30/06/2021
Le désamour envers la politique ou la Science?
Sur Agoravox.fr, en conclusion de mon dernier billet "Le pouvoir de l'inutile" passé sur ce forum, je me proposais de relever quelques différences de point de vue entre la France et la Belgique et des désamours existants de part et d'autres.
Sur les réseaux sociaux français, c'est la politique et Macron qui prennent le pompon du désamour.
En Belgique, ce sont les scientifiques d'après les derniers sondages.
Le Vif et Knack ont sondé les Belges sur ce qu'ils pensaient de la gestion de la crise de coronavirus. Toujours méfiants, ils en veulent désormais moins aux politiques qu'aux scientifiques.
Qui mérite d'être entarté par notre entarteur Noël Godin?
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Les différences entre la France et la Belgique
Des différences, il y en a beaucoup et elles génèrent souvent des situations paradoxales.
On ne parle pas tout à fait le même français de la même manière en France et en Belgique. Nos belgicismes sont bien réels et surprennent les Français qui les signent de "fôtes d'orthogaffes" comme le dit Bernard toutes les semaines dans un sketch.
Son dernier parle de la différence psychologique entre des bonshommes et un bonhomme n'est pas une vue de l'esprit.
Notre humour n'est pas le même, comme je l'avais écrit, il y a 8 ans "L'auto-dérision, un produit de la belgitude".
Rien à voir avec l'humour policé à la soixante-quinze français, rien à voir avec l'humour anglais des Monty Python.
Cela se passe bien chez nous parce qu'on n'oublie pas de rire de nous-mêmes. Les cactus que j'introduis dans mes billets sont dans la note de l'auto-dérision.
Dans 9 ans, cela fera 200 ans que la Belgique s'est construite dans la précipitation. Avec un certain recul, la Belgique connaissait son statut de trop petit pays. Notre neutralité vis-à-vis des nos voisins qui désiraient en découdre par la guerre ne peut jamais être assurée dans la neutralité quand il n'y a pas de montagnes derrière lesquelles nous protéger comme en Suisse, État culturellement aussi divisé que Flandre et Wallonie puisque lors d’une votation, si les Suisses romands disent oui, les Suisses allemands voteront "Nein".
Nous connaissons parfaitement nos défauts reliés souvent à cette petitesse du territoire qu'Aurélie, originaire de Toulouse, mettait à l'honneur ce weekend dans ses micro-aventures en Belgique
A la fin du 19ème siècle, la Belgique était la 3ème puissance mondiale.
Mon dernier billet sur les trains en témoigne "Le train belge de Pékin à Hankou".
La Chine avait peur de l'influence que les grandes puissances européennes auraient pu exercer sur leur pays.
Bien sûr, nous avions colonisé le Congo et les grandes puissances étrangères lorgnaient sur cette "anomalie".
"Comment a-t-on pu en arriver là?"
La différence essentielle pourrait s'expliquer rapidement par le fait qu'en Belgique, c'est une mini-fédération gérée par un régime parlementaire construit à la proportionnelle dans un ensemble hétéroclite de responsabilités multipliées par régions avec des ministres présidents à leur tête.
Notre pays est une royauté protocolaire. Le gouvernement au niveau fédéral est géré par un premier ministre avec ses ministres dont les attributions ont été régulées et partagées ensemble.
Fédéralisé veut dire que les mêmes responsabilités sont gérées au niveau des régions accroissant d'autant le nombre d'autorités responsables.
Tout comme en France des élections à deux tours d'ailleurs mais dont un tour est réservé à la population et un autre qui suit où les partis doivent se débrouiller pour trouver une majorité suffisante pour que le gouvernement se mette en place. Quand on sait que tant qu'il n'y a pas d'accord sur tout, il n'y a d'accord sur rien, cela veut dire que cela peut prendre beaucoup de temps avant de voir une fumée blanche sortir des urnes pour créer un gouvernement.
Une grande différence, les élections belges sont obligatoires. Cela ne veut pas dire que l'on ne peut pas voter blanc, mais il faut faire acte de présence.
Le vote est obligatoire en Belgique depuis 1893. Cette mesure avait pour but de rendre possible le vote de tous et surtout de la classe la plus pauvre sans aucune pression. Un patron ne pouvait pas imposer un jour de travail pendant un scrutin pour empêcher ses ouvriers de se rendre aux urnes.
Le vote papier tout comme l'électronique, là où il existe, présentent sur une liste avec tous les partis en colonnes sur laquelle il faut pointer au crayon ses candidats préférés avec la possibilité de panacher sur l'une d'elles. Le candidat de tête n'a même pas plus de poids que les autres.
Les élections régionales de ce weekend ont démontré la faiblesse du système démocratique français avec un tiers de la population qui s'est rendu dans les bureaux de vote. Et, oui, "il faisait beau", c'était l'excuse.
Au total, cela fait 416 régions en France avec une administration particulière dans chacune... Sept régions, il y a quelques centaines d'années...
En France, la situation a été identique en 2002 année pendant laquelle il y eut le ballotage Chirac et Lepen avait éveillé les consciences après le premier tour suivi d'un sursaut au deuxième. Ce weekend, les yeux étaient fixés sur ce qui allait se passer au Sud Est de la France qu'on appelle la France Paka.
Cette fois, j'ai inversé le tempo en publiant sur Agoravox.fr une première version de "Le désamour envers la politique ou la Science" avant cette plateforme. J'ai suivi les réactions pour rectifier certaines de mes interprétations de la situation française.
Un autre billet était publié en parallèle "Le système politique à la dérive" (français), implicitement. J'étais en accord avec le titre mais des présomptions de ne pas pouvoir faire autrement, figent toutes modernisations. Je me demande s'il n'y avait pas un reliquat avec la technique de putsch par la prise de pouvoir du type napoléonien avec le Code Napoléon comme seul guide.
Lors des élections présidentielles, j'avais écrit "La macronite aiguë, une maladie ou un remède?".
Déjà alors, j'écris que la France est malade. Pas de sa culture mais de son régime politique. Malade de sa droite et de sa gauche qui ne parvient pas à se stabiliser sur un socle en commun.
Le film "Présidents" est un peu une satire, de Nicolas Sarkozy et de François Hollande.
