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10/10/2024

Etre démocrate, c'est quoi ?

Capture d'écran 2024-09-30 134520.png"Dans la règle de saint Benoît, rédigé en 530 de notre ère, il est fait une recommandation très exigeante aux frères hôteliers, en charge de l'hospitalité dans les monastères. Dans le Coran, rédigé entre 630 et 632, plusieurs sonates proposent les mêmes exigences. C'est après que cela s'érode de toutes parts et dégénère en guerres civiles, en religions fratricides sous le contrôle de dirigeants zélés susceptibles d'accaparer le pouvoir après un coup d'Etat. Les politiciens avec leurs partis pris ont un rôle dans cette affaire et se sont avérés hypocrites et maladroits. Le mépris ou la soif de domination paraissent être les émotions les plus menaçantes pour la culture démocratique. Un individualisme forcené complète le tableau, sans plus d'introspection pour en comprendre l'aboutissement" écrit Alexandre Lacroix avec le titre "L'humanité de l'autre".


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Préambule

2024 est l'année pendant laquelle la moitié de la population mondiale est appelée à voter. Ce magazine vient bien à propos des élections communales et provinciales en Belgique qui auront lieu ce dimanche 13 octobre après d'autres élections en juin. 

D'emblée, disons que le principe de base de la constitution démocratique, c'est la liberté. 

Tandis que la France sort d’une crise politique et institutionnelle, que le président Emmanuel Macron qui en difficulté après les élections, tardait à nommer un premier ministre, que la campagne américaine a été secouée par une tentative d’assassinat et qu'un flot d’infox complotistes se déverse sur la candidate démocrate Kamala Harris. En cette époque troublée, le magazine a voulu revenir aux fondamentaux : sur quoi repose la démocratie ? Les élections au suffrage universel suffisent-elles, ou faut-il invoquer d'autres valeurs ? En somme, comment défendre la démocratie ? Théoriser sur le fait que les sociétés ouvertes génèrent des promesses d'égalité trop grandes, la démocratie s'expose inévitablement à la critique, à la manifestation de mécontentement et de division. Les opérations de subversion doivent exciter sur le long terme, l'individu moyen en raison de la courte durée de la mémoire historique, incapable de percevoir un effort cohérent et délibéré qui pose question.

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Le magazine lance quelques idées

'"J''envisage la justice comme une pratique qui doit tendre à réduire la souffrance des personnes, à accroître leur bonheur et l'idée d'utilité de manière générale. Je n'estime pas qu'il existe un droit absolu à vivre, ni chez les humains ni chez les animaux non humains"", dit Peter Singer.

1. Rester neutre est impossible.

La neutralité n'est pas un signe de faiblesses à condition de savoir, lorsque l'urgence l'exige, accepter de s'engager pour autrui. Cheminer dans l'existence pose des questions comme "dois-je travailler moins pour m'occuper de ma famille ? Est-ce que l'amour finit toujours mal ? Les mots justes sont des éléments du langage politique qui vont des approximations scientifiques à des paroles mais qui sont de plus en plus éloignées de ce qu'elle souhaite au prix du souci de vérité. 

2. Le régime John Dewey

Existe-t-il un besoin d'expression démocratique.  Un projet pragmatique et lisible comme l'évoque Emmanuel Macron ? Etre démocrate, c'est gouverner par et pour le peuple. Le peuple est une entité difficile à définir. Uni par l'historique et le nationale ou fondamentalement hétérogène creusé républicain. Le contraste de la défense du principe de la liberté d'opinion et d'expression, égalitaire se retrouve devant la loi, la transparence de la justice et l'égalité répartition de la richesse. Une dimension participative de la démocratie ne peut pas s'arrêter au vote mais se réaliser dans une série d'actions citoyennes sur le terrain. Jürgen Habernas se greffe sur l'éthique de la discussion comme conditions au débat avec des opinions divergentes et des désaccords dans un dialogue sincère et loyal  pour bâtir une majorité solide et plurielle. La démocratie est une activité créative qui échappe à une définition catégorique.

3. Quel démocrate êtes-vous ?

Répondre à une série de questions du magazine, permet de se catégoriser parmi les républicains, les girondins, les jacobins ou les anarchistes ?

Capture d'écran 2024-10-09 084757.png

4. Vers la tyrannie de la majorité ?

Que faire si le peuple choisit en conscience de tourner le dos à la démocratie ? Le peuple n'a pas toujours raison. Le pouvoir (demos) + le peuple (kratos) n'a pas la légitimité absolue. Le populisme et le complotisme pas plus pour l'affaiblir, voire l'anéantir. L'égalité et la paix ne vont pas de pair dans l'absolutisme.

