La Diagonale des reines (1-2)

La semaine dernière, en donnant mes conclusions  à ma lecture à haute voix, j'avais parlé du livre "La Diagonale des reines" de Bernard Werber mais en audiolib. Je ne l'avais écouté que très superficiellement dans sa version lue à haute voix. J'avais dit que j'allais revenir après l'avoir lu de manière habituelle dans sa forme "papier".

La semaine dernière, je mettais en place quelques concepts du"rire comme résistance". Cette fois, le rire est mis à l'épreuve, par des clivages d'opinions diverses en deux semaines. 

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Synopsis : Deux femmes, deux destins, deux visions opposées du monde.
L'une croit dans la force du groupe.
L'autre en l'individualisme.
Leur duel est inévitable. Laquelle aura l'avantage ?
Des années 1970 à 2050, entre guerres, attaques terroristes et espionnage, elles vont s'opposer sans répit et sans merci. Leur terrain de jeu s'étend aux quatre coins de la planète, devenue un échiquier géant dont les humains sont les pièces.
Dans ce roman puissant, porté par deux héroïnes exceptionnelles, Bernard Werber ajoute l'art de la stratégie à ses thèmes de prédilection pour nous entraîner dans une aventure contemporaine fascinante et visionnaire. Des textes encyclopédiques  du "Savoir Relatif et Absolu" du personnage de fiction, Edmond Wells, s'intègrent dans son livre".

J'ai repéré quelques phrases très révélatrices de la différence de philosophie et de caractère que je connais bien pour l'avoir rencontré personnellement, à laquelle, je me suis habitué mais qu'un n'a pas pu le faire pour des raisons opposées et très personnelles. 

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1. Deux petites filles méchantes

Monica: insociable, autophobe, sociopathe. Finalement, dans la vie, on est toujours seul.  En prenant conscience de ma bêtise, je me suis sentie plus proche des "bêtes". Quand personne ne s'intéresse à moi, j'ai l'impression que je n'existe plus. Il faut miser sur la quantité de gens qui agissent ensemble et non pas sur la qualité d'individus isolés. Le secret des moutons, c'est qu'ils nous manipulent sans en avoir conscience et tirent leur pouvoir de l'intelligence collective  " ,  Le calme, le silence, la nature, la solitude, c'est tout ce que j'aspire.

Nicole : Sociale. Lutter pour être tout le temps entouré d'autres personnes. Cela ne sert à rien de s'expliquer. Cet adulte pense qu'il sait tout et que, parce que je suis jeune, je ne sais rien. Qu'ils existent sans moi. On devrais faire un procès à tous ces parents qui ont oublié d'éduquer leurs enfants. Ils n'aiment pas vraiment les enfants qu'ils font naître. Ils les conçoivent pour de mauvaises raisons. Un permis de procréation permettrait de remplacer la quantité par la qualité.  Il faut voir une perception particulière du monde des échecs avec ses couloirs, ses lignes d'énergie, ses diagonales comme une tragédie shakespearienne dans les premières scènes où les personnages se dévoilent, les conflits surgissent et dans les secondes, les confrontations des points de vue entrainent des duels et un chaos général pour terminer par des révélations du dénouement surpris dans l'émotion à son paroxysme par la mort du roi.".

Le premier chapitre du livre sur Google Books (lien) 

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2. Deux adolescentes terribles

Monica: Satisfaire les autres pour être encore plus autres pour être encore plus aimée est tout ce qui compte, c'est être intelligent. C'est bien, mais être trop intelligent peut s'avérer un handicap. Seul un esprit créatif peut vaincre et même influer sur l'échiquier géopolitique mondial. Quelle dérision que d'être jugée et piégée par quelqu'un de plus stupide que soi. Seule contre tous, ils sont tous ligués contre moi. Je ne suis bien que lorsque personne n'interfère avec ma pensée de musique pure.

Nicole : Toujours plus de nourriture, de sécurité, de religion, de science, d'art et de guerre poussent à s'unir en communautés. Seul, l'humain est faible. En foule, il devient invincible et créatif en cours de sociologie, dans l'égrégore comme nuage de la collectivité spirituelle et du rêve.

