16/06/2018
Mens sana in ars athletica
- Qu'est-ce qui est parti?
- La Coupe du monde de foot, Patate.
Alors, dans ces cas-là, on commence par effeuiller la marguerite.
Foot, je t'aime, un peu, beaucoup, à la folie ou pas du tout.
"Mens sana in corpore sano", une expression latine de circonstance qui veut dire "un esprit sain dans un corps saint" et dont Pierre de Coubertin avait créé la variante par parti pris : « mens fervida in corpore lacertoso » soit « un esprit ardent dans un corps musclé ». Les mots "footus"et "sportus" n'existent pas en latin à part peut-être dans les BD d'Asterix.
Je n'ai pas beaucoup de billets sur le sport spectacle avec le foot en particulier.
"C'est comme s'amuser à une fête catho quand on n'est pas croyant" disait quelqu'un.
Mais, désolé pour le manque à gagner ou à perdre de ma petite personne, je ne ferai pas partie des supporters.
Je me glisserai seulement à la pointe des yeux parmi ceux qui ne se trouveront ni à Moscou ni devant les écrans de télés ou d'Internet, mais qui essayeront de faire semblant de s'y intéresser pour ne pas détonner.
Un million d'étrangers ont commencé leur transhumance temporaire jusqu'en Russie qui n'est pas en d'autres temps, un pays reconnu pour son immigration comme le remarquait Kodi dans un café serré moins hilarant qu'il était sensé avoir torréfié l'ambiance.
La Coupe Mondial de foot a ses symboles, son organisation, ses aspects socio-économiques, son aspect politique et sa culture populaire qu'elle entraîne à son palmarès.
L'engouement parmi les sponsors et les spectateurs est dépendant des pays et de la marge financière ou morale que chacun peut en tirer.
Cette Coupe du monde sent un peu le souffre. Elle fâche au cœur de convulsions politiques, entachée de corruption à tous les étages.
"La Coupe du monde des espions" (extraits:) présenté par ARTE répondait à cette question: "Corruption, espionnage, fonds publics dilapidés. Les dessous du combat, remporté en 2010 contre l'Angleterre par la Russie, pour devenir le pays organisateur remonte à Londres en 2010. La FIFA de Sepp Blatter, que les scandales de corruption à répétition obligeront à démissionner six ans plus tard, désigne la Russie et le Qatar comme pays organisateurs des Coupes du monde de football 2018 et 2022. Pour la compétition, seule l'Angleterre, patrie footballistique s'il en est, est restée jusqu'au bout en lice face à une Russie et n'a pu être sélectionnée pour le Mondial. Les deux pays rivaux n'ont reculé devant rien pour l'emporter par les dessous sonnants et trébuchants de la victoire qatarie.".
Le but, effacer les clichés des problèmes externes et renforcer la notoriété d'un pays par nationalisme et augmenter le prestige de Poutine. (14/6: Situation sur place)
Quelques dirigeants du monde penseront boycotter le Mondial, mais est-ce envisageable?
Une première salve de mécontentements entre l'Angleterre et la Russie avait déjà eu lieu lors de l'empoisonnement de l'ancien agent double russe Sergeï Skipal et de sa fille. Cela a entraîné des détériorations successives des relations bilatérales.
Le coût du Mondial s'élève à 11,3 milliards de $ dont 9 pour le pays organisateur et le reste pour la FIFA.
Les prix d'entrée au stade sont plutôt élastiques mais pour assister à un match des "Diables rouges", c'est 600€ minimum par match.
C'est dire que, du côté belge, cela ne va pas entrainer des déplacements de foule vers la Russie pour y assister. Les prix des locations dans les hôtels ont doublés si pas triplés.
5000 Belges iront en Russie dont 2900 auront payé leur ticket et les autres seront là comme invités pour sponsoring.
Beaucoup de chefs d’États vont briller par leur absence ou seront là par coexistence pacifique si leur équipe de foot arrive à l'arrivée.
Une semi-dictature comme la Russie ne fait évidemment pas le pays idéal pour une telle organisation qui y voit un moyen de racheter le passé alors que le manque de liberté d'expression, l'homophobie et le racisme sont présents comme des étiquettes auto-collantes.
Les magouilles dans lequel l'argent est roi, font toujours sourire ou pleurer quand on pousse ce sport du niveau amateur à celui de professionnel.
En 2006, comme la situation politique était assez terne en France, je publiais lors d'un autre Mondial de foot "Le Mondial de football a de ses retombées bien dépendantes de la psychologie et de la chance" pour soutenir les Bleus.
Pour le Tour de France, je remettais le couvert dans "Sportifiez-nous".
Le Mondial de foot avait alors la Belgique qui n'était même pas cité dans la liste à l'arrivée.
En 2009, "Viens chez moi, j'habite chez une copine" reprenait tous les points noirs que l'on rencontre quand les compensations pour les désagréments des événements sportifs n'arrivent pas dans les bonnes mains.
Il y a 4 ans, à Sotchi, les désagréments des compétitions des JO, la population les avait vécus:
Les étudiants en période de bloc, craignent, cette fois, de ne pas pouvoir étudier pour passer leurs examens alors qu'ils seront envahis par les supporters devant l'écran géant planté en devanture de leur université à Moscou: .
Sont-ce des injustices vis-à-vis de ceux qui ont d'autres choses à penser ou à faire et qui n'en ont rien à cirer des compétitions sportives mais qui se trouvaient au mauvais endroit, au mauvais moment rendant les minorités souffrantes hors du le coup?
Peut-être mais quand il s'agit de parler de sacrés phobies, de sacrés fantasmes, de sacré pognon que l'on brasse par millions ou par milliards dans ce milieu, on en oublierait la raison des objectifs du sport.
Du sport comme le jogging ou le vélo, j'en fais sans viser la compétition mais en suivant uniquement le plaisir que cela procure.
Le regarder ce sera vraiment du bout des yeux pendant très peu de temps.