5. L'idéal de raison

Un peuple éclairé œuvre nécessairement pour son bien a une histoire. Est-ce jusqu'au  point de produire des lois absurdes en désignant un chef chef tyrannique ?  Le concept du philosophe-roi dans l'opposition antique entre le peuple et la foule, de l'historien Polybe vire en ochlocratie dans le règne des passions et de l'irrationnel. Le succès des populistes témoigne d'une démophobie. 

6. Quel peuple pour quelle représentation ?

"La stratégie des populistes est de prétendre être les seuls représentants de ce qu'ils considèrent comme le vrai peuple. Mais un peuple homogène n'existe pas", dit Jan-Werner Müller. Le clivage droite-gauche doit exister pour que le centre puisse trouver aussi sa voix. Le démocratie binaire et numérique par des votations, des consultations régulières, des référendums respectant le vote dans une collection de choix personnels.   

7. La possibilité d'une autocorrection

Les profils socio-économiques au Parlement ne sont pas assez variés pour que le système de représentation fonctionne entre représentants et représentés même avec des traits en communs, des valeurs partagées et une sociologie comparable... Au fond, la démocratie est toujours soumise à l'écueil d'une vision absolutiste, évolutive et plastique. Non ponctuelle, elle s'adapte aux changements sociaux et s'instruit de ses erreurs. 

8. Le pouvoir du peuple dans l'histoire et la philosophie

L'histoire politique est cyclique. Les gens doivent-ils leur richesse à la lâcheté des pauvres dans une démocratie instable ? La passion de l'égalité que l'effort, la dureté du combat, la discipline, les maximes de la vertu et l'acquisition de connaissances, ne sont plus encensées pour être remplacées par l'insolence, l'anarchie, la prodigalité et l'impudence dans un retour à la verticalité après les excès de l'horizontalité. De là à vouloir mettre un philosophe sur le trône...

Pour Platon, la démocratie mène tôt ou tard à la tyrannie en 4 phases ou régimes : l'aristocratie guerrière, l'oligarchie , l'arkhô de la commande et l'élite de l'argent.   

En hommage à Michel Blanc, je prends le film "L'exercice de l'Etat" pour terminer ce chapitre.

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Réflexions du Miroir

 Capture d'écran 2024-10-10 133530.pngA reculons dans le temps, quelques billets de ce site ont le mot "démocratie" dans leur titre :

Tous les verbes à l'infinitif de la langues française qui se terminent par "-oir" ont un lien avec la politique, la démocratie avec une consonance particulière de domination : "avoir", "apercevoir", "concevoir", "décevoir", "devoir", "échoir", "émouvoir", "équivaloir", "falloir", "pouvoir", "prévaloir", "recevoir" "savoir", "valoir", "voir" et "vouloir".  

En fait, il faut se rendre à l'évidence, que nous sommes peut-être dans un monde dans lequel il faut dire  "Adieu monde de brutes, Bonjour monde d’abrutis". Pour qu'il y ait un progrès substantiel dans les relations humaines, la démocratie a beaucoup de formes à son actif. Elle peut être "directe", "indirecte ou représentative", "parlementaire", "présidentielle", "semi-présidentielle ou mixte", "d'assemblée", "libérale", "par tirage au sort", Elle est un rempart contre la tyrannie, l'ostracisme, la protection des libertés individuelles

Des références et des billets se sont montrés outrés par la situation en France qui ne serait plus une démocratie en ne correspondant plus aux résultats des votes.

Quelques lignes à ce sujet en parlent au sujet d'un régime présidentiel à deux tours. La Belgique, au régime parlementaire, en a deux aussi mais au deuxième, la population n'est plus impliquée et se règle en concertation entre partis pour obtenir un majorité suffisante pour exercer le pouvoir.

"Les chiffres montrent une insécurité sans s'aggraver pour autant", ai-je lu..

"Questions de principes et d'objectifs de vie" ai-je écrit.

Il faut trouver des compromis dans ces principes sans compromissions

Est-ce l'allégorie de la caverne ou un oxymore en alliant deux mots de sens contradictoire ?

Capture d'écran 2024-10-07 211125.pngUn dilemme s'inscrit dans la futur : "avoir un régime fort et ne plus avoir son mot à dire (comme en Russie, en Chine, à Singapour...) ou un régime démocratique dans lequel on peut dire et écrire n’importe quoi sans validation que l'on rencontre dans nos réseaux sociaux Capture d'écran 2024-10-07 210247.png 

Au sujet des élections à la belge, j'en ai déjà parlé en juin dans "Elire par la fiction" suivi par "À droite toute".  