Notre critique ciné, Hugues Dayez en parle ce matin
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Le nouveau sondage du Vif
Dans l'évolution du Covid, le désamour en Belgique résidait plutôt envers les politiques. De tout ce qui entoure le Covid, j'en ai parlé tout au long de l'année 2020, entrelardé d'humour et de parodies.
De ma formation scientifique, j'ai gardé des traces pour défendre la science et les scientifiques dans "Eclectique heureux".
La série des "Quatre saisons" n'a pas manqué d'ajouter quelques couches.
Episode 18: "J’ai du mal à comprendre qu’un soignant hésite à se faire vacciner"
Une enquête préliminaire du Vif-Knack avait déjà fait écho à la pandémie du Covid qui se déroulait dans une de ses multiples phases en 2020.
Aujourd'hui, comme cette crise sanitaire semble passer au vert, alors que plusieurs régions du monde voient le Covid Variant Delta reprendre de la vigueur.
Une nouvelle enquête a apporté un changement de responsabilité dans sa résolution pour la Belgique.
La confiance des patrons belges est remontée au plus haut.
Un nouveau sondage d'un millier de Belges (586 Flamands et 420 francophones) a été effectué. Il a permis de s'apercevoir qu'une autre colère, plus intimiste, a de quoi surprendre. Les niveaux de pouvoir de l'autorité politique belge ont été mieux appréciés. Même l'Union européenne a redoré son blason. Ce sont les scientifiques qui amènent leurs sciences dans la population qui ont dégringolé de manière diffuse et infuse.
Serait-ce la fin de la no-life en solitaire et le retour du burn-out?
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Covid suites belges et françaises
Aujourd'hui, la population belge s'aperçoit qu'elle s'en sort relativement mieux qu'à l'étranger suite aux vaccinations intensives qui ont fait baisser la courbe des contaminations du Covid.
En France, c'est le président qui reste considéré comme seul responsable de tout et est pointé du doigt comme responsable.
Dans les débats des forums, quelques intervenants n'ont pas réussi à inverser ce sentiment de rejet en disant qu'ils se trompent de cible.
En France, on aime manifestement les personnalités fortes. Je ne me suis jamais avancé très loin dans les échanges politiques français parce que les noms qui y sont cités, me sont souvent restés soit inconnus, soit méconnus.
A Bruxelles, beaucoup de Français ont élu domicile sans être pour cela attirés par des idées d'éluder l'impôt. Nos impôts sont tout aussi importants. Qui sont-ils alors? Réponse.
Bruxelles accueille la CE et l'OTAN et les prix dans l'immobilier sont encore loin de ceux de Paris où mètre carré s'élève à 10.000 euros à l'achat. La seule possibilité, loger dans dans des cités dortoirs périphériques. Paris est appelé ville-lumière car trop de Parisiens prennent toute lueur d’intelligence pour un éclairage public.
Madame Von der Leyen est venue personnellement, chez chaque membre européen, pour apporter le chèque représentant sa part dans la répartition des 750 milliard d'euros octroyée pour la relance.
La colère populaire belge ne s'est pas éteinte pour autant, mais elle s'est diffusée autrement.
Mais, rien n'est jamais parfait et à prendre de manière globale, nulle part. Fédération oblige.
Le premier ministre avait dit lors de son intronisation qu'une de ses tâches serait de réconcilier le peuple avec la politique. 42,3% des Flamands et 45,6% de francophones disent qu'il a réussi son pari contre respectivement 26,5% et 21% qui pensent le contraire.
Le Nord, plus riche par son lien avec l'économie, vieillit. Il a besoin de main d'œuvre jeune qu'il trouve dans le Sud. Les Wallon plus sociaux mettent le turbo pour rattraper le retard de leur économie qui avait périclité dans la sidérurgie et le charbon. Pour ce faire, la Wallonie s'est lancée dans des plans de redressements successifs de plus en plus raffinés dans les procédures.
La région bruxelloise, colonne vertébrale du pays, s'adapte aux deux autres régions de manière préférentielle en fonction de l'origine. Bruxelles où les navetteurs arrivent des autres régions de manière rituelle.
Quand les responsabilités se concentrent sur une tête comme en France, c'est elle qui doit assumer sa prise de tête.
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Toujours ce Nord et ce Sud?
Pas totalement...
Dans le Nord, Jan Jambon, ministre-président de la région flamande, récolte dans son escarcelle plus de doléances et d'insatisfactions comme tous les présidents.
Les Flamands et les francophones n'ont pas vécu la crise de la même façon. Les disparités existent surtout dans une époque d'adversité. Assouplir les mesures plus rapidement, une affaire de porte monnaie. Les Flamands l'ont désapprouvé à 50,1% et les Wallons à 36%. Trop de pouvoirs dans les mains des scientifiques, d'accord à 49,3% pour les Flamands et 34,6% pour les Wallons.
La gestion sévère, rigide et autoritaire du ministre de la santé Frank Vandenbroeke a même séduit par maximum 42,3% et été désapprouvé par 29,4%. Une inversion radicale avec Maggie de Block qui avait récolté une unanimité contre elle en sous-estimant les effets du Covid.
Plus de la moitié des sondés au Nord et au Sud jugeaient le couvre-feu comme justifiés et à plus de 70% dans l'adhésion des règles sanitaires.
Jusqu'ici, plus de 70% de la population belges ont adhéré à la vaccination au moins pour la première dose de vaccins.
Le fait qu'il y en ai deux avec des écarts de temps différents entre chacune d'elles a aussi pris une prépondérance pour l'un vaccin sur l'autre avec les vacances approchantes.
Quelques retardataires attendaient même le vaccin Johnson-Johnson qui n'est constitué que d'une dose ont voulu réduire le nombre de déplacements pour se présenter au rendez-vous de la vaccination.
La région bruxelloise limite son adhésion au vaccin en dessous des 60%. Pour l'accélérer, il ne faut plus de rendez-vous pour se présenter.