Bizarre que les supporters y trouvent leur réconfort et peut-être leur rêve par procuration dans leurs vedettes qu'ils placent sur les pavois de la gloire en y étant exclus.
Bizarre que les fans ne voient aucun inconvénient aux tarifs pratiqués pour leurs joueurs préférés alors qu'ils vilipenderaient, au travail, les émoluments de leur patron.
En 2014, dans le billet "Le compromis à la belge ne marche plus", j'imaginais une interview fictive de notre entraîneur national des "Diables rouges" de l'époque pour le transposer au niveau politique et pour recoudre la déchirure politique entre les Communautés flamandes et francophones.
En 2016, le billet "E pericoloso sporgersi" faisait une courte allusion au fait que la Belgique aurait dû éviter l'Italie mais qu'on l'avait reçu d'entrée de jeu pour nous faire sortir.
Éviter l'Italie? Si cela avait été en 2018, cela n'aurait pas été difficile, mais en 2016...
Mais à part cela, pas beaucoup de foot sur cette antenne si ce n'est pour parler de ce que le sport en général peut entraîner de bénéfices pour la santé.
La rubrique "Santé, nature, innovation" écrivait dernièrement un billet "Cet objet caché dans votre poche pourrit votre santé. Sport, jeu, amour, toutes les activités peuvent être faites sur ordinateur ou téléphone pour moins cher, plus facilement et avec moins de risques que dans la vraie vie. Mais que devient votre vie quand tous vos jeux, votre sport et vos amours ne se passent plus que sur un écran ? Jouer au foot sur ordinateur ne développe ni les muscles, ni le cœur, ni l’habileté physique. Sur le long terme, ce sont de précieuses expériences de vie qui ne sont pas réalisées. On ne construit rien et on augmente le risque de maladie".
Quand on perd, on oublie ses illusions. Quand on gagne, on se voit déjà au sommet de ses rêves avant de redescendre en catastrophe sur le plancher des vaches après l'événement.
Un sport avec un rôle proactif et un autre rétroactif de soin des os et des articulations et ce n'est pas devant la télé que cela se passe: .
Le sport spectacle fait marché le commerce. Samsung annonce 50% de hausse des ventes de ses écrans plats de télé supporté par des prix en baisse de leurs écrans à la grandeurs des espérances de ceux qui espèrent inviter chez eux, leurs "coopérants à leur enthousiasme". Les pizzaiolo sont sur les chapeaux des roues avec les bières et sans chianti puisque l'Italie est hors du coup, les sociétés arrête le travail à 17:00 quand la Belgique met ses artifices noirs, jaune, rouge à l'honneur... Les collections de vignettes Panini représentent un marché de 758 millions d'euros. Tout ça pour des petites images avec des têtes qu'on en connait pas qui feraient rêver quelque part dans le monde.
Désolé, j'ai des rêves qui ne s'y mêlent pas.
Quand je parle du foot avec un fan familial, j'ai la boutade volontairement sarcastique de dire "pourquoi courir après une balle et quand on arrive à l'avoir dans les pieds, on la passe à un coéquipier au lieu d'aller la mettre dans le goal soi-même. Il existe des passes tarifées mais c'est sur un autre terrain et là, on paye pour atteindre le but".
Non, je ne vais pas ajouter une couche à ce que pensait Pierre Desproges qui disait que c'était un sport où a trop peu de pieds et trop de mains....
Dans le coin de l'humour décapant, il y a l'interview de Steve Dassidot.
Une transversale, qu'est-ça quo?
La réponse est apparemment multiple:
Pas étonnant, il y a un jargon dans le foot qu'il faut étudier par cœur avec un examen en fin de match...
Ce sport sert à tout mais si on n'y prend garde, il pourrait devenir la victime de son succès avec des joueurs professionnels qui n'ont rien des dieux de l'Olympe.
Ces mystificateurs "sportivus" ont aussi leurs faiblesses et parfois, ils ont besoin d'un matelas pour y déposer leurs rêves comme le commun des mortels.
Si sur le terrain, le "brancardgate" n'est pas inutile, devant la télé, regarder le foot peut même apporter une extinction de voix et dans les cas extrêmes, une attaque.
En 2016, lors du match Angleterre-Russie, des hooligans hyper-nationalistes des deux camps avaient manifesté leur violence, avec un sourire entendu de Poutine.
En 2018, dans son pays hôte, il verrait la violence d'un tout autre œil. Pourtant, ces hooligans reviendront. Il s'y sont préparés.
Le "Panem et circenses" sur le terrain ou sur les gradins en "hors-jeu"...
Au foot, le terme "hors-jeu", déterminé par la Loi 11 du foot, dit qu'un joueur serait hors-jeu s'il est plus près de la ligne de but adverse qu'à la fois le ballon et l'avant-dernier adversaire.
Pour moi, cela reste toujours assez sibyllin avec sa série d'exceptions. Je plains l'arbitre qui devra déceler ce fameux "hors-jeu"...
Par contre, il est parfaitement clair hors du terrain, dans les gradins ou en dehors du stade.
Désolé, je ne suis pas un footeux. Peut-être suis-je au palmarès des différents dans le monde "merveilleux" de Josef Schovenec.
Bien sûr, la popularité du foot est proverbiale et trouve ses raisons dans l'histoire: .
Pour certains, le Mondial est même une autre fête nationale même s'il y a eu des affaires Nainggolan, des matelas et de Damso.
Cela risque de devoir slalomer avec la zapette pour découvrir des chaînes télé qui n'auront pas de foot au programme.
La suite sera aux prochains numéros dans les média et les soirées endiablées "To Russia, with love".
Lundi, premier match avec le Panama.
Je ne compterai ni les points, ni les goals mais je suis sûr qu'on m'en informera à l'insu de mon plein gré, sans même le demander.
Les coups de klaxons suivront ou ne suivront pas les échos de victoires des Diables rouges.