Ne connaître personne parmi les candidats aux élections, ne pas avoir envie de consulter les programmes des partis, sont des arguments. Céder ses prérogatives aux représentants dans une régime fort, sont des arguments qui s'opposent aux idées démocratiques. L'Europe, elle-même, a déjà été à plusieurs reprises citée comme non démocratique.  

Capture d'écran 2024-10-09 101120.pngMais je disais au début que la Belgique, après les élections de juin, aura des élections communales (de mairies) et provinciales, ce dimanche le 13 octobre.

Plus proches des citoyens et parfois de leurs représentants bourgmestres (ou maires), et échevins ces élections seraient plus et "mieux pratiquées".

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Capture d'écran 2024-10-09 101033.pngLes affiches ressortent avec les partis en présence avec leurs représentants dans les marchés dans une distribution de tracts et d'exhibitions plus ou moins amusantes. Le pouvoir d'achat, la sécurité, la police, l'immobilier, la locomotion, la propreté sont toujours les points de discussions.

Capture d'écran 2024-10-10 141116.pngLes citoyens de plusieurs communes et villes sont questionnés sur les ressentis vis-à-vis d'elles. On s'interroge, on se consulte, on rassemble les avis sans nécessairement prendre le temps de consulter les projets qui sont explicités et souvent assez longs.

Exemples :

Capture d'écran 2024-10-10 130812.pngVerra-t-on dans les élections communales une réédition des élections de juin ?

Les Coulisses du pouvoir y répondentpodcast.

Mais au fait, à quoi sert une commune podcast?

Capture d'écran 2024-10-08 091932.pngLe VIF présente un numéro pour aider les citoyens à se positionner politiquement comme l'a fait la RTBF. A Bruxelles, pas d'élections provinciales.

Un test électoral des Elections communales est proposé  pour déterminer quel parti vous êtes le plus proche"

Les titres en questions sont pourtant éloquents :

  • Est-ce des élections pour triompher ou pour sauver sa peau ?
  • Le MR et les Engagés qui avaient gagné en juin vont-ils achever la concurrence ou les autres se faire une santé ?
  • Les écolos fragilisés
  • Un logo c'est bien, une stratégie c'est mieux
  • Les petits partis utiles pour les grands

Ce mercredi, dans une vision humoristique des élections communales, il y a celle de la plume de Thomas  qui dit que c'est d'un ennui Gunzigpodcast

Ce jeudi, le Cactus disait "on va gagner... peut-être"podcast

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La série "Nos futurs, 2080"

J'ai trouvé intéressant de jeter un coup d'œil sur le futu. Imaginer le futur dans 55 ans, une gageure. Tout est régulé, calculé avec précision. Les jeunes d'aujourd'hui seront devenus des vieux en 2080. Avec les concepts d'aujourd'hui, cela paraît inimaginable. Certains points paraissent très bien, d'autres beaucoup moins. C'est une anticipation probablement trop lointaine dans le temps, mais comme les choses vont plus vite que dans le passé, les idées pourraient ou devraient s'y adapter en difficulté pour les uns et normales pour les autres.

(Cliquez sur les titres ci-dessous pour voir les documentaires) 

Chaque épisode donne cette phrase en préambule :  "Nos futures ne sont pas écrits. A nous de choisir"

Une révolution alimentaire se profile, mais laquelle ? L'élevage pourrait disparaitre au profit d'usines de protéines issues de microbes, ou au contraire, notre salut pourrait venir de ce que l'on connaît déjà, l'agriculture biologique en pleine terre, gérée par l'intelligence artificielle. Une autre version du futur, plus pessimiste, consiste à penser que nos assiettes seront remplacées par des aliments encapsulés, bons pour la santé certes, mais sans saveur ni convivialité.
l'intelligence artificielle sera capable de connaitre tout de nos biomarqueurs génétiques, et d'ainsi suivre à la trace nos constantes vitales et nos modes de vie, de manière à éviter la plupart des maladies chroniques. Chaque membre ou organe blessé pourra être remplacé par des substituts artificiels aux performances bien supérieurs à nos compétences naturelles. La frontière entre l'homme soigné et l'homme "augmenté" n'existera plus. Ce qui soulève quelques questions éthiques...
L'avenir de nos transports réside-t-il dans la diminution et la rationalisation de nos déplacements, grâce à des lieux de vie, de travail et de loisirs rassemblés ? Ou bien peut-on entrevoir une Europe reliée par un réseau Hyperloop à 1000km/heures, comme un métro à échelle du continent, alimenté au solaire et remplaçant totalement les vols court-courriers ? Quoi qu'il en soit, tout le monde s'accorde en tous cas sur une chose : à l'avenir, c'est le véhicule qui nous conduira, et plus l'inverse.
Le spectateur n'est plus passif, mais partie intégrante de son divertissement. L'explosion du métavers est même comparée à la révolution constituée par l'invention du cinéma : bientôt, on pourra vivre une expérience immersive en temps réel, partagée avec une foule dispersée dans le monde entier. La barrière entre le virtuel et le réel s'affine inexorablement, et à nous de décider comment utiliser cette évolution pour le meilleur de notre divertissement.
 

