28/11/2015
Cop21, non peut-être
Paris, une nouvelle fois au centre du monde, mérite plus qu'une messe. La Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques était maintenue malgré les événements de terrorisme qui ont eu lieu le 13 novembre à Paris.
Hier, Paris a rendu les hommages à ces jeunes tués dans l'attentat, il y a deux semaines.
Je m'associe à cette douleur, mais la vie de la planète doit continuer.
La COP21 était programmée à Paris.
Les représentants de 195 pays dont 150 chefs d’État sont attendus lundi pour la conférence sur le climat, dans ce «contexte dramatique» et l’état d’urgence qui a été déclaré en France pour trois mois.
40.000 personnes dont 10.000 délégués de 195 pays, 14.000 représentants de la société civile et experts, 3.000 journalistes et des milliers de visiteurs.
Traditionnellement, la Belgique jouit d’une réputation flatteuse dans les discussions climatiques, cette fois, des indicateurs sont médiocres. Pour ne rien arranger, fédéral et Régions ne sont toujours pas parvenus à s’accorder sur la répartition des objectifs belges. Vendredi soir, les négociations entre entités fédérées étaient toujours en cours. Le discours de la délégation belge est prévu pour le 7 décembre. Pour ne pas déshonorer le pays, peut-être y aura-t-il un dernier baroud d'honneur inattendu.
ARTE avait présenté le documentaire "Pour quelques degrés de moins".
"Le dessous des cartes" consacrait deux numéros pour expliquer ce qu'ont été les 20 COP (abréviation de COnférence des Parties) précédentes.
Les versions successives ont donc été nombreuses: Berlin (1995), Genève (1996), Kyoto (1997), Buenos Aires (1998), Bonn (1999), La Haie (2000), Marrakech (2001), New Delhi (2002), Milan (2003), Buenos Aires (2004), Montréal (2005), Sydney (2006), Bali (2007), Poznan (2008), Copenhague (2009), Cancun (2010), Durban (2011), Doha (2012), Varsovie (2013), Lima (2014).
Décidément, les conférenciers aiment les voyages et les réunions pendant lesquelles ils se retrouvent ensembles à écouter de grandes démonstrations trop souvent théoriques...
Mais, à la fin de chacune d'elle, il y a eu un sentiment de trop peu qui en ressortait avec un certain nombre de difficultés qui limitaient la portée de succès de façade.
Les raisons?
D'abord, les écarts considérables de développement limitent l'influence des pays les plus pauvres. Les pays pauvres furent laissés de coté lors du débat sur les dits "pertes et dommages" envisagés pour les indemniser des coûts environnementaux qu'ils supportent.
Ensuite, l'opacité des discussions et leur manque de démocratie ont amené les ONG les plus importantes à quitter en groupe la COP19 pour protester contre son blocage. L'histoire raconte que rien n'a été complètement oublié pour rectifier le tir.
En 1971, à Stockholm, 30 scientifiques avaient lancé une alerte concernant le changement climatique...
En 1972, sortait déjà une étude dont le titre était "Halte à la croissance".
En 1974, le secrétaire d'Etat Henry Kissinger était chargé du problème lors d'une session de l'assemblée générale des Nations Unies.
En 1976, les météorologues Nord-Américains et Russes s'unissaient dans leurs recherches.
En 1978, le terme "effet de serre" voyait le jour dans un télégramme alarmiste du représentant nord-américain aux Nations Unies qui révélait l'impact négatif des énergies fossiles et conseillait le passage aux énergies renouvelables et solaires.
En 1979, le monde était enfin prévenu du réchauffement, lors d'une conférence sur le climat à laquelle participaient 138 états. Le "rapport Charney" ordonné par Carter prévient Washington de l'inéluctabilité des changements dus aux taux de CO2....
En 2009, à Copenhague, les pays avaient affirmé leur volonté de limiter le réchauffement climatique à 2°C d’ici 2100.
Pour atteindre cet objectif, les experts climatiques du GIEC estiment que les émissions mondiales de gaz à effet de serre doivent être réduites de 40 % à 70 % d’ici à 2050 et que la neutralité carbone doit être atteinte au plus tard à la fin du siècle.
Est-ce que l'Occident était-il aveugle et restait sans réagir?
Dans les années 80, la politique de Margreth Thatcher s'était opposé aux effets de serre en supplantant l'exploitation du charbon par l'utilisation du gaz.
Le problème c'est qu'en même temps, les pays émergents comme la Chine, l'Inde et le Brésil, renversaient la diminution en augmentation par leur volonté de rejoindre la croissance de pays capitalistes.
En 1973, le choc pétrolier a fait que le "tout nucléaire" a pris tant d'importance en France.
Le nucléaire était-il une fausse solution?
Bien sûr, mais c'était une étape comme une autre avant d'atteindre un mieux.
En 1975, les émissions de CO2 à effets de serre étaient devenues deux fois plus importantes qu'en 1940.
Aujourd'hui, la Chine imagine de créer des "écocités" dans les campagnes, des nouvelles cités vertes...
Le malheur, c'est qu'elles restent vides d'entreprises et d'habitants. On ne bouleverse pas facilement les habitudes de vie.
Aujourd'hui, le secteur des services a le vent en poupe.
Alors, qu'en dire de plus qui n'aie pas été dit et qui expliquerait ce qui lieraient les évènements de terrorisme que nous vivons aujourd'hui à la suite de cette question?
La première: Qu'avons-nous laissé aux nouvelles générations?
Le 12 octobre, Daniel Cohen était interviewé à la radio belge pour parler de son livre "Le monde est clos et le désir infini".
Il donnait quelques indices d'explications :
Que dit-il en substance?
Que l'idéal des Lumières et du progrès ont changé la donne et ont créé une société d'émancipation mais aussi d'obéissance.
Le monde post-industriel ne voulait plus d'une société gérée verticalement avec un certain paternalisme du sommet. La société veut se "manger" elle-même par l'intermédiaire d'injonctions de créativité personnelle et une démocratie directe, participative et non plus déléguée à des représentants qui seraient désignés par des votes démocratiques.
Pour cela, elle a dû apprendre à gérer ses inconvénients et reconnaître qu'elle n'y trouvait plus le plaisir. Elle prenait en charge la maîtrise de sa santé jusqu'à espérer l'immortalité. Elle aimait communiquer via Internet mais, à y réfléchir, Internet n'était souvent devenu qu'un minitel évolué en parlant avec ses homologues et pas pour apprendre ce qui se passait dans le monde.
Dire que la croissance ne devrait pas être un but n'est pas encore entré dans les mentalités actuelles qui désabusées, mènent au stress et à la dépression.
La quantité a supplanté la qualité dans le rêve de consommation.