Peur de la solitude et de l'impact que la crise pourrait avoir sur leur situation et leur emploi, 40% des jeunes de 18-24 ans se sont sentis moins bien pendant la crise et 14%, mieux que d'habitude. 36% d'entre eux considèrent que le coronapass est une bonne chose pour bénéficier de plus de liberté et d'autres, comme un vecteur de discrimination. L'enthousiasme pour la vaccination diminue manifestement avec l'âge..
Les deux benjamins des autorités de l'Etat ont reçu le plus d'opinions défavorables au bénéfice de l'expérience attribuée à leurs aînés.
Les envies d'indépendance de la Flandre avec ses réformes de l'Etat ne semblent plus à l'ordre du jour. L'indépendance inquiète. Ce serait paradoxal actuellement que les partis extrémistes, indépendantistes tentent de faire obstacle aux unitaristes.
Le nationalisme a été remplacé par un patriotisme de bon aloi avec les compétitions de foot. Les Diables rouges ont fait ressortir les drapeaux tricolores et les "je-m'en-foutistes" émergent et débordent dans la foulée d'un ballon qui marque un goal.
Eric Van Rompuy, vétéran du CD&V, vient de publier un livre "Rebel met een missie" ("Rebelle avec une mission").
Il était invité dans l'émission "Les Visiteurs du soir" sur LN24.
Il m'a paru bizarrement ne plus se retrouver dans la bonne époque de notre modernité. Déphasé dans une version d'opposition Flandre-Francophonie. Il rappelait même une vieille histoire de BHV qui date de 2010.
A Bruxelles, ville cosmopolite par essence, c'est l'anglais comme disait Vadot.
Pour avoir une chance de trouver une place d'un certain niveau de rémunération, un Bruxellois se doit d'avoir une connaissance pratique dans trois langues dont deux nationales et une pour permettre des rapports avec les entreprises commerciales, nationales et internationales.
Revendiquer l'exclusivité des valeurs chrétiennes est aussi à placer dans la case plus ou moins obsolète.
Le globish est devenu la langue de communication et d'interface quand il y a une centaine de langues et de nationalités qui y véhiculent tous les jours en provenance de tous les horizons européens, africains ou orientaux.
L'émission du 23 juin de "C à vous" sur la 5, avait réuni les acteurs du film "Présidents" et, en finale, avait rassemblé les discours des présidents français énoncés en anglais avec un certain humour qui a fait rire tout le monde présent.
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Le foot et l'Euro
Après le match Belgique-Portugal et son résultat 1-0, vendredi, c'est au tour de l'Italie un nouveau match de foot Italie - Belgique qui pourrait départager par les idées de souvenirs et de l'actualité comme le faisait Adamo à l'occasion de ce 23 juin, 75ème anniversaire de la signature des "accords charbon" entre l'Italie et la Belgique
En 1946, la Belgique wallonne, cherchait alors à relancer son économie ravagée par la dernière guerre. Le charbon recherché dans les mines était la seule source d'énergie disponible. En 1956, la catastrophe du Bois du Cazier mettait fin à l'expérience des mines de charbon.
Ce mardi, le sketch du cactus m'a donné les détails de la défaite dans ce match France-Suisse au tir au but
Assiste-t-on à une bataille d'un chauvinisme français contre un chauvinisme et demi belge?
Bertrand Henne dit "qui seum récolte le chauvisnisme"
Sommes-nous devenus chauvins?
Geneviève Warland répond à cette question:
Du patriotisme, j'en avais parlé en 2010 dans "Etre patriote aujourd'hui" et je l'ai relu avec plaisir.
Mais il faut parfois se rappeler qu'avec nos spécificités nous voguons sur le même bateau.
Le Grand Jojo raccroche à 85 ans et le cactus remet cela à l'honneur.
Le risque reste que la devise belge "L'Union fait la force" évolue par "l'Union fait la farce".
Mais là, ce serait vraiment une autre histoire...
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Le Science et ses 11 millions de virologues
Les scientifiques sont donc descendus de quelques points dans l'estime de la population à cause d'une crise de confiance.
Dans le Nord, Marc Van Ranst était même devenu la bête noir et a dû être protégé et caché, menacé de mort par Jurgen Conings. Il a pu regagner son domicile quand on l'a enfin retrouvé mort et suicidé.
Dans le Sud, ce furent des virologues, des épidémiologistes qui ont été invités sur tous les plateaux de télé et donnaient des avis contrastés et perturbants pour la population.
Chez eux, une crainte d'influencer et d'être interprété s'est manifestée en pleine recherche dans sa fragilité dans le "peer reviewing".
Le problème, c'est que le discours semble passer avec peu de matière alors que l'espoir est gigantesque à l'autre bout.
Au départ, leurs messages étaient devenus comme parole d'Evangile sur ce Covid inconnu mais ils sont devenus en pleine contradiction dans des versions différentes qui évoluent en permanence dans le temps pour établir un diagnostic et qu'ils avaient à chevaucher avec leur interprétation. La médecine n'est ni une science appliquée, ni une science exacte reliée aux chiffres à part par le suivi des graphiques.
La crise de confiance s'est amplifiée ainsi avec le Covid envers la Science.
Sur les réseaux sociaux français d'Agoravox.fr, ce sont les autorités politiques qui font les choux gras des complotistes et des râleurs qui ont mené à la faible participation aux élections départementales et régionales.
Des acteurs opportunistes comme Didier Raoult se sont infiltrés dans la brèche avec des médicaments miracles arrivés par l'imagination et la volonté de casser le ronron des scientifiques.
Le 28' de lundi parlait de la reprise économique en France:
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Voila, la bonne nouvelle.
Dire que c'est un ego exacerbé qui est à la base et les défenseurs de causes perdues se réveillent d'une seule voix horrifiée. Le livre de Marie-France Etchegoin, "Raoult, une folie française" démontre où un scientifique peut arriver dans ces interprétations pour sortir de l'anonymat.
Les scientistes sont toujours à l'affut pour saisir des opportunités.
Il leur faut d'abord réduire les mensonges qui se retrouvent ensuite dans les médias de la presse officielle, de révéler que le Covid n'avait rien de particulier et que les vaccins étaient de vrais vaccins pour contrer les complotistes qui sortent souvent de leur tanière pendant le télétravail. La liberté d'expression n'a fait qu'ouvrir une nouvelle boîte de Pandore de l'imaginatif et de l'auto-fiction.