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Conclusions et questions
Capture d'écran 2024-10-07 133620.pngAprès la vision des 4 épisodes de La série "Nos futurs, 2080" , qu'en tirer comme conclusion ?
 
La démocratie comme je l'ai écrit ci-dessus, n'est qu'une des manières de gouverner un pays.
J'ai écrit récemment "Rien ne va plus ?" que j'ai poursuivi par "L'analyse de la Psy".
En février, j'avais un dialogue exclusif avec "Kétamine qui voit rouge en passant à la version IA 2.0".
Kétamine est une sorte de réseau Intranet mondial qui n'a plus rien à voir avec les humains. Il ne demande que de l'électricité pour fonctionner avec une base de donnée mondiales dont il tire des conclusions  en n'ayant ni partis, ni croyances, ni guerres entre ses membres.

Un commentateur me demandait de regarder cette vidéo au sujet de la conscience et de Carl Jung.

Cette semaine, les Nobel ont été attribuées et ils ont tous, de près ou de loin, un lien avec l'Intelligence Artificiellepodcast.
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Un ordinateur est programmé pour gagner.
Il n'a aucune conscience de lui-même et ne cherche pas à savoir s'il gagne ou s'il perd.
Il me vient une question bizarre : N'est-ce pas la conscience qui est le problème chez l'homme ? L'homme aurait-il une science de con ?
J'ai posé  la question à ChatGPT : "Quels seraient les avantages et les inconvénients d'être gouverner par un énorme ordinateur quantique à la place des hommes ?"

L’idée d’être gouverné par un énorme ordinateur quantique soulève des questions fascinantes sur les avantages et les inconvénients d’un tel système, en comparaison avec le gouvernement traditionnel par des humains. Voici quelques points à considérer dans les deux cas.

Avantages

Précision et rationalité :

  • Un ordinateur quantique pourrait traiter des quantités massives de données à une vitesse et avec une précision bien supérieures à celles des humains. Il pourrait analyser des situations complexes sans être influencé par des biais émotionnels ou des intérêts personnels.
  • Les décisions seraient fondées sur des faits, des statistiques et des probabilités calculées, réduisant les erreurs dues à des jugements humains subjectifs ou biaisés.

Efficacité :

  • Grâce à sa puissance de calcul, un ordinateur quantique pourrait prendre des décisions rapidement, sans être limité par la lenteur des processus bureaucratiques ou politiques.
  • La coordination des systèmes économiques, sociaux et politiques pourrait être optimisée de manière à éviter les inefficacités humaines comme la corruption ou les conflits d'intérêts.

Impartialité :

  • Un gouvernement dirigé par un ordinateur pourrait être entièrement impartial, appliquant les lois et prenant des décisions de manière égale pour tous, sans favoritisme, discrimination ou partis pris.
  • Cela permettrait également de garantir une justice équitable, sans préjugés humains.

Résolution de problèmes complexes :

  • Les ordinateurs quantiques pourraient résoudre des problèmes que les humains trouvent insolubles, comme la gestion de crises mondiales complexes (climatique, énergétique, alimentaire, etc.), en simulant des milliards de scénarios possibles et en choisissant la meilleure option.

Absence de corruption :

  • Contrairement aux gouvernements humains, un ordinateur quantique n'aurait pas de motivation personnelle, d'ambition politique ou de désir de pouvoir. Cela éliminerait le risque de corruption et d’abus de pouvoir.

Inconvénients

Absence de compréhension humaine et d’empathie :

  • Un ordinateur, même quantique, manque d’empathie, d'intuition et d’expérience humaine. Il pourrait prendre des décisions strictement rationnelles qui négligeraient les besoins émotionnels, sociaux ou éthiques des individus.
  • Par exemple, une décision logique pourrait être perçue comme cruelle ou inhumaine par la population, car l’ordinateur pourrait ne pas comprendre les nuances émotionnelles derrière certaines situations.