Fin de l'exposé qui se terminait par un renvoi à son livre pour en apprendre plus.
Le choix de Paris, la ville Lumière, pour exercer du terrorisme était donc symbolique.
Au sujet du climat, tout semble aller dans le même bon sens.
Les climato-sceptiques qui souvent se retrouvaient parmi les grands producteurs capitalistes et conservateurs, font partie des 5% de l'arrière-garde alors qu'il y a peu, ils dépassaient allègrement la barre des 50%.
Le 15 novembre, Nicolas Hulot était l'invité de Michel Drucker pour parler de COP21. (morceaux choisis).
Une mention disait que l'enregistrement de l'émission avait été fait avant les attentats de Paris.
Nicolas Hulot en disait "Il y a une crise culturelle avant une crise environnementale. Nous avons été incapable de nous fixer des limites à nos développements. Mais il n'est pas trop tard de comprendre que l'on va tous en prendre pour notre grade si on ne fait rien et que si on se met ensemble dans la famille humaine au pied du mur peut-être serons-nous capable d'avoir une intelligence collective suffisante pour changer".
Avec les politiques, il avait tenté le coup sans y parvenir comme il l'écrivait dans son livre "Une vie plus haute que mes rêves".
"Osons", son nouveau fascicule donnait ses idées et des recommandations pour les politiques et, en plus, pour les populations du monde dans une sorte de POC21.
Le message global était "Vivons à l'économie tout en vivant mieux sans revenir à l'âge de pierre parce qu'il y a un essoufflement du système dans lequel on vit".
Depuis cette émission, il y a eu l'attentat à Paris.
Échec d'intégration? Bien sûr.
Que désirent les Salafiste Wahhabites sinon détruire le monde démocratique avec le progrès qu'il emphase?
Tout casser à Paris et ailleurs par la terreur. En ricochet, toutes les activités à Bruxelles avaient été arrêtées pendant cinq jours après une menace montée au niveau 4: sérieux et imminent.
Les terroristes avaient gagné une manche contre ce monde dans lequel ils ne se retrouvaient pas.
Au 15ème siècle, Jérôme Savonarole avait eu le même esprit en voulant briser le modernisme voulu par les Médicis en lançant la Renaissance italienne.
Début 2015, dans "Des idées plein la tête" du type New Wave, j'avais repris un petit article deJacques Attali qui avait une idée assez surprenante: "les valeurs écologistes et évangélistes se rejoindraient dans un "Double vert" par une alliance cyniquement utilitaire".
Le terrorisme écologique intégriste a aussi existé.
A lire "Alerte mondiale sur les voyages et vols aériens due à une hausse de la menace terroriste", c'est comme si ces terroristes étaient payés par les écologistes pour ne plus utiliser les moyens de transport. Humour que cette pensée-là, mais...
Il faut changer de paradigme, entend-on souvent.
Il y a une autre voie qui correspond avec l'idée de services: le rationalisme concrétisé par le numérique.
Pour cela, il doit être compris autrement que comme un mangeur de jobs et être dirigé dans un sens d'une productivité intelligente.
Cette révolution des mentalités est en pleine actualité dans les grands groupes de la Silicon Valley. Rendre le travail agréable dans une économie dans une austérité calculée au plus juste à abolir ce qui n'est pas judicieux, fait partie du changement pour rendre les gens au travail moins stressés dans un cadre agréable.
D'après le rapport de "Digital density 2015", la Belgique n'est pas du tout la Silicon Valley. Les entreprises belges seraient moins digitales qu'elles le pensent.
"Yearly marketing survey 2015", rapportait que les entreprises restaient réticentes, ne pensaient pas devoir changer de stratégie et pouvaient garder une couche numérique superficielle alors que tout est à repenser et réinventer.
Le digital n'est pas, ou plus, une affaire de geeks mais atteindre le niveau décisionnel.
Il en ressortait que ceux qui ne s'y adapteraient pas de manière holistique, mouraient par le tsunami digital.
Aujourd'hui, c'est le savoir numérique qui donne le pouvoir et plus l'inverse même si ce nouveau paradigme peut faire frémir de terreur de perdre ses acquis.
Ce changement de mentalité est tout autant drastique même s'il ne prend pas les armes pour s'imposer. La guerre économique est en marche.
Fermons la parenthèse pour la ré-ouvrir par après....
Il faut manifestement plus du concret actuel dans une transition parfois longue et trop exigeante pour rectifier cet excès de réchauffement climatique lié aux activités des hommes.
Donc, le réchauffement supérieur à 2°C est devenu la limite à ne pas dépasser.
Il entraînerait des conséquences graves dont la multiplication des événements climatiques extrêmes ne seraient qu'une des faces.
Taxer ce qui dépasse les nécessités essentielles pour freiner la consommation, n'est qu'une solution très partielle puisque son bénéfice est dévoyé, on ne sait où.
Science & Vie consacrait un dossier de 80 pages sur tout ce qui devrait changer en France si cette augmentation de température globale continuait:
des canicules plus longues, des sécheresses avec pénuries d'eau alternées avec des intempéries violentes de style mousson, moins de gelées, une érosion des monuments du patrimoine plus rapide, des villes invivables sous la pollution et la chaleur, des transports ferroviaires altérés occasionnant des accidents, la disparition des glaciers et des sports d'hiver, le cycle pour la création de vins avec plus de degrés à la véraison, le maïs remplacé par du sorgho...
Le VIF-Express donnaient des idées version "belges" dites géniales pour vaincre le réchauffement:
vaisselle mangeable, eau solidifiée, le bétail nourrit aux scarabées, la permaculture, le remplacement ses engrais chimiques par le travail des bactéries, la conversion de déchets, les excréments et des eaux usées en énergie biomasses, les champignons Pestalotiopsis et les algues mangeuses de plastics, la suppression des emballages, la réactivation des moulins à eau, les revêtements routiers photovoltaïques, pédaler pour recharger les batteries, la fusion nucléaire par la méthode Lyman Spitzer, les piles à combustibles à la maison, la récupération du CO2 dans les nano-fibres, la gestion des nuages...
Il parait que nous avons besoin d'énergie...
En une heure, le soleil donne l'énergie à la Terre consommée pendant un an par toute l'humanité.
Cultiver le Dieu soleil est donc pour demain ou après-demain.
S'accommoder avec le trop d'eau à certains endroits de la Terre, trop peu ailleurs, c'est une affaire de tous comme le disait déjà et encore le documentaire "Home" qui date de 2009.
Domestiquer la nature en bouchonnant les volcans...
Tout y était dit ou presque et était compensé carbone par actioncarbon.org .
J'ai déjà écrit plusieurs articles plus ou moins alarmistes qui ont un lien avec l'écologie:
Les principaux parlaient de:
"La vérité qui dérange" de Al Gorre parce qu'il faut des politiques qui se réveillent.