Dimanche, Pasquale Nardone a expliqué comment repérer une fausse étude scientifique
L'avant-dernière plume de Thomas Gunzig s'adresse d'ailleurs au Ministère des complots
Si en Belgique, il y avait "11 millions de virologues" d'après le titre d'un des paragraphes du sondage, c'est à croire qu'ils ont pris la technique des virus pour se multiplier sous forme de sectes parce que les sites belges (quand il en existe), sont plutôt cool.
Le paradoxe entre la France et la Belgique continue.
Le Covid a localisé les vacances de plusieurs Belges mais, pas de panique, c'est la France qui reste la préférée des destinations. Le Belge aime la France.
Pour se remettre sur pied, il faut seulement toujours changer de crèmerie du Nord au Sud ou commander de la crème pâtissière plus douce supplémentaire à la crèmerie du coin pour entartrer quelqu'un ou quelque chose.
Parler Science, c'est parler de biais cognitifs
George Bernad Shaw disait : "Nous avons toujours la foi, mais ce que nous attendions d'un dieu, nous l'attendons aujourd'hui de la science médicale". Cela arrivera peut-être dans le futur, mais c'est un peu prématuré.
En général, je publie sur cette antenne avant de publier sur une autre plateforme.
Question foot, j'avais écrit dès le début que je n'étais pas un fan de foot. Je n'ai regardé que les résumés et les explications des experts au sujet des matchs mais jamais un match en entier. Je me retire de ce jeu-là car je ne m'avance jamais au-delà de mes connaissances qui peuvent être éclectiques et généralistes en dehors du foot.
La saison se termine chez nos humoristes patentés.
La dernière plume de Thomas Gunzig donne quelques conseils pour passer l'été
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Mais, c'est avec le dernier brouillon de GuiHome avec le "i" remplacé par "y" que je termine, toujours "at home".
"En vacances, j'oublie tout", dit une vieille chanson.
Je m'envoie en l'air et c'est super...
A partir de la semaine prochaine, ce seront des billets "cools", de vacances.
Le problème cette fois, c'est un jeu de l'oie pour débattre du lieu de vacances futur.
Alors, parler de politique, de sport, de sciences et d'autres choses au bureau quand on n'est pas en télétravail devient presque obligatoire. Au bureau, au moins, on voit les mimiques de son interlocuteur ou adversaire et avec un peu de psychologie et on peut en déduire beaucoup sur lui que devant un écran, sans guerre mais pour construire la paix lors d'un conflit d'opinions idéologiques.
Qui détient la vérité scientifique?
Allusion
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1/7/2021: Leila Belkhir parle de la situation Covid
2-3/7/2021: Il y a 50 ans, Jim Morrison mourrait à Paris à l'âge de 27 ans dans des circonstances mystérieuses.
3/7/2021: Belgium outside, Italy inside.
3/7/2021; Le n°10 du magazine Zadig "Au cœur du complotisme" donne les raisons du complotisme:
Radicalité, orgueil, liberté jusqu'à la mort, psychose, péril jeune, catégorie fourre-tout, le grand remplacement du populisme, le vague à l'âme
6/7/2021: Ouverture du Festival de Cannes.
Il y a 50 ans disparaissait Louis Armstrong
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Ce que j'ai aimé en lui, c'est sa conviction sous les surnoms de « Dippermouth », « Satchmo » : "What a wonderful world"
Retour au 6 juillet 2021...
Axel Kahn nous a quitté à l'âge de 76 ans. Il disait: «L’homme a besoin de la science mais en elle-même, elle ne conduit pas au Bien» dans son dernier livre "Et le bien dans tout ça"
Au foot, l'Italie poursuit son chemin à l'Euro avec son match avec l'Espagne par des tirs aux buts.
28' sur ARTE : Peut-on concilier croissance et écologie
Les coulisses du pouvoir ajoutent une dernière couche
12/7/2021: L'histoire des fêtes nationales
13/7/2021: Après le discours de Macron sur la vaccination obligatoire, la situation en Belgique
5/8/2021: Le green pass est devenu (presque) obligatoire en France et en Italie
18/8/2021:
30 août 2021: Rentrée des classes
4/9/2023 : Le prix Nobel de médecine est octroyé à ceux qui ont imaginé un vaccin-ARN Messager
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Commentaires
Pourquoi sommes-nous si susceptibles quand les Français nous critiquent ?
Dès juillet, les autoroutes regorgent de Belges qui se jettent dans les bras de la France. Et pourtant, l’Euro revenu, combien de fois le royaume n’a-t-il pas rêvé – plus que tout – de vaincre l’imposant voisin ? Que cache cette relation d’amour-haine qui nous lie indéfectiblement ? s’interroge La Libre Belgique.
Il faut pousser la porte pour le croire. Perdue sur les coteaux du quartier européen de Bruxelles, la maison d’Antoine Wiertz – aujourd’hui musée – est l’antre de la démesure. Peintre belge du XIXe siècle, “émule délirant de Michel-Ange et de Rubens”, artiste culotté, pompeux et turbulent, Wiertz a offert au pays des toiles romantiques grandiloquentes, des “gigantesqueries creuses” de plus de 11 mètres de hauteur, s’amusera dans ses ouvrages l’écrivain Patrick Roegiers. On y découvre Patrocle déchiré par les Grecs et les Troyens, on y devine des ébauches de symbolisme, on y goûte surtout l’amour pour le grand, l’héroïsme, l’exaltation, la passion et la gloire. Car Wiertz fut un romantique comme on n’en fait plus, épris de la Belgique naissante et vexé, profondément vexé par Paris qui se gaussa de son art. Il en tira un pamphlet. “Allons Bruxelles, lève-toi ! Deviens la capitale du monde et que Paris pour toi ne soit qu’une ville de province !” y scandait le peintre, tenaillé entre véhémence, orgueil et chauvinisme ; qui le rendirent sans doute à son insu – et en caricaturant un peu – le plus français des Belges du pays.
Aujourd’hui, Wiertz est mort, Bruxelles est capitale d’une bureaucratie apatride, et le royaume a rangé tout habit de gloire au grenier de ses souvenirs. Et pourtant… un Antoine Wiertz ne sommeillerait-il pas au cœur de chaque Belge, prêt à bondir au moindre duel face à la France ?