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3. Deux étudiantes rebelles

Nicole : Toujours plus de nourriture, de sécurité, de religion, de science, d'art et de guerre poussent à s'unir en communautés. Seul, l'humain est faible. En foule, il devient invincible et créatif, en cours de sociologie, dans l'égrégore comme nuage de la collectivité spirituelle et du rêve. Je se sens maudite en commençant à boire

Monica :  Par la méditation de la Lumière intérieure, j'apprends seule. J'apprécie le calme avec son rapport au temps en train de changer en spiritualité indienne loin d'un monde malsain. La présence des autres est une addiction. Je me dit violente et colérique et change souvent d'avis. Je cherche toujours le point faible de mon adversaire. L'intelligence est de ne pas faire deux fois, la même erreur. Une alerte à la bombe et on vit un cauchemar. Je perd connaissance et me retrouve à l'hôpital. Ma mère meurt, piétinée. C'est la dépression pour moi. La justice est incompétente pour trouver les vrais coupables.

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4. Deux jeunes femmes féroces

Monica: Le concept de sagesse des foules est évoqué par Aristote dans "La politique" comme une intuition pour défendre le concept de la démocratie. J'assiste à une réunion secrète irlandaise en tant qu'invitée pour parler d'un attentat en exposant la stratégie. Arrêtée, je sens que Nicole s'est fait manipuler dans des besoins d'avoir des sens nourris par des stimuli extérieurs qui la font disparaître progressivement. Dans un échec et mat, j'ai trois options : la folie, la trahison, la mort. Je suis seule contre tous à la gloire de l'individualisme, de l'autonomie, du courage d'exprimer ses opinions contre le consensus mou du collectif. en dénonçant la démagogie des politiciens qui veulent plaire à tout le monde pour être réélu.  Jadis la démocratie a été utile pour renverser les tyrans. Elle s'est installée maintenant dans une forme de totalitarisme de la bêtise généralisée. Les politiciens parlent au nom du peuple pour mieux le duper avec le nivellement par le bas et la publicité des équipes de communication comme modernité.

Nicole :   En quelques jours, mon livre est entré dans la liste des best-sellers sans devoir sortir de chez moi et ensuite, j'ai décidé de partir marcher dans un désert le plus proche. Tous les problèmes peuvent se résoudre par la fuite et par un retour aux sources. Le bonheur qui dépend des choix d'une autre personne, prépare alors à être malheureuse. Nous sommes tous différents et complémentaires à contre-courant par la culture de la différence avec l'originalité d'une vision unique. Les créatifs prennent des risques et inquiètent leur entourage quand ils ne sont pourvus que d'intérêt. Monica est mon ennemie. Je dois l'abattre pour compléter ma vie. Je suis arrêtée seulement en aidant le groupe. Je suis arrêtée.

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5. Deux femmes d'action déterminées

Nicole :  Ma détention étant illégale, ni les Irlandais, ni les Anglais n'avaient pu lancer le moindre mandat d'arrêt international. Je suis libérée. Je ne veux pas être spectatrice de l'actualité, je veux changer le cours du monde à partir de Moscou, au KGB. Monica fait de ma vie un cauchemar. Je la hait quand elle joue sa partie d'échecs. Je m'embarque pour l'Afghanistan pour me battre, où je trouve Monica dans le camp adverse à la CIA ou dans les services secrets américain de la NSA. Je perds un œil.  

Monica: Pendant la rencontre Ahmed Chad Massoud, le Lion du Panshir, je suis blessée, obligée de porter une jambe en titane. Ma guerre entre Nicole ne fait que commencer.

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6. Deux directrices de service sans scrupules

Nicole : Les événements s'enchainent. J'ai pris le parti russe et du communisme. 

Monica: Lors de ma réussite de la mission en Afghanistan pour le compte des Américains, je ne retrouve pas Nicole pour continuer cette partie d'échecs géante où les petits humains ne sont que des pions. Après l'attaque du WTC, j'ai une dépression et je fais un séjour en psychiatrie. 

