Pour elle, il s'agit de "raconter" les histoires qui l'ont marquées dans sa carrière et à partir desquelles la célèbre juge tirait un enseignement. Pour nous, à l'image du film "Ni juge ni soumise" qui lui était consacré en 2017, le livre "Tais-toi!" lui ressemble furieusement. Un assemblage complexe et riche, tantôt catalogue de souvenirs ou d'anecdotes professionnelles, tantôt critique du système ou de la société, un peu Mémoires aussi, le tout avec la dérision et le cynisme qui la caractérisent aussi. Ne dit-on pas que "L'humour est la politesse du désespoir?"
17/07/2020
Justifier l'injustifiable
Pendant plus de 15 ans sur ce blog, mon "A propos" est assez explicite. "Apolitique" et plutôt du clan des "anywhere" et pas des "somewhere" suivant la démonstration de David Goodhart.
Ce blog n'est ni fait pour se faire des amis ni des ennemis... pas pour se faire encenser, aduler et surtout pas pour en faire de la propagande.
Il doit être empreint d'une liberté totale, de choix des thèmes et d'expression même si cette liberté est contraire à un ensemble des lecteurs.
Les débats entre des opinions diverses, de préférence opposées, j'adore. Mais il ne faut pas que ça tourne à l'aigre, sinon cela devient plutôt chiant comme je l'ai souvent ressenti. Les débats qui apportent une solution par consensus, compromis sans compromission, sont devenus très rares. Reconstruire durablement, l'est un peu moins, surtout quand ils se déroulent en aparté, sans ombudsman et où on y lave son linge sale en famille mais sans famille dans l'humour mis en berne. Le billet "Si tu déclines, clive et ça ira... enfin peut-être" va être mis en application dans celui-ci. Désolé, s'il peut y avoir des redites.
En 2008, j'ai écrit un triptyque d'articles dans le thème de la Justice. dont le titre était "Ôte ton bandeau et ajuste ta balance". Revenir aux sources pour comprendre comment le flux arrive à la mer après le passage par de multiples méandres de vie.
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Dimanche, l'humoriste Mathieu Madenian était invité seul, en pleine intimité, (Covid oblige), sur le divan de Michel Drucker. Le rappel de quelques séquences humoristiques qui déstabilisent tous les invités, valent le détour pour comprendre la suite(désolé pour la mauvaise qualité, c'est un enregistrement avec casque d'un enregistrement télé). Oui, "Vivement dimanche prochain" est une émission pour p'tits vieux bien propres mais dans laquelle on rigole.
Le sketch qui suit, fait partie de son nouveau spectacle qui ne sera pas le dernier.
Ci-dessous, deux films opposés dans leur essence pour exprimer peut-être un manque de souplesse dans le débat qui devient souvent idéologique où l'humour est absent. Désolé si le fil est long pour ceux qui n'aime pas couper les cheveux en quatre mais à la demande expresse de mon interlocuteur tout doit y figurer. J'y insère seulement quelques chansons au passage pour détendre l'atmosphère.
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1er film: "Le Bon, la Brute et le Truand"
Par le film, considéré comme la quintessence du style «western spaghetti», Sergio Leone conclut sa "Trilogie du dollar" qui avait commencé avec "Pour une poignée de dollars" et "Pour quelques dollars de plus". Il insère dans le scénario son point de vue personnel par la façon dont Blondin et Tuco perçoivent la guerre synthétisée par la phrase écœurée de Blondin devant la bataille du pont : « Je n'avais encore jamais vu crever autant de monde...», dénonce l’absurdité de l’enjeu de la bataille décidée en haut lieu par le capitaine nordiste comme « une crotte de mouche sur une carte ») et prononcé une diatribe cynique sur l’alcool, refuge du soldat, censurée dans la version italienne. Il abandonne ainsi son illustration habituelle de la violence d'une bataille par une prise de vue quasi documentaire, sans héroïsme, dans une série de travellings cadrés de loin.
- Il y a longtemps que j'avais vu mais je l'ai enregistré comme un "film culte". J'ai plusieurs musiques de ses films envoyé de mes CD sur mon clé dans la voiture que j'ai réécouté pour l'occasion de la mort de Morricone pour m'en réimprimer. Le cactus en avait fait un excellent sketch en le rapprochant avec notre politique. Le film était le film programmé ce mercredi à la télé avant la mort de Ennio Morricone. Était-ce une coïncidence, un hasard, une intuition inexplicable ou une prémonition de ce qui allait arriver comme le dit cette vidéo avec ses différents films?
Tellement présent que ce que des jeunes tagueurs ont décidé de dessiner sur un panneau de quartier, leur était destiné fut...
Autre film dans la même veine, "Il était une fois dans l'Ouest"
Serait-il un moment palpitant de stress à se choisir un des trois rôles qui correspondrait le mieux à soi ? "Le Bon, évangéliste?"? Non, j'en rigole rien qu'en y pensant. "La Brute ?" Non, J'aime pas la violence. "Le Truand alors?", là, cela se discute peut-être un peu avec mon ancien pseudo "L'enfoiré" mais pas vraiment avec celui le pseudo "Allusion". C'est une évolution mais pas une rupture. De toutes manières, il y a plus d'idées et de recherche dans un truand que chez les deux autres. Et toi, tu te considérerais dans l'un des trois? Cas de conscience....