“En tant qu’observatrice des relations entre nos deux pays, je reconnais que je suis un peu étonnée par la virulence que prennent certains propos dans le sillage des matchs Belgique-France ces derniers temps, glisse l’historienne de l’université de Liège Catherine Lanneau. Je ne m’en inquiète pas, il s’agit de réactions épidermiques qui retombent vite, mais tout de même : on dirait que quelque chose a changé. La sphère médiatique française est toujours aussi cocardière qu’avant, mais les Belges semblent moins facilement l’accepter.”
Catherine Lanneau fait notamment référence aux propos de journalistes parisiens relativisant au début de l’Euro la qualité des Diables et évoquant le “boulard” (dikkenek en bon français) de certains joueurs. Petit royaume autoproclamé de l’autodérision, il n’en a pas fallu davantage pour que le pays entier saute au plafond et sur son clavier.
D’inévitables voisins
Si le Belge, touché par le syndrome des réseaux sociaux, semble donc gagner en susceptibilité, les relations avec l’outre-Quiévrain n’ont jamais été tranquilles, poursuit l’historienne. “Comme toute relation de voisinage, celle qui unit la France et la Belgique est complexe, faite de nuances et d’évolutions, insensibles ou brutales. Le partage d’une langue et d’une culture largement communes avec une partie des Belges accorde également à la France une place particulière, sans pour autant immuniser contre les stéréotypes croisés et les incompréhensions mutuelles.”
Dieu sait pourtant si l’on s’est côtoyés. Sur un champ de bataille, ou au fil de denses relations commerciales, culturelles, politiques et diplomatiques, Belges et Français ont toujours croisé le fer et le gant. Impossible d’ailleurs de retracer ici la ligne du temps de ces relations. Après 1830 cependant, la jeune Belgique encourage “tout ce qui peut différencier le Belge du Français. Il semble indispensable de cultiver une distance. On s’emploie donc à magnifier le passé flamand, l’art flamand – ce terme recouvrant en fait l’art des Pays-Bas dans leur ensemble – tout en diffusant le mythe des ‘occupations étrangères’ (espagnole, autrichienne, française, hollandaise) et en favorisant la ‘légende noire’ de l’époque française.”
“Pour qui il se prend celui-là ?”
Du fait que la France a longtemps lorgné ses provinces, la méfiance reste accrochée aux basques du Belge. Conscient de sa petitesse, il sait qu’il a toujours habité un champ de bataille que se disputaient ses puissants voisins. “Nous ne sommes pas un peuple d’envahisseurs, mais un peuple d’envahis”, soulignait en 2015 dans La Libre Piet Chielens, le coordinateur du musée In Flanders Fields.
L’histoire belge est “une histoire extrêmement violente, celle d’une population transbahutée au fil des siècles, notait dans les mêmes pages le journaliste François Brabant. On peut concevoir que le pays en ait gardé une méfiance viscérale pour les démonstrations de force de quelque autorité que ce soit. L’essayiste Geert Van Istendael parle à ce sujet d’un ‘anarchisme petit-bourgeois’. Sous les dehors du conformisme, les Belges cachent un esprit de rébellion qui tient à la fois de l’égoïsme (‘Je fais ce que je veux, le reste, je m’en fous’) et de la modestie obligatoire (‘Pour qui il se prend, celui-là ?’).”
Le langage de l’à-peu-près et l’approchant
Il y a l’histoire, certes, il y a aussi la culture qui colore nos relations. À cet égard non plus, le Belge ne peut se défaire de sa grande sœur la France ni de Paris, sa capitale qui règne sans partage sur la culture francophone. Pire : cette grande sœur est une belle-mère scrupuleuse qui fixe la langue de son usage. Avec la périphérie, en retard sur le parler parisien, le décalage est dès lors inévitable. Si le Belge distingue encore oralement “brin” et “brun”, s’il accentue ses r, c’est qu’on le faisait à Paris, avant de l’abandonner.
Le français est la langue la plus institutionnalisée qui soit, insiste le spécialiste des sciences du langage Jean-Marie Klinkenberg, dans ses Petites Mythologies belges. Inévitablement, le Belge parle donc mal. “Comme tous les membres des collectivités francophones périphériques, il croit à son infériorité linguistique. On le lui a dit : il cultive l’à-peu-près, l’à-côté et l’approchant. Il parle un français de frontière, empâté, un peu poisseux, obscène peut-être. […] Et de fait, je ne connais aucun Belge qui, passant la frontière, ne rajuste discrètement son parler, comme on rectifie son nœud de cravate avant d’entrer dans le bureau du patron.”
Ce pays qui ne doute pas de lui-même
Pour comprendre les deux pays, toucher du doigt les différences, François Brabant a roulé sur les 620 kilomètres de frontières qui les distinguent. Il en garde une besace de souvenirs, et de très belles pages, rédigées dans la revue Wilfried, dont il est rédacteur en chef.