"Le bâton et plus beaucoup de carottes" pour rappeler ce qui nous attendrait si rien n'était fait.
"Capitalisme naturel ou artificiel ?" parce que les deux doivent aller de pair dans une "éconologie".
"Sacré croissance" parce que l'imagination reste au pouvoir.
Notre modèle de croissance est manifestement remis en cause:
Le problème, c'est que tout arrive, tout passe, tout passe, tout casse et parfois à vitesse trop accélérée.
Il faut ralentir et consolider les acquis...
Certaines mutations peuvent être accélérées quand elles se justifient, mais pas pour une raison marketing et pour avoir la folie de faire tourner le commerce sans réflexion sur les conséquences.
"Faire plus avec moins" est périmé.
"Faire moins en faisant mieux" et peut-être, en gagnant plus est devant nous puisque les machines sont là.
Manger moins de viande mais de la meilleure viande, disent les bouchers de la nouvelle génération.
Le "Black friday" de vendredi ne peut devenir une "Black future".
Non, quoiqu'on dise, rien n'est vraiment gratuit.
La gratuité que semble apporter Internet, est payé par la pub qui crée une envie artificielle très vite obsolète des consommateurs.
Trop de gadgets, trop de facilités qui ne correspondent à aucun besoin réel, sont vendus avec une belle image dans un beau paquet en papier glacé, enrobé d'un beau nœud.
Les technique de pensée et de production sont à réétudier. Cela passe par la diminutions les "overheads", en simplifiant les règles et les normes qui s'opposent souvent.
Les vacances, une autre folie du voyage à bon marché.
Pourquoi partons-nous en voyage?
Qui aime encore le voyage en lui-même?
Il faut atteindre au plus vite la destination parce que le temps presse pour profiter de la semaine ou du weekend qu'on a prévu pour se "ressourcer".
Augmenter la durée des voyages pour que ces vacances ne soient pas un nouveau stress pour suivre les prix des voyages qui font partie de la catégorie du "low-cost".
Après les vacances, il faudra peut-être changer le discours avec les collègues et décomposera la phrase "Cette semaine, j'ai vu l'Afrique du Sud, j'ai été au Brésil...".
Une nouvelle pub que le collègue va prendre à son compte un peu plus tard pour ne pas paraître trop idiot.
Retourner aux voyages scolaires d'antan qui ne s'écartaient pas plus des 100 kilomètres à la ronde.
Tout cela pourrait faire office de réadaptation aux situations que l'on connaît dans l'actualité.
Réévaluer le prix des choses et l'heure de travail pour continuer à pouvoir les payer, fait partie de cette évolution.
Ce qui est rare reste cher puisque c'est beau, solide et considéré ainsi, cela fait partie de son propre patrimoine.
Une course vers le durable s'engagerait sans les effets de mode.
L'éphémère consomme autant de matière première pour produire que le durable.
Alors si c'est pour très vite disparaître dans les poubelles...
Il faut se rappeler que nous sommes fliqués.
Non pas par les flics habituels, mais par la pub.
Demain, utiliser nos quelques neurones de plus que la nature nous a accordé dans son évolution, devront s'exercer efficacement.
Appeler à la rescousse les anthropologues ne serait pas inutile.
L'anthropologue Geneviève Bell travaille pour la société Intel. Elle y est pour analyser toutes les idées géniales qui peuvent surgir des idées banales de candides.
Vendredi, un autre anthropologue, Paul Jorion, donnait une autre raison de ce que le genre humain, a perdu dans sa course en avant. Il faisait référence à un billet de Dominique Temple, "La violence nue" qui parle de réciprocité sans laquelle le dialogue est rompu.
Sortir le monde occidental de la lessiveuse en retirant le bouchon demande un changement de mentalité qui bouleverse les habitudes et qui parfois les font revenir à l'étape précédente puisque nous travaillons dans le "principe d'essais et d'erreurs".
De l'énergie à trouver c'est facile...
N'y en a-t-il pas dans cet ensemble qui suit et qui parcourt le monde?
Images de la Cop21 version européenne
L'enfoiré,
Citations:
- "Le monde contient bien assez pour les besoins de chacun mais pas assez pour la cupidité de tous", Gandhi
- "L'homme saccage sa planète et mène une guerre contre la nature, s'il la gagne, il est perdu", Hubert Reeves
- "Nicolas Hulot tire la sonnette d'alarme depuis des années. C'est la sonnette du voisin parce que personne ne répond jamais", Charline Vanhoemaker
Mise à jour 29/11/2015: Claudine Brasseur parle de ce qui se passe en Indonésie
Heureusement qu'il y a le rire:
Bruno Coppens, les chants les plus désespérés font les champs les plus bios:
Laurence Bibot aime les Fossiles
Guillermo Guiz conseillait et vendait le faux pour obtenir le vrai puisque ça tweet plus:
Alex Vizorek est déjà prêt pour la COP22:
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Commentaires
Le vingtième siècle est mort.
Avec quinze ans de retard, le deuxième millénaire est abouti.
Ces dernières années sont une charnière qui grince lourdement en refermant un monde délimité, émanant de la stabilisation géographique de l'après-guerre.
Certes, depuis la guerre, des régimes ont changé, des empires ont explosé et des mutations économiques gigantesques ont enseveli des régimes anciens. L'humanité connait une accélération technologique stupéfiante au rythme de l'accroissement de sa population, sans être capable de gérer la finitude des ressources et l'accumulation inconséquence d'un passif environnemental. Des maladies ont été éradiquées et l'espérance de a été déployée dans de nombreux pays. Dans de nombreuses régions, les bienfaits du progrès se déposent afin que la vie s'épanouisse avec plus de bonheur, même si des pans entiers de l'humanité sont abandonnés à un triste sort.
Aujourd'hui, nous ne ressentons pas une péripétie de l'histoire. Nous entrons dans un monde inconnu et ténébreux.
Les nations, essentiellement délimitées par les frontières du 19ème siècle, se diluent au profit de pôles géographiques, qui fondent eux-mêmes une synthèse de langues et de cultures. On verra apparaître des mégapoles urbaines dissociées des délimitations politiques actuelles. Ceci ramène à un philosophe français, Alain Minc, qui anticipait, dès 1993, dans son ouvrage « Le nouveau Moyen-âge », des continents polymorphes dépouillés de systèmes organisés, la disparition de tout centre de gravité, c’est-à-dire un monde caractérisé par l’indétermination et le flou. Optiquement, le monde se réorganise au gré des concentrations de capitaux, comme un immense kaléidoscope, aux figures nomades sans cesse renouvelées.