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Le 14 juillet, Nabucco de Verdi était chanté comme emblème de cet esprit de liberté.
Je n'ai pas les droits nécessaire de le montrer mais la version de 2017 n'est pas moins bonne.
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Douze, un nombre fétiche qui se retrouve dans un autre film "Les douze salopards"?
Il faut parfois aussi penser aux perdants et les aider en plaidant en avocat du diable.
Pour la petite histoire, Renaud raconte que cette chanson ne devait pas figurer sur l’album, car il pensait qu’elle « était trop personnelle et n’intéressait pas grand monde ». Écrite un soir en une demi-heure dans un coin du studio de Los Angeles où il enregistre son album dont il n’a pas encore la chanson-titre, il appelle sa femme Dominique et la lui chante au téléphone. Après l’avoir entendue, elle lui dit : « Si tu ne l’enregistres pas, je te quitte… »
La société a été conçue de telle façon qu'il faut sans cesse choisir entre raison et passion tandis que la raison n'a jamais servi à personne et les "passions tristes" sont souvent destructrices au point que la vie en devient une arnaque. Cette expression "passions tristes", développée par Spinoza, désigne les affects qui sont liés à une imperfection de l’être, à une diminution de puissance ou de liberté, comme la haine, la peur, l'anxiété, l'acédie et autres dégradations physiques ou mentales.
Le magazine "Psychologies" parle d'un écrivain qui vit au Japon et parle du "daishizen" dans lequel le tout serait plus important que la somme des parties. Mais le Japon a toujours été un peuple qui est resté sous le poids des traditions et qu'on a fait taire devant l'autorité par le shugyô (ascèse)..
Parmi les avocats célèbres qui ont toujours cherché à s'opposer à une cause jugée d'avance par la masse, il y a eu Jacques Verges dans une défense stratégique de la rupture. Son dernier livre "De mon propre aveux" explique sa stratégie.
Macron a nommé récemment Eric Dupond-Moretti, garde des Sceaux ou ministre de la justice débattue vendredi.
Selon les propres dires de Dupond-Moretti, le surnom qu'on lui donne était initialement « Acquittador », en référence à sa passion pour la tauromachie mais aussi pour le nombre importants d'acquittements qu'il a obtenus. Ses deux derniers livres sont éloquents: "Direct au cœur", "Le droit d'être libre" et "Ma liberté".
Mais, c'est vrai la Justice n'est pas la même pour un riche ou pour un pauvre, parce que un ténor du barreau de la sorte est loin d'être bon marché.
C'est dire aussi que le travail d'un procureur avec contre lui, un Duppond-Moretti n'est pas un long fleuve tranquille. Le procureur à Basse-Terre, Jean-Luc Lennon, a jeté l'éponge estimant qu’il ne pourrait pas « travailler sereinement » avec lui.
Ce film "Chacun sa vie" passe sur France 2 le 2 août 2020.
Il y a la locution "Dura lex, sed lex" ("la loi est dure mais c'est la loi"), mais toutes lois, toutes justices des hommes comme celle que l'on dit "Justice de Dieu", doivent pouvoir s'assouplir ou même fléchir quand elles ne tiennent pas compte volontairement ou non d'éléments qui entourent une affaire. Les avocats du diable sont là pour remettre, selon l'expression consacrée, "l'église au milieu de village" en suivant la présomption d'innocence.
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L'insoumis
Cette manière d'exercer le métier d'avocat m'a fait penser au livre de John Grisham "L'insoumis" dont le préambule est "Sebastian Rudd n'est pas un avocat comme les autres. Il travaille dans un van aménagé, avec des vitres blindées, le wifi, un petit réfrigérateur, des fauteuils de cuir, une cache pour ses pistolets et un chauffeur armé jusqu'aux dents. Il n'a pas de cabinet, ni d'associés, ni de partenaires. Sa petite entreprise ne compte qu'un seul employé: son chauffeur, qui fait office également de garde-du-corps, d'assistant juridique, de confident et de caddy quand il va jouer au golf. Il vit seul au sommet d'un gratte-ciel, dans un appartement de petite taille mais protégé comme une forteresse, où trône un billard ancien. Il est amateur de bourbon premium et porte toujours une arme sur lui..".
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"La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert"
Le livre de Joël Dicker "La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert" que je termine actuellement est aussi une enquête mais qui cette fois est menée par l'ami de l'accusé. Un livre dont on a envie d'atteindre le dénouement de fin mais qui rend malheureux de l'avoir atteint s'il n'était pas la solution de relire des passages pour s'apercevoir du passage qui a été déterminant et qui a échappé. Pas étonnant qu'il soit passé en feuilleton sous la direction de Jean-Jacques Annaud en 2018. La fiction permet d'aborder plus aisément la réalité par l'intermédiaire du suspense.
La justice n'est pas la même pour tout le monde.
Obtenir la justice par le choix de ténors du barreau, est souvent loin d'être gratuite.