“Sous le coup de la mondialisation économique et culturelle, la toile de fond entre nos deux pays est de plus en plus identique, il faut le rappeler. Néanmoins, des différences existent. Ainsi, alors qu’aucune géographie particulière ne distingue le village français de son voisin belge situé à 3 kilomètres, je n’ai pu que constater un jetlag d’une heure. Inévitablement, on ne soupe pas à la même heure de part et d’autre de la frontière. C’est frappant de voir à quel point une limite administrative marque de son empreinte la vie concrète des gens. Ces différences relèvent d’un way of life impalpable. Une façon de se comporter transmise inconsciemment de parents à enfants, d’instituteurs à élèves, de voisins à voisines… Si on filmait des Belges et des Français au restaurant, dans la rue ou au supermarché, on distinguerait une manière d’être, de se poser, d’interagir différente. Comme si les corps ne se tenaient pas de la même façon. Il s’agit de détails à ne pas monter en épingle, sur lesquels il est difficile de placer des mots, mais tout de même… La France est un pays qui ne doute pas de lui-même, il y a donc chez les Français un côté plus direct, plus assuré, plus fin, plus cassant, dur et froid peut-être. Et chez les Belges un côté plus prévenant, plus arrondi, mais aussi un peu engourdi et maladroit. Bruxelles est ‘capitale de l’épaisseur’, écrivait ainsi Marguerite Yourcenar…”
L’orgueil inversé du “petit” Belge
Pour le Belge, la France est donc la grande sœur admirée, aimée, dans les bras de laquelle on se jette l’été venu ; la grande sœur si sûre d’elle aussi, un peu agaçante et qui – horreur – ne nous regarde qu’à peine, reconnaît François David, professeur de relations internationales à l’université du Littoral Côte d’Opale. “Ce n’est pas propre à la Belgique – les électorats occidentaux ont un désintérêt profond pour ce qui se passe à l’étranger – mais je pense que la moitié des Français pensent que les Belges parlent tous la même langue. Et très peu savent qu’il s’agit d’un pays fédéral. En réalité, il y a une intériorisation en France de ce que les Britanniques nous ont imposé en 1830, nous intimant l’ordre de ne plus nous mêler de la Belgique…”
Face aux voisins français, les Belges cultivent dès lors un mélange de complexes, mais rehaussés, avouons-le, d’un certain orgueil inversé. L’orgueil de se croire libres de tout héritage, de se penser “ouverts, accueillants, débonnaires, de se croire insignifiants, habitants fortuits d’un pays issu du hasard des conflits… [Les Belges] apprécient [donc] aussi de rire de leurs puissants voisins aux poses matamoresques”, notait le sociologue Christophe Mincke en 2016 dans Le Monde. Et cela d’autant plus quand leur équipe nationale peut enfin prétendre aux trophées.
L’arbre qui cache la forêt
Inutile cependant de tirer des conclusions. “En relations internationales, les sentiments fluctuent et ne sont jamais une base certaine”, note encore François David. Même d’un point de vue linguistique, les institutions parisiennes valorisent davantage les parlers périphériques qu’auparavant. Sans oublier les nombreux liens entre les deux pays, qui offrent à chacun de cultiver une relation particulière avec le voisin.
“Il faudra voir enfin à quel point la culture numérique atténuera les way of life qui nous distinguent, interroge François Brabant. En réalité, l’exacerbation des tensions que l’on sent dans le sillage du football est sans doute l’arbre qui cache la forêt de relations profondément plus apaisées entre nos deux pays, conclut Catherine Lanneau. Ne fût-ce que d’un point de vue commercial, si les liens avec la France demeurent privilégiés, l’Allemagne et les Pays-Bas sont tout autant sollicités. On a quitté l’ère de la francophilie lyrique pour celle de l’amitié contractuelle. En somme, on pourrait dire que les relations franco-belges ont mûri, qu’elles sont devenues plus adultes, plus égalitaires et, partant, peut-être plus solides.”
Certes, mais gare tout de même au prochain penalty litigieux.
https://www.courrierinternational.com/article/vu-de-belgique-pourquoi-sommes-nous-si-susceptibles-quand-les-francais-nous-critiquent
Écrit par : Allusion | 30/06/2021
Répondre à ce commentaireVu de Belgique. “Pourquoi on n’aime pas les Français”
https://www.courrierinternational.com/article/vu-de-belgique-pourquoi-naime-pas-les-francais
Écrit par : Allusion | 06/07/2021
Elections : abstention abyssale, quelles peuvent être les causes et que faire ?
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/elections-abstention-abyssale-234032
Quelques spécificités du système électoral en France
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/quelques-specificites-du-systeme-234027
Écrit par : Allusion | 30/06/2021
Répondre à ce commentaireEmmanuel Macron s'alarme d'une «société qui se racialise»
«Je vois la société se racialiser progressivement», s'est alarmé Emmanuel Macron dans une interview au magazine Elle , en estimant que «la logique intersectionnelle fracture tout» car elle «renvoie chacun à son identité».
«Je suis du côté universaliste. Je ne me reconnais pas dans un combat qui renvoie chacun à son identité ou son particularisme», ajoute le chef de l'État, en évoquant cette approche qui dénonce le cumul des discriminations lorsque l'on fait partie de plusieurs minorités. Pour lui, «les difficultés sociales ne sont pas uniquement structurées par le genre et par la couleur de peau, mais aussi par l'inégalité sociale».
«Je pourrais vous présenter des jeunes hommes blancs qui s'appellent Kévin, habitent Amiens ou Saint-Quentin, et qui ont aussi d'immenses difficultés, pour des raisons différentes, à trouver un job», répond-il au témoignage de la réalisatrice Amandine Gay sur les difficultés d'être femme et noire.
Évoquant son bilan en matière de violences faites aux femmes, au lendemain du forum de l'ONU pour l'égalité femmes-hommes, Emmanuel Macron revendique des «avancées» mais reconnaît que les bracelets anti-rapprochements, mis en place depuis septembre 2020 contre les conjoints violents, sont encore trop peu utilisés. «C'est en train de monter progressivement, même si 145 bracelets posés, c'est trop peu», dit-il.
Nous allons ainsi créer la première promotion de défenseures des droits des femmes
Emmanuel Macron au magazine «Elle»
Le chef de l'État annonce également vouloir créer «la première promotion de défenseures des droits des femmes» : «Nous apportons un soutien politique et financier spécifique à l'éducation des filles dans le monde, ainsi qu'aux droits à la santé sexuelle et reproductive. Nous valoriserons aussi des "rôles modèles", c'est-à-dire des exemples», a-t-il rappelé. Cette promotion sera composée «d'une quinzaine de ces combattantes pour soutenir leur engagement, les reconnaître et les protéger.»
Il exprime par ailleurs son opposition à un délai allant jusqu'à 16 semaines pour l'avortement, le jugeant en ce cas «traumatisant». «Je n'y suis pas favorable. Chaque année, 4000 à 5000 femmes vont à l'étranger pour pouvoir le faire, mais c'est avant tout le signe d'un échec de notre prise en charge», selon lui.
Il se dit une nouvelle fois hostile, comme son ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer, au crop top à l'école. «À l'école, je suis plutôt "tenue décente exigée", aussi bien pour les filles que pour les garçons. Tout ce qui vous renvoie à une identité, une volonté de choquer ou d'exister n'a pas sa place à l'école. On peut tenir compte de la part de fantaisie d'un ado et tenir bon sur certains principes.»