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7. Deux stratèges perverses

Nicole :  Trop passionnée par le géopolitique, je n'ai plus le moindre état d'âme. Seule la certitude d'avoir raison me motive. Je me pose la question : Qui sont les gentils et les méchants ?

Monica: L'humanité me dégoûte. Je prends la mer pour faire le tour du monde. Je publie des romans de la "Reine noire". J'en ai marre d'être obsédée par Nicole.

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8. Deux petites vieilles étranges

Monica: Vielle, je vis seule dans mon château avec mes chats. Mon métier d'écrivain n'est pas un sprint mais un marathon. Je suis les aventures de l'humanité en gardant mon esprit d'analyse stratégique avec un intérêt lié à l'axe Est-Ouest. Nicole vient chez moi pour me tuer. Je le sens. Nicole, tu as besoin des autres. Tu es démocrate. La démocratie ne m'a jamais séduite comme concept.

Nicole : J'ai un cancer. Programmée pour vouloir être entourée de gens, j'ai dû me contenter d'avoir des amis, des amants, des collègues et une ennemie, Monica. Nous sommes toutes deux des antinomies vivantes. Rien n'isole plus du monde que de se retrouver face à un texte qu'on crée à partir de rien. L'école nous apprend à aimer les servitudes. Elle élit ce qui fait le plus de promesses. Monica, je suis venue pour te tuer mais la colère a fini par s'émousser. Nous allons faire notre dernière partie d'échecs. Je te fixe par mon œil unique. "Qu'est-ce que tu avais dit la dernière fois ? Ah oui, "Vulnerant omnes ultima necat" ( Toutes blessent, la dernière tue). 

Postface du livre, Werber raconte que son ami, Gil Meyland, qui se déplace en fauteuil roulant, l'avait inspiré en lui disant "Quand tu es assis, les gens pensent avancer vers toi pour passer dans la foule. J'ai imaginé être renversé et piétiné. Mon salut s'est retrouvé dans ses gestes précis et un peu de chance". Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin.

Sentez-vous plus proche de Nicole ou de Monica ? 

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 Réflexions du Miroir

Pour répondre à la question de Werber, je dirais qu'au début, je suis plus proche de Monica que de Nicole. Ensuite, plus j'avance dans la lecture, plus je me déconnecte des deux passionarias qui, ne part et d'autre, ne craignent pas de créer des effets collatéraux à leurs actions.   

Sans verser dans les clichés, cette opposition de caractères entre Monica et Nicole reste néanmoins caricaturale.

Il y a deux sujets à commenter dans ce livre: le sexisme qui vient bien à propos avec l'élection de Trump et le radicalisme entre l'individualisme de Monica et le collectivisme de Nicole. L'antagonisme des visions de deux reines est radical dans un jeu d'échec qui s'écarte des 64 cases pour devenir mondial entre la vie et à la mort. Aux échecs, les reines sont les pièces maitresses du jeu des échecs. Elles peuvent se déplacer d'autant de cases qu'elles veulent en diagonale, en verticale ou en horizontale. Les rois peuvent faire la même chose mais seulement d'une case. Menacés d'être capturés, ils sont en échec. S'ils sont prisonniers sans pouvoir se déplacer au prochain coup de façon imparable, les rois sont en échec et mat. Le joueur dans ce cas, perd la partie. La force contre faiblesse d'un adversaire est classée par des points ELO.

Bernard Werber a choisi ses deux reines de 12 à 85 ans. Il aurait pu écrire un livre avec le titre "L'importance des rois et leur faiblesse", mais il a choisi des reines et pas une confrontation entre les rois.

Pour ses deux reines passionarias, Nicole et Monica, on peut les confondre avec des Mantes religieuses qui bouffent leur mâle après l'acte sexuel de reproduction en utilisant la séduction pour arriver à leur fin.

"Les femmes et les enfants d'abord" criait-on lors du naufrage du Titanic.