Jeudi, pour contredire cette idée, France 3 présentait le film "Né sous silence" dans lequel une célèbre avocate pénaliste à la tête d'un prestigieux cabinet décide d'assurer bénévolement la défense d'un jeune délinquant sans envergure qui vient d'avouer le meurtre d'un policier.
Mon interlocuteur m'avait demandé un jour, si je relisais mes réponses.
J'avais répondu "non", je ne relis jamais mes réponses dans de tels dialogues. Tout vient d'un coup à l'état brut sans parachute et sans couche-culotte.
Donna Jeanne Haraway en commentant son livre "Vivre avec le trouble" dit qu'il vaut mieux complexifier que détruire.
Je me rappelle que je m'étais trouvé dans une situation similaire avec mon copain Alain Sapanhine, décédé début 2019, lors d'un dialogue qui n'en finissait pas et que j'ai converti en un sketch humoristique "Le Chiffre contre la Lettre" (cf rappel dans cet extrait) qu'il a compris après un an de silence. Une querelle au sujet de l'orthographe. Celle-ci est l'enveloppe de la forme d'une seule langue, tandis que le fond est traduisible dans toutes les langues. Le problème d'orthographe, je l'ai ramené récemment à la surface avec le site "orthogaffe" parce qu'il y mettait de l'humour en tentant de l'expliquer.
Twitter est victime d’une attaque d’une ampleur inédite contre Bill Gates, Elon Musk, Joe Biden, Barack Obama, des personnalités jugées pour leur richesse. La richesse n'a pas bonne presse. Les autres ne se demandent pas comment ils l'ont obtenu mais bavent devant ces riches.
Ras-le bol des totalitarismes et des intégrismes qui inventent des règles sans comprendre, sans y voir de logique et qui ne tiennent pas la route dans le temps.
Jeudi, une libraire était interrogée au sujet d'un livre coup de cœur. Elle citait "Personne n'a peur des gens qui sourient" de Véronique Olvadé. N'est-ce pas un retour à la case départ de ce billet où je parlais de Mathieu Madénian.
En place de ce billet, j'avais eu l'envie d'écrire un nouveau sketch avec le titre "Le bon, la brute et le truand" avec un style ironique qui ne pousserait pas à sombrer dans la déprime ambiante, mais j'ai abandonné.
Ce jeudi, la blague de la girafe et des drapeaux apparaissait dans mon courriel:
Un médecin se promène dans le jardin de l'asile. Il aborde un patient qui plante des petits drapeaux jaunes et noirs.
- Qu'est-ce que vous faites?, lui demande-t-il.
- Vous voyez bien: Je plante des drapeaux jaunes et noirs.
- Mais pourquoi ?
- Pour faire fuir les girafes.
- Mais il n'y a pas de girafes par ici
- Eh bien vous voyez, ça marche !
En allant porter le linge à la wasserette, son patron m'a montré via son smartphone la réponse à la question posée "Combien de cons, y a-t-il sur notre Terre?" par écrit et même fait entendre la réponse oralement:
La réponse est "Sur la table de la fonction, on peut constater que pour tout : t < 0,3 on trouve 0,6179 qui n’est ni plus ni moins que l’inverse du Nombre d’Or et qui signifierait qu’en pondérant les calculs sur 1000 individus, il y aurait 617 cons. Mais attention ! Il est avéré que l’intelligence ou la connerie peuvent se présenter sous bien des formes, un sujet peut se montrer intelligent sous un aspect et parfaitement con sous un autre".
Internet a des réponses à tout, c'est l'homme qui n'en a plus...
"Normal" la chanson de Eddy de Pretto, me semblait être une bonne sortie de matière...
...
Que vous soyez simplement de passage ou que vous y habitiez depuis toujours : cette expo vous apprendra tout sur cette ville surprenante et bouillonnante ! Ici, les grands moyens sont mis en œuvre pour vous présenter tout ce que vous avez toujours voulu savoir de façon surprenante, amusante et captivante : une maquette géante vous donnera un aperçu fascinant de la Région, des habitants vous raconteront leur Bruxelles, vous participerez à un quiz interactif, … experience.brussels a beau être une exposition riche en informations, elle est tout sauf ennuyeuse ou prétentieuse. Dans quel quartier se trouve tel endroit ? Quelles sont les spécialités à ne pas manquer ? Qu'est-ce que cela fait de vivre ou de travailler à Bruxelles ?
Quelques mots de dialecte bruxellois et, cerise sur le gâteau : une carte postale personnalisée.
Puisque cette expo parle de dialecte bruxellois, allons-y, utilisons-le en zinneke:
Quand on a un œuf à peler avec moi, j'avale par le mauvais trou et y a pas d'avance, je n'arrive pas à avoir un boentje dans la gorge. Ça ne veut pas dire charrette, mais je n'achète pas un chat dans un sac sans attraper un gros cou et, alors, je finis toujours par remettre l'église au milieu du village sans faire du kip-kap mais en trouvant une pièce à mettre au trou pour ne pas rester en rac ni en rote en suçant quelque chose de mon pouce. En résumé, je ne mets pas toutes mes frites dans le même paquet...