Il promet enfin une meilleure prise en charge de l'endométriose, maladie chronique liée aux règles qui atteint une femme sur dix, avec des mesures à la rentrée.
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/emmanuel-macron-s-alarme-d-une-societe-qui-se-racialise-20210701?origine=VNE19001&utm_source=WM&utm_medium=email&utm_campaign=premium_edito_envoi-recrutement-welcoming_2021_article&utm_content=article_maquetteAga_source=VNE19001_edito-email-WM
Écrit par : Allusion | 01/07/2021
Répondre à ce commentaireL’Immunité face aux variants alpha, delta, etcetera. Qui gagnera la bataille ?
https://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/l-immunite-face-aux-variants-alpha-234063
Écrit par : Allusion | 01/07/2021
Répondre à ce commentaireBête de scène. Délires... alcool...
Un concert le 1er mars 1969 à Miami.. Hystérie. Provocations. Arrêté sur scène.
Outrage aux bonnes mœurs, blasphème.
Jim Morrison super-star
https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/jim-morrison-fidele-a-ses-demons-234088
Il y a 50 ans, en 1971, Jim Morrison traverse l'Atlantique pour aller à Paris.
La nuit du 2 au 3 juillet, mort mystérieuse. Fantasmes...
Il s'est suicidé avec de la drogue dure.
Derniers jours à Paris.
https://www.arte.tv/fr/videos/100171-000-A/jim-morrison-derniers-jours-a-paris/
Écrit par : Allusion | 02/07/2021
Répondre à ce commentaireLa N-VA veut négocier une nouvelle réforme de l'Etat avec le PS après 2024, annonce Bart De Wever
La N-VA veut négocier une nouvelle réforme de l'Etat avec le PS après 2024, annonce Bart De Wever© Fournis par RTL info La N-VA veut négocier une nouvelle réforme de l'Etat avec le PS après 2024, annonce Bart De Wever
Le président de la N-VA Bart De Wever souhaite négocier une réforme de l'État avec les socialistes francophones après les élections de 2024, afin de parvenir à un "accord de séparation ordonnée". Il l'a répété samedi matin dans l'émission 'De Ochtend' sur Radio 1 (VRT). Le parti nationaliste ne veut certainement pas coopérer avec le Vlaams Belang, même si les sondages montrent que les deux partis auront une majorité confortable lors de ce scrutin, a-t-il encore insisté.
Selon Bart De Wever, le président du PS Paul Magnette est également, comme la N-VA, partisan d'une réforme en profondeur du pays. "Nous étions à un soupir d'un accord et voilà qu'un parti, le septième du pays, a senti l'opportunité de revendiquer le poste de Premier ministre et de créer un gouvernement Vivaldi contre la Flandre", a-t-il évoqué, faisant référence à l'Open Vld.
Le président des nationalistes se tourne donc encore vers le PS pour que ces changements se produisent après 2024. "Si vous voulez rester dans le légalisme, si vous voulez un jour rendre le pays à nouveau gouvernable depuis la Flandre avec un accord, alors vous devrez en passer un avec la gauche wallonne. Ils sont les seuls en Wallonie à pouvoir en tirer profit au Parlement", estime le leader de la N-VA.
Bart De Wever n'entend pas accepter la main tendue du Vlaams Belang, parce que, selon lui, c'est un parti qui ne veut absolument pas rester dans le légalisme et qui veut une scission à la catalane, qui sera probablement annulée par le gouvernement fédéral. "Pour le reste, je vois que ce parti a un programme socio-économique d'extrême gauche, avec lequel je n'ai rien à voir, et, en termes d'identité et de citoyenneté, un axe important pour nous, il reste un parti très extrême", a justifié le bourgmestre d'Anvers.
"Si un parti n'est pas propre sur lui-même et ne peut même pas dire adieu aux excès les plus extrêmes qui existent en marge de ce parti, et qui sont également chéris", alors la coopération n'est pas une option. D'ailleurs, le nouveau président n'y a rien changé, relève Bart De Wever.
Le CD&V pourrait être un partenaire, alors que ce parti est désormais "la roue de secours" de la Vivaldi au sein du gouvernement fédéral, selon les propos du président de la N-VA
https://www.msn.com/fr-be/actualite/national/la-n-va-veut-n%C3%A9gocier-une-nouvelle-r%C3%A9forme-de-l-etat-avec-le-ps-apr%C3%A8s-2024-annonce-bart-de-wever/ar-AALJMSE?ocid=msedgdhp
Écrit par : Allusion | 03/07/2021
Répondre à ce commentaire"Axel Kahn : chronique d’une mort annoncée" Sylvain Rakotoarison
« J’ai débuté un excellent livre (…). En ayant lu 8 pages en 12 jours, je crains de ne pas parvenir à sa fin avant la mienne, ce qui est dommage mais ne suffit pas à dégrader l’appréciation de la vie que je mène. » (Axel Kahn, le 15 juin 2021 sur son blog).
https://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/axel-kahn-chronique-d-une-mort-234178
Écrit par : Allusion | 07/07/2021
Répondre à ce commentaireCovid-19, la course aux vaccins
Comment quatre des cinq vaccins autorisés en France contre le Sars-CoV-2 ont été mis au point et distribués en un temps record. Une bataille scientifique sans précédent racontée de l'intérieur, au plus près de cinq équipes de chercheurs.