Cette réorganisation du monde ne suit plus uniquement les peuples, mais aussi les religions. Le monde devient une gigantesque fluence de peuples et de cultures. Cette mutation n'est pas soyeuse car certains veulent inscrire des dictatures et des terreurs dans les fissures de cette transmutation.
Devant cette rupture civilisationnelle, tous les scénarios, sauf un, sont entropiques, c’est-à-dire tendant vers le désordre et la dégradation. La seule solution viable est, comme le suggérait Attali, l'hyper-démocratie, c’est-à-dire une mondialisation contenue sans être refusée. Cette hyper-démocratie ne signifie pas des pouvoirs étatiques forts. Au contraire, la démocratie a besoin d'Etats forts qui en assurent la pérennité.
http://blogs.lecho.be/colmant/2015/11/le-vingti%C3%A8me-si%C3%A8cle-est-mort.html
Écrit par : L'enfoiré | 29/11/2015
Espèces menacées par le réchauffement climatique
http://www.linternaute.com/voyage/magazine/1262713-15-especes-menacees-par-le-rechauffement-climatique/1262863-jardinier-de-newton?een=47cbc108ee0a656773d7b5cceb321844&utm_source=greenarrow&utm_medium=mail&utm_campaign=ml281_20avionsdufutur
Écrit par : L'enfoiré | 30/11/2015
Le classement se fait sur la base d'un "indice de développement" des technologies de l'informatique et de la télécommunication (TIC). Cet indice, calculé par l'UIT, permet de classer les pays en fonction de leur niveau d'accès aux TIC (internet, téléphone, mobile), de leur utilisation et de leurs compétences dans ce domaine.
La Corée du Sud est le pays le plus connecté au monde, repassant devant le Danemark, selon le rapport 2015 de l'Union internationale des télécommunications (UIT), qui mesure le degré de développement de la société de l'information. La Corée du Sud, première au classement 2013 est donc repassée en tête, suivie du Danemark et de l'Islande. La Belgique, 24e en 2014, gagne quant à elle 3 places pour se retrouver à 21e position, juste devant l'Irlande et le Canada.
A l'exception de la Corée du Sud, un seul autre territoire non européen, Hong Kong est présent dans le top 10 du classement alors qu'à l'inverse, les pays africains trustent les dix dernières places.
Selon ce rapport, "3,2 milliards de personnes sont désormais connectées, soit 43,4% de la population mondiale, tandis que le nombre d'abonnements au cellulaire mobile atteint presque 7,1 milliards dans le monde, avec plus de 95% de la population desservie par un signal mobile".
Si l'usage d'internet dans le monde continue de croître, cette croissance se fait cependant à un rythme plus lent, à 6,9% sur un an contre 7,4% dans le rapport précédent. Dans les pays en développement, la proportion d'internautes a cependant presque doublé entre 2010 et 2015.
Le rapport souligne par ailleurs l'existence d'une importante différence dans l'accès à internet, puisque 81,3% des ménages des pays développés sont connectés, contre 34,1% dans les pays en développement et seulement 6,7% dans les 48 pays les moins avancés.
A l'horizon 2020, l'IUT estime que 56% des ménages au niveau mondial auront accès à internet mais que le nombre d'internautes ne devrait représenter que 53% de la population mondiale.
Le top 3
1. Corée du Sud
2. Danemark
3. Islande
http://www.lalibre.be/actu/cyber/quel-est-le-pays-le-plus-connecte-au-monde-565c6c6035709322e70c8cf4
Écrit par : L'enfoiré | 30/11/2015
C’est bien , idéaliste , plein de bonnes intentions mais est ce réaliste?
C’est fou toutes les promesses qui vont être décidées et ratifiées.
Mais qu’est ce qu’on a fait jusque là puisque ces conférences ont lieu régulièrement avec les mêmes constatations?
La Chine s’engage à un pic en 2030!!! ! Çà veut dire quoi qu’ils vont encore faire n’importe quoi pendant 15 ans?
Écrit par : Léopoldine | 30/11/2015
Dans l'extrait cité de Nicolas Hulot chez Drucker devait répondre à l'écrivain:
- Moi, je dis surtout qu'il s'agit d'immaturité. L'égoïsme de l'instant présent est plus fort que le lendemain.
- Il y a une crise culturelle avant environnementale et si nous sommes arrivé là, c'est parce que nous n'avons été capable de nous fixer des limites.
Il n'est peut-être pas trop tard, puisqu'on a compris qu'on va en prendre tous sur notre grade si on ne fait rien. Et si on se met pour une fois ensemble au delà de nos différences on aura une intelligence collective même s'il y a un peu de naïveté bien nécessaire.
Oui, nous avons dû accepter que les pays comme la Chine avait droit à se réveiller.
Maintenant, qu'ils nous ont dépassé, peut-être seront-ils forcés de rectifier la pollution et les vents de sables qui pénètrent jusque dans les villes.
Aujourd'hui, Pékin a été dans le fog de pollution et suffoquait. Plus de nuages, on ne voyait plus à quelques mètres.
20 fois plus de pollution que ce que préconise l'OMS.
On y construit encore des centrales au charbon.
Au sujet des chiffres qui sont éloquents:
La Chine avec 10 milliards de tonnes de CO2 par an, constitue 10% de la production d'effets de serre.
Dans l'ordre: Chine, USA, Europe, Inde, Russie et Japon.
Par habitant, les plus grands pollueurs, sont:
Koweit, Brunei, Qatar, Australie, Les Etats Unis, ... Belgique (21ème)...
Écrit par : L'enfoiré | 30/11/2015
Et à Paris, première journée:
A l'intérieur, la forme mais pas de fond.
La musique adoucit les mœurs.
A l'extérieur, la ville vit au ralenti.
Les autorités ont barré les routes.
Les pertes des commerces rappellent celles que nous avons eu pendant cinq jours pour raison de terrorisme
Écrit par : L'enfoiré | 30/11/2015
Cop21, non peut-être?
And the winner is: Belgium.
Le prix fossile.
http://www.rtbf.be/video/detail_le-cactus-le-prix-fossile-a-la-cop-21-j-de-warzee-01-12-2015?id=2063977
Écrit par : L'enfoiré | 01/12/2015
Pour mettre au point sa contribution, chaque Etat est libre de choisir la "date de référence" à partir de laquelle sont calculés les objectifs de réduction d'émission de gaz à effet de serre (GES). Cette règle permet à certains pays de tricher un peu : en se basant sur les années où ils ont beaucoup émis, ils font croire à un engagement de baisse plus important.
Ainsi, les Etats-Unis veulent réduire de 26 à 28% leurs émissions d'ici 2030 par rapport à 2005. Or, cette année-là, le pays a connu un pic d'émissions : 5,8 milliards de tonnes d'équivalent CO2 ont été rejetés par le deuxième pollueur mondial, avant que cela redescende, montre le Global Carbon Project (en anglais). Mais en 2012, le pays a émis "seulement" 5,1 milliards de tonnes. En utilisant cette année comme référence, l'effort américain aurait donc été plus conséquent.