L'examen du CEB risque d'être très tendance.
Sans blague, voilà que la BBC pronostique notre victoire... avec des arguments tels que qu'être tête de série, d'hôte non gagnant, de bonne défense, d'Européen, de meilleur gardien, d'expérience, de sans titre... Dans le même groupe que les Diables rouges... la stratégie anglaise n'est-elle pas de gonfler la confiance des Belges avant leur rencontre du 28 juin?
Je ne pronostiquerais rien du tout... J'en serais bien incapable.
Quant à la Coupe Jules Rimet la plus convoitée, je lui laisserai son histoire particulière:
Jean-Louis Fournier dans "Ça m'agace" écrit: "Un footballeur qui vient de marquer un but pousse des cris, hurle de joie, trépigne, danse, pleure, s'embrasse, se roule par terre, à l'idée qu'il va gagner beaucoup d'argent avec les images du bonheur qu'il retrouvera à la télé. N'y aurait-il sur Terre d'autres raisons d'être heureux? D'autres images du bonheur? On dit bêtement heureux, mais c'est pas si bête d'être heureux".
Il faudra excuser Jean-Louis quand il avait écrit cela en 2012, il avait déjà 73 balais... avant, si cela ne l'agacerait peut-être pas... aujourd'hui, cela l'exaspèrerait peut-être...
Désolé encore une fois, je ferai partie du club des "biesses" de Jannin et Liberski.
Je serais anti-démocratique si je ne laissais pas parler la majorité et le fan de foot, Kiki l'innocent: .
Pour ceux qui désirent suivre les compétitions, cliquez.
Les chansons du Mondial dans le passé ne font pas mieux que d'apporter du rythme à "l'event" et n'ont rien à voir avec les musiciens dont je parlais dans le billet de la semaine dernière pour rendre plus intelligent..
Pas d'hymne belge au Mondial cette fois.
Pourtant, il y avait eu un sérieux casting serré de Jannin:
L'amour du foot et la Belgique me font penser à la pièce "Bossemans et Coppenolle" dans sa version la plus ancienne, mais qui a encore été rejouée en 2017 au Théâtre des Galeries avec le même succès.
Mais c'était une époque où le foot n'avait rien de mondial
seulement entre le Daring de Molenbeek et l'Union Saint-Gilloise
Non, le foot sur le terrain, cela peut être fortifiant et agréable, mais pas dans son fauteuil pour regarder un match.
La promotion de la Belgique par cette alternative, je la vois bien dans d'autres occasions sur un autre terrain.
Kiki l'innocent parlait du Grand Jojo...
Les hymnes de la Belgique ne font pas beaucoup mieux mais sous sa conduite cela traverse allègrement ses quatre fois vingt ans par multiple de quatre ans du Mondial au Patrimoine immatériel de l'UNESCO...
En 1986, au Mexique
En 1990, en Italie
En 2014, au Brésil
En 2018, il remet ça avec Goal Goal Goaal
Alors au diable l'hymne du mondial, au diable le foot "pognon",
vive la version noire du Grand Damso
Eriofne,
16/6/2018: Autre "monument" de l'histoire belge, Annie Cordy fête aujourd'hui ses 90 ans et la une de la RTBF lui consacre un documentaire à 23:00
"Les 90 étoiles de Tata Cordy"
17/6/2018: Kiosque parle de la diplomatie du ballon rond
19/6/2018: Manon Lepomme n'a plus rien à se mettre sous la dent, que du foot, du foot et encore du foot
20/6/2018: Je pensais bien que Thomas Gunzig était un trouble fête comme moi, merci, Thomas, tu n'es pas seul
24/6/2018: Décodeur du foot dans les oreilles dans "Banquette"
9/7/2018: Philippe Van Parijs parle de l'engouement nationaliste des Belges à la veille du match France-Belgique
10/7/2018: Une semaine pendant laquelle la Belgique serait au centre du monde.
16/7/2018:
Conclusions
Signées par Michel Lecomte et Elena Volochine de la RTBF
Personnelles:
Ce billet montrait mon faible attachement au foot spectacle présenté à la télé.
Pour la première fois de ma vie, sans ajouter de passion, j'ai regardé la première mi-temps du match France-Belgique pendant 45 minutes.
Pourquoi ce manque de passion?
Parce qu'il y a très peu de moments pendant lesquels, il se passe quelque chose et trop de temps morts.
Le terrain est trop grand. Les passes improductives sont nombreuses avec des obstructions de jeu.
Compter le nombre de goals au hand-ball ou au basket-ball, et cela devient plus clair.
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Commentaires
Guillermo Guiz chronique le mondial : «Le match qui tue»
L’humoriste chronique la Coupe du monde pour Le Soir : Vous imaginez vous un Moldavie-Vietnam comme LE match de cette compétition ? Et bien à la coupe du monde, il y a toujours CE match. Soyez prêt !
http://plus.lesoir.be/162908/article/2018-06-16/guillermo-guiz-chronique-le-mondial-le-match-qui-tue
Écrit par : L'enfoiré | 16/06/2018
Guillermo Guiz chronique le Mondial:
Cristiano, l’indétestable
Ah ce Cristiano Ronaldo ! Tant d’effort pour le détester. A croire qu’il fait exprès d’être si parfait.
Et de quatre. Sale temps pour les « haters ». Cristiano Ronaldo est compliqué à détester. J’essaie. De toutes mes forces. Et depuis longtemps. Parce que depuis gamin, je suis pro-Barça et par extension pro-Messi, pro-Iniesta, pro-humain. Mais c’est une torture d’être anti-Cristiano.