Actuellement, les derniers films au cinéma font honneur aux femmes de caractère en les mettant en scène dans des rôles féminins exclusifs

L'inversion de rôle est présente dans le film "Babygirl". Nicole Kidman (encore une Nicole) incarne lz PDG de son entreprise. A l'âge de 50 ans, elle entame une relation torride avec un très jeune stagiaire. Effronté, il reprend sa position dominante, son animalité par l'érotisme à la croisée du sexisme et de l'âgisme par sa sensualité de la cougar. 

Le rôle d'une "cougar" comme dans ce film, j'en ai parlé dans Mariage distancé par le temps"   

Le film "Basic instinct" revenait aussi sur l'écran de ARTE

La majorité des sociétés humaines prône le paternalisme. Elles se sont vue attaquée sur ses bases par le mouvement féministe du #MeToo  qui dans une succession d'évènements, a poussé les femmes à s'élever contre des injustices du sexisme, des stéréotypes, du patriarcat, dans une prise de conscience pour les deux genres suite au cyberharcèllement et au cybersexisme ressentis par les jeunes femmes.

Que ce soit dans les croyances religieuses ou dans le platonisme des sociétés commerciale, les mâles sont omniprésents. Les Moso font exception dans une des dernières sociétés matriarcales.

En 2006, j'écrivais "Femme, avenir de l'homme"

Au début des années 1970, quand j'ai commencé ma carrière en informatique après une formation en sciences chimiques, je savais que je faisais partie des profils STEM d'une façon ou d'une autre. Le train du numérique était encore presque qu'à l'arrêt.  La gente féminine était quasiment absente. Elle avait passé son tour pour se réfugier dans des rôles très humains, peut-être, mais qui souvent étaient encore toujours moins payés parce que moins demandés. Cette carrière, je ne l'ai pas choisie pour l'argent mais pour mon besoin d'inventer et de créer du nouveau devenu très vite une passion.   

 Les normes psychologiques sont influencées par des paramètres qui imposent un socle minimal de respect entre sexes sans pour cela accabler les couples hétérosexuels ou homosexuels de culpabilité.

Sont encore passés sur l'antenne du petit écran 

"Le Bonheur des uns"

et "Une affaire de femmes"

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Progestérone vs Testostérone

Lundi, Donald Trump a repris la présidence des Etats Unis avec le soutien du libertarien Elon Musk et ses opinions d'extrême droite dans l'ère de post-vérité et libertarienne d'un Dark MAGA.

Le lendemain, revue de la presse et dans les Coulisses du pouvoir :.

J'ai relu ce que j'avais écrit lors de la première investiture de Trump "L'AmerExit" qui n'était alors que "TRUMP I" qu'une mise en bouche avec la réponse à comment vivre en Trumpocratie. Aujourd'hui, le Senat, le Congrès et le monde de la finance ont fait allégeance à l'ère de TRUMP II comme plat de résistance.

Ce sont devenus des broligarques.

Le terme "broligarchie" vient de l'anglais "broligarchy", qui condense le mot "brother" et "oligarchie".

L'broligarchie fait peur. Joe Biden, lors de sa dernière allocution au pays, a mis en garde contre "une oligarchie qui prend forme en Amérique, menace concrètement la démocratie toute entière, ses droits et libertés élémentaires par la montée d'un complexe technologico-industriel à l'influence majeure, s'inquiétant  par sa dangereuse concentration du pouvoir aux mains de très peu de personnes ultra-riches et des conséquences dangereuses si leur pouvoir est laissé sans limites". 

En Belgique, les brols, on connait dans un "ensemble d'objets disparates qui crée le désordre".

Il faudra en rire plutôt que d'en pleurer.

La seule résistance est de créer une phase "Make Europe Grain Again".

Il n'a plus aucune opposition devant lui puisque "L'âge d'or de l'Amérique a commencé".

Un clivage politique qui n'a plus rien de démocratique qu'en surface avec la force de l'argent. C'est un deal maker. Un show man, auto bâtisseur de sa gloire.