Le Japon, un des plus mauvais élèves, fait pareil. Dans sa lettre d'intention, le gouvernement nippon se réfère à 2013 pour décrire son objectif de réduction. Or, "c'est une année où les émissions ont explosé à cause de l'arrêt de la centrale nucléaire de Fukushima [en raison du séisme et du tsunami]. Les centrales à charbon ont fonctionné à plein, rappelle à francetv info Célia Gautier, du Réseau action climat. Du coup, c’est facile de dire que ça va baisser."
Dans leurs contributions, les pays listent aussi les secteurs sur lesquels ils comptent s'appuyer pour réaliser leurs objectifs. S'ils mentionnent l'énergie, on peut ainsi s'attendre à ce que des efforts soient menés dans le secteur du renouvelable. L'un de ces secteurs est particulièrement intéressant pour comprendre comment les Etats tentent d'apparaître sous leur meilleur jour : celui des sols et des forêts.
Le plan de la Russie, par exemple, semble ambitieux. Elle vise une réduction de ses émissions de 30 à 35% en 2030 par rapport à 1990. Mais dans sa note, le pays de Vladimir Poutine conditionne cet objectif à "une prise en compte maximale" des capacités de ses forêts à absorber une partie du CO2 présent dans l'atmosphère. On comprend pourquoi : le pays représente 25% des ressources forestières mondiales, ce qui en fait le premier pays forestier devant le Brésil et le Canada, souligne le site Actu-environnement.
Toutefois, la Russie détaille peu sa politique en matière de gestion des forêts, si ce n'est assurer leur "protection, l'entretien et le boisement". Un peu vague. Pour Pierre Cannet, responsable du programme Climat au WWF (Fonds mondial pour la nature), "cette compensation par les terres et les forêts peut être un axe intéressant. Mais elle peut venir masquer un effort domestique et un délai dans la transition énergétique. Dans le cas de la Russie, on peut croire que le pays cache ses émissions grâce à cela."
En se reposant essentiellement sur ses forêts, la Russie s'évitera des efforts supplémentaires dans d'autres secteurs, dont ceux de l’énergie ou des transports. Pire: cette comptabilisation pourrait même dissimuler une hausse des émissions, insiste Actu-environnement. En outre, les incendies de forêts pourraient mettre à mal l'ambition russe, en faisant disparaître ces "puits de carbone". Le site Euractiv rappelle qu'en 2013, le pays a dit adieu à 4,3 millions d'hectares, pour la plupart partis en fumée. Et en brûlant, les arbres peuvent se transformer en source de carbone puisqu'ils rejettent alors davantage de CO2 qu'ils n'en absorbent...
Écrit par : Léopoldine | 01/12/2015
Merci pour cet éclaircissement
L'enfer est toujours pavé de bonnes intentions.
Écrit par : L'enfoiré. | 01/12/2015
'L’environnementalisme est devenu l’une des religions les plus puissantes du monde'
“Avec John, nous avons discuté d'un certain nombre de questions importantes, y compris (...) la question du changement climatique, du chaos climatique. Et nous avons, comme je l’ai dit, nous avons 500 jours pour éviter le chaos climatique”, avait dit le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, après une rencontre à Washington avec son homologue américain John Kerry, en mai 2014, évoquant la conférence COP21 sur le climat à Paris.
Ces derniers jours, les médias traditionnels ont largement traité du réchauffement climatique. Mais certains doutent de la pertinence de cette mobilisation.
“Les 40.000 personnes qui doivent se rencontrer à Paris au cours des 12 prochains jours souscrivent à l’opinion selon laquelle le climat est destiné à se dégrader dangereusement d’ici la fin de ce siècle, à moins que nous ne réduisions nos émissions”, écrit Matt Ridley du Times. Mais le corps scientifique est bien plus mitigé à propos de cet avis, note-t-il.
Il rappelle qu’une enquête réalisée auprès des membres de la Société américaine de Météorologie de 2012 avait conclu que seulement 52% d’entre eux attribuaient une origine humaine au changement climatique, et qu’ils n’étaient même que 34% à penser que le changement climatique pourrait devenir nuisible, et même dangereux, si on ne tentait pas de le juguler.
Les autres membres de l’association estimaient que les changements climatiques induits ne seraient ni bénéfiques, ni nuisibles.
“Sommes-nous certains de ne pas réagir de façon excessive?” se demande Ridley en conclusion.
“L’environnementalisme est devenu l’une des religions les plus puissantes du monde”, écrit Jean-Marie Dedecker sur le site Knack, qui évoque “l’apocaholisme vert”, et explique qu’il refuse de soutenir “la destruction de la richesse à travers le culte du veau d'or-CO2”. Il cite de nombreux scientifiques ayant remis en question la notion d’origine humaine du réchauffement climatique, ou ayant souligné que par le passé, le climat avait été très changeant, traversant parfois des mini-périodes glaciaires, comme celle que le professeur Zharkova de la Northumbria University nous annonce pour 2030-2040.
Il évoque notamment Patrick Moore, écologiste et fondateur de Greenpeace, qui avait déclaré devant le Congrès américain en 2014 “qu’il n’y a aucune preuve scientifique que les émissions humaines de dioxyde de carbone sont la cause dominante du réchauffement mineur de l'atmosphère au cours des 100 dernières années. Si ces preuves existaient, elles seraient écrites pour être accessibles à tous. Mais aucune preuve, au sens scientifique, n’existe”.
“Remettre en question la corrélation entre le CO2 et le réchauffement climatique de la Terre est un blasphème dans l'évangile climatique”, affirme Dedecker, expliquant que “le catastrophisme fait tinter la caisse enregistreuse”. Les hérétiques peuvent parfois payer cher leur scepticisme; il évoque le cas de Philippe Verdier, un ex-présentateur météo de la chaîne de télévision publique française France 2 licencié peu après la parution de son ouvrage climatosceptique “Climat investigation”. “L’apocaholisme ne tolère aucun apostat” commente-t-il.
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=lenvironnementalisme-est-devenu-lune-des-religions-les-plus-puissantes-du-monde&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré. | 01/12/2015
COP 21: 'Les allers-retours des participants produiront près de 300.000 tonnes d'émissions de CO2 [VIDEO]'
Selon des calculs réalisés par les Nations Unies et le magazine Wired, les 50.000 participants qui se rendront à la conférence climatique COP21 qui se tient à Paris sur les 14 prochains jours rejetteront près de 300.000 tonnes de dioxyde de carbone.
