Comment la technologie changera-t-elle notre approche de la vie privée et de la sécurité, de la guerre et de l'intervention? Comment pouvons-nous utiliser au mieux les nouvelles technologies pour améliorer nos vies? Plus qu'un livre sur les gadgets et les données, c'est un aperçu prescriptif de la façon dont la technologie remodèle notre monde et la vie des gens qui y vivent".
Pas à dire, Eric, tu nous en bouche un coin...
Toujours près de nous
De moteur de recherches en ligne au départ, gogol s'est construit de manière tentaculaire par l'intermédiaire du monde virtuel dans celui du concret.
L'imagination peut donc s'affirmer sans contraintes.
Ce touche-à-tout réunit les informations pour les revendre à qui veut payer pour faire de la pub de leur propre business. Comme chacun sait, la séduction y joue son meilleur jeu.
L'internaute, lui, joue avec Google, sans même s'en rendre compte, investi par ce "passager de la pluie" dont la musique du film explique le phénomène de transition en agissant dans l'ombre.
Une bénédiction pour Google que le monde soit de plus en plus un village stimulé par l'économie.
S'il n'y avait pas cybercriminalité, ce serait le nirvana de l'innovation avec l'aide de la technologie qui deviendrait de moins en moins chère et de plus en plus puissante et intelligente.
Mais, bon... Que voulez-vous que la bonne y fasse?
Des connexions de plus en plus rapides étaient nécessaires.
Alors, en 2013, les fibres de verre étaient testées à Kansas City.
Dernièrement, au "Mobile World Congress" à Barcelone, une startup belge voulait intégrer internet là où il n'y en a pas dans des zones "blanches":
Si le respect de la vie privée est un problème alternatif, c'est comme le courant alternatif. Ça réchauffe le cœur...
D'ailleurs, d'après Jared, ce problème pourrait ressembler à l'importance qu'a l'éducation sexuelle pour les parents.
Mais quand sa prédiction à remettre tout dans l'éducation, se borne au profil en ligne, c'est un peu court.
Il y a des échecs, bien sûr.
Le programme de R&D des paires de lunettes, les "Google Glass" devait apporté une réalité augmentée en espérant que ce ne soit pas en conneries.
Fin 2014, au point mort, à cause de leur manque d'applications et leur prix élevé, ces bijoux de la techno se retrouvaient au le musée des flops tandis qu'un modèle optimisé était lancé à destination des entreprises en juillet 2017.
Les questions que l’on n’osait pas poser en public, se posaient facilement à Google.
Les questions que l'on ne pensait pas se poser, y avaient déjà déjà des réponses sans le demander.
C'est dire qu'à y réfléchir, le big data devrait être devenu un foutoir pas, mélangeant vérités, semi-vérités, erreurs de toutes sortes mélangées avec des informations vérifiées.
Cet ancien employé du géant Google, spécialiste des « datas », demandait de digérer les données que les internautes laissaient dans le sillage de leur surf jusqu'au nombre de clics par fameux bouton "Like" ou "J'aime".
Pendant quatre ans, il a passé au peigne fin les termes googlisés par les internautes américains.
Il publiait les résultats de son étude sur les internautes américains dans un livre, « Everybody lies: big data, new data, and what the internet can tell us about who we really are » (Bloomsbury, 2017), présenté par le Guardian.
Google, le sérum de vérité numérique?
Avec un postulat de départ qui dit que face aux sondeurs, les gens ont tendance à embellir la vérité, cela devait saigner.
Cette propension à se présenter sous un jour plus favorable que la réalité, a même été baptisée « biais de désirabilité sociale ».
Bien calé derrière son écran, pensant être à l’abri des regards, l’internaute dévoile de plus en plus sa pensée et son âme alors qu'en parallèle, la pub intervient comme un miroir sans teint sur la scène des envies.
Les tops de recherches sur Internet selon l'enquête américaine
- « Les hommes font plus de recherches pour savoir comment rendre leur pénis plus gros que pour savoir comment accorder leur guitare, faire une omelette ou changer une roue ».
- Autre stéréotype du genre à propos de leurs enfants : « 2,5 fois plus de recherche "mon fils est-il un génie ?" que "ma fille est-elle un génie ?" ». A l’inverse, on trouve deux fois plus l’interrogation "ma fille est-elle en surpoids" que la même concernant un fils.
- « Le mot "musulman" va souvent avec celui de "terroriste" et "réfugié", tandis que "Noir" ne va jamais avec "terroriste", mais souvent avec "malpoli". L’insulte "nigger" (nègre) est recherchée 7 millions de fois chaque année. L’actualité fait sensiblement varier le nombre de requêtes liées à de la haine raciale ».
J'avais prévenu.
L'étude était faite à la sauce américaine.
En apprendre davantage sur nos préjugés inconscients peut être utile, mais les recherches Google et les autres sources de données qui peuvent être source de vérité nous offrent un regard sans précédent sur les coins les plus sombres de la psyché humain.
Parfois difficile à affronter, cela peut aussi être stimulant. Il est possible d’utiliser les datas pour combattre l’obscurité. Collecter des données riches sur les problèmes du monde est la première étape pour les résoudre.
Une étude sur les angoisses qui travaillent les Américains?
« Ce n'est ni le rire ni le savon qui est le propre de l'Homme, c'est le Mensonge sans lequel la vie de "l'Homo-sapiens" ne serait tout simplement pas vivable... Avant, les 'gens' n'avaient pas les possibilités, pas les moyens ni intellectuels, ni pratiques d'exprimer leurs sévérités à l'égard des Classes politiques qui détenaient les leviers des Pouvoirs religieux, militaires, policiers, économiques, et financiers, ... Depuis l'invention d'Internet, ceux qui président à la marche de leur propre Nation, voir à la Marche du Monde, ne peuvent absolument plus glisser sous le tapis sans que cela ne se sache, de toute façon... Et ça oui, c'est, vraiment nouveau », commentait un lecteur.
Le psyché humaine à la 'sauce américaine' élargi au reste du monde, ne tient plus avec son "sexismgate".
J'écrivais "L'information des nuages" au sujet de l'affaire de Snowden.
2018, "the scandal"
Depuis 2013, Eric Schmidt n'est plus CEO, mais il est devenu, tour à tour, "Executive Chairman" d'Alphabet Inc., structure parente recentrée sur les activités Internet, directeur d'un comité pour le Pentagone américain afin d'étudier l'apport des innovations de la Silicon Valley à l'armée américaine et conseiller technique sur la science et la technologie au sein du groupe avec à ses côtés, son éminence grise, Monsieur "Google Ideas", Jared Cohen...
Mardi, la chronique de Safia Kessas s'intéressait au racisme institutionnel:
Le software sous forme d'algorithmes, s'infiltre comme une anguille dans une soupe de hardware.
Google est sur la Toile mais aussi dans la rue.
La voiture automatique Google prend la rue en otage en 3D pour ses Google Maps.
La 5G est nécessaire et Bruxelles fait de la résistance pour un temps seulement avant de devenir son pilote.
La voiture autonome avec la 5G sous le capot avait seulement les yeux plus grands que le ventre?
Google y travaille et Uber la testait.
Uber espérait de n'avoir plus de conducteurs humains.
Un accident mortel à partir d'une 4X4 en conduite automatique a arrêté les tests de conduite automatique en attendant mieux.
Pourtant, dans le fond, ces autonomes ne sont pas en tort avec une vidéo à l'appui, mais, comme toujours, avant l'heure, c'est pas l'heure et après l'heure, c'est plus l'heure...
"L'année dernière, Google a bloqué plus de 100 publicités... par seconde"
Ces Américains deviendraient-ils fous à vouloir se saborder?
Non, l'accroissement du pouvoir de Google n'a pas faibli et ne fait que grossir.
20 ans après la création de Google, l'UE va imposer des règles aux moteurs de recherche
Google développe actuellement sa propre blockchain pour enrichir son service de cloud.
Marc Zuckerberg a été invité devant la commission parlementaire britannique pour s'expliquer au sujet du lien avec "Cambridge Analatica" mais a refusé de se rendre en personne au parlement britannique alors qu'il était aussi impliqué au sujet du Brexit. (cf. Mediapart.pdf ) dans un braquage à l’anglaise.
En fait, la segmentation analytique dont ce organisme "Cambridge Analaztica", n'a apporté qu'une extension de ce que tous les bons vendeurs appliquent depuis toujours par les références au sexe, à l'âge, au revenus, à l'éducation, aux préférences d'achat, aux affiliations politiques psychographiques des personnalités.
Les Fakebookers ont été l'instrument de fakenews colportées pour soutenir l'élection de Trump, "à l'insu de leur plein gré".
"Avec le big data, nous ne sommes que la somme de nos données".
La chercheuse Antoinette Rouvroy déplore un paradigme où "la seule norme qui vaille est purement métrique", au détriment de l’individu. Pour elle, Mark Zuckerberg "a été dépassé par sa créature". La "gouvernementalité algorithmique" sur la manière de penser la condition numérique à l’heure du "big data" est une question stratégique pour le futur.
Kiosque sur TV5Monde se posait la même question .
De grands utilisateurs vont faire désertion et quitter Facebook dépendant de la sensibilité de leur entreprise comme Playboy, en pionnier de la presse érotique.
L'action 'Facebook' a subi une chute après cette constatation.
Les réseaux sociaux dépendront toujours de la relation de confiance qu'apportent les "providers" et de ce que les internautes en feront.
Généralement, cela devient de plus en plus dur d'y paraître le plus dur pour garder une place sur l'échiquier politique.
« Le vieil adage à propos de l’Internet semble de plus en plus pertinent au fil du temps: si ça ne vous coûte rien, c’est que c’est vous, le produit. Le coût pour la société des plates-formes 'gratuites' permettant de rester en contact et de demeurer informer. Les réseaux sociaux sont des outils de communication puissant. Il crée également des chambres d’écho idéologique, répandent de la désinformation et favorisent la manipulation, sans que personne ne puisse être rendu responsable. Il y a toutes les raisons de croire que si tout le monde quittait Facebook, cela serait ennuyeux sur le plan individuel, mais que ce serait mieux pour nous tous collectivement ».
Les GAFA, Google, Apple, Facebook et Amazon, sont-ils des géants aux pieds d'argile, basés sur le vent virtuel d'une plaine imaginaire?
Jusqu'ici, le sonnant et trébuchant, reste bien tangible.
Chacun a compris qu'il fallait réinvestir dans le concret.
L'évolution à grande vitesse demande seulement de garder les informations en mémoire dans un marché de l'immortalité, ce que l'homme ne peut faire avec une capacité de stockage insuffisante devant l'étendue des connaissances du monde.
Il faudra faire attention aux lumières bleues sur vos écrans noirs de vos nuits blanche. Elles sont dangereuses pour vos rétines:
Petit coin de Cafés serrés
Ce mercredi, Bruno Coppens parlait de Facebook "Born to be a Like... Facebook ou le Narcisse 2.0" avec un amour ravageur:
PE redécouvrait au fond des bois le plaisir sans connectique : .
"La culture, c'est ce qui demeure dans l'homme lorsqu'il a tout oublié" disait Émile Henriot.Celui-ci n'avait pas pensé qu'il y aurait un jour, une culture connectée à ce point et qui aurait voulu en plus tout conserver sans distinction.
Heureusement la culture des petits pois et carottes dans nos assiettes pourraient aussi arriver à devenir un enjeu politique dans le monde de tous les jours, comme le disait le Vif.
Si Facebook, seul, ne mange pas souvent de pain, c'est encore plus rare qu'il en construit.
"L'esprit critique, c'est ce qui reste quand on a trop d'informations à se mettre sous la dent", dit un écho.
Les hommes sont ce qu'ils sont mais, il faudra peut être s'intéresser encore plus à ce que les robots auront, eux, dans la tête.
Un nouveau billet dit "Google : vers la domination robotique globale ?" par l'Intelligence dites "artificielle".
Mais comme le disait le mathématicien, Cédric Villani, invité sur ARTE, au sujet de la stratégie de l’Intelligence artificielle via les algorithmes, ne seraient rien sans base de données importantes.
Pour situer Villani, il se targue de trouver 'la convergence vers l'équilibre de l'équation de Boltzmann dans un contexte non perturbatif sous l'hypothèse de régularité uniforme".
Alors que ce ne serait pas grave tant que cela restait virtuel.Les grands s'imagineraient plutôt jouer à faire la file entre gogol et les fakes américains.
Vendredi c'était aussi la journée de l'autisme, l'autiste Asperger, Josef Schovanec suivait comme invité du jouret ajoutait tellement de vérités et de sagesse dont on aurait à s'inspirer.. (*)
Eriofne,
A la rencontre "des chaussettes bleues":
Ce matin, j'ai enfourché mon vélo. Je n'avais pas de chaussettes bleues, mais j'avais des gants bleues.
En chemin, passage par le boulevard Schmidt, non pas Eric, mais Louis Schmidt.
Arrivée dans le Bois de la Cambre, encore peu d'activité, Mais on se prépare...
Joseph est déjà là.
- Avez-vous une suite à votre roman "Voyages en Autistan"?, demande-je.
- Le deuxième est un manuel de cuisine. Mais la suite paraitra en juin.
Je le laisse à la presse et à ses admirateurs.
1/4/2018: Kiosque sur TV5Monde : "Intelligence artificielle: La machine, avenir de l'humain?":
6/4/2018: Quand Youtube tue la folle Nasim Abghaz
9/4/2018: Zuckerberg devant les autorités: Le scandale Facebook, preuve de l’inutilité des réseaux sociaux et simulacre de la démocratie ?
18/4/2018: Sur ARTE MON FILS AUTISTE, MA BATAILLE
Lorsque le deuxième enfant de Domitille Cauet fait son entrée à la crèche, on annonce à la famille que quelque chose ne va pas. Paul est atteint d’autisme. Sa mère raconte leur histoire dans "Paul en Mongolie : l’autisme est un voyage que je n’avais pas prévu".
24/4/2018: Les GAFA vu sous un autre angle par Amid Fadjaoui
Google= l'Oracle
Amazon= le Tueur
Facebook= l'Amour
Apple= le Sexe
7/5/2018: Facebook se lance dans les sites de rencontres
14/5/2018: Google Duplex, assistant vocal pour gérer les rendez-vous
25/5/2018: Le RPGD ou Règlement Général sur la Protection des Données entre en vigueur.
26/5/2018: Les moteurs de recherche autre que Google
27/7/2018: Coup de grisou de Facebook en Bourse
14/09/2018: Les GAFA ont pillé les droits d'auteurs. Le Parlement européen vient de corriger.