 Les invités à la cérémonie d'investiture ont été triés sur le volet parmi ses alliés d'opinion à l'abris du froid et des risques potentiels.

A l'extérieur, beaucoup de ses partisans ont été frigorifiés et tenus à distance, frustrés alors qu'ils avaient fait des milliers de kilomètres pour pouvoir y assister.

Cette manifestation a eu la même investiture que Ronald Reagan, le président cowboy. Les présidents prêtent toujours servent avec la main gauche posée sur la Bible, la main droite levée. 

Le slogan, toujours caractérisé par les trois mots : "Dieu, famille et patrie".  

La Bible de qui et selon qui ? 

A la messe, c'est clair, ce sont les principes du "Dieu Trump" .

Rappel de ce billet "Le culte de la richesse " dans lequel les plus riches n'avaient de compte à rendre qu'envers Dieu.

Ce 20 janvier, LaTrois présentait un grand dossier "Ras-le-bol des féminisme" (et du wokisme).

Sur RTL club, j'ai regardé "John Wick" qui depuis la mort de son épouse bien aimée, passe ses journées à retaper sa Ford Mustang de 1969 avec la compagnie de sa chienne Daisy quand il est interrompu pour faire renaître la violence de son passé. 

Malgré la violence du film, c'est un bon choix.

Que peut-on penser sur ce qui va arriver sous sa présidence ?

Tara Varma a une idée précise à ce sujet

Comment réagir à "X" de Elon Musk ? 

HelloQuitX - Let's Quit X together est une organisation qui s'est opposé à la manière de Elon Musk d'exprimer sa liberté d'expression. 

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Strip-tease

On vient d'arriver au 40ème anniversaire de « Strip-tease : l’émission qui vous déshabille ».
Strip-tease a toujours eu pour but de traiter des sujets « pris dans les faits de société » sous forme de documentaires dans lesquels les commentateurs s'effaceraient pour laisser parler les protagonistes et pour que le spectateur puisse se reconnaître dans son intimité quotidienne.

Aujourd'hui, on y trouve encore des germes de notre époque. Les réseaux sociaux, les commentatrices ne s'effacent plus. Elles s'affichent peut-être plus que les commentateurs. Il suffit d'ouvrir Facebook, TikTok et d'autres pour le confirmer. Qui des deux commente en analysant avec intelligence. Je n'ai pas chercher à le savoir. Plusieurs sujets sont encore d'actualité mais ils se sont adaptés à l'évolution des années grâce ou à cause d'Internet.

Pour cet anniversaire, un film a été créer sur grand écran.  La musique générique de Strip-tease est dans toutes les mémoires. 

On a le choix dans les épisodes cultes de Strip-tease ne sont pas innocents : 

 La fureur de vivre", "Une bite n'a pas d'œil",  "Belle sous toutes les coutures", "Tirer un coup", "Mon prince charmant", "Les rois du monde", "Tiens ta droite", "Pour l'amour de Pépette", "Affaires de petits sous", "Grace à Dieu", ""Bronzer catho", "Les petites filles modèles", et pour couronner le tous  "Garder le sourire" et "Restons zen"...

La plume de Thomas Gunzig rappelle ce qui fait notre actualité 
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En Belgique, les discussions pour former un gouvernement fédéral se déroulent en secrète sans être toujours sereines.

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"Fréquence des relations sexuelles. L'obsession".

Début janvier, le Vif arrivait avec ce titre en ajoutant que "Dans l'inconscient collectif, la fréquence des relations sexuelles constitue le ciment du couple. Que les femmes le taisent ou le confessent, elles mentent par envie de se conformer ou par crainte du jugement des autres entre le mythe et la réalité ".

Parler du genre est à la mode.

En 2011, j'écrivais "Le Martien et la Vénusienne" en introduisant le clivage entre la manière de vivre au niveau de la pensée et celle de la physiologie entre l'homme et la femme.

Il y a une différence majeure physiologique importante entre l'homme et la femme : l'andropause de l'homme arrive plus tard que la ménopause de la femme.