« C’est ce genre de mec, Cristiano »
Jamais tu ne trouves la paix. Ronaldo, c’est le mec qui couche avec la fille dont tu as toujours rêvé. Et tu pleures. Puis qui se présente aux élections. Et qui devient Premier ministre. Puis Secrétaire général de l’ONU. Là, tu te dis que c’est bon, il va se calmer, personne ne peut avoir autant de succès tout le temps, partout, à un moment ça faiblit, ça décroît. Mais non. Il devient Prix Nobel de la Paix. Et pour fêter la remise du prix, il couche avec ta mère. C’est ce genre de mec, Cristiano. Tu penses à sa manière de jouer, à son absence totale de pitié devant un but et tu penses à ta maman. Et tu pleures. Parce qu’il ne lâchera rien, non, il ne lâche jamais rien. Alors tu te rabats sur l’extra-sportif, tu te dis qu’il a fraudé le fisc espagnol et que c’est une ordure. Mais là tu réalises que le seul joueur moderne qui n’a pas fraudé le fisc, c’est Rudi Smidts. Et ce n’est même pas un joueur moderne. C’est dur. Tu te décourages. Mais au fond de toi, tu préfères vraiment regarder Messi jouer, tu es triste de voir décliner Messi. Alors tu t’accroches à la dernière branche du saule, la branche finale, le plan ultime anti-Cristiano, tu te dis « ok, il a peut-être tout maintenant, il est beau, il est musclé, il est bronzé, il va peut-être gagner la Coupe du monde tout seul, choper un sixième Ballon d’Or, puis un septième, et marquer et marquer et épouser ma mère, et encore marquer puis encore marquer, eh bien, un jour, tout Cristiano qu’il soit, il faudra bien qu’il meure, comme tout le monde ! »
La perfection agaçante
Oui. Sauf que Cristiano, il s’entretient tellement qu’il va mourir à 162 ans, cent ans après toi et cinq ans après l’arrêt de sa carrière. Il va mourir bien après toi, oh oui, parce qu’à 33 ans, il est en meilleure santé que toi quand tu en avais onze. Et tu pleures. Et tu as beau dire dans un tweet électrique que « c’est un robot, faut pas lui faire un contrôle anti-dopage, faut lui faire un contrôle anti-rouille », que « l’intelligence artificielle nous a déjà volé nos caissières et nos banquiers, maintenant elle nous vole nos centre-avants », tu as beau dire à tes amis « c’est pas possible, ce type, c’est pas possible, et je préfère Messi, je préfère tellement Messi, Messi c’est un grand buteur ET un grand passeur », Cristiano, il continuera à marquer. Et un jour, peut-être, tu finiras par être content pour lui. Et tu seras apaisé.
http://plus.lesoir.be/163811/article/2018-06-20/guillermo-guiz-chronique-le-mondial-cristiano-lindetestable
Écrit par : L'enfoiré | 21/06/2018
Et bien Guillermo, ce ne sera pas l'Argentine
«Catastrophe», «à la dérive»: les médias argentins déçus après la défaite de l’Argentine au Mondial
Après le naufrage de l’Argentine face à la Croatie 0-3, les internautes et les médias argentins n’y vont pas avec le dos la cuillère au sujet de Messi et ses équipiers.
À la télévision nationale TV Publica, le commentateur Diego Latorre a déclaré qu’« aujourd’hui, Messi était à l’arrêt, il était éteint, déprimé ». Le quotidien Clarin parle d’une « catastrophe » et d’une « Argentine à un pied d’être sorti de la Coupe du monde ». « La sélection est à la dérive et le pire est que personne ne semble prêt à la sauver »,
http://www.lesoir.be/164110/article/2018-06-22/catastrophe-la-derive-les-medias-argentins-decus-apres-la-defaite-de-largentine
Écrit par : L'enfoiré | 22/06/2018
Mon coeur balance !
1: Belgique
2: France
3: Australie
4: Angleterre
Les autres n’existent pas ! :)
Écrit par : Vadot | 16/06/2018
J'ai pensé à cela et à ton cas.
Avoir 3 nationalités (Australienne, Anglaise, Française) et en plus se retrouver dans un 4ème pays la Belgique, cela doit être terriblement antagoniste et cela doit déchirer quelque part.
Cela pourrait aussi donner quatre chances d'être content...
Écrit par : L'enfoiré | 17/06/2018
Je suis étonnée que tu n’ais pas été plus virulent sur le foot.
Cet engouement hystérique touche une population peu instruite.
Il y a d’ailleurs une étude qui a été faite et on a démontré que les supporters de foot ont un QI faible et que le taux de débiles au sens médial y était élevé.
Il n’y a d’ailleurs que chez eux qu’il y a vraiment une rivalité vu que les victoires sont planifiés par les clubs et que les enjeux financiers sont les grands décideurs.
Tout le monde est au courant et il faut donc ne rien avoir dans la cervelle pour s’exciter pour des choses déjà arrangées.
C’est l’appartenance à un groupe qui les exalte . Je suppose que çà leur permet de se sentir valorisé d’être un boulon de la grande machine.
Et en plus , on parle de stratégie. C’est juste la chance d’être au bon endroit au bon moment.
Ce qui est révélateur c’est leur cri de ralliement….c’est plus bestial que humain.
Je n’ai rien contre le foot qui est un jeu avant tout mais l’ampleur que ces compétitions prennent me sidère.
Écrit par : Léopodine | 18/06/2018
Le foot, un sport d'homme?
D'après ce billet, plus vraiment
http://www.doctissimo.fr/html/forme/sports/foot/16354-foot-feminin.htm
Le foot au féminin
Les femmes et le foot c'est "un peu, beaucoup, à la folie". Il y a celles qui subissent peu ou prou la passion de leur moitié et celles qui la vivent à fond, en solo ou en duo d'ailleurs. Les femmes, et les jeunes filles, se passionnent de plus en plus pour le ballon rond et le foot n'est plus un terrain exclusivement réservé aux hommes.