La plupart de ces participants arriveront par avion, parfois en provenance de pays très éloignés, et la distance moyenne qu’ils parcourront au total (aller-retour) sera de près de 14.500 km.
Si l’on considère qu’un Boeing 747 consomme un litre de carburant pour voler sur 6,8 kilomètres, cela signifie que plus de 106 millions de litres de carburant seront nécessaires pour permettre aux invités de participer à la conférence.
Quand on sait qu'un litre de carburant produit environ 2,4 kilogrammes de dioxyde de carbone, cela implique les émissions totales de la caravane du climat parisien se monteront à près de 290.000 tonnes. Wired conclut donc:
Rien que ce chiffre semble énorme. Mais comparé au monde entier, qui produit l'équivalent de 36 quadrillons de CO2 chaque année, ce n’est pas beaucoup. En fait, le déplacement pour l’ensemble des participants produit l’équivalent de 22 secondes des émissions mondiales de CO2. Ajoutez à cela deux semaines d’hôtels, de taxis, d’expressos, de petits fours et de vins, et vous pouvez probablement ajouter une demi-seconde ou quelque chose comme ça.”
Les Américains ont déjà montré leur motivation pour faire part de cet effort. Le cortège officiel du président Obama pour se rendre à la conférence à Paris comprenait pas moins d’une vingtaine de limousines.
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=cop-21-les-allers-retours-des-participants-produiront-pres-de-300000-tonnes-demissions-de-co2-video&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré. | 01/12/2015
L'initiative pour le climat de Bill Gates & co. est plus porteuse d'espoir que 'les palabres de 10.000 technocrates'
Alors que la conférence sur le climat COP21 vient de s’ouvrir à Paris, l’ex-CEO de Microsoft, Bill Gates, vient d’annoncer la création d’un fonds d’investissement destiné à soutenir des entreprises qui conçoivent des solutions dans le domaine des énergies propres, The Breakthrough Energy Coalition. Le fonds a déjà convaincu une trentaine de membres parmi les personnalités les plus éminentes du monde des affaires international, dont Jeff Bezos d'Amazon, Richard Branson de Virgin, Jack Ma d'Alibaba, Hasso Plattner de SAP, l'investisseur George Soros et Mark Zuckerberg de Facebook.
Gates précise bien dans un billet posté sur le site de cette initiative qu’il est tout autant question de promouvoir les énergies renouvelables, que de réaliser des bénéfices.
Un sondage réalisé par le journal français Le Figaro auprès de ses lecteurs, et auquel près de 30.000 personnes ont participé, révèle que 83% d’entre elles estiment que les initiatives privées seront plus efficaces contre le réchauffement climatique que celles des gouvernements.
Le journal observe par ailleurs que les gouvernements sont nécessaires pour mettre en place les législations qui permettent de créer le cadre juridique au sein duquel ces initiatives pourront prospérer, mais qu’ils ne peuvent se substituer au marché privé pour imaginer et développer ces initiatives:
“Si les Etats possèdent le frein, le moteur appartient aux acteurs privés. De même que la révolution industrielle a accéléré la pollution de la planète, de même le salut viendra, à n'en pas douter, d'une révolution économique enfantée par l'innovation technologique. C'est pourquoi l'initiative de Bill Gates et d'une trentaine d'autres milliardaires du high-tech en faveur des énergies propres nourrit plus d'espoir que la grande palabre parisienne de 10 000 technocrates”.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=linitiative-pour-le-climat-de-bill-gates-co-est-plus-porteuse-despoir-que-les-palabres-de-10000-technocrates&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré. | 02/12/2015
La culture numérique est devenu importante dans les rapports à tous les niveaux.
Demain, si ce n'est pas encore le cas, les connexions entre les objets qui nous entourent, seront plus nombreuses que celles qui existent entre les hommes.
Écrit par : L'enfoiré. | 02/12/2015
Hasselt et Namur sont les deux villes les plus 'intelligentes' de Belgique
D'après une analyse de la fédération de l'industrie technologique Agoria, Hasselt est la ville la plus intelligente du pays. Namur, Louvain, Malines et Genk tirent aussi leur épingle du jeu dans le classement des Smart Cities belges. Agoria s’est penchée sur les vingt plus grandes villes de Belgique. Elle a analysé leur nombre d’entreprises numériques, leur qualité de l’air, l’état de rénovation de leurs bâtiments, leur volume de déchets par habitant et leur consommation d'énergie.
Avec 85 points sur 100, la ville d’Hasselt caracole en tête du classement des Smart Cities belges. La capitale wallonne Namur (69/100) et les villes flamandes de Louvain (68/100), Malines (66/100) et Genk (63/100) complètent le top cinq.
« Certes, les classements Smart Cities reflètent la situation à un moment donné, mais ils n’en demeurent pas moins des baromètres importants pour les citoyens et les investisseurs. En effet, un investisseur observe le monde entier à la recherche du lieu le plus indiqué pour son activité. Des critères comme la viabilité, la mobilité, les particules fines, la politique énergétique, les connaissances, etc. l'aident à prendre sa décision », explique Marc Lambotte, CEO d’Agoria.
Par rapport aux meilleurs élèves de la classe européenne (Copenhague, Barcelone, Helsinki et Vienne), nos villes et communes belges sont encore à la traîne. « Les nombreux projets de petite taille, très intéressants, que l'on retrouve à travers notre pays démontrent qu'il y a de la bonne volonté. Mais ce qu'il nous manque, ce sont des applications à grande échelle, au niveau d’un quartier ou d’une ville entière », conclut Marc Lambotte.
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=hasselt-et-namur-sont-les-deux-villes-les-plus-intelligentes-de-belgique&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré. | 02/12/2015
Climat: la Flandre prête à faire des «pas supplémentaires», selon Bourgeois
Le gouvernement flamand a fait savoir mercredi à la ministre fédérale de l’Energie, Marie-Christine Marghem, qu’il était prêt à faire des « pas supplémentaires » en vue d’aboutir à un accord sur la répartition des efforts climatiques, a indiqué le ministre-président, Geert Bourgeois (N-VA), devant le parlement flamand.
Il est question « de centaines de millions »
Le ministre-président a contesté les critiques selon lesquelles les discussions buteraient sur des détails. « Il ne s’agit pas de quelques millions mais de centaines de millions », a-t-il lancé. D’après lui, il importe donc que les chiffres soient établis de manière sûre.
Trois points doivent être tranchés :
► les accords relatifs à l’énergie renouvelable
► la répartition des recettes tirées des enchères
► le financement de la politique climatique internationale.
« J’ai le sentiment que nous sommes proches d’un accord mais que l’on en est encore loin », a-t-il ajouté, pour le moins sibyllin.