La crainte du jugement des autres a été réglée dès l'adolescence. Sans couche de protection, n'importe qui devient vulnérable. Mon envie de rire de tout et de mettre les tabous en écrivant "Tabou, casse-toi" fut ma technique pour contrecarrer les pièges du genre dépendant de l'éduction relieuse ou profane.

Mais cette opposition de genre s'est souvent manifesté dès l'arrivée du bébé masculin qui se voyait dans une chambre bleue et la féminin dans une chambre rose.

L'article du VIF écrit "Il y a toujours une asymétrie de désir à convertir en chiffres au lit, par une charge mentale. Le sexe ne fait pas uniquement le couple dans une normalité qui serait artificielle. Etre frustré ou satisfait en couple, est-ce six ans entre le moment où les rapports sexuels cessent dans un couple ? Dans une société de performance la sexualité est un indicateur de réussite au même titre que la sociale ou professionnelle. La baisse de la fréquence de ses rapports va de pair avec l'évolution de l'autostimulation par la masturbation honteuse sous le joug d'une culture judéo-chrétienne blâmant les pratiques non reproductives ou de l'homosexualité.".

Décider de consulter un psy comme dans le film "Tu veux ou tu veux pas" à la télé, illustré par la chanson par Marcel Zanini dans son générique. Présenté avec humour, par une visite chez le psy, ce n'est pas encore très courant en Europe alors qu'il est une pratique plus courante aux Etats Unis.

Le film revenait sur le petit écran, le 13 janvier, 

Coïncidence ou par contradiction, le film "Les jeunes amants" arrivait sur une autre chaîne.  

La relation de Emmanuel Macron avec son épouse Michèle est une autre preuve que l'amour n'est pas lié à l'âge des partenaires dans un couple en inversant l'idée de l'homme plus âgé que l'épouse. Cela a fait les choux gras dans les conversations à l'époque.

L'article du VIF écrit encore : "43,7% des femmes consentent à un rapport sans envie en 2023 contre 50,9% en 2006 tandis que chez les hommes, le pourcentage est resté stable. Un homme de 40 ans, redevenu célibataire dit que l'injonction de la sexualité m'obligeait de mentir en disant que j'ai eu des aventures pour que mes amis ne se doutent de rien et pour ne pas me ridiculiser quand ils se vantent de leurs conquêtes alors qu'en couple mes appétence sexuelle ont été mesurés". 

La semaine dernière, le mot « Solastalgie » était utilisé par Bertrand Henne à l'occasion des chutes de neige qui se raréfient et qui crée par cette raréfaction  une perte culturelle avec l'idée du bonhomme de neige.

Ce terme, inventé par le philosophe Glenn Albrecht, désigne un sentiment de détresse et d'angoisse ressenti face aux transformations négatives, perçus comme inéluctables, subies par l'environnement, dans la santé, la peur de vieillir, par les moyens économiques qui diminuent et par des modes restrictifs de vivre.  Sorte d'éco-anxiété porte un regard pessimiste sur l'avenir,  avec une nostalgie d'un passé nécessairement meilleur et idéalisé. La dégradation de l'environnement et les incertitudes se reflètent par un manque d'intérêt et de collapsologie, d'un effondrement potentiel du monde sous les coups du réchauffement climatique et des menaces écologiques diverses. La solastalgie peut  être considérée comme une pathologie génératrice d'insomnies, de tristesse et d'états dépressifs chroniques, créant une nostalgie du passé par la perte de ses habitudes et pouvant nécessiter un suivi psychologique".

Est-ce grave quand on souffre de solastalgie ?

Probablement oui pour beaucoup de personnes seules qui en souffrent dans le dernier quart de leur vie avec des souvenirs qui ne parviennent pas à se tarir.

En 2011, j'ai écrit "La solitude, ça n'existe pas"

En 2012, "Fidèle, vous avez dit, comme c'est étrange" dans lequel je rappelais le bon vieux "MMS".