En 1998, avec la France Championne du Monde de nombreuses femmes ont vu naître en elles la fibre footballistique. Mais 18 ans plus tard, 3 Coupes du Monde et aucun titre mondial, l'engouement des femmes pour le ballon n'est pas pour autant retombé comme un soufflé, bien au contraire. L'engouement s'est mû en véritable passion, loin de l'effet de mode. " On a dépassé la simple tendance", explique Brigitte Henriques, Secrétaire Générale de la FFF. " Aujourd'hui on est dans une autre réalité." Les femmes s'intéressent au foot comme les hommes et les passionnées en connaissent les règles sur le bout des doigts.
Foot féminin Premier effet de cet attrait des femmes pour le ballon rond, les stades se féminisent. La FIFA dans un rapport sur les Recommandations et Exigences techniques des stades de foot prenait en compte " le nombre croissant de spectateurs femmes dans les stades"*. Une féminisation qui a pour conséquence un meilleur comportement des hommes et une baisse de la violence dans les stades. " C'est prouvé : la présence des femmes dans les stades réduit la violence et le hooliganisme, et amène une ambiance plus agréable", assure la chercheuse Marianne Meier dans les colonnes de Swiss Info. Une meilleure acception des femmes aux abords et dans les stades mais également sur le terrain.
Les femmes envahissent le terrain
Alors que le foot féminin n'est reconnu en France que depuis une quarantaine d'années (1970), les femmes et les petites filles n'ont jamais autant pratiqué. " On a aujourd'hui quelques 86 171 licenciées femmes", commente Mme Henriques. " Un chiffre qui progresse de façon exponentielle." Si la représentante n'aime pas comparer le nombre de licenciées femmes à leurs homologues mâles car "il s'agit du sport national" elle préfère le comparer à un autre chiffre pour mettre fins aux idées reçues : " En France, on a plus de 80 000 femmes licenciées dans le foot contre 65 000 dans la danse." L'adage au foot les garçons et à la danse les petites filles semble avoir vécu.
Il faut dire que la FFF a mis en place une politique de féminisation dont " l'objectif est de permettre à toutes les femmes de jouer."
Et les femmes ont désormais vocation à se retrouver sur tous les terrains : " joueuses, dirigeantes, entraineurs" elles ne veulent plus rester sur le banc de touche.
Et la bonne nouvelle c'est que le football féminin séduit de plus en plus. "La Coupe du Monde de 2011 a marqué un vrai tournant pour le foot féminin. Avant cela, on peinait à remplir les stades lors des matches, on tournait difficilement autour des 3 000 spectateurs. Aujourd'hui on est plutôt autour des 12 000. C'est un vrai engouement car comme le foot masculin, le foot féminin fédère, il séduit aussi bien les hommes que les femmes, il attire des personnes qui n'aimaient pas forcément le foot. Et de manière générale, les fans de foot aiment aussi le foot féminin."
Plus de 20 000 licenciées gagnées en 3 ans, plus 3 000 dirigeantes de plus dans les instances lors des trois dernières années, un joli score qui n'aura de cesse de progresser au regard des jeunes générations qui ne se posent plus la question de savoir si le foot est un sport de filles ou de garçons. " Ce qui aide, c'est que désormais, les femmes peuvent supporter des femmes, leurs idoles ne sont plus uniquement des hommes. Les petites filles qui jouent au foot ont désormais comme modèles des joueuses."
Le foot ne se transmet plus de père en fille
Des petites et jeunes filles qui n'ont pas forcément connu la Coupe du Monde 1998 et qui contrairement à leurs ainées n'en sont pas venues au foot par transmission d'une passion paternel ou d'un frère. " A mon époque, explique Brigitte Henrique qui est également une ancienne joueuse, les filles aimaient le foot car elles avaient vu leur père, leur grand-père, les copains de quartier passionnés par ce sport. Aujourd'hui ça a totalement changé. Les petites filles ne se posent plus la question, c'est tout à fait naturel pour elles." Des joueuses qui ont le même esprit de gagne que les garçons, la même passion, qui partagent les mêmes valeurs de convivialité, d'effort collectif.
Le football, un univers macho ?
Les footballeuses et supportrices trouvent-elles ce milieu macho ? Pour Birgitte Henriques, " le milieu du foot est un milieu purement masculin, mais les choses changent et notamment les hommes ont beaucoup changé leur regard sur le foot féminin", tout comme sur la présence des femmes lors des matches. Et puis, il semblerait que les femmes passionnées de foot ne trouvent pas ce milieu plus machiste que dans d'autres pans de la société. Le milieu du ballon rond est à l'image de notre société, la place de la femme y bouge comme dans le reste de la vie quotidienne. " Les choses ont beaucoup changé et ce n'est pas uniquement en France, c'est planétaire. Il y a un juste rééquilibrage de la place de la femme dans la société que l'on retrouve dans le sport et le foot notamment."
Brigitte Henriques sait qu'il reste encore beaucoup de choses à faire, rappelant " qu'un club sur deux n'accueille pas de filles à l'heure actuelle", mais que les choses évoluent dans le bon sens grâce à des instances qui " ont une vision ultra moderne de la place de la femme dans le foot." Et de conclure : " On est amené à voir de plus en plus de femmes aussi bien sur le terrain que dans les stades et aux postes d'encadrement."
Conclusion: La folie comme l'allergie, n'a pas de sexe...
:-))
Écrit par : L'enfoiré | 18/06/2018
Un billet comme un autre mais écrit par une dame enseignante surnommée rosemar qui faisait preuve d'une certaine mollesse dans ses propos et ses commentaires
"Le foot, même au supermarché..."
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-foot-meme-au-supermarche-205230
Écrit par : L'enfoiré | 18/06/2018
Que coûte la Coupe du monde de football... à la productivité ?
Pour de nombreux employeurs, la Coupe du monde en Russie signifie une perte de productivité. Ils sont en effet confrontés à une augmentation de l'absentéisme. Et même lorsque les salariés sont présents, de nombreuses heures de travail sont menacées avec les inévitables débriefings et prévisions des matches.