Séance suspendue
M. Bourgeois n’a pas précisé ce que recouvraient les « pas supplémentaires » qu’il consent à faire. La séance a été chahutée et suspendue après que le sp.a a demandé la tenue d’un débat d’actualité pour obtenir plus explications du gouvernement.
Les critiques de l’opposition ont été rudes, à l’égard du gouvernement flamand mais encore plus de la N-VA. Des flèches sont aussi parties des bancs de la majorité. Le député Willem-Frederik Schiltz (Open Vld) a parlé d’une « farce » et appelé M. Bourgeois à laisser de côté sa « balance d’apothicaire » pour aboutir à un accord.
http://www.lesoir.be/1059374/article/demain-terre/environnement/2015-12-02/climat-flandre-prete-faire-des-pas-supplementaires-selon-bourgeois
Écrit par : L'enfoiré. | 02/12/2015
Pourquoi le prix du 'fossile du jour' décerné à la Belgique pourrait avoir un parfum politique
Les ONG présentes à la COP 21 à Paris sous la bannière Climate Action Network (CAN) ont décerné à la Belgique le prix peu reluisant de « fossile du jour ».
« La Belgique représente le parfait contre-exemple de ce qu’un pays riche industrialisé doit faire en venant à des négociations internationales sur le climat. Notre pays est un « failed state » sur le plan de l’action climatique. Alors que le reste du monde réfléchissait aux détails de la négociation, les différents gouvernements belges n’ont toujours pas décidé, après six ans, des efforts que les entités du pays devront se partager pour lutter contre le changement climatique », estime le CAN.
Cependant, le décernement de ce prix pourrait avoir une logique politique sous-jacente, écrit Daardaar.be qui cite Newsmonkey. Wendel Trio, directeur belge de CAN Europe, a fait campagne avec le SP.A en 2007. Alors directeur de campagne de Greenpeace, Trio avait été intégré aux rangs des socialistes flamands par Johan Vande Lanotte, à cette époque président du SP.A. Cependant, Wendel Trio n’avait pas obtenu de siège au parlement.
La relation entre Wendel Trio et le Parti socialiste flamand semble ainsi évidente, explique le média. En outre, les socialistes flamands font partie des détracteurs de la politique climatique du gouvernement belge. Enfin, l’expression « failed state » figurant dans les conclusions du CAN est le terme exact utilisé récemment par Meyrem Almaci, présidente de Groen, pour se référer a la politique climatique belge.
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=pourquoi-le-prix-du-fossile-du-jour-decerne-a-la-belgique-lors-de-la-cop21-pourrait-avoir-un-parfum-politique&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré. | 03/12/2015
On parlait de Silicon Valley
Only in Silicon Valley... des micro-doses de LSD pour améliorer les performances de travail
Des doses régulières d'acide sont devenues la source de créativité de certains professionnels, principalement à San Francisco, rapporte Rolling Stones.
Le profil-type du consommateur est un jeune créatif entre 20 et 30 ans travaillant pour une startup technologique. La tendance consiste à consommer des "micro-doses" de psychotropes afin d'augmenter productivité et créativité.
Une micro-dose représente un dixième de la dose normale, soit 10 microgrammes de LSD ou 0,2 à 0,5 grammes de champignons hallucinogènes. La dose est imperceptible, elle suffit pour augmenter l'énergie mais elle ne permet pas de "tripper", indique Rick Doblin, fondateur et directeur de l'Association Multidisciplinaire pour l'Etude des Psychotropes.
Le terme de "microdosage" avait déjà été utilisé en 2011 par James Fadiman, auteur du Guide de l'exploreur des psychotropes, lors de la présentation des résultats d'une enquête auprès de consommateurs auto-déclarés. La tendance aurait été en constante augmentation depuis lors. "C'est une alternative bien plus saine que l'Adderall", déclare Fadiman, se référant à un médicament stimulant prescrit pour améliorer la capacité de concentration et le calme des patients, mais qui est devenu très populaire auprès des programmateurs.
Pour des résultats optimaux, il recommande de prendre une micro-dose tous les quatre jours le matin, avant la journée de travail. Les consommateurs ont signalé que les micro-doses pouvaient soulager certains problèmes comme la dépression, les migraines et le symptôme de fatigue chronique, tout en augmentant les capacités de raisonnement.
Le phénomène serait en train de se répandre... comme une traînée de poudre.
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=ionly-in-silicon-valley-des-micro-doses-de-lsd-pour-ameliorer-les-performances-de-travaili&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré. | 03/12/2015
Arnaud Brohé, consultant chez CO2Logic, répond à la question du prix des émissions de CO2.
Le carbone est devenu une valeur marchande.
Il a son propre marché, son propre prix.
Pourtant, c’est l’une des principales préoccupations écologiques.
Le cadre des accords de Kyoto était de définir un plafond pour limiter les émissions de gaz à effet de serre. On a commencé le développement d’une approche de marché, l’idée d’un droit maximal d’émettre des gaz à effet de serre pour les pays développés et de la possibilité d’échanger des lots de pollution. C’est une logique de marché : on vend le surplus et on achète le nécessaire.
Kyoto a été un bon révélateur de la faiblesse du droit international en la matière, entre les pays qui ne respectaient pas leurs engagements et ceux qui n’adhéraient pas au protocole.
Le carbone a une empreinte et surtout un coût qui est lié aux émissions de gaz. C’est une externalité de nos productions industrielles. L’idée qui existe depuis le Protocole de Kyoto est de mettre un prix sur le carbone, de payer pour les dégâts qu’on va causer.
Le marché du carbone est une contrainte sur le secteur privé
Le marché du carbone a été préféré à la taxe carbone au niveau international. En effet, la taxe carbone est une problématique de fiscalité nationale. C’est un domaine où la collaboration entre États n’est pas très développée. Cependant, le prix du carbone inséré dans son marché est assez volatil en fonction de la consommation mondiale.
Malgré les problèmes du marché du carbone, Comme les fraudes ou les abus, il est le système le plus utilisé et permet de mettre une contrainte sur les acteurs du secteur privé. Le CO2 qu’ils émettent à un coût.
Pour avancer dans le pas de la transition énergétique, on parle de solutions technologiques. Elles sont nécessaires mais font débat. La raison pour laquelle beaucoup considèrent qu’elles ne seront pas suffisantes, c’est l’effet rebond. Lorsqu’un bien devient plus accessible, la demande augmente. On le voit avec les voitures, elles consomment moins de carburant mais sont beaucoup plus nombreuses. Les mesures technologiques ne sont pas suffisantes, il faut aussi travailler sur des restructurations sociales pour éviter une surconsommation.