Des Belges biens barrés
Amélie Nothomb:
Philippe Geluck:
19/7/2020: La philosophie de Nietzsche dite par Mathieu Peltier vient bien à propos au sujet du livre de Marianne Chaillan "La playlist des philosophes" .
Principe de Barnaski (éditeur dans le livre de Joël Dicker p.678)
- Vous voyez, Marcus, les mots c'est bien, mais parfois ils sont vains et ne suffisent plus. Il arrive un moment où certaines personnes ne veulent pas vous entendre.
- Que conviendrait-il de faire alors?.
- Attrapez-les par le col et appuyez votre coude contre leur gorge. Très fort.
- Pourquoi?
- Pour les étrangler. Quand les mots ne peuvent plus rien, allez distribuer quelques coups de poing.
- Pas la peine. Ecrire permet de faire vivre ou de faire mourir et d'avoir le pouvoir de tout changer avec une force au bout es doigts que souvent, il ne soupçonne pas. Il lui suffit de fermer les yeux pour inverser le cours d'une vie.
22/7/2020: Ode à la diversité dans la bulle de Josef Schovanec
29/7/2020: Moraliser la vie politique Faut-il renoncer à la présomption d’innocence? "Viol", "harcèlement" et "abus de confiance" sont les trois chefs d’accusation qui pèsent sur l’actuel ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. Il y a quelques jours encore, l’association "Pourvoir Féministe" a saisi la procureure de Lille à son sujet pour "trafic d'influence".
3/8/2020: Les vertiges de l'humour
25/9/2020: Anne Gruwez, juge d'instruction, interrogée à la suite de ls sortie de son livre "Tais-toi"
La plus célèbre juge d'instruction du royaume sort ce vendredi un livre "Tais-toi!" aux éditions Racine. L'occasion de découvrir sous sa plume et son expérience, toutes ces vérités qui ne sont pas bonnes à dire.
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Commentaires
Il faut détruire les syndicats, il faut détruire les interactions entre les gens, il faut les atomiser, pour qu'ils ne se soucient plus les uns des autres. Voilà ce qu’il y a vraiment derrière l’assaut contre les caisses de retraites et la sécurité sociale.
Le pouvoir ne souhaite pas que les gens comprennent qu'ils peuvent provoquer des changements.
On vit dans ce monde, pas dans un monde imaginaire. Dans notre monde, il y a des institutions tyranniques très importantes, c'est ce qu'on appelle les multinationales, qui sont les institutions humaines les plus proches des systèmes totalitaires. Ils n'ont pas de compte à rendre au public, c'est comme des prédateurs qui se jettent sur la société. Et pour se défendre de ces prédateurs, les gens n'ont qu'un seul outil de défense, c'est l'Etat.
Toute l'histoire du contrôle sur le peuple se résume à cela : isoler les gens les uns des autres, parce que si on peut les maintenir isolés assez longtemps, on peut leur faire croire n'importe quoi.
Il existe deux ensembles de principes. Les principes de pouvoir et de privilège et les principes de vérité et de justice. Si vous courez après le pouvoir et les privilèges, ce sera toujours au détriment de la vérité et de la justice.
La propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures.
La véritable éducation consiste à pousser les gens à penser par eux-même.
Cette société durera, avec ses souffrances et ses injustices, tant et aussi longtemps qu'on prétendra que les engins de mort créés par les hommes sont limités, que la Terre est inépuisable et que le monde est une poubelle sans fond. À ce stade de l'histoire, il n'y a plus qu'une alternative. Ou bien la population prend sa destinée en main et se préoccupe de l'intérêt général guidée en cela par des valeurs de solidarité ou bien c'en sera fait de sa destinée tout court.
La démocratie dans le sens où l'entend le pouvoir ne laisse quant à elle aucune place à l'ingérence du peuple dans la structure totalitaire de l'économie dirigée par le monde des affaires, avec tout ce qui en découle dans les autres domaines de l'existence. Le rôle du public consiste à suivre les ordres, non à s'y ingérer.
Si l'on veut transformer les gens en consommateurs décervelés pour qu'ils ne gênent pas le travail quand on réorganise le monde, on doit les harceler depuis leur plus tendre enfance.
L'endoctrinement n'est nullement incompatible avec la démocratie. Il est plutôt, comme certains l'ont remarqué, son essence même. C'est que, dans un État militaire, ce que les gens pensent importe peu. Une matraque est là pour les contrôler. Si l'État perd son bâton et si la force n'opère plus et si le peuple lève la voix, alors apparaît ce problème. Les gens deviennent si arrogants qu'ils refusent l'autorité civile. Il faut alors contrôler leurs pensées. Pour se faire, on a recours à la propagande, à la fabrication du consensus d'illusions nécessaires.
Écrit par : Don Quichotte | 18/07/2020
Répondre à ce commentaireCela correspond au "divite ut imperes" est attribué au Sénat romain, et relève de la stratégie militaire suivante : semer la discorde parmi ses opposants permet de les contrôler, les manipuler et les soumettre plus aisément. Cette machiavélique expression était inculquée aux enfants destinés à prendre les rênes du pouvoir.