Maude Lavanchy et Willem Smit, journalistes à l'agence de presse Bloomberg, ont calculé que le monde s’expose à une perte de produit intérieur brut d'environ 11,9 milliards de dollars (environ 10,3 milliards d’euros) au cours des deux premières semaines de la Coupe du monde. Cependant, pour pouvoir estimer l'impact total de cet événement, les deux journalistes expliquent qu’il faut examiner les choses plus avant.
L'effet bonheur
En effet, d’un côté, on constate une perte de productivité, mais de l’autre, le football inspire un plus grand sentiment de bonheur, d'une heure avant le match à trois heures après le dernier coup de sifflet.
Or, de nombreuses études montrent que des employés heureux gagnent entre 10 et 12% de productivité. Les journées émaillées de bon matches auraient donc des retombées positives pour l’entreprise. D’un autre côté, un match décevant a un effet négatif deux fois plus marqué sur la productivité.
Une modélisation basées sur les cotes des bookmakers britanniques
Les deux journalistes se sont basés sur les cotes établies par les bookmakers britanniques pour prévoir les résultats de la coupe du Monde, et en tirer une modélisation de l’impact de ces résultats sur la productivité. Ils concluent que pendant la phase de groupe, la moitié des 48 matches pourraient avoir des conséquences économiques, notamment lorsque ces matchs sont joués pendant les heures de travail des compatriotes des deux équipes concurrentes.
Par exemple, la France pourrait remporter son match contre le Pérou, le 21 juin prochain à 17h. En France, cela pourrait induire un gain de 354 millions de dollars (environ 306 millions d’euros). Mais cela ne compenserait pas la perte de 2 milliards de dollars (environ 1,7 milliard d’euros) de perte de productivité causée par le match pendant deux heures.
Le même phénomène prévaudrait au Brésil, l’un des grands favoris de cette coupe du monde, qui sera opposé à la Serbie le 27 juin, et au Costa Rica le 22 juin dans la phase de groupe. Ces deux matches seront joués pendant les heures de travail, observent les journalistes. Ils estiment là encore que les bénéfices liés à ces rencontres ne sera pas suffisants pour compenser la baisse de productivité.
Un match perdu de manière inattendue, contre le Costa Rica, par exemple, pourrait être un véritable désastre économique, avec une perte de productivité qui pourrait culminer à 14,4%.
Que peuvent faire les organisations pour s'y adapter?
Le gouvernement brésilien semble avoir réfléchi à ce problème, et trouvé un certain nombre de solutions. Les fonctionnaires brésiliens pourront arriver plus tard au travail, ou partir plus tôt, lorsqu’il y aura des matches impliquant l’équipe nationale le matin ou l’après-midi.
Peu d’autres pays se montrent aussi pragmatiques que le Brésil. Beaucoup d’entreprises ignoreront l’impact de la coupe du monde et s'attendront à ce que leurs employés travaillent comme d’habitude. D’autres pourront mettront en place des horaires flexibles, et négocieront la récupération des heures ainsi perdues.
Enfin, les plus rusées d’entre elles pourraient choisir de placer un écran de télévision sur le lieu de travail afin de permettre à leur personnel de suivre les matches ensemble. Même si elles devront alors totalement renoncer à produire quoi que ce soit pendant la compétition, elles y regagneront en développement de la motivation et de l’esprit d’équipe, deux ingrédients essentiels pour une future hausse de leur productivité.
https://fr.express.live/2018/06/19/que-coute-la-coupe-du-monde-de-football-la-productivite?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=les_images_denfants_enfermes_dans_des_cages_revoltent_lamerique_que_coute_la_coupe_du_monde_de_football_a_la_productivite_lere_merkel_arrive_a_sa_fin&utm_term=2018-06-19
Écrit par : L'enfoiré | 19/06/2018
19/6/2018: Manon Lepomme n'a plus rien à se mettre sous la dent, que du foot, du foot et encore du foot
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/00/1265547122.MP3
20/6/2018: Je pensais bien que Thomas Gunzig était un trouble fête comme moi. Merci, Thomas, tu n'es pas seul avec ta mauvaise foi
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/01/393891574.MP3
1.450.000 téléspectateurs francophones (88%) ce lundi
Mais à Sotchi à peine 1000 Belges...
https://www.rtbf.be/info/societe/detail_le-belge-est-un-diesel-a-sotchi-des-supporters-des-diables-enthousiastes-mais-peu-nombreux?id=9949899
Écrit par : L'enfoiré | 20/06/2018
Et si les résultats de la Coupe du monde étaient définis par le hasard?
L’économiste Paul De Grauwe chronique la Coupe du monde. Selon lui, l’issue de la compétition dépend principalement du hasard. Une notion difficile à accepter pour les supporters.
La Coupe du monde a un effet captivant. Son imprévisibilité et son côté aléatoire sont un facteur à la base de sa popularité surtout à partir du huitième de finale.
La chance sera le seul facteur qui apportera la clarté par une petite différence de buts, décidée par des coïncidences et des décisions contestées de hors-jeu, des penalties manqués contre les transversales...
http://plus.lesoir.be/163561/article/2018-06-19/et-si-les-resultats-de-la-coupe-du-monde-etaient-definis-par-le-hasard
Écrit par : L'enfoiré | 20/06/2018
"À mort le foot" Pierre Desproges (1986)
Voici bientôt quatre longues semaines que les gens normaux, j'entends les gens issus de la norme, avec deux bras et deux jambes pour signifier qu'ils existent, subissent à longueur d'antenne les dégradantes contorsions manchotes des hordes encaleçonnées sudoripares qui se disputent sur le gazon l'honneur minuscule d'être champions de la balle au pied. Voilà bien la différence entre le singe et le footballeur. Le premier a trop de mains ou pas assez de pieds pour s'abaisser à jouer au football.