Cette idée de restructuration sociale passe par des normes comme instrument de contrainte, limiter par exemple les places de parking ou encore éviter le transport de poids lourds dans les villes.
http://www.lesoir.be/1060687/article/demain-terre/2015-12-03/cop21-carbone-quel-prix
Écrit par : L'enfoiré. | 03/12/2015
Ça y est l’accord est trouvé à la sauce belge, une fois
http://www.lesoir.be/1061868/article/actualite/belgique/2015-12-04/l-accord-intrabelge-sur-climat-enfin-ete-trouve
Écrit par : L'enfoiré. | 04/12/2015
La plus verte des entreprises belges, c'est Laurent Minquet qui en a fait son moyen de faire fortune.
Le lien entre l'écologie et l'économie comme innovation.
La technologie d'EVS, le "broadcast", dans le graphique, XDC, l'anticipation du passage du numérique dans les salles de cinéma et le développement du durable.
Maison thermo-efficaces, par l'isolation, les panneaux photo-voltaïque, domotique et réseau de chaleur.
Le solar-rickshaw, véhicule à batterie lithium-ion avec une autonomie de 60 kms dont la recharge se fait par le soleil.
Écrit par : L'enfoiré | 07/12/2015
La Belgique parmi les meilleurs élèves d'un classement climatique à la 7e place de l'édition 2016 du "Climate Change Performance Index", un classement climatique par pays établi par l'association environnementale allemande Germanwatch ainsi que le réseau d'ONG Climate action network Europe.
Notre pays, dont les performances climatiques sont qualifiées de "bonnes", se classe en réalité quatrième meilleur élève.
Pour la cinquième année, le Danemark arrive en tête -et occupe donc la 4e place-, suivi par le Royaume-Uni et la Suède. Le classement est établi sur base du niveau d'émissions de CO2 (par habitant) et de leur évolution, sur le recours aux énergies renouvelables, sur l'efficacité énergétique des économies nationales ainsi que sur les politiques publiques en matière de climat.
En outre, 300 experts énergétiques et climatiques, dont la plupart sont membres d'ONG environnementales, ont collaboré à sa réalisation. C'est l'Arabie saoudite qui occupe la 61e et dernière place de ce classement établi depuis 2005.
Parmi les Etats dont les performances sont qualifiées de "très pauvres", se trouvent également l'Australie (59e), le Japon (58e) ou le Canada (56e). Les Etats-Unis et la Chine, principaux pollueurs de la planète, occupent respectivement la 34e et la 47e.
http://www.lalibre.be/actu/planete/cop-21-la-belgique-parmi-les-meilleurs-eleves-d-un-classement-climatique-etabli-par-des-ong-5666cf7e35708494c95d0c1b
Écrit par : L'enfoiré. | 08/12/2015
Kiosque sur le sujet de la COP21
http://www.tv5monde.com/cms/chaine-francophone/Revoir-nos-emissions/Kiosque/Episodes/p-31135-Objectif-2-.htm
Écrit par : L'enfoiré. | 08/12/2015
Laurent Fabius: «Nous sommes parvenus à un projet d’accord ambitieux et équilibré»
http://www.lesoir.be/1068055/article/demain-terre/environnement/2015-12-12/laurent-fabius-nous-sommes-parvenus-un-projet-d-accord-ambitieux-et-equili
Détails de l'accord:
http://www.lesoir.be/1068207/article/demain-terre/environnement/2015-12-12/cop21-voici-details-du-projet-d-accord-sur-climat
Écrit par : L'enfoiré. | 12/12/2015
'Un accord sur le changement climatique sonne bien, mais malheureusement, ce n'est pas tout à fait vrai'
“Pour la première fois, les pays riches et les pays pauvres se sont engagés à lutter contre le changement climatique. Cela sonne bien, très bien, même. Mais malheureusement, ce n’est pas tout à fait vrai”, déplore le journal autrichien Die Presse:
“Les Etats ont peut-être tous signé l’accord à Paris, mais ce n’était pas un si grand exploit. L’accord de Paris manque de substance pour parvenir à son propre objectif de maintenir le réchauffement planétaire à moins de 2 degrés au dessus des niveaux pré-industriels.
L’écart entre les attentes et la réalité est énorme. Dans ce domaine, il ne peut être question de les contraindre tous à protéger le climat. Et c’est précisément avec cette absence de contrainte que les négociateurs se sont acquis à l’avance un pseudo-succès diplomatique.
Depuis la conférence du climat à Copenhague, il est clair que chaque pays peut décider pour lui-même quand, comment et de combien il compte réduire ses émissions de gaz à effet de serre”.
Le journal italien La Stampa note quant à lui que les acteurs les plus importants pour le réchauffement climatique étaient absents à la table des négociations:
“Les représentants de gouvernements auraient dû s’assoir d’un côté de la table, et les capitaines d’industrie, de l’autre. Les entreprises, les manufacturiers clés de leur secteur, mais aussi les associations de travailleurs. (...)
Malheureusement, seuls les gouvernements étaient présents, avec leur entourage bureaucratique. Mais pour s’assurer que les attentes soient aussi viables à court terme, il faut aussi accepter que les réductions d’émissions impliquent également une réduction de la croissance. (...)
Et pourtant, nous ne savons pas qui couvrira les coûts d’une croissance écologique. Rien n’a été précisé sur ce point dans les accords de Paris”.
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=un-accord-sur-le-changement-climatique-sonne-bien-mais-malheureusement-ce-nest-pas-tout-a-fait-vrai&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 16/12/2015
2015 a été une année record pour la chaleur
Les trois grandes agences qui mesurent les températures mondiales - la NOAA américaine, la NASA et le Met Office britannique - publieront leur verdict final concernant les températures de 2015 en janvier, lorsque toutes les températures du mois de décembre seront connues. Mais le bilan des résultats provisoires qui a déjà été publié, et qui prend en compte les températures enregistrées jusqu'à fin novembre, est déjà remarquable.
2015 pourrait ainsi être l'année la plus chaude depuis que les mesures sont prises, et à peu près partout dans le monde, on a mesuré des températures extrêmement douces en décembre. A New York, une ville connue pour ses hivers rigoureux, on a enregistré une température de 22°C le 24 décembre, un record historique.
Selon la NOAA, la température moyenne de la surface de la terre et les océans enregistrée entre janvier et novembre, qui a été en moyenne de 14 degrés au cours du 20e siècle, a été dépassée de 0,87 degrés. C’est 0,14 degré de plus que le record précédent, qui datait de 2014.
Au terme de 11 mois, 2015 est donc sur les rangs pour devenir l’année la plus chaude depuis que l'on a commencé à mesurer les températures mondiales en 1880. Suivie dans l’ordre par les années 2014, 2010, 2013, 2005 et 2009.
Graphique et Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=ce-graphique-montre-a-quel-point-2015-a-ete-une-anne-record-pour-la-chaleur&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 29/12/2015
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