La division de l'opposant réduit ses forces, diminue sa confiance en l'opposition du fait du manque d'unité, et le déstabilise par des conflits internes.
Si en politique l'utilisation récurrente de cette tactique peut avoir pour conséquence la révélation de la stratégie répétitive auprès des opposants, il n'en est pas de même en informatique, et nous pouvons continuer à affaiblir la difficulté d'une opération en la divisant.
Cette stratégie est fortement employée dans les algorithmes récursifs et sera généralement de type dichotomique (division en deux éléments, mais dont la taille n'est pas forcément égale).
http://www.gaudry.be/programmer-divide-ut-imperes.html
C'est un peu ce que j'expliquais dans le billet précédent "Rencontre du quatrième âge"
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2020/04/04/rencontre-du-quatrieme-age.html
Écrit par : Allusion | 18/07/2020
Le singe qui venait de la mer (Santé Nature Innovation)
En 1960, le biologiste Alister Hardy, spécialiste de la vie marine, suggéra que l’être humain moderne, l’homo sapiens, ne venait pas des arbres, ni de la savane mais plutôt… des plages.
Ce serait la raison pour laquelle l’homme a :
- une peau nue, lui permettant de glisser exceptionnellement bien sous l’eau (par rapport aux singes velus), et de sécher beaucoup plus vite après un bain ;
- des orteils très courts, donnant pratiquement à nos pieds l’aspect de palmes ;
- des poils implantés dans le sens qui favorise la natation ;
- une couche de graisse hypodermique (sous la peau) lui offrant une isolation dans l’eau froide, lui permettant d’y rester longtemps pour nager, pêcher, plonger pour ramasser des coquillages ;
- un cerveau et un système nerveux et artériel très gourmands en oméga-3, des acides gras que l’on trouve principalement dans les petits poissons et les coquillages
- surtout… une attraction spontanée, irrésistible, pour l’eau, la mer, les plages, que l’on constate encore à l’ère moderne où des foules innombrables s’infligent mille désagréments pour la satisfaction de se retrouver quelques semaines, jours ou heures… au bord de l’eau.
L’hypothèse du Singe Aquatique
Cette hypothèse sur l’origine de l’homme, fut baptisée “l’Hypothèse du Singe Aquatique”, et j’y pense chaque fois que je vois mes enfants :
crier de joie à l’idée de se baigner dans le moindre trou d’eau, y compris les torrents glacés de montagne ;
- se laisser rouler, sans se lasser dans le vagues,
- jouer dans le sable,
- grimper, sauter, grimper, sauter, grimper, sauter, grimper, sauter, etc., des centaines de fois, sur un plongeoir.
Ce que l’homme moderne est prêt à subir pour aller à la mer
Pour aller à la mer, nous sommes prêts à endurer tous les tourments.
Cela commence par heures passées à faire des réservations, des bagages, puis des centaines de kilomètres d’embouteillages, les files aux péages, les stations-services encombrées…
Il faut ensuite marcher en claquettes sur des parkings brûlants, de lourds sacs à la main, chargés de maillots mouillés et de serviettes humides, quand ce n’est pas un parasol ou un bateau pneumatique sur la tête.
Nous nous entassons dans des campings, nous payons des locations hors de prix, dans des immeubles souvent hideux. Nous nous faisons souvent avoir dans des restaurants de plage médiocres mais très chers.
Nous acceptons la promiscuité, les odeurs de crème solaire, de frites ou de beignets, le bruit des transistors, la vue des corps d’inconnus, pas toujours sveltes, étalés à quelques centimètres de nous.
Nous affrontons la concurrence pour étaler nos serviettes, supportons le sable dans les sandwichs, les coups de soleil, la crainte de nous faire voler notre montre, téléphone ou nos clés de voiture pendant notre bain, ainsi que le risque de perdre ou de noyer un enfant.
Et pourtant…
Il suffit de passer quelques jours par an à la plage, pour se sentir tellement mieux.
Notre moral remonte en flèche dès que nous voyons la mer et entendons le bruit des vagues.
Nos corps s’adaptent vite au soleil, prenant bientôt une belle couleur ambrée qui nous permet de nous exposer plus longuement sans craindre les brûlures.
Nos cheveux s’éclairent et prennent une belle teinte mordorée.
Les bains de mers nous régénèrent, le sel et l’iode nous redynamisent.
Nous comprenons pourquoi les stations balnéaires accueillaient avant tout les malades, les souffreteux, les tuberculeux, qui venaient se “refaire une santé” à l’époque où l’on faisait confiance aux éléments de la Nature pour guérir les corps, et les esprits.
Bref, vous l’avez compris, et aussi absurde que cela puisse paraître, je passerai moi aussi cet été du temps sur les plages, et je m’en réjouis au plus haut point, pour moi comme pour les personnes qui me sont chères !
Écrit par : Allusion | 24/07/2020
Répondre à ce commentaireComme je l'écrivais, j'ai décidé de faire une pause après mon dernier article, pour recharger les batteries. Expurgé de ce dialogue qui n'apporte rien que des disputes interminables, je l'ai proposé sur mon ancienne antenne. Il faut parfois changer de crèmerie pour que la pâte remonte....
https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/parodie/article/justifier-l-injustifiable-225952
Écrit par : Allusion | 24/07/2020
Répondre à ce commentaireBonjour l'ami.... dont je n'ai fait la connaissance que ce matin !