Quelqu'un qui, comme Monica, à la base est solitaire, sans charge supplémentaire et sans problème particulier, peut devenir un danger public près à tout démolir au moment de sa décision de faire partie d'un groupe, d'un parti ou d'une organisation activiste, se concrétise. C'est le cas de Nicole dont Werber parle dans son livre. Son besoin de solidarité a pris le dessus alors que le besoin d'individualisme de Monica a influencé sa personnalité en cherchant une couverture extérieure en oubliant d'exprimer son caractère intérieur.

Le dernière partie d'échecs entre elles entraîne la mort par l'échec et mat, pour la perdante.

Les plus influençables cherchent à avoir des références, des idées sur presque sur tout en cherchant un soutien par quelqu'un de fort en lui posant la question "Veux-tu être mon idole ?", (j'y reviendrai dans le prochain volet de ce billet).

La cactus"Brad Pitt, l'arnaqueur" apporte l'humour nécessaire à ce billet
avait entrainé une autre vision des cette situation dans l'esprit de Claude Askolovitch en l'associant avec le film "Thelma et Louise"

 

Dans mon billet "Parole d'homme", il y a cette vidéo qui pose la question "Voix d'homme ou de femme" ?

La voix est, en principe, un indice qui permet d'évaluer le niveau de Progestérone  ou de Testostérone.

"Culture en prime" invitait Lucky Love.

C'est lui chantait et dansait lors de l'ouverture des JO pour handicapés. 

L'expo de photos que je montrais la semaine dernière, "Outside the lines" réactualise notre époque qui a changé. 

Celle dont je parle en fin de ce billet "Objectif Toile", l'identifie à des images de Bruxelles.

En peu d'humour pour finir alors ? Ok. Allons-y...

1. L'investiture de Donald Trump vue par le cactus.

2. Les cheveux de femmes sont une pièce importante du physique féminin.

En période du Covid, les coiffeurs étaient en alternance soit empêchés ou exerçant leur métier. Cela m'a permis d'ajouter une note humoristique et un rire pour résister.

En 2020, "Histoire tirées par les cheveux" que je répète ci-après : 

"Un malabar chauve et masqué entre chez le coiffeur. Après s'être lavé les mains avec le liquide hydro-alcoolique à l'entrée, il s'installe immédiatement dans le fauteuil.
Le coiffeur ne dit rien mais se demande le but de la visite de son nouveau client du style d'un agent 007 mais qui n'a pas un poil sur le caillou. Dubitatif, il lui demande.
- Que puis-je pour vous? Dois-je vous faire la barbe? Avez-vous une perruque à laver?
- J'ai vu sur votre enseigne "Salon de beauté". J'espère que je suis assez beau pour vos soins?, répond le client au moment où le coiffeur lui fixe une cape de protection.
-  Bien sûr, Monsieur. Je suis un coiffeur renommé... Quels soins de beauté, désirez-vous?
- Faites-moi le pourtour des oreilles, les poils du nez, les cils et la barbe. On verra après pour la suite. Je payerai tous vos soins au tarif que j'ai lu avant d'entrer", répond-il dans une ambiance quelque peu hésitante.
Après avoir terminé son travail, le coiffeur lui enlève la cape de protection et se dirige vers la caisse considérant son travail terminé.
C'est alors que le client pousse plus loin l'échancrure de son teeshirt et laisse voir sa poitrine avec une véritable toison de poils bien noirs.
- Vous avez fait la finition, maintenant, passons au gros œuvre suivant les termes du contrat d'un vrai "Salon de beauté".
Son effeuillage continuerait si le coiffeur n'avait pas passé son étonnement à la peur vu que son salon est dans la catégorie des "gens biens".

Le 28' de ARTE débat ce mercredi, de la "Guerre des sexes" 

Le bruxellois Noé Preszow me semblait la meilleure manière de terminer en musique.

Rendez-vous la semaine prochaine pour la suite de ce billet

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Exposition de photos "Objectif toile"

(clic sur l'image ci-dessous)

Allusion 

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En hommage à David Lynch qui vient de mourir, ARTE montre le film "Mulholand Drive"