Le football. Quel sport est plus laid, plus balourd et moins gracieux que le football ? Quelle harmonie, quelle élégance l'esthète de base pourrait-il bien découvrir dans les trottinements patauds de vingt-deux handicapés velus qui poussent des balles comme on pousse un étron, en ahanant des râles vulgaires de boeufs éteints. Quel bâtard en rut de quel corniaud branlé oserait manifester sa libido en s'enlaçant frénétiquement comme ils le font par paquets de huit, à grand coups de pattes grasses et mouillées, en ululant des gutturalités simiesques à choquer un rocker d'usine ? Quelle brute glacée, quel monstre décérébré de quel ordre noir oserait rire sur des cadavres comme nous le vîmes en vérité, certain soir du Heysel où vos idoles, calamiteux goalistes extatiques, ont exulté de joie folle au milieu de quarante morts piétinés, tout ça parce que la baballe était dans les bois ?
Je vous hais, footballeurs. Vous ne m'avez fait vibrer qu'une fois : le jour où j'ai appris que vous aviez attrapé la chiasse mexicaine en suçant des frites aztèques. J'eusse aimé que les amibes vous coupassent les pattes jusqu'à la fin du tournoi. Mais Dieu n'a pas voulu. Ca ne m'a pas surpris de sa part. Il est des vôtres. Il est comme vous. Il est partout, tout le temps, quoi qu'on fasse et où qu'on se planque, on ne peut y échapper.
Quand j'étais petit garçon, je me suis cru longtemps anormal parce que je vous repoussais déjà. Je refusais systématiquement de jouer au foot, à l'école ou dans la rue. On me disait : «Ah, la fille !» ou bien : «Tiens, il est malade», tellement l'idée d'anormalité est solidement solidaire de la non-footabilité. Je vous emmerde. Je n'ai jamais été malade. Quant à la féminité que vous subodoriez, elle est toujours en moi. Et me pousse aux temps chauds à rechercher la compagnie des femmes. Y compris celles des vôtres que je ne rechigne pas à culbuter quand vous vibrez aux stades.
Pouf, pouf.
http://dardel.info/Textes/Football.html
Écrit par : L'enfoiré | 21/06/2018
L'espionnage est également devenu une pratique quotidienne dans le football
Lors de la Coupe du monde en Russie, lundi, à Nijni Novgorod, la rencontre entre la Suède et la Corée du Sud était à l'ordre du jour. À la fin du match, grâce à un penalty du capitaine Andreas Granqvist, les Suédois ont remporté la partie. Cependant, une odeur désagréable d'espionnage flottait au-dessus de ce match.
Pendant la phase de préparation, les Sud-Coréens ont été secrètement espionnés lors d'une séance d'entraînement en Autriche par un découvreur de talents, Lars Jacobsson, un membre de l'équipe suédoise. Ce dernier a utilisé une maison près de la base d'entraînement de la Corée en Autriche ce mois-ci pour observer des séances d'entraînement en utilisant un télescope de haute performance et une caméra vidéo.
Précédemment, il avait été expulsé d'une séance d'entraînement fermée, après avoir échoué à convaincre les Coréens qu'il était un touriste de passage. Il a ensuite persuadé un couple local de le laisser utiliser leur maison, donnant sur le centre d'entraînement, pour observer comment les rivaux s’entraînaient. L'incident a créé une atmosphère glaciale entre les équipes avant leur match à Nijni Novgorod. Lors d'une conférence de presse, l'entraîneur de la Corée du Sud, Shin Tae-yong, a toutefois minimisé l'incident et a déclaré qu'il avait mélangé les numéros de maillot pour tenter de confondre l'éclaireur.
"Nous les avons échangés parce que nous ne voulions pas tout montrer à nos adversaires et que nous voulions essayer de les confondre. Ils connaissent peut-être quelques-uns de nos joueurs, mais il est très difficile pour les Occidentaux de faire la distinction entre les Asiatiques et c'est pourquoi nous avons fait cela", a déclaré Shin.
Camp d'entraînement
Les entraîneurs de football essaient de rassembler autant d'informations que possible sur les futurs adversaires. C'est pourquoi des recruteurs de talent sont régulièrement envoyés aux compétitions, mais également durant les sessions de formation. Cependant, cette technique n'est pas toujours appréciée par l'adversaire, de sorte que l'on tente souvent de prendre des contre-mesures.
Les séances d'entraînement ont lieu à huis clos et on tente d'identifier les éclaireurs potentiels et de les éjecter.
Télescope
Suite à son éjection du camp d’entraînement, Jabobsson est allé chercher un endroit où il pourrait encore suivre l'entraînement sud-coréen. Dans une maison louée près du terrain d'entraînement, il aurait utilisé une caméra vidéo sophistiquée. L'incident a créé une atmosphère tendue à l'approche du match. Janne Andersson, entraîneur de l'équipe nationale suédoise, a toutefois déclaré que l'incident était très exagéré.
"La Suède analyse tous ses adversaires", a-t-il déclaré. ""Il est très important que nous montrions du respect pour les adversaires … Si cela a été perçu d'une autre manière, nous nous excusons.". "Tous les entraîneurs ont probablement l'impression que leurs adversaires les espionnent toujours, je pense qu'il est tout à fait naturel que nous essayions tous d'obtenir le plus d'informations possible entre nous", a déclaré l'entraîneur sud-coréen Shin Tae-Yong, visiblement peu impressionné.
L'opinion des deux entraîneurs était également partagée par le capitaine suédois Granqvist. Le match s'est terminé sur une victoire de 1-0 pour la Suède.
https://fr.express.live/2018/06/24/lespionnage-est-egalement-devenu-une-pratique-quotidienne-dans-le-football?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=les_femmes_peuvent_desormais_conduire_en_arabie_saoudite_85_des_armes_dans_le_monde_appartiennent_a_des_civils_la_chine_en_a_assez_de_votre_plastique&utm_term=2018-06-24
Écrit par : L'enfoiré | 24/06/2018
France-Belgique : Vanhoenacker et Vizorek affronteront les autres chroniqueurs de France Inter
Nos deux compatriotes, Charline Vanhoenacker et Alex Vizorek, animeront l'émission spéciale "Par Jupifoot" mardi soir sur France Inter lors de la demi-finale France/Belgique. Cette édition spéciale de "Par Jupiter" suivra en direct ce duel historique de football opposant deux vieilles rivales.