On dit beaucoup de choses, sur le capitalisme, sur les syndicats.... première chose à laquelle il faut opposer un NON définitif, c'est l'argent, sous toutes ses formes, dans toutes les circonstances. Pas que l'argent liquide, non, surtout l'argent virtuel qui est la raison de vivre des truands aux yeux en forme de dollars. Ce qui implique que n'existe plus la propriété privée, sauf sous la forme du droit d'usage (de ses vêtements, de son logement, de l'éducation des enfants, et des grands, de commodités communes comme les transports, le lavage du linge et quelques autres choses fort peu nombreuses). Tout se décide dans le cadre restreint d'un petit village, d'un immeuble, ou d'un quartier, avec discussion, et vote à main levée, ou mieux encore, consensus.
Je ne passerai pas l'été sur les plages : ce n'est plus de mon âge, et de toute façon j'y suis très peu allé alors qu'enfant, j'étais à vol d'oiseau à 40 Km de l'océan.
Tous égaux, tous différents, tous unis. Et pour commencer à faire quelque chose, une proposition de constitution clés en main.
https://ti1ca.com/cnz4htfn-2020-05-20-2020-05_20_.pdf.html
Amicalement
JC
Écrit par : Jean-Claude | 25/07/2020
Répondre à ce commentairePour vous répondre, je commencerais par vous demander d'aller lire la réponse que j'ai fait à chantecler à la suite de l'article de rosemar.
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/mais-a-quoi-sert-le-masque-225953#forum5809191
La situation était déjà mi-figue mi-raisin avant le Covid.
On sentait que la belle courbe de Gauss avec la classe moyenne bien élevée, se tassait.
Ce qui faisait partie des habits avec un prix moyen était en chute libre. Le brol toute catégorie l'a remplacé.
Aujourd'hui, il n'y a plus que le très haut de gamme qui fonctionne encore et le Covid va encore plus accentuer le mouvement de repli
Écrit par : Allusion | 25/07/2020
Quand même la classe moyenne en arrive à sentir qu'elle n'a plus rien à perdre, on peut en déduire que des évènements sinistres, mais indispensables, pourraient bien arriver. C'est juste une question de prise de conscience, et surtout de la prise de conscience que les voisins en sont au même point. Malheureusement, il en est trop pour qui la situation leur échappe, et ils avancent sans frémir dans le brouillard de plus en plus épais.
Qui sait QUAND se déclenchera l'étincelle ? Sans doute personne. Mais oui, c'est QUAND, pas SI. On est allés bien trop loin désormais.
Écrit par : Jean-Claude | 25/07/2020
Bonjour.
Le roman le plus en avance sur son temps est sorti en 1911 (!), il s'appelle "Ralph 124C 41+", à cette époque-là il décrit le visiophone, la télévision, le radar et les enregistrements magnétiques, ce qui est stupéfiant ! C'est d'ailleurs en mémoire de l'auteur Hugo Gernsback que le prix littéraire de science-fiction le plus important s'appelle le Prix Hugo. Aujourd'hui le futur est bien trop incertain, et pourrait bien ressembler à la situation décrite en 1972 par Marie C Farca dans son ouvrage Terre, qui utilise pour la première fois à mon sens le mot écol (pour écologie) dans un monde ravagé, en reconstruction.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ralph_124C_41%2B
https://livres.gloubik.info/spip.php?article497
Bonne journée !
Jean-Claude
Écrit par : Jean-Claude | 26/07/2020
Bonjour,
J'ai jeté un coup d'oeil : « 124C 41+ », prononcée à haute voix, est dite « one two four C four one-plus » c'est-à-dire « one to foresee for many (= one-plus) » (un qui doit prévoir pour beaucoup).
J'ai ajouté la philosophie de Mathieu Peltier en chanson qui a été proposée ce matin à mon ancien article "Savourer l'instant"
( http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2018/10/20/savourer-l-instant.html )
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/01/3920276793.mp3
Écrit par : Allusion | 26/07/2020
Répondre à ce commentaireBulle sociale, mariages…: les nouvelles mesures prises par le Conseil national de sécurité
La Première ministre a annoncé plusieurs mesures fortes afin d’endiguer l’épidémie en Belgique.
On s’attendait à ce que les autorités décident de restreindre la « bulle » sociale des contacts autorisés. C’est maintenant chose faite. À partir du 29 juillet, la bulle sociale va être réduite. « À partir de mercredi, elle passera à 5 personnes toujours les mêmes pour les quatre prochaines semaines – et ce pour un foyer tout entier, et non plus par personne. Les enfants de moins de 12 ans ne comptent pas dans ces 5 personnes. Ces 5 personnes sont des gens en plus de votre foyer avec qui vous entretenez des contacts rapprochés, c’est-à-dire des contacts pendant lesquels les distances de sécurité ne sont pas toujours assurées », a détaillé Sophie Wilmès.