11/3/2019: Julian Assange refait parler de lui mais en se faisant arrêter dans l'ambassade d’Équateur à Londresavec un débat et des conséquences au sujet de Trump
Publié dans Actualité, Numérique & Internet, Web | Lien permanent | Commentaires (42) | Imprimer
Commentaires
Kiosque sur TV5Monde : "Intelligence artificielle: La machine, avenir de l'humain?":
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/02/3250745634.MP3
Écrit par : L'enfoiré | 01/04/2018
Répondre à ce commentaireFacebook aura probablement besoin de "quelques années" pour résoudre les problèmes dévoilés par le scandale sur sa protection défaillante des données personnelles, a déclaré le patron du puissant réseau social, Mark Zuckerberg, dans un entretien.
L'un des principaux problèmes de Facebook est son "idéalisme" parce qu'il n'a longtemps vu que les bons côtés de la connexion entre les personnes, a soutenu son patron.
"Nous n'avons pas passé assez de temps à investir dans ou à réfléchir aux mauvais côtés de certaines utilisations des outils. Je pense que maintenant, les gens se concentrent à juste titre sur certains des risques et mauvais côtés. J'aimerais résoudre toutes ces questions en trois ou six mois, mais je pense que la réalité, c'est que résoudre certaines de ces questions va prendre davantage de temps", a-t-il insisté.
Il a répondu à des critiques de Tim Cook, d'après lequel Facebook a eu des problèmes en raison d'un modèle économique centré sur la monétisation des données personnelles: "Je trouve que cet argument --que si vous ne payez pas, nous ne pouvons pas nous soucier de vous-- est extrêmement léger. Et ne correspond pas du tout à la réalité. La réalité est que si vous voulez construire un service qui aide à connecter tout le monde à travers la planète, alors beaucoup de gens n'auront pas les moyens de payer. Et donc, comme avec beaucoup de médias, avoir un modèle basé sur la publicité est le seul modèle rationnel", a-t-il conclu.
C'est son dernier entretien en date destiné à amortir le coup du scandale autour de l'utilisation des données de 50 millions d'utilisateurs de Facebook par la société de conseil britannique Cambridge Analytica, qui a travaillé à la campagne électorale du président américain Donald Trump en 2016. Les autorités des deux côtés de l'Atlantique ont lancé des enquêtes sur le sujet.
http://www.lalibre.be/economie/digital/facebook-aura-besoin-de-quelques-annees-pour-resoudre-ses-problemes-annonce-zuckerberg-5ac24d12cd709bfa6b231534
Écrit par : L'enfoiré | 02/04/2018
Répondre à ce commentaireFacebook et Instagram anéantissent nos souvenirs les plus précieux
Selon une nouvelle étude, l'obsession de prendre des photos au moyen d'un smartphone pour ensuite les publier sur les réseaux dépossèdent les personnes de leurs souvenirs les plus précieux. Les scientifiques ont constaté que les utilisateurs étaient tellement distraits par la prise du cliché photographique qu'ils ne pouvaient plus vraiment se souvenir de ce qu'ils avaient observé.
Cette étude publiée dans le Journal of Experimental Social Psychology a déterminé que l'utilisation de smartphones modifiait nos souvenirs en nous éloignant du moment. Il s'agit de la dernière recherche en date qui montre comment les smartphones et les écrans ont des conséquences non seulement sur notre santé, mais également sur tous les aspects de notre vie, explique The Telegraph.
Test de mémoire spontané
Pour aboutir à leurs conclusions, les chercheurs ont réalisé un test de mémoire spontané à plusieurs participants afin d'étudier la manière dont nous utilisons de plus en plus les médias sociaux pour enregistrer et partager nos expériences.
Lors d'une visite autoguidée d'une église, des centaines de participants ont été invités à prendre des notes de ce qu'ils avaient vu, y compris de l'architecture du bâtiment. Une semaine plus tard, ces personnes ont été interrogées sur certains aspects de la visite. Les personnes possédant des iPods avec caméra ont fourni des réponses moins correctes au sujet de ce qu'elles avaient vu que les personnes qui n'étaient équipées que de leurs souvenirs.
Selon les chercheurs, il s'agit de la preuve que les appareils tels que les smartphones munis de caméras nous éloignent de l'instant. Selon la science, lorsque nous créons des souvenirs, les neurones de notre cerveau rassemblent des sensations telles que ce à quoi une chose ressemblait. Mais lorsque nous sommes distraits, ces sensations ne sont pas stockées dans notre cerveau. Au lieu de cela, nous les rassemblons sur les médias sociaux comme Facebook, Twitter et Instagram.
Fuite des souvenirs
"Les participants sans médias se souvenaient davantage de leur expérience que les participants munis de médias", a expliqué Emma Templeton, responsable de l'étude et chercheuse en psychologie du Dartmouth College aux Etats-Unis. Selon Templeton, ces résultats suggèrent que l'utilisation des médias peut empêcher les personnes de se souvenir d’événements qu'ils essaient de préserver.
D'autres études avaient déjà montré que la présence constante d'un smartphone dans notre main a un effet de "fuite des cerveaux", ce qui réduit l'intelligence et l'attention des personnes. Des chercheurs de l'Université du Texas ont constaté que les personnes ont plus de difficultés à effectuer des tâches simples et à se souvenir d'informations lorsqu'ils ont un smartphone dans leur champ visuel. Selon cette étude, les utilisateurs devraient laisser leur appareil dans leur sac ou dans leur poche. Même lorsqu'ils sont éteints tout en étant dans notre ligne de mire, les smartphones favorisent la distraction des personnes.
En outre, la publication de photos sur les médias sociaux est susceptible de modifier notre perception de certains événements. La chercheuse en sciences cognitives, Alixandra Barash, de l'Université de New York, a mené une étude sur la façon dont les smartphones modifient ce que nous observons.
Si l'on demandait à des utilisateurs d'Instagram de se souvenir par exemple de Noël, ils avaient tendance à visualiser ce qui s'était passé d'un point de vue extérieur comme s'ils observaient une photo plutôt que de se focaliser sur l'instant réel. "Lorsque les personnes se situent davantage dans une perspective à la troisième personne, elles auront des émotions moins intenses quand elles revivent l'expérience, tandis que si je reste dans une perspective à la première personne, je revis des émotions sincères ressenties lors de l'échange", conclut Barash.
https://fr.express.live/2018/04/02/facebook-et-instagram-aneantissent-nos-souvenirs-les-plus-precieux?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=la_chine_veut_creer_une_grande_zone_pluvieuse_pour_mettre_fin_a_sa_secheresse_les_previsions_concernant_la_montee_des_eaux_doivent_etre_ajustees_facebook_et_instagram_aneantissent_nos_souvenirs_les_plus_precieux&utm_term=2018-04-03
Écrit par : L'enfoiré | 03/04/2018
Répondre à ce commentaireFusillade au siège de Youtube: la tireuse s’est suicidée après avoir fait trois blessés
Les tirs qui ont retenti mardi en milieu de journée sur le site du siège social de Youtube à San Bruno en Californie ont fait trois blessés, selon des détails fournis par la police dans l’après-midi. Une quatrième personne s’est blessée à la cheville dans les événements, en fuyant dans la panique, et le corps sans vie du tireur présumé, une femme, a été découvert sur place. L’auteure des tirs s’est probablement suicidée. La police privilégie la piste du différend personnel.
De nombreux témoins ont décrit des scènes de chaos parmi les personnes présentes dans le bâtiment, en plein cœur de la Silicon Valley. Selon un porte-parole de l’hôpital Zuckerberg General de San Francisco, qui a accueilli les trois blessés par balles, il s’agit de deux femmes de 32 ans et 26 ans, la première étant dans un état « sérieux » tandis que la seconde est atteinte moins gravement. Un homme de 36 ans, est quant à lui, dans un état « critique ».
En arrivant, la police a découvert le cadavre d’une femme « portant des blessures par balles qu’elle semble s’être infligée à elle-même » et qui semble être l’auteure des coups de feu. Selon les policiers, la tireuse présumée, qui a usé d’une arme de poing, « connaissait quelqu’un », ce qui lui fait privilégier la piste du différend d’ordre privé ou familial même si ses motivations restent encore à déterminer.
Plusieurs témoignages ont eux aussi indiqué qu’elle semblait viser quelqu’un en particulier.
La tireuse furieuse contre YouTube
Selon le San Francisco Chronicle, la suspecte, identifiée comme une femme de 38 ou 39 originaire du sud de la Californie, était furieuse contre YouTube, qu’elle accusait sur son propre site internet de censurer ses vidéos, dont certaines, très dures, montraient des animaux maltraités. Selon le Mercury News, le père de cette femme a confirmé qu’elle haïssait YouTube.
Les responsables de YouTube ont réagi après le drame, le patron de Google Sundar Pichai évoquant une « tragédie inimaginable » dans un message aux salariés et diffusé par le groupe. « Nos pensées et nos prières sont avec toutes les personnes impliquées », a tweeté le président américain Donald Trump.
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/petits-crimes-de-guerre-entre-amis-202967?debut_forums=200#forum5178814
Écrit par : L'enfoiré | 04/04/2018
Répondre à ce commentaireDe la nourriture en échange de votre voix : quand la technologie tombe entre de mauvaises mains
Des élections présidentielles auront lieu le 20 mai prochain au Venezuela. Mais les jeux semblent déjà faits : le président Nicolas Maduro pourrait remporter un nouveau mandat de 6 ans. Pour convaincre ses électeurs, il a une tactique imparable : exploiter leur faim.
Dans le cadre d’une enquête nationale, 90 % des Vénézuéliens ont indiqué qu’ils n’avaient pas assez d’argent pour satisfaire leurs besoins alimentaires. La majorité d’entre eux mangent moins de 3 fois par jour et 75 % de la population ont perdu au moins 8,5 kg en 2015.
Dans un pays affligé par l’hyperinflation et les pénuries, 87 % de la population sont considérés comme étant pauvres, et 60 % sont même extrêmement pauvres.
Des cartons de nourriture
Cependant, dans ses discours, le gouvernement maintient que son objectif est de favoriser les pauvres, et il vante les résultats d’une politique sociale déployée sous le régime du président précédent Hugo Chavez. Mais depuis que la crise a débuté il y a environ 5 ans, la plupart de ces politiques ont été édulcorées, voire supprimées. Et les seuls pans qui subsistent ne visent qu’à forcer les gens à soutenir le régime.
Celui-ci mise désormais sur la distribution de nourriture au travers d’un réseau centralisé par l’armée, les CLAP (Comites Locales de Abastecimiento y Produccion). Ces CLAP distribuent des cartons de nourriture, de façon irrégulière et à des prix variés. Comme leur contenu est parfois aléatoire, les récipiendaires en revendent une partie sur le marché noir.
50 % des Vénézuéliens titulaires d'un "carnet de la Patria"
Les cartons sont distribués sur la base d’un identifiant, créé à la fin de l’année 2016, "el Carnet de la Patria ". Cet identifiant, développé par la société chinoise ZTE, est associé à des informations concernant son porteur : le statut socio-économique, les aides sociales qu'il perçoit, et sa participation aux élections. Près de la moitié des 30 millions de Vénézuéliens sont titulaires de cet identifiant.
Celui-ci est nécessaire pour effectuer des démarches auprès des organismes publics et pour obtenir des bénéfices sociaux. Il vise en principe à empêcher les fraudes électorales et à identifier les personnes les plus démunies. Mais en pratique, le gouvernement l’utilise pour augmenter le taux de participation aux élections du mois de mai.
Quiconque cède ses données à autrui...
Des militants du gouvernement, basés dans des tentes rouges plantées à l’extérieur des bureaux de vote, appelées "puntos rojos", équipés d’ordinateurs et de lignes téléphoniques, sont chargés de rameuter les électeurs, et de leur demander d’activer leur identifiant avant d’aller voter. Ils peuvent également insinuer que le gouvernement est en mesure de savoir pour qui ils vont voter. Les Vénézuéliens réalisent qu’au travers de ce dispositif, c’est leur accès aux cartons de nourriture qui est en jeu.
L’expérience vénézuélienne montre une nouvelle fois comment la technologie peut être utilisée à des fins de répression, lorsqu’elle tombe dans des mains malveillantes. Quiconque cède ses données privées à une institution, privée ou publique, transmet ainsi son destin à des personnes dont il ne peut pas contrôler les intentions.
https://fr.express.live/2018/04/04/de-la-nourriture-en-echange-de-votre-voix-quand-la-technologie-tombe-entre-de-mauvaises
Écrit par : L'enfoiré | 05/04/2018
Répondre à ce commentaireQuand Youtube tue la folle Nasim Abghaz
Mardi 3 avril, trois personnes ont été blessées, dont l’une est dans une situation jugée sérieuse, dans une attaque à main armée au siège social de YouTube à San Bruno, en Californie (États-Unis). Nasim Aghdam, l’auteure présumée des coups de feu, s’est donné la mort sur place, selon les autorités. Son identité et ses griefs vis-à-vis de YouTube sont désormais au centre de l’attention.
Une Iranienne de 39 ans
Nasim Najafi Aghdam, de son nom complet, résidait à San Diego, en Californie. Elle est née dans la ville turcophone d’Oroumiyeh, dans le nord-ouest de l’Iran. Elle a également vécu en Turquie, avant de s’installer aux Etats-Unis, où elle résidait depuis une vingtaine d’années.
Issue de la communauté azérie, elle déclarait adhérer à la foi bahaïste, jeune religion humaniste et ésotérique d’inspiration chiite et née en Iran, où ses fidèles sont désormais persécutés.
Le père de la tireuse, Ismail Aghdam, avait signalé la veille de l’attaque la disparition de sa fille, et dit avoir prévenu les forces de l’ordre qu’elle risquait de s’en prendre à YouTube. La police l’avait retrouvée en train de dormir dans un véhicule, mais n’avait pas jugé qu’elle constituait une menace. Elle a déclaré que sa famille n’avait « rien mentionné concernant de potentiels actes de violence ».
Quatre chaînes sur YouTube
Polyglotte, Nasim Aghdam gérait quatre chaînes YouTube en turc, en farsi (la principale langue d’Iran) et en anglais, qui ont toutes été fermées mardi soir par Google en raison de « graves violations » aux règles de la plate-forme. Sa chaîne anglophone comptait environ 5 000 abonnés pour un million de visionnages cumulés.
Ses vidéos allaient des conseils d’exercice physique aux parodies de chansons de Taylor Swift ou Justin Bieber. Quand elle ne faisait pas du sport dans ses vidéos, Nasim Aghdam prônait les vertus du végétarisme – elle se disait végane depuis 2009.
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/02/1305233276.MP3
Écrit par : L'enfoiré | 07/04/2018
Répondre à ce commentaireLes temps qui sont les nôtres : Le chien est intelligent mais l’homme l’est-il ?
Nous sommes très intelligents … et très manipulables
https://www.pauljorion.com/blog/2018/04/07/les-temps-qui-sont-les-notres-le-chien-est-intelligent-mais-lhomme-lest-il/
Écrit par : L'enfoiré | 08/04/2018
Répondre à ce commentaireDes milliers de travailleurs de Google demandent à leur patron "d'abandonner l'industrie de la guerre"
Des milliers d’employés de Google ont signé une pétition réclamant à l’entreprise de cesser de collaborer avec le gouvernement américain sur un projet associant intelligence artificielle, reconnaissance d’images et drones militaires, qui pourrait aboutir à des frappes par drone.