L'humoriste belge Alex Vizorek est l'instigateur de cette spéciale. Dimanche après-midi sur Twiter, il propose à ses deux comparses de "Par Jupiter" Charline Vanhoenacker et Guillaume Maurice de commenter le match de mardi soir. Alors en vacances, l'animatrice belge lui répond avec humour.
Après le développement de cette dicussion sur twitter entre les trois animateurs de France Inter, l'antenne annonce ce lundi la programmation de cette émission. Comme quoi une bonne idée peut parfois découler d'un tweet.
Le Belge a tout de même donné le ton de cette émission avec un tweet grinçant pour tous les supporters de l'hexagone: "Jusqu'à mardi, je n'ai plus d'ami français, désolé... Et a priori, à partir de mercredi, aucun français ne voudra être ami avec moi...".
Pourtant expatrié en France, l'humoriste n'a rien perdu de son patriotisme et prédit une victoire belge. On espère un second voeux exaucé pour le chroniqueur de France Inter. Charline Vanhoenacker reste elle aussi fidèle à ses racines et soutiendra nos Diables depuis la France.
De l'autre côté du micro, en plus de Guillaume Maurice, on retrouvera l'humoriste Thomas VDB. Les journalistes sportifs Phillipe Collin et Fabrice Abgrall seront aussi de la partie. Une émission qui ne manquera pas d'humour cinglant et de rebondissements.
http://www.lalibre.be/culture/medias-tele/france-belgique-vanhoenacker-et-vizorek-affronteront-les-autres-chroniqueurs-de-france-inter-5b4335c955324d3f134305e4
Écrit par : L'enfoiré | 09/07/2018
Philippe Van Parijs parle de l'engouement nationaliste des Belges à la veille du match France-Belgique
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/00/542048523.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 09/07/2018
France-Belgique: un seul mot d’ordre, ne rien regretter
Ce soir, les Diables rouges joueront à Saint-Pétersbourg pour le droit d’atteindre, pour la première fois, la finale de la Coupe du monde. Le Graal absolu du ballon rond.
Ce n’est pas un match. Ce n’est même pas du foot. C’est un moment particulier. Une tranche de vie collective. Un instant qui sera gravé à jamais dans la mémoire de la plupart des Belges. Cette incroyable impression qu’on a de participer à quelque chose de plus grand que nous, quelque chose qui nous unit, quelque chose qui reste, qui marque et qui transcende. Le football a cela de curieux et de paradoxal qu’il est à la fois une énorme machine à fric qu’on regarde parfois en se pinçant le nez et, en même temps, un catalyseur des émotions collectives, un capteur de liesse, un phénomène qui unit les générations.
Depuis la victoire contre le Brésil, la Belgique entière se dit que l’exploit n’est pas une utopie et que la « génération en or » dispose des qualités nécessaires (le talent, le collectif désormais et le petit brin de chance) pour battre la France et entrer dans l’Histoire du football. Mais, dans le fond, ce qui rend les Belges si joyeux depuis vendredi, c’est sans doute de constater que cette équipe donne, enfin, tout, sans compter, pour atteindre son objectif. C’est le plus important : tout donner pour ne rien regretter. Et après…
http://plus.lesoir.be/167289/article/2018-07-10/france-belgique-un-seul-mot-dordre-ne-rien-regretter
Écrit par : L'enfoiré | 10/07/2018
La France et la Belgique vont s’affronter en demi-finale de la Coupe du monde ce soir à Saint-Petersbourg à 20 heures.
Si du côté de la presse belge, les Diables sont prêts à en découdre avec le coq français, comment la presse francophone voit ce match si particulier ?
Libération: « France-Belgique, frères à demi », « Deux équipes faussement ennemies, jeunes, multiculturelles… Les Bleus affrontent leurs voisins belges ce mardi soir pour une place en finale de la Coupe du monde ».
L’Équipe « Une foi » Une comparaison est faite aussi entre Kylian Mbappé et Eden Hazard avec un point commun : le génie. « La France et la Belgique vont disputer le derby le plus important de leur histoire. Les Bleus rêvent d’une troisième finale de Coupe du monde et les Diables rouges d’une première historique »
Le Parisien: « France-Belgique : on rêve de beaux souvenirs ! », « Ce France-Belgique est un jeu des sept familles et la pelouse du stade de Saint-Petersbourg aura des allures de grandes cousinades. La proximité géographique et la langue commune, tout du moins avec les Wallons, facilitent aussi les échanges et scellent les amitiés »,
Le Monde: « Le pacte avec les Diables » Le Monde consacre trois pages intérieures à la demi-finale avec un article sur Thierry Henry – le meilleur buteur de l’histoire des Bleus- qui est depuis 2016 adjoint de Roberto Martinez le sélectionneur des Diables rouges. « Thierry Henry, le pacte avec les Diables »
Figaro: « France-Belgique : un choc entre voisins pour une place en finale », « Ils nous ont offert Claude Lévi-Strauss, Raymond Devos ou Tony Parker. Et bien plus encore. Mais aussi sympathiques que puissent être les relations entre nos deux pays, la générosité de nos voisins, comme la nôtre d’ailleurs, touchera à ses limites, ce mardi soir.
http://www.lesoir.be/167341/article/2018-07-10/le-derby-france-belgique-vu-par-la-presse-francaise-une-foi
Écrit par : L'enfoiré | 10/07/2018
13 juillet 1975 - La chute d'un géant
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/01/705552852.mp3
https://www.rtbf.be/auvio/detail_un-jour-dans-l-info?id=2374452
Écrit par : L'enfoiré | 18/07/2018
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