« Et si vous entrez en contact avec des personnes qui ne font pas partie de cette nouvelle « bulle sociale », vous devez impérativement et à tout moment respecter les distances de sécurité. Il est toujours plus prudent de porter également un masque même si, dans ces cas-là, il ne remplace jamais un respect absolu des distances de sécurité », a également ajouté la Première ministre.
En ce qui concerne les événements, la règle d’application est donc de 100 personnes à l’intérieur et 200 personnes à l’extérieur. Le port du masque y est obligatoire. Les sorties en groupe, entre amis ou autre, sont limitées à 10 personnes, sauf pour les enfants de 12 ans. Ceci est valable pour les réceptions, les mariages et les banquets. Une seule exception : les camps et les activités sportives.
Télétravail et rentré scolaire
La Première ministre a également « très fortement recommandé » le retour du télétravail. Selon elle, il y a moyen de trouver des systèmes de « rotations » entre collègues, par exemple.
Au sujet de la rentrée des classes, la Première ministre s’est également exprimée : « Les ministres ont prévu un modèle qui va s’adapter à la situation épidémiologique. Aujourd’hui, c’est beaucoup trop tôt. On sait que si nous n’intervenons pas de manière drastique, même la rentrée scolaire pourrait être mise à mal. »
30 minutes pour faire ses courses, seul
Il y a également du changement pour les magasins. « Il faut à nouveau faire ses courses seul ou accompagné d’un mineur vivant sous le même toit ou une personne ayant besoin d’une assistance, pour une durée de 30 minutes seulement sauf en cas de rendez-vous », a prévenu la cheffe du gouvernement.
Sophie Wilmès a ajouté : « Pour éviter certaines affluences dans des endroits très fréquentés du pays, la mesure qui visait à accorder des trajets en train gratuits aux citoyens sera reportée en septembre ».
« Nous insistons pour que les autorités locales agissent fermement »
Sophie Wilmès a appuyé sur l’importance du rôle des bourgmestres : « Plus localement, nous insistons pour que les autorités locales agissent fermement. Une liste de mesures possibles est déjà disponible. » Pour ce qui concerne les événements, la Première demande aux autorités locales « de suivre scrupuleusement tous les événements et de les annuler en cas de risque, ainsi que de mettre tout en œuvre pour que les mesures de sécurité soient respectées ».
Sophie Wilmès s’est exprimé sur l’inquiétude du gouvernement, notamment sur la situation à Anvers : « La charge virale chez certaines personnes semble plus importante qu’à l’accoutumée, elles sont donc beaucoup plus contagieuses (…) L’urgence de la situation à Anvers requiert des mesures fortes. La cellule de crise est actuellement en contact avec le bourgmestre. »
https://www.lesoir.be/315573/article/2020-07-27/bulle-sociale-mariages-les-nouvelles-mesures-prises-par-le-conseil-national-de
Écrit par : Allusion | 27/07/2020
Répondre à ce commentaireDevenir plus fort pour mieux lutter contre les violences (Santé Nature Innovation)
Le confinement a été l’occasion d’un nouveau record de violences domestiques. Comment en finir avec les agressions, le harcèlement, les viols, les meurtres, bref, tout ce qu’on appelle aujourd’hui la “masculinité toxique” ?
Dans la nature, rien n’est bien ni mal.
Une lionne, ça a des crocs et des griffes. C’est dangereux pour la gazelle, mais rassurant pour le lionceau...
Un grand costaud, c’est terrible quand il vous attaque ; mais c’est plutôt pas mal de l’avoir à vos côtés, prêt à vous défendre, quand vous devez rentrer tard dans les transports en commun ou un parking souterrain.
Tout est une question d’énergie, et de la façon de la canaliser.
Le problème de l’énergie
Trop d’hommes canalisent mal leur énergie.
Ils n'ont pas conscience qu'ils peuvent, s'ils le souhaitent, devenir ultra-forts, grâce à une musculation, une nutrition, un entraînement mental adaptés.
Ils n'ont pas conscience qu'ils peuvent ainsi devenir, aussi, un danger pour les autres.
Il est urgent que les hommes apprennent à se connaître - et à se méfier d’eux-mêmes.
Les muscles, ça permet de protéger les faibles… mais il faut alors la force morale pour éviter les abus et les “pétages de câble” non contrôlés.
Dans les arts martiaux orientaux (judo, jiu-jitsu, karaté…), la maîtrise de soi est enseignée avec autant de soin, sinon plus, que les techniques de combat.
Aucun maître digne de ce nom n’enseignerait à quelqu’un les gestes qui tuent, sans s’assurer qu’il possède un parfait contrôle de lui-même.
"Qui veut la paix prépare la guerre"
Nous partons trop vite du principe que “tout le monde il est bon, tout le monde il est gentil”.
C’est faux. C’est dangereux.
"Qui veut la paix prépare la guerre", dit le proverbe.
Il ne suffit pas d'être doux et inoffensifs pour que tout se passe bien.
Trop de femmes se font agresser parce que les témoins qui devraient les défendre sont incapables, physiquement et moralement, de leur porter assistance.
S'offusquer ne suffit pas. Signer des pétitions ne suffit pas.