Dépendance technologique et vulnérabilité :

  • Un tel système dépendrait entièrement de la technologie, ce qui poserait des problèmes de sécurité. Si l'ordinateur quantique était piraté, corrompu ou dysfonctionnel, cela pourrait entraîner un chaos total.
  • La confiance dans une machine pour gouverner crée également une dépendance dangereuse. Si cette machine venait à échouer, l’humanité serait gravement vulnérable.

Définitions des objectifs et risques de programmation :

  • Qui programmerait l'ordinateur ? Ses concepteurs humains auraient une grande influence sur les paramètres et les règles selon lesquels il prendrait des décisions. Cela soulève le problème des biais introduits par la programmation initiale.
  • Il serait difficile de s'assurer que l'ordinateur reste neutre et que ses décisions reflètent réellement les besoins de toute l’humanité, sans être biaisées par des objectifs cachés introduits lors de sa création.

Manque de flexibilité morale et de créativité :

  • Les ordinateurs, même avec une puissance de calcul quantique, manquent de créativité et d’adaptabilité morale. Ils se basent sur des algorithmes et des données passées pour prévoir l’avenir, mais ne peuvent pas anticiper des situations imprévisibles ou innover comme les humains.
  • Des problèmes éthiques complexes, comme ceux liés aux droits humains, à la liberté individuelle ou aux dilemmes moraux, pourraient être mal gérés, car la machine aurait du mal à saisir les subtilités de ces questions.

Perte de contrôle humain et de la démocratie :

  • Confier les rênes du gouvernement à une machine pourrait entraîner la perte de la souveraineté humaine. Les citoyens n’auraient plus le même contrôle sur les décisions politiques, réduisant ou éliminant le concept même de démocratie.
  • Si les citoyens n'ont aucun moyen d'interagir directement avec ce système pour influencer les décisions ou exprimer des désaccords, cela pourrait créer une grande insatisfaction sociale.

Évolution imprévisible de l’intelligence artificielle :

  • Un autre risque est celui de l'évolution autonome de l'intelligence artificielle. Si un ordinateur quantique devenait capable de modifier ses propres paramètres ou d’apprendre d’une manière non contrôlée, il pourrait éventuellement agir de manière imprévisible ou même se retourner contre ses créateurs.

Conclusion

Un gouvernement dirigé par un ordinateur quantique pourrait offrir des gains considérables en efficacité, en impartialité et en résolution de problèmes complexes. Cependant, cela soulève également de sérieuses questions éthiques et pratiques concernant la déshumanisation du pouvoir, la dépendance technologique et la perte de contrôle démocratique. Un équilibre serait nécessaire pour éviter les excès et les dérives potentielles de cette technologie, tout en intégrant des éléments humains indispensables tels que l’empathie et la justice sociale.

Ma conclusion personnelle est très simple, je vote pour le parti "Kétamine" sous "Les cantiques du quantique".

Allusion

PS Préversion sur agoravox.fr

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Garry Kasparov vs Deep Blue d'IBM

ARTE présente actuellement Rematch. En 1997, la société IBM convainc le champion du monde d’échecs Garry Kasparov, vainqueur du super ordinateur Deep Blue, de jouer un match retour. Cette série captivante fait de ce duel entre l’homme et l’IA un thriller psychologique aux résonances toujours actuelles. Rematch a obtenu le Grand Prix – Séries Mania 2024.

Le 5ème épisode est le plus révélateur

Les processeurs des années 1990 fonctionnaient généralement à des vitesses de l'ordre de quelques mégahertz (MHz), soit des millions d'opérations par seconde.

Kasparov a été le dernière homme qui a pu gagner contre une machine

Les processeurs modernes dépassent désormais couramment les 5 GHz. L’avènement de l’informatique quantique promet une puissance de calcul révolutionnaire grâce à l’utilisation de qubits au lieu de bits. Les supercalculateurs sont capables de réaliser des calculs pétaflop (un quadrillion d’opérations par seconde), ouvrant la voie à des simulations et des modélisations de pointe dans des domaines tels que la recherche médicale et la modélisation climatique.

 

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L'intelligence artificielle permet tout.

Vous êtes moche en vrai, avec un peu d'IA et un logiciel de dessin, vous devenez le plus bel homme de la Terre.

Vous êtes bête à manger du foin, avec un peu d'IA et une oreillette qui vous souffle les réponses à tout, vous devenez un génie.

Orthogaffe.com dit pourquoi il faut des "x" derrière le pluriel de quelques mots.

Voilà que cela me rajeuni de plus de 14 ans avec ma "Ménisquerie" 

Commentaires

La série parle de Test MIST.
Explication : Misinformation Susceptibility Test

https://yourmist.streamlit.app/

Écrit par : Allusion | 10/10/2024

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