Plusieurs médias ont en effet rapporté que l’intelligence artificielle de Google était utilisée par le département de la Défense américain dans le cadre de son « projet Maven ». Ce projet, lancé en 2017, vise à accélérer le déploiement de l’intelligence artificielle (IA) de pointe au sein de l’armée. Il vise en particulier à mieux intégrer le big data et l’apprentissage machine pour améliorer le ciblage des frappes de drones.
L'utilisation de l'IA pour interpréter des vidéos permet de scruter avec précision des millions d’heures de films et de mieux identifier les cibles humaines d'une attaque, afin de réduire le nombre de victimes collatérales de ces attaques.
"Google ne devrait pas s'impliquer dans l'industrie de la guerre"
Dans leur lettre ouverte, intitulée "Nous travaillons pour Google. Notre employeur ne devrait pas s’impliquer dans l’industrie de la guerre", les 3.100 travailleurs de Google exhortent le CEO de l’entreprise, Sundar Pichai, à abandonner ce projet, en introduisant le sujet de cette manière : "Nous pensons que Google ne devrait pas s’impliquer dans l’industrie de la guerre".
Mais leur courrier ne se contente pas de demander le retrait du programme actuel ; il réclame également d’éviter de s’impliquer dans ce type de contrat à l’avenir.
"Nous réclamons la suppression du projet Maven, et que Google élabore, publie et fasse respecter une politique claire établissant que ni Google, ni ses contracteurs ne construiront jamais de technologies de guerre", affirme le courrier.
Google : "des objectifs non offensifs"
Mais il est très improbable que Google accède à ce souhait. L’entreprise a été consultée pour concurrencer Amazon et Microsoft dans le cadre d’appels d’offres visant à pourvoir les services du cloud pour le Pentagone pour son "Enterprise Defense Infrastructure Cloud procurement program". Or, selon le responsable du département, ce programme est conçu pour "augmenter la létalité et la promptitude".
Google a répondu en expliquant que la technologie utilisée par le département de la Défense "vise à sauver des vies et à épargner un travail hautement fastidieux à des personnes". L’entreprise a affirmé en août que sa participation dans le projet Maven était "spécifiquement modelée pour n’intégrer que des objectifs non inoffensifs".
La combinaison de l'IA et de l'armée soulève de plus en plus de questions
Hasards du calendrier, la lettre ouverte des employés de Google coïncide avec le refus d’un groupe de 50 scientifiques éminents dans le domaine de l’intelligence artificielle de participer au projet de l’université sud-coréenne KAIST de développement d’armes autonomes pour le compte de la firme d’armement Hanwha Systems.
Au fur et à mesure que l’intelligence artificielle se développe, et que ses applications pratiques se multiplient, les questions éthiques qu’elle soulève taraudent de plus en plus les chercheurs et les développeurs qui conçoivent ces systèmes. Cela est particulièrement vrai lorsque ces développements portent sur la conception d’armements.
Ainsi, en août de l’année dernière, 160 entrepreneurs et chercheurs pionniers de la robotique et de l’intelligence artificielle, dont Elon Musk de Tesla et Mustafa Suleyman de Deepmind, ont interpellé les Nations Unies en réclamant l’interdiction des robots tueurs. Dans leur lettre ouverte, le groupe demande à l’ONU d'ajouter les systèmes autonomes à une liste d’armes "moralement mauvaises", qui comprend déjà les armes chimiques et les lasers aveuglants.
https://fr.express.live/2018/04/06/des-milliers-de-travailleurs-de-google-demandent-leur-patron-dabandonner-lindustrie-de-la?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=lestonie_demande_aux_etats_unis_le_deploiement_deffectifs_et_de_missiles_patriot_wall_street_a_aussi_les_yeux_rives_sur_la_marijuana_la_suisse_nest_pas_un_paradis_pour_les_fanatiques_darmes_a_feu&utm_term=2018-04-08
Écrit par : L'enfoiré | 08/04/2018
Répondre à ce commentaireLe scandale Facebook, preuve de l’inutilité des réseaux sociaux et simulacre de la démocratie ?
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/00/1568806266.MP3
Écrit par : L'enfoiré | 09/04/2018
Répondre à ce commentaireMark Zuckerberg pourrait-il perdre sa place à la tête de Facebook?
Mardi soir, Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, a été auditionné par le Sénat en fin de journée à Washington. Il a dû expliquer comment les données personnelles de dizaines de millions d'utilisateurs de Facebook ont pu être récupérées par Cambridge Analytica, puis utilisées pour favoriser la campagne électorale de Donald Trump. Expliquer aussi quelles mesures Facebook a prises pour éviter qu'un tel scandale se reproduise, et surtout, Mark Zuckerberg s'est excusé.
"Nous n'avons pas pris de manière assez large nos responsabilités et c'était une grosse erreur. C'était la mienne, et je suis désolé. J'ai créé Facebook, je la dirige, et je suis responsable de ce qui arrive ici."
À ce stade, Marc Zuckerberg a déjà vu sa fortune fondre de plusieurs milliards de dollars. Il n'est pas sur la paille pour autant. Le scandale Cambridge Analytica a fait plonger la valeur boursière de Facebook de quasiment 20 % en quelques jours avant, c'est vrai, de remonter un peu. Et puis surtout, l'image personnelle du fondateur de Facebook a été sérieusement écornée, au point que certains médias américains réclament désormais, carrément, son départ.
Steve Jobs viré d'Apple en 1985
Difficile à savoir si un tel scénario est possible. Mark Zuckerberg semble inexpugnable comme PDG, et surtout principal actionnaire de Facebook. Cela dit, ce n'est pas non plus une garantie absolue. Rappelez-vous Travis Kalanick, le créateur d'Uber, a été poussé à la démission il y a quelques mois par des investisseurs influents pour cause de gestion humaine désastreuse. Désastreuse pour les gens, mais surtout, du point de vue des investisseurs, pour l'image de l'entreprise. Et dans les années 80 autre souvenir, le cofondateur d'Apple, le légendaire Steve Jobs, avait lui aussi été viré. Il a d'ailleurs raconté cet épisode en 2005 devant des étudiants de l'université de Stanford.
"Comment est-ce que vous pouvez être viré d'une entreprise que vous avez vous-mêmes créée ? Eh bien, comme Apple était en pleine croissance, nous avons engagé quelqu'un qui me semblait tout à fait qualifié pour diriger l'entreprise avec moi. La première année, les choses se sont bien passées, et puis nos visions pour le futur d'Apple ont commencé à diverger, on a eu un clash et le conseil d'administration s'est rangé de son côté. Et a 30 ans, j'étais dehors."
Viré en 1985, il reviendra chez Apple 12 ans plus tard. L'entreprise est alors au bord de la faillite, mais c'est aussi pour lui l'heure de la revanche, puisque sous sa direction, Apple va lancer l'iMac, l'iPod, iTunes, l'iPad et surtout, en 2007, l'iPhone qui va faire la fortune de l'entreprise. Aujourd'hui, sept ans après la mort de Steve Jobs, Apple vaut près de 900 milliards de dollars.
https://www.rtbf.be/info/economie/detail_mark-zuckerberg-pourrait-il-perdre-sa-place-a-la-tete-de-facebook?id=9889666
Écrit par : L'enfoiré | 11/04/2018
Répondre à ce commentaireGoogle collecte 10 fois plus de données à votre sujet que Facebook
Facebook, le plus grand réseau social au monde, est actuellement sous les feux de la critique car l'entreprise collecte en masse des données en ligne de ses utilisateurs pour les revendre à des tiers. Toutefois, Google va beaucoup plus loin, a indiqué le développeur web irlandais Dylan Curran.
Selon ce dernier, le volume des données détenues par Google est presque dix fois important que la taille de la base de données compilées par Facebook, rapporte le Daily Mail.
Pour aboutir à ces conclusions, Curran a téléchargé toutes les données stockées à son sujet par Facebook et Google. Outre le fait que les informations rassemblées par Google remontaient à 2008, celles-ci comprenaient un niveau de détail qui a choqué l'informaticien.
Trois millions de documents Word
Alors que les données collectées par le réseau social sur chaque utilisateur ont un volume de 600 mégaoctets, soit environ 400.000 documents Word, les informations rassemblées par Google étaient de 5,5 gigaoctets, soit un volume près de dix fois plus important que celui de Facebook et qui correspond à trois millions de documents Word.
Selon Curran, il est pratiquement impossible de déterminer ce que Google sait exactement de tous ses utilisateurs. Ces informations allaient de tous les lieux qu'il avait visité aux sites web sur lesquels il avait cliqué et contenaient même des fichiers supprimés de ses comptes de stockage en nuage sur Google Drive.
Curran a également découvert que Google suivait également tous ses déplacements en arrière-plan ainsi que le temps nécessaire pour voyager entre deux points. La base de données de Google contenaient aussi des détails sur ses passe-temps et intérêts ainsi que des estimations sur son poids et sur ses revenus potentiels.
"C'est une erreur de faire confiance à une entité qui contrôle autant d'informations", a expliqué l'expert IT. "Google essaie juste de faire de l'argent, mais à un moment donné quelqu'un commettra une erreur", avertit-il.
Lieux fréquentés
Les données compilées par Google au sujet de Dylan Curran comprenaient tous ses voyages en Irlande au cours des douze derniers mois, ses déplacements à l'étranger et incluaient également le nom d'un certain nombre de pubs visités, la durée de fréquentation de ces enseignes ainsi que le trajet emprunté pour rentrer chez lui. En outre, Google connaissait également les événements auxquels il avait participé.
Le développeur web souligne que Google stocke aussi un rapport de données des comptes et archives numériques de l'utilisateur.
"Google conserve ainsi une trace de l'historique complet des recherches réalisées par ses utilisateurs".
Toutes les recherches effectuées, même celles qui ont été effacées par l'utilisateur sont stockées par le géant des moteurs de recherche. Mais ce n'est pas tout, Google rassemble également tous les sujets de marketing qui pourraient vous intéresser, thèmes basés sur des facteurs tels que votre âge, votre sexe, votre emplacement et votre activité sur Internet. Toutes les applications que vous avez recherchées, installées ou lancées, ainsi que chaque vidéo YouTube visionnée, chaque e-mail envoyé ou reçu, y compris les messages supprimés et les spams, sont également archivés par Google. Par ailleurs, toutes les informations et fichiers supprimés par les utilisateurs sont aussi compilés.
Le fichier de Google téléchargé par Curran incluait enfin toutes les photos qu'il avait prises avec son smartphone, l'heure et l'enregistrement des images.
https://fr.express.live/2018/04/15/google-collecte-10-fois-plus-de-donnees-votre-sujet-que-facebook
Écrit par : L'enfoiré | 17/04/2018
Répondre à ce commentaireGoogle présente son microscope à réalité augmentée capable de détecter le cancer
Google vient de présenter sa nouvelle technologie au meeting annuel de l'Association américaine pour la recherche sur le cancer: un microscope à réalité augmentée. Il serait capable de diagnostiquer instantanément un cancer. Ce nouvel objet est encore en phase de test.
C'est une grande avancée pour la recherche sur le cancer. Lors du meeting annuel de l'Association américaine pour la recherche sur le cancer, Google a présenté son nouveau prototype de microscope à réalité augmentée (ARM). Cette technologie serait capable de diagnostiquer directement les patients atteints d'un cancer.
À première vue, on dirait un simple microscope, mais en réalité, il est bien plus complexe que cela (voir vidéo ci-contre). Il est muni d'un dispositif qui lui permet d'utiliser deux technologies différentes: la réalité augmentée et l'intelligence artificielle.
Agir plus vite
Grâce à cela, le médecin peut observer les images en temps réel et les transférer en même temps sur l'ordinateur. L'intelligence artificielle regarde grâce à des algorithmes si le patient a des cellules cancéreuses. Ensuite, elle envoie en direct les résultats au médecin. Les cellules malades sont entourées et localisées. Il n'y a donc plus besoin de faire une radio et d'attendre les résultats, et de devoir passer par différentes étapes avant de constater la maladie.
Ce qui est intéressant aussi, c'est que cette technologie pourrait détecter aussi d'autres maladies comme la tuberculose et la malaria, peut-on lire dans le rapport. Mais avant de se réjouir, Google est encore en train de faire des tests sur l'outil. Selon le rapport, la machine a encore besoin de "quelques évaluations".
https://fr.express.live/2018/04/17/google-presente-son-microscope-realite-augmentee-capable-de-detecter-le-cancer?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=dix_sept_ecoles_albanaises_resteront_ouvertes_24h_sur_24_et_7_jours_sur_7_la_rencontre_entre_trump_et_kim_jong_un_se_rapproche_la_belgique_seul_pays_de_lunion_europeenne_qui_a_continue_a_vendre_des_produits_chimiques_interdits_a_la_syrie&utm_term=2018-04-18
Écrit par : L'enfoiré | 19/04/2018
Répondre à ce commentaireMON FILS AUTISTE, MA BATAILLE
Lorsque le deuxième enfant de Domitille Cauet fait son entrée à la crèche, on annonce à la famille que quelque chose ne va pas. Paul est atteint d’autisme. Sa mère raconte leur histoire dans "Paul en Mongolie : l’autisme est un voyage que je n’avais pas prévu".
Familière du couple présidentiel depuis l’école, Domitille Cauet va faire de la reconnaissance de l’autisme en France son cheval de bataille. Pendant la campagne, elle décrit à l’épouse d’Emmanuel Macron, le "véritable scandale sanitaire, social, humain" que constitue selon elle la non-prise en charge de l’autisme en France. Après son élection, le président a fait du handicap une priorité du quinquennat.
https://www.arte.tv/fr/videos/075223-166-A/28-minutes/
Écrit par : L'enfoiré | 19/04/2018
Répondre à ce commentaireLes GAFA vu sous un autre angle par Amid Fadjaoui
Google= l'Oracle
Amazon= le Tueur
Facebook= l'Amour
Apple= le Sexe
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/01/626001924.MP3
Écrit par : L'enfoiré | 24/04/2018
Répondre à ce commentaireGoogle Earth floute certains endroits
Le service de cartographie Google Earth dissimule certains bâtiments ou sites sensibles en les camouflant ou en les floutant à la demande des pays.
En 2005, lors du démarrage du service de cartographie Google Earth de Google, la plupart des pays craignaient pour leur sécurité en raison de l'affichage des sites militaires ou de résidences officielles. Pour le coup, de nombreuses zones sur les photos satellites sont masquées. Il en va ainsi de certaines bases militaires américaines, mais pas toutes, à l'instar de celle de Yucca Lake, site sur lequel le drone furtif RQ170 a été développé. De même, en France, de nombreuses installations militaires ne se dévoilent pas lorsque l'on zoome. Pour les centrales nucléaires françaises, c'est également le cas. La France a choisi de demander le blocage des vues en basse résolution, pour certaines de ses installations sensibles dont la vue pourraient l'ennuyer. De la même manière, les vues aérienne d'Israël sur Google Earth sont pratiquement toutes soumises à une basse résolution. Pour d'autres pays, comme les Pays-Bas, les zones militaires sont recouvertes d'une sorte de camouflage pixellisé. Les États-Unis préfèrent quant à eux remplacer les clichés satellites par d'autres choisis par les autorités. C'est notamment le cas pour la Maison Blanche et le Capitole à Washington. De leur côté, les Chinois sont adeptes du couper-coller. Ils réalisent de véritables photomontages avec des éléments provenant d'un autre secteur, afin de recouvrir ce qu'ils ne souhaitent pas que l'on puisse voir.
http://www.linternaute.com/hightech/internet/1305129-endroits-que-google-earth-vous-cache/
Écrit par : L'enfoiré | 26/04/2018
Répondre à ce commentaireAmazon développe secrètement un robot domestique
Amazon a conçu des robots destinés à un usage domestique et procède actuellement à des essais en toute discrétion. Ces robots pourraient jouer le rôle d’un «Alexa» mobile, un assistant qui suivrait leur propriétaire partout dans la maison pour lui rendre service.
Le projet « Vesta », qui tire son nom de la déesse romaine du foyer, est développé par le “Lab126”, le même département qui est à l'origine de la liseuse électronique Kindle, de la tablette Fire, et de l’enceinte connectée Echo. La mobilité d’un robot permettrait de remédier à la fixité de cette dernière, qui implique que les utilisateurs peuvent parfois se trouver hors de sa portée lorsqu’ils sont dans certaines parties éloignées de la maison.
Des fonctionnalités limitées ?
Compte tenu du secret qui entoure ce projet, les détails concernant sa conception sont légers, et les spéculations vont bon train. On sait qu’il est équipé d’un logiciel de vision et de caméras pour sa navigation. “Mais on peut dire sans prendre de risque qu’un robot domestique dans ce cas ne signifie pas une sorte de robot concierge capable de mener à bien une variété de tâches ménagères. La technologie requise pour ce type d’appareil n’existe pas encore dans la sphère commerciale”, écrit The Verge.
Des robots domestiques sont déjà proposés à la vente : aux États-Unis, on peut déjà se procurer le robot mobile « Kuri », qui a été présenté la semaine dernière au TedX de Vancouver, ou son équivalent fixe, Jibo. Mais ils jouent le rôle de compagnons, et leurs fonctionnalités (programmer ou contrôler d’autres appareils Wi-Fi, effectuer des recherches sur internet, proposer des jeux interactifs pour les enfants, diffuser des films…) sont encore très limitées.
Amazon se présente tardivement sur ce marché
Le projet Vesta a été initié il y a plusieurs années, mais depuis quelques mois, la firme a intensifié les recrutements pour étoffer les équipes qui collaborent. Actuellement, on peut trouver des dizaines d'annonces portant sur des postes d'ingénieurs logiciels, d'ingénieurs spécialisés en robotique ou en capteurs.Selon des sources informées du projet, le géant de l'Internet envisage de déployer ses robots dans les foyers de certains de ses employés d'ici la fin de cette année. Le lancement commercial réel pourrait débuter dès 2019.
En pratique, Amazon est en retard dans le domaine des robots domestiques interactifs, et les autres firmes qui avaient eu cette idée avant elle occupent déjà ce marché. C'est ce qu'a confirmé à Axios le professeur Henny Admoni, qui enseigne la robotique à l'Université Carnegie Mellon. Au Japon, l'emploi des robots pour prendre soin des pensionnaires s’est banalisé dans les maisons de retraite. Toutefois, selon le professeur Admoni, aucun de ces robots ne parvient à réellement satisfaire les demandes des humains, car ils sont encore incapables comprendre nos normes sociales.
https://fr.express.live/2018/04/25/amazon-developpe-secretement-un-robot-domestique?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=amazon_developpe_secretement_un_robot_domestique_la_police_allemande_renforce_ses_effectifs_avec_des_polonais_la_nouvelle_fonctionnalite_de_la_blockchain_contourner_la_censure_chinoise&utm_term=2018-04-26
Écrit par : L'enfoiré | 26/04/2018
Répondre à ce commentaireARTE (Le 28')
le Québecois Alain Deneault était l'invité qui parlait du capitalisme et présentait son livre "Faire l'économie de la haine"'
Pour Alain Deneault, nous serions entrés dans un nouveau système totalitaire dirigé par les multinationales. Tous les jours, l’asservissement à l’argent guiderait nos actes dont nous censurerions le caractère haineux, comme celui de spolier des populations ou de faire travailler des enfants.
https://www.arte.tv/fr/videos/075223-171-A/28-minutes/
Écrit par : L'enfoiré | 26/04/2018
Répondre à ce commentaire"Google academy" organise une cession à la gare Centrale à Bruxelles
40.000 Belges ont déjà été formé pour accélérer la formation accélérée de la transition digitale.
10.000 nouveaux sont prévus en 2018.
Près Londres, le géant américain a choisi Bruxelles pour promouvoir l’esprit d’entreprise.
Bruxelles va-t-elle bientôt compter un nouvel acteur de choix dans la formation et l’accès aux métiers du digital?
Selon des sources proches du dossier, BeCentral, le campus digital inauguré en octobre dernier en plein cœur de la gare Centrale, est en passe de conclure un accord pour l’implantation d’une Google Digital Skills Academy.
Les discussions sont proches d’aboutir mais achoppent encore sur une série de points entre les différentes parties. Officiellement, on en sait donc encore très peu sur les contours du projet. À part qu’il s’inscrirait dans la volonté d’élargir l’offre de formation en compétences numériques dans la capitale.
"Pour la SNCB aussi, c’est une belle occasion de valoriser son patrimoine immobilier. "
Ce que l’on sait aussi, c’est que la concession immobilière accordée par la SNCB à BeCentral pour son campus concerne au total 2.500 m² et que la SPRL à finalité sociale a encore, aujourd’hui, de l’espace pour s’agrandir.
Dans les faits, et selon nos informations, des travaux seraient d’ailleurs sur le point de débuter au deuxième étage, qui s’étale sur 1.000 m². Pour la SNCB, il s’agit là d’une belle occasion de valoriser son patrimoine immobilier et d’attirer potentiellement davantage de passagers.
Du côté de Google, ce ne serait pas une première. Le géant américain a encore ouvert en juin dernier une académie digitale à Londres. Dans la capitale britannique, son centre de formation a été conçu comme un hub pour "éduquer et inspirer" sans distinction, des enfants aux fondateurs d’entreprise.
" Renforcer les compétences numériques de la Belgique et promouvoir l’esprit d’entreprise, c’est précisément la mission que s’est donné BeCentral. "
Renforcer les compétences numériques de la Belgique et promouvoir l’esprit d’entreprise, c’est précisément la mission que s’est donné BeCentral. Porté par une belle brochette d’entrepreneurs et d’investisseurs belges, le projet a toujours affiché sa volonté de fédérer les différentes initiatives existantes pour donner de la visibilité à tout l’écosystème tech bruxellois.
Pour la capitale enfin, il s’agit d’une belle vitrine et d’une preuve supplémentaire que Bruxelles est (enfin) en passe de devenir un véritable hub européen.
Selon une récente étude de Start-up.be, l’écosystème tech bruxellois a créé 3.000 emplois dans la capitale depuis 2010. Toutes les start-ups interrogées ont l’intention de continuer à engager dans les mois à venir
https://www.lecho.be/dossier/siliconbelgium/une-google-academy-dans-la-gare-centrale/9988408.html
Écrit par : L'enfoiré | 26/04/2018
Répondre à ce commentaireOubliez les GAFA ! Les BAT, c'est-à-dire les 3 dragons chinois (Baidu, Alibaba et Tencent, mais certains emploient aussi l'acronyme BATX, où le "X" désigne Xiaomi) sont en train de leur ravir leur suprématie et seront bientôt les maîtres du monde.
Leur valeur de marché et leurs activités se développent bien plus rapidement que celles de leurs homologues américains.
Ainsi, au mois de novembre, la valorisation de Tencent a dépassé celle de Facebook.
La veille, la firme était devenue la première entreprise chinoise dont la valorisation dépassait les 500 milliards de dollars.
Alibaba devrait également franchir cette limite prochainement. En outre, les bénéfices de cette dernière représentent près du quadruple de ceux d'Amazon.
Les BAT ont déjà atteint la démesure
Pour le moment, les GAFA dépassent encore les BAT.
Le chiffre d'affaires de Baidu ne représente qu'un 10e de celui de son alter-ego américain, Google.
Mais les firmes de la Silicon Valley ont du souci à se faire, affirme The Economist.
L'application WeChat, gérée par Tencent, attire chaque jour 1 milliard d'utilisateurs ; de même, 50 millions de personnes jouent quotidiennement à son jeu vidéo vedette "Honor of Kings".
Et bien que ces chiffres astronomiques permettent de donner une idée de la taille de Tencent, celle-ci ne se réduit pas à ces 2 activités.
De son côté, Alibaba possède, outre son site de e-commerce gigantesque, la plus vaste plate-forme de vidéos en ligne, une banque, Ant Financial, et un système de paiement, Alipay.
Cette palette des services rend l'entreprise incontournable pour les Chinois au quotidien.
La taille énorme du territoire chinois et de sa population font le reste. On recense 3 fois plus d’internautes en Chine qu’aux États-Unis. En pratique, l’écart est même encore plus grand, parce que la société chinoise est largement numérisée, et que les Chinois n’utilisent quasiment plus les espèces pour régler leurs transactions. De nos jours, ils payent la quasi-totalité de leurs factures avec leur smartphone.
Privée de réseau de distribution physique à l'origine, la Chine est donc directement passée au e-commerce, grâce au succès de ces paiements mobiles, qui pèsent 8500 milliards de dollars, c'est-à-dire, 70 fois la valeur correspondante enregistrée aux États-Unis.
Les caractéristiques uniques de la Chine sont un atout... énorme
Le pays peut également compter sur un large réservoir d'ingénieurs en sciences et technologies, mais aussi sur le plus gigantesque bassin de données du monde, le carburant indispensable de l'intelligence artificielle. Ajoutez à cela un gouvernement peu regardant sur le respect du droit à la vie privée : le dépassement des GAFA par les BAT est inéluctable.
C'est en 2008 que le nombre des utilisateurs d'Internet de la Chine (253 millions d'utilisateurs) a dépassé celui des États-Unis (220 millions d'utilisateurs), et en 2013 que le volume des transactions d'Alibaba est devenu supérieur à ceux d'Amazon et d'eBay cumulés. Le fond Yu'e Bao, détenu par Ante Financial, est devenu en 2017 le plus important du monde, devançant JP Morgan.
Le reste du monde à conquérir
Et l'Europe, dans tout ça ? Faute de se défendre et s'imposer dans le domaine de l'intelligence artificielle, elle risque de se cantonner à n'être qu'un marché, un terrain de bataille, donc, entre les géants américains, qui l'occupent déjà, et les Chinois, qui pourraient le convoiter.
Les pays émergents sont un autre territoire à conquérir, dans lequel les GAFA ont déjà commencé à se positionner. Mais les Chinois sont très influents en Asie comme en Afrique, et ont déjà su s'imposer dans un certain nombre de secteurs. Si leurs plates-formes de l'Internet parviennent à en faire de même, elles s'accapareront un marché qui englobe les 4/5 de la population mondiale.
https://fr.express.live/2018/04/26/oubliez-les-gafa-les-bat-sont-en-train-de-leur-ravir-leur-suprematie?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=letat_islamique_complote_pour_declencher_une_vague_de_migration_massive_en_europe_oubliez_les_gafa_les_bat_sont_en_train_de_leur_ravir_leur_suprematie_le_defi_rh_du_futur_des_travailleurs_ages_de_100_ans&utm_term=2018-04-27
Écrit par : L'enfoiré | 27/04/2018
Répondre à ce commentaireLe S&V donne les raisons de cet attrait pour les GAFA et les connexions par les écrans
- Notification prennent en otage notre lobe pariétal
- Les gratifications flattent notre système lymbique
- Les contenus sans fin enfièvrent toujours plus notre cortex visuel
- Les réseaux sociaux excitent notre precuneus central
- Les informations à ne pas manquer affolent notre amygdale
Écrit par : L'enfoiré | 29/04/2018
Répondre à ce commentaireAmazon est en passe de ravir son titre de N°1 mondial en termes de capitalisation boursière à Apple
La valorisation boursière d'Amazon est en passe de rattraper celle d'Apple. Vendredi, elle a en effet grimpé à 775 milliards de dollars (environ 638 milliards d'euros) à la fermeture des marchés américains, après l’annonce d’excellents résultats financiers pour le premier trimestre de cette année. Jusqu'alors, Apple était la société avec la plus grosse valorisation boursière du monde, depuis qu’elle avait dépassé ExxonMobil pour devenir la firme avec la plus grosse valorisation de marché.
Le cours des actions d’Amazon a repris sa hausse à la réouverture des marchés vendredi, ce qui a permis au géant du e-commerce de ravir sa place de second à Microsoft (734 milliards de dollars, soit 604 milliards d’euros).
La capitalisation d’Apple atteignait alors 818 milliards de dollars (environ 673 milliards d’euros), mais depuis que l’on constate un ralentissement des ventes d’iPhones, le cours de l’action a eu tendance à baisser.
Lors de la présentation de ses résultats financiers pour le dernier trimestre, Samsung, qui fournit les écrans de l’iPhone X, a précisé que la demande pour ces écrans avait été “faible”. Cela corrobore l’hypothèse de ventes décevantes pour l’iPhone X. La présentation des comptes d’Apple, le 1er mai prochain, est donc très attendue, et risque de marquer une nouvelle baisse des actions de la firme à la pomme. Amazon pourrait alors lui ravir son titre de société à la plus forte valorisation du monde.
Des chiffres excellents pour le premier trimestre
Le géant du e-commerce a présenté un rapport financier très positif pour le premier trimestre 2018. On y apprend qu'il a réalisé 51 milliards de dollars de ventes (environ 42 milliards d'euros), soit 2 % de plus que les 49,9 milliards de dollars prévus (environ 41 milliards d'euros). En outre, les actionnaires ont été heureux d'apprendre que leurs dividendes se monteront à 3,27 $ (environ 2,69 euros) par action, plus du double de ce qui était prévu.
À l'annonce de ces bonnes nouvelles, les actions de la compagnie se sont envolées de 7 %.
En termes de valeur d'entreprise, Amazon est déjà N°1
Toutefois, en termes de valeur d'entreprise, une mesure élimine la prise en compte des disponibilités et des dettes pour gommer l'impact du financement des entreprises, Amazon vaut déjà plus qu'Apple depuis le mois de janvier de cette année.
Apple s'est en effet constitué un trésor de guerre de plusieurs milliards de dollars de cash, tandis qu'Amazon est légèrement endettée.
https://fr.express.live/2018/04/28/amazon-est-en-passe-de-ravir-son-titre-de-ndeg1-mondial-en-termes-de-capitalisation?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=amazon_en_passe_de_depasser_apple_tchernobyl_nouvelle_destination_touristique_a_la_mode_la_majorite_des_europeens_pensent_que_la_societe_est_juste&utm_term=2018-04-29
Écrit par : L'enfoiré | 29/04/2018
Répondre à ce commentaireFacebook a discrètement mis fin à ses services dans de nombreux pays
Internet.org, l'initiative de Facebook qui permet aux populations des pays en développement d’accéder à une partie de l'Internet, semble être une véritable réussite, avec près de 100 millions d'utilisateurs. C'est ce qu'indiquaient les rapports financiers du dernier trimestre, publiés la semaine dernière. Mais la firme a oublié de mentionner qu'elle avait rencontré de nombreuses embûches dans plusieurs pays.
Les rapports financiers de Facebook indiquent qu'Internet.org est désormais proposée dans 60 pays, et qu'elle concerne maintenant 100 millions de personnes (contre 40 millions à la fin de l'année 2016). Ce service permet à ses utilisateurs de consulter un certain nombre de sites Internet gratuitement, grâce à l’application pour smartphone Free Basics.
Le cas emblématique de la Birmanie
Parmi eux, on compte bien sur le réseau social Facebook lui-même, d'autant que les utilisateurs qui s’enregistrent pour bénéficier du service internet.org doivent d'abord souscrire à Facebook pour y avoir accès. En Birmanie, par exemple, le réseau social est passé de 2 millions d'utilisateurs à 2014 à 30 millions l'année dernière, grâce à ce programme.
Mais au mois d'août, Facebook a brutalement mis fin à son programme Free Basics en Birmanie, comme dans une douzaine d'autres pays en développement, sans fournir aucune explication. Un porte-parole de Facebook a refusé d'évoquer ces suspensions de service, se contentant d'indiquer que la firme avait lancé ou étendu ce programme dans d'autres pays au cours des derniers mois, comme le Cameroun, la Colombie, le Pérou, le Soudan, la Côte d'Ivoire et l'Indonésie. "Nous poursuivons notre engagement pour mettre plus de personnes en ligne tout autour du monde en brisant les barrières de la connectivité", s'est-il contenté de dire.
Une source au courant de ce dossier affirme même que Facebook aurait programmé de suspendre le service Free Basics dans une douzaine d'autres pays d'Amérique latine.
Une bulle de filtrage
Selon Nikhil Pahwa, un militant de New Delhi détracteur du programme Free Basics de Facebook en Inde, Internet.com est devenu un substitut de l'Internet pour les populations de nombreux pays en développement comme la Birmanie. Le problème, c'est qu'il leur donne une vision réduite de l'Internet, qui façonne leur expérience.
Cela créée une bulle de filtrage, d'après le concept de Elie Pariser, qui aboutit à ne montrer l'utilisateur que les informations qui ont été sélectionnées pour lui selon ses centres d'intérêt supposés, y compris idéologiques et politiques. De ce fait, il agit comme une chambre d'écho qui influence leur vision du monde. "Vous pouvez voir les problèmes se multiplier dans les nations où Free Basics est opérationnel et Facebook est dominant", dit-il.
Un rôle déterminant dans la propagation des discours de haine en Birmanie
En mars dernier, les experts des droits de l’homme de l’ONU ont accusé Facebook d’avoir joué "un rôle déterminant" dans la propagation des discours de haine en Birmanie, établissant le lien entre ces discours et la répression dont ont été victimes les membres de la communauté des Rohingyas dans ce pays. "Il est utilisé pour transmettre des messages à la population mais nous savons aussi que les bouddhistes ultranationalistes ont leurs propres pages et se livrent à de l'incitation à la violence et à la haine contre les Rohingyas et d'autres minorités ethniques. J'ai peur que Facebook se soit maintenant transformé en une sorte de monstre, et pas en ce à quoi il était initialement destiné", a déclaré Marzuki Darusman, président de la mission internationale indépendante d'établissement des faits mandatée par l'ONU.
L’adoption de l’Internet par les millions de Birmans est très récente, beaucoup d’entre eux ne connaissent pas les pièges de la navigation, et ne savent pas repérer la désinformation, et les tentatives de manipulation. Or, Facebook est devenu le refuge privilégié des extrémistes ultranationalistes birmans, comme le moine bouddhiste Ashin Wirathu, surnommé le "Hitler birman". Sur sa page, on trouvait une succession de messages hostiles à la minorité musulmane d Rohingyas, d’insultes, et de fausses informations. Facebook a finalement supprimé ce compte à la fin du mois de février de cette année.
La neutralité du net remise en cause
Ce ne sont pas les seules critiques essuyées par Internet.org au cours des dernières années. Au début de l'année 2016, le gouvernement indien a bloqué Free Basics en Inde, affirmant qu'il constituait une violation de la neutralité sur le net, puisque c’est Facebook qui décide quels sites “de base” peuvent entrer dans le bouquet des sites accessibles via ce service, "comme si une entreprise de chocolats sélectionnait quels devaient être les aliments essentiels d'une personne".
Après cet échec, Facebook a commencé à stopper de mettre à jour les pages du réseau social consacrées à Free Basics et Internet.org. D'autres ONG., comme Global Voices, ont critiqué la sélectivité du service, qui n’est parfois disponible que dans une ou 2 langues dans plusieurs pays où se côtoient plusieurs dialectes.
https://fr.express.live/2018/05/02/facebook-discretement-mis-fin-ses-services-dans-de-nombreux-pays?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=la_prochaine_crise_financiere_est_proche_le_pentagone_veut_aussi_lancer_des_voitures_autonomes_les_ecerveles_mettent_en_danger_trois_grands_groupes_au_maroc&utm_term=2018-05-03
Écrit par : L'enfoiré | 04/05/2018
Répondre à ce commentaireFacebook peut-il devenir payant ?
Au cours des dernières semaines, Facebook a mené une étude de marché pour savoir si l'introduction d'un abonnement payant dissuaderait les internautes de rejoindre le réseau social. Ces investigations font suite au scandale "Cambridge Analytica", lié à la divulgation des données personnelles de près de 80 millions d'internautes.
Suite à ce scandale, la cote de popularité et de confiance de Facebook a beaucoup décliné auprès du public. Un hashtag, “#deletefacebook”, qui invite les utilisateurs à supprimer leur compte Facebook, a vu le jour.
Une revue des pratiques de collecte de données
Depuis, la firme procède à un examen minutieux de ses procédures en matière de collecte des données, et elle étudie des mesures pour sécuriser ces dernières, et regagner la confiance des utilisateurs. Les dirigeants de l'entreprise se demandent également si le réseau social devrait continuer de proposer des services de publicité aux organisations politiques.
"Nous traversons un grand changement philosophique au sein de notre entrepris", a déclaré le CEO de la firme, Mark Zuckerberg, lors de son audition devant le Congrès, au début du mois d’avril, insinuant qu’une réflexion était en cours pour proposer une offre payante. Mais il avait tempéré ses propos : "Il y aura toujours une version de Facebook qui sera gratuite. C'est notre mission de connecter les gens partout dans le monde et pour cela, nous estimons que nous devons apporter un service à la portée de toutes les bourses".
Par le passé, la firme a toujours vanté la gratuité de ses services comme une vertu, et elle redoute l’indignation que susciterait l’introduction d’une version payante après s’être gargarisée avec sa générosité pendant tant d’années.
La majorité des utilisateurs quitteraient le navire, si Facebook devenait payant
C'est dans ce contexte que la firme de marketing Alpha a mené une étude de marché auprès de 1163 utilisateurs américains de Facebook pour déterminer s'ils cesseraient d'utiliser le réseau social au cas où celui-ci renoncerait à leur diffuser de la publicité (et donc à percevoir les recettes publicitaires correspondantes) et commençait à facturer 1 dollar par mois pour l'utilisation des fonctionnalités de messagerie privée, de consultation des événements, ou de consultation de l'actualité des groupes, sans plus avoir à subir la publicité.
Elle conclut que dans tous les cas, une grande majorité d'entre eux (plus de 80 %) quitterait Facebook.
Néanmoins, lorsque l'on demandait aux utilisateurs s'ils avaient déjà quitté un réseau social par le passé, 38 % ont répondu “aucun”, et 33 % ont cité MySpace. Cela suggère qu'un certain nombre d'utilisateurs continuerait d'utiliser Facebook quoi qu'il arrive, car il leur serait difficile de migrer vers un substitut acceptable.
Néanmoins, les personnes sondées ont tout de même exprimé leurs doutes concernant la capacité du réseau social à respecter la confidentialité de leurs données. 26 % d'entre elles se sont déclarées extrêmement inquiètes concernant ce point, et plus de 80 % d'entre elles ont fait part d'une inquiétude plus ou moins importante.
Quel montant pour un abonnement mensuel ?
On peut également soulever la question de la validité de l’hypothèse d’un abonnement de Facebook à 1 dollar mensuel, ce qui semble très irréaliste. En effet, le prix d’un abonnement mensuel devrait compenser les pertes des recettes publicitaires de Facebook.
Aux États-Unis et au Canada, Facebook a gagné 19,9 milliards de dollars (Environ 16,7 milliards d'euros) en 2017, grâce à ses 239 millions d'utilisateurs. Cela implique qu'un utilisateur moyen rapporte 7 $ par mois à Facebook en recettes publicitaires. Mais en pratique, les Américains du Nord, qui disposent d'un revenu par tête supérieur à celui de nombre de pays, et qui passent plus de temps sur Facebook, consomment plus de publicités que les utilisateurs des autres régions du monde. Pour cette raison, le réseau social devrait plus logiquement leur facturer un abonnement entre 11 et 14 dollars par mois pour compenser la perte de ses recettes publicitaires.
https://fr.express.live/2018/05/07/facebook-peut-il-devenir-payant?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=air_france_peut_elle_disparaitre_pourquoi_lor_na_plus_la_cote_energie_renouvelable_nest_pas_synonyme_denergie_propre&utm_term=2018-05-08
Écrit par : L'enfoiré | 08/05/2018
Répondre à ce commentaireGoogle Duplex, assistant vocal pour gérer les rendez-vous
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/00/1221343078.MP3
Écrit par : L'enfoiré | 14/05/2018
Répondre à ce commentaireFacebook a supprimé 1,3 milliard de faux comptes au cours des 6 derniers mois
Facebook se targue d’avoir 2,2 milliards d’utilisateurs mensuels - un chiffre astronomique - mais combien n'existent pas réellement? Probablement beaucoup, si l’on en croit son rapport de modération de contenu, publié lundi. Il indique qu’au cours des six derniers mois, la firme a désactivé près de 1,3 milliard de “faux comptes", dont une grande partie avaient été créés "dans le but de répandre du spam ou de mener des activités illégales telles que des escroqueries".
Facebook a publié pour la première fois un rapport de modération de contenu, accompagné de chiffres décrivant les contenus que l'entreprise peut être amenée à retirer du réseau social. Facebook aurait ainsi désactivé 694 millions au quatrième trimestre 2017, et 583 millions de comptes au cours de ce premier trimestre. La firme attribue la baisse du nombre entre les deux échéances à la "variabilité de la capacité de notre technologie de détection à les trouver et à les signaler". 98,5% des faux comptes et "près de 100 %" du spam ont été détectés par des algorithmes. Les 1,5% d’autres faux comptes ont été signalés par les utilisateurs du réseau social.
La plupart des comptes "ont été désactivés dans les minutes qui ont suivi leur création", explique Facebook, ce qui ne signifie pas qu’elle parvient pas à identifier tous les faux comptes. La firme estime que 3 à 4 % de ses utilisateurs actifs mensuels sont "faux", un chiffre qui aurait augmenté de 2 à 3% au cours du troisième trimestre de 2017, selon les documents publiés.
La haine, plus difficile à identifier
Au cours des 3 derniers mois, Facebook a également supprimé 837 millions de messages de spam, 21 millions de posts contenant “de la nudité ou de la pornographie pour adultes”, 3,4 millions incluant de la violence graphique et 1,9 millions de messages terroristes. La majorité de ces messages sont détectés par des algorithmes. Mais il n’en a pas été de même pour les 2,5 millions de “discours de haine”, qui ont été majoritairement (dans 62% des cas) identifiés par des humains. En effet, les messages haineux, souvent très subjectifs, dépendent d’un contexte, et parfois de subtilités de langages que les logiciels n’ont pas la capacité d’analyser. La frontière entre le discours de haine et l’exercice de la liberté d’expression est parfois mince.
Alex Schultz, le vice-président de l'analyse des données de Facebook, explique que les retraits de contenus à caractère violent se multiplient lorsque les tensions sont exacerbées dans le monde. “Souvent, quand il y a vraiment de mauvaises choses dans le monde, une grande part d’entre elles arrivent sur Facebook”, dit-il.
Facebook a modifié sa politique concernant les données personnelles, et a également publié un nouveau règlement concernant la politique de contenu au cours des derniers mois. La firme promet de publier ces statistiques tous les six mois désormais.
"Facebook est trop grosse"
Cela n’empêche pas Rhett Jones de Gizmodo de se montrer très sceptique: “La taille de Facebook est bien plus grande que celle qu’une entreprise devrait avoir, et l’Intelligence artificielle n’est pas prête de résoudre le problème [des contenus problématiques]. Elle a précédemment affirmé qu’elle doublerait son équipe de modérateurs humains pour la porter à 20 000 employés et sous-traitants d’ici la fin de l’année 2018. (...) Comme il ne s’agit que du premier rapport de modération, et qu’il ne couvre que 2 trimestres des 14 ans d’histoire de l’entreprise, nous ne saurons pas quelle est la signification réelle de ces observations pendant quelque temps.”
https://fr.express.live/2018/05/16/facebook-supprime-13-milliard-de-faux-comptes-au-cours-des-6-derniers-mois?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=tesla_face_a_un_nouveau_probleme_la_suede_confrontee_a_une_menace_interne_la_russie_a_inaugure_son_pont_de_la_polemique&utm_term=2018-05-16
Écrit par : Léopoldine | 17/05/2018
Répondre à ce commentaireLe RPGD ou Règlement Général sur la Protection des Données entre en vigueur.
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/00/1874095239.MP3
Écrit par : L'enfoiré | 20/05/2018
Répondre à ce commentaireWhatsApp constitue une menace plus grande pour la démocratie que Facebook
Les plate-formes en ligne Facebook et Instagram ont été au centre de vives critiques dernièrement car elles seraient utilisées pour manipuler l’opinion public lors des élections, notamment via la diffusion de fausses informations. Cependant, on évoque beaucoup moins le rôle tenu lors de tels événements par le service de messagerie WhatsApp, racheté en février en 2014 par Facebook.
Toutefois, selon le quotidien américain New York Times, la récente électorale dans l’État indien de Karnataka a démontré l'impact potentiel de WhatsApp lors de ce type de scrutin.
Pays en voie de développement
"WhatsApp joue de plus en plus un rôle central dans les élections, en particulier dans les pays en développement", explique le New York Times. "Plus que toute autre application de messagerie ou de média social, WhatsApp a été utilisé ces derniers mois par les partis politiques, les activistes religieux et autres pour envoyer des messages et distribuer des informations aux 49 millions d'électeurs du Karnataka."
"Alors que de nombreux messages étaient des missives de campagne ordinaires, certaines messages étaient destinés à enflammer les tensions sectaires et d'autres messages étaient clairement des fausses nouvelles, sans aucun moyen de retracer leur origine." Comme le reste de l'Inde, le Karnataka est un État à majorité hindoue et un élément de base de la politique électorale est de dresser les musulmans contre les hindous ainsi que les diverses castes hindoues les unes contre les autres, explique le New York Times.
Selon Ankit Lal, stratège du parti Aam Aadmi, WhatsApp est devenu l'instrument le plus important de la campagnes numérique. "Nous luttons sur Twitter. La bataille est sur Facebook. La guerre est sur WhatsApp ", a-t-il déclaré. Le rôle que WhatsApp joue dans l’influence des électeurs a fait l'objet de beaucoup moins d'attention que celui de ses services sœurs Facebook et sa plate-forme de partage de photos Instagram. WhatsApp a largement échappé à ces critiques car il est utilisé davantage en dehors des Etats-Unis dans des pays comme l'Inde, le Brésil et l'Indonésie qui envoient un total de 60 millions de messages par jour. Contrairement à Facebook et Instagram où une grande partie de l'activité en ligne est publiquement visible, les messages de WhatsApp sont généralement cachés car il s'agit d'un outil de communication de personne à personne.
Poubelle potentielle pour la désinformation
"Pourtant, WhatsApp dispose de plusieurs fonctionnalités qui en font une poubelle potentielle pour la désinformation et l'abus", explique le média. Les utilisateurs peuvent rester anonymes, identifiés uniquement par un numéro de téléphone. Les groupes qui sont limités à 256 membres sont faciles à configurer en ajoutant le numéro de téléphone des contacts.
Par ailleurs, les utilisateurs ont l'habitude d'appartenir à plusieurs groupes, donc ils sont souvent exposés aux même messages de manière répétée. Lorsque les messages sont transférés, il n'y aucun moyen de retracer leur origine. Par ailleurs, l'ensemble est chiffré, ce qui empêche les responsables de l'application de la loi et même WhatsApp de savoir ce qui se dit sans regarder l'écran du smartphone.
Govindraj Ethiraj, fondateur des plate-formes Boom et IndiaSpend, deux sites qui vérifient les faits politiques et gouvernementaux indiens, a qualifié le rôle de WhatsApp d'insidieux lors de la diffusion de fausses informations.
Le poids du barrage de WhatsApp lors des élections finales à Karnataka ne peut pas être tracé, Même si WhatsApp a largement remplacé les messages textes et le courrier électronique, la couverture télévisée et journalistique, le démarchage porte-à-porte et l'achat direct de votes demeurent monnaie courante.
Aspects positifs
Selon Neelanjan Sircar, chercheur au Center for Policy Research de New Delhi, l'inondation de messages WhatsApp n'a probablement pas changé l'opinion politique des électeurs mais a alimenté les émotions et a augmenté le taux de participation dans des régions à fortes divisions de castes ou de groupements religieux.
Lors des élections parlementaires indiennes nationales il y a quatre ans, Facebook était de loin l'outil de campagne numérique le plus important. Depuis lors, cependant, l'utilisation des smartphones en Inde a connu une croissance exponentielle. Par conséquent, WhatsApp est devenu la plate-forme de communication préférée pour de nombreux citoyens.
D'un autre côté, le média offre également une vitrine à des candidats politiques moins exposés dans les médias traditionnels, leur donnant la possibilité d'atteindre un public.
https://fr.express.live/2018/05/20/whatsapp-constitue-une-menace-plus-grande-pour-la-democratie-que-facebook?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=qui_est_le_prochain_premier_ministre_italien_cette_firme_menace_de_controler_le_bitcoin_whatsapp_est_plus_dangereux_que_facebook&utm_term=2018-05-22
Écrit par : L'enfoiré | 22/05/2018
Répondre à ce commentaireFacebook? L'audition de Mark Zuckerberg a surtout révélé les défaillances de l'UE
"Le format de la réunion était une farce", a résumé Udo Bullman, le dirigeant du groupe des Socialistes et Démocrates au Parlement européen, après la rencontre entre Mark Zuckerberg, le fondateur et propriétaire de Facebook, et les dirigeants de cette Institution qui l’avaient invité à répondre à leurs questions mardi. "Zuckerberg n'a pas répondu à beaucoup des questions directes qui lui ont été posées, et les quelques réponses que nous avons entendues étaient décevantes", explique Bullman.
A l’origine, cette rencontre devait avoir lieu à huis clos, mais suite à de nombreuses protestations pour réclamer plus de transparence, elle a finalement été filmée et diffusée en direct.
Un exercice bien huilé désormais pour le patron de Facebook
L’exercice est maintenant bien rodé, et comme on s’y attendait, Zuckerberg a parfaitement joué son rôle: faire amende honorable, dire une fois de plus "Je suis désolé", et admettre que sa firme n’avait pas eu “une vision assez étendue de ses responsabilités”. Ensuite, répéter que l’on priorise le bien des utilisateurs, avant les bénéfices. “Garder les gens en sécurité est plus important pour nous que de maximiser nos profits”, a-t-il assuré.
Le patron de Facebook a promis de doubler les effectifs des équipes chargées de la sécurité d’ici la fin de l’année, de réaliser des investissements pour protéger l'intégrité des élections, et de collaborer avec les gouvernements et d'autres entreprises technologiques pour partager des informations sur les menaces en temps réel. Il a affirmé que son entreprise allait se conformer au RGPD, le règlement européen sur les données personnelles qui entre en vigueur ce vendredi.
Il a expliqué que depuis le scandale Cambridge Analytica, Facebook avait suspendu 200 applications et la firme poursuit son examen des applications tierces disposant d’un accès à de grandes quantités de données d’utilisateur. Il compte également sur l'intelligence artificielle pour filtrer les messages haineux ou mensongers, et éliminer les faux-comptes.
Les eurodéputés frustrés
Mais la plupart des parlementaires n’ont pas été convaincus. Tout d’abord, la durée de l’échange était bien trop limitée. Le patron de Facebook n’a accordé qu’un créneau de 75 minutes à ses interlocuteurs, expliquant qu’il était attendu à Paris pour une réunion avec le président français Emmanuel Macron. Aux États-Unis, il avait été passé sur le gril pendant 10 heures devant le Congrès américain...
Mais c’est surtout le format de cette audition qui a suscité la frustration. Les législateurs européens ont posé toutes leurs questions avant que le patron de Facebook ne leur réponde. De ce fait, et compte tenu de la limitation de la durée de la rencontre, Zuckerberg a pu choisir les questions auxquelles il souhaitait répondre, s’en tenant à des généralités, et promettant de fournir des réponses plus précises à une date ultérieure.
Les questions épineuses portant sur la plupart des sujets, et notamment la protection des données aux fake news, et la sécurité des élections, ont donc été éludées. Le patron du réseau social s’est abstenu d’évoquer une possible indemnisation des utilisateurs dont les données ont fait l’objet d’abus, ou de donner la possibilité aux internautes d’éviter les publicités politiques, par exemple.
Résultat : même si quelques eurodéputés se sont montrés plus mordants, il est sorti totalement indemne de cet exercice.
Plusieurs législateurs, dont le Belge Guy Verhofstadt, président du groupe ALDE (libéraux), se sont demandé si Facebook ne formait pas un quasi-monopole avec les applications de ses filiales Instagram, Messenger et WhatsApp. Ils ont évoqué un possible démantèlement de Facebook, que des groupes militants réclament également aux États-Unis. Zuckerberg a rétorqué qu’il ne voyait pas les choses ainsi : "Je vois arriver de nouveaux concurrents tous les jours". Il a fait valoir que Facebook était confronté à une forte concurrence à la fois sur le marché des outils de communication grand public mais aussi sur celui de la publicité.
Un autre Belge, le chef de file des Verts au Parlement européen, Philippe Lamberts, a tenté d’aborder la question de l’optimisation fiscale agressive de Facebook, rappelant que l’entreprise avait fixé son siège social en Irlande. Mais tous les eurodéputés n'ont pas été aussi chicaniers avec le patron de Facebook. A peine la réunion avait été déclarée close par le président Tajani que l'eurodéputée suédoise Cecilia Wikström s'est précipitée au côté de l'Américain pour obtenir un selfie, qu'elle a immédiatement posté sur Twitter. Etait-ce le bon moment ?
L'UE dans une impasse
“Les réponses que nous avons reçues aujourd'hui de M. Zuckerberg, et en fait le format restreint de l'audience, étaient totalement inadéquats", a déploré Guy Verhofstadt dans un communiqué. "Je ne doute pas que M. Zuckerberg soit un génie, mais ce qu’il risque de laisser derrière lui, c’est la création d’une firme comparable au monstre de Frankenstein, et qui a échappé à son contrôle", a-t-il ajouté.
“Le refrain des frustrations [exprimées par de nombreux eurodéputés à l’issue de la rencontre] souligne les pouvoirs limités du Parlement européen et exacerbe l'impasse entre l'UE et le plus grand réseau social du monde sur les pratiques en matière de collecte de données à l’origine d’un scandale mondial portant sur les atteintes présumées à la vie privée”, analyse Politico.
Finalement, c’est peut-être Philippe Lamberts, président du groupe des Verts au Parlement européen, qui a le mieux résumé la situation : “Je pense que le Parlement ne s'est pas donné toutes les chances d'obtenir des réponses satisfaisantes”.
https://fr.express.live/2018/05/23/discuter-des-defaillances-de-facebook-laudition-de-mark-zuckerberg-surtout-revele-les?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=laudition_de_zuckerberg_a_revele_les_defaillances_de_lue_des_economistes_allemands_disent_nein_a_macron_2017_a_ete_une_annee_record_pour_ryanair&utm_term=2018-05-23
Écrit par : L'enfoiré | 23/05/2018
Répondre à ce commentaireTapis rouge (ou presque) pour Mark Zuckerberg à l’Élysée
Après son passage devant le Parlement européen mardi, Mark Zuckerberg a pris la direction de Paris, où il a rencontré à l’Élysée Emmanuel Macron. Et l'ambiance était bien plus détendue...
Mark Zuckerberg n'est pas venu faire du tourisme en Europe. Mardi, il y a d'abord eu son audition tendue au Parlement européen à Bruxelles, qui n'a toutefois pas apporté toutes les réponses espérées après les récents scandales qui ont éclaboussé Facebook. Mais le patron du réseau social a quelque peu retrouvé le sourire à Paris.
Évasion fiscale
Mark Zuckerberg ea pris la direction de la capitale française pour rencontrer Emmanuel Macron à l’Élysée. Le président français a accueilli en grande pompe plusieurs patrons de géants de la tech à l'occasion de sa journée "Tech For Good". Satya Nadella (Microsoft), Dara Khosrowshahi (Uber) ou Virginia Rometty (IBM) étaient aussi présents. Autant d'entreprises qui s'amusent à dribbler le fisc français chaque année, comme l'a fait remarquer l'émission Quotidien (voir tweet- ci-dessous).
Mais ce n'était pas vraiment le sujet de cette journée si on en croit 20 Minutes, qui parle d'un "léchage de pompes" en règle. Le Figaro confirme: Macron a surtout déroulé le tapis rouge pour les géants de la Silicon Valley, dont certains ont annoncé dans la foulée quelques bonnes nouvelles, comme la création d'emplois (1.800 pour IBM en France).
Mark Zuckerberg a été l'un des seuls à s'entretenir personnellement avec le président français. On ne sait pas ce que "Zuck" et "Manu" se sont dit, mais leur échange a été pris en photos sous toutes les coutures dans une belle opération de comm'. Opération qui s'est poursuivie ensuite après un message publié sur sa page officielle par le boss de Facebook.
"Je viens juste de rencontrer le président Macron à Paris. Nous avons eu une très bonne conversation sur la place de la France en tant que centre d'innovation en Europe - compte tenu des ingénieurs doués et de la culture de l'entrepreneuriat ici. Nous avons pu le constater avec notre important laboratoire d'intelligence artificielle et notre Startup Garage à la Station F ici à Paris. Tous deux produisent un travail incroyablement intéressant -et c'est pourquoi nous continuerons à investir en France dans les années à venir. Merci président Macron de m'avoir reçu", a écrit Zuckerberg, qui a ensuite passé la soirée au centre européen de recherche en intelligence artificielle de Facebook, qui fêtait ses trois ans à Paris. Une soirée où il avait fait tomber le costume et où les sujets qui fâchent son restés au placard une fois encore.
https://fr.express.live/2018/05/24/tapis-rouge-ou-presque-pour-mark-zuckerberg-lelysee?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=tapis_rouge_pour_mark_zuckerberg_a_l_elysee_les_voitures_electriques_sont_elles_vertes_pourquoi_maduro_nest_pas_menace_de_quitter_le_pouvoir_au_venezuela&utm_term=2018-05-24
Écrit par : L'enfoiré | 24/05/2018
Amende record de 4,3 milliards d'euros imposée à Google par la Commission européenne
Cette sanction financière est destinée à punir l’entreprise américaine pour avoir abusé depuis 2011 de la position dominante de son système d’exploitation pour smartphone, Android, afin de maintenir sa suprématie dans la recherche en ligne.
http://www.lesoir.be/168650/article/2018-07-18/lunion-europeenne-impose-une-amende-record-de-43-milliards-deuros-google
Vu sous un autre angle:
http://plus.lesoir.be/168727/article/2018-07-18/google-au-secours-du-budget-europeen?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter-2018-07-18
Écrit par : L'enfoiré | 18/07/2018
Répondre à ce commentaireCoup de grisou de Facebook en Bourse
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/02/3695279322.MP3
Écrit par : L'enfoiré | 27/07/2018
Répondre à ce commentaireDevons-nous redouter la "société des métadonnées" ?
Chaque jour, Google traite 3,5 milliards de requêtes avec son moteur de recherche, sur une multitude de sujets : emploi, maladie, préférences sexuelles, préparation de mauvais coups. L'agrégation de ces données peut fournir un portrait-robot de l'état émotionnel de la société, de l'humeur à l'égard de la consommation, des produits qui remportent le plus de succès, par exemple. Mais selon le philosophe italien Matteo Pasquinelli, l'explosion de ces données pourrait être à l'origine d'une nouvelle forme de contrôle de la société.
En effet, le moteur de recherche n'est pas seulement un sismographe qui enregistre les mouvements de la société numérique, c'est aussi un outil qui génère des préférences, écrit le Süddeutsch Zeitung.
Google suggest
Le journal se réfère à l'outil de prédiction de Google, Google Suggest, un outil de saisie semi-automatique qui suggère certains mots pour compléter les requêtes que les internautes commencent à taper dans la barre du moteur de recherche. Ces mots suggérés proviennent d'une analyse des requêtes les plus fréquentes lancées sur le moteur de recherche employant les mêmes mots de base. Mais ces suggestions peuvent aussi influencer les requêtes lancées par les internautes, et ainsi, le comportement de milliers d'utilisateurs aboutit à déterminer un certain nombre de suggestions qui influenceront elle-mêmes les résultats qui produiront les suggestions suivantes. "Le comportement de millions d'utilisateurs est ainsi conditionné dans une boucle de rétroaction continue. Continue, et contrôlée", écrit le journal.
La société des métadonnées
Selon Matteo Pasquini, l'exploitation de ces masses de données est susceptible de créer une nouvelle forme de contrôle : une société des métadonnées. En exploitant ces données, on pourrait imposer un contrôle de masse en agissant sur le comportement des individus. Il serait ainsi possible d'influencer leurs comportements en ligne, sur les réseaux sociaux, ou dans les transports publics, par exemple.
Cette société des métadonnées peut-être considérée comme une extension du contrôle cybernétique de la société, selon Pasquinelli : "Aujourd'hui, la question n'est plus de déterminer la position d'un individu (ses données personnelles), mais d’identifier la tendance générale de la masse (les métadonnées)." Pour Pasquinelli, le problème n'est pas que nous risquons d'être surveillés comme les citoyens des pays du bloc communiste pouvaient l'être à l'ère soviétique, mais plutôt que la société dans son ensemble devient calculable, prévisible, et donc contrôlable.
Le programme Skynet de la NSA, nous donne un avant-goût de cette utilisation
Le programme de surveillance de masse Skynet, mené par la NSA, a permis par exemple d'identifier des terroristes à la frontière entre l'Afghanistan et le Pakistan grâce aux données de leur téléphone mobile.
L’algorithme de machine Learning a analysé les métadonnées de terroristes déjà identifiés, et en a déduit des profils-types avec des comportements particuliers. Le programme a ensuite analysé les données et les comportements de 55 millions d'utilisateurs de smartphones pour déterminer des tendances de comportements, à partir desquelles un algorithme a calculé un "score de terrorisme" pour chaque individu, en fonction de la ressemblance de ces comportements avec ceux des terroristes. "Nous tuons les gens sur la base de métadonnées", c'est un jour vanté Michael Hayden, ancien responsable de la CIA et de la NSA.
Ce qui est inquiétant, c'est que "l'œil de l'algorithme" ne voit pas de terroristes en soi, simplement une collection de données jugées suspectes au regard d'un nuage de données particulier. Or, des milliers de personnes ont été tuées au cours d'attaques de drones sur la base des résultats de ces algorithmes. Quiconque produirait incidemment une collection de données similaire à celle des terroristes pouvait être abattu sans autre forme de procès, et il est impossible de savoir combien de civils innocents ont été tués dans ces conditions.
Prédire le comportement de la société... comme on prédit la météo
“Que se passerait-il si l'algorithme de Google Trend était appliqué à des questions sociales, des rassemblements politiques, des grèves, ou à des soulèvements à la périphérie dans les grandes villes d'Europe ?”, se demande Pasquinelli. Les spécialistes du datamining pensent qu'il est possible de prédire les interactions humaines comme on prédit la météo. Mark Zuckerberg, le CEO de Facebook, a déclaré par le passé qu'il pensait qu'il y avait "une loi mathématique fondamentale derrière les relations sociales humaines". “Amour ? Emploi ? Crime ? Selon ces experts, tout ce qui se passe dans la société est déterminé et donc prévisible, comme si la société n'était qu'un système d'équations linéaires”, résume le journal.
Il en découle une nouvelle technique de pouvoir, qui ne s'exercerait plus par le contrôle, mais par la prédiction, devenue elle-même contrôlable. "Les groupes peuvent être dirigés dans la direction souhaitée par des techniques de manipulation telle que l'influence, ou l'exploitation de leurs faiblesses psychologiques", explique le quotidien allemand.
Récemment, une vidéo interne de Google, présentant le concept du "Selfish Ledger" a été divulguée. Elle envisageait un monde dans lequel un registre central conservant toutes les données individuelles, permettant d'identifier des modèles comportementaux, pouvait inspirer des recommandations et des actions pour modifier ces comportements pour le mieux.
Lorsque tout est déterminé, plus rien ne peut être changé
Les spécialistes des technologies qui utilisent ces techniques de métadonnées actuellement les exploitent pour éviter les perturbations, et maintenir le système à l'équilibre. Il n'est pour le moment question que de gérer des foules, des trafics denses, prévenir la criminalité, ou d’autres utilisations positives pour la société.
Néanmoins, elles pourraient être détournées pour servir d’autres objectifs, que ce soit par des sociétés privées, ou par des dirigeants technocrates autoritaires. Et lorsque le comportement des individus des groupes et de la société devient prévisible, faire de la politique, c'est-à-dire tenter de préparer un avenir ouvert et flexible, devient superflu. "Lorsque tout est déterminé, plus rien ne peut être changé", avertit le journal.
https://fr.express.live/2018/08/07/devons-nous-redouter-la-societe-des-metadonnees?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=les_etats_unis_imposent_3_exigences_a_l_iran_aucune_na_la_moindre_chance_si_leurope_ne_veut_vraiment_pas_du_brexit_elle_devrait_agir_quelles_sont_les_villes_les_plus_embouteillees_du_monde&utm_term=2018-08-08
Écrit par : L'enfoiré | 09/08/2018
Répondre à ce commentaireAmazon rit avec Donald Trump, mais pas avec Bernie Sanders
Le sénateur Bernie Sanders, qui est extrêmement populaire parmi les jeunes, se bat aux États-Unis contre le capitalisme "Winner takes all" pratiqué par Amazon, Google et les autres géants de la technologie.
Depuis mardi, Amazon est la deuxième entreprise américaine à avoir acquis une valeur de marché de plus de 1.000 milliards de dollars, après Apple. Cette valeur de marché a plus que doublé au cours des 12 derniers mois. Quiconque a pris le risque d’investir 100 dollars dans les actions d’Amazon en 1997 a maintenant un portefeuille plus de cent fois supérieur.
Travailler pendant 9 secondes pour gagner un salaire annuel, mais ne pas payer d'impôts
Le mois dernier, on a appris que le PDG, Jeff Bezos, n'avait besoin que de 9 secondes exactement pour gagner le salaire annuel de son employé moyen. Ce n’est pas pour rien qu’il est de loin l’homme le plus riche du monde. Mais grâce à un système complexe d’amortissements et de report, sa société a également payé zéro dollar en impôt sur le revenu aux États-Unis en 2017. Ces montages ne sont pas illégaux, mais de plus en plus d'Américains ordinaires commencent à se poser des questions sur cet état de choses.
Les 20 villes qui se livrent une bataille sans merci afin d’attirer le deuxième siège d’Amazon y réfléchissent également. Amazon n'est clairement pas une entreprise qui prévoit de remplir les coffres de la trésorerie locale.
Il y a l'infatigable Bernie Sanders
L'un des plus adversaires verbaux d'Amazon est Bernie Sanders, le sénateur socialiste de 77 ans très populaire parmi les jeunes, qui a échoué à la nomination présidentielle pour le Parti démocrate des États-Unis contre Hillary Clinton en 2016.
Sanders souhaite déposer un projet de loi cette semaine qui prévoir de faire supporter aux employeurs importants - Amazon, Walmart, McDonald's, ... - les coûts des programmes d’aide sociale auxquels leur personnel fait appel. Cela concerne l'aide sociale telle que les coupons alimentaires, le logement social et les soins de santé. Autrement dit, de nombreuses personnes qui travaillent pour ce type d’entreprises ne gagnent pas assez pour vivre une vie normale et doivent donc compter sur l’aide du gouvernement.
"Amazon paie ses employés pour envoyer des tweets positifs dans le monde"
Sanders recueille maintenant des témoignages d'anciens et actuels employés du géant américain du commerce électronique pour les publier sur son site Web .
Amazon n'a pas l'habitude de répondre à de telles attaques. La société est restée remarquablement silencieuse lorsqu'elle a été attaquée à plusieurs reprises par le président américain Trump.
Mais cette fois-ci, Amazon n'a pas fait le dos rond et s'est fendue d'une réponse à Sanders dans un post sur son blog. Dans ce document, l’homme politique est accusé de "distribuer des informations trompeuses sur la rémunération et les avantages sociaux supplémentaires dont la société serait responsable". Le billet de blog contient toute une liste d’avantages sociaux dont les employés bénéficient.
Mais il est vite apparu que Sanders pouvait réellement faire du tort à Amazon : l'entreprise aurait payé des employés pour envoyer des messages positifs sur Amazon dans le monde.
Le cirque autour d'Amazon n'est qu'un début
Toute cette histoire d'Amazon ne marque probablement que le début d'un conflit social qui impliquera bientôt des entreprises telles que Google, Facebook et Apple. Quoique… un employé d'Amazon a gagné un salaire médian de 28.000 dollars par an l'an dernier, contre 240.000 dollars pour l'employé médian Facebook, soit 8 fois moins.
Une comparaison des salaires médians annuels au sein des plus grandes firmes américaines
La montée en puissance du capitalisme "winner takes all" vulnérabilise politiquement les entreprises d'un milliard de dollars
Les lois économiques déterminent que les salaires sont déterminés par la productivité. Dans cette perspective, Amazon devrait payer des salaires plus élevés, tout comme Walmart l’a fait il y a des années. Cette décision a profité à la chaîne de supermarchés car, depuis lors, le roulement du personnel a diminué et l'expérience client dans les magasins s'est améliorée.
La montée du capitalisme "winner takes all", qui a conduit à la formation d'un groupe restreint mais puissant de sociétés dont la valeur s'exprime en milliards de dollars et a dilué l'impact des syndicats américains, a affaibli la position de négociation des travailleurs tout en renforçant celle des chefs d'entreprises.
Sanders sait que les géants de la technologie craignent comme la peste la perte de leur réputation et sont politiquement vulnérables. Ce n'est pas pour rien qu'Amazon a employé récemment des dizaines de blogueurs qui doivent envoyer des messages positifs sur Bezos et ses activités dans le monde.
Mais le politicien a compris que cette situation ne pouvait plus durer. La bataille contre Amazon n'est donc qu'un début
https://fr.express.live/2018/09/06/amazon-rit-avec-donald-trump-mais-pas-avec-bernie-sanders
Écrit par : L'enfoiré | 06/09/2018
Répondre à ce commentaireBoom ! 44 % des 18-29 ans ont retiré Facebook de leur smartphone
Près de 1 Américain âgé de 18 à 29 ans sur 2 (44 %) a retiré l’application Facebook de son smartphone. C'est ce qui ressort clairement d'un sondage réalisé par Pew Research.
Alors que les dirigeants de Facebook, YouTube et Twitter devaient expliquer mercredi devant le Congrès américain comment ils envisageaient de réglementer les informations (souvent fausses) diffusées par ces canaux, l'agence de recherche américaine Pew Research publie un sondage concernant Facebook.
Il en ressort qu'un nombre important d'utilisateurs de Facebook se sont débarrassés du réseau social de Mark Zuckerberg.
42 % des utilisateurs de Facebook ont désinstallé l'application de leur smartphone en 2017
54 % des plus de 18 ans déclarent avoir ajusté leurs paramètres de confidentialité au cours des 12 derniers mois.
42 % déclarent avoir interrompu leur utilisation de Facebook et n'ont pas visité la plateforme depuis plusieurs semaines ou plus.
26 % ou plus du quart de ces personnes ont supprimé l'application Facebook, un pourcentage qui atteint 44 %, soit près de la moitié chez les 18 à 29 ans. Chez les plus de 65 ans, cette proportion tombe à 12 %.
74 % de tous les utilisateurs ont entrepris l'une des trois actions ci-dessus.
Ces résultats ont été obtenus en interrogeant plus de 4 500 participants à la suite du scandale de Cambridge Analytica. Ce dernier avait révélé plus récemment cette année que Facebook avait transféré des données privées de dizaines de millions d’utilisateurs à leur insu à une société qui cherchait à mener une campagne de publicité ciblée pour influencer l’élection présidentielle américaine de 2016 en faveur de Donald Trump.
https://fr.express.live/2018/09/06/boom-44-des-18-29-ans-ont-retire-facebook-de-leur-smartphone
Écrit par : L'enfoiré | 06/09/2018
Répondre à ce commentaireLes co-fondateurs d’Instagram, propriété de Facebook, claquent la porte avec 1,4 milliard de dollars en poche
Les co-fondateurs et dirigeants d’Instagram, l’application de partage de photos détenue par Facebook, ont annoncé lundi soir leur démission en raison, selon la presse, d’une mésentente avec leur maison-mère en pleine tourmente.
« Mike (Krieger) et moi sommes reconnaissants pour les huit dernières années chez Instagram et six ans chez Facebook (…). Nous allons prendre des congés pour explorer à nouveau notre curiosité et notre créativité », a écrit dans une déclaration publiée sur le site de l’entreprise Kevin Systrom, directeur général (CEO) d’Instagram, confirmant une information du New York Times.
M. Systrom, 34 ans, a créé l’application en 2010 avec Mike Krieger, 32 ans, qui a le titre de directeur des affaires technologiques (« chief technical officer ») alors qu’ils étaient étudiants à l’université de Stanford dans la Silicon Valley (ouest).
La fortune de M. Systrom est évaluée à 1,4 milliard de dollars par Forbes.
« Construire de nouvelles choses exige que nous prenions du recul, que nous comprenions ce qui nous motive et le faire coïncider avec les besoins du monde, voilà ce que nous voulons faire », poursuit Kevin Systrom, sans donner de raison plus précise de ce départ, que plusieurs médias américains attribuent toutefois à une mésentente avec les dirigeants de la maison-mère Facebook.
« Nous sommes prêts maintenant (à ouvrir) le chapitre suivant », dit-il encore.
En juin, Instagram a annoncé avoir franchi la barre du milliard d’utilisateurs, profitant en particulier d’une popularité croissante chez les jeunes. Il avait alors lancé une application dédiée à la vidéo, IGTV.
Instagram a été racheté par Facebook en 2012 pour un milliard de dollars. Instagram a ensuite largement monétisé son audience, ajoutant publicités et autres contenus sponsorisés sur l’application.
Outre des polémiques à répétition, Facebook souffre d’une érosion nette d’audience parmi les ados et les jeunes adultes, qui lui préfèrent notamment Snapchat et… Instagram, devenue désormais un axe de développement majeur pour sa maison-mère.
Image ternie
Facebook, qui tire la quasi-totalité de ses revenus de la publicité, a besoin de nouvelles plateformes comme Instagram pour y placer des contenus publicitaires faute d’espace suffisant sur Facebook, complètement saturé à cet égard.
Selon le Wall Street Journal, MM. Krieger et Systrom « étaient en conflit ces derniers mois à propos de l’autonomie d’Instagram » notamment parce que « les dirigeants de Facebook, y compris son PDG Mark Zuckerberg, poussaient Instagram à élargir rapidement le nombre d’utilisateurs » de l’application, rendue célèbre en particulier par ses filtres à apposer sur ses clichés avant de les publier.
Ce double départ chez Instagram intervient alors que Facebook traverse depuis des mois la plus grave crise de son histoire, vilipendé de toute part, accusé d’avoir servi de plateforme de manipulation politique, en particulier pendant la campagne présidentielle américaine de 2016, ou d’avoir laissé filer les données de dizaines de millions d’utilisateurs à leur insu vers la firme britannique Cambridge Analytica.
Malgré les excuses répétées de son dirigeant, y compris devant le Congrès américain, l’image de Facebook, né en 2004, en est ressortie largement ternie.
Pire, alors que les scandales avaient longtemps épargné ses finances, le géant a connu un coup de tabac boursier inédit en juillet après avoir annoncé un chiffre d’affaires trimestriel et un nombre d’usagers inférieurs aux attentes des marchés.
Facebook a déjà connu récemment un cas de figure similaire : les deux co-fondateurs de WhatsApp (autre application rachetée par le géant technologique), Jan Koum et Brian Acton, ont quitté Facebook en mai 2018 et en 2017 respectivement, sur fond, déjà, de désaccords avec les dirigeants du premier réseau social du monde concernant la confidentialité des données ou la monétisation de la messagerie.
http://www.lesoir.be/180352/article/2018-09-25/les-co-fondateurs-dinstagram-propriete-de-facebook-claquent-la-porte-avec-14
Écrit par : L'enfoiré | 25/09/2018
Répondre à ce commentaire"Internet sera divisé en deux d'ici 2028"
Selon l'ancien PDG de Google, Eric Schmidt, dans dix à quinze ans, l'Internet mondial sera divisé en deux plates-formes, l'une chinoise et l'autre américaine. Schmidt a tenu ces propos lors d'un débat organisé par Village Global VC.
Lors de cet événement, l'économiste Tyler Cowen s'est interrogé sur la possibilité que l'Internet se fragmente en plusieurs sous-internets avec des réglementations différentes et un accès limité entre eux au cours des prochaines années. "Il se peut que, disons, d'ici 10 à 15 ans, nous ayons trois ou quatre internets distincts".
"Je pense que le scénario le plus probable à l’heure actuelle n’est pas une fragmentation, mais plutôt une bifurcation dans un Internet dirigé par la Chine et un Internet non chinois dirigé par l’Amérique", estime par contre Schmidt.
Sphère d'influence numérique
"La richesse créée en Chine est phénoménale", a déclaré M. Schmidt. "Parallèlement, l'Internet en Chine a un pourcentage plus élevé que le produit intérieur brut des États-Unis. Et c'est énorme "
"L’Internet chinois n’est pas seulement un problème national car étant donné la mondialisation, le pays s’efforcera également d’avoir plus d’influence en ligne sur le marché international et la Chine devrait se positionner comme un leader international en ce qui concerne divers produits et services en ligne."
"Avec ces produits et services, il existe un danger réel qu’un régime de leadership différent comprenant plus de censure et plus de contrôle voit le jour”, a déclaré Schmidt.
"L’initiative "One Belt, One Road" pourrait accroître l'influence politique et économique de la Chine en connectant et en facilitant tous les types de commerce, y compris le commerce numérique, entre la Chine et des pays d'Europe, d'Afrique, du Moyen-Orient et d'Asie. Ce modèle menace également de représenter une perte de liberté partielle.
Valeur réelle
Schmidt a également souligné le caractère innovant de nombreux produits et services numériques chinois, tels que les paiements mobiles. Ces initiatives sont également massivement adoptées par la population, a-t-il souligné.
En outre, l’ancien PDG de Google a déclaré que les entrepreneurs devaient créer des produits et des services qui n’aient pas seulement un impact addictif, mais qui créent plutôt une valeur réelle.
Il a également déclaré que trop peu d'entreprises travaillaient correctement. "Nous accordons trop d’attention à la croissance des ventes à court terme et aux intérêts des actionnaires".
"D'un autre côté, trop peu d'efforts sont déployés pour le bien-être des utilisateurs et de la société et pour la santé des entreprises à long terme."
https://fr.express.live/2018/09/24/internet-sera-divise-en-deux-dici-2028
Écrit par : L'enfoiré | 25/09/2018
Répondre à ce commentaireJulian Assange refait parler de lui mais en se faisant arrêter dans l'ambassade d’Équateur à Londres
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/01/1051784669.mp3
débat
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/00/2031128333.mp3
et des conséquences au sujet de Trump
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/02/1547795781.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 12/04/2019
Répondre à ce commentaireÉtats-Unis, Suède, Grande-Bretagne: les destinations possibles de Julian Assange
Après sept années d'« attrape-moi si tu peux » avec la Grande-Bretagne, la Suède et les Etats-Unis, Julian Assange a donc été arrêté. Aujourd’hui, l’Australien de 47 ans est au coeur de négociations diplomatiques, mais personne ne connaît encore le sort du fondateur de Wikileaks. Voici les différents scénarios possibles.
L’extradition vers les Etats-Unis
C’est sans doute le pays qui a le plus grand intérêt à juger Julian Assange. Les Etats-Unis veulent faire du fondateur de Wikileaks un exemple et souhaitent, manifestement, lancer un message aux lanceurs d’alerte du monde entier. Pas question pour eux de laisser impunie la fuite de millions de documents classés « secret-défense », notamment ceux relatifs aux guerres en Afghanistan et en Irak. L’extradition d’Assange par les Etats-Unis ferait grincer les dents de plusieurs pays. C’est le cas de l’Equateur qui craint que l’Australien ne finisse torturé dans une prison américaine, et à terme, condamné à mort. Cette question de l’extradition sera tranchée le 2 mai prochain. Pour Juan Branco, le conseiller juridique de Julian Assange en France, ce scénario serait probablement le pire. Il l’a exprimé au micro de la Première ce matin.
« Il y a quelque chose, qui est une excuse, qui est utilisée par les États-Unis, comme quoi il ne risquerait que cinq ans de prison pour piraterie informatique. On sait bien que c’est une façon de l’amener sur le territoire américain en convainquant les cours britanniques que la peine qu’il encourrait là-bas ne serait pas si grave et que l’extradition serait donc justifiée. Mais de la même façon que l’affaire suédoise visait à masquer la réalité des raisons de sa persécution, il s’agit là d’une excuse pour ensuite pouvoir décliner ces poursuites de façon beaucoup plus large et détruire cet individu qui a eu le courage de se confronter à cette puissance. »
Une peine exercée en Grande-Bretagne
C’est sans doute le scénario le plus favorable à Julian Assange. En Grande-Bretagne, l’Australien est accusé d’avoir violé ses conditions de liberté surveillée. Une infraction qui remonte à 2012, lorsqu’il s’est réfugié dans l’ambassade d’Equateur pour ne pas être extradé vers la Suède, où il devait être entendu dans une affaire de délit sexuel. Pour ce délit relativement mineur, l’homme risque une peine entre trois mois et un an de prison ferme.
Vers la réouverture des poursuites en Suède ?
C’est le troisième scénario possible, mais qui reste actuellement celui le moins crédible : une extradition vers la Suède. L’une des deux femmes qui avait porté plainte contre lui pour viol, voudrait faire rouvrir l’enquête classée sans suite le 19 mai 2017.
« Nous sommes très sereins par rapport à cette affaire, explique Juan Branco. Il me semble malvenu de revenir sur cette question. S’ils veulent faire un coup médiatique et essayer de réactiver l’attention sur cette question, grand bien leur fasse, mais on est parfaitement sereins par rapport à cette question et on sait très bien quels sont les intérêts en jeu en rapport à l’affaire suédoise. »
États-Unis, Suède, Grande-Bretagne, ou un énième retournement de situation, le sort d’Assange devrait se jouer dans les coulisses opaques du pouvoir.
https://www.rtbf.be/info/monde/detail_etats-unis-suede-grande-bretagne-les-destinations-possibles-de-julian-assange?id=10194349
Écrit par : L'enfoiré | 12/04/2019
Les vérités de Julian Assange
Julian Assange vient d'être arrêté par la police britannique à l'ambassade d'Equateur à Londres. Il s'y était réfugié en 2012 et y vivait confiné depuis lors. En avril 2016, une équipe d’ARTE Reportage y avait rencontré le fondateur de WikiLeaks. Il s'était confié sur ce jour de juin 2015 où WikiLeaks a révélé l’espionnage des présidents français et allemands par les grandes oreilles américaines...
https://www.arte.tv/fr/videos/068163-000-A/les-verites-de-julian-assange/
Écrit par : L'enfoiré | 12/04/2019
Le patron de Google promu à la tête d'Alphabet
Les deux cofondateurs du géant californien du numérique, Larry Page et Sergey Brin, ont décidé de prendre du recul. C'est le directeur général de Google qui va reprendre les rênes de la maison-mère. Alphabet regroupe l'ensemble des activités du groupe.
Sundar Pichai, directeur général de Google, va également prendre la tête de la maison-mère Alphabet, Larry Page et Sergey Brin, les deux cofondateurs du géant californien du numérique, ayant décidé de prendre du recul.
"Même si cela a été un immense privilège d'être profondément impliqués dans la gestion quotidienne de l'entreprise pendant si longtemps, nous pensons que le temps est venu d'assumer le rôle de fiers parents, offrant des conseils et de l'amour mais pas des réflexions quotidiennes", écrivent Larry Page et Sergey Brindans un message publié mardi sur le site du groupe.
Transformation de Google en Alphabet
Créé il y a 21 ans comme un moteur de recherches, Google s'est transformé en 2015 en Alphabet pour regrouper l'ensemble de ses activités qui en font aujourd'hui un géant mondial du numérique, présent dans des secteurs comme le développement de la voiture autonome ou la santé.
https://www.lecho.be/tech-media/technologie/le-patron-de-google-promu-a-la-tete-d-alphabet/10187986.html
Écrit par : L'enfoiré | 04/12/2019
Répondre à ce commentaireGoogle annonce la fin des publicités ciblées, basées sur la navigation des internautes
Réagissant à ‘l’érosion de la confiance’ des utilisateurs et aux difficultés en termes de confidentialité, Google annonce qu’il n’utilisera plus de technologies de tracking des internautes lors de leur navigation sur plusieurs sites.
Tremblement de terre dans l’industrie de la pub en ligne. Google annonce ce mercredi mettre un terme aux publicités basées sur la navigation des individus sur plusieurs sites.
‘Il est difficile de concevoir l’internet que nous connaissons aujourd’hui sans la publicité comme fondement économique’, pose en préambule, David Temkin, Director Product Management, Ads Privacy & Trust chez Google. ‘Mais alors que notre industrie s’efforce de diffuser des publicités pertinentes pour les consommateurs sur le web, elle a créé une prolifération de données individuelles dans des milliers d’entreprises, généralement recueillies par le biais de cookies tiers. Ce qui a conduit à une érosion de la confiance.’
Forte de ce constat, Google, la plus grande société de marketing digital au monde, annonce qu’elle ne créera pas de solutions alternatives aux cookies tiers pour suivre les internautes lorsqu’ils passent d’un site à un autre.
La décision du géant d’Internet risque d’entraîner des retombées en cascade, de nombreuses entreprises s’appuyant sur les publicités ciblées pour mesurer la performance de leur stratégie marketing. Google a capté en 2020 plus de 50% des dépenses en pubs digitales ou quelque 292 milliards de dollars en 2020, rappelle le Wall Street Journal. Mais, comme l’explique le responsable produit de Google, ‘si la publicité numérique n’évolue pas pour répondre aux préoccupations croissantes des gens au sujet de leur vie privée et de la manière dont leurs informations personnelles sont utilisées, nous hypothéquons l’avenir du web gratuit et ouvert’.
https://fr.businessam.be/google-annonce-la-fin-des-publicites-ciblees-basees-sur-la-navigation-des-internautes/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_harari_dezingue_les_politiques_sur_leur_gestion_du_covid_la_majorite_wallonne_soppose_sur_la_sortie_du_nucleaire_le_tremblement_de_terre_de_google_dans_le_monde_de_la_pub_en_ligne&utm_term=2021-03-03
Écrit par : Allusion | 04/03/2021
Répondre à ce commentaireGoogle annonce la fin des publicités ciblées, basées sur la navigation des internautes
Réagissant à ‘l’érosion de la confiance’ des utilisateurs et aux difficultés en termes de confidentialité, Google annonce qu’il n’utilisera plus de technologies de tracking des internautes lors de leur navigation sur plusieurs sites.
Tremblement de terre dans l’industrie de la pub en ligne. Google annonce ce mercredi mettre un terme aux publicités basées sur la navigation des individus sur plusieurs sites.
‘Il est difficile de concevoir l’internet que nous connaissons aujourd’hui sans la publicité comme fondement économique’, pose en préambule, David Temkin, Director Product Management, Ads Privacy & Trust chez Google. ‘Mais alors que notre industrie s’efforce de diffuser des publicités pertinentes pour les consommateurs sur le web, elle a créé une prolifération de données individuelles dans des milliers d’entreprises, généralement recueillies par le biais de cookies tiers. Ce qui a conduit à une érosion de la confiance.’
Forte de ce constat, Google, la plus grande société de marketing digital au monde, annonce qu’elle ne créera pas de solutions alternatives aux cookies tiers pour suivre les internautes lorsqu’ils passent d’un site à un autre.
La décision du géant d’Internet risque d’entraîner des retombées en cascade, de nombreuses entreprises s’appuyant sur les publicités ciblées pour mesurer la performance de leur stratégie marketing. Google a capté en 2020 plus de 50% des dépenses en pubs digitales ou quelque 292 milliards de dollars en 2020, rappelle le Wall Street Journal. Mais, comme l’explique le responsable produit de Google, ‘si la publicité numérique n’évolue pas pour répondre aux préoccupations croissantes des gens au sujet de leur vie privée et de la manière dont leurs informations personnelles sont utilisées, nous hypothéquons l’avenir du web gratuit et ouvert’.
https://fr.businessam.be/google-annonce-la-fin-des-publicites-ciblees-basees-sur-la-navigation-des-internautes/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_harari_dezingue_les_politiques_sur_leur_gestion_du_covid_la_majorite_wallonne_soppose_sur_la_sortie_du_nucleaire_le_tremblement_de_terre_de_google_dans_le_monde_de_la_pub_en_ligne&utm_term=2021-03-03
Écrit par : Allusion | 04/03/2021
Répondre à ce commentaireÉcrire un commentaire