Si nous ne faisons rien, nous avons la certitude que les choses vont aller de pire en pire.
La lettre Apogée pour découvrir sa force, et bien l'utiliser
La lettre Apogée est la lettre de la masculinité saine (non toxique). C’est une lettre qui aide les hommes, jeunes ou vieux, à découvrir leur force et les moyens de contrôler cette force et de l’utiliser dans le bon sens.
Elle aide les hommes à :
- Se mettre au sport intelligemment (peu importe votre niveau de départ), pour atteindre rapidement un niveau où vous serez bien dans votre corps, et plus sûr de vous. Vous serez plus à l’aise dans les transports en commun et les parkings souterrains, même tard le soir ;
- Optimiser votre alimentation selon vos objectifs pour atteindre une force physique et une acuité mentale vous donnant toute votre puissance d’action ;
- Renforcer votre mental et votre discipline pour avoir la certitude de ne jamais déraper, ni d’exploiter votre énergie dans un sens qui nuit à vous-même ou aux autres ;
- Créer des habitudes et une hygiène de vie qui vous tirent vers le haut, vous permettent de développer vos talents, d’accomplir vos objectifs de vie, que ce soit sur le plan de la santé, de la longévité, du sport, ou même de votre métier et de votre sexualité, car tout est lié dans la vie.
Cela s’appuie beaucoup sur nos instincts les plus profonds. Il faut se souvenir en effet que l’homme a au fond de lui un guerrier, et même un fauve qui sommeille.
En chaque homme, il y a un fauve qui sommeille, et il est important d’apprendre à le contrôler
Le danger est que ce guerrier ou ce fauve se réveille brutalement et s’exprime de façon incontrôlée.
Chez les primates comme les chimpanzés ou les gorilles, qui fonctionnent avec une stricte hiérarchie sociale, le “mâle dominant” n’est jamais le plus violent ni le plus fort.
C’est celui qui allie une certaine force physique avec une capacité supérieure à prendre soin de l’ensemble du groupe, y compris les plus faibles. Le mâle qui se servirait de sa force pour accaparer toute la nourriture et toutes les femelles se ferait rapidement renverser par les autres, qui se ligueraient contre lui.
Nous avons beaucoup de restes de cela et un sens de la justice et du bien qui nous anime. C’est pourquoi nous nous sentons mieux quand les gens autour de nous sont heureux et ont ce qui leur faut.
Mais qu’il faut savoir cultiver et souvent, ranimer ce sentiment. Chez certains, il faut le découvrir, car il a été enfoui par des années de mauvais traitements, frustrations, injustices, violences subies.
Un homme de bien garde son épée à son côté
La phrase favorite est « Lorsque le monde est en paix, un homme de bien garde son épée à son côté ».
Cette citation vient de Sun-Tzu, auteur de “L’art de la guerre”, un très ancien traité chinois de stratégie militaire qui date d’il y a 2500 ans.
Mais que veut dire “être un homme de bien” aujourd’hui ? Quelle type “d’épée” peut avoir l’homme moderne, dans la France de 2020, pour jouer un rôle positif et éviter les dérives de la “masculinité toxique” qui est en train de nous envahir ?
A l’heure de #metoo, c’est une action qui me paraît d’utilité publique et parfaitement complémentaire avec les diverses initiatives lancées actuellement par des hommes et des femmes qui veulent que les femmes soient mieux protégées.
Écrit par : Allusion | 27/07/2020
Répondre à ce commentaire: Anne Gruwez, juge d'instruction, interrogée à la suite de ls sortie de son livre "Tais-toi" podcast
La plus célèbre juge d'instruction du royaume sort ce vendredi un livre "Tais-toi!" aux éditions Racine. L'occasion de découvrir sous sa plume et son expérience, toutes ces vérités qui ne sont pas bonnes à dire.
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/02/4262279354.mp3
Écrit par : Allusion | 25/09/2020
Répondre à ce commentaireAnne Gruwez était interviewée à Samedi première
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/01/3458707153.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 03/10/2020
Elle adresse un message au nouveau ministre de la Justice: "Ça va vous coûter cher"
Invitée sur le plateau de RTL INFO afin de parler de son livre Tais-toi!. "Je fais partie de la ligue des optimistes. J'espère toujours le meilleur de quelqu'un et je cherche pour le trouver. Il y a toujours quelque chose de bon et de meilleur à trouver chez l'autre si on veut se donner la peine de s'y intéresser", a confié la femme en plateau. Le juge d'instruction est le respect, le réceptacle de ce qui, à un moment donné, a foiré. Moi, je plaide pour un curriculum vitae de temps d'attente qui puisse servir à quelque chose à présenter au tribunal et à la cour et voir alors si ça vaut la peine. Monsieur le ministre, arrêtez tout de suite Haren, vérifiez. Ca va vous coûter cher et ça va être dramatique",
https://www.msn.com/fr-be/actualite/national/la-juge-anne-gruwez-adresse-un-message-au-nouveau-ministre-de-la-justice-%C3%A7a-va-vous-co%C3%BBter-cher/ar-BB19L5dr?ocid=msedgntp
Écrit par : L'enfoiré | 06/10/2020
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