Le 30 décembre 2019, le virologue chinois George Fu Gao, directeur du Centre national de contrôle des maladies de Pékin, voit tomber sur son écran une information qui va bientôt affecter l'ensemble de l'humanité : une pneumopathie d'origine inconnue s'est déclarée à Wuhan, dans le centre de la Chine. Onze jours plus tard, le 10 janvier 2020, son équipe a déjà séquencé le génome de ce nouveau coronavirus et partagé mondialement les résultats. Pour les chercheurs à la pointe de la virologie, l'alerte chinoise sonne le branle-bas de combat. La pandémie est probable, voire inéluctable, et il leur faut tenter de la prendre de vitesse en créant un vaccin efficace. Cinq équipes vont prendre la tête de cette course scientifique, qui va s'accélérer à mesure que le nombre de malades et de morts augmente et que les contaminations gagnent un continent après l'autre : celle de George Fu Gao et de sa collègue, l’épidémiologiste Wu Guizhen (vaccin Sinopharm), celle de Barney Graham et de sa jeune adjointe Kizzmekia Corbett, du National Institutes of Health de Washington (Moderna), celle de Kathrin Jansen, du centre de recherche Pfizer, à New York, associée à Ugur Sahin, directeur de la société allemande BioNTech, à Mayence, celle de Teresa Lambe et Katie Ewer, du Jenner Institute d'Oxford (AstraZeneca) et enfin le staff de Keith Chappell, de l'université du Queensland, à Brisbane. Ce dernier devra renoncer en décembre 2020. Son vaccin, créé à l'aide d'une souche inactivée du sida, a en effet provoqué une réaction positive au VIH d'une partie des volontaires ayant subi les tests à grande échelle.
Pour la science
Des premières hypothèses au déclenchement de la vaccination de masse, en passant par les tests menés aux États-Unis ou en Afrique du Sud, ce documentaire tourné sur cinq continents restitue de l'intérieur le combat mené par cette dizaine de scientifiques, entre coopération et compétition internationale. Couronné de victoires sans précédent dans l'histoire de la médecine, cet immense défi est encore loin d’être entièrement relevé, car si les variants du Covid-19 se répandent plus vite que les vaccins, la pandémie ne pourra être vaincue. Avec une remarquable pédagogie, et l’art du récit, Catherine Gale révèle à la fois les coulisses d'une épopée aux enjeux collectifs colossaux et les engagements individuels qui l'ont rendue possible. Filmés chez eux comme au travail, interviewés au jour le jour et après coup, ses interlocuteurs, qui jettent toutes leurs forces dans la bataille, livrent un poignant plaidoyer pour la science.
https://www.arte.tv/fr/videos/104055-000-A/covid-19-la-course-aux-vaccins/
Écrit par : Allusion | 20/07/2021
Répondre à ce commentaireOn devait s'y attendre
asse sanitaire : deux personnes mises en examen pour trafic d'attestations vaccinales en Île-de-France
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/passe-sanitaire-deux-personnes-mises-en-examen-pour-trafic-d-attestations-vaccinales-en-ile-de-france-20210720?origine=VNE19001&utm_source=WM&utm_medium=email&utm_campaign=premium_edito_envoi-recrutement-welcoming_2021_article&utm_content=article_maquetteAga_source=VNE19001_edito-email-WM
Écrit par : Allusion | 20/07/2021
Répondre à ce commentaireCovid-19 : une vaste analyse confirme le nombre de cas réellement asymptomatiques
Elle a impliqué l'examen de plus de 350 études
Près d’un an et demi après le début de la pandémie, de récentes méta-analyses menées par des chercheurs américains ont offert l’estimation la plus précise à ce jour de la part d’infections asymptomatiques.
UNE PART PLUS IMPORTANTE QUE PRÉVU
S’il est devenu évident dans les mois suivant l’émergence du SARS-CoV-2 qu’une part significative des personnes qui le propageaient ne présentaient pas de symptômes, la quantifier précisément s’était jusqu’à présent révélé difficile. Alors que les premières estimations évoquaient 4 à 81 % de cas asymptomatiques, un chiffre « prudent » de 20 % avait par la suite été avancé. Ayant impliqué l’analyse de 350 études, de récents travaux publiés dans la revue PNAS ont montré qu’un peu plus de 35 % d’entre eux ne passaient pas par une phase symptomatique.
En l’absence de fièvre, de perte d’odorat, de mal de gorge, de courbatures et de toux qui inciteraient à consulter et à se faire tester, l’un des moyens les plus simples d’évaluer la propagation de l’infection consiste à mener une enquête transversale, en échantillonnant au hasard une population pour détecter la présence du virus indépendamment de l’état de santé du sujet.
Cependant, ce type d’approche présente certaines limites. Notamment le fait que les sujets considérés comme asymptomatiques puissent développer des symptômes des heures ou des jours plus tard, ou que certaines manifestations de la maladie ne soient pas connues et prises en compte au moment de l’étude, se traduisant par une sous-estimation probable de la part réelle de cas asymptomatiques.
DEUX MÉTA-ANALYSES DISTINCTES
Afin d’y remédier, l’équipe a réalisé deux méta-analyses distinctes de travaux faisant état d’infections confirmées en laboratoire. S’étant limitée aux études comprenant une période de suivi substantielle afin d’éliminer les sujets ayant subi ultérieurement un effet quelconque du virus, la première a déterminé que 35,1 % des personnes susceptibles d’être testées positives ne présenteraient aucun symptôme, contre 36,9 % pour la seconde, qui comprenait des études distinguant les infections asymptomatiques au moment du test et impliquant une analyse de suivi.
Selon l’équipe, la proximité de ces chiffres met en évidence le bien-fondé de l’approche, renforçant ainsi l’idée que les précédentes estimations étaient trop faibles (même en tenant compte des cas index qui pourraient fausser les calculs, au moins un sur quatre était silencieux).
Si de futures données pourraient faire évoluer ces pourcentages, le message à retenir de cette recherche reste clair : une part plus importante que prévu de la population est susceptible d’être porteuse silencieuse du virus. À l’heure où les vaccins réduisent la gravité des symptômes tout en laissant au SARS-CoV-2 la possibilité de se répliquer, il est plus important que jamais d’évaluer précisément sa capacité à se faufiler discrètement parmi nous.
https://dailygeekshow.com/covid-19-cas-asymptomatiques/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2021_08_22
Écrit par : Allusion | 31/08/2021
Répondre à ce commentaireSituation Covid en Belgique avec graphiques des hospitalisations, des cas détectés, des tests positifs, des taux de vaccination, des décès
https://www.lavenir.net/cnt/dmf20210901_01610238/covid-tout-ce-qu-il-faut-savoir-ce-mercredi-en-belgique-et-dans-le-monde?M_BT=46623438105
Écrit par : Allusion | 02/